• Populisme, attentats : la #philosophie #politique ne dit plus un mot sur les maux - Idées - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/idees/populisme-attentats-la-philosophie-politique-ne-dit-plus-un-mot-sur-les-mau

    Face à la victoire de Donald Trump ou au vote en faveur du Brexit, que peuvent dire les philosophes sinon considérer, dans le cadre de la théorie du choix rationnel, qu’il s’agit d’un choix purement irrationnel ? Or cette réponse n’est pas satisfaisante car elle traduit un #mépris des classes populaires. En effet, cela revient à dire qu’une large partie de la population n’est pas à la hauteur de la #rationalité et que ses décisions ne sont pas prises en connaissance de cause. Si l’on ne veut pas creuser le fossé qui sépare les élites et le peuple, il faut éviter que la philosophie politique ne s’adresse qu’à des universitaires dans un champ disciplinaire donné. C’était d’ailleurs la grande promesse des philosophes des Lumières que de pénétrer l’opinion publique.

  • 27. #Violences conjugales : 223 000 femmes victimes chaque année
    http://www.alternativelibertaire.org/?Violences-conjugales-La-honte-doit

    De même que le #viol est favorisé par une « culture du viol » qui le légitime, de même, les représentations dominantes de l’amour justifient et banalisent les violences conjugales. Parmi ces représentations, on trouve, d’une part, celles qui présentent l’amour comme un #sacrifice, un don total de soi et un abandon à l’autre  ; d’autre part, celles qui présentent l’amour comme une passion dévastatrice pouvant mener jusqu’à la #destruction de l’autre. Pourtant, aimer n’est pas détruire  !

    Contrairement à un préjugé courant, l’enquête Enveff citée plus haut a montré que les violences conjugales traversent tous les milieux sociaux et toutes les catégories socioprofessionnelles à parts égales. En d’autres termes, croire que la violence conjugale ne concerne que les pauvres relève du #mépris de classe pur et simple : elle ne dépend ni du niveau de revenu ni du niveau de diplôme des agresseurs et agressées. 40 % des cas de violences conjugales interviennent dans le couple lors d’une première #grossesse lorsque les femmes sont le plus isolées (interruption de travail avec un congé maladie ou maternité) ou le plus vulnérables physiquement.

  • Passer à la caisse Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/passer-a-la-caisse

    Faut passer à la caisse ! C’est le programme. 2017. Leurs meilleurs vœux c’est qu’on raque ! Et on est là dans la queue à lorgner la file d’à côté... Des fois qu’on se ferait gruger par le sort... ça va toujours plus vite chez le voisin...

    Enfin ton tour ! T’y croyais plus, mais si... Toi aussi tu vas morfler. La loi est passée. Celle du marché. C’est fini le petit confort à deux balles. Bienvenue dans la compétitivité !

    Et tu passes à la caisse. Là, ça va pas assez vite. Qu’est-ce qu’elle fout la caissière ? Putain, l’ennemi est partout. Chaque travailleur est l’ennemi du consommateur. La méfiance règne.

    C’est elle, cette méfiance envers ton alter ego, qui explique ta dégringolade. Tu te croyais client. Les rayons étaient remplis de petits rois montés sur roulettes. Et te voilà producteur. Te voilà « coût du travail », « déficit », « variable d’ajustement », rien qu’un employé du cash. Rien quoi...

    Seul. Avec et contre tous les autres. Tous concurrents. Et tu pestes. Tu rouspètes. Contre eux. Passée la caisse, te voilà à poil, à te ruminer toi-même. Tu rêves de fonctionnaires défonctionnarisés, d’étrangers pourchassés, de chômeurs au travail forcé, d’autruis matraqués, histoire de donner du cachet à ta défaite.

    Pendant ce temps-là, tes maîtres raflent la mise. Et te plongent le nez plus profond dans ta merde. Chacun ayant la sienne, la liberté individuelle est sauve. Sur son petit tapis roulant.


    (Le 22 décembre dernier Radio Campus dévoilait une information depuis reprise par toute la presse ; un mois auparavant, Fadila, jeune femme de 23 ans, ayant signé un contrat de professionnalisation avec Mulliez, Auchan City Tourcoing, pour 900 balles par mois – avec ton pognon, faisait une fausse couche en caisse. Nous entendrons son témoignage à notre micro, et, dans les studios, nous aurons un grand nombre d’invités...)

    L’heure de l’mettre

    Le fil de l’émission
    – 3mn06 L’Ephéméride : Sainte Nécrologie

    – 14mn Le témoignage de Fadila
    
- 31mn Habib et Cedric, d’Auchan City Tourcoing. Qu’est ce qui s’y passe ?

    – 47mn30 La Voix du Nord une journaliste, bizarre , vous avez dit bizarre ?
    
- 55mn Gilles Balbastre analyse du traitement médiatique de cette affaire.

    – 69mn Zora, autre salariée d’Auchan City Tourcoing travailler à auchan. Son témoignage au Bondy Blog

    http://www.bondyblog.fr/201612300800/a-tourcoing-humiliations-racisme-et-harcelement-la-vie-la-vraie-demployes-
    – 82mn Les plaintes déposées

    – 89mn Auchan City Tourcoing : Laboratoire asocial ?

    #travail #France #mépris #bébé #enceinte #avortement #fausse_couche #formation #violence #social #femmes #violence #Tourcoing #auchan #auchan_city #mulliez #harcèlement #discriminations #caisse #caissiére #patronat_catholique #doctrine_sociale_de_l_Église #Gérard_Darmanin #audio #radio #radios_libres #inhumanité #La_Voix_du_Nord #CGT

  • Sanctionnée pour avoir fait une fausse couche en caisse lundi 26 décembre 2016 à 13h44 par France Inter avec , Élodie Forêt

    C’est dans ce même Auchan City de Tourcoing, dans le Nord, qu’une caissière avait été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes au mois d’août dernier
    Une nouvelle affaire concernant la manière dont les grands magasins traitent leur personnel
    https://www.franceinter.fr/societe/sanctionnee-pour-avoir-fait-une-fausse-en-caisse

    Une histoire très peu flatteuse pour Auchan vient d’être rendue publique par la CGT. L’histoire d’une caissière d’un supermarché Auchan de Tourcoing, dans le Nord, qui a fait une fausse couche à son poste qu’elle n’a pas été autorisée à quitter.

    On l’appellera Fadila. Elle a 23 ans et a entamé en novembre dernier un contrat de professionnalisation d’hôtesse de caisse de six mois dans un Auchan City de Tourcoing. Après un arrêt de travail dû à des malaises, elle découvre qu’elle est enceinte de deux mois, en informe son employeur et demande des autorisations supplémentaires de se rendre aux toilettes pour vomir. Ça ne lui est pas accordé, explique-t-elle. Son employeur lui"dit qu’il ne peut pas me répondre tout de suite, raconte-t-elle, car s’il fait ça pour moi il doit faire ça pour tout le monde". Elle devra donc gérer cela sans quitter son poste....

    Après un arrêt d’une semaine, Fadila reprend le travail, mais ce 21 novembre, elle ressent des douleurs au ventre qui s’amplifient au cours de l’après-midi alors qu’elle ne peut pas quitter son poste. C’est derrière sa caisse que Fadila – dont les clients remarquent la pâleur – fait une fausse-couche. Elle s’en rendra compte en se levant de son siège ensanglanté. A l’arrivée des pompiers, qui lui demandent si elle a pu aller aux toilettes, elle leur répond : « Non, pas depuis trois heures que je demande. » Alors qu’ils l’emmènent à l’hôpital, personne ne vient demander de ses nouvelles, raconte-t-elle encore étonnée.

    Après une nuit à l’hôpital, sa supérieure lui demandera un justificatif pour expliquer les raisons de son départ avant l’heure de fin de sa vacation et même si elle peut revenir travailler le lendemain. Une réaction qui a énormément choqué Fadila, qui ne comprend toujours pas comment une femme peut manquer autant de compassion envers une autre femme.

    Une histoire qui n’étonne pas Samuel Mégens, secrétaire général de la CGT à Tourcoing. En août dernier, c’est dans ce même Auchan City qu’une caissière avait été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes : « C’est un magasin où, de notre point de vue, les salariés sont en danger. On dépasse la question syndicale ou même juridique. Fadila a été confrontée, chaque jour, à un encadrement qui n’a tenu aucun compte de sa personne. »

    La direction ne s’est jamais excusée, au contraire même, puisque Fadila a reçu un avertissement pour absence injustifiée.

    MISE A JOUR
    Dans l’après-midi, la direction d’Auchan City a fait parvenir à France Inter un communiqué dans lequel elle exprime « sa tristesse et regrette l’enchaînement malencontreux des faits ». Elle « s’indigne de l’instrumentalisation des faits » et parle d"’allégations totalement infondées". La jeune caissière sera reçue, précise le communiqué, par le directeur des ressources humaine dès son rétablissement.

