• #Méthodes_visuelles

    A l’origine, la création d’une revue scientifique sur les méthodes visuelles était un défi. Très vite, elle est devenue une cause qui dépasse les cloisonnements académiques et pose un regard sur les modes de production scientifique qui mobilisent l’image. Beaucoup a déjà été fait par des collègues courageux, défricheurs d’espaces de recherche portant une spécificité méthodologique pas toujours bien comprise. En effet, on peut faire un constat simple : la place des méthodes visuelles, en France, malgré les avancées, n’est pas ce qu’elle devrait être.

    Même si le monde anglo-saxon ne doit pas être toujours pris comme référence, il faut bien reconnaître que la comparaison n’est pas flatteuse dans ce domaine. De fait, nous sommes la première revue pluridisciplinaire sur les méthodes visuelles en France. Pour autant notre revue se veut ouverte à l’international et a fait le choix d’accueillir aussi des textes dans leur langue d’origine. D’autres initiatives éditoriales existent dans des cadres plus larges ou dans des secteurs précis. Quelles qu’elles soient, les approches sont complémentaires et nourrissent l’avancée des expériences communes. Telle est notre conviction.

    Ce premier numéro marque l’acte fondateur d’une revue dédiée à la mise en lumière de chercheurs qui usent de méthodes visuelles mais qui restent encore trop souvent dans l’ombre faute d’avoir un espace d’édition techniquement adapté, un lieu reconnu d’échange et de cumul des connaissances en la matière, mais aussi un cadre qui accorde une valeur proprement scientifique à ces méthodes. Ce sont ces trois missions que se fixe la Revue Française des Méthodes Visuelles : donner à voir, mutualiser et légitimer l’usage des méthodes visuelles dans le champ scientifique.


    https://rfmv.fr/numeros/1

    #visual_studies #études_visuelles #revue
    cc @albertocampiphoto @reka

    • L’épaisseur des cartes. Un prisme d’observation pour l’histoire de l’#urbanisme

      La carte urbaine a souvent été considérée comme un objet neutre et son image objective par les historiens de la ville et de l’urbanisme. Elle est en réalité un produit chargé d’intentions et de présupposés implicites. Elle est surtout une ressource pour analyser les schèmes perceptifs qui gouvernent le projet urbain dans l’histoire. L’auteur de cet essai s’intéresse aux cartes des architectes et des urbanistes au XXe siècle, pour les construire en tant qu’objets d’études socio-historiques. Face aux narrations historiques qui ont privilégié les pouvoirs symboliques des représentations urbaines, il propose une méthode d’analyse attentive aux opérations de fabrication des cartes et à leurs acteurs. L’idée étant de déconstruire les modèles de représentation trop rapidement associés à des « régimes de pensée », pour faire apparaître leurs usages contradictoires dans les divers contextes théoriques et pratiques de l’aménagement spatial.

      https://rfmv.fr/numeros/1/articles/l-epaisseur-des-cartes-un-prisme-d-observation-pour-l-histoire-de-l-urbanisme

      #cartographie #visualisation

  • Visual methods #blog by Gillian Rose

    This blog is about how people encounter visual images, and what happens in those encounters (that’s what I mean by visual culture). I’m interested in both everyday doings (things like family snaps, for example) and the more specialised ways in which more and more social scientists are using images as research tools (that’s what I mean by visual research methods).

    http://visualmethodculture.wordpress.com

    #méthodes_visuelles