• Métiers domestiques, #voile et #féminisme

    En #France, le travail des migrantes souffre d’un déficit d’analyse. Si la recherche féministe prend bien pour objet la position des femmes immigrées, elle a tendance à oublier les dynamiques profondes qui déterminent leur histoire. L’insertion de ces femmes dans les #métiers_de_service et l’affirmation de leur #identité_culturelle à travers le port du voile ne sont pas des phénomènes récents. Pour les comprendre, il faut savoir décrypter les mécanismes de #racialisation à l’œuvre au sein de la société française.

    http://journals.openedition.org/hommesmigrations/925
    #travail_domestique #travail_domestique

  • What are the 10 most harmful jobs ? - 80,000 Hours
    https://80000hours.org/2015/08/what-are-the-10-most-harmful-jobs

    Here we try to guess which mainstream jobs are most likely to do significant harm. As almost no one we know is considering careers of this kind we have limited our investment in this research; it’s an initial exploration of the topic, based on general knowledge and a review of the key figures.

    #métiers #nuisibles

  • « Le ras-le-bol des personnels se traduit par une augmentation des conflits d’équipe » (Éric Debarbieux, L’Autonome de solidarité Laïque)
    http://www.autonome-solidarite.fr/articles/eric-debarbieux

    Dans les écoles comme partout, lorsque la pression augmente et que le sens se perd, c’est d’abord entre salarié.e.s que la tension s’évacue…

    Le « c’était mieux avant » regrette une école profondément inégalitaire, qui n’était pas confrontée au chômage de masse, aux changements des modèles familiaux, et encore moins à la révolution Internet.
    Malgré des difficultés et des imperfections, l’école s’adapte à ces mutations profondes. Toutefois, ce que j’ai perçu sur le moral des personnels de l’éducation m’inquiète.
    […]
    En 2011, dans les écoles primaires 25% des enseignants parlaient en effet d’un climat dégradé, contre 34% en 2016. Dans le second degré, 38% des personnels se disaient en 2012 insatisfaits du climat de leur établissement, ils sont 48% dans ce cas en 2016, soit près de la moitié !
    Ce malaise ressenti par les personnels est considérable. Il impacte l’exercice du métier, mais aussi la satisfaction qu’il apporte.
    […]
    Le ras-le-bol des personnels est d’abord contre le « système » : médias, opinion publique et surtout l’institution Education nationale. Sa gouvernance est fortement remise en cause par les personnels de l’éducation, c’est-à-dire le fonctionnement hiérarchique pyramidal et la bureaucratie qui en découle.
    Des injonctions perçues comme paradoxales sont aussi soulignées. D’excellentes réformes peuvent passer pour des réformes contre les personnels par manque de concertation, d’information et de formation. L’ajustement des pratiques n’est pas naturel et ne peut se faire simplement parce qu’une circulaire le demande, une loi l’encourage ou un éditorialiste sème le doute.
    […]
    Ce ras-le-bol se traduit en effet par des conflits d’équipe en hausse.

    #éducation #enseignant.e.s #salarié.e.s #conditions_de_travail #métier

    • La rentabilité, je ne sais pas. L’efficacité certainement… mais comme on parle du public et qu’il n’y restera bientôt plus que les sans-dents, tout le monde s’en fout.

      Je discutais de la #LoiTravail avec un artisan qui a vécu aux États-Unis où il a bossé sur des chantiers. Il me décrivait une situation où la précarité (avec des embauches à la journée) est telle que les salariés n’ont plus aucun intérêt à bosser correctement. Au contraire, un travail inefficace ne porte pas à conséquence puisqu’à la fin de la journée on est viré de toutes façons et même… un travail fait en 2 jours plutôt qu’en un porte la promesse d’une ré-embauche éventuelle le lendemain.
      Le capitalisme meurt de lui-même, c’est pour ça qu’il a besoin de l’autoritarisme-qui-vient pour subsister. (Et accessoirement, d’une autre planète à saccager.)

  • Comment devenir ergonome UX ? - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/comment-devenir-ergonome-ux

    Vous êtes plusieur·e·s dernièrement à me demander comment devenir ergonome ou UX designer. Ces profils sont effectivement de plus en plus recherchés. Si ce n’est pas votre futur métier, ça peut être une corde de plus à ajouter à votre arc de dev front, de graphiste ou d’expert a11y.

    Sans prétendre avoir la bonne réponse et sans chipoter sur la dénomination (ergonome ou UX designer, osef), je peux au moins témoigner de ce qui m’a forgée, en partant du principe que si vous me posez la question, c’est que vous souhaitez vous orienter vers quelque chose qui ressemble à mon job actuel, c’est-à-dire l’UX design ou conception centrée utilisateur/trices.