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    * C’était sur SeenThis la veille. On peut en conclure que les Journalistes de France Inter sont abonnés à notre site. Un bonne chose. *
    L’article : https://seenthis.net/messages/554807
    Un résumé du témoignage de Fadila (Mp3 - 8 mn) : Le MP3

    #travail #France #mépris #bébé #enceinte #avortement #fausse_couche #formation #violence #réforme_de_l'inspection_du_travail #social #femmes #violence #Tourcoing #auchan #auchan_city #mulliez #harcèlement #discriminations #caisse #caissiére #saints_inocents #patronat_catholique #doctrine_sociale_de_l_Église #Gérard_Darmanin #Saint-Christophe #audio #radio #radios_libres #inhumanité #France_Inter

  • Comment j’ai perdu mon bébé à Auchan City Tourcoing, chez Mulliez, où le massacre des saints innocents en France au XXI siècle.
    Source : http://federations.fnlp.fr/spip.php?article1597

    En ce jour de Noel, celui de l’enfant jésus, témoignage audio (interview) d’une stagiaire en contrat de professionnalisation (caissière) dans un des magasins de la famille Mulliez, entreprise phare du patronat catholique et bienveillant.
    Récit de sa grossesse avortée et de ses conditions de travail. Il doit y avoir des milliers de cas de ce genre en France, tous les ans.

    Une illustration effarante de l’application de la doctrine sociale de l’Église et de son mépris le plus total, pour les femmes :
    – Manger son vomi.
    – Ma chaise était pleine de sang, j’ai demandé aux client(e)s de passer à une autre caisse.
    – Accident du travail non déclaré, nié par auchan city.
    – Négation totale de ce drame humain
    – Charge de travail excessive.
    _ . . . . . .
    Au XXI siècle !

    Il semble que le « management » Auchan City, société mulliez soit un savant mélange d’indifférence, de mépris, d’incompétence, dangereux pour tout dire.

    Pour « Fadila », ce sera, suite à cette fausse couche en caisse :
    – Retraits indus sur sa fiche de paie de novembre (!!!),
    – « absence injustifiée » (!!!)
    – Aucune mention de l’accident du travail.
    – Négation totale du drame.
    Personne pour prendre de ses nouvelles, un organisme de formation qui lui reproche ses absences à Auchan City Tourcoing et menace de mettre fin à son contrat.

    Auchan City Tourcoing est situé dans la galerie marchande de l’Espace Saint-Christophe sur le parvis Saint-Christophe et à deux pas de la Grand’Place de Tourcoing, et donc du bureau de Monsieur Gérard Darmanin, Maire.

    Témoignage sonore à diffuser auprès des Journalistes, Radios Libres, et à toutes les personnes de votre connaissance susceptibles d’être intéressé(e)s.

    – Témoignage : 3 => 26 mn
    – Conclusion : 26 mn => Fin
    – Vidéo de cette interview sur Facebook :
    https://www.facebook.com/100011340447809/videos/444149249306419


    AUCHAN CITY : Informations légales (Au 25 Décembre 2016) :
    http://www.auchancity.fr/index.php?id=47
    Société par actions simplifiées au capital variable.
    Siège social : Rue du Marechal de Lattre de Tassigny, 59170 Croix
    Numéro d’immatriculation auprès du greffe du Tribunal de Commerce : Roubaix-Tourcoing B 453 795 098
    Numéro de TVA intra-communautaire : FR06453795098
    Numéro de téléphone : (03) 62 72 81 00 (appel non surtaxé)
    Directeur de la publication : David Guilluy
    Hébergeur : Orange Business Services – Multimedia Business Services – 106 rue du Temple 75003 Paris –
    Tel (+33) 1 53 90 85 00
    Auchan City, c’est Espace St-Christophe, Rue Fidèle Lehoucq, 59200 Tourcoing, France.
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    COMMUNIQUE DE PRESSE UL CGT TOURCOING Source
    http://ulcgt-tourcoing.fr/2016/12/24/auchan-city-suite-fausse-couche-en-caisse-le-management-a-auchan-cit
    Facebook :
    https://www.facebook.com/CGT-UL-de-Tourcoing-1581226285425785

    Vous trouverez ci-dessous un lien vers l’interview de « Fadila », réalisée hier par Radio Campus Lille. « Fadila » a 23 ans, elle est entrée en novembre à Auchan City Tourcoing, après avoir signé un contrat de professionnalisation (une aubaine pour les patrons, dont les Mulliez ne se privent pas).

    Vidéo : https://www.facebook.com/100011340447809/videos/444149249306419

    « Fadila » apprend au mois de novembre dernier qu’elle est enceinte. Malaises, vomissements, nécessité de se rendre aux toilettes, bien des femmes connaissent ces contraintes (lesquelles accouchent ensuite d’un grand bonheur). La direction d’Auchan City les a ignorées avec une indifférence confinant au mépris.

    A tel point que le 21 novembre, « Fadila », malgré toutes les alertes qu’elle a lancées, est victime d’une fausse couche à la caisse où elle travaille, sans considérations pour son état.

    La direction d’Auchan City tire-t-elle des conclusions sur un management (et une charge de travail excessive pour tous les salariés) qui a déjà fait parler de lui en d’autres circonstances, et dont notre Union Locale connaît tous les effets (le nombre de salariés de ce magasin qui sont syndiqués nous permet de disposer d’informations sûres, vérifiées, incontestables) ?

    Pour « Fadila », ce sera, suite à cette fausse couche en caisse : retraits indus sur sa fiche de paie de novembre (!!!), « absence injustifiée » (!!!) et aucune mention de l’accident du travail. Négation totale de ce drame humain… Personne pour prendre de ses nouvelles, et un organisme de formation qui lui reproche ses absences à Auchan et menace de mettre fin au contrat.

    Où est l’humanité ? Que veulent-ils que les salariés deviennent ? Nous sommes effarés de constater, jour après jour, les coups portés par le patronat envers les travailleurs, en particulier les plus fragilisés, en particulier les femmes.

    Vous trouverez ci-joint le courrier que « Fadila » a envoyé à la direction du magasin, laquelle prétendrait « ne pas être au courant ». Il a pourtant bien fallu que quelqu’un nettoie le siège ensanglanté de la caissière après que celle-ci fut emportée par les pompiers… Sans doute pas le Directeur, mais comment un tel évènement peut-il être « ignoré » ? Il semble que le « management » Auchan City soit un savant mélange d’indifférence, de mépris et d’incompétence. Quand les revendications de la CGT, maintes fois exprimées, obtiendront-elles satisfaction ?

    On ne lâche rien ni personne. Les travailleuses et travailleurs de ce magasin sont mis en danger par des stratégies managériales indignes. Ceux qui se taisent face à cette situation portent une grande responsabilité.

    UNION LOCALE CGT DE TOURCOING ET ENVIRONS
    43 rue de Lille 59200 TOURCOING
    03 20 24 48 34

    http://federations.fnlp.fr/IMG/pdf/A_Tourcoing_Auchan_rode_son_labo_antisocial.pdf
    http://federations.fnlp.fr/IMG/docx/courrier_fadila_auchan_city.docx

    #travail #France #mépris #bébé #enceinte #avortement #fausse_couche #formation #violence #réforme_de_l'inspection_du_travail #social #femmes #violence #Tourcoing #auchan #auchan_city #mulliez #harcèlement #discriminations #caisse #caissiére #saints_inocents #patronat_catholique #doctrine_sociale_de_l_Église #Gérard_Darmanin #Saint-Christophe #audio #radio #radios_libres

  • #IVG médicamenteuse : prendre en compte la #douleur - A la une - Destination Santé
    https://destinationsante.com/ivg-medicamenteuse-douloureuse-plus-de-34-patientes.html

    « Au centre IVG Clotilde Vautier, nous avons observé que les femmes qui restaient sur place pour des IVG médicamenteuses pouvaient présenter des intensités de douleur très marquées ce qui ne semblait pas correspondre avec l’idée générale dans le public et le milieu hospitalier où [cette méthode] est perçue comme simple, facile d’accès, rapide », souligne le Dr Philippe David, gynécologue obstétricien à Nantes. Or « la douleur n’était pas du tout étudiée . En nous référant aux études publiées, nous avons constaté qu’il y en avait très peu sur ce sujet en France d’où notre volonté d’en mener une. »

    #mépris #femmes

  • De l’urgence d’une révolution dans les rédactions politiques - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/de-l-urgence-d-une-revolution-dans-les-redactions-politiques

    La victoire de Trump est l’énième symptôme d’une crise démocratique dont il n’est plus permis d’ignorer les causes profondes. Dans les grands médias, le débat politique doit être refondé en faisant enfin place aux alternatives non mortifères.
    #mépris_de_classe

    http://zinc.mondediplo.net/messages/42002 via AMD Lyon

    • La notion de rejet des élites commence toutefois à être un peu mieux appréhendée par l’éditocratie, même si celle-ci trouve encore ce rejet injuste : dénoncer l’élite, la caste, le système, c’est être « populiste », donc déraisonnable, éloigné de cette réalité réelle et réaliste dont les gardiens du libéralisme sont les garants en même temps que ceux de la seule politique possible. Prochaine étape : comprendre, même confusément, qu’ils font partie de cette élite, ou bien qu’ils la servent avec un zèle de domestiques soucieux de conserver leurs positions (...)

      Pas d’alternative, vraiment ?
      Le verrouillage du débat politique sur la position du « TINA » a maintenu dans l’invisibilité la critique de la mondialisation financière et des dogmes économiques qu’elle charrie malgré l’évidence de leur échec, tout en contribuant efficacement au repli des citoyens au fond des impasses identitaires, xénophobes, réactionnaires. La « neutralité » journalistique n’a été en l’espèce qu’une complaisante passivité face aux dérives, dont il ne s’est plus agi que de commenter le spectacle ; être neutre aujourd’hui, c’est plus que jamais être du côté de l’idéologie dominante – que les Trump et autre Le Pen ont ensuite beau jeu de dénoncer à leur profit.

