• Épices de la joie
    https://www.cuisine-libre.org/epices-de-la-joie

    Saviez-vous que certaines épices procurent plus de joie que d’autres ? La noix de #Muscade, la #Cannelle et le #Clou_de_girofle. Parfumez vos recettes avec une de ces épices et votre cœur s’emplira de joie ! Le mieux étant de les associer en les broyant au mortier jusqu’à obtention d’une poudre homogène, en faisant attention à ne plus laisser de morceaux. Cannelle, Clou de girofle, Muscade, #Mélanges_d'épices / Végétalien (vegan), #Sans gluten, #Sans viande, #Végétarien, #Sans œuf, #Sans lactose

    #Végétalien_vegan_ #Hildegarde

  • Être fan, une admiration qui aide à grandir
    https://www.ouest-france.fr/education/parents-enfants/etre-fan-une-admiration-qui-aide-a-grandir-d702ee8e-198c-11ed-8966-3007
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA4NjI3NTllNWZlZGRkODQwMTJjMjlkOWI4M2Q2NzhiMzY?width=1260&he

    Des posters plein les murs, des albums écoutés en boucle dans leur chambre, des répliques de film apprises par cœur. Ils sont fans et leurs parents ne comprennent pas toujours pourquoi. Une admiration qui ne se limite pas qu’à l’adolescence. Il est bon de se rappeler que l’attitude de fan peut apparaître dès tout petit, "en voulant toute la chambre et les vêtements Pat’patrouille"​, donne pour exemple la psychologue clinicienne Aline Nativel Id Hammou. Aux environs de "trois ans"​, votre enfant, déjà, peut être fan.

    "« Les pratiques ne sont pas différentes selon les âges"​, rapporte Mélanie Bourdaa, sociologue spécialiste des fan studies . "Souvent on va vers ce qui nous ressemble quand on est plus jeune"​, distingue Aline Nativel Id Hammou,"et après on a envie de développer ses traits de personnalités ou en découvrir d’autres. On projette un idéal." ​Celui qui vient parfois combler un manque : "La force, le courage, la beauté… Moi je m’aperçois que je n’ai pas ça, mais en même temps ce personnage que j’adore va peut-être me donner la force, le courage ou l’envie de développer des compétences que je n’ai pas."

    Matéo*, 18 ans, est fan depuis ses 16 ans de Dua Lipa. Il a trouvé chez elle des "points communs" ​et dans ses paroles le sentiment de"ne pas être seul"​. "Je suis bisexuel et j’ai eu beaucoup d’histoires avec des garçons comme des filles. C’était très compliqué pour moi d’accepter ça. Dua lipa, elle, est très ouverte à "

    #Mélanie_Bourdaa #Fans

  • Les fans : l’armée des ombres | Illustré
    https://www.illustre.ch/magazine/les-fans-larmee-des-ombres-526509

    Spécialiste des fans de séries télé, la sociologue Mélanie Bourdaa décrypte leur effervescence dans un nouvel essai : « Les fans. Publics actifs et engagés » (C&F Editions). « Un fan est quelqu’un qui participe à un collectif social pour produire du sens et du contenu, et faire preuve d’expertise, qui est la définition même du fan : il va connaître par cœur une œuvre ou un artiste, ainsi que tout son univers, pour défendre ce qu’il aime », résume-t-elle. Le fan aime retrouver ses pairs pour partager la même passion, mais aussi déployer des pratiques créatives. Fanfiction, « fan art » (la pratique de dessins et collages), création de sites encyclopédiques et de musées virtuels dédiés à l’objet de son affection, sans oublier le cosplay, cet art de créer ses propres déguisements autour de l’univers d’une œuvre, et maintenant « random dances »…

    Loin d’être un consommateur passif, le fan est même très solidaire, précise Mélanie Bourdaa : « A chaque fois, dans ces communautés, un partage collaboratif de compétences va se mettre en place, à travers des tutos ou du mentorat. Ce partage du lien social peut aller jusqu’à l’activisme partagé : les fans questionnent souvent l’identité́ sexuelle, le racisme ou le genre à travers leurs productions, par exemple. » Les fans ont même une telle puissance qu’ils ont façonné les réseaux sociaux, selon Kaitlyn Tiffany, journaliste pour le média « The Atlantic » et elle-même fan du « boys band » One Direction à l’adolescence. Profitant de sa connaissance pointue de ce « fandom », elle décortique le monde souterrain des fans dans un livre paru en juillet : « Everything I Need I Get from You ».

    #Mélanie_Bourdaa #Fans #Fan_studies

  • 🍕 Bonne nouvelle : échec de Domino’s Pizza en Italie - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2022/08/14/bonne-nouvelle-echec-de-dominos-pizza-en-italie

    Mais la multinationale n’incarne pas seulement ce que le capitalisme fait de pire. C’est aussi une machine de guerre économique au service de l’obscurantisme religieux et de l’extrême droite. C’est un aspect moins connu : la firme a été fondée par un ancien militaire reconverti dans la restauration, Tom Monaghan. Le patron est un catholique fanatique qui va utiliser sa fortune pour faire de la politique. Aux USA, il finance des lobbys intégristes qui s’opposent au contrôle des naissances et militent contre l’avortement. Avec les conséquences que l’on connaît désormais.

    En Floride, le fondateur de Domino’s Pizza va même construire une ville nouvelle entièrement catholique, qu’il baptise « Ave Maria ». La construction commence en 2007 au milieu des marais de Floride, autour d’une cathédrale. Dans cette ville, le préservatif est interdit, le plus grand crucifix des USA est édifié, les pharmacie sont empêchées de vendre des contraceptifs. C’est aussi une ville sans vote : l’autorité sur la ville revient aux propriétaires terriens plutôt qu’aux électeurs et électrices. Il n’y a pas d’élections municipales, « pour le moment » expliquent ses fondateurs. Le contrôle de la Cité appartient à Monaghan et à l’entreprise qui a construit la ville. Une véritable dystopie obscurantiste. Aujourd’hui, Domino’s Pizza a été revendue à Bain Capital, une entreprise financière gérée par le politicien républicain réactionnaire Mitt Romney.

  • ¿Qué ha pasado con la investigación de la masacre de Melilla?
    https://blogs.publico.es/conmde/2022/07/25/que-ha-pasado-con-la-investigacion-de-la-masacre-de-melilla

    Seguimos sin tener información concordante sobre el número de muertos. Las cifras oficiales se quedaron en una veintena de muertos, las cifras de las organizaciones de derechos humanos de Nador hablan de una cuarentena.

    El pasado jueves la organización de derechos humanos de Nador, @Nadoramdh, publicaba una investigación en la que denunciaban la desaparición de 64 personas que se vieron involucradas los sucesos de la valla. Hacían públicos los nombres de los 64 chavales, todos sudaneses, todos jóvenes, algunos de ellos declarados muertos por testigos oculares que estuvieron allí. Un horror sin límites en el que las fuerzas del orden de ambos países estuvieron involucradas arrastradas por sus gobiernos, España con Pedro Sanchéz a la cabeza.

    Las condenas

    Teniendo en cuenta todo lo anterior sorprende enterarse de que el 19 de julio se hacían públicas las primeras condenas relacionadas con la masacre de Melilla. El gobierno de Marruecos anunciaba que había juzgado y sentenciado a 11 meses de prisión a 33 jóvenes sudaneses presuntamente detenidos durante los eventos del 24 de junio. Se les acusa de, entre otros delitos, «facilitar y organizar la entrada y salida de personas extranjeras de forma clandestina desde y hacia Marruecos», «aglomeración armada en la vía pública» y «ultraje a funcionarios públicos». Todos estos cargos coinciden con la versión oficial de ambos gobiernos que siguen intentando convencernos de que los migrantes que murieron en la valla son unos delincuentes que se merecían dicho fin. Todavía circulan por las redes, y por programas poco documentados de televisión, fotos de las armas que utilizaron los supuestos agresores, entre las que no faltan las ya habituales radiales, esas sierras con un motor eléctrico que se activa cuando lo enchufas. Este último dato sigue convirtiendo a las radiales en uno de los grandes misterios de las vallas de Melilla y Ceuta...¿para qué se las llevan hasta allí si no las pueden enchufar en ningún sitio?

    El verano

    Ha pasado un mes y la investigación va demasiado lenta y las inexistentes expresiones de condolencia de los gobiernos implicados ya se han convertido en juicios sumarísimos ejercicios contra personas indefensas en Marruecos, que no es precisamente un modelo de democracia. Su gobierno ha anunciado algunos juicios más próximamente, pero está vez con cargos por tráfico de personas, aquí las penas serán todavía mayores. Todos los inculpados niegan los cargos. Su inocencia parece estar refrendada por el sentido común a la vista de las informaciones que se han hecho públicas hasta ahora.

    El domingo se acaba el mes de julio y entramos oficialmente en una de las quincenas con menor consumo informativo del año. Y pasado el mes de agosto, en el que es de esperar que la mayoría de la población vuelva reseteada de las vacaciones, va a resultar muy difícil levantar este tema informativamente de nuevo. Eso lo sabe el gabinete de Pedro Sanchez, y por eso calla y otorga esperando que el verano borre todo lo inadecuado. Con la salvedad de que estamos hablando de la vida de muchísimas personas, fallecidas, heridas desaparecidas, en las mismísimas puertas de nuestro país con la complicidad de nuestras fuerzas del orden. Ya aviso que yo no pienso dejarlo pasar. ¿Y ustedes?

    #melilla #migrants

  • En France, la presse jeu vidéo perd des points de vie
    https://www.lefigaro.fr/jeux-video/en-france-la-presse-jeu-video-perd-des-points-de-vie-20220710

    Externalisation des contenus, prix du papier, concurrence des influenceurs, manque de perspectives : les médias spécialisés font grise mine malgré la popularité et le chiffre d’affaires croissant du secteur.

    Le paradoxe est cruel. Pendant que le marché du jeu vidéo s’accroît d’année en année à l’international et a dépassé, en termes de chiffre d’affaires, le secteur de la musique et du cinéma, les médias spécialisés ont toujours autant du mal à survivre, tandis que leurs journalistes s’interrogent sur l’avenir.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #audience #influence #tf1 #presse #presse_spécialisée #journalisme #rédaction #marché #tf1 #unify #reword_media #auto_plus #grazia #science_et_vie #gamekult #melty #la_crème_du_gaming #supersoluce #gamelove #webedia #jeuxvideo_com #breakflip #wsc #jérémy_parola #payant #gratuit #publicité #les_numériques #prix_du_papier #papier #canard_pc #jeuxvidéo_fr #clubic #julien_chièze #carole_quintaine #gauthier_andres #gautoz #julie_le_baron #valentin_cébo

  • #Melilla, le lieu d’un #massacre#Lettre_ouverte aux députés européens

    « Nous avons passé un cap. Le massacre est sous nos yeux. Les #morts s’amoncèlent. Et il semble que ça ne compte pas. » Après les exactions de Melilla, le collectif « J’accueille l’étranger » interpelle les député·es européen·nes avec force : « Prononcez-vous fermement pour une toute autre politique d’immigration » !

    Le vendredi 24 juin 2022, à peu près deux mille personnes, depuis des jours et des jours harcelées dans les forêts autour de Gourougou par la police et la gendarmerie marocaines, ont décidé de s’organiser pour « frapper » la barrière.

    Ce n’est pas une chose nouvelle.

