• L’éradication des dernières petites écoles publiques, dans l’indifférence absolue (Bernard Collot)
    http://blogs.mediapart.fr/blog/bernard-collot/220615/l-eradication-des-dernieres-petites-ecoles-publiques-dans-l-indiffer

    Mais, ce qui est le plus surprenant, c’est l’indifférence absolue dans laquelle s’effectue la disparition programmée de ce qui constituait un maillage territorial unique au monde et où des pratiques différentes et humanistes n’avaient pas attendu une utopique et fallacieuse refondation. Pour sauvegarder les grenouilles d’une zone humide des dizaines de milliers de personnes se mobilisent. Pour sauvegarder des zones d’enfants heureux qui de plus sont de véritables laboratoires de ce que pourrait, devrait être l’école, c’est le silence. Une ferme de mille vaches horrifie tout le monde mais pas les usines à enfants.

    #éducation #système_éducatif #écoles_rurales #territoires

    • Dans un petit village des Corbières, l’école à classe unique a survécu jusqu’en 2010. L’année précédant sa fermeture, les 4 communes qui y envoyaient leurs enfants avaient même mis la main à la poche, poussées par les parents, pour rénover le mobilier, agrandir l’espace et ajouter une entrée avec vestiaires et toilettes, très réussi tout ça. Cet investissement n’a servi à rien, maintenant l’école au centre du village est vide et inutilisée, les écoliers font 1/2h de car le matin et la même chose le soir avec les dangers de la route de montagne et les rues du village ne résonnent plus de leurs cris, à la grande tristesse des vieux qui étaient là toute la journée.
      #société_mortifère

    • Ceci dit, l’opposition mille vaches vs école est à mon sens malvenue. L’opposition aux grands projets inutiles peut sembler massive, elle reste ridicule par rapport à un rassemblement « Je suis Charlie » ou « Je suis bonnet rouge » ou encore « Je suis Manif pour tous ».

      La guerre totale des élites à l’encontre des services publics est menée sur tellement de fronts simultanés qu’il faudrait se mobiliser en permanence contre tous les accrocs à ce qui nous semble juste et utile.

      Seule explication qu’il va falloir encore visiblement quelques années avant qu’elle n’arrive à nos cerveaux : c’est l’ensemble de l’état qui est désormais programmé pour se démanteler, c’est l’ensemble des élus qui sont programmés pour appliquer ce programme. Nous ne votons plus que (nous ne pouvons plus voter que) pour des gens ayant totalement accepté et intégré le fait qu’il fallait démanteler les services publics.

    • @BigGrizzly, en même temps, cette politique de merde a bien trouvé ses petits soldats avec les parents ou les enseignants actuels. Le système scolaire est bien le bras droit du pouvoir pour soumettre la population. Au lycée, on t’envoie des lettres d’obligation de mail, de fichage, de carte élèves informatisées alors que tout ces obligations sont du bleuf. Mais il faut contraindre les parents et les élèves. Quand tu vois le niveau lamentable des questions au bac et toute l’énergie dépenser pour annihiler le désir des enfants, tu comprends que ce n’est pas les rendre critiques ou érudits qui compte là.

    • Mon fils est à 3 ans du collège, et déjà, le stress arrive à la maison pour savoir dans lequel le placer...
      Discussion avec la nounou « le seul qui vaille la peine, c’est [celui du privé] »... Première explication : « ma petite fille a fait sa 6ème dans [celui du public], et elle est allée faire son redoublement dans le privé ». Tout de la faute du système si la gamine ne s’adapte pas. Seconde explication, quand j’ai le malheur de dire qu’il y a de plus en plus d’enfants, et de moins en moins d’établissements : « ah mais c’est pas les nôtres »... moi « pardon ? »... « oui, c’est pas des enfants comme les nôtres ». Là je comprends... la natalité en France est boostée par les « pas comme nous », et la discussion continue par « dans 10 ans... » silence « on f’ra tous le ramadan ».
      J’ai été tellement estomaqué que je n’ai pas su quoi répondre à tant de crétinerie. Le lire sur Internet, pourquoi pas. Mais l’entendre énoncé de vive voix et sérieusement, ça fait bizarre.

      ...parfois je comprends les élites qui pensent qu’elles peuvent nous considérer comme du bétail.

      Pour revenir au sujet : ça me fait franchement râler de devoir choisir entre peste et choléra pour l’établissement de mon gamin, et de me dire que quoiqu’il arrive, il va passer ses journées dans un endroit où on va lui apprendre des choses que je n’approuve pas forcément. Je stresse régulièrement à l’idée de l’entendre énoncer un préjugé... raciste ou pas.

    • Là, on teste not’gamin pour voir s’il est prêt à se déplacer seul dans la ville. Dans le but de le laisser rentrer seul l’an prochain. Et de ne plus avoir besoin du tout de nounou. On regardait pour un.e étudiant.e, mais mon avis sur ce point, c’est que ce n’est pas assez fiable... trop chronophage et stressant le jour où il/elle nous plante (sans prévenir).

    • Je stresse régulièrement à l’idée de l’entendre énoncer un préjugé...

      @biggrizzly nous avons tous des préjugés, à nos proches de nous botter le cul pour les faire sortir de l’ancrage, à nous de prendre conscience de nos limites pour les repousser.
      C’est plutôt bien que ton enfant teste sur toi ce qu’il entend, tu n’as qu’à poursuivre l’échange en lui demandant ce qu’il en pense, il saura faire rapidement la part des choses avec l’éclairage bienveillant que tu lui apportes.
      Sauf que la confiance de l’éducation à certaines valeurs ne suffit parfois pas devant le travail de sape qui est à l’œuvre. Je ne sais que faire devant la tristesse, le dégout, et l’incompréhension qui émanent de certains enfants, cette sorte de gachis social qui les rend abrutis.

    • Notre collège de secteur est une énorme usine où les petits pedzouilles de 6e sont comme des chatons jetés dans une arène de pitbulls. Faut dire qu’ils ont concentré LEP, Lycée, collège, je crois que ça fait pas moins de 1500 gosses de 10 à 20 et quelques années. Ils affichent des 100% de réussite au bac, mais je les soupçonne surtout de trier en amont comme des malades avec des tas de voies de garage pour avoir un joli classement en S à la fin.
      Le côté usine produit des tas d’effets secondaires pas très désirables (mais pour l’EN, ce sont les économies d’échelle qui comptent) et cela se voit par l’attitude générale (de déplaisante à assez lamentable) des gosses dans les activités extrascolaires.

      Il y a le collège du secteur à côté. Très rural, dans un coin où les inégalités sont très fortes, entre les propriétaires viticoles bien nantis et leurs nombreux ouvriers viticoles, précaires et compagnie où tu vois vois bien que la fin du mois commence plus ou moins le 30 du mois précédent. 200 gamins, maintenus dans une structure à taille humaine parce qu’ils ont créé une spécialité artistique. Je trouve ça bien qu’on propose 12 expos d’art contemporain sur 4 ans à des gosses qui sont généralement passés en pertes et profit dès leur naissance. Il y a une équipe pédagogique plutôt soudée et investie, et une tradition d’établissement pilote avec tout plein de bouts de Freinet dedans.
      Le collège n’a pas de très bons résultats, mais dès les journées de rencontre, j’ai bien senti que leur plan, ce n’est pas de trier, sélectionner et faire du chiffre, mais bien de ne laisser personne au bord du chemin.

      Donc, c’est là que j’ai envoyé ma fille.

      De toute manière, on sait que les gros facteurs de réussite viennent de la maison : niveau d’éducation de la mère, pratique de la lecture, activités culturelles familiales, contrôle stricte des écrans, etc.

      Ensuite, si tu cherches le collège du top pour que le gosse soit au top, fondamentalement, tu as déjà choisi la compétition à fond, l’idée que pour réussir, faut se distinguer, éliminer les faibles, pousser les chances au maximum et que tu as déjà une bonne idée de ce que la réussite signifie pour toi.

      Je préfère un collège où l’on bosse la démocratie, l’expression directe, la coopération, où les profs dépensent beaucoup d’énergie à faire participer les parents, pour qu’ils ne subissent plus l’école et ne transmettent pas leur sentiment d’échec.
      Le collège ne fait pas tout. L’état d’esprit fait beaucoup.

      Je pense que la gosse sera mieux armée pour la suite en passant par là plutôt qu’en allant dans l’usine à performance.

      J’ai peut-être tort, mais je lui fait confiance à elle, je sais qu’elle a de la ressource et que nous sommes toujours là en soutien, donc, tout va bien se passer. Et elle a déjà un foutu esprit critique qui lui permet déjà de bien trier.
      Elle n’est pas sujet de son éducation, elle en est l’actrice, le moteur.

    • A te lire j’ai l’impression que tu as au contraire choisi le meilleur collège (moins d’élèves, plus de pédagogie), comme le font tous les parents qui s’intéressent un peu à l’éducation de leurs enfants. L’égalité des chances tout ça c’est bien sur le papier mais quand il s’agit de l’éducation ou du bien être mental de ton enfant, ben tu sélectionnes et tant pis pour les autres.