      Ceux qui occupent une position de pouvoir dans l’espace médiatique sont responsables de ne pas avoir invité à la table cette alternative-là, ou de lui avoir réservé sa morgue pour rester confinés ou confits dans la doxa de ceux qui savent et ont tranché a priori tous les débats. Peut-être ont-ils compris ou pressenti que la pensée critique de gauche est plus dangereuse pour leur confort intellectuel que la droitisation continue du champ politique, dont ils s’accommodent plutôt bien (du moins jusqu’au moment de prendre des poses de vertueuse incompréhension face au désastre)...

  • En débat : l’#internationalisme selon Frédéric Lordon – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/maler-internationalisme-lordon

    Frédéric Lordon s’est exprimé récemment sur l’internationalisme selon trois modalités relativement distinctes : dans des textes d’intervention immédiatement politiques sur la Grèce (réunis sous le titre On achève bien les grecs. Chroniques de l’Euro 2015[1]), dans un ouvrage de philosophie politique (Imperium. Structure et affects des corps politiques[2]) et enfin dans deux entretiens : l’un publié par la revue Ballast[3] et l’autre publié sur le site Contretemps[4].

    Ces textes ont en commun une tentative de rétablir le véritable sens de l’internationalisme, par-delà les équivoques de sa dénomination. L’internationalisme se présenterait sous deux faces : comme un projet recevable sous conditions de solidarité inter-nationale et comme le projet totalement illusoire d’une humanité post-nationale.

    • Extraits d’Alternative libertaire

      Caricature de la pensée libertaire

      En considérant que transcendance et verticalité sont indissociables du social, et que transcendance, verticalité, et État sont synonymes, Lordon énonce son axiome : l’État est inévitable dans toute société politiquement organisée. Il appelle « État général » cette entité abstraite propre à toute société, dont l’État républicain moderne en régime capitaliste ne serait qu’une forme particulière parmi d’autres.

      Le problème, c’est que cette notion d’État général est trop floue, non historique. Lordon va jusqu’à supposer que les expériences de communes libertaires auraient elles aussi mis en place des formes d’État, dans la mesure où elles reposaient sur des instances fédérales régulatrices. Il méconnaît ainsi la spécificité des formes politiques libertaires.

      Il pense discréditer la pensée libertaire et sa recherche d’horizontalité pure. Mais il caricature cette pensée, qui admet des formes de verticalité au niveau des fédérations de communes, sans pour autant assimiler ces verticalités à des formes d’État. C’est cela qui manque à Lordon : penser une verticalité qui parte de la base, et qui ne repose plus sur une captation du pouvoir par un État séparé des individus.

      Lordon critique également l’internationalisme libertaire ou communiste, qu’il juge naïf et sans ancrage. Il confond tranquillement la naïveté du « citoyen du monde » new age et le projet internationaliste libertaire. Il balaye d’un revers de main l’idée selon laquelle les prolétaires du monde entier seraient tous et toutes liés par le fait de leur exploitation, en réaffirmant le principe de l’appartenance nationale. Faisant preuve d’une totale absence de nuance, ne concevant l’universalité de l’internationalisme que comme universel abstrait, théorique, il oublie la réalité de l’exploitation au niveau mondial, ainsi que la possibilité de concilier l’appartenance à plusieurs groupes humains. Pourtant, l’appartenance locale n’exclut pas l’appartenance globale.

      #alternative #caricature_pensée_libertaire
      #intolérance #mépris

  • #Culture_du_viol : le phénomène déborde des #universités
    Isabelle Burgun,
    http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2016/11/02/culture-viol-phenomene-deborde-universites

    (Agence Science-Presse) Des manifestations prennent corps au sein de plusieurs villes et universités québécoises pour dénoncer la « culture du viol » à la suite des récentes agressions perpétrées à l’Université Laval. Les administrations des universités minimisent trop souvent ce phénomène et se sentent bien démunies pour l’éradiquer.

    [...]

    Le phénomène déborde cependant des universités. « Ce n’est pas réservé au milieu étudiant. Il y a une dimension culturelle et sociale au problème », annonce Massil Benbouriche, chercheur associé en Santé biocomportementale à la Wayne State University (États-Unis).

    Sa thèse, présentée récemment à l’école de criminologie de l’Université de Montréal porte sur les effets de l’alcool et de l’excitation sexuelle sur la perception du consentement. Bien que l’échantillon reste modeste, les résultats de ses travaux alarment par le nombre élevé de réponses qui cautionnent le #mépris du #consentement.

    La moitié des 150 participants, des hommes de 20 à 39 ans – dont 40 % d’étudiants – estiment qu’ils pourraient utiliser des stratégies coercitives (promesses, menaces, intoxication du partenaire, etc.) pour avoir une relation sexuelle. Et un participant sur trois avoue qu’il pourrait passer à l’acte si les conditions étaient favorables – « si Marie, non consentante, ne portait pas plainte et que vous n’aviez aucune chance d’être poursuivi ».

    40 ans après, même mentalité

    Ces réponses sont semblables à celles obtenues dans les années 80 – qui variaient de 27 à 35 % des participants d’alors (Malamuth, 1980) – au sein de questionnaires sur le même sujet. Cela souligne combien les mentalités ont peu changé, malgré de nombreux programmes de sensibilisation à l’école secondaire et à l’université.

  • « Nous sommes sans tickets ... et terroristes ? »
    http://labrique.net/index.php/thematiques/brique-brother/814-nous-sommes-sans-ticket-et-terroristes

    Les mauvais jours finiront.

    Nous sommes membres d’un collectif désormais interdit par la loi. Pourtant nous n’avons pas ouvert le feu sur des gens en terrasse, ni tenté de le faire dans un TGV. Nous militons pour des transports en commun gratuits et organisons une solidarité entre celles et ceux qui n’ont pas les moyens de payer leurs déplacements. Mais aux yeux du gouvernement et de l’Assemblée nationale au complet, nous représentons un danger assimilé au terrorisme.(...)

    (...) Si la loi de sécurisation des transports est une page de plus dans la longue liste des modalités de la répression, il faut souligner le cynisme particulier de l’alibi terroriste. Comment peuvent-ils ensuite s’étonner que les précaires rejoignent les manifestations les plus déterminées contre la loi travail lorsqu’ils mettent en place de telles lois ?

    Nous ne pouvons considérer la loi de sécurisation des transports que comme la création d’un délit de solidarité, ainsi qu’il en a été à l’encontre des soutiens aux migrants il y a quelques années. Mais cette mesure n’y fera rien. Dans un contexte de précarisation, ajouté à l’augmentation du prix des tickets et à l’obligation qui nous est faite de voyager toujours plus loin et plus longtemps pour trouver un employeur ou un logement abordable, la fraude augmentera nécessairement. Les réseaux de solidarité et d’entraide se constitueront, et se constituent déjà, ailleurs et autrement.

    Ceci est donc le dernier communiqué de notre Mutuelle.

  • Des scientifiques ont enfin compris pourquoi les femmes ont mal pendant leurs règles - Libération
    http://www.liberation.fr/sciences/2016/06/21/des-scientifiques-ont-enfin-compris-pourquoi-les-femmes-ont-mal-pendant-l

    Les règles, ça fait mal, mais on n’a jamais vraiment su - ou cherché à savoir - pourquoi. Environ huit femmes réglées sur dix sont affectées par le syndrome prémenstruel (dit SPM, ou PMS chez les Anglo-Saxons), et doivent affronter douleurs abdominales, migraines, nausées, sautes d’humeur et autres joyeusetés dans les jours qui précèdent leurs règles. Les raisons biologiques de ces manifestations restaient jusqu’alors peu connues, mais une étude, publiée dans le Journal of Women’s Health il y a quelques jours, pourrait changer la donne.

    L’étude scientifique, menée sur 3 302 femmes et qualifiée de « révolutionnaire » par le quotidien britannique The Independent, suggère que ces symptômes sont provoqués par une inflammation aiguë, liée à la présence d’une protéine, la protéine C réactive, connue sous le nom de CRP. Cette protéine, synthétisée par le foie, apparaît dans le sang en cas d’inflammation de l’organisme, et son taux est généralement mesuré pour évaluer les risques de maladies cardiovasculaires, d’AVC et de crise cardiaque. Or, selon les chercheurs de l’université de Californie à Davis, à l’origine de l’étude, les femmes qui souffrent de syndrome prémenstruel ont de hauts niveaux de cette protéine dans le sang.
    […]
    Cette étude fait figure d’exception, le sujet des règles douloureuses suscitant habituellement peu d’intérêt des chercheurs. En février dernier, le docteur John Guillebaud, qui enseigne à l’University College London, avait relancé le débat, rappelle the Independent, en affirmant que les douleurs ressenties pendant les règles pouvaient être aussi violentes que celles ressenties lors d’une crise cardiaque, et qu’il fallait se saisir de ce sujet, trop longtemps négligé par la recherche médicale.

    • L’article est accessible en ligne, en voici le résumé

      The Association of Inflammation with Premenstrual Symptoms
      http://online.liebertpub.com/doi/full/10.1089/jwh.2015.5529

      Background: About 80% of women experience premenstrual symptoms (PMSx), and about 50% of women seek medical care for them, posing a large medical care burden. However, despite women’s use of anti-inflammatory agents for relief from these symptoms, and the fact that anti-inflammatory agents provide relief from some PMSx, the relationship of inflammation to PMSx has not been well investigated.