    Depuis qu’il y a des #barrières, il y a des gens pour les « frapper », c’est à dire pour les franchir.
    Avec ce qu’il faut pour s’accrocher et passer de l’autre côté.
    Sans l’aide de « mafias », comme on l’a suggéré ici et là, comme si cela dédouanait de toute culpabilité les Etats.
    Cherchant sa vie et ses droits, celui notamment de fuir un territoire non protecteur ou en guerre et de demander l’asile.
    Et surtout, sans menacer l’intégrité territoriale de l’Espagne, ou de l’Europe.
    L’#intégrité_territoriale de l’Espagne : le premier ministre espagnol l’évoquait déjà au moment où le Maroc laissait entrer dans les enclaves espagnoles les jeunes Marocains dont il se servait pour effrayer l’Espagne et avec elle, l’Europe. L’intégrité territoriale, c’est aussi une des questions posée lors du congrès de l’OTAN à Madrid, ce mercredi 29 juin.

    C’est une nouvelle manière de communiquer.

    La convention de Genève, qu’en France la campagne électorale a attaquée aussi, semble bien loin.
    Personne n’est en guerre contre l’Europe à la frontière sud. Le Sahel souffre de crises diverses, provoquées par la sécheresse et les changements climatiques dévastateurs. Mais le Sahel n’est pas en guerre contre l’Espagne, ni contre l’Europe.
    L’Union Européenne, avec l’aide des pays tiers, protège ses frontières.
    Que ce désir de protection-là soit une fuite en avant sans imagination et sans avenir, cela a été parfaitement argumenté.

    Que l’Union Européenne soumette les pays européens à la volonté ou au caprice des pays tiers dont elle fait ses gendarmes, cela connaît des précédents.

    Que le prix de ce désir de protection, sans imagination, sans avenir, dangereux et contreproductif, soit l’acceptation de milliers de morts, oubliés chaque année dans les déserts, au fond des mers et de l’océan, cela a été largement documenté.

    Hélas, pas assez, et pour cause : il s’agit justement de #disparitions.
    Nous, citoyens européens, qui accueillons quand l’Etat et/ou les départements ne le font pas, nous qui connaissons les jeunes qui viennent ici chercher leur vie, poussés par un élan qui ne s’analyse pas mais qui est celui de la survie, nous qui avons vu l’Europe changer, criminaliser de plus en plus l’immigration et empêcher l’asile, contrôler ses frontières extérieures puis ses frontières intérieures, créer des hot-spot, externaliser le contrôle, agir en #complicité avec les garde côtes libyens, refuser des ports aux bateaux chargés de rescapés, durcir les conditions de régularisation sur les territoires européens, nous gardions un espoir.

    Nous pensions : si les gens voyaient ce qu’on ne voit jamais, ces milliers de personnes, chaque année, disparues dans la mer et l’océan, ils se soulèveraient.
    Comment accepter, les yeux ouverts, la mort brutale et organisée de jeunes gens qui sont des frères, des pères, des fils, de jeunes gens qui sont aimés et attendus par des pères et des mères, des frères et des soeurs, des fils et des filles ?
    Nous avons passé un cap.
    Le massacre est sous nos yeux.
    Les morts s’amoncèlent.
    Et il semble que ça ne compte pas.
    Le gouvernement espagnol se déshonore en félicitant le Maroc.
    Puis en accusant les #mafias.
    Les autres gouvernements restent muets.
    En France, l’événement majeur est un entrefilet dans la revue de presse internationale, cinq jours après.
    En France, qui est partie prenante du massacre, puisque plus haut, à sa frontière, les policiers et gendarmes empêchent tout accès à son territoire, ce qui a provoqué, en un an, la mort de neuf jeunes gens, tous pour toujours pleurés par leurs pères, mères, frères et soeurs.
    Les collectifs que nous sommes s’étranglent de colère et de chagrin impuissant.
    Selon les témoins communautaires sur place, les corps sont dans trois hôpitaux. L’hôpital Hassan II de Nador, l’hôpital de Berkane, et un autre encore.
    Des chiffres circulent.
    136 morts ici, 64 là.

    Ces chiffres sont à confirmer : les responsables communautaires n’ont pas pu entrer dans les hôpitaux.
    Les journalistes ne le peuvent pas non plus.

    Mais les images et les récits en rendent le nombre avancé probable. Même si l’Europe y répond par des chiffres inférieurs, tout aussi variables. 5, 27, 45, 70 selon les médias et des témoins. Ce peu de certitude, ce peu de diligence pour enquêter immédiatement sur le nombre de morts, sur leur identité, comme le demande fermement le GISTI, ce flou entretenu, prouve à quel point le mal est fait. À quel point 5 ou 27 ou 136 ou 200, c’est du pareil au même, et à quel point, comme le dit l’archevêque émérite de Tanger, Santiago Agrelo Martínez, ce ne sont que des pauvres qui meurent : ne cherche pas à savoir combien, ne cherche pas à savoir comment.
    On voit les corps, on voit même qu’on creuse des trous dans la terre pour vite y enfouir les corps, ce qui ne veut pas dire enterrer. Frères, pères, fils de personne. Personne ne saura où leur vie s’est arrêtée. C’est l’idée d’une civilisation qui s’échoue. Elle le fait dans les eaux de la Méditerranée et de l’Atlantique, qui sont aveugles, presque jour après jour. Elle s’échoue ici, bien en vue.
    On voit, donc.
    On voit.
    Et il semble que ça ne compte pas.

    D’ailleurs, qui montre ?
    L’association pour les droits humains au Maroc, section Nador a filmé les violences, malgré les risques : on apprend, le 27 juin qu’un journaliste de El Pais est en garde à vue pour avoir voulu se rendre au cimetière.

    Quoi qu’il en soit, les policiers ont filmé, eux aussi.
    Dans leur montage, il y a un sens du suspens, on la voit de haut, de loin, cette petite foule, courant, bâtons en main, vers la barrière.

    Pour quelle raison les militaires et les policiers marocains ont-ils filmé les violences déshumanisantes, jusqu’au meurtre, dont ils se sont rendus coupables ?
    Cette question sans réponse jusque là, à peine posée, mériterait une enquête, elle aussi.
    Une image est destinée.

    À qui ? Et à quoi ?

    Une sorte d’avertissement ? Voici de quoi nous sommes capables ? Le sentiment du travail accompli ? Après tout, Pedro Sanchez l’a eu, ce sentiment, quand il a pris la parole tout de suite après le massacre. Et les policiers espagnols ont collaboré, se racontant, sans doute, dura lex sed lex, qu’il faut bien se salir les mains, que ce sont les ordres, qu’après tout les Européens votent, et qu’ici, on ne fait pas de politique. Dans une ignorance totale des traités internationaux, des droits fondamentaux, devenant violents sans le voir venir. La #banalité_du_mal hélas n’est pas réservée à un temps et un lieu.
    Mais de fait, sur la route migratoire, qu’on meure invisibles ou très visibles, on meurt toujours en silence - on disparaît.
    Et on meurt instrumentalisés.

    Nous savons très bien que les gens qui ont tenté de franchir la barrière de Melilla, cherchant à sauver leur vie comme nos enfants le feront dans quelques années, quand ils ne pourront pas supporter les 45 degrés de leur été qui durera six mois et fuiront la destruction de leur environnement, ne menacent l’intégrité de personne et au contraire, trouveront du travail dans les chantier et les champs d’une Europe en manque de main d’oeuvre. Nous savons très bien que les responsables de ces assassinats ne sont pas les réseaux de passeurs. #Nous_savons très bien que l’Europe a fait jusqu’à présent aux ressortissants des pays dont elle exploite les ressources, une #guerre_invisible. Le 24 juin, la guerre s’est exposée. Nous devons réagir à la hauteur de l’événement.

    Que l’#image serve au moins à prendre acte que la #violence_radicale est inévitable quand il s’agit de fermer radicalement une frontière, et que cela risque, à force, de ne plus secouer personne d’#indignation.

    C’est une course contre la montre que vous devez gagner. Pensant à l’Histoire telle qu’elle s’écrira au futur. Vous savez que devant elle, l’Histoire, et devant ce futur, nous avons raison. Vous aussi vous auriez préféré qu’en octobre 1961, la police française n’obéisse pas aux ordres et qu’elle ne jette pas en Seine des manifestants algériens pacifiques, ou qu’elle ne reçoive pas ses ordres-là. Qu’au mois de juillet 1942, elle n’obéisse pas aux #ordres, ou ne reçoive pas ses ordres-là qui ont permis l’envoi à la mort des juifs vivant en France.

    Il en est peut-être encore temps : lisez les nombreuses analyses que les spécialistes des circulations ont proposées, prononcez-vous fermement pour une toute autre politique d’immigration, grâce à laquelle des continents pourront à l’avenir se respecter, engagez-vous à faire preuve d’inventivité et d’imagination, loin de toutes les idéologies de la peur qui ont, hélas, en Europe, le vent en poupe.

    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/050722/melilla-le-lieu-d-un-massacre-lettre-ouverte-aux-deputes-europeens

    #tribune #responsabilité #migrations #asile #réfugiés #frontières #barrières_frontalières #murs #décès #Espagne #Maroc #responsabilité

    via @isskein

  • #Maroc. À #Nador, les morts sont africains, l’argent européen

    Le 24 juin 2022, au moins 23 migrants sont morts à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, et il y a eu plus d’une centaine de blessés des deux côtés. L’ONU et l’Union africaine exigent une enquête indépendante. La coopération migratoire entre le Maroc et l’#Espagne est de nouveau pointée du doigt. Reportage à Nador.

    Il est 14 h à Nador, nous sommes le samedi 25 juin 2022, le lendemain des tragiques incidents sur la frontière entre le Maroc et #Melilla, enclave sous occupation espagnole. Un silence de mort règne dans cette ville rifaine. Chez les officiels locaux, l’omerta règne. Les portes sont closes. « Revenez lundi », nous dit-on sur place. Aucune information ne filtre sur le nombre exact des morts, des blessés et des personnes refoulées vers d’autres villes marocaines. Un homme s’active pour informer le monde sur ce qui se passe ; il s’appelle Omar Naji.

    L’odeur de la mort

    Ce militant de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à Nador alerte l’opinion publique et les autorités sur ce drame écrit d’avance depuis une décennie. « Les acteurs de ce drame sont les politiques européennes d’#externalisation des frontières, le Maroc qui agit en tant qu’exécutant et des organisations internationales faiblement impliquées pour protéger les migrants et les réfugiés », accuse-t-il, sans détour. Faute d’une enquête judiciaire, Omar Naji tente dès les premières heures de la tragédie de récolter quelques pièces à conviction.

    Nous rencontrons Omar à la sortie de la morgue de Nador où se trouvent les corps des migrants morts sur la frontière. Ce militant sent l’odeur de la mort. « Les scènes que je viens de voir sont insoutenables. Des corps jonchent le sol depuis 24 heures. Les dépouilles baignent dans leur sang. Les installations de la morgue sont débordées », lâche-t-il, encore sous le coup de l’émotion.

    Deuxième étape dans cette quête d’indices pour reconstituer le puzzle de drame du 24 juin. À la permanence, les policiers ont passé une nuit blanche à réaliser les procès-verbaux des 68 migrants qui allaient être présentés le lundi 27 juin au parquet. La police a rassemblé les bâtons et les quelques objets tranchants utilisés par les migrants lors de la tentative de franchissement de la barrière. Pour la police judiciaire, ce sont les « pièces à conviction » qui ont permis au procureur de demander des poursuites judiciaires contre les migrants aujourd’hui en détention provisoire.