    • Les prétextes officiels sont toujours les mêmes depuis le début : archaïsme, intérêt des enfants. En 1991, pour clore le bec aux empêcheurs d’éradiquer en rond, le ministère demanda à son département de l’évaluation et de la prospective d’effectuer des travaux sur les résultats scolaires des écoles suivant leur taille et leur situation.
      A la stupéfaction générale, les travaux de Françoise Oeuvrard démontrèrent que les résultats des classes uniques étaient supérieurs à la moyenne nationale ! Résultats des petites écoles confirmés par les travaux d’Alain Mingat de l’IREDU (Institut de recherche en éducation, Dijon), par le rapport Ferrier de l’Inspection générale, aujourd’hui encore par l’Observatoire Education et Territoires… tous organismes officiels. Beaucoup de travaux, en France et surtout dans les pays anglosaxons, ne cessent de démontrer l’intérêt des petites structures multi-âge, non seulement dans le développement cognitif mais aussi dans la socialisation.Mais, ce qui est le plus surprenant, c’est l’indifférence absolue dans laquelle s’effectue la disparition programmée de ce qui constituait un maillage territorial unique au monde et où des pratiques différentes et humanistes n’avaient pas attendu une utopique et fallacieuse refondation.

    • « Colonisés » ceux de la campagne ? Eux qui ont choisi d’y vivre ? Pas sûr. Mais qu’ils ne s’unissent pas dans « les luttes », ça c’est sûr.

    • @nicolasm les autres parents considèrent avec méfiance le collège où va ma fille : petit, paumé, pas assez de discipline et puis surtout, pourquoi l’art, ça sert à rien, l’art...

      J’ai demandé à ma fille ce qu’elle préférait. Comme elle aime le théâtre, le dessin et faire des trucs avec ses mains, l’option art l’a tout de suite bottée.

      Après, je suis intimement convaincue qu’au niveau comportemental, le nombre d’interactions utiles que nous pouvons avoir en une journée est assez limité. C’est pour cela que les situations de foule sont généralement stressantes pour les humains et que nous avons tendance à rechercher des petits groupes, des clans.

      Déjà, à 200 gamins, ils n’arrivent pas à tous se connaître, même si, de vue, ça marche à peu près. À 1500, la permanence des visages inconnus est un facteur de stress.

  • « Être fort assez ». Entretien radiophonique avec Jeanne Favret-Saada - La sorcellerie dans le bocage de Mayenne - jef klak
    http://jefklak.org/?p=2001

    Par @intempestive et Yeter Akyaz

    Oui, voilà, vous étiez sa cliente : vous avez vous-même été engagée dans un désorcèlement avec madame Flora.

    J’étais sa cliente pour ma vie, et d’ailleurs, elle m’a appris des choses. J’étais au même moment en psychanalyse, et elle m’a appris des choses que la psychanalyste était absolument incapable de m’apprendre. Entre autres, à me dépatouiller des rapports de force injustes – ce qui est une chose sur laquelle j’avais toujours achoppé jusque-là. À partir du moment où elle m’a donné, sur plusieurs années, cet entraînement, je l’ai fait sans me fatiguer : dès que je m’aperçois qu’on est en train de me maltraiter, je mets toujours quelques claques morales aux uns et aux autres, jusqu’à ce qu’ils comprennent que je suis là, en face. Après, je m’arrête, parce que moi, j’ai horreur des rapports de force. Mais je peux mettre mon habit de méchante, mon habit de fille agressive avec des collègues, par exemple.

    Très chouette entretien

    #sorcellerie

    • [Ils disqualifient] même les pratiques paysannes. Par exemple, le directeur de l’hôpital psychiatrique me disait : « Être psychiatre ici, c’est de l’art vétérinaire. Ils n’ont pas de parole. » Ce n’est pas vrai. Quand ils ont commencé à me parler, ils ne s’arrêtaient pas pendant quatre heures. On peut dire qu’ils ont une parole. Interdite ou retenue devant le notable qui peut les interner, mais c’est tout. On ne peut pas dire que ce sont des êtres sans paroles, mais on peut dire qu’ils savent ce qu’est un rapport de force et qu’ils ne vont pas se risquer.

      Vous montrez, à travers des exemples, que le discours prétendument rationnel, prétendument scientifique, est chargé de mythologie et de représentations qui ne sont pas plus justes que les représentations qui s’expriment à travers la sorcellerie…

      Je peux même vous dire que depuis que mes livres ont été publiés, jusqu’à aujourd’hui – cela s’est produit cette semaine encore –, il y a pas mal de savants et de chercheurs qui m’écrivent pour me demander de les « désorceler ». D’ailleurs, je ne réponds pas, en général, à ces lettres parce qu’ils penseraient que c’est moi qui dois les désorceler, ce que je ne veux pas faire, de toute façon. J’ai eu sept ou huit directeurs de recherche au CNRS qui m’ont directement demandé de les désorceler. Donc il ne faut pas… vous voyez.

      Mais là, ce sont des comportements totalement irrationnels au regard de l’univers dans lesquels ils s’expriment…

      Être pris dans une crise de sorcellerie, c’est être pris dans des malheurs à répétition. Tout lecteur de mes livres, y compris s’il est directeur de recherche au CNRS, qui est lui-même pris dans des malheurs à répétition, se projette immédiatement sur ce que j’écris et pense tout de suite que j’ai la clef de son problème. Bien qu’il sache qu’il y a d’autres types de personnes qui s’occupent des malheurs à répétition, par exemple les psychiatres, les psychanalystes et toute une série de gens qui ont inventé les thérapies pour ceci ou cela, il ne veut pas s’adresser [à ces personnes]. C’est ce qu’il ne dit justement pas : « Je ne veux pas m’y adresser » ou : « Je m’y suis adressé et ça ne m’a rien fait ». C’est tout à fait absent de leur propos. [Ils disent :] « Je veux que vous me trouviez un désorceleur ». Vous voyez.

      Mais ce qui est frappant, c’est de voir comment le moindre de mes lecteurs, pourvu qu’il soit pris dans des malheurs à répétition, se projette immédiatement, parce qu’il a, comme je le dis dans un papier qui sort ces jours-ci2, « la mort aux trousses ». Il sent qu’il a la mort aux trousses, et là, il ne fait plus du tout de discours, il ne fait plus de chichis intellectuels, il ne dit pas : « Ces gens sont irrationnels ! » ou « Moi, je suis rationnel ! » ; il dit : « Je veux en sortir ! ».

      #paysannerie
      #mépris_de_classe #déshumanisation
      #rationalisme #rationalité

    • Passionnant, #merci. Ça donne envie de lire ses bouquins.

      Ça m’a fait penser à certaines choses dont parle Tobie Nathan ("le représentant le plus connu de l’#ethnopsychiatrie en France" http://fr.wikipedia.org/wiki/Tobie_Nathan).

      Après, je n’ai lu de lui que 2 romans , il y a longtemps (Dieu-Dope et Saraka Bô, qui m’ont assez plu).
      Jeanne Favret-Saada et lui doivent sûrement se connaître, je me demande bien quelles sont leurs positions respectives ^^

  • Patron Incognito : #surveillance et #mépris de #classe | Poisson Rouge
    http://www.poisson-rouge.info/2015/04/02/patron-incognito-surveillance-et-mepris-de-classe

    Tout le monde, ou presque, connaît désormais l’émission de #télé-réalité « Patron Incognito » diffusée régulièrement sur M6. L’adaptation franchouillarde d’ « Undercover Boss », programme à succès britannique produit par Channel 4, semble à son tour faire sensation en France. Le topic est simple : un PDG se déguise en ouvrier et infiltre les rangs de ses salariés en toute discrétion pour observer depuis le bas de l’échelle sociale comment fonctionne son #entreprise.

    Sur le papier, déjà, le concept met franchement mal à l’aise. La suspicion envers le salarié (toujours coupable de ne pas en faire assez ou assez bien) s’affirme comme le principe de base de l’émission, quoi qu’en dise M6 qui préfère y voir un moyen de recréer du lien social au sein de l’entreprise (lol). En réalité, le « patron incognito » profite ici d’une posture privilégiée lui permettant d’assouvir un vieux fantasme : celui de contrôler le petit personnel en l’observant de ses propres yeux. Le tout est filmé sous un faux prétexte par les caméras de la 6 afin que les salariés conservent une attitude naturelle vis-à-vis de leur travail.

  • Un mandarin empêtré dans le numérique - Authueil est bien le seul que je connaisse qui a tendance à se gauchifier avec le temps...
    http://authueil.org/?2015/03/24/2291-un-mandarin-empetre-dans-le-numerique

    Nous avons juste un nouvel exemple, caricatural, de ce qu’est l’#élite française. Un refus d’être contrôlé, et un #mépris plus que souverain pour tout ce qui ne vient pas de la #caste. Regards #citoyens sont des « manants » qui viennent importuner un seigneur de la Cour. Que le #peuple se taise et laisser donc les Grands faire leurs petites #affaires entre eux. La #Transparence semble être un concept totalement étranger à son mode de pensée. Il accepte éventuellement de laisser filtrer quelques informations, mais à condition d’en contrôler la teneur et la diffusion. La justification sur le ton « mais ce n’est pas bien grave », ça fait pas grand chose par #médecin, et puis, on a bien droit à nos petits dédommagements, c’est juste ahurissant. Ce que Regards citoyens dénonce, c’est juste d’énormes flux financiers entre les #laboratoires et les médecins, avec un problème évident de #collusion, car tous les médecins ne touchent pas la même somme, loin de là. Derrière, il y a un problème de transparence dans un domaine, la #Santé, où les répercussions peuvent être gravissimes. Les scandales se suivent pourtant régulièrement. Mais non, pour Guy Vallancien, on vient ennuyer quelques braves médecins pour de petits pourboires...

  • Dans notre série « L’arrogance de #classe sort de ses gonds » : Le P-DG d’Air France-KLM, par Roberto Boulant
    http://www.pauljorion.com/blog/2015/03/22/dans-notre-serie-larrogance-de-classe-sort-de-ses-gonds-le-p-dg-dair-fra

    Dans une vidéo d’une vingtaine de minutes vous pouvez voir Alexandre de Juniac, le P-DG d’Air France-KLM dans ses œuvres : loin, très loin de la consensuelle langue de bois servie aux médias. C’est ici le cœur qui parle ! Prudent, l’artiste utilise tout de même la méthode Le Pen-Dieudonné, du dire sans le dire. Et que dit-il – vraiment – à un public conquis ?