      Methods: We, therefore, undertook the present cross-sectional analyses using baseline data from the longitudinal Study of Women’s Health Across the Nation (SWAN), a racially/ethnically diverse cohort of midlife women (n = 2939), to determine if a biomarker of inflammation, high-sensitivity C-reactive protein (hs-CRP), was associated with PMSx. We performed factor analyses with Varimax rotations to determine five groupings of eight symptoms to develop a parsimonious set of outcome variables. We conducted backward stepwise multiple logistic regression models for each grouping, eliminating non-significant (p > 0.05) covariates.

      Results: Having an hs-CRP level >3 mg/L was significantly positively associated with premenstrual mood symptoms (adjusted odds ratio [aOR] = 1.27, 95% confidence interval [95% CI] 1.02–1.58), abdominal cramps/back pain (aOR = 1.40, 95% CI 1.09–1.80), appetite cravings/weight gain/bloating (aOR = 1.41, 95% CI 1.04–1.89), and breast pain (aOR = 1.26, 95% CI 1.02–1.55). Elevated hs-CRP level was not associated with premenstrual headaches or reporting three or more PMSx.

      Conclusions: The significant relationships of specific groups of PMSx with elevated hs-CRP levels have potential clinical implications for treatment and possibly for prevention by advising women about the factors associated with inflammation and the potential for treatment with anti-inflammatory agents.

    • ENFIN des pistes ! (et ya encore du boulot, évidemment…)

      En attendant Winckler disait que ça fait plus de 20 ans qu’on prescrit des DIU hormonaux (très faible taux d’hormones diffusé en continue) en « médicament » du syndrome pré-menstruel dans les pays anglo-saxon, même pour celles qui n’ont pas spécialement besoin de contraception (donc oui aussi les nullipares même ados), alors qu’en France… ben rien, toujours la pilule et démerde toi. Le DIU hormonal n’est pas la solution miracle qui marche à 100% hein, mais pour la plupart, après 1 ou 2 mois de stabilisation (qui peuvent être chiants ok), les femmes ont des règles très faibles voire plus de règles, et plus de douleurs.

      Quand tu découvres ça à 36 ans…

    • Oui, @rastapopoulos ça avance doucement, manque encore 3000 ans et on aura peut-être une chance qu’il y ait des soins adaptés aux femmes …
      Il semble manquer un palier pour chercher à comprendre pourquoi (la médecine a) un tel mépris des femmes.
      La médecine en général et la française en particulier est d’abord faite pour le corps mécanique des hommes et pour la reproduction des hommes, les femmes y ont la place d’une cruche à ensemencer.

      Hommes-femmes : des différences négligées par la médecine
      http://www.francetvinfo.fr/sante/decouverte-scientifique/hommes-femmes-des-differences-negligees-par-la-medecine_1513907.html

      Les différences biologiques entre les hommes et les femmes ne sont pas suffisamment prises en compte par la médecine et la recherche. C’est la position de l’Académie de médecine qui appelle à mieux adapter les traitements en fonction du sexe.

      #invisibilisation_des_femmes #ventre_des_femmes #santé_des_femmes

  • Nous ne convaincrons pas les tenants de ce monde – et nous ne cherchons pas à le faire. Mais contre le discours #dominant et tout-puissant, nous pouvons convaincre celles et ceux qui connaissent bien la #violence au quotidien. La violence du #mépris #social et des abîmes qui nous séparent des possédants. La violence du chantage à l’#emploi qui conduit à tout accepter, fait voler en éclats les #solidarités et jusqu’à la #dignité parfois. La violence de la souffrance, au chômage, au #travail, de la mise en #concurrence, du management par l’obéissance. La violence des #contrôles au faciès et des discriminations. Forces de l’ordre ; mais de quel ordre ? L’ordre social des évadés fiscaux, du CAC 40 et des #marchés financiers.

    Quelques devantures de banques, d’assurances ou de supermarchés cassées ne sont rien comparées à cette violence. Quoi qu’on pense de leur pertinence, ces #actions sont au fond surtout des questions : qu’est-ce qu’une banque et ce qu’il y a derrière, la tragi-comédie financière ? Brecht l’avait résumé d’un trait : « Il y a pire que braquer une banque, c’est d’en fonder une ». Comment pourrait-on nous faire croire que la violence de ce monde serait dans ces vitrines brisées ?

    http://www.liberation.fr/debats/2016/06/17/ce-gouvernement-a-peur_1460153

  • Projet : Vous prendrez bien un petit café pipe ? - Suisse - lematin.ch
    http://www.lematin.ch/suisse/Vous-prendrez-bien-un-petit-caf-pipe/story/18340324

    Les tarifs ? 60 francs le café, peut-être 5 francs supplémentaires pour un latte machiato. En tout cas pas de champagne, ni d’alcool fort. Quelques pâtisseries, des sandwiches et autres petits délices. Les horaires ? De 6 h du matin à 20 heures.

    #prostitution #mépris #gorafi_encore_plagié

  • En Alberta, « l’avènement d’une humanité... inhumaine »
    http://reporterre.net/En-Alberta-l-avenement-d-une-humanite-inhumaine


    http://reporterre.net/IMG/mp3/1.qu_avez-vous_decouvert_en_alberta__.mp3

    Nancy Huston, célèbre romancière et essayiste, est originaire de l’Alberta. Dans le nord de cette province canadienne, d’immenses chantiers à ciel ouvert entourent une « ville champignon » : Fort McMurray. Les compagnies pétrolières, en exploitant les immenses réserves de sables bitumineux, rasent les forêts, polluent les sols, détruisent la faune et la flore. C’est un territoire gouverné par le #pétrole et l’#argent au #mépris de la nature, des peuples. Au mépris de l’#humanité.

    C’est ce que dénonce le recueil Brut, la ruée vers l’or noir , chez Lux Éditeur. Les textes de Melina Laboucan-Massimo, David Dufresne, Nancy Huston, Naomi Klein et Rudy Wiebe se croisent et se complètent. Ils nous montrent l’ampleur de la catastrophe écologique du point de vue de chaque auteur. Reporterre s’est entretenu avec Nancy Huston. Une Interview à lire… ou à écouter.

    #FortMcMoney @davduf #feu #incendie

    Fort McMurray est constituée essentiellement de centres
    commerciaux entourés de banlieues résidentielles extrêmement chères. Tout est cher : les restaurants sont chers, les centres commerciaux alignent des magasins de toutes sortes, mais tout est étrangement déprimant, étrangement désinvesti. Il n’y a de centre que pour le shopping. Il n’y a aucun centre d’aucune ville. La mairie elle-même est une sorte de bâtisse disgracieuse en brique marron. On peut aller de pubs en bars, parce que moi j’aime bien aller voir où les gens boivent. Et là où les gens boivent et en principe se rencontrent pour discuter, il est impossible de discuter parce qu’il y a des écrans partout qui diffusent des émissions très bruyantes de musique et de sport.

    C’est marrant, cet usage du #bruit pour empêcher toute communication me fait penser à l’usage des sonos dans les manifs…

  • Une manifestante à Macron : « Vous ne savez pas ce que c’est de se lever à 5h du matin pour gagner un SMIC de rien du tout | « Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/04/25/une-manifestante-a-macron-vous-ne-savez-pas-ce-que-cest-de-se-lever-a-5h-du-matin-pour-gagner-un-smic-de-rien-du-tout


    Le #mépris

    « Notre gouvernement n’a aucun respect pour ses salariés, aucun ! Sinon avec les millions de gens qu’il y a dans la rue, il y a longtemps que vous nous auriez écoutés. Vous ne faites rien, vous nous ignorez, vous nous méprisez », lui a ensuite envoyé une autre manifestante. « Vous allez le payer de vous foutre de la gueule du peuple », a également lancé un travailleur, alors qu’Emmanuel Macron tentait de répondre que « ce n’est pas parce qu’il y a des gens dans la rue que je vais céder ».

    « Ce n’est pas par plaisir que les gens perdent un salaire pour aller manifester », lui a répondu une autre manifestante. « Ce n’est pas une condition suffisante », a finalement balayé le ministre de l’Économie.

  • Nouvelle altercation à Marseille entre policiers municipaux et habitants de la Plaine

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/nouvelle-altercation-entre-la-police-municipale-et-les-habitants-de-la-pl

    L’objet du litige : trois tables et un banc en bois fabriqués par les habitants et installés au centre du parc de la place depuis le 20 décembre.

    Un lieu de convivialité gratuit, où les riverains peuvent se réunir pour discuter ou prendre l’apéro pendant que les enfants jouent à proximité.
    Pour les autorités, ce mobilier urbain éphémère est tout simplement illégal, car installé sur la place sans autorisation particulière.

    Il servirait aussi de point d’échange entre associations et citoyens qui protestent depuis de longues semaines contre le projet de réaménagement de la place Jean-Jaurès, conduit par la mairie au cœur du quartier de la Plaine.

    Aux alentours de 10h ce vendredi, une trentaine de policiers est arrivée sur place pour démonter ces tables. Le message est vite passé parmi les habitants, qui sont venus s’asseoir sur le mobilier urbain, pour empêcher les forces de l’ordre de le démonter.