    Troisième étape dans cette contre-enquête de Omar Naji, la récolte de témoignages de personnes en migration. Nous nous rendons sur le mont Gourougou, où les migrants sont dans des campements de fortune. La voiture du militant démarre, nous sommes pris en filature par des membres de services de sécurité. Sur la route de la rocade méditerranéenne, nous passons devant les murs de Nador-Melilla. Ce dispositif est composé de 3 clôtures de 6 mètres de haut et 12 kilomètres de long. Les lames tranchantes, responsables de graves blessures parmi les migrants durant des années, ont été remplacées par des obstacles anti-grimpe et une haute technologie de surveillance, le tout financé par l’Union européenne (UE). « Le Maroc creuse une deuxième tranchée pour compliquer le passage des migrants. Le pays joue son rôle de gendarme, surtout depuis la reprise de la coopération sécuritaire et migratoire avec l’Espagne en mars 2022 », estime Naji. Une semaine avant les incidents, les ministères de l’intérieur des deux pays se sont engagés à « poursuivre leur #coopération_sécuritaire ». Le 6 mai dernier, le groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol avait fixé l’agenda sécuritaire de coopération entre les deux pays.

    Chasse aux migrants ou lutte contre « les réseaux » ?

    À #Barrio_Chino, point frontalier où s’est déroulée une partie des événements, des vêtements de migrants sont encore accrochés aux grillages. Canon à eau et forces d’intervention sont stationnés sur place pour faire face à de nouveaux assauts. Nous continuons notre chemin à la recherche de campements de migrants. Tout au long de l’année, les forces de l’ordre marocaines mènent des opérations pour chasser les migrants sous l’argument du « démantèlement de réseaux de trafic des êtres humains ». Pour Ali Zoubeidi, chercheur spécialiste en migrations, « il y a des réseaux de trafic présents dans d’autres endroits du Maroc, mais pas vers Melilla », observe-t-il, dans une déclaration à Infomigrants. La #Boza par Melilla est gratuite, c’est la route empruntée par les migrants sans moyens. Dans les faits, les #ratissages visent à disperser les migrants le plus loin possible de la frontière avec Melilla.

    Dans un communiqué, 102 organisations africaines et européennes dénoncent les violations systématiques des #droits_humains à Nador : « Depuis plus d’un an et demi, les personnes en migration sont privées d’accès aux médicaments, aux soins, voient leurs campements brûlés et leurs biens spoliés ».

    En 2021, l’AMDH Nador avait recensé 37 opérations de ratissage. Un chiffre en nette baisse en raison du Covid-19 et du confinement. En 2019, les opérations avaient atteint le chiffre record de 134 interventions. « Cette route a été réalisée spécialement pour permettre aux engins des forces de l’ordre d’accéder à la forêt », rappelle Naji, dont le téléphone ne cesse de recevoir des appels de journalistes d’un peu partout dans le monde. En pleine forêt, nous passons devant un campement des #Forces_auxiliaires, corps de sécurité géré directement par le ministère de l’intérieur. Ce camp, avec ses bâtisses en dur et plusieurs tentes, a été construit spécialement pour permettre des interventions rapides dans les #campements.

    Après une heure de route, Naji arrive à la conclusion suivante : « Les opérations menées par les forces de l’ordre ont poussé les migrants à fuir la forêt et toute la ville de Nador ». Nous quittons la forêt et nous croisons sur notre chemin les hauts responsables sécuritaires de la région, venus à bord de deux véhicules militaires, des #Humvee, pour inspecter les lieux. Les seuls migrants présents dans cette ville sont soit morts, soit à l’hôpital, soit emprisonnés. Les migrants ont été dispersés vers plusieurs villes du centre du Maroc (Béni Mellal et Kelaat Sraghna). Cette situation dramatique, au retentissement international, est la conséquence d’une #coopération_sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne, avec un financement européen.

    L’UE, cynique bailleur de fonds

    Depuis 2007, l’UE a versé au Maroc 270 millions d’euros pour financer les différents volets sécuritaires de la politique migratoire marocaine. Ce financement se fait directement ou via des instances européennes et espagnoles (Fondation internationale et ibéro-américaine pour l’administration et les politiques publiques, International, Center for Migration Policy Development, etc.). Des montants que le Maroc considère « insuffisants au regard des efforts déployés par le pays pour la gestion des frontières ».

    Depuis 2013, cette coopération s’inscrit dans le cadre du #Partenariat_pour_la_mobilité. Le financement européen en matière d’immigration aussi passe par le #Fonds_fiduciaire_d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique ou des agences souvent espagnoles chargées d’acquérir des équipements sécuritaires pour le royaume chérifien (drones, radars, quads, bus, véhicules tout-terrain…). La Commission européenne (CE) présente ce financement avec des éléments de langage connus : « développer le système marocain de gestion des frontières, et de lutter de manière plus efficace contre le trafic d’êtres humains ». L’UE soutient aussi la #Stratégie_nationale_pour_l’immigration_et_l’asile adoptée par le Maroc en 2014. Cette politique est désormais en stand-by, avec un retour en force d’une vision sécuritaire.

    Dans ses négociations avec la CE, le Maroc compte un allié de taille, l’Espagne. Le royaume fait valoir de son côté « une reprise de la pression migratoire sur le Maroc », comme aime le rappeler #Khalid_Zerouali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières au ministère de l’intérieur marocain, dans ses sorties médiatiques adressées à ses partenaires européens. Le Maroc se positionne comme partenaire fiable de l’UE et invite son partenaire européen à « la #responsabilité_partagée ». Les routes migratoires marocaines sont les premières portes d’entrée vers l’Europe depuis 2019. L’Intérieur brandit ses chiffres de 2021 : 63 121 migrants arrêtés, 256 réseaux criminels démantelés et 14 000 migrants secourus en mer, en majorité des Marocains.

    Chantages et pressions

    Dans ce contexte, un #chantage est exercé de part et d’autre. L’UE veut amener le Maroc à héberger des centres de débarquement de migrants (#hotspots) et signer avec le royaume un #accord_de_réadmission globale Maroc-UE. Sur ces deux sujets, Rabat continue d’afficher une fin de non-recevoir à ces demandes. Sur le plan bilatéral, la France fait un chantage aux #visas pour pousser le Maroc à rapatrier ses immigrants irréguliers. De son côté, le Maroc a fait de la gestion de l’immigration irrégulière une carte diplomatique, comme l’ont montré les évènements de Ceuta en mai 2021.

    La migration devient ainsi un moyen de pression pour obtenir des gains sur le dossier du Sahara. Un sujet sensible qui a été le cœur d’un gel diplomatique entre le Maroc et l’Espagne durant plus d’un an. La reprise des relations entre les deux pays en mars 2022 a réactivé la coopération sécuritaire entre les deux pays voisins. Pour les 102 organisations des deux continents, ce retour de la coopération est à la source du drame de Nador. « La mort de ces jeunes Africains sur les frontières alerte sur la nature mortifère de la coopération sécuritaire en matière d’immigration entre le Maroc et l’Espagne », peut-on lire dans ce document.

    Mehdi Alioua, sociologue et professeur à l’Université internationale de Rabat, accuse en premier l’UE et sa politique migratoire : « Ces frontières sont celles de la honte parce qu’elles sont totalement absurdes et hypocrites. Ces frontières sont incohérentes, elles sont là pour mettre en scène la “#frontiérisation”. […] La #responsabilité des Européens est directe. La responsabilité du Maroc de ce point de vue est indirecte », déclare-t-il dans une interview pour Medias24
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    Des migrants criminalisés et des corps à la morgue

    Nador, avec ses deux frontières maritime et terrestre avec l’Europe, est pris au piège de ces frontières. Les migrants payent le prix fort. L’an dernier 81 personnes sont mortes à Nador, noyées ou sur les grillages. Face au tollé mondial suscité par ces événements, le gouvernement marocain est sur la défensive. L’exécutif tente de présenter sa version des faits. Signe des temps, cette stratégie de damage control a été sous-traitée par des universitaires, des ONG ou des médias proches de l’État. Ils accusent tous… l’Algérie. Le chef du gouvernement espagnol accuse les “mafias” qui seraient responsables de ce drame tout en “saluant le Maroc pour son professionnalisme”.

    Loin de cette bataille des récits, les militants sur le terrain continuent à panser les blessures des migrants, rechercher les noms des disparus et leurs nationalités, tenter de mobiliser les avocats pour la défense des migrants poursuivis à Nador. Ce procès, qui a démarré le 27 juin, s’annonce comme le plus grand procès des personnes en migration au Maroc. Vingt-huit migrants sont poursuivis avec de lourdes charges pénales. Un deuxième groupe de 37 migrants, dont un mineur, est poursuivi pour des délits. Pendant ce temps, les corps des migrants morts sont toujours à la morgue, sans autopsie ni enquête judiciaire pour établir les circonstances de leurs décès.

    https://orientxxi.info/magazine/maroc-a-nador-les-morts-sont-africains-l-argent-europeen,5734
    #décès #morts #migrations #asile #réfugiés #mourir_en_Europe #frontières #mourir_aux_frontières

  • Hillary Clinton a approuvé un plan de désinformation Trump/Russie, selon son directeur de campagne
    https://www.les-crises.fr/hillary-clinton-a-approuve-un-plan-de-desinformation-trump-russie-selon-s

    Son directeur de la campagne de 2016 déclare qu’elle a approuvé un plan pour diffuser auprès d’un journaliste une fausse information concernant la Russie. Source : Wall Street Journal Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Le récit de 2016 et au-delà de la collusion entre Trump et la Russie était le sale coup du […]

    • certainment un peu plus ambitieux, mais avec un titre assez prétentieux

      Jean-Luc Mélenchon : un portrait philosophique

      https://www.philomag.com/articles/jean-luc-melenchon-un-portrait-philosophique

      [...]

      Le conflit contre le #consensus

      L’autre principe du « #populisme de gauche » que #Mélenchon puise chez Mouffe et Laclau, c’est de valoriser le conflit plutôt que le consensus. Le libéralisme politique, détaille la philosophe dans un entretien pour Le Vent se lève, est porteur « d’une conception associative du politique. Pour celle-ci, le politique est le domaine de l’agir en commun, de la liberté et de la recherche du consensus ». Or, Mouffe et Laclau lui préfèrent une théorie dissociative du politique : la société est traversée par une négativité fondamentale, elle se structure par le conflit constant entre un « eux » et un « nous ». Mélenchon l’affirme lui-même, « l’action politique progressiste doit donc “conflictualiser” tout ce qu’elle touche ! Cette conflictualité est ce qui permet le passage d’une hégémonie culturelle à une autre, une polarisation du champ politique à un autre. L’ordre établi étant constant, la conflictualisation doit aller de même. Dans l’action quotidienne de nos organisations politiques, la provocation, l’humour, l’agressivité ciblée, la raillerie, l’argumentation implacable globale et précise sont comme des couteaux à huîtres pour nous ». Bref, Mélenchon heurte souvent, parce qu’il veut faire apparaître le conflit latent du politique : révéler l’ennemi comme un ennemi et l’ami comme un ami, dissiper un discours unificateur qui serait factice pour révéler, sans fard, ce « nous » et ce « eux » qui se livrent bataille. Chez le tribun, ce dualisme conflictuel devient d’ailleurs une technique rhétorique des couples antagonistes, qu’il avait par exemple mobilisée le 29 août, en pleine campagne présidentielle : « Non, l’ennemi ce n’est pas le musulman, c’est le financier ! »

      [...]