    –1 : les acquis sociaux sont une monstruosité qui doit disparaitre,

    –2 : les syndicalistes doivent être jetés en prison,

    –3 : la retraite doit être supprimée,

    –4 : il faut faire travailler les enfants pour pouvoir gagner en #compétitivité.

    https://vimeo.com/116748738


    #riches #domination #inégalités #mépris #féodalité

    • tiens, y a pierre gattaz au premier rang...

      il est intéressant de voir que pour de Juniac, il est incompréhensible que les pilotes d’air france aient demandé que les pilotes de la « low cost » créée par le groupe se voient appliquer les mêmes conditions de travail. comment ? ces gens-là osent demander que leurs droits bénéficient à tous ? ils ne veulent pas qu’on tire les conventions collectives vers le bas ? mais c’est absurde, ils n’ont rien compris à l’économie.

  • En Australie, la colère des Aborigènes face au « mépris » de leur culture
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2015/03/19/en-australie-la-colere-des-aborigenes-face-au-mepris-de-leur-culture_4596549

    1788, « l’instant fondateur »

    Cette philosophie se retrouvait sur les pancartes des manifestants, jeudi, sous la forme d’une citation de Tom Dystra, représentant de la communauté : « Nous cultivons notre terre, mais d’une manière différente de l’homme blanc. Nous nous efforçons de vivre avec la terre, tandis qu’il s’évertue à vivre d’elle ». Ce rapport à la terre est d’ailleurs inscrit au sein même des lois du « Native Title Act », qui régissent depuis 1993 les droits des #Aborigènes en #Australie.

    « Si on les force à quitter leur village, ils risquent de perdre leur droit même à faire partie de la communauté », met en garde Tammy Solonec. Même le conseiller aux affaires indigènes de Tony #Abbott, Warren Mundine, lui-même Aborigène, avait affirmé en novembre que fermer des communautés revenait à instaurer un « #apartheid au niveau des infrastructures ».

    Une « méconnaissance de l’importance des obligations culturelles » qui dénote, plus globalement, d’un « #mépris affiché de plus en plus ouvertement par le gouvernement », selon Ben Wyatt, porte-parole de l’opposition sur la minorité aborigène.

    #culture #déculturation #peuples_indigènes #xénophobie

  • [jerpel.fr] Aide à domicile, #travail au noir : l’hypocrisie des politiques
    http://jerpel.fr/spip.php?article339

    Si on prend la situation d’une dame qui aurait besoin d’une aide toute la journée et même quelques fois la nuit, avec le recours à des professionnels, on serait sur un budget d’au minimum 5000 euros mensuels.
    Après, si on va jusqu’au bout du questionnement, plusieurs questions : qui possède de telles sommes ?
    Qui, les possédant, est prêt à les mettre au service de quelque chose tellement déconsidéré (aider ou prendre soin d’une vielle personne malade et/ou handicapée) ? Qui, même les possédant, n’est pas tenté par le recours à du travail au noir (pour des raisons économiques, certes, mais aussi pour d’autres sur lesquelles il faudrait aussi se pencher).

    Il y a donc de très nombreuses personnes et familles qui, faute d’avoir les moyens ou faute de vouloir les utiliser honnêtement, recourent à du travail au noir . On peut affirmer même, sans aucune crainte de se tromper, que le travail au noir, dans ce domaine, est quantitativement bien plus important que le travail déclaré.

    (...)

    On touche là à un autre aspect de ces situations, très délicat : celui de la #formation des professionnels, de la culture ambiante dans ce travail d’aide à domicile, des conditions de travail, etc. Peu ou pas de formation, un travail souvent « à la chaîne », une culture (elle est globale dans notre société) d’infantilisation voire de #mépris pour les personnes âgées vulnérables, etc. : tout cela conduit de nombreuses personnes âgées et leurs proches à trouver que les professionnels sont peu compétentes voire humainement peu recommandable. Ce qui là aussi renforce la tentation du recours au travail au noir…
    Il y a bien aussi, il faut l’évoquer, une dimension de #pouvoir en ces affaires. Dans beaucoup de situations où une personne est aidée par un service d’aide à domicile, le sentiment qui prévaut (chez la personne et/ou ses proches) est d’être dominée par ledit service. Sentiment que ce sont les professionnels qui ont le pouvoir et qui imposent à la personne leurs contraintes, leurs choix, etc. Alors que dans le cadre d’un travail au noir, le pouvoir s’inverse : l’employeur peut être beaucoup plus exigeant… Pour le meilleur (la personne aidée verra plus facilement ses rythmes, ses volontés, ses désirs, etc., respectés) comme pour le pire (des employées deviennent de véritables #esclaves domestiques).

    Selon des chiffres de l’OCDE, le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus sera multiplié par quatre entre 2000 et 2050, passant de 1,2 million de personnes à 4,8 millions. Avec le #vieillissement de la population française, le secteur des #services à la personne est de fait en pleine explosion. C’est le gisement d’emploi inespéré en temps de crise et de chômage record. On se souvient du plan Borloo d’aide à la personne qui promettait un eldorado économique. Or il n’en est rien. Pouvez-nous décrire la vraie réalité sociale ?

    (...)

    Mais quand on voit ce qui advient dans d’autres pays (Allemagne, Japon…) où les gouvernements réfléchissent aux manières de délocaliser les maisons de retraite pour les faire aller dans des pays où la main d’œuvre est moins chère… on peut se demander si, dans la logique libérale qui est celle de nos gouvernements actuels, il existe une réelle volonté de créer des emplois, en France, dans ces secteurs.
    Sachant que nous aurons aussi du mal à améliorer ces métiers tant que notre culture restera baignée de la croyance que prendre-soin d’une personne malade/handicapée, « c’est facile », « c’est naturel », « c’est bon pour les femmes , etc.

    (...)

    #Hypocrisie globale aussi, pour plusieurs raisons. D’abord, probablement, parce que ce qui concerne les familles et au sein des familles les personnes âgées les plus fragiles, n’intéresse pas grand monde. Femme + pauvre + vieille + malade = autant de raisons pour ne pas intéresser ceux qui croient surtout en la masculinité, la richesse, la jeunesse, la performance , etc.
    (...)

    Le gouvernement actuel, et les précédents, ont mené des politiques de riches pour les riches , ce n’est plus un secret pour personne. Dans ce domaine comme dans les autres : les plans Borloo, Wauquiez and Co ont coûté au pays plusieurs milliards d’exonérations fiscales et sociales et n’ont crée quasiment aucun emploi. Mais de belles niches fiscales – et on peut sans se tromper affirmer qu’il y a eu moins de vielles dames handicapées aidées par ces politiques que de grandes bourgeoises ayant profité des réductions d’impôt pour faire du coaching sportif à domicile…

    #emploi #vieillesse #vieillissement #exploitation #politique #sexisme

  • Trouvé sur touiteur :
    Toute la vie : La dernière cacophonie indécente des Enfoirés
    http://blog.natas.fr/2015/02/25/toute-la-vie-les-enfoires

    Mais cette année, les mecs ont poussé leur délire narcissique super loin avec « Toute la vie ». Dans le clip 2015, il n’est plus question des Restos du Coeur ou de la solidarité vis-à-vis des plus démunis. Non, on sait très bien qu’on s’en branle ouvertement le cul. Cette fois, on a décidé d’engueuler les jeunes plutôt. D’habitude geignardes et bienpensantes, la chanson de cette année est réac’ et grossière.
    Ce truc est un monument d’indécence. Toute la chanson est un échange entre les jeunes et les vieux. D’un côté les jeunes se plaignent de leur situation de jeunes… Et de l’autre, des starlettes françaises, leur répondent que ça va, il faut arrêter de se plaindre parce qu’ils ont « Toute la vie ».

    #spectacle

    • « nous, on s’est battu pour la paix et le #plein_emploi », bonjour le pipo, bonjour l’impasse...

      Dommage que le papier de ce blog tombe dans la trappe obligeamment tendue du "conflit de générations".
      4,3 millions de #pauvres ont moins de 30 ans.

      Tandis que :

      Le nombre de pauvres de plus de 60 ans a augmenté de 433 000 à 583 000 entre 2000 et 2010, soit 150 000 personnes supplémentaires.

      http://www.inegalites.fr/spip.php?article373&id_groupe=16&id_mot=107

      Les Enfoirés. Jugée anti-jeunes, la nouvelle chanson crée la polémique
      http://www.ouest-france.fr/les-enfoires-reac-et-anti-jeunes-la-nouvelle-chanson-cree-la-polemique-

      Mais quelle mouche a piqué Jean-Jacques Goldman pour écrire une chanson aussi réac ?
      « Toute la vie », la nouvelle chanson des Enfoirés crée la polémique. Pas étonnant, car ses paroles sont une sorte d’hymne anti-jeunes, moraliste et lénifiant.