    #metiers #ergonome #UXdesigner #WebDesign

  • Cachez ces #femmes que je ne saurais voir… - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Cachez-ces-femmes-que-je-ne

    Que la #mixité des #métiers en général soit un but vers lequel la société doit tendre, nous ne pouvons qu’en convenir. Que les métiers où les femmes sont majoritaires soient très souvent moins attractifs (en termes de reconnaissance sociale et matérielle) c’est un fait. Cependant, tout comme Antoine Compagnon qui déclarait dans Le Figaro que « la féminisation avait achevé de déclasser [le métier de professeur] », ce rapport confond singulièrement la cause et l’effet.

    Ce n’est pas la #féminisation des effectifs qui déclasse les métiers. On peut penser que c’est au contraire le #déclassement social, dû à des raisons concrètes (les conditions matérielles d’exercice : salaires, moyens, nombre d’élèves, affectations) ainsi qu’à des raisons symboliques (manque de reconnaissance par les autorités étatiques) qui provoque, parmi d’autres facteurs, la féminisation des métiers [1].

  • Cartographers in the Field

    This Depression-era oil painting was created by USGS field man Hal Shelton in 1940. The painting depicts mapping techniques used in the early days of cartography, including an alidade and stadia rod for determining distances and elevations and a plane-table for sketching contour lines. A USGS benchmark is visible near the top. The straight white lines represent survey transects. Note the “US” marking on the canteen: many of the USGS field supplies were obtained from Army surplus. This 4 ft. x 6 ft. painting is on display in the USGS library in Menlo Park, California.

    https://www.usgs.gov/media/images/cartographers-field

    #cartographie #dessin #cartographe #peinture #tableau #métier
    via @reka (twitter)

  • La crise du recrutement, vue par une contractuelle recalée au Capes (Carnet de classe(s))
    http://carnetdeclasses.tumblr.com/post/146961504250/la-crise-du-recrutement-vue-par-une-contractuelle

    Et pourtant, cette année encore, j’ai été « refusée » au Capes, concours de recrutement des enseignants du secondaire. Je suis prof, mais précaire. Je suis prof, mais sans réelle formation. Je suis prof sur le tas. Je suis prof qui dort mal parce que je ne sais pas comment je ferai à la rentrée prochaine.

    J’ai participé à toutes les réunions sur la réforme du collège, sur les EPI, l’AP. Je connais mes élèves et leurs situations personnelles par cœur. Je sais comment faire cours quand je suis épuisée et que ça fonctionne, je sais comment faire cours quand ils sont épuisés et que ça fonctionne. Je sais comment gérer le cours qui n’a pas fonctionné, sans raison aucune.

    Merde, je suis prof. Mais sans poste fixe, sans certitude d’avoir un salaire, sans reconnaissance de l’institution.

    Et pourtant, sans moi, sans nous tous et toutes contractuelles, le système ne marcherait plus.

    #éducation #métier #enseignant.e.s #recrutement #précarité #concours #CAPES #institution #système_scolaire

    • J’ai survolé le témoignage... oui, c’est affligeant cette utilisation des statuts précaires... maintenant, sur le fond, « cette année encore » elle est recalée au CAPES... Je n’ai vu qu’en maths, et le niveau demandé est bas. Donc je ne sais pas quoi en tirer de ce genre de témoignage, qu’on a des personnes épuisées physiquement, nerveusement, et qui ne maîtrise pas la matière qu’ils enseignent ? Ça peut sembler méchant comme critique, mais imaginer que mes enfants font avoir des profs de maths au collège qui ne maîtrisent pas les outils qu’ils manipulent, qui ne savent pas ce qu’est un raisonnement par récurence, ça me dérange. Certes, c’est pas ce qu’on demande au collège, mais comment faire aimer les maths à des enfants quand on ne maîtrise pas la matière... encore une fois, on parle d’un double échec à un concours pas si compliqué...

    • Ce que j’imagine, c’est que passer le concours alors qu’on a déjà la tête sous l’eau à cause du boulot, ça n’est pas simple !... Mais ça me fait un peu penser aux étudiants que j’ai pu voir, qui sont depuis 5 ans inscrits en licence, et qui ont péniblement 6 de moyenne, en L3... Je trouve ça incroyablement dommage. D’un côté ils ont raison de s’entêter (et éviter de se dire qu’ils ont perdu 5 ans, pour rien). De l’autre, je me dis qu’il y a eu un énorme problème d’orientation avant. N’était-il pas possible se de rendre compte plus tôt que ces personnes n’y arriveraient pas ? C’est un danger que je vois à l’université avec les formations non sélectives, avec ce message stupide « tout le monde peut y arriver », c’est que certains échouent régulièrement et persistent. Et je ne sais honnêtement pas quelle est la solution !
      http://www.humanite.fr/les-colleges-vont-encore-manquer-de-profs-575823

      Au Capes de mathématiques, on compte ainsi 1 802 admissibles pour 1 440 postes proposés. Soit un ratio de seulement 1,3 candidat par poste avant l’écrémage final des oraux, qui éliminent encore environ la moitié des candidats. L’année dernière, il y avait 1 899 admissibles pour 1 243 postes. Et au final, seules 838 personnes ont décroché le concours, laissant 405 postes vacants.