      #NUPES

  • Maroc-Espagne : les frontières terrestres rouvrent après deux ans de crise
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/17/maroc-espagne-les-frontieres-terrestres-rouvrent-apres-deux-ans-de-crise_612

    Maroc-Espagne : les frontières terrestres rouvrent après deux ans de crise
    L’accès aux enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla reste limité, jusqu’au 31 mai, aux détenteurs de passeports et de visas des pays de la zone Schengen.
    Les frontières terrestres entre le Maroc et les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla ont rouvert dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 mai après plus de deux ans de fermeture due à la crise du Covid-19 et une brouille diplomatique récemment dissipée.Les grilles des seules frontières terrestres de l’Union européenne sur le continent africain se sont ouvertes peu après 23 heures locales – minuit heure espagnole (22 heures GMT) –, laissant passer des dizaines de voitures et des files de piétons dans les deux sens, a constaté un journaliste de l’AFP.
    Au poste-frontière de Fnideq, les transfrontaliers ne cachent pas leur joie : des sourires extatiques éclairent les visages des privilégiés qui retrouvent leurs familles du côté marocain, au son des youyous, dans une ambiance festive. « J’étais bloqué pendant deux ans à Ceuta, je suis très content de rentrer au bercail », explique, Nourredine, pressé de retrouver enfin le sol marocain. Emu, un sexagénaire abonde : « Je suis heureux que le Maroc et l’Espagne aient rétabli leurs relations, ça nous permet de retrouver nos familles. »Toutefois, la réouverture des frontières des deux enclaves, situées dans le nord du Maroc, en face de l’Espagne, reste limitée puisqu’elle ne concerne que les détenteurs de passeports et de visas des pays de la zone Schengen.Les transfrontaliers marocains, exempts de visas pour accéder à Ceuta et Melilla, devront encore patienter jusqu’au 31 mai pour y pénétrer. En outre, les autorités marocaines ont décidé d’interdire la reprise de la contrebande, tolérée jusqu’à l’automne 2019 entre Ceuta et la ville transfrontalière marocaine de Fnideq.Ce trafic irriguait l’économie locale, mais il privait les douanes marocaines d’importantes recettes : entre 6 et 8 milliards de dirhams (entre 550 et 760 millions d’euros) chaque année. Afin d’y mettre un terme, les autorités de Rabat avaient fermé en octobre 2019 les points de passage dédiés aux porteurs de marchandises détaxées entre la ville autonome espagnole de Ceuta et le territoire marocain.Pour pallier la fin de la contrebande, les autorités marocaines ont inauguré en février 2022 une zone d’activités économiques (ZAE) à Fnideq. Ce projet, prévoyant la création de plus de 1 000 emplois directs, a nécessité un investissement de 200 millions de dirhams (19 millions d’euros).Les postes-frontières de Ceuta et Melilla ont été fermés lors de la première vague de la pandémie de Covid-19 en mars 2020. Le blocage s’est prolongé en raison de la crise diplomatique déclenchée il y a un an entre les deux pays voisins par leur différend sur le territoire disputé du Sahara occidental.Madrid a mis fin à ce coup de froid le 18 mars après avoir opéré un revirement spectaculaire et reconnu le plan d’autonomie proposé par Rabat pour cette ancienne colonie espagnole. Le conflit du Sahara occidental – vaste territoire désertique riche en phosphates et aux eaux très poissonneuses – oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario soutenus par l’Algérie.
    Lire aussi : Réconciliation « historique » à Rabat entre le Maroc et l’Espagne
    La brouille entre Rabat et Madrid, causée par l’accueil en Espagne du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, pris en charge dans un hôpital espagnol en avril 2021 pour y être soigné du Covid-19, avait entraîné l’arrivée à Ceuta en mai 2021 de plus de 10 000 migrants en 24 heures, à la faveur d’un relâchement des contrôles frontaliers côté marocain.La réconciliation scellée récemment entre Madrid et Rabat a permis de relancer la coopération bilatérale, en particulier sur les questions migratoires. Les liaisons maritimes pour les passagers entre les deux pays voisins ont repris le 12 avril.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#maroc#sante#pandemie#frontiere#circulation#politiquemigratoire#ceuta#melilla

  • Accord à gauche : nouvelle enseigne, vieilles illusions
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/05/04/accord-gauche-nouvelle-enseigne-vieilles-illusions_305343.ht
    Qu’importe le programme pourvu qu’on ait le siège https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/05/04/quimporte-le-programme-pourvu-quon-ait-le-siege_305342.html
    Du Front à l’Union populaire : au service de la bourgeoisie https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/05/04/du-front-lunion-populaire-au-service-de-la-bourgeoisie_30534 #NUPES

    La marchandise a un goût de déjà-vu et n’a rien d’appétissant. [•••] Ces marchandages politiciens, assez banals somme toute avant de telles élections, s’accompagnent d’une opération politique dont l’enjeu pour les travailleurs et les classes populaires n’est pas sans conséquences : à nouveau tous les tenants de la gauche, jusqu’à une #gauche dite radicale, martèlent à l’unisson que le bulletin de vote peut être un bouclier pour les travailleurs et même un glaive ; à nouveau des partis qui, de l’Union de la gauche de Mitterrand à la Gauche plurielle de Jospin ou, plus près de nous, à la gauche de Hollande, ont utilisé les suffrages des classes populaires pour servir la bourgeoisie et le patronat, sont présentés comme des amis des travailleurs. Dans le passé, le résultat a toujours été de les anesthésier et de les démoraliser.

    « #Mélenchon, Premier ministre », c’est-à-dire la cohabitation d’un gouvernement de gauche avec Macron, est la perspective annoncée par les signataires de l’accord. La croient-ils possible eux-mêmes ? En tout cas, ils voudraient le faire croire aux travailleurs, aux chômeurs, aux retraités, aux familles populaires pour faire le plein de voix au nom du vote utile. Une telle « alternative de gauche », même dans sa variante recyclée et rassemblée par ce vieux politicien qu’est Mélenchon, ne servira qu’à étouffer la colère et les aspirations populaires dans les urnes en faisant miroiter un avenir meilleur par la vertu du bulletin de vote. Et dans l’hypothèse la plus probable où la gauche n’aurait pas la majorité parlementaire à l’issue des #élections_législatives, combien d’électeurs parmi les travailleurs et dans les quartiers populaires vivraient ce résultat électoral comme une défaite, les condamnant à attendre encore cinq ans avant une nouvelle tentative ? [•••]

    Tout le reste n’est que phrases creuses, comme l’éradication de la pauvreté, la #planification_écologique, etc., car nulle part il n’est question de s’en prendre à la dictature des grands trusts sur la vie économique, ni même à leurs profits insensés.

  • MACRON 2 ou la violence légitimée. BiBi
    https://www.pensezbibi.com/categories/pensees-politiques/macron-2-ou-la-violence-legitimee-22348


    On les retrouvera, plus violents qu’avant.
    1. Qu’on en soit persuadé : ces images ne sont rien en comparaison de ce qui nous attend.

    2. Rappel à ceux qui voulaient me persuader que la Police sous Mélenchon aurait été semblable en violence en tous points à celle de Darmanin . Bien sûr, il s’agit d’une croyance contre une autre croyance. Sauf que. Sauf qu’un certain 19 mars 2021, les Insoumis n’ont pas défilé à l’invitation d’ Alliance , syndicat néo-fasciste de la Police. Au contraire des autres partis de Gauche.
    Et cela est un fait. Pas une croyance.

    3. Peu importe de chercher à savoir qui sera le vainqueur de ces élections : le MEDEF est déjà le grand gagnant de ces élections. Ses réformes liberticides auront toute la légitimité électorale d’un Macron 2. Avec toute la violence qui va avec pour les imposer.

    4. On a tort de ne pas souligner le rôle de cette racaille de Sarkozy . Il a continué à animer ses réseaux pendant cette campagne.
    1. Pour placer Pecresse (qu’il n’a pas soutenue) à la tête de son Parti, sachant que la pov’ candidate ne serait pas suivie par ses adhérents et par ses votants habituels.
    2. En sachant que ces derniers iraient défendre Macron . Ce qui fut fait et bien fait, Macron ayant ainsi pu siphonner les voix LR .

    5. A Tourcoing , soi-disant « fief » de Darmanin , la population lui a envoyé sa réponse.


    A retenir :
    1. L’abstention est à 26,31 % des inscrits.
    2. Le vote pour Roussel (PCF) représente 2,31 % des inscrits.
    3. L’écart entre Mélenchon et Marine Le Pen est de 1,20% (soit 421.420 voix).

    6. Jérôme Fourquet (ce collaborateur de Jérôme Cahuzac pour l’écriture d’un livre sur « l’euro » et l’Europe) d’ IFOP Opinion était l’invité de France Inter ce lundi à 13 h. Bien entendu, cet enfoiré de sondeur ne dira pas que son dernier « rolling » (on ne dit plus « sondage ». Rolling c’est plus chic) donnait Mélenchon à 16% et que ses foutues fabrications quotidiennes de l’opinion n’ont jamais situé l’ EELV de Jadot à 4,5 % et le LR de Pécresse à 4 %.


    Le dernier rolling d’IFOP

    7. Le problème avec certain(e)s camarades du PCF , c’est qu’ils argumentent le déni de leur désastre électoral ( 2,31 % ) par une accusation contre les Insoumis : ils se plaignent que ces derniers les insultent. Cette superbe place de _ « victime d’ insultes  » _ est aussi très recherchée par les écologistes de Jadot.

    8. Il faut en rire ? Bien sûr ! Rire des pleurnicheries conjuguées de Pécresse et de Jadot qui vont devoir faire appel aux dons des Français pour renflouer les caisses de leurs Partis respectifs. Voilà qui me fait, perso, beaucoup rire, s’agissant de personnes qui n’ont cessé de culpabiliser-mépriser-hurler contre ces satanés pauvres qui ne foutent rien et qui vivent d’ assistanat . On attendra leurs inserts publiciataires d’appels aux dons dans ces trois journaux.


    9. Dans La Dépêche du Midi , la « journaliste » Christelle Bertrand écrit : «  La candidate du RN, elle, peut compter sur une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon  ». Les sources ? Elles sont bien entendu introuvables. Le «  pas une voix à Marine LePen  » du leader des Insoumis n’a pas été entendu. Fallait le redire encore une fois, Jean-Luc ! Cinq fois n’est pas assez pour ces dures de la feuille (de chou).

    10. Ces élections seront l’image parfaite du Paradoxe  : on entrera dans une » Macronie 2 » pour cinq terribles années supplémentaires alors que Macron reste le président le plus détesté de tous les présidents et qu’il suscite une haine incroyable dans les couches populaires.


    11. Un communiste dépose un tweet en soulignant la «  magnifique campagne  » de Roussel . Pas de doute : le camarade inclut dans les «  Jours Heureux  » ce 10 avril 2022 où les 2 % de son candidat ont manqué à Mélenchon pour passer la rampe du second tour.

    12. Un autre communiste écrit que « _ les pourcentages ne s’additionnent pas. Derrière les candidats, il y a des dynamiques de campagne qui autrement n’auraient pas existé ¨ ». Aveuglement et déni : les dynamiques, si elles avaient été unies derrière Mélenchon auraient entraîné, en 2022, un élan exponentiel et donc probablement gagnant. Comme pour l’élan 2017 et cette dynamique qui porta le leader Insoumis – AVEC le concours du PCF – à 19,58 %.

    13. Portons le regard sur la fascisation rampante d’En Marche s’alignant sur les positions nauséabondes de la fachote de Marine Le Pen  :


    14. Les crevards de Paris-Match  :
    1. Avant le 10 avril, ils dédiabolisaient Marine Le Pen et s’émerveillaient de son beau sourire pour la porter au second tour.
    2. Après ce 10 avril, Marine Le Pen redeviendra la méchante, très méchante fachote et notre bon Macron ne perdra pas une minute pour nous chanter à nouveau le refrain du barrage à l’extrême-droite.

    15. Le barrage Macron 2017 a entraîné la naissance puante d’un Eric Zemmour et un gain de voix de Marine-la-fachote. Tout ça avec la complicité des Médias et des amis de Macron. Par exemple, ce Xavier Niel qui ouvrit ses colonnes du Monde à Marine Le Pen en très joli blouson gestapiste, à la rubrique « Mode » . Sans oublier le trio ci-dessus Bolloré, Drahi et Lagardère (entre autres).