      Un commentaire reçu par mel :

      Comment prendre cette chanson ? Une provocation pour lancer le débat ? En gros, c’est des artistes #installés, qui pètent dans la soie, qui n’ont plus besoin de bosser jusqu’à la fin de leur vie. Et qui disent aux jeunes #précaires qui leur font face, en gros : "tout ce qu’on a, on a bossé pour l’avoir". Les jeunes, en réponse : "tout ce qu’on a, c’est le chômage et la précarité, et le SIDA en prime".
      Et les stars, le cul dans la graisse, de leur répondre à leur tour : « Tout ce qu’on a, il a fallu le #gagner / A vous de jouer mais faudrait vous bouger ». Peut-être que j’ai mal compris. Que c’est une incitation à occuper lez ZAD, les Pôles-emploi, faire des autoréductions ? On n’a qu’une envie à la fin du clip, c’est de voir les jeunes mettre les vieux dans des cercueils, de planter des clous pour les fermer, et voler comme on leur suggère (aux deux sens du mot ?) :

      Maxime Le Forestier avait écrit une chanson il y a 40 ans, à propos de Pierre #Goldman, le demi frère de l’autre, assassiné par des flics d’extrême droite ("Honneur de la police") :
      https://www.youtube.com/watch?v=1MisxgM3XBU

      #ISF #mépris_de_classe

    • http://www.paroles.net/les-enfoires/paroles-toute-la-vie

      Des portes closes et des nuages sombres
      C’est notre héritage, notre horizon
      Le futur et le passé nous encombrent
      Avez vous compris la question ?

      NON

      Vous avez tout, l’amour et la lumière
      On s’est battus, on n’a rien volé
      Nous n’avons que nos dégoûts, nos colères

      Mais vous avez
      Mais vous avez
      Oui, vous avez

      Toute la vie, c’est une chance inouïe
      Toute la vie, c’est des mots, ça veut rien dire
      Toute la vie, tu sais le temps n’a pas de prix
      Utopie, sans avenir
      Toute la vie, c’est à ton tour et vas-y

      A ton tour et vas-y
      A ton tour et vas-y
      A ton tour, vas-y

      Vous aviez tout, paix liberté, plein emploi
      Nous c’est chômage, violence, sida
      Tout ce qu’on a il a fallu le gagner
      A vous de jouer mais faudrait vous bouger

      Vous avez raté, dépensé, pollué
      Je rêve ou tu es en train de fumer ?
      Vous avez sali les idéologies

      Mais vous avez
      Mais vous avez
      Oui, vous avez

      Toute la vie, c’est une chance un défi
      Toute la vie, c’est bidon, ça veut rien dire
      Toute la vie, tu sais le temps n’a pas de prix
      Utopie, sans avenir
      Aujourd’hui, j’envie tellement ta jeunesse

      Quel ennui, je l’échange contre ta caisse
      C’est la vie, la vie qui caresse et qui blesse
      C’est ta vie, vole et vas-y,
      Vole et vas-y ?

  • Travail du dimanche et #management #socialiste : La Ville de Paris veut remplacer les #grévistes du dimanche par des « volontaires » - Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11432/la-ville-de-paris-degaine-son-49-3-en-voulant-remplacer-les-grevistes-

    Selon des informations révélées par le journal Le Parisien, la municipalité dirigée par #Anne_Hidalgo prépare un plan pour « déployer des agents volontaires pour remplacer les agents grévistes ». Un sorte de « lock-out » à la parisienne. Pas mal comme idée venant d’une ville dont la première magistrate a été (brièvement, il est vrai) inspectrice du travail. D’autres parlent même d’un nouveau 49-3 anti gréviste.       
    Pas sûr toutefois que cette idée soit si brillante car, outre qu’il faudra trouver des volontaires qui risquent d’être assez mal reçus par leurs collègues, il faudra que cela se fasse uniquement dans le cadre d’heures supplémentaires. En effet, le sous-effectif chronique fait que si un agent va boucher un trou, c’est pour mieux creuser celui qu’il a laissé.
    Tout cela révèle surtout le peu de sympathie et de respect de la #mairie_de_Paris vis-à-vis de ses agents : « même si le temps de #travail_dominical des bibliothécaires est deux fois moins long et pourtant payé deux fois plus que celui de la DJS, ces derniers ne doivent pas oublier que le niveau d’étude et de qualification n’est pas le même », ose Emmanuel Grégoire dans une saillie publiée par Le Parisien. Et voilà pour les grévistes qui sont considérés comme de vulgaires « sans-dents » municipaux. À la mairie de Paris, à défaut de dialogue social, on connaît au moins le #mépris_de_classe. En tout cas, ce n’est pas avec ce genre de déclaration que les grévistes vont lever leur mouvement.
    Surtout qu’une nouvelle bibliothèque doit ouvrir le dimanche dans les prochaines semaines. Montant de la prime ? 100 euros « Il est hors de question que le personnel des bibliothèques voit ses primes baisser », avait déclaré Bruno Julliard à la CGT des affaires culturelles, l’année dernière. Toujours adjoint à la culture, il venait alors d’être promu au rang de premier adjoint d’Anne Hidalgo. Le supérieur de l’adjoint en charge du personnel, quoi !
    Bref, la Mairie est comme une poule devant un couteau sur cette question du travail dominical. « Cela implique de négocier avec l’ensemble des directions et l’ensemble des syndicats concernés », affirmait candide l’exécutif parisien à La Gazette des Communes. On ne voit pas trop ce que la mairie pourrait leur proposer sinon l’alignement de la #prime_du_dimanche à 100 euros pour tous les agents municipaux travaillant ce jour-là. À moins que la Ville décide de baisser celle des bibliothécaires ? Dans ce cas il y aura un deuxième front social. Et le programme d’Anne Hidalgo tomberait à l’eau, l’eau de la piscine.

    • Grève du dimanche : les élus dénoncent la gestion du conflit par Anne Hidalgo
      http://www.miroirsocial.com/actualite/11496/greve-du-dimanche-les-elus-parisiens-denoncent-la-gestion-desastreuse-

      Dans un communiqué, le groupe Communistes-Front de Gauche dénonce la tournure que prend cette très longue grève. Les élus pourtant dans la majorité municipale dirigée par Anne Hidalgo déplorent ainsi « la gestion du conflit ». Mais surtout, ils accusent l’Hôtel de Ville de vouloir « passer en force » et casser la grève en affectant du personnel « volontaire » pour se substituer aux grévistes qui ont désormais étendu leur mouvement au samedi en plus du dimanche (lire ici).

      De son côté, le groupe UMP dénonce aussi la gestion de ce mouvement social et reproche à la mairie de Paris de laisser pourrir le conflit. « Ce n’est pas faute de les avoir interpellés depuis un an.

      #grève_du_dimanche

    • Contre les grévistes, la mairie écrit aux Parisiens ,de la mairie, contre attaque de l’intersyndicale
      http://www.miroirsocial.com/actualite/11519/greve-lettre-ouverte-aux-parisiens-de-la-mairie-contre-attaque-de-l-in

      Chaque #week-end, vous êtes directement affectés par la grève du personnel ouvrier des stades, gymnases et piscines de la Mairie de Paris. Nous réclamons une revalorisation de leur prime dominicale. Cette grève dure depuis plus d’un an. Il faut que vous sachiez que la Ville de Paris a délibérément joué le pourrissement, (...) dans une relation normale grévistes/employeur, ce conflit aurait trouvé une solution en quelques semaines »,(...)

      Au lieu de cela, la mairie préfère jouer le catenaccio social en clamant que « les grévistes ne seraient qu’une poignée non représentative ». Une « poignée » qui suffit toutefois à fermer la moitié des piscines et le tiers des stades et gymnases chaque dimanche, comme le reconnaît elle-même la municipalité. Comme dirait Fernand Raynaud, « y’a comme un défaut ». Comme elle ne manque pas de le rappeler, l’intersyndicale représente 90 % des agents du service des sports d’après les élections professionnelles du 4 décembre dernier. Cruel !

      Mieux, selon la mairie (décidément pas très fair-play), les grévistes seraient dans l’illégalité en pratiquant une grève perlée et de surcroît en « refusant la négociation ». Malheureusement, pour les syndicats, là aussi, la réalité est toute autre car non seulement « cette grève non perlée, en absolue conformité avec le droit, dure depuis 12 mois (février 2014) mais ce n’est qu’en janvier 2015 (soit onze mois après son début) que la Ville de Paris a accepté une première négociation », pointent les représentants du personnel. « Jusque-là, la Maire de Paris n’avait pas jugé opportun de donner mandat à ses élus pour négocier, préférant jouer le #pourrissement du conflit, méprisant son personnel mais aussi ses usagers ». Match nul, balle au centre.

      Une chose est sûre cependant, le mouvement est loin de s’essouffler. Le conflit pourrait même se durcir car les agents de maîtrise du secteur qui n’étaient pour le moment pas concernés par le mouvement pourraient à leur tour entrer sur le terrain. Ces derniers n’ont guère apprécié les pressions exercées par la mairie et sa volonté de faire remplacer les grévistes par du personnel plus ou moins volontaire. Quand on veut jouer le hors-jeu, il faut que la défense soit toujours bien alignée.

    • ...le syndicat CGT vient de révéler l’existence d’une sorte de caisse noire. Cette nouvelle pourrait faire l’effet d’une bombe. Dans une note interne, en principe confidentielle, l’administration avoue avec fierté avoir « une enveloppe exceptionnelle d’heures supplémentaires gestion de grève ». Une manne pour casser la dynamique du mouvement à en croire cette note. « Elle va nous servir à faire venir les agents et assurer les compétitions les plus sensibles. N’hésitez pas à l’utiliser pour sécuriser au maximum les manifestations », conclut sans honte la municipalité (lire ici). Visiblement, les relations sociales à la mairie de Paris ne sont donc pas très fluctuat, voire carrément mergitur.

      http://www.miroirsocial.com/actualite/11532/paris-une-bibliotheque-fermee-un-troisieme-samedi-de-suite-pour-cause-

  • Touchers vaginaux sur patientes endormies : « C’est de la médecine, on n’est pas dans un fantasme de viol ! » - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150203.OBS1608/touchers-vaginaux-sur-patientes-endormies-c-est-de-la-medecine-

    Lorsqu’un chirurgien palpe un testicule avant d’extraire une tumeur, l’interne le touche aussi. Est-il vraiment nécessaire de préciser à la patiente qu’elle va subir un toucher vaginal et que cet examen pourra également être pratiqué par un étudiant ?