    *******

    La police fait table rase à la Plaine

    http://www.leravi.org/spip.php?article2312

    A coup de masse, de tronçonneuse et sous protection policière, une première table, la plus grande, a été détruite. De quoi attirer l’attention. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Et c’est ainsi qu’une petite cinquantaine d’habitants, habitués, usagers de la Plaine, ont tenté de protéger la seconde. En vain.

    En effet, plusieurs dizaines de policiers municipaux, appuyés par quelques fonctionnaires de police, ont fait preuve d’une violence totalement disproportionnée, n’hésitant pas à faire usage de gaz lacrymogènes en présence d’enfants en bas âge. Coups, menaces, arrestations musclées...

    Vers 10 heures, l’opération était terminée. Et un père de famille, de constater, dépité : « Voilà, c’est redevenu comme avant, il ne reste plus que des merdes... »

  • Don’t mention the weather. UAE threatens imprisonment over social media videos of storm
    http://www.al-bab.com/blog/2016/march/uae-weather-crime.htm#sthash.jx1QmDu5.9EaUEaDf.dpbs

    Don’t mention the weather

    UAE threatens imprisonment over social media videos of storm❞

    (...) Emirates 24/7 reports:

    During the recent heavy rains across the UAE some individuals behaved irresponsibly on social networking sites, said officials. They shared photos and videos from accidents that occurred during the rainy days and circulated rumours about building collapses and people drowning in rain water, thereby, creating panic among public.

    In addition, they ignored the great initiatives by the authorised departments and the heroic efforts by police and civil defence teams

    Lawyer Yousef Al Sharif said some people shared videos and images of the weather in a manner that harms the country’s reputation and disrupts public peace. He added that as per law such acts are punishable. Violators can be punished with imprisonment and a fine not exceeding Dh1 million [$270,000] for spreading false information or rumours online that damages the reputation of the country.

    #surréalisme_arabe

  • Les « petites mains » de la #Cinémathèque se révoltent. Serge Toubiana et son successeur Frédéric Bonnaud affichent leur #mépris.
    http://codedo.blogspot.fr/2016/02/les-petites-mains-de-la-cinematheque-se.html

    Le départ de Serge Toubiana, à la tête de la Cinémathèque pendant treize ans, qui a tout fait pour étouffer cette affaire, notamment lors d’une #grève des personnels en mai 2014, pouvait laisser espérer une attitude plus compréhensive de son successeur, Frédéric Bonnaud. qui a pris ses fonctions le 2 février. Il semblerait qu’il n’en soit rien, comme le laisse entrevoir son interview à France Musique, au cours de laquelle Frédéric Bonnaud aura ces mots quelque peu choquants dans la bouche d’un ancien journaliste qu’on a connu défendant de belles et nobles causes, notamment lorsqu’il fut viré de France Inter : « Je pense que hôtesse d’accueil, guichetier et ouvreuse, ça doit rester de petits jobs d’étudiant, au risque de choquer. Moi, je ne me vois pas bien faire un CDI à vie pour que des gens vendent des billets à la cinémathèque. »

    #précarité #exploitation #lutte

  • « Une alliance contre la haine »
    http://www.taurillon.org/une-alliance-contre-la-haine

    Anne Brasseur, présidente de l’Assemblée parlementaire du #Conseil_de_l'Europe, ancienne ministre libérale au Luxembourg du gouvernement de Jean-Claude Juncker de 1999 à 2004, répond à nos questions, tout comme Jari Vilén, ambassadeur de l’Union européenne auprès du Conseil de l’Europe, qui réside à Strasbourg. Regards croisés sur les relations entre le Conseil de l’Europe et l’Union européenne en cette année 2015, rythmée par les crises et les défis.

    Actualités

    / Conseil de l’Europe

    • Tout va bien, belle description l’entre soi de la caste européenne !

      Les statistiques européennes 2015 ne vont pas tarder à être publiées.

      En 2014, d’aprés Médecin du monde : Le taux de mortalité infantile avait progressé en Grèce, depuis le début de la crise, de 43 %.
      Combien pour 2015 ?

      C’est à ce taux que l’on reconnaît le niveau de développement de la HAINE du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne pour sa population.

      L’Entre Soi, l’Arrogance, le Mépris total, la Finance, le Lobying, La Faillite permanente garantie, c’est ça le logiciel l’union européenne.
      Combien de nouvelles guerres cette année pour les pays européens ?
      Combien de nouveaux milliardaires en euro ?
      Combien de nouvelles crises.

      On peut rêver qu’une des centrales nucléaires épaves belges saute afin de nous débarrasser de cela, mais c’est pas certain.
      https://vimeo.com/123941637

      #mortalité_infantile #Arrogance #Mépris #Finance #Lobbying #nucléaire #crise #guerre #faillite

  • La condescendance pyramidale (ou comment les profs passent leur temps à se juger de haut en bas) | L’instit’humeurs | Francetv info
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2015/12/22/la-condescendance-pyramidale-ou-comment-les-profs-passent-leur-tem

    Il y a cependant une chose que la très grande majorité des profs de France, qu’ils le veuillent ou non, qu’ils en soient conscients ou pas, partage : ce qu’on pourrait appeler la condescendance pyramidale, et dont l’expression la plus simple est ce petit regard supérieur invariablement porté vers le collègue de niveau inférieur.

    Les profs qui enseignent en post-bac sont bien contents d’enseigner à ce niveau, ils ont affaire à des esprits plus évolués et n’ont pas à subir des classes qui n’ont pas choisi d’être devant eux, au contraire de leurs étudiants. Ils ne changeraient pour rien leur place avec les profs de secondaire, ils ont souvent tout fait pour ne pas les rejoindre et se distinguent d’eux par le fait qu’ils sont agrégés et docteurs, d’ailleurs ils consacrent une partie non négligeable de leur temps à la recherche et publient, de loin en loin. Au sein de l’université, il faut cependant faire la différence, par exemple, entre le maitre de conf et le chargé de TD, prestige oblige.

    Dans le secondaire, les agrégés forment une caste supérieure à celle des certifiés, d’ailleurs ils touchent plus et enseignent moins, c’est sans doute qu’il y a une raison, ils ont bien mérité ce statut distinctif, l’AGREG est autrement plus difficile que le CAPES, c’est bien connu. Toutefois parmi eux, les profs de prépa sont les plus forts, incontestablement au-dessus du lot. En-dessous, il faut sortir du rang les profs qui ont les Terminale S, ce sont les meilleurs classes, on les réserve aux meilleurs profs, forcément. Je ne parle pas des lycées professionnels, il est évident que les profs qui y officient ne valent pas les autres.

    Les profs de collège sont de niveau inférieur, ce sont seulement des certifiés, rares sont les agrégés qui s’abaissent ici. Cependant plus on a de classes de 3ème ou de 4ème, mieux on se porte et mieux on est vu.

    Ici s’opère une cassure : certifiés et agrégés ont beau former deux castes distinctes, ils se situent néanmoins nettement au-dessus de ce qui suit, à savoir les instits – on a beau les avoir appelé professeurs des écoles, personne n’est dupe, d’ailleurs ils ont plus d’heures de cours et gagnent nettement moins, ce n’est pas pour rien. Peu importe leur bac + 5, leur polyvalence est, finalement, un aveu d’incapacité dans tous les domaines.

    On peut éventuellement faire la distinction entre instit de cycle 3 et instit de cycle 2, mine de rien en CM2 ce sont de presque collégiens, et en CP encore des petits qui débarquent de maternelle. Les instits de maternelle, justement, sont bel et bien tout en bas de l’échelle : bien des profs ont ri en entendant Darcos les accuser de changer les couches – au fond, c’est un peu ça, quand même, non ?

    • De l’extérieur, les personnes étrangères à l’éducation nationale ne voient, le plus souvent, dans les 860.000 profs de ce pays, qu’une corporation soudée, unie envers et contre tout. « Les profs » seraient une masse indivisible, facilement catégorisable, aisément étiquetable, reconnaissable à ces réflexes grégaires, à cette logique corporatiste raillée et honnie par le reste de la population.

      Bien entendu, dans les faits, il n’en est rien.

      […]

      Ce complexe de supériorité finalement très bien partagé repose sur les dogmes suivants :

      – dans la logique de concours propre à l’éducation nationale, le CRPE est plus facile que le CAPES, lui-même plus facile que l’AGREG, le Doctorat et la Recherche universitaire se situant encore un degré au-dessus (et légèrement de côté) ; il semble évident que l’agrégation est hors de portée d’un instit – c’est certainement vrai –, de même il coule de source qu’un agrégé se baladerait au concours de PE – c’est sans doute faux.
      – dans l’imaginaire collectif, il est plus facile de s’occuper de petits que de grands, les petits sont moins pénibles et moins difficiles à gérer que les plus grands, surtout plus on avance et plus c’est à l’intellect pur que s’adresse l’enseignant, un prof de fac ne va pas moucher un étudiant ou régler un conflit à la récré.
      – on trouve la preuve des deux précédents arguments dans le fait que la proportion de femmes enseignantes tend à diminuer à mesure qu’on grimpe dans la scolarité : c’est bien connu, les femmes sont moins aptes que les hommes au haut niveau, et plus portées sur l’aspect maternant que requiert de toute évidence le travail dans les « petites classes ».
      […]
      Chaque enseignant nourrirait sa pratique de celle du collègue et mettrait son enseignement en perspective, chaque niveau de classe s’en trouverait renforcé, enrichi de ce qui a marché précédemment. C’est toute la scolarité qui gagnerait en cohérence, une corporation entière qui gagnerait en cohésion.

      #éducation #enseignant.e.s #mépris_de_classes #coopération #corporatisme #hiérarchisation #genre #métier #concurrence #condescendance #concours #diplôme

  • Bouches-du-Rhône : La prime de Noël [départementale] se transforme en bon d’achat pour des jouets
    http://www.20minutes.fr/marseille/1752347-20151216-bouches-rhone-prime-noel-transforme-bon-achat-jouets

    « Nous avons en quelque sorte une prime qui s’ajoute à celle de l’Etat : elle est versée par le Conseil départemental en faveur des enfants des bénéficiaires du RSA », explique Marine Pustorino (LR), élue au Conseil départemental, déléguée à l’insertion sociale et professionnelle.
    Des bons d’achat de jouets de 50 euros par enfant de moins de 12 ans
    Avant le changement de majorité, près de 53.760 foyers du département, sur les 72.000 bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) dans les Bouches-du-Rhône, touchaient cette prime, instaurée en 1998 et allant de 115 à 465 euros.
    Cette année, la prime sera versée sous la forme d’un virement de 50 euros par enfant de moins de 12 ans. Et dès l’année prochaine, elle se fera sous la forme de bons d’achat de jouets de 50 euros par enfant de moins de 12 ans. « Nous voulons permettre à chaque enfant d’avoir un cadeau, estime Marine Pustorino. Car la prime n’était pas forcément utilisée pour l’enfant »
    « A notre arrivée, nous nous sommes rendu compte que les caisses n’étaient pas aussi remplies que ce que l’on croyait : il avait été dépensé 100 millions d’euros dans les trois mois précédant la campagne sur les 2,6 milliards d’euros de budget, précise Marine Pustorino. Avec la baisse de 35 millions de dotations de l’Etat, nous avons dû faire de concessions et des coupes budgétaires pour ne pas augmenter les impôts ».
    « Chasser les plus fragiles qui doivent faire face à une misère toujours plus grande »
    Avec cette prime de Noël nouvelle formule, l’économie est de huit millions d’euros pour le Conseil départemental, soit 0,6 % de son budget annuel selon la CGT. Le syndicat proteste contre la « suppression de cette prime ».
    « En 1998, suite aux grandes mobilisations des chômeurs, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône instaurait en complément de l’aide de l’État, une prime de Noël en faveur des chômeurs. Aide exceptionnelle qui fut peu à peu restreinte aux allocataires du RSA, et qui est désormais sur le point d’être complètement supprimée », dénonce le syndicat.
    « Nous sommes le seul département à verser une prime de Noël, souligne l’élue. Et pour l’instant, l’exigence sociale est le point fort de la mandature de Martine Vassal », la présidente LR du Conseil Départemental.

    Mais pour le syndicat cette mesure, après celle sur la fin de la gratuité des transports pour les demandeurs d’emploi, car seules les personnes en « recherche active » de travail et n’en ayant pas profité plus de douze mois peuvent désormais en bénéficier, est une nouvelle façon de « chasser les plus fragiles qui doivent faire face à une misère toujours plus grande ».

    • « Nous voulons permettre à chaque enfant d’avoir un cadeau, estime Marine Pustorino. Car la prime n’était pas forcément utilisée pour l’enfant »

      Idée sous-jacente : si les pauvres gèrent leurs trois sous selon leurs contraintes du moment c’est mal. C’est même pire que ça, cette obligation d’acheter un cadeau conforme fait totalement abstraction des contraintes en question, et sous-entend que les pauvres ne traitent pas bien leurs gosses.
      #indécence #mépris #paternalisme #guerre_aux_pauvres

    • Braquages de Noël, mais pas seulement, et pas dans les BdR
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/normandie-ils-braquent-le-toys-r-us-et-raflent-5000-eur-20-12-2015-538955

      Un magasin de jouets de Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime), près de Rouen, a été braqué ce dimanche par au moins deux hommes qui ont pris la fuite avec quelque 5000 €.

      L’un des malfaiteurs, portant une casquette et un foulard, est entré aux alentours de 10 heures dans le magasin parlant avec des salariés et leur posant des questions.

      Vers 12h30, apparemment muni d’une arme de poing, il a contraint la responsable du magasin, où se trouvaient de nombreux clients, à lui donner l’argent placé dans le coffre de l’établissement.

      Il a ensuite rejoint un complice, qui l’attendait dans une voiture garée non loin de là, sur un parking, et tous deux ont pris la fuite.
      .
      Le 14 décembre 2013, c’est un magasin King Jouets qui avait été braqué à Guichainville, près d’Evreux (Eure). Plusieurs hommes cagoulés, dont un portait un pistolet Beretta, avaient pénétré vers 14h30 dans le magasin et étaient parvenus à s’emparer d’une partie de la caisse avant de prendre la fuite.

      Une semaine avant, le samedi 7 décembre 2013, un magasin Toys « R » Us à Thiais (Val-de-Marne), dans le centre commercial Belle Epine, avait été attaqué par trois ou quatre personnes armées de deux pistolets automatiques, d’un fusil à pompe et d’une bombe lacrymogène. Ils avaient fait main basse sur 18 000 €.

      Les marchands de jouets ne sont pas toujours une cible de Noël. Au cœur de l’été, le samedi 23 août 2014, trois malfaiteurs munis d’une arme de poing chacun se sont fait remettre la modeste somme de 500 € au MaxiToys de Villiers-sur-Marne.

      Bon, tout ça c’est parce que c’est dur d’accéder au cash :

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/eure-un-magasin-de-jouets-braque-en-plein-apres-midi-un-suspect-en-garde-

      Les braquages dans les commerces ont augmenté de 9,7 % au cours des dix premiers mois de l’année, selon des chiffres de l’Office central de lutte contre le crime organisé (Oclco).

    • Joyeux Noël (sous condition de ressources)
      http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2015/12/joyeux-noel-sous-condition-de-ressources.html

      gèrent-ils si mal que cela, ces pauvres ? La sociologue #Ana_Perrin-Heredia a consacré sa thèse à la gestion du budget dans les classes populaires, et ce sur la base d’une ethnographie particulièrement fine d’une "zone urbaine sensible". Considérons le cas d’une de ses enquêtées, évoqué dans cet article. Chaque année, Mélanie ne paye pas son loyer du mois de décembre. Mauvaise gestion ? Pas du tout. Elle sait qu’elle pourra attendre la lettre de rappel du mois suivant et, en décembre [voire, faire une demande de fonds solidarité logement pour éponger cette dette là, ndc] , il y a des dépenses plus urgentes et que l’on ne peut repousser : les cadeaux des enfants... En Janvier, elle payera deux loyers et se "serrera la ceinture". Comme on le voit, ce n’est pas une erreur de gestion, mais au contraire une connaissance fine et une maîtrise des règles du jeu - combien de lettres de rappels on recevra, quels délais on peut s’autoriser... C’est pour la même raison que Mélanie préfère les chèques aux virements automatiques ou refuse de mensualiser sa taxe d’habitation : ces "erreurs de gestion", au regard d’un certain idéal des classes moyennes et supérieures, sont pour elle les conditions pour disposer de quelques marges de manœuvres.

      Marges de manœuvres toutes relatives certes, car c’est bien la contrainte qui structure le rapport à la consommation de Mélanie et des autres enquêté.e.s d’Ana Perrin-Heredia. Mais elle apparaît comme étant bien peu la conséquence d’une mauvaise gestion. Au contraire, à voir comment ces femmes - car la gestion du budget est ici une activité bien féminine - parviennent à gérer leur situation, c’est un véritable "#travail_financier" (moneywork) qui apparaît : on guette en permanence les "bonnes affaires" et les promotions, on inspecte sans relâche les étiquettes pour comparer les prix ou les dates de péremption, et, souvent, on gère des #stocks, que ce soit des stocks de nourriture - le congélateur est un allié précieux - de produits ménagers ou de quoique ce soit d’autres. Autant de pratiques qui demandent des capacités de calculs et de #prévision que je ne suis pas sûr que la plupart des classes moyennes et supérieures mettent en œuvre au quotidien... Pour rester sur la question des jouets, la même Mélanie explique ainsi comment elle se constitue une "armoire aux trésors" avec des cadeaux trouvés en promotion "pour si des fois la souris elle passe ou si y’a un anniversaire d’un copain". Une façon aussi de faire face à la pénurie : on pourra continuer à offrir même si la situation financière se dégrade un peu plus...