      Comment faut-il interpréter ces chiffres ? Pour avoir vu les sujets, je ne pense pas que le concours soit trop difficile...

  • Les 7 véritables privilèges du prof (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2016/06/19/les-7-veritables-privileges-du-prof.html

    Les profs ? Des privilégiés, tout le monde le dira. C’est vrai, je suis le premier à reconnaitre que je suis un privilégié. Tout dépend de ce qu’on entend par « privilège »… Oubliez les clichés, voici sept vrais privilèges de prof que je regretterais beaucoup si j’arrêtais d’enseigner, sept avantages qui font la valeur de mon métier malgré ses difficultés (laissons-les de côté, pour une fois).

    1. Un métier qui a du sens […]
    2. Vive les enfants ! […]
    3. Etre responsable […]
    4. Chaque jour, l’inconnue […]
    5. L’indépendance […]
    6. La liberté de créer […]
    7. Les vacances […]

    #éducation #enseignant.e.s #métier

  • Le #travail : tout un métier…
    https://reflets.info/le-travail-tout-un-metier

    Le blocage entre le gouvernement et une grande partie de la société au sujet de la réforme du code du travail se situe sur un autre plan que celui — largement traité — d’une volonté des uns d’améliorer la performance des entreprises (tout en offrant de nouveaux outils de dialogue et de protection sociale aux […]

    #France #Politique #Tribunes #CGT #loi_travail #métiers #Myriam_El_Khomri #professionnels #Réglementation_du_travail #république_des_copains #Syndicats #Ubu_roi

  • Les instituteurs français restent parmi les plus mal payés d’Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/05/03/les-instituteurs-fran-ais-restent-parmi-les-plus-mal-pay-s-d-europe-145

    Daniel Vigneron

    Malgré une augmentation annoncée de leur prime et la revalorisation du point d’indice, les enseignants du primaire ne sont pas à la noce en #France. Surtout les débutants qui gagnent 25% de moins que les Belges et 75% de moins que les Allemands ou les Danois.

    Les « Assises de la refondation de l’Ecole de la République » qui se terminent aujourd’hui ont été l’occasion pour le président d lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Autriche #Belgique #Danemark #Espagne #Finlande #Italie #Luxembourg #Pays-Bas #Pologne #Royaume-Uni #Suède #disparités_salariales #éducation_nationale #Eurydice #instituteur #Najat_Vallaud_Belkacem #primes #rémunération_des_instituteurs #RFI #salaire_des_prof

  • Eboueur et fier de l’être
    http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/05/01/eboueur-et-fier-de-l-etre_4911592_4497916.html

    « Sur l’échelle sociale, on est tout en bas. Le regard des gens change dès que tu parles de ton métier. Tu descends d’un étage. L’éboueur qui vous dit qu’il n’a jamais ressenti le mépris, il ment. Il faudrait qu’un directeur de banque vienne à notre place, qu’il sente ce qu’on ressent. C’est indescriptible. J’ai un collègue, Charles, qui a défilé comme soldat sur les Champs-Elysées. Dans les rues, l’année d’après, avec la tenue jaune, je peux vous dire que plus personne ne l’applaudissait…

    Il y a tellement d’a priori sur nous  : on fait grève, on est des fainéants, des privilégiés, des bons à rien, bons qu’à un métier de merde. Quand on leur ­demande ce qu’ils font, certains collègues répondent «  agent technique à Bordeaux Métropole  ». Mais si on n’assume pas, on ne changera pas les mentalités  ! On voit des gens se boucher le nez avec leur écharpe quand ils passent à côté du camion, même quand c’est la collecte des papiers et que ça ne sent rien. On a de beaux camions, des tenues nickel, mais c’est une histoire de perception.

    #travail

    • profession du père , sur les fiches de renseignements scolaires , éboueur , c’était plus payant d’etre migris discriminé... en plus impossible d’essayer de le faire entendre sans avoir les menaces du zorroburka d’alors !

    • A tous les gens qui likent, pour de vrai, vous avez envie de le faire ce boulot ? Remuer des caisses de merde de dizaines de kilos ?
      Ou vous préférez vos boulots d’intellos ?