    Ne vous semblerait-il pas normal de lui demander son consentement ?

    – C’est aller trop loin dans la pudibonderie ! Après 40 ans d’expérience, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire signer un papier avant cet examen. Le corps médical est très respectueux des patients.

    40 ans ! et alors ? Ce n’est pas parce qu’on fait une erreur à répétition pendant 40 ans, qu’il faut entériner cette pratique. D’autant plus quand celle-ci consiste à se servir d’un corps endormi, (en niant au passage l’inconscient du patient) non pour soigner mais pour former un étudiant, sans assentiment de la personne.

    #gynécologie #viol #incroyable

    • L’article d’origine
      Touchers vaginaux sur patientes endormies : un tabou à l’hôpital ?
      http://www.metronews.fr/info/touchers-vaginaux-sur-patientes-endormies-un-tabou-a-l-hopital/moaC!txk2bsiOnYXIU

      … la doyenne de l’UFR de médecine, Carole Burillon, reconnai(ssan)t toutefois que ce système « d’apprentissage » n’est pas parfait. « On pourrait effectivement demander à chaque personne l’accord pour avoir un toucher vaginal de plus mais j’ai peur qu’à ce moment-là, les patientes refusent. »

      Beeerrrrk, donc c’est pour la bonne cause et y’a pas à demander. Une femme n’a pas à se soustraire au bien public, sous anesthésie ou à la morgue, ce n’est qu’un corps à la merci de la science.

      Il est difficile de dire si la pratique de « l’exercice sur patient inconscient » est très répandue dans les hôpitaux français en l’absence d’études chiffrées sur le problème. Elle est en tous cas loin d’être un fait isolé, selon Martin Winckler, médecin et auteur du livre Le patient et le médecin. Contacté par metronews, le praticien estime que ces témoignages et documents mettent en lumière « le manque de respect chronique des médecins français, en particulier gynécologues, comme de l’absence de réflexion éthique des enseignants en médecine français. » Pour lui, ceux-ci ’’’éduquent’ les étudiants en leur présentant les patients comme des cobayes." L’essayiste reproche par ailleurs à l’ensemble de la profession, mais également aux pouvoirs publics, leur silence sur la question. Et n’hésite pas, sur son blog, à employer les grands mots : « Non seulement c’est un viol, mais c’est un viol couvert par les personnes responsables. »

      Ah, et pour metronews, viol est un « grand mot », ben, il ne fait que 4 lettres pourtant … #culture_du_viol

    • C’est très significatif, ce débat, de l’enjeu fondamental, qui est qu’in fine, le corps de la femme continue à ne pas lui appartenir, qu’il appartient au pays (pour produire des soldats), au mari (pour LUI donner des héritiers), à la science.
      Parions que s’il s’était agit d’entraînements au toucher rectal, les corps des hommes et des femmes n’auraient pas été sollicité de la même manière.

      Comme je le dis souvent, si les mammographies avaient été des testiculographies, il y a belle lurette qu’ils auraient trouvé une autre procédure que l’écrasement entre deux plaques de plexi.

    • Il semble que le problème ne concerne pas que les femmes (ce qui fait qu’il y a des chances que la pratique disparaisse) mais les toucher rectaux avec palpation de la prostate sont aussi pratiquer sans consentement sur des hommes anesthésiés.

      Des touchers rectaux « à la chaine »
      Mais tous les étudiants en médecine ne partagent pas cette conception de la bienveillance. Julie, 23 ans, garde un souvenir amer de son premier toucher rectal. Elle démarrait alors son externat dans le service d’urologie d’un CHU parisien. « Nous étions trois-quatre externes au bloc opératoire, dans des blocs séparés, témoigne-t-elle. On est venu nous chercher et on nous a dit : ‘ce patient a une grosse prostate, on la sent bien au touché ; c’est l’occasion’. Nous y sommes tous passés ».

      Les uns après les autres, les externes ont donc examiné la prostate du patient endormi grâce à un toucher rectal, raconte Julie. « Je n’ai pas osé refuser, car c’était mon premier stage d’externat, et il y a une telle hiérarchie… J’ai dit que je n’étais pas à l’aise, on m’a répondu : ‘ne t’en fais pas, il ne sent rien’. Je me sentais vraiment mal, j’avais l’impression que nous violions tous, à la chaine, l’intimité et le corps du patient. D’autant plus que par la suite, tous mes touchers rectaux et vaginaux ont eu lieu sur des patients éveillés et consentants… Donc je ne comprends pas l’intérêt de cette pratique ». Bien entendu, à son réveil, le patient n’en saura rien.

      http://www.pourquoidocteur.fr/Des-medecins-pratiquent-des-touchers-vaginaux-a-l-insu-des-patientes

      Et ce qui est effrayant ce sont les commentaires des médecins et étudiants qui ne savent même pas définir un viol et affichent le plus grand mépris pour les patients et particulièrement les patientes (cf fresque de viol et pbl multiples avec les gynecos)

    • Ce #mépris_médical, c’est toute une culture de la #médecine_française. On en avait parlé précédemment à propos de la #maltraitance en gynécologie et de la formation des médecins.
      C’est absolument #archaïque comme vision de l’être humain, et de la femme en particulier, pire, un déni complet des avancées de la médecine concernant l’inconscient.
      J’imagine les étudiants qui attendent pour faire un toucher vaginal à une femme anesthésiée venu avorter… c’est horrible, c’est un viol collectif sous couvert de la science.
      Découvrir cela va peut-être permettre d’éclairer certains ressentis hyper violents post-avortement que vivent des femmes déjà bien assez maltraitées quand elles sont en pleine conscience.
      Mais ce qui est dingue, c’est qu’apparemment, rares sont les patient·e·s qui semblent refuser un examen quand on leur demande, ce qui fait qu’il n’y a aucun justificatif à cette pratique.

  • Quand nos enfants tuent nos pères - Libération
    http://www.liberation.fr/chroniques/2015/01/16/quand-nos-enfants-tuent-nos-peres_1182251

    Au-delà des cibles visées, il y a la question des personnes que l’on fait rire. Dans les années 70, les jeunes révoltés de Hara-Kiri puis de #Charlie Hebdo s’en prenaient aux pouvoirs en place et à leurs conservatismes, faisant rire des dominés et des jeunes de différents horizons (marginaux, soixante-huitards reconvertis dans les luttes féministes, écologistes, etc.). Dans les années 2000, les mêmes se situent au pôle culturel des classes moyennes et supérieures (parisiennes), et leur humour offense une partie des classes populaires urbaines, en particulier, quand il tourne en dérision l’islam qui représente, pour certains, la seule appartenance positive à laquelle se raccrocher.

    • Les #socialistes c’est vraiment l’autoroute (elles aussi privatisées par eux) vers le désastre. On se souvient que la vague de privatisation la plus importantes s’est faite sous un gouvernement Jospin. On le constate à chaque nouveau scandale depuis l’affaire de le Mnef (Cambadélis et consorts) ces néolibéraux sont disposé à sombrer dans l’affairisme impliqué par un capitalisme maffieux.

      Ces salauds montre chaque jour par diverses mesures (légales, fiscales, « sociales ») et déclarations qu’ils sont décidés à mener une guerre contre la population.

    • Les promesses de croissance du trafic de l’aéroport à 18 millions de passagers en 2030 contre 7,5 millions en 2013 pourraient en effet en faire le nouveau point d’entrée de la Chine en France face à des aéroports parisiens déjà sursaturés.

      #Macron #au_secours

    • Vous ne voulez pas de projets inutiles, gigantesques, ou de nouveaux aéroports ? Vous pensiez que la nécessité écologique importait ? Qu’importe, pour éviter toute contestation, le gouvernement vend en moins d’un mois aux chinois un aéroport qui passera en 15 ans de 7,5 millions à 18 millions de passagers.

      #tout_va_bien #aéroport #blagnac
      Quelque chose qui tient de l’#absurde et du #mépris #socialistes

  • Cazeneuve, la haine et l’insulte

    http://www.europe1.fr/politique/cazeneuve-denonce-la-haine-du-patron-des-deputes-ecologistes-2295141

    « Je n’ai vu dans vos propos depuis des semaines que de la haine et de l’insulte aux commissures des lèvres », a lancé Bernard #Cazeneuve. Le ministre s’exprimait lors du débat sur la réforme territoriale, mais faisait référence à des propos de François de Rugy à son égard après la mort de Rémi Fraisse à Sivens.

    Et côté haine et insulte, on peut dire qu’il sait de quoi il parle, lui qui déclarait après l’assassinat de Rémi Fraisse :

    http://bit.ly/11GbEp7

    Non, il ne s’agit pas d’une bavure.

    ou encore

    http://bit.ly/11Gc3rN

    sans les casseurs, Rémi Fraisse ne serait pas mort.