    #Assistanat, #communiste, #darmanin, #dépêche_du_Midi, #EnMarche, #Ifop, #Insoumis, #jadot, #jérôme_Fourquet, #Jour_Heureux, #macron, #marine_lepen, #MEDEF, #Mélenchon, #PCF, #pécresse, #police, #rolling, #roussel, #sarkozy, #sondage, #sondages, #tourcoing, #xavier_niel, #zemmour

  • https://www.youtube.com/watch?v=CrstZXEHW2M

    – Jean-Luc Mélenchon, quelle sera la place du handicap dans votre politique et votre gouvernement ?
    – Celle qu’il se donnera à lui-même. Si les citoyens ne font rien, ils n’auront rien.

    Mais alors, pourquoi voter pour un candidat qui prévient d’emblée que lui ne ferait rien un fois élu si on ne l’y contraignait pas par la suite ?

    Il se rend compte de la brutalité désastreuse de sa réponse mais scie un peu plus la branche sur laquelle il se trouve en essayant de s’y raccrocher : en substance, les personnes dominées n’ont pour seule alternative que la soumission ou la lutte à mort. Alors c’est entendu, « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » et il n’y a jamais eu de conquêtes sociales sans un mouvement social qui pousse au cul ses soit-disant représentants, mais en l’occurrence, de la part d’un candidat à la présidence, c’est bien l’aveu d’un je m’en foutisme complet. Il dit d’ailleurs explicitement qu’il ne décidera rien de lui-même à ce sujet, qu’il aura autre chose à faire, mais en profite quand même pour glisser par exemple une opinion parfaitement réactionnaire à propos de la langue des signes.

    La vidéo complète (24 mn) : https://www.youtube.com/watch?v=f1elsKobC58

    En fait on se demande ce qu’il est venu faire là, sinon pour discréditer son propre programme pourtant mille fois plus intéressant sur la question que ce qu’il en dit et dont le fond aurait paru bien plus cohérent et crédible s’il avait été présenté par une personne concernée, et l’entorse au dispositif médiatique de présidentialisation d’autant plus symbolique.

    https://melenchon2022.fr/livrets-thematiques/handicap

    Le vrai-faux verbatim de l’entretien est d’ailleurs passé au crible des conseillers idoines sur le site :
    https://informations.handicap.fr/a-jean-luc-melenchon-lfi-quelle-place-pour-handicap-32555.php

    La réponse y est amendée au point où on passerait presque de l’auto-émancipation à l’assistanat :

    « Celle qu’il se donnera à lui-même. Si les citoyens ne font rien, ils n’auront rien. Mais une mesure s’impose particulièrement : la création d’un véritable service public d’accompagnement des élèves en situation de handicap, avec un nouveau corps de fonctionnaires et un service de 24h pour un temps plein. »

    C’est peu dire que les grands écarts perpétuels de ce machin qui se tire sans cesse des balles dans le pied laissent perplexe...

    #handicap #LFI #Mélenchon

  • Leur société et la nôtre | Frédéric Lordon
    https://blog.mondediplo.net/leur-societe-et-la-notre

    « Évidemment ils se sont goinfrés comme des porcs ». « Ils », McKinsey. Le propos est « entendu de la bouche d’un homme au cœur du système ». On ne sait pas qui est l’homme. Mais on sait qui rapporte ses propos. C’est Jean-Dominique Merchet, éditorialiste bizarre, entendre : reconnu par la corporation « éditorialiste » quoique faisant souvent écart à sa ligne d’uniforme imbécillité. Ici la qualité du rapporteur rend plus difficile d’évacuer pour complotisme la véracité du propos rapporté — comme le ferait le premier Gilles Le Gendre venu ou le spécialiste du complotisme de France Inter. On tiendra donc pour raisonnablement assuré que : oui, comme des porcs.

    On le tiendra d’autant plus que la porcherie McKinsey n’est en fait qu’une réalisation particulière de la porcherie générale qui a pour nom présentable « capitalisme néolibéral ». Le capitalisme néolibéral est cette forme d’organisation de la société qui a pour effet de la mettre entièrement à disposition de la jouissance d’une poignée de porcs — rassemblés sous le nom présentable de « le capital ».

    • Choix de société

      À ce moment on repense à 1981, quand les uns anticipaient les chars russes sur la Place de la Concorde, et que les autres prophétisaient le passage des ténèbres à la lumière ou qu’on allait changer la vie. Déjà on parlait de choix entre des « modèles de société ». On connaît la suite. Mais cette suite n’empêche pas que les problèmes se posent en toute généralité. Ceux de la société que nous voulons, notamment. Un choix dont l’acuité d’aujourd’hui est sans commune mesure avec celui d’alors. Car depuis quatre décennies, le cauchemar s’est considérablement précisé. On devra d’ailleurs à Macron de l’avoir porté à un degré de clarté inédit. La porcherie va nous détruire, tous, hormis les partners et les hallucinés de la classe nuisible qui leur servent de base et voudront « y croire » jusqu’au bout du fantasme.

      Quant aux réfractaires, à ceux qui ne veulent ni devoir chanter leur motivation pour quémander leur servitude, ni finir en tourteaux dégraissés, et que la démocratie assistée façon McKinsey n’aura étonnamment pas réussi à convaincre, on connaît déjà le traitement qui leur sera réservé : police toute-puissante, surveillance intrusive, judiciarisation des contestations les plus anodines (2). C’est en ce point précis que, selon une expression si usitée de l’éditorialisme, « les extrêmes se touchent » — mais pas ceux auxquels il réserve usuellement cette jonction : non pas, donc, RN et FI (qui ne peut être qualifiée d’« extrême », et rapprochée de l’autre, que par des individus ayant perdu toute boussole politique), mais l’extrême de la Firme et l’extrême des fascistes, deux sortes de porcs si l’on veut, donc voués à se retrouver, au moins à se compléter. Car, en effet la fascisation de la société est le complémentaire naturel de sa firmisation.

      L’état d’atomisation et de déréliction générales qu’instaure le néolibéralisme crée les conditions idéales pour laisser proliférer les solutions de survie imaginaires de l’identitarisme ; les obsessions racistes, islamophobes notamment, dont a vu combien elles s’exprimaient à haute et intelligible voix dans le gouvernement, repolarisent le débat public le plus loin possible des opérations réelles de la Firme ; et pendant ce temps, la triangulation électorale va bon train.

      En cette matière, les procédés du macronisme auront été à la hauteur de ceux de la startupisation. Donner un grand entretien à Valeurs Actuelles, exprimer bruyamment l’estime en laquelle on tient ce journal, faire savoir qu’on a réconforté Zemmour à qui avaient été dits de vilains mots, s’intéresser à ses vues sur l’immigration, réfléchir ostensiblement aux mérites historiques de Pétain ou de Maurras, laisser faire avec complaisance la construction d’un empire médiatique ouvertement fasciste : toutes ces choses, qui semblent parfaitement contradictoires avec le monde raffiné des chaussures pointues, sont en fait absolument cohérentes avec son projet, si c’est d’une cohérence indirecte — et, bien sûr, vigoureusement déniée. À plus forte raison dans la dernière phase de campagne, quand il est temps de reprendre les postures avantageuses de l’ouverture et de la tolérance. Après avoir fait glisser méthodiquement tout le terrain vers l’extrême droite.

      Pour peu cependant qu’on n’omette pas de voir de quels stabilisateurs politiques réels la Firme se soutient, et que l’Étapital a les chaussures pointues qui baignent dans la merde, on aura une idée plus complète de ce que les mots « choix de société » engagent en 2022. De tous les moyens de leur faire droit, le moyen électoral est peut-être le plus imparfait, parfois même le plus trompeur. Mais, sans pléonasme ni mauvais jeu de mots, un moyen médiocre vaut mieux que pas de moyen du tout.

      Au point où nous en sommes de cette campagne, les choses sont suffisamment décantées. Il reste maintenant : la fasciste, le fascisateur, et un candidat de gauche. Normalement, c’est assez simple.

    • On nous assure une issue inéluctable : un deuxième tour entre la droite et l’extrême droite. Nous devrions alors (ré) élire Macron pour faire barrage au pire.

      Parce qu’aucune élection n’est jamais jouée d’avance.

      Parce que la gauche au second tour est chaque jour un peu plus vraisemblable.

      Parce qu’un autre avenir est possible et qu’il peut s’écrire maintenant.

      Parce que nous refusons qu’on nous confisque l’élection présidentielle et qu’on nous impose un entre-deux tours dont les seules thématiques seraient l’identité, la sécurité et l’immigration.

      Parce que nous souhaitons remettre au cœur de la vie politique un projet de société démocratique, solidaire et écologique, nous prenons la parole ensemble, pour dire que nous voterons pour l’Union Populaire représentée par Jean-Luc Mélenchon, la seule candidature aujourd’hui à même de faire entendre les voix de gauche au second tour et donc de gagner la présidentielle.

      Parce qu’il est urgent aujourd’hui d’agir contre la paupérisation, la précarisation, et l’exclusion des plus vulnérables et de retrouver une société plus juste, égalitaire et solidaire. Parce que la démocratie française a besoin de refonder ses institutions, en garantissant une représentation et une participation de toutes et de tous.

      Parce qu’il est crucial aujourd’hui de rompre avec le productivisme et le consumérisme, de lutter contre la destruction de notre écosystème, de mettre en place une planification écologique concertée et d’apporter des réponses rapides face à l’urgence climatique.

      Parce que depuis cinq ans se poursuit une implacable politique au service des riches et des puissant·es, qui s’est traduite par une dégradation et une marchandisation toujours plus poussée des services publics, par des attaques incessantes contre le droit du travail, la sécurité sociale et l’assurance chômage, les libertés publiques et académiques, mais aussi par l’inaction climatique et écologique. Parce qu’il faut en finir avec ces politiques méprisantes qui morcellent la société et favorisent la concurrence et toutes formes de violences (racistes, homophobes, sexistes, validistes…).

      Parce que nous pensons que l’enseignement et la recherche constituent un bien commun et pas un marché au service de quelques-un·es, il faut en finir avec « l’autonomie des universités » et cette gestion managériale qui dégradent dangereusement nos conditions de travail et d’étude. Parce qu’il faut rendre effectif le droit à l’éducation, il faut recruter et investir massivement dans l’enseignement supérieur et la recherche. Nous soutenons un programme où ces idées sont défendues, pour que les mesures de ces dernières années (« Bienvenue en France », Parcoursup, les lois LRU, LPR, Fioraso…) soient abrogées, pour que les libertés académiques soient garanties, pour que la précarisation des étudiant·e·s comme des personnel·les soit combattue et pour que les mots coopération, solidarité et émulation remplacent les mots excellence, sélection et compétitivité.

      Notre société a besoin d’une université libre et ouverte à toutes et tous, où sont produites, discutées et mises en circulation les connaissances dont nous avons besoin pour relever les défis contemporains et faire vivre notre démocratie.

      Nous souhaitons simplement que l’enseignement supérieur et la recherche, au même titre que l’enseignement secondaire et primaire, la justice, l’hôpital et l’ensemble des services publics retrouvent le sens de leurs missions.

      Aujourd’hui, pour ces raisons et bien d’autres, nous pensons nous aussi qu’il est de notre responsabilité individuelle et collective de prendre part à la campagne, modestement, mais de toutes nos forces, pour déjouer le scénario annoncé et remettre les combats de la gauche au centre du débat politique. Parce que chaque voix compte, nous appelons à nous rassembler autour d’un socle commun pour peser ensemble, avec chaque bulletin de vote, pour rendre possible une autre politique, émancipatrice.