    • Tu sais @bob, moi qui n’ai toujours eu que tes tafs saisionniers, le jour où un de mes potes a fait la saison comme éboueur, avec plus de 2000 euros par mois pour 5 heures de taf, je me suis dit que nos représentations étaient complêtement connes, car la plupart des autres saisonniers gagnés beaucoup moins pour des tafs pas plus réjouissants, par exemple les domestiques, parce que c’est ça le terme, des hôtels ou des campings (j’te jure que des chiottes c’est pire que des poubelles, en général). En gros, ce que je veux dire c’est que des tafs de merde, sans mauvais jeu de mot, c’est la plupart des tafs. Donc, je rejoins @RastaPopoulos, le problème c’est la répartition des tâches ingrates à la maison comme à la ville. En ce qui concerne la pensée, ou la création artistique, elles aussi doivent être partagées, mais pas rémunérées (et pourtant j’ai fait des études de sciences humaines et de théâtre dans le but de gagner ma vie de cette manière, et j’espère bien que ça fonctionne un jour ou l’autre)
      À ce propos je crois que c’est important que les intellectuels précaires prennent conscience qu’ils ne sont pas des producteurs mais des employés. Ce qui nous obligent à nous mettre au second plan, si nous croyons à la lutte des classes et, surtout, aux effets de l’appartenance de classe sur les représentations du monde.

    • Je rejoins aussi @rastapopoulos sur l’idée que les boulots ingrats ou pénibles, mais d’une importance vitale pour la communauté, soient assumés de manière tournante par la communauté. Que chacun en prenne bien la mesure, que ce soit en pénibilité qu’en utilité.

      Éboueurs, un boulot vital, oui, et qui a probablement plus contribué à l’augmentation de l’espérance de vie que les médecins, surtout quand ils s’estiment supérieurs à leurs patients.

      Mon grand-père était un sale type, mais il m’avait enseigné le respect des boueux, ses copains de bistrot, parce que sans eux, me disait-il, nos rues seraient jonchées d’ordures où prolifèreraient les rats et les maladies et que, bourgeois ou manants, nous aurions tous une vie nettement moins longue et intéressante…

      Finalement, pour rejoindre @cazueladepolo, être prolo, effectivement, ça construit durablement les représentations sociales !

    • Entendu au parc - comme quoi tout le monde n’a pas le même point de vue sur les agents communaux, d’une maman à son enfant qui lui disait de mettre son papier à la poubelle (oui) : « il faut que les poubelleurs ils aient encore du travail, (sous-entendu pour qu’ils ne se retrouvent pas au chômage) alors je laisse mon papier par terre ».

    • Chez nous le balayeur de rue n’existe plus. Dans les annéees 1980 on pouvait encore saluer son balayeur de quartier qui faisait sa ronde chaque jour comme le facteur. On les connaissait, ils étaient là quotidiennement et remplissaient une fonction utile. Tous les deux étaient d’ailleurs bien payés.

      Aujourd’hui le balayeur municipal a cédé la place à une petite voiture qui passe une fois toutes les semaines. Chaque jour c’est un facteur différent en plus des livreurs d’Ebay et d’Amazon qui sonnent à n’importe quelle heure chez tous les habitants . On ne peut pas leur parler, parce qu’il n’ont plus le temps. De toute manière mamie ne le ferait pas parce que ce sont des Russes, des Turcs ou des Arabes, alors elle n’a pas envie de papoter avec eux comme elle le faisait avec leur collègue du passé.

      C’est pareil pour les éboueurs. Avant ils avaient droit à un joli pourboire pour Noël qui représentait parfois la moitié d’un salaire mensuel. A travers le statut d’employé municipal la sécurité d’emploi et les avantages de la convention collective leurs étaient garantis. Aujourd’hui ce sont les ouvriers de trois ou quatres entreprises privées qui viennent chercher les diverses poubelles spécialisées. On les recrute parmi les nombreux chômeurs et ne leur concède qu’un SMIC pour des heures de travail interminables. Personne ne leur parle encore.

      Voilà comment les petits gens vivent la mondialisation et le libéralisme.

    • sur les eboueur.e.s à Paris je peu donner quelques infos. Il faut distingué les eboueur.e.s qui balayent et sont « au cul du camion » qui touchent le SMIG pour 35h par semaine avec quelques primes, des conducteur.ice.s de véhicules qui ont un salaire de 600 à 800 euros de plus + les primes et sont beaucoup moins nombreu.ses.x que les premier.e.s
      Pour la ville de Paris le ramassage des ordures a été privatisé dans la plus part des arrondissements. C’est pas évident a voire mais sur les camions en plus du sigle « pp- propreté de Paris » il y a un autre logo style Veholia ou autre selon le sous traitant. Les eboueur.e.s de la ville font toujours le balayage, ramassage des encombrants, le nettoyage après les marchés, l’efficace des tags, l’arachage des affiches sauvages, Et la pause de panneaux électoraux et puis les feuilles mortes. Le nettoyage apres les manifs, sur le perif la nuit, après les accidents de la route et pour les coins a pisses bien coriaces sont fait par une brigade spéciale qui a des horaires différents. Pour paris il y a 8600 agents de propreté dont environ 20% de femmes. La première eboueure est arrivée en 2002. Et deux conductrices viennent d’être nommees.
      Et pour ta question bob c’est rigolo que tu la pause car je suis justement une intello postulante pour ce job (d’où mes infos sur le taff)