    #comment_dire #mépris_d_état #sivens #ZAD #rémi_fraisse

  • #Israël/#Gaza : Israël a bombardé et anéanti des familles entières dans une froide #indifférence — Amnesty International Suisse
    http://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/israel-et-territoires-occupes/docs/2014/israel-a-bombarde-et-aneanti-des-familles-entieres-dans-une-froide-indiffere

    « Les forces israéliennes ont violé les lois de la guerre en menant une série d’attaques contre des habitations civiles, faisant preuve d’une froide indifférence face au carnage qui en résultait, a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. « Notre rapport dénonce la pratique courante des attaques de maisons par les forces israéliennes, qui ont témoigné d’un #mépris choquant pour les vies des #civils palestiniens en ne les avertissant pas et en ne leur laissant aucune chance de s’enfuir. »

    Israeli forces displayed ‘callous indifference’ in deadly attacks on family homes in Gaza | Amnesty International
    http://amnesty.org/fr/node/50094

    #Israel #victimes_civiles #impunité

  • Un truc bien pourri et deux noms à retenir Loral Amir and Gigi Ben Artzi. Rarement vu aussi sordide.Avec l’extrème misère rien ne perd.

    http://www.featureshoot.com/2014/10/thought-provoking-portraits-russian-sex-workers-designer-clothing-nsfw

    "Vidéo : quand des femmes accros à l’héroïne racontent leurs rêves

    Le projet Downtown Divas met en scène des femmes accros à l’héroïne qui racontent leurs envies, leurs rêves, leurs souvenirs et leurs espoirs dans une vidéo à l’esthétique de fashion films.

    C’est un projet un peu risqué dans lequel se sont lancés deux réalisateurs. Les jambes sont fuselées et les ventres plats, mais à y regarder de plus près, ces modèles ne sont pas vraiment comme celles qui s’étalent dans les pages glacées des magazines. En reprenant tous les codes propres aux fashion films, les artistes Loral Amir et Gigi Ben Artzi ont choisi un sujet bien loin des paillettes et de la légèreté qui caractérisent ce genre de réalisations : l’addiction à l’héroïne.

    Tourné en 16mm, Downtown Divas dresse le portrait de femmes originaires d’Europe de l’Est qui, accros à la seringue, se prostituent pour pouvoir se payer leur dose quotidienne. Mais justement, si les sujets du film sont des droguées sur lesquelles la vie semble avoir roulé plus d’une fois, la vidéo s’écarte très rapidement de l’addiction pour laisser place à ces filles : elles ne sont plus définies par la drogue mais par leurs envies, leurs rêves, leurs souvenirs et leurs espoirs.
    L’addiction laissée au placard

    Assises à même le sol dans un studio photo, leurs membres osseux sont recouverts de vêtements de créateurs et leurs doigts et leurs cous ornés de bijoux. Avec honnêteté et une certaine assurance, elles se racontent. L’espace de quelques instants, l’addiction est laissée au placard, seule leur personnalité compte.

    Avec ce projet “mode”, les deux réalisateurs ont souhaité réintégrer ces outsiders de la société en effaçant l’étiquette drogue qui les poursuit de manière quotidienne. Et le contraste entre la légèreté du monde de l’éphémère et le sérieux du sujet est assez étonnant, même si l’on peut regretter que la vidéo exploite tout de même certains des plus gros stéréotypes féminins.

    https://vimeo.com/108770583

    #exploitation #dénouement #drogue #prostitution #femmes #mépris #esclavage #insane #sordide

  • Dear #kenza
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/10/28/dear-kenza

    Salut Kenza, On se connaît pas hein, tu pardonneras ma familiarité, mais t’es une blogueuse, y’a ta vie tout partout étalée, alors j’ai l’impression de te connaître, ta famille, ta vie privée, tes déménagements, ton taf, je pourrais écrire ta … Continue reading →

    #CAPITALISME #blog #mépris_de_classe #mode #riche

  • Dear #kenza
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/10/28/dear-kenza

    Salut Kenza, On se connaît pas hein, tu pardonneras ma familiarité, mais t’es une blogueuse, y’a ta vie tout partout étalée, alors j’ai l’impression de te connaître, ta famille, ta vie privée, tes déménagements, ton taf, je pourrais écrire ta … Continue reading →

    #CAPITALISME #blog #mépris_de_classe #mode #riche

  • Bernard Lahire : « Macron est le pur produit du système scolaire élitiste français » (Les Inrocks)
    http://www.lesinrocks.com/2014/09/19/actualite/lahire-11525185

    Je défie quiconque aujourd’hui de dire précisément ce qu’est un illettré. Un analphabète n’a pas appris à écrire et à lire : là au moins la situation est nette. Certains dits-illettrés savent rédiger des lettres mais font des fautes. C’est ce qui fera qu’on les qualifiera d’illettrés. Cette catégorie n’est pas très sérieusement définie. On présuppose par ailleurs qu’il y a un lien direct, de cause à effet, entre le fait de ne pas avoir les bonnes qualifications et la perte d’emploi ou la difficulté à en trouver. On occupe la jeunesse au chômage depuis très longtemps par la formation, c’est une solution d’attente, qui peut parfois être utile. Quand dans les années 70, le chômage s’est installé de manière structurelle, les pouvoirs publics ont répondu au problème par le retour à la formation. C’est à cette époque qu’a émergé la notion d’illettrisme. On a inversé la causalité. Le moment où l’on a commencé à observer des gens qui avaient des problèmes à l’écrit – une cause d’échec scolaire – correspond au moment d’apparition du chômage. Les mines et les usines sidérurgiques ferment. Les formateurs disent des chômeurs qu’on leur envoie : ‘ils ont du mal à lire et à écrire’. Le chômage a été une condition de mise en évidence de l’illettrisme, mais on a fini par en faire une des causes du chômage. Il y a de nombreux emplois pour lesquels être fort en orthographe n’est pas très important.
    […]
    Comme le fait qu’une mère illettrée ne saurait pas lire sur le flacon d’un produit dangereux et qu’elle serait donc potentiellement une mauvaise mère. On a parlé à une époque de la citoyenneté de la même façon : comment voulez-vous qu’ils fassent des choix alors qu’ils ne savent pas lire. […] Les diplômés eux ne seront jamais emmerdés. On ne fera pas porter sur eux le stigmate du mauvais père, du mauvais citoyen. A une époque, on a même dit que les illettrés pouvaient être dangereux. C’était les thématiques d’un expert en matière d’illettrisme : ils ne maîtrisent pas la langue et par conséquent ils peuvent passer à l’acte.
    […] les cadres du FN sont des avocats, des médecins, des juristes, des professions libérales. Les dérapages verbaux au FN sont commis par des gens très cultivés. La culture n’a jamais protégé de la barbarie, de la violence, ce ne sont pas les dits-”incultes” les plus intolérants. On fait peser beaucoup de soupçons sur les dits-illettrés, on les voit comme des objets de manipulations. On peut dire que la gauche a abandonné le monde des ouvriers, des petits employés et des petits paysans, dans le sens où ces catégories ne voient pas leur situation s’améliorer lorsque la gauche arrive au pouvoir.

    #éducation #formation #illettrisme #diplôme #système_scolaire #élitisme #illettré.e #mépris

  • Un #Politique, ça trompe énormément…
    http://reflets.info/un-politique-ca-trompe-enormement

     Et oui, nos « élites politiques » sont…comment dire…assez tranquilles, sûrs d’eux, et face aux problèmes concrets des citoyens, et bien, on peut penser qu’ils s’en amusent. Ou bien, sont-ce juste des gens qui n’ont rien d’autre à faire que s’amuser ? Bref, à chacun de se faire une idée et interpréter l’attitude de la Ministre de […]

    #On_s'en_fout #couac #France_Inter #mépris_politique #on_s'en_fout_mais_quand_même #taubira

  • A Puteaux, les cartables, c’est bleu pour les garçons et rose pour les filles (Libération)
    http://www.liberation.fr/societe/2014/09/01/a-puteaux-les-cartables-c-est-bleu-pour-les-garcons-et-rose-pour-les-fill

    Chaque année la municipalité UMP de Puteaux organise une fête à la mairie avant la rentrée scolaire pour distribuer stylos, compas ou cartables aux 4 500 élèves de la ville. Un geste, au départ social, mais qui n’est pas du goût de certains cette année avec une distribution pour le moins stéréotypée.

    […] « Cartable rose avec un lot de bijoux pour les filles et cartable bleu avec un petit robot à construire pour les garçons… Il s’agit de ne pas se tromper de genre.[…] Cette fête a coûté 300 000 euros prélevés sur la caisse des écoles, autrement dit de l’argent versé par l’Etat. »

    Rappelons que la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été condamnée en 2006 pour diffamation homophobe.

    #éducation #genre #sexisme #homophobie #stéréotypes #mépris

  • Deux journalistes de la Télé du hamas Al-Aqsa TV remontent une rue du quartier Shijaia dans la bande de Gaza.

    Ce lien m’a été transmis par l’Icahd en qui j’ai confiance et qui sont des activistes israéliens sérieux. A partir de 1’10 min les journalistes nous montrent quelque chose. Je ne sais pas si la vidéo est authentique, on devient parano tellement il y a de hoax et de manipulation dans cette autre guerre qu’est la « guerre des images ».

    Mais ce reportage a quelque chose de très troublant, et s’il se révèle qu’il est parfaitement authentique et pas manipulé, c’est une illustration de la manière dont Israël conduit « sa » guerre et que nous sommes de plus en plus nombreux à dénoncer.

    Les avis de nidal, gonzo, loutre, kassem, gresh et assimilés sont bienvenus.

    https://www.youtube.com/watch?v=gZ66iHMCQls

    • @kassem @gonzo @loutre @nidal @fil @alaingresh

      Merci pour ces premières réflexions, je m’explique un peu plus en détail.

      Ce n’est pas mon habitude de regarder ou poster ces images morbides, mais ce reportage m’a rappelé un souvenir traumatisant et soulève quelques questions importantes que j’ai encore du mal à formaliser.

      Au printemps 1996, j’étais en mission au Burundi pour soutenir et sauver un journal de Bujumbura (N’Dongozi), le seul journal modéré au sein duquel travaillaient des hutus autant que des tutsis. C’était très illusoire vu la situation, mais bon, nous y étions. C’était très tendu. La capitale était « relativement » calme, mais le moindre bruit anormal dans la rue faisait sursauter tout le monde. A la rédaction , le matin, un gendarme venait voir la rédactrice en chef avec le bulletin qui faisait la synthèse des massacres ayant eu lieu pendant la nuit dans le pays : Une dizaine de personnes massacrées dans tel presbytère, des passants abattus sur la route dans ce que les burundais appelaient « la ceinture rouge » autour de Bujumbura, etc...

      Mais une nuit... « Boum » dans un des quartiers de la périphérie immédiate de Bujumbura. Dans la journée qui suivit, en remontant la rue principale, je garde cette vision qui ressemble beaucoup à cette vidéo : maisons sélectivement brûlées, cadavres plus ou moins bien recouverts de cartons ou de tissus. indistinctement hommes, femmes, enfants, vieillards.

      Je n’avais pas mon appareil ni ma caméra, et de toutes façons, Spes, la rédactrice en chef du journal, qui était avec moi me disait qu’on se ferait sans aucun doute aussi couper en rondelles si on sortait quoique ce soit qui ressemble à un appareil photo.

      Mais j’ai vu, et témoigné. C’était deux ans après le Génocide Rwandais et dans le pays en dessous, on poursuivait les massacres « ils sont plus malins au Burundi », disait Spes, « ils font ça petit à petit, discrètement. Ils les tuent dix par dix ou vingt par vingt, comme ça, c’est invisible pour les médias internationaux » (et c’est vrai qu’à cette époque, le Burundi n’est pas très couvert par la presse).

      On a eu les images du Rwanda, les images de Bosnie. Je pense aussi au projet de Btselem « 1000 caméras » distribuées aux Palestiniens pour filmer les abus de l’armée israélienne dans les territoires occupés, on a aujourd’hui les images de Gaza, et ce film en particulier qui - s’il est authentique, pas manipulé, etc... - montre un résultat des bombardements israéliens très différent de ce que communique l’IDF.

      Les images ne servent à rien

      On s’est dit que le fait de d’avoir les photos, les films des exactions, des meurtres, allait changer quelque chose dans la perception qu’on a de ces massacres, allait même peut-être aider à faire cesser ces massacres/exactions.

      mais voilà, même ces images ne servent à rien, depuis le Rwanda, depuis la Bosnie, malgré les images, les situations se crispent, s’aggravent et les massacres continuent comme avant, même s’ils sont filmés ou photographié, ce n’est pas considéré comme un obstacle par les massacreurs : éventuellement ils font évoluer leur discours, leurs justifications, leur communication. Même les images, aussi morbides et horribles soient-elles semblent ne servir à rien du tout pour faire cesser les massacres (je pense aussi aux incendies et aux écroulements des ateliers au Bangladesh par exemple), et tout continue, comme si rien n’était arrivé, comme si rien n’avait été filmé. Dans certain cas, montrer trop de ces images semble même être contre-productif, le public les rejettent en bloc, comme les gens qui, à la libération en 1945, ne voulaient plus entendre parler des camps de concentration.

      Des images qui contredisent la communication israélienne

      Le film aussi montre que les massacres semblent être délibéré, que ces cadavres qui apparaissent sur le film ne sont pas des victimes colatérales atteintes par hasard. Elles étaient dans le viseurs des tireurs israéliens. Ils ont tiré sur des femmes et des enfants en pensant sans doute qu’ils étaient couvert par « le discours » (on les a prévenu qu’il fallait fuir, le Hamas les a empêché de partir - ce qui reste toutefois à prouver - c’est donc de leur faute si on est obligé de les tuer parce que notre objectif est de détruire le quartier coûte que coûte. Coûte que coûte...). Comme le rappelle Gideon Levy dans une vidéo postée sur seenthis quand il cite « l’inoubliable Golda Meir » : « On ne pardonnera jamais aux arabes de nous avoir obligé à tuer leur enfants ! »

      Il y a quelques années, à Jérusalem, Charles Enderlin nous racontait , avec Dominique Vidal, que le porte parole d’IDF avait annoncé que les soldats - à Béthléem - avaient tiré en l’air pour faire fuir des jeunes palestiniens qui manifestaient. Deux d’entre eux ont été abattus dans le dos... Et personne n’arrivait à comprendre comment cela était possible. Enderlin raconte alors qu’on les avait appelé « les palestiniens volants ».

      Voilà donc la question que soulève ce film, pour moi, que je vais essayer de définir plus précisément : si même les images qui servent de preuves (si elles sont authentifiées) ne servent à rien (normalement, elles auraient du soulever une telle vague d’indignation que les bombardements auraient du cesser immédiatement) ne peuvent même pas faire cesser massacres, exactions, etc... Qu’est-ce qui pourrait arrêter cette folie ?

      Le reste des réflexions plus tard.

    • Ouf ! Que répondre ? J’ai essayé de le faire et effacé la réponse... J’en essaie quand même une, que je ne prends pas à mon compte. Le discours du Hamas (du Hezbollah avant lui, de la « résistance » comme on dit en arabe) consiste à dire que rien n’arrêtera Israël, et surtout pas la morale « occidentale »... En revanche, être capable de faire mal arrive à dissuader même les plus fous, par pour des raisons éthiques mais plutôt de basse politique. C’est semble-t-il le « pari » actuel à Gaza, rendu possible par le désespoir absolu d’une population à laquelle on a ôté la moindre possibilité de l’amorce d’une esquisse de rêve... Parmi les Sinzissiens, s’il y en a qui ont accès aux sources hébreues et qui peuvent relayer ce qui se dit, dans les médias et les réseaux sociaux, après la mort de quelques soldats (plus peut-être un « kidnappé’ » comme a osé le dire un journaliste francophone), ce serait intéressant...

    • J’ai tout à fait conscience que formaliser ces questions est très difficile, c’est pourquoi je le propose à la communauté. Le talent de @alaingresh aidera peut-être puisqu’il n’est pas en vacances :). Les Européens ont réussi à criminaliser les migrants, les Israéliens vont/ont réussi à criminaliser les Gazaouites sans distinction d’âge ou de sexe (en les poussant au désespoir) ce qui leur permet sans doute de les tuer de la manière la plus barbare qui soit sans que ça n’émeuvent vraiment notre Occident inculte. (c’est une autre question que je soulève : comment lutter efficacement contre cette propagande (criminalisation d’innocents, diabolisation, etc...). La machine de propagande israélienne est très puissante et apparemment efficace. Je connais moins celle du Hamas (pour ne pas dire pas du tout), je suppose qu’elle existe, je suppose aussi qu’elle ne rivalise pas avec celle du gouvernement israélien. je ne peux pas imaginer, par exemple, que le Hamas « force » les femmes et les enfants à rester dans un quartier menacé par les tueurs de l’armée israélienne.

    • J’ai oublié de dire dans ma première réflexion que si les tankistes ou les pilotes de l’armée la plus morale du monde savent qu’il y a des enfants dans leur viseur, ils devraient refuser de tirer au nom du principe « moral » de précaution. Et parce que IDF ne cesse de répéter que « la mort d’enfants palestiniens est une véritable tragédie ». Pourtant ils tirent. Pourquoi ?

      La communication d’IDF est totalement désintégrée par les faits et les images, pourtant elle continue de « tenir la route » pour beaucoup. Pourquoi ?

    • Pourquoi ? Un embryon de réponse. Tout semble reposer sur l’affirmation suivante : la volonté du zéro mort, du zéro perte. Il ne doit pas y avoir un seul mort israélien. Cet objectif est impossible à atteindre mais les israéliens semblent vouloir y croire. Insister à le maintenir est ce qui permet de justifier l’horreur des 20 dernières années... sans évoquer les horreurs commises par les... « prédécesseurs »... (je pense en particulier à Sharon).
      Nous avons un système de défense qui par système, par mécanique, nous mène à la sentence finale des extrémistes du Betar, dont on a pu lire ce jour quelques extraits sur les vertus de la vitrification.
      On connait tous la fameuse phrase de Jefferson : « Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l’une ni l’autre ». On passe souvent du mérite à l’absence totale de résultat.
      Le refus jusqu’à l’absurde (le mur...) de prendre le risque de vivre en paix, avec tout ce que cela implique (liberté, égalité...) ne peut que mener à la solution finale. Sinon quoi d’autre ? Hélas. :-(

      Je pourrais développer ensuite sur le parallèle indispensable avec l’Ukraine et la Syrie et le fait que les « maîtres du monde » occidentaux, la fameuse « communauté internationale », ont démontré que l’humain n’était que chair à canon, à ses yeux, et à ses intérêts. Ce qui ne peut être que très inquiétant pour le jour où on nous demandera à nous de démontrer notre attachement à leur survie à eux.

    • Mon regard est peut-être un peu simpliste mais il me semble qu’en France et plus largement en occident l’islamophobie gagne du terrain chaque jour qui passe et qu’une partie de la population s’est replié sur elle-même, ne réagissant même pas contre des mesures qui lui sont directement défavorables. Nous sommes en pleine décadence, on s’en aperçoit à différent niveaux : droits humains, ressources naturelles, droits à l’alimentation, appropriations des terres, environnement, etc. Ajouté à cela un conflit qui dure depuis plusieurs décennies, il est probable que les gens se soit lassé et désintéressé du problème et des crimes commis par l’armée israélienne. Après, sur la « capacité » des militaires de tirer sur des enfants, c’est de l’endoctrinement pur et dur.
      #décadence

    • Oui, #déshumanisation de l’autre, c’est rabâché depuis des dizaines et des dizaines d’années. Les jeunes soldats (crevant de trouille) de l’armée israélienne sont persuadés qu’ils tuent de la vermine.
      Mais en retour la déshumanisation de l’autre détruit l’humain en soi, c’est quasiment toute la société israélienne (95%) qui fonce et s’enfonce dans la folie meurtrière.