      Un autre second tour est possible, un autre monde aussi.

      https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20220402.OBS56533/800-universitaires-appellent-a-voter-melenchon.html

    • En 2017, comme de nombreux cadres, tu as été séduit par Emmanuel Macron. Quoi de plus normal ? Il était l’émanation de ton milieu d’experts et de managers. Il semblait raisonnable, moderne, dynamique, il parlait ta langue. Tout le monde autour de toi votait pour lui. Il promettait même le renouveau du politique, la fin des vieux clivages. Tu y as cru. Avec enthousiasme ou pour faire barrage, tu l’as soutenu. Et cinq ans plus tard, peut-être, tu hésites.

      Nous avons le même parcours que toi, nous occupons la même position dans la société. Et pourtant en 2017, notre collectif avait déjà la conviction que Macron élu reconduirait les politiques des gouvernements précédents. En réalité, aussi loin que remontent nos souvenirs, nous n’avons jamais connu d’autre politique, alors que, de crise en crise, nous n’avons assisté qu’à une dégradation de la situation sociale et environnementale. Et, de la fondation Abbé Pierre au GIEC, les rapports se sont empilé, les grèves et marches pour le climat se sont succédé… mais rien n’a changé. Et si ça n’a pas marché, c’est parce qu’on ne serait pas allé assez loin !

      En 2022, nous entendons comme toi le chœur des gens « raisonnables ». Nos proches, nos collègues, parfois un peu déçus, nous enjoignent malgré tout à reconduire Macron. Mais est-il raisonnable de vouloir repousser l’âge de départ en retraite à 65 ans quand le taux de chômage est déjà si élevé chez les seniors ? Est-il raisonnable de s’attaquer au coût des retraites quand toutes les études – y compris celles du très officiel Conseil d’Orientation des Retraites – montrent que l’équilibre économique des régimes de retraite n’est pas menacé ? Est-il raisonnable de stigmatiser les allocataires du RSA et de leur infliger des travaux d’intérêt général comme à des délinquants et comme si c’était un choix de vivre avec si peu ? Est-il raisonnable de vouloir une relance sans limite quand la planète en paie le prix depuis des décennies ?

      En 2022, nous le constatons depuis notre position privilégiée : le projet de Macron consiste à dépecer l’État social pour le vendre étage par étage à des intérêts privés, quoi qu’il en coûte en épuisement des travailleurs, quoi qu’il en coûte en coups de matraques et en restrictions des libertés publiques. Malgré deux ans de crise sanitaire, rien n’a été fait, et rien ne sera fait, pour sortir l’hôpital de sa situation catastrophique et de la mortifère tarification à l’acte. Les services publics continueront d’être étranglés financièrement et stigmatisés, pour mieux être dépecés, et ainsi ouvrir des marchés lucratifs au secteur privé. Après l’énergie ou les transports, ce sont l’Éducation Nationale et l’Université les prochains sur la liste. Que signifie pour un établissement public qu’on va lui accorder de « l’autonomie », de « l’agilité » ? Qu’on va le privatiser. Et que signifie pour un chômeur « être acteur de son parcours » ? Qu’il devra accepter n’importe quel emploi sous-payé. Comment se traduit « simplifier le dialogue social » ? Priver les syndicats de tout moyen d’action.

      Alors, nous cadres sup, refusons cette logique. L’idéologie néolibérale est en faillite. Le système ne tient que par un discours hégémonique trompeur, des médias mainstream complaisants, l’inertie des élites au pouvoir, la violence exercée contre les contestations légitimes, ou encore l’agitation de thèmes identitaires et racistes pour détourner la colère sociale. Et quelques pourboires : les « chèques énergie » et autres primes ponctuelles, pour tenter de mettre un couvercle sur la cocotte-minute.

      Alors cher collègue, chère amie, chère consoeur, cher parent, nous t’invitons à regarder en face le monde dans lequel Macron nous engage. Ce n’est pas le seul monde possible. Il existe des alternatives sur lesquelles des intellectuels travaillent depuis des années, ou que des citoyens expérimentent sur le terrain. Des collectifs amis comme les polytechniciens d’X-Alternative ou le laboratoire d’idées Intérêt général regroupent des personnes qui, comme nous, commencent à faire sécession et apportent leur connaissance du système à cette construction d’alternatives crédibles. Et c’est précisément parce qu’il se nourrit de ces travaux que le programme de la France Insoumise nous semble aujourd’hui le plus cohérent et le plus à même d’affronter les urgences écologiques, sociales et démocratiques. Après 40 ans de ralliement sans condition de la sociale-démocratie au libéralisme, un tel programme, qui met au centre à la fois l’humain et la planète, est aujourd’hui en capacité d’accéder au deuxième tour et d’imposer un débat sur des sujets majeurs : mettre l’économie au service des besoins et non des profits, mettre en place une planification écologique, réduire les inégalités, renforcer nos services publics, etc.

      Comme pour tout programme, il reste des sujets à débattre, des propositions à préciser, les conditions de réalisation face à l’adversité doivent aussi être approfondies. Mais si ce programme s’applique, il y aura justement de nombreuses étapes démocratiques, comme les référendums ou le renforcement du Parlement.

      Mais plus que le programme, c’est peut-être la personne de Jean-Luc Mélenchon qui te retient de franchir le pas ? Il lui arrive de s’emporter c’est vrai. Il n’a pas la retenue, la maîtrise de soi et la componction de mise dans ton milieu feutré. Mais n’oublie pas que le bel Emmanuel, qui lui est si bien mis, à l’élocution si pondérée, n’a cessé de prendre des décisions autoritaires, que dans le calme de ses déclarations se cachaient les lois liberticides et que son beau sourire parvenait difficilement à masquer certains propos méprisants.

      Alors, soyons responsables. Au moment où le capitalisme menace jusqu’à l’existence de la vie même, ne poursuivons pas dans cette voie sous prétexte que le candidat qui porte une proposition de rupture parle trop fort.

      En 2022, être raisonnable c’est changer de direction avant de prendre le mur. Une opportunité se présente, saisissons là, ensemble.

      Les Infiltrés

      https://blogs.mediapart.fr/les-infiltres/blog/010422/nous-cadres-sup-voterons-melenchon

    • « La nuit, le silence, l’obscurité ! Elle permet à chacun comme en lui-même, de cultiver cette part de silence, cette part d’obscurité, sans laquelle il ne jaillit aucune fleur de soi. Voilà ce qu’est la vie, voilà aussi ce qu’est l’harmonie à laquelle nous voulons parvenir socialement. Oui, tout est fait social ! Le bruit, le silence, la nuit, la lumière ! Tout est politique ! »
      https://melenchon.fr/2022/04/03/le-bruit-le-silence-la-nuit-la-lumiere
      #MelenchonToulouse
      https://linsoumission.fr/2022/04/03/frederic-lordon-melenchon

    • « On a mené une campagne joyeuse, la gauche retrouve droit de cité dans les cités. Mais là où on perd, c’est dans la France des bourgs, les terres ouvrières, où s’étend le vote Le Pen. C’est notre prochain défi : conquérir les campagnes populaires. »


      https://www.liberation.fr/politique/francois-ruffin-jusquici-nous-ne-parvenons-pas-a-muer-en-espoir-la-colere

  • Le Discord insoumis sur Twitter :
    https://twitter.com/Action_Insoumis/status/1508119161628729350

    Le jeu #LAECestTOI est enfin disponible ! 🚀 🎮 https://t.co/YSlANHKAF4 À toi de changer les règles du jeu ! ✨ #MelenchonMarseille https://t.co/ZLLQjlx32Q / Twitter

    « LAECestTOI », le nouveau jeu vidéo de Jean-Luc Mélenchon | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/laecesttoi-le-jeu-video-de-jean-luc-melenchon_fr_6240a5d4e4b067827e3a

    L’histoire d’amour entre Jean-Luc Mélenchon et les jeux vidéo se poursuit. Ce dimanche 27 mars, les équipes des Jeunes Insoumis et du Discord Insoumis ont dévoilé le nouveau jeu vidéo mettant en scène leur candidat à l’élection présidentielle 2022. 

    Peu de temps après la fin du meeting de Jean-Luc Mélenchon à Marseille ce dimanche, le jeu est sorti en ligne et rendu disponible directement depuis un navigateur internet ou en téléchargement sur ordinateur ou smartphone sous Android. Ce nouveau jeu répondant au nom de “LAECestTOI” (soit “L’Avenir En Commun est toi”), s’inspire directement des “puzzle game” comme “Baba Is You”, dont les développeurs insoumis ont d’ailleurs reçu l’accord du créateur pour s’inspirer du principe.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #politique #les_insoumis #élection_présidentielle_2022 #élection_présidentielle_2017 #jeu_vidéo_laecesttoi #jeu_vidéo_baba_is_you #jeu_vidéo_fiskal_kombat #élections_européennes_2019 #jean-luc_mélenchon #covid-19

  • C’est Politique ! Le blog - L’ Actualité Politique, saupoudrée d’humour…parce qu’il faut garder le moral !
    https://cpolitic.wordpress.com

    Tout finit par se savoir, Macron ! Scandale Mc Kinsey, Profs méprisés, Euthanasie des vieux en plein Covid, Ventes d’armes à Poutine…
    https://cpolitic.wordpress.com/2022/03/20/tout-finit-par-se-savoir-macron-scandale-mc-kinsey-profs-meprise

    Tout finit par se savoir. Rien de plus vrai comme dicton. Parce qu’il y aura toujours un témoin qui pourra donner l’info. Toujours une archive qui traîne.
    On commence avec du lourd, du très lourd…

    Le Scandale McKinsey. On savait que la Macronie avait sous-traité diverses tâches à des cabinets privés d’origine américaine. Mais nous savons dorénavant pour combien d’euros. Et c’est là, que le bas blesse : 1 milliard d’euros en 2021, 2,4 milliards en 4 ans ! Gloups !
Ça en fait des masques, des blouses, des surblouses, des respirateurs…

    On connaissait également les liens incestueux entre Victor Fabius patron de la filiale française de Mc Kinsey et Company et le Conseil Constitutionnel https://cpolitic.wordpress.com/2022/01/21/passe-vaccinal-conseil-constitutionnel-se-couche-encore via son père Laurent Fabius. Malheureusement la pieuvre a étalé ses tentacules au Conseil d’Etat et de nombreux ministères. Une vraie mafia !

    Sur le fond, cette mafia produit des powerpoint creux, à la chaine pour ses divers clients internationaux et qui en plus à des problèmes d’éthiques graves : exil fiscal et déboire judiciaires aux USA !

    Que du bonheur… avec notre argent public ! Comme quoi il y a bien de l’argent magique.
    Plus de détails par ici :

    Comme promis l’intégrale de la saison 1 "McKinsey, ton univers impitoyable"

Je vous présente un nouvel ami Aamir Malik, vice président de Pfizer et ancien collègue de Victor chez McKinsey.

Mais que va décider le conseil constitutionnel…
1/n https://twitter.com/p_duval/status/1490598163102810112
    -- Duval Philippe (@p_duval) February 7, 2022

    Cabinets de conseil : « Le cabinet McKinsey a fait des copier/coller de documents qu’ils remettaient à d’autres pays que la France, comme en Australie (…) Ils changeaient simplement les chiffres »

 @ElianeAssassi, sénatrice @senateursCRCE #SeineSaintDenis#SensPublic https://twitter.com/enmodemacaron/status/1504417039590510599
    -- Public Sénat (@publicsenat) March 17, 2022

    "#McKinsey doit régler un forfait fiscal symbolique de 175 dollars" mais aux États Unis

"L’autorité de tutelle de la #DITP a pourtant assuré que McKinsey est en règle avec l’administration fiscale française", c’est #Macron qui a créé cette DITP…#MacronNousPrendPourDesCons https://t.co/30VPBBxRNo
    -- Lorentz mathias (@LorentzMathias) March 17, 2022

    Je pense que ça résume bien la situation #macron #mckinsey pic.twitter.com/tA7gJvtZ30
    -- Bonnie Parker (@MelleBonnieP) March 19, 2022

    je vais faire la #MarchePourLa6eRepublique pour en finir avec la Présidence Mensonge Permanent Corruption par #McKinseyGate #Pfizergate #bayer #blackrock #plusjamaismacron#MelenchonPresident2022 Retour de la Souveraineté du Peuple #6emeRepublique #ric #referendumrevocatoire https://t.co/HWXiyfOPlp
    -- Taous93FI  (@Taousertova93) March 20, 2022

    • cnews et sondage ifop, donc à lire avec ne pince à linge sur le nez
      Guerre en Ukraine : 52% des Français convaincus par certains arguments russes
      https://www.cnews.fr/videos/france/2022-03-27/guerre-en-ukraine-52-des-francais-convaincus-par-certains-arguments-russes

      Une enquête de l’IFOP menée dans le cadre de la semaine de la presse et des médias s’est penchée sur l’adhésion des Français aux arguments mis en avant par la Russie pour justifier l’invasion de l’Ukraine.

      Il ressort que 52% des sondés croient à au moins l’une des thèses russes sur l’origine de la guerre en Ukraine. 28% pensent par exemple que l’intervention russe est soutenue par des Ukrainiens russophones souhaitant se libérer des persécutions qu’ils subissent. Et 10% disent croire que « l’Ukraine est gouvernée actuellement par une junte infiltrée par des mouvements néonazis ».

      Les plus perméables aux discours de Vladimir Poutine sont les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon et d’Éric Zemmour, révèle le sondage de l’Ifop. 


      Du complotisme sanitaire à la propagande du Kremlin
      Selon cette étude, il existe un lien entre les Français adhérant aux thèses antivax et ceux qui soutiennent la politique de Vladimir Poutine. Ainsi, 71% des antivax croient au récit poutinien sur l’Ukraine. L’adhésion à la propagande russe est plus faible (43%) chez les Français ne croyant à aucune de ces théories contre les vaccins.

      Au total, 25% des sondés croient à au moins une thèse antivax et au moins une thèse de la propagande russe.

      La guerre de l’information menée par le Kremlin bénéficie « d’un contexte de brouillard informationnel "post-covid" » qui serait propice « à l’essor des théories complotistes », affirme également l’Ifop. Ainsi, 35% des Français sondés déclarent « croire aux théories du complot ».

      NDR dans les commentaires
      – Attention CNEWS ! Attention ! Le titre n’est pas bon : « 52% des sondés croient à au moins l’une des thèses russes ». Mettre la moitié d’un pays dehors sans au moins une raison qui se tienne… compliqué !
      – 52% des français ne croient pas à la thèse des médias mainstream, savoir le diable poutine contre le héros zelensky...ça me rassure que la moitié des français ne marchent pas dans cette propagande grossière.
      – Les journaux en France mentent, ils savent qu’on sais qu’ils mentent, mais ils continuent de mentir.

  • Bulldozer contre têtes de pioches : les jardins familiaux de Tourcoing sèment la tourmente Brianne Cousin
    Malgré une pétition qui a recueilli plus de 36 000 signatures, les jardins familiaux de la rue des Martyrs, à Tourcoing, restent inaccessibles depuis septembre 2021. Dans un rétropédalage en règle, la mairie de la ville vient de renoncer à la vente du terrain. Entre guéguerre associative et histoire de gros sous, le sort des 14 000 mètres carrés de parcelles semble pourtant loin d’être scellé.


    En septembre 2021, les jardiniers de la rue des Martyrs ont vu un bulldozer débarquer sur leur terrain. Ils ont été priés de quitter les lieux. Photo : N.K

    « Ça fait 48 ans que je vis ici », raconte Fatma d’une voix calme, enfoncée dans son fauteuil, un mug à la main. Dans sa petite maison, au nord de Tourcoing, flotte une odeur de café chaud. Sur le canapé, un gros chat sommeille. On aperçoit un petit coin d’herbe par la fenêtre, et quelques arbres. « Ce sont des figuiers, sourit-t-elle, pas peu fière. J’ai aussi un abricotier et un noyer ! »
    Lorsqu’elle a emménagé avec son mari Slimane, il y a 48 ans, « c’était la campagne. Il y avait des champs de pommes de terres, de betteraves, de maïs. On avait deux fermes près de chez nous. Et c’est tout. » Puis, la promenade de Flandres et sa flopée de magasins ont débarqué au coin de sa rue, en 2017. « Ça nous a fait un coup, on ne pouvait rien y faire ! Avant, on avait la nature, aujourd’hui, on a Kiabi et Leroy Merlin ». Seule consolation pour Fatma et Slimane, les jardins familiaux de la rue des Martyrs, situés juste en face de leur maison. « Mon mari a eu un jardin pendant 30 ans, se remémore-t-elle, avec nostalgie. C’est le patrimoine du quartier. » 
     
    Quand nous rencontrons Fatma, en janvier 2022, les 14 000 mètres carrés de jardins familiaux de la rue des Martyrs sont inaccessibles. Un gros cadenas et de larges chaînes enserrent l’entrée.Certains en ont profité pour jeter leurs déchets par-dessus les grilles. Un matelas a pris possession d’une parcelle de terrain et gît, inerte, sous la pluie.

    Quelques mois plus tôt, début septembre 2021, Fatma et la cinquantaine de jardiniers amateurs qui cultivaient des légumes rue des Martyrs ont assisté, impuissants, à l’arrivée d’un bulldozer. Les grilles ont été scellées ; les habitants priés de quitter les lieux. « Ça faisait bientôt neuf ans que j’avais mes jardins. Au début du mois d’août, on a appris qu’on devait partir », se désole Cathy Vandamme, ancienne jardinière. « C’est vraiment dégueulasse !, renchérit son compagnon Guy Lemaire. Ils nous ont vraiment pris de court ! Ils nous ont virés comme des malpropres… » À l’origine de l’expulsion : un conflit vieux de dix ans, où s’entremêlent guéguerre associative et histoires de gros sous.


    Une cinquantaine de jardiniers amateurs cultivaient fruits et légumes dans les jardins familiaux de la rue des Martyrs. Photo : L.K

    La suite en activant le mode lecture de Firefox  : https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2022/03/11/bulldozer-contre-tetes-de-pioches-les-jardins-familiaux-de-tourcoing-seme

    #Tourcoing #jardins_familiaux #associations #jardin #écologie #agriculture #france #jardinage #potager #urbanisme #agriculture_urbaine

    • #Lille Bois-Blancs : 400 familles de la cité des Aviateurs de nouveau poussées au départ Brianne Cousin
      Le documentaire Derrière les arbres donne la parole aux habitants de la cité des Aviateurs, implantée dans le quartier de Bois-Blancs, à Lille. Transportées depuis Saint-Sauveur dans les années 1960, 400 familles sont de nouveau poussées à l’exode par un vaste programme de renouvellement urbain.

      « C’est un quartier vachement vivant, convivial. » Brigitte Sulkowski habite la cité des Aviateurs, à Bois-Blancs, dans l’ouest lillois, depuis 1963. En décembre 2019, quelques jours avant Noël, elle apprend que son logement va être détruit. « On a tous nos souvenirs dans ce quartier. C’est une île dans Lille », confie-t-elle quelques mois plus tard. Ce coup de massue affecte aussi Fatima El Mizmizi, François Coliche ou encore Myriam Tigroudja, tous habitants du même quartier, qui ont accepté de livrer leur témoignage dans le documentaire Derrière les arbres https://auxboisblancs.fr/derriere-les-arbres , co-réalisé par Marc Duport et Christophe Giffard et diffusé mardi 8 mars au cinéma l’Univers, à Lille.


      Portrait d’une résidente de la cité des Aviateurs, dans le quartier Bois-Blancs, à Lille. Photo : Guillaume Cortade

      « Ce qui m’a donné envie de faire ce documentaire, ce sont les mots de Martine Aubry dans “Martine Aubry, la dame de Lille”www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/58548_1 , explique Marc Duport. C’est une réponse du peuple à la maire de la ville. » Dans cet autre documentaire, dont un extrait est d’ailleurs repris dans Derrière les arbres, la maire de Lille s’exprime sur la transformation du quartier de Bois-Blancs après l’implantation de l’incubateur de start-ups EuraTechnologies, en 2009 : « Il reste un micro-quartier qui pose problème, c’est le quartier des Aviateurs, un quartier d’habitat social. Et donc nous avons acquis le bout de cette presqu’île avec un promoteur social, et on va refaire du privé dans ce qui est aujourd’hui uniquement social. »

      « On fait tâche avec EuraTechnologies »
      Les 352 logements de la cité des Aviateurs ont vu le jour en 1960, pour reloger les habitants des anciennes courées de Saint-Sauveur, devenues insalubres. À l’époque, le quartier de Bois-Blancs abrite des ouvriers d’anciennes filatures — fermées depuis. Aujourd’hui, les habitants du quartier vivent la même histoire. « Tous les bâtiments des Aviateurs qui ne seront pas déconstruits feront l’objet d’une rénovation complète. L’ensemble des locataires actuels seront relogés avant le démarrage des travaux », explique la Métropole européenne de Lille (MEL) dans son dossier de concertation https://participation.lillemetropole.fr/uploads/decidim/attachment/file/1320/220308_Dossier_concertation-VERSION_COMPLETE.pdf . Soit 387 familles, selon les réalisateurs du documentaire.
      Demain, . . . . .


      Vue d’une rue entre deux barres HLM de la cité des Aviateurs, à Bois-Blancs (Lille). Photo : Guillaume Cortade

      La suite en activant le mode lecture de Firefox  : https://www.mediacites.fr/mediacites-a-vu-pour-vous/lille/2022/03/09/bois-blancs-400-familles-de-la-cite-des-aviateurs-de-nouveau-poussees-a-l

      #logement #inégalités #gentrification #urbanisme #expulsion #france #racisme #bobos #ps #lille #martine_aubry #MEL

    • Condamnation à l’unanimité pour le nouveau Palais de Justice de Lille Jacques Trentesaux
      Magistrats, avocats, greffiers crient à la catastrophe lorsqu’ils évoquent le futur bâtiment du tribunal judiciaire de Lille. En pointe dans ce combat, la bâtonnière du Barreau de Lille, Marie-Christine Dutat, nous explique les raisons de cette fronde.


      Marie-Christine Dutat, bâtonnière de l’Ordre des avocats de Lille, est vent debout contre le nouveau Palais de Justice. Image : OMA / ArtefactoryLab
      Les protestations prennent une ampleur inédite à propos du nouveau Palais de justice qui doit être construit à la lisière entre Lille et La Madeleine. Celles-ci sont sont très anciennes, mais on a l’impression que rien ne bouge alors que les travaux doivent normalement débuter en mai.
      Ce n’est pas qu’une impression ! En 2017, déjà, une pétition circulait pour critiquer le sous-dimensionnement du bâtiment. On nous avait alors promis une concertation mais rien n’est venu jusqu’en 2021. Et puis, on s’est aperçu qu’en plus du problème de la trop petite taille, le bâtiment prévoyait une séparation entre les magistrats et les justiciables. Ces derniers seraient reçus dans des salles d’audience partagées et anonymes. Ceci déshumanise la justice. Tous les professionnels de justice sont unis pour s’opposer au nouveau Palais de justice tel qu’il a été conçu. 

      Comment expliquer cette inadéquation architecturale ?
      Le souci est qu’on donne aux architectes le soin de concevoir des bâtiments alors qu’ils ne connaissent pas la réalité de nos métiers. Il y a aussi une recherche d’économies : le nouveau bâtiment prévoit par exemple 60 postes de magistrats supplémentaires, alors qu’on sait qu’il en manque beaucoup plus . Pour ce qui est des avocats, on nous a tout d’abord attribué 80 m2, puis 110 m2, alors qu’on dispose de 395 m2 aujourd’hui… C’est nettement insuffisant, ne serait-ce que parce que nous jouons un rôle d’auxiliaires de justice en tenant des permanences gratuites d’accès au droit. 
       