      On se rend compte, avec ces exemples, que la contrainte à laquelle font face les membres des classes populaires n’est pas seulement financière, comme l’analyse Ana Perrin-Heredia dans cet autre article. Il faut y ajouter une contrainte "interactionnelle" ou "sociale". Faire des cadeaux aux enfants à Noël est quelque chose de plus urgent, de plus essentiel finalement, que le respect des engagements contractuels, à rebours des conseils de "bonne gestion" dispensés auprès des classes populaires par les organismes spécialisés (CAF, travailleurs sociaux, associations spécialisées...). Alors que ces ménages font preuve souvent d’une véritable virtuosité dans l’ascétisme, il y a des dépenses "déplacées" d’un point de vue extérieur que l’on se permet parce que leur signification symbolique est forte. Suivons un autre cas, celui de Malika qui sait pourtant si bien éviter les "coups de folie" qu’elle évite purement et simplement de s’approcher des magasins qui pourraient la tenter :

      De même, Malika a pu s’autoriser des #dépenses « futiles » (là aussi toujours modérées) comme, par exemple, lorsqu’elle s’est endettée auprès d’un de ses frères (à hauteur de 800 euros) et a utilisé l’intégralité de la prime de naissance de son dernier-né pour s’acheter notamment une chambre avec un grand lit et une armoire.
      Pour comprendre, cette « folie », c’est-à-dire le fait qu’alors même que Malika fait preuve d’une extrême rigueur dans toutes ses dépenses, elle ait pu réaliser un tel achat, il faut l’envisager comme une « #consommation_de_prestige » pour ces femmes musulmanes, une dépense à laquelle « l’individu ne peut se soustraire que s’il renonce à la fréquentation de ses semblables, à son appartenance au groupe en tant que tel »  [Elias]. Les entretiens ont en effet montré l’attachement de la plupart d’entre elles pour ce bien, à l’instar de ce qu’exprime Kaoutar : « Je lui dit [à son mari] : “ça fait treize ans de mariage, je rêve d’avoir une chambre comme tout le monde !” et pour lui c’est pas important ! »
      La chambre à coucher apparaît alors comme un marqueur distinctif d’un certain statut social au sein de ce groupe. Ce type de bien révèle l’enjeu non économique (réputation, honneur, honte, etc.) de l’accès à l’économie : la dépense n’est pas seulement un système de classement dans un ordre économique mais bien un système de classement dans un ordre symbolique. Et il en va ainsi de nombre d’achats, en particulier ceux destinés aux enfants, comme les vêtements et les chaussures de marques ou, plus quotidiennement, les goûters destinés à être consommés dans la cour de récréation, c’est-à-dire au vu et au su de tous.

    • C’est la même chose pour imposer la #carte_jeune (carte numérique pour tous les enfants, ados, etc en Haute Garonne) pouvoir assurer le fichage (aucune mention de la CNIL) et faire miroiter d’obtenir une aide financière pour la rentrée scolaire. Sauf que ce n’est pas un versement. Les collabos sont la #FCPE et les librairies habilitées comme #Gibert avec un dispositif numérique de décompte sur place ou même #Ombres_blanches chez qui j’ai vu des affiches de propagande…
      Ma demande de profiter des aides sans obligation de fichage (c’est une loi de la #CNIL) s’est soldé par une réponse me demandant d’envoyer copie de mon passeport, résultat : je refuse la carte et m’asseois sur 100€/an et je milite en solo, as usual (ce qui n’a aucun effet) quand même les militants contactés (anarchistes touss touss) qui ont des enfants les ont laissé être fichés sans bouger un pouce.

      #chantage #fichage #surveillance

  • Ça ne t’aura pas échappé mais bon, je note l’annonce du matin : Smic : dixième année sans vrai coup de pouce
    http://www.liberation.fr/france/2015/12/14/smic-dixieme-annee-sans-vrai-coup-de-pouce_1420648

    Pas de coup de pouce pour le Smic en 2016.

    Quand j’étais beaucoup plus jeune, il me semble que nos « représentants » prenaient un peu plus de temps avant d’enterrer les bulletins de vote au motif de la-réalité-qui-s’impose-à-nous. Mais depuis l’épisode grec, j’ai l’impression qu’il est devenu vital (quoi ? médiatiquement ?) de nous faire comprendre dès le lendemain du vote que ton vote, tu peux te le carrer là où je pense.

    • Le gouvernement peut également s’abriter derrière le comité d’experts qui, chaque année depuis son installation en 2009, recommande de s’en tenir à la revalorisation légale afin de ne pas « ajouter à l’incertitude », en cette période de reprise poussive de l’économie

      Ça abritera pas grand chose et pas longtemps, un comité d’experts

    • La dite « prime de Noël », une prime de fin d’année à destination d’une partie des précaires, instaurée par le gvt Jospin en 1998 en réponse aux mobilisations de chômeurs et précaires, était de 1000 francs, elle est aujourd’hui de... 152,45€. L’endurance que manifeste 365 jours de survie comme très pauvre rapporte 41 centimes/jour. Fallait choisir d’être milliardaire.

      Sur le #SMIC, le FN est le seul grand parti à dire vouloir l’augmenter...

      #pingres #mépris #précarité

    • Le patron :
      – je suis là pour vous faire croire que vous êtes en sécurité, si je vous augmente, non seulement le gvt sera mécontent mais je ne pourrai pas mettre d’eau chaude dans ma piscine et puis surtout surtout ça risque d’ ajouter à votre incertitude avec cette petite question lancinante dont vous ne connaissez pas la réponse pauvre cloche cette société est-elle ou non à mettre à bas ?

      #paternalisme

  • Lettre à ma génération : moi je n’irai pas qu’en #terrasse
    https://blogs.mediapart.fr/blog/sarah-roubato/201115/lettre-ma-generation-moi-je-nirai-pas-quen-terrasse

    On nous raconte qu’on a été attaqués parce qu’on est le grand modèle de la liberté et de la tolérance. De quoi se gargariser et mettre un pansement avec des coeurs sur la blessure de notre crise identitaire. Sauf qu’il existe beaucoup d’autres pays et de villes où la jeunesse est mixte, libre et festive. Vas donc voir les terrasses des cafés de Berlin, d’Amsterdam, de Barcelone, de Toronto, de Shanghai, d’Istanbul, de New York !

    On a été attaqués parce que la France est une ancienne puissance coloniale du Moyen-Orient, parce que la France a bombardé certains pays en plongeant une main généreuse dans leurs ressources, parce que la France est accessible géographiquement, parce que la France est proche de la Belgique et qu’il est facile aux djihadistes belges et français de communiquer grâce à la langue, parce que la France est un terreau fertile pour recruter des djihadistes.

    Oui je sais, la réalité est moins sexy que notre fantasme. Mais quand on y pense, c’est tant mieux, car si on a été attaqué pour ce qu’on est, alors on ne peut pas changer grand chose. Mais si on a été attaqué pour ce qu’on fait, alors on a des leviers d’action :

    – S’engager dans la recherche pour trouver des énergies renouvelables, car quand le pétrole ne sera plus le baromètre de toute la géopolitique, le Moyen-Orient ne sera plus au centre de nos attentions. Et d’un coup le sort des Tibétains et des Congolais nous importera autant que celui des Palestiniens et des Syriens.

    – S’engager pour trouver de nouveaux modèles politiques afin de ne plus déléguer les actions de nos pays à des hommes et des femmes formés en école d’administration qui décident que larguer des bombes, parfois c’est bien, ou qu’on peut commercer avec un pays qui n’est finalement qu’un Daesh qui a réussi.

    – Les journalistes ont montré que les attentats ont éveillé des vocations de policiers chez beaucoup de jeunes. Tant mieux. Mais où sont les vocations d’éducateurs, d’enseignants, d’intervenants sociaux, de ceux qui empêchent de planter la graine djihadiste dans le terreau fertile qu’est la France ?

    Si la seule réponse de la jeunesse française à ce qui deviendra une menace permanente est d’aller se boire des verres en terrasse et d’aller écouter es concerts, je ne suis pas sûre qu’on soit à la hauteur du symbole qu’on prétend être. L’attention que le monde nous porte en ce moment mériterait que l’on sorte de la jouissance de nos petits plaisirs personnels.

    #attentats #france #paris

    • Sarah Roubato

      J’ai beaucoup voyagé et je parle plusieurs langues. J’ai « des origines » comme on dit maghrébines. Je suis auteur compositeur interprète, artiste, et même un peu anthropologue.

      J’ai toujours adoré les terrasses. La dernière fois que j’étais à Paris j’y ai passé des heures, dans les cafés des 10e 11e et 18e arrondissements. J’y ai écrit un livre qui s’appelle Chroniques de terrasse. (...)

      Ma mixité, ce sera d’aller à la rencontre de gens vraiment différents de moi. Des gens qui vivent à huit dans un deux pièces, peu importe leur origine et leur religion. Des enfants dans les hôpitaux, des détenus dans les prisons. Des vieilles femmes qui vivent seules. De ce gamin de douze ans à l’écart d’un groupe d’amis, toujours rejeté parce qu’il joue mal au foot, qui se renferme déjà sur lui-même. Des ados dans les banlieues qui ne sont jamais allés voir une pièce de théâtre. Ceux qui vivent dans des petits villages reculés où il n’y a plus aucun travail. Les petits caïds de carton qui s’insultent et en viennent aux mains parce que l’un n’a pas payé son cornet de frites au McDo. D’habitude quand ça arrive, qu’est-ce que tu fais ? Tu tournes la tête, tu ris, tu te rassures avec un petit "Et ben ça chauffe !" et tu retournes à ta conversation. Si tous ceux qui ont répondu à l’appel Tous en terrasse ! décidaient de consacrer quelques heures par semaine à ce type d’échange... il me semble que ça irait déjà mieux. Ça apportera à l’humanité sans doute un peu plus que la bière que tu bois en terrasse.

      Ma liberté

      Je ne vois pas en quoi faire partie du troupeau qui se rend chaque semaine aux messes festives du weekend est une marque de liberté. Ma liberté sera de prendre un autre chemin que celui qui passe par l’hyperconsommation. D’avoir un autre horizon que celui de la maison, de la voiture, des grands écrans, des vacances au soleil et du shopping.

      Ma liberté sera celle de prendre le temps quand j’en ai envie, de ne pas m’affaler devant la télé en rentrant du boulot, d’avoir un travail qui ne me permet pas de savoir à quoi ressemblera ma journée.

      Bon alors ni deux pièces (trop petits dévolus aux pauvres), ni #travail sans aventure. Qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ?

      Mais elle ajoute dans un post sur sa page

      Je peux vous dire qu’il existe en France plein de gens qui arrivent à vivre en dehors du système, qui font des choix de vie différents. Il faut déjà commencer par là, par savoir ce qu’on ne veut pas. On peut être un combattant du système en l’infiltrant, en combattant sur son terrain avec son langage, comme le font certains journalistes ou certaines personnes publiques. On peut aussi le faire là où l’on est, et cultiver un autre jardin. Les deux combats sont aussi nobles l’un que l’autre.

      Toute cette gentillesse qui ne bouscule pas grand chose sauf « le troupeau » et l’hyperconsommation" laisse toute la place au djihad, qui lui au moins peut se présenter comme un combat pour de bon, et pas seulement au vu du mépris (et du goût) de la mort. Encore raté.

  • Nique la « race » ! - Non Fides - Base de données anarchistes
    http://www.non-fides.fr/?Nique-la-race-4739

    Le 31 octobre à Paris, a lieu la « marche pour la dignité et contre le racisme », organisée et signée par un certain nombre de groupes et d’individus pour le moins ambigus sur leurs rapports avec l’extrême-droite ou l’Islamisme politique et la récupération (mutuelle) de leurs idées, elle marque l’avancée d’une mystification grossière et de plus en plus courante, qui ne peut fleurir que sur le vide et l’ignorance qui caractérisent cette époque décomposée. Parfois il n’y a pas d’ambiguïté, comme par exemple avec Tariq Ramadan (et ses Frères Musulmans), maître du double langage et partisan d’un « moratoire » sur la lapidation des femmes. On nous parle de « races » et d’anti-racisme dans les mêmes phrases, un boulevard ouvert au XIXe siècle par certains courants racialistes et colonialistes de gauche, et arpenté depuis quelques années par Dieudonné, Soral et leurs (ex-)amis des Indigènes de la République, avec l’appui de quelques « antifascistes » perdus, et d’investissements divers des actionnaires internationaux de la réaction. Vous allez marcher aux cotés d’un mouvement (le PIR) qui appelle, comme le parti nazi à une autre époque, à la « lutte des races », un concept remis à l’ordre du jour pas des universitaires qui font leurs carrières dans le sillon du philosophe des ayatollah, Michel Foucault, ou du darwiniste social Ludwig Gumplowicz (der Rassenkampf).

    http://www.non-fides.fr/IMG/pdf/nique_la_-2.pdf

    • Vous allez marcher aux cotés d’un mouvement (le PIR) qui appelle, comme le parti nazi à une autre époque , à la « lutte des races », un concept remis à l’ordre du jour pas des universitaires qui font leurs carrières dans le sillon du philosophe des ayatollah, Michel Foucault, ou du darwiniste social Ludwig Gumplowicz (der Rassenkampf).

      (j’italise)
      pour écrire des âneries de ce calibre, et les assortir d’un aussi long et balourd exposé (truffé de contresens et d’insinuations choisis, quand ce ne sont pas des banalités éculées qui ont assez donné la preuve de leur inefficacité, pour ne pas dire pire) il faut être soit un authentique imbécile, soit très peu regardant sur les moyens employés pour venir de son propre chef contribuer à empêcher que soit posée publiquement une question intellectuelle des plus conséquentes - le racisme comme _système de rapports sociaux de domination existe-t-il dans ce pays, et les races sont-elles, oui ou non, des catégories politiques produites au sein d’un tel systèmes ? - par l’amalgame insultant et la vulgaire calomnie.

      Ce qui présente tout de même de troublantes ressemblances avec la première option.

      Il est savoureux - et accablant - d’y voir tenté un parallèle avec la question du genre, quand pour nombre de féministes radicales, et pour les études de genre, « homme » et « femme », hétérosexuel-le et homosexuel-le sont justement des catégories politiques et existent comme telles . Mais lorsqu’il s’agit des dominé-e-es et infériorisé-e-s, des femmes, des noir-e-s, des non-blanc-he-s, que celleeux-ci identifient l’identité politique qui leur est imposée et en tirent les conséquences devient aussitôt un « repli identitaire ». Haro sur la non-mixité !

      Ô, le bel aveuglement de dominants qui, c’est bien connu, sont au-dessus du sordide du communautarisme et des identités !
      Qui se complaisent dans une dénonciation idéaliste, à proprement désincarnée : « Toutes les catégories qui réduisent les individus à des critères biologiques (ou sociobiologiques) ou à des identités fixes, sont des catégories du pouvoir qui n’ont jamais servi à rien d’autre qu’à séparer les humains entre eux, pas sur des critères de classe, ou sur des critères liés aux choix individuels des uns et des autres, mais sur des critères imaginaires, essentialistes et englobants »

      Mais au bénéfice de qui ? De quel Pouvoir ? Pour quel résultat ? Non dans le but d’instaurer et de conforter de très matériels rapports sociaux de domination, des hiérarchies politiques. Non, le résultat, figurez-vous qu’il ne se situe que dans la tête de quelques abrutis racistes, et aussi, dans celles de qui pour s’efforcer de partir des conditions matérielles d’existences qui lui sont faites, et de l’identité politique qui lui est imposée, se voit aussitôt renvoyé-e par nos âmes pures aux mains ... blanches au repli identitaire, tribal et communautariste.

      Qui sont persuadés d’avoir déjà jeté tout seul leur propre blancheur comme un DRH sa chemise (il leur a suffi d « être » libertaires et contre les hiérarchies pour magiquement les dépasser sans avoir eu besoin de connaître celles qui existent, ni de se pencher sur ce qu’ont à en dire celleux qui les subissent) - ces innocents ne savent même pas qu’il leur faudra se l’arracher et que ce ne sera pas sans effort - a commencer par celui d’admettre la possibilité de son existence. Mais quand on leur parle de catégorie politique, ces libertaires préfèrent affecter de comprendre identité biologique plutôt que d’envisager de se trouver elleux-mêmes pris dans ce système de domination de races. Ces révolutionnaires se vantent d’être non seulementa proprement parler apolitiques, mais s’efforcent bien de dépolitiser la question, de la réduire à une question morale, ou purement idéologique : puisque « la race, ça n’est que de la biologie, rien que de la biologie », et que biologiquement, les races n’existent pas : ceux qui sont en permanence désignés comme les noirs et les arabes sont décidément de sacrés couillons, pour s’imaginer que « noir » et « arabe » aient un sens !

      J’ai conscience de ce que les auteurs de ce texte se sont probablement forgés une justification plus flatteuse de leurs propos. De même, il est probable que quelques racisé-e-s partagent cet idéalisme, et que l’idéalisme libertaire blanc ne les emploie comme caution.

      Toutefois, je me demande ce que le petit microcosme libertaire aurait à perdre à s’épargner de barboter dans pareilles ornières - sinon peut être quelques unes de ses illusions quant à sa capacité à penser avec pertinence des questions de hiérarchies sociales et de rapports de domination sociaux sans, et ici ouvertement contre, celleux qui se trouvent le vivre depuis une position infériorisée.

      Par ailleurs, les propos du PIR ou du CRAN, ou d’autres, doivent être discutés et critiqués. Ils le sont d’ailleurs, mais pas par de tels libertaires puisque cela ne peut se faire qu’en acceptant d’entendre ce qu’ils disent et non en s’efforçant au préalable de les rendre inaudibles ou incompréhensibles, qu’en acceptant de devoir reconsidérer ses propres certitudes.

      Une chose me semble quasi-certaine : se satisfaire de marteler le mantra de l’inexistence des races biologiques face à celleux qui pour subir l’existence politique d’une hiérarchie de race, se donnent des outils intellectuels pour nommer, penser et critiquer le système de rapports sociaux de domination qui l’institue, participe pleinement de la perpétuation de ce même système.

      S’imaginer « lutter contre le racisme » sur les bases désincarnées exposées dans ce tract est voué aux plus calamiteuses conséquences.
      Et la conclusion du tract se lit tout autrement.
      Il n’y a pas de races, seulement des racistes. En effet.

      #la-blancheur-est-toujours-borgne
      #PIR
      #déni
      #idéalisme
      #privilège_blanc
      #calomnies
      #arrogance_des_dominants
      #mépris
      #racisme

    • Il est savoureux - et accablant - d’y voir tenté un parallèle avec la question du genre, quand pour nombre de féministes radicales, et pour les études de genre, « homme » et « femme », hétérosexuel-le et homosexuel-le sont justement des catégories politiques et existent comme telles . Mais lorsqu’il s’agit des dominé-e-es et infériorisé-e-s, des femmes, des noir-e-s, des non-blanc-he-s, que celleeux-ci identifient l’identité politique qui leur est imposée et en tirent les conséquences devient aussitôt un « repli identitaire ». Haro sur la non-mixité !

      Ah ! Merci @martin5 je plussoie 500000 fois.

      et puis je relève au passage que ce texte est écrit entièrement au masculin et signé a l’exclusion des femmes (sur ce coup, tant mieux pour les femmes).