      Il est sans doute beaucoup trop tard pour l’arrêter. François Hollande, par son communiqué indigne devra rendre des comptes comme ayant incité à la haine et aux crimes de guerre.

      Je pense que l’image ( la vidéo) peut avoir un impact si elle est relié à un contexte particulier qui potentialise son effet et si elle arrive à un moment stratégique dans l’entendement du plus grand nombre. C’est de l’ordre de l’imprévisible.

  • Le pire dans cette histoire qui montre bien la face « sociale » du FN, c’est que c’est un élu UMP qui se retrouve à défendre les droit de #cantine des #enfants de familles pauvres
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/26/conseil-municipal-apres-maire-fn-pontet-est-monte-grosse-mercedes-2

    « Non, Monsieur le maire, vos clichés sont dépassés. Nous sommes en 2014 et la crise touche tous les Français !

    La gratuité totale des cantines a un coût pour le CCAS de 25 à 30 000 euros par an. Par rapport au budget global de la commune de 47 millions d’euros cela représente environ 0,05 %. De qui se moque-t-on quand on parle d’économies ? La seule vérité, c’est qu’une nouvelle fois votre idéologie d’extrême droite se cache derrière cette décision [...].

    Aujourd’hui, vous, Monsieur Joris Hébrard, vous exercez une activité paramédicale. Si je comprends bien votre logique, est-ce à dire que vous refusez de soigner les allocataires de la #CMU [Couverture maladie universelle] ?

    Pour une famille de trois enfants, votre décision va représenter plus de 1 000 euros par an de dépenses supplémentaires. C’est une charge énorme qui viendra au détriment du minimum vital [...].

    Monsieur, vous avez augmenté votre indemnité de maire de 44% soit un peu plus de 1 000 euros par mois, cela représente plus de 600 repas par mois pour les enfants #pauvres du Pontet ! »

    Sans sourciller, le sourire aux lèvres, le maire FN répond qu’il fait ce qu’attendent ses électeurs. Il se dit « fier » de cette décision qu’il assume totalement et que cette mesure vise à « #responsabiliser » les parents qui doivent « prendre leur part dans le coût du repas afin qu’il ne soit plus totalement pris en charge par les seuls contribuables ».

    Et « beau gosse » de couper court au dialogue en faisant voter sa majorité qui, d’une seule et même main levée, adoptait la délibération.
    Puis il est monté dans sa grosse Mercedes

    #mépris_de_classe

  • Helena Costa ne viendra pas à Clermont ? « C’est une femme », explique le président du club | Pop & Sport
    http://www.popnsport.com/football/125663/helena-costa-ne-viendra-pas-a-clermont-cest-une-femme-explique-le-preside

    Helena Costa a finalement refusé d’entraîner le club de football de Clermont. Un volte-face qui interpelle, alors que la Portugaise devait être la première femme à coacher un club de football professionnel en France. A-t-elle été effrayée par le sexisme ambiant ? À entendre les raisons avancées par le président du club, Claude Michy, elle a peut-être eu raison…

    #sexisme #football #ah_les_femmes

    • « C’est une femme. Une femme peut faire croire aux hommes un certain nombre de choses. Moi, j’ai cru. Comme je l’ai dit aux joueurs, ce n’est pas la première fois qu’un homme est abandonné par une femme. Donc je suis à égalité avec beaucoup, parmi vous je pense qu’il y en a pas mal qui comprennent pas les femmes, c’est aussi rassurant car ce n’est pas un cas d’espèce. »
      #sportif_français #sport #confusion_hormonale #abruti
      Inutile de lire les explications de Helena Costa effectivement !

    • Nada foi por isso súbito e inesperado, decorreu sim de uma série de episódios ao longo do tempo.

      @fil, sur tf1 hier, itw très complète « amateurisme et manque de respect », mais pas eu envie de mettre le lien (…) d’autant qu’on peut lire entre les lignes une certaine défiance vis à vis d’Héléna Costa. On trouve aussi une interview du directeur sportif, Chavanon,
      http://www.lamontagne.fr/auvergne/sports/actualite/football/2014/05/24/olivier-chavanon-je-ferai-le-meme-travail-quavant_11015881.html
      peu après qu’Héléna ait été nommée à Clermont, où il dit en substance qu’il continuera son job (comme si elle n’existait pas) et choisira lui-même les sportifs, très classe l’accueil. J’ignore le mode dans lequel son arrivée s’est faite, le milieu sportif est toujours assez #crétin_basic, c’est même ce qui le caractérise le mieux, question de culture occidentale et de dichotomie cerveau/corps. Ça continuera tant qu’on opposera intellectuels et sportifs dès l’enfance où par exemple il suffit de porter des lunettes pour être classé dans une case. Donc plaignons ces pauvres décideurs sportifs qui se retrouvent privés de l’usage de leur cerveau depuis la maternelle.

    • Il y a des fois où je me dis qu’on devra se résigner à ne constater aucun progrès de notre vivant...
      Passe les jours et les semaines, y a que le décor qui évolue, le scénario et les rôles eux, restent désespéramment les mêmes..
      #vivement_la_fin...

      http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/ludivine_sagna_et_sandra_evra_font_des_vagues_au_bresil_319818

      Mais au milieu de cette folle rumeur qui ferait de nos femmes de footballeurs françaises de vraies “Wags” (terme anglais pour définir les épouses et petites amies caricaturales de sportifs), certains plaident la machination. Sur Twitter, une journaliste de Paris Match actuellement à Rio de Janeiro explique que cette information n’est qu’une “pure invention des médias restés en France”. Ni Ludivine Sagna ni Sandra Evra n’auraient demandé à changer d’hôtel. Qui croire depuis Paris ?

      L’arrivée des épouses de Patrice Evra, Bacary Sagna, Yohan Cabaye et Mathieu Debuchy est en tout cas un évènement en soi. Ces jolies compagnes de Bleus se sont immortalisées sur Twitter dans l’avion qui les conduisait à Rio. Le cliché a été repris partout et semblait surtout montrer le visage sympathique et détendu d’un groupe de supportrices amoureuses.

    • Bon, un peu d’espoir quand même (allez !) :

      Le site de l’Équipe titre « On m’a manqué de respect », d’un point de vue exclusivement moral et sentimental (« très déçue du comportement des dirigeants »), attributs de l’éternel féminin donc, alors que l’essentiel des critiques d’Héléna Costa porte, pièces à l’appui, sur l’incompétence et l’amateurisme de l’encadrement du club qui l’avait embauchée.

      Mais contrairement au fond et au ton de l’article, la très grande majorité de la cinquantaine de commentaires et tous les commentaires les plus appréciés soulignent les motifs professionnels du départ, chargent la direction du club pour son attitude et félicitent la technicienne pour son courage, avec au passage des remarques sur le milieu machiste du foot.

      En raisonnant a fortiori à partir du lectorat présumé mâle-hétéro(-beauf) de L’Équipe, voilà qui pourrait laisser penser que « l’opinion publique » en général est beaucoup moins phallocrate et misogyne que les patrons et les médias. En raisonnant a fortiori.

      (A moins que la ficelle sexiste de la direction pour se dédouaner fût trop grosse, tranchant avec une euphémisation rampante de la parole sexiste et la « sociétalisation » du sexisme...)

    • Ah oui @zorba, j’avais remarqué aussi que sur des sites « beaufs » les commentaires étaient à contrario du discours sexiste dominant. Et des habitants de Clermont-Ferrand, ville de province pas très attractive à priori, écrivaient qu’ils avaient honte d’avoir de tels crétins en devanture pour l’Auvergne.

    • Mise au point assez cinglante de Costa :

      La Portugaise Helena Costa, qui a renoncé à entraîner Clermont, a réglé hier ses comptes avec le club auvergnat, l’accusant dans un communiqué d’avoir recruté des joueurs sans son accord.

      Sa décision de quitter son poste « n’était pas précipitée et inattendue, mais intervient après une série d’épisodes qui se sont déroulés au fil du temps. Mon départ est surtout dû au fait que le directeur sportif », Olivier Chavagnon, « recrutait des joueurs sans mon accord, pour une équipe que je devais mener et dont je devais être responsable, sans me mettre au courant », écrit-elle.

      « Je considère inadmissible que, dans une structure de football professionnel, un entraîneur apprenne le recrutement de joueurs par le secrétariat du club, à travers une liste de joueurs soumis à des tests médicaux », s’insurge Helena Costa.
      « Tu me fatigues avec tes mails… »

      Le directeur sportif tardait selon elle à répondre aux messages et mails qu’elle lui envoyait pour demander des explications. Il a fini, selon elle, par lui envoyer le mail suivant au ton peu amène : « Tu me fatigues avec tes mails, je ne suis pas ton exécutant, je ne suis pas à ta disposition ».

      Helena Costa indique avoir informé dès dimanche le président du club, Claude Michy, de ce différend, prévenant qu’elle pourrait démissionner si le directeur sportif continuait à s’occuper directement de l’équipe.

      Devant le silence du président, qui avait coupé son téléphone portable, Helena Costa lui a fait part lundi de sa décision de quitter le club.

      http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/25/1907048-clermont-les-dessous-de-l-affaire-costa.html
      #machisme #mépris