    • @mad_meg ne le fais pas, tu es comme un pianiste qui doit faire attention à ne pas exposer ses mains au riques du travail manuel :-)

      Pour toi un tel boulot risque de se transformer en perte de temps de vie, parce que tu tu as autre chose à faire. OK, c’est faire preuve de beaucoup de courage et d’esprit social quand on ne dédaigne pas le travail manuel. Dans une société juste on verra tous les normaliens et lauréats d’HEC travailler comme plongeur ou éboueur pendant quelques années de leur vie. Malheureusement ce n’est pas pour demain, alors il est d’autant plus urgent de passer au choses essentielles une fois qu’on arrive au bout des quelques années de jeunesse. Nous savons que cette perspective est réservée aux chanceux et aux combattant/e/s acharné/e/s.

      Alors il faut se battre et ne jamais se laisser décourager, ne jamais accepter les détours imposés. Je comprends qu’on se trouve parfois dans une situation où on a l’impression qu’on nous presse le canon du revolver contre la tempe , comme on dit chez nous, mais en vérité on se laisse faire parce qu’on n’ose pas sauter le pas. Il y a une vielle maman à soigner, des enfants à élever, et cette peur, soeur de la mauvaise conscience, ce fardeau qu’on a cloué sur nos épaules pendant notre enfance.

      Il existe une quantité illimitée de raisons pour accepter des choses qui nous empêchent de grandir, de devenir indépendants, de développer notre créativité et savoir-faire dans l’intérêt du monde entier. La vie est plus simple quand on a vécu et compris ses choses parce qu’on n’a plus d’excuses.

      Mais qu’est-ce que je raconte. Chacun et chacune de nous doit juger de sa propre situation et prendre ses décisons aussi indépendamment que possible. Donc j’arrête de me mêler dans des affaires qui ne me concernent que très indirectement.

      Disons que je préfère regarder tes créations accomplies au plaisir des échanges avec la syndicaliste éboueuse que tu incarnerais sans doute avec une perfection aussi impressionnante ;-)

    • Merci @klaus de t’inquiété pour mes petites mains. :)
      C’est pas sur qu’ils veuillent de moi à la propreté de Paris, je manque quant même un peu de biscottos et c’est possible que mon profil atypique les mette mal à l’aise ou qu’il y ai trop de candidat·e·s avec de meilleurs aptitudes pour ce travail que moi. Et je ne compte pas arrêter de dessiner, même si je pense que dans les premiers temps je vais être surtout occupé à dormir avec des bandes enduites de crème anti-inflammatoire sur les bras, les tibias comme dit le monsieur de l’article. ^^


      edit : @klaus ne t’inquiete plus pour mes petites mains. La ville ne m’as pas embauché.

  • L’#urbanisme comme nouveau corporatisme. Analyse des discours des associations professionnelles

    Alors que les défis écologiques se multiplient et que les attentes de participation s’élèvent, les associations professionnelles d’"urbanistes" témoignent – par leurs discours et stratégies de réseaux – d’une tentative de normalisation des pratiques professionnelles. Face à l’émergence de nouveaux métiers ou l’évolution des métiers déjà existants, elles ont fait le choix, il y a environ une quinzaine d’années, d’opérer un resserrement de leurs actions autour de la figure historique de l’"urbaniste", renouant par là avec une lecture moderniste de la ville, des phénomènes urbains et du métier. Au nom d’une protection des praticiens dans la compétition de marché, les associations professionnelles sont donc parvenues à organiser aussi bien les cadres et les formes de l’action, que la production des savoirs et leurs diffusions, dessinant ainsi un nouveau #corporatisme.

    http://cybergeo.revues.org/27579
    #profession #métier #urbaniste

  • Enseigner : un métier à risque perçu comme un métier de fonctionnaire » (VousNousIls)
    http://www.vousnousils.fr/2016/03/04/enseigner-un-metier-a-risque-percu-comme-un-metier-de-fonctionnaire-5848