      Vue extérieure du nouveau Palais de justice de Lille. Image : OMA / ArtefactoryLab

      Pourtant, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, est avocat. Il devrait être sensible aux conditions de travail de ses pairs…
      Je l’ai eu au téléphone et il nous a accordé 30 m2 de plus. Cela montre un degré de sensibilité très relat
      . . . . .

      La suite en activant le mode lecture de Firefox : https://www.mediacites.fr/interview/lille/2022/03/10/condamnation-a-lunanimite-pour-le-nouveau-palais-de-justice-de-lille

      #privatisation de la #justice en cours #travaux_inutiles #gaspillages #des_grands_projets..._inutiles_ #france

    • Moi aussi, je veux militer pour un monde avec des missiles nucléaires partout. Je vais créer un parti « de gauche » et je vais dire que moi aussi, je veux des missiles nucléaires de l’OTAN pour me sentir protégé des hordes russes.
      On croyait militer pour la fraternité entre les peuples. On se retrouve avec des missiles nucléaires partout.
      On les a prévenu que l’OTAN, ce sont des missiles nucléaires ?
      On les a prévenu que les premiers à quitter les traités anti-prolifération nucléaire, ce sont les membres de l’OTAN ?
      On leur a dit que les premiers à être atterrés et révoltés par cette façon de déchirer les traités issus de la guerre froide ont été les maléfiques russes ?

      L’impérialisme russe, c’est le mal, mais... bon. On le voit. C’était écrit. Dès décembre dernier, les américains expliquaient qu’il n’y aurait que des sanctions, face à une action de guerre en Ukraine. Dès décembre, il était écrit que l’Ukraine serait transformée en nouvel Afghanistan et que les américains n’y mettraient aucun moyen militaire pour l’empêcher, à part les habituels caisses de dollars, de quincaillerie et de chaos. Malgré cela, tous, on a fait comme si les bons sentiments allaient être les plus forts. Oui, on se retrouve tous à dire que la guerre c’est mal. Et après ? Et après ? On fait quoi ? On met des missiles nucléaires. Toujours plus gros. Et dès que possible, on tire les premiers. Comme ça on règle le problème.

      Sérieusement ?

      La doctrine de la première frappe existe, et si les US sont sortis des différents traités, c’est justement pour pouvoir avoir la possibilité de la mettre en œuvre. Avoir la possibilité le moment venu de pouvoir frapper en premier sans riposte de l’ennemi indispensable, fatal, éternel.

      Je comprends que ces choses là soient éloignées du quotidien et qu’on ait du mal à le conceptualiser, mais il y a effectivement des gens dans les états major qui pensent comme cela et qui préparent cela. C’est l’origine de la surenchère russe avec les missiles hypersoniques. Pour signifier à l’OTAN que les bases antimissiles de Pologne et de Roumanie installées par l’OTAN dans les années 2000 ne servent finalement à rien.

      A propos des russes. Voilà au bas mot 15 ans, que je lis des avertissements au sujet du système politique russe, où on t’explique que Poutine, par rapport à ses députés, c’est un modéré. Que Poutine, il passe pour un faible à laisser les choses se faire, en Syrie, en Ukraine, ailleurs. 15 ans qu’on lit qu’il faudrait prendre au sérieux ce qu’il dit, car si on l’éliminait, ce qui viendrait à la place ne sera pas forcément plus commode. Car oui, à priori, il n’est pas tout seul dans une tour d’ivoire coupée du reste de son pays.

      Je l’ai écrit au premier jour de l’entrée en guerre. Quoi qu’il se passe, les pays européens sont à nouveau totalement arrimés à l’OTAN, l’OTAN retrouvant une forme de légitimé pour le pire. Le monde est pour longtemps scindé. Mais il serait bon, malgré tout, que ces positions moralisantes et stérilisantes, faisant fi de la réalité, soient un petit peu plus contrebalancées par ce qu’elles signifient in-fine.

    • Les positions faisant fi de la réalité c’est en premier lieu des partis de gauche éloignés de toute guerre directe, qui donnent des leçons sur ce qu’il faudrait faire aux divers courants de gauche de là bas, d’Europe de l’est, qui sont en première ligne, que ce soit d’Ukraine, Pologne, Russie aussi, etc. Non ?

    • J’ai lu que Fourest était de gauche et qu’elle était désormais spécialiste aussi de l’Ukraine, et qu’elle avait un avis compatible avec les gauches premières concernées à la frontière barbare de l’Europe. Comme quoi, nos gauches aussi peuvent être OTAN-compatibles.
      Ça me fait sourire cette façon de délégitimer les raisonnements. Les « premières concernées » te disent que bon, on peut être de gauche, et pro-nucléaire.

    • Je n’ai vu aucun « raisonnement », j’ai vu que de l’ironie pour l’instant sans autre proposition que de rire aux nez des ukrainiens qui sont un peu pas très contents de se faire envahir par une méga puissance impérialiste aussi, parce que de l’autre côté c’est des méchants nucléaires aussi. Et donc ? Le vrai raisonnement au final c’est quoi ? La piste envisageable ? À part « faut pas critiquer le <guillemet ironique>méchant<guillemet ironique> russe » ?

    • « On » te parle de souveraineté des peuples, et tout ce que tu constates comme résultat, ce sont des bases américaines qui s’installent avec des missiles américains. C’est ça la souveraineté ? Comment peut-on prendre au sérieux ces gens qui te disent qu’ils sont de gauche et qui de fait ne font que te dire que tout cela est sans alternative ?
      Ceci dit, personnellement, je n’ai pas de solution. C’est en dehors de ma sphère d’influence, qui s’arrête à peu près à mon domicile et à mon bureau. Si j’osais, je dirais « à mon clavier ». Les ukrainiens, je les plains. Ils sont traités comme des afghans. Quoi que. Ils ont les cheveux blonds et les yeux bleus, ça semble mériter mieux que les afghans, quand ils arrivent chez nous. Mais pour ce qui est de leurs territoires, on ne leur donne pas le choix. Tout était entre les mains des américains, et en fait, ils s’en sont lavés les mains. Enfin... Je les ai vu les argumentaires expliquant que le coup machiavélique des russes de proposer un traité, c’était pour gagner du temps et préparer leur blitzkrieg, et qu’en fait, ce traité n’était pas sérieux, que c’était du même niveau de duplicité que Staline au siècle dernier. Donc, en fait, les américains, ils ont encore le beau rôle. Ils ont résisté en refusant de prendre ce traité au sérieux, puis ils ont expliqué que Poutine allait attaquer et que les sanctions seraient sévères, puis on nous demande maintenant de psalmodier que l’OTAN, c’est pas si mal et que les sanctions, c’est la seule solution, sinon c’est Munich.

  • [C&F] Fans et culture participative
    http://0w0pm.mjt.lu/nl2/0w0pm/1wnx.html?m=ANAAAL8AzPUAAABDDD4AAAkTGo0AAAAAtBIAAK4dABjAHgBiAk7C1NYIUIkJSZ

    Fans et culture participative

    Bonjour,

    Trop souvent on confond « fans » et « passivité devant des héros ». On réduit le ou la fan à la multiplication des affiches dans les chambres d’adolescents. Si bien qu’être fan comporte trop souvent une connotation négative.

    Le livre de Mélanie Bourdaa, au contraire, montre le côté dynamique de la fan-attitude, celle qui s’inscrit dans la culture participative, qui part d’un produit culturel mainstream pour ajouter une créativité propre, et des formes d’engagement originales.

    Les fans. Publics actifs et engagés
    Mélanie Bourdaa
    13,5 x 20 cm. - 312 p.
    Collection Les enfants du numérique
    version imprimée : 23 € - ISBN 978-2-37662-029-7
    version epub : 9 € - ISBN 978-2-37662-041-9

    Commander en ligne (imprimé ou epub) : https://cfeditions.com/fans

    Dans son ouvrage, Mélanie Bourdaa a particulièrement étudié les fans des séries d’origine américaine (Battlestar Galactica, The 100, Wynona Earp...). Elle a découvert des pratiques d’entraide très fortes entre membres d’un fandom, tant dans l’échange de savoirs sur les séries, que de capacité de mobilisation autour des séries. Le fandom constitue en effet une ouverture passionnante : quand les personnes marginalisées s’identifient aux héros et héroïnes des séries pour défendre leurs droits à la différence. L’autrice s’est particulièrement penchée sur les jeunes personnes LGBTQ+ pour lesquelles la présence de personnages dans les séries est un grand soutien... mais aussi souvent une source de grande colère. Il existe en effet un trope récurrent dans les séries : quand un ou une personnage fait son coming out... elle va décéder peu après. Ce trope est nommé « bury your gay », et les fans en ont fait un objet de mobilisation et de dénonciation, afin que les scénaristes puissent laisser se développer les caractères qui s’écartent du chemin hollywoodien.

    Ce livre devrait être lu par toutes les personnes travaillant avec des adolescents (enseignants, documentalistes, animateurs culturels...). Il permet de mieux comprendre et aborder les investissements des fans dans la culture participative.

    Télécharger un extrait spécimen : https://cfeditions.com/fans/ressources/Fans_SPECIMEN.pdf

    On en parle

    « Les fans. Publics actifs et engagés est un livre passionnant sur les fans que tout chercheur ou passionné de fandom devrait avoir dans sa bibliothèque. En effet, cet ouvrage donne un point de vue intéressant sur des enjeux actuels abordé dans les fan studies, notamment les représentations fictionnelles des minorités sexuelles. »
    Christine Hébert, Nous sommes Fans

    « Chapitre après chapitre, Mélanie Bourdaa démonte les clichés et défend son sujet d’étude, loin d’être niche. Car parler des fans, c’est aussi traiter de politique, de féminisme, de racisme, d’homosexualité, du corps, d’économie des médias, d’archivage du web... et surtout, le besoin de construire sa propre famille. »
    Lucie Ronfaut, Newsletter Règle 30

    « Toujours autour de The 100, les fans, après avoir évacué leur sentiment de frustration, se sont mobilisés pour lever des fonds pour The Trevor Project (une association de soutien aux LGBTQ+) et rédiger une charte demandant une meilleure représentation des personnages lesbiens dans les séries. La fiction devient ici un levier d’engagement des fans dans des actions civiques. Ils se servent de la narration et des personnages de leur série préférée pour se mobiliser, agir et faire connaître leurs actions. »
    Myriam Bahuaud, Traversées

    « De son côté, Mélanie Bourdaa, maîtresse de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne, considère que “le fait de se voir représenté à l’écran compte énormément". Lorsque le film Wonder Woman de Patty Jenkins est sorti en 2017, de nombreuses filles ont vu pour la première fois un personnage super-héroïque féminin à la tête d’un film. Elles pouvaient alors s’identifier. Et il est aujourd’hui de plus en plus fréquent que des séries reposent entièrement sur des femmes en tant que premiers rôles, comme The 100.” »
    Salammbô Marie, Ouest-France


    Retrouvez Mélanie Bourdaa en podcast :

    Lost in documentation, avril 2021 : https://lostindoc.wordpress.com/2021/04/21/melanie-bourdaa

    Livres en séries, novembre 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=NjRkDBgEKhM&t=1s

    Radio-Télévision suisse – Tribu, octobre 2021 : https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/les-fans-25773319.html

    Le livre est disponible par commande chez tous les libraires, en magasin ou en ligne, ainsi que sur le site de C&F éditions.

    Bonne écoute et bonne lecture,

    Hervé Le Crosnier

    #Mélanie_Bourdaa #Fans