    Au colloque sur le bilan de la formation des enseignants en juin 2015, mon intervention s’appelait « formation des enseignants : les illusions perdues ». Dans ce domaine, c’est toujours la question du rapport entre théorie et pratique dans la formation qui revient et n’est pas résolue. Déjà à l’époque des Ecoles normales, on disait que la formation était trop théorique. Aujourd’hui, on ne fera croire à personne qu’on fait de la formation professionnelle à 200 dans un amphi. On fait de la formation de masse pour préparer au concours. Et même si on a augmenté la part des stages dans la formation, la formation théorique déconnectée du terrain domine. Celle sur la laïcité par exemple, ne répond pas aux besoins pratiques…
    […]
    La gestion de classe est le point sensible. Certains sont en tête au concours et c’est la catastrophe dans leur classe. Comment réagir, poser sa voix, organiser la classe, gérer un enfant qui pète un câble : aucun concours ne permet de recruter là-dessus.
    […]
    C’est un métier à risque. Le grand malentendu vient de là. Socialement, c’est un métier de ‘fonctionnaire’, or le cœur du métier c’est le risque. On a beau préparer des heures et des heures, rien ne se passe jamais comme prévu.

    #éducation #enseignant.e.s #métier #formation_initiale

  • Une croix sur le front des élèves : la pénurie de profs à Paris empire (L’Obs)
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20160219.OBS4997/une-croix-sur-le-front-des-eleves-la-penurie-de-profs-a-paris-e

    Le rectorat de Paris peine à remplacer les professeurs des écoles, au point de devoir recruter à Pôle Emploi des chômeurs sans qualification.

    Que dire…

    #éducation #école #remplacement #formation #déchéance_scolaire

  • « L’institution compte sur les enseignants mais ne fait rien pour eux » (Yves Clot, L’Humanité)
    http://www.humanite.fr/yves-clot-linstitution-compte-sur-les-enseignants-mais-ne-fait-rien-pour-eu

    Faire un travail que l’on aimerait faire correctement mais qui reste « ni fait ni à faire » bien qu’on sache comment le faire correctement est ravageur. La dignité professionnelle est un facteur de santé et d’efficacité. S’y joue également la reconnaissance. Etre reconnu, pas seulement par quelqu’un, son directeur, son inspecteur mais se reconnaitre soi-même dans une histoire commune, des valeurs, une technique tout ce qui fait justement le métier.

    Il est fondé sur quatre choses en même temps et c’est un conflit. Un conflit de critères. Un métier est à la fois très personnel, même intime pour un enseignant. Cela correspond à la capacité d’être seul, à prendre des décisions. Il est également interpersonnel. On partage des situations. Et trans-personnel. Cela se passe du côté de la mémoire, de l’histoire collective, qui vient de loin pour les enseignants, histoire des techniques, des valeurs au nom de quoi on fait les choses. Enfin, il est fondé sur un quatrième registre, impersonnel cette fois qui concerne la prescription, les procédures, les objectifs, l’organisation officielle du travail. La prescription ne doit pas être laissée aux prescripteurs sinon cela revient à de la subordination L’un des drames du travail contemporain résulte du fait que les gens ont beaucoup de responsabilités dans l’exercice de leur travail mais très peu de droits pour décider de l’objet et du contenu de leur travail. Le milieu enseignant n’est pas à l’abri de ce phénomène.

    #éducation #enseignant.e.s #métier

  • Enquête : les élèves plus que jamais au cœur des préoccupations des instits (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2016/01/24/enquete-les-eleves-plus-que-jamais-au-coeur-des-preoccupations-des

    Je ne sais pas si les premiers concernés sont les meilleurs juges, mais enfin voilà…

    1. On constate d’un coté que les enseignants de primaire sont fiers et motivés par un métier qui les rend heureux, mais qui engendre un certain nombre de frustrations. 2. Après des chiffres assez catastrophiques en 2014, en pleine application des nouveaux rythmes scolaires, on constate une certaine détente chez les instits, comme si l’orage était passé – mais les nuages sont toujours là, gris foncé, au point que 49% se disent découragés, 41% résignés, 33% tristes. 88% des instits estiment que leurs conditions de travail se sont dégradées aux cours des dernières années (63% des français les suivent sur ce point).

    #éducation #métier #enseignant.e.s #enquête #SNUipp

  • Jeunes, bobos, coupables : et si on n’avait rien compris à la gentrification ?

    Entretien avec Anne Steiner, qui revient sur cette notion fourre-tout de #gentrification. En gras, ce qui pour moi est éclairant dans cet article.
    http://i-d.vice.com/fr/article/jeunes-bobos-coupables-et-si-on-navait-rien-compris-la-gentrification

    Le souci, lorsqu’on déplore la gentrification, c’est qu’on se trompe de cible : on ne tape jamais sur les gens du 8ème ou du 6ème qu’on trouve très légitimes à vivre dans ces quartiers là ! La véritable bourgeoisie occupe de vastes appartements dans les arrondissements bourgeois (territoire assez étendu par rapport à la surface de Paris), vit dans l’entre-soi, et on ne lui reproche rien. Les analyses radicales de certains sociologues ou de certains journalistes sont en réalité extrêmement bénéfiques aux véritables classes dominantes : les membres de ces classes là sont épargnés, ne sont jamais accusés d’être illégitimes de vivre là où ils vivent. Ils habitent dans leurs quartiers historiques et achètent à leurs enfants dans ces mêmes quartiers.

    En revanche, on reproche à des jeunes diplômés qui gagnent 1500 euros par mois et qui se contentent de toutes petites surfaces, d’habiter ces quartiers de l’Est parisien. Eux sont considérés comme illégitimes sur des territoires dont ils priveraient le peuple ! Et bien, il faut accepter l’idée que le peuple c’est aussi cette jeunesse qui enchaîne les CDD, les stages, les statuts d’intermittents. Et fait parfois les fins de marchés pour se procurer des légumes frais. Alors oui, c’est une jeunesse qui s’habille bien, souvent pour pas cher dans les friperies, c’est une jeunesse qui est belle, comme on est beau à cet âge, qui boit en terrasse des cafés et qui vit avec pas grand chose, sans voiture, sans permis, sans équipement électro-ménager...etc. Mais cette jeunesse, c’est le peuple ! Une partie du peuple ! Je me demande comment ces gens qui pourfendent la gentrification au nom d’un certain peuple rêvent Paris. Si l’on réfléchit un peu sociologiquement, je suis le peuple et toi aussi tu es le peuple. En terme d’origine sociale et en terme de revenus, et aussi parce que plus d’un tiers de la population est aujourd’hui diplômée du supérieur. Donc ce n’est plus un critère permettant de tracer une ligne de démarcation entre peuple et non peuple. C’est une petite minorité qui fait partie de la véritable bourgeoisie. C’est à peine 10% de la population française. Le reste c’est le peuple. Celui qui n’a ni pouvoir, ni biens. Et qui a vocation à se soulever, à inventer un autre monde, c’est le peuple. Ce ne sont pas les seuls travailleurs manuels dont les effectifs ont drastiquement fondu. Le peuple n’est jamais semblable à ce qu’il a été. Il mute. Après, ce qui est déplorable, c’est que ces quartiers seront bientôt dépourvus de familles de classe moyenne car lorsqu’on a on a des enfants, qu’on est juste au-dessus des revenus qui permettent l’accès à un logement social, et qu’on doit vivre (contrairement aux jeunes) dans un espace suffisamment grand, Belleville n’est plus assez abordable. À partir du deuxième enfant, il faut souvent se résoudre à partir.

    Cette notion de #bobo me fait de plus en plus hurler. En fait, elle masque une mutation profonde qui est qu’on a de plus en plus de pauvres et de classes moyennes basses qui ont de hauts niveaux d’étude et des goûts culturels intermédiaires forts (ils ne se paient pas des abonnements annuels au premier rang des opéras hein, mais les items culturels, la vie des idées et la vie culturelle a beaucoup de place dans leur quotidien) entre culture légitime et culture populaire.

    Je pense souvent à des remarques qui sont faites à propos des gens qui n’ont pas la télé. T’as pas la télé, t’es un bobo et les grands écrans à crédit, c’est un truc de prolo. Sauf qu’en fait, on est dans le gros cliché là. Si tu prends les revenus, qui objectivent quand même les questions de classe sociale, plus rien n’est si simple.

    Par contre, où vont les priorités dans les dépenses, la distinction culturelle, l’habitus et l’éthos de classe des milieux populaires et moyens est entrain de changer pour une partie d’entre (j’allais mettre eux mais en fait non) nous. Pour ceux qui ont eu accès à la méritocratie scolaire et pour qui au final, ça ne change pas tant de chose en matière purement économique.

    Alors il y a des différences, sur la propriété par exemple, peut en être un - mais cela dépend encore des territoires - mais je suis frappée quand même, si je prends l’exemple de là où je vis : les revenus de l’imposition locale ne varient pas ce qui fait que malgré son image arty bobo, cette commune reste une des plus pauvres de Belgique (on peut également savoir qui est exonéré grâce aux passe-passe fiscaux - très peu de gens en l’occurrence).

    On y voit beaucoup de jeunes, des cafés, des gens d’autres quartier, mais au final, les grands bourgeois ne viennent pas vivre là. J’en ai entendu deux (français exilés fiscaux) au sortir d’une visite d’appartement dire à l’agent immobilier avec qui ils parlaient sur le trottoir : très bel appartement, mais on a été un peu surpris en venant, vous pensez que ce quartier est sur ? C’est un peu pauvre dans le bas, là.

    Ben oui, chou.

    • depuis quand 1500 euros deviennent la définition du bobo ?
      Un bourgeois bohème n’st plus un bourgeois ?
      C’est quoi la véritable bourgeoisie ?
      On a jamais tapé sur les bourgeois du 8 ou du 6 ?
      La gentrification n’est donc plus une colonisation des quartiers populaires par une classe bourgeoise ?

      Les bourgeois croissent sur un capital fixe et transmis alors que les bobos le font sur un capital financier et fluide lui aussi transmis.
      La bourgeoisie dans l’immuabilité de sa vision de la séparation sociale, l’accompagne par la fixité de la séparation spatiale fixe.
      le bobo est un colonisateur, c’est la bourgeoisie plus le sionisme. La marchandisation d’un territoire et le renvoie des populations dans des zones de contention.

      « Et qui devient Seigneur d’une cité accoutumée à vivre libre et ne la détruit point, qu’il s’attende d’être détruit par elle, parce qu’elle a toujours pour refuge en ses rébellions le nom de la liberté et ses vieilles coutumes, lesquelles ni par la longueur du temps ni pour aucun bienfait ne s’oublieront jamais. Et pour chose qu’on y fasse ou qu’on y pourvoie, si ce n’est d’en chasser ou d’en disperser les habitants, ils n’oublieront point ce nom ni ces coutumes... »
      Machiavel (Le Prince)
      #sociologie _de_comptoir #gentrification_intelectuelle

    • wp :
      Le mot peuple désigne un « ensemble des humains vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d’origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d’institutions communes
      En français, le terme de peuple peut avoir aussi une connotation péjorative, envers ceux qui y appartiendraient ou non. Il désigne alors :

      les individus de condition modeste, par opposition aux catégories supérieures ou privilégiées par la naissance, la culture et/ou la fortune.
      les individus appartenant aux classes « inférieures » et éventuellement moyennes de la société, par opposition à l’« aristocratie
      La réponse à la question Qu’est-ce qu’un peuple ? n’est jamais neutre ou objectivable »

    • Quand un quartier décrépit et voit son revenu moyen diminuer et les bourgeois se casser, c’est du sionisme prolétarien le fait que le peuple moins nanti s’y installe ?

    • Bravo Suske, ça c’est envoyé.
      Tu veux dire que le processus d’installation des moins nantis dans des logements vacants car dépréciés et abandonnés est la même chose que chasser les locataires les moins nantis de quartiers à fort potentiel de plus-values.
      Mes félicitations encore une fois.

    • Steiner :"Je ne suis pas spécialiste de ces questions, mais je suis assez agacée par le terme de “gentrification” parce que, de toute façon, il y a une spéculation immobilière qui pousse les gens du centre vers les quartiers et même vers les localités périphériques. Présenter le processus de gentrification comme un complot venu d’en haut pour casser les solidarités populaires me semble tout à fait fantaisiste"
      http://endehors.net/news/anne-steiner-il-faut-faire-la-greve-generale-de-la-consommation
      Pour une non spécialiste elle a des avis bien tranchés.
      Et si on est pas en accord avec elle on est sociologue radical...

    • « À Paris, le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes », Anne Clerval
      http://www.humanite.fr/anne-clerval-paris-le-discours-sur-la-mixite-sociale-remplace-la-lutte-des-

      Cet embourgeoisement de la capitale a été rendu visible par l’apparition des «  bobos  ». Un terme que vous prenez soin de ne jamais utiliser dans votre livre. Pourquoi ?

      Anne Clerval. Le terme «  bobo  », inventé par un journaliste réactionnaire aux États-Unis, n’a aucun fondement scientifique. Aucun chercheur en activité ne l’utilise. Je préfère utiliser les termes de gentrifieurs et de gentrification, qui ont été forgés en partie par un courant de géographie radicale anglophone. Cette notion désigne un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires par remplacement de population et transformation matérielle de la ville.

    • Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris
      http://cybergeo.revues.org/23231

      « La part des ouvriers et des employés (actifs ou retraités) parmi la population des ménages des IRIS parisiens en 1982, 1990 et 1999. »

      Cet article présente une carte de synthèse des dynamiques spatiales de la gentrification à Paris depuis les années 1960. Si la notion de gentrification a suscité de nombreux travaux depuis les années 1970, en particulier en Angleterre et en Amérique du Nord, rares sont les chercheurs qui ont travaillé en particulier sur les dynamiques spatiales du processus dans une ville donnée et qui en ont proposé une cartographie. Ce processus de gentrification commence seulement à être étudié comme tel en France. La carte de synthèse proposée ici est issue d’une approche globale et multiscalaire de la gentrification à Paris et se fonde sur trois sources différentes : des analyses statistiques sur les données des recensements de 1982, 1990 et 1999, les travaux de Daniel Noin et Yvan Chauviré présentés dans l’Atlas des Parisiens (1984), et des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers de Paris situés à des stades différents du processus entre 2004 et 2007. Ces différentes sources permettent d’interpréter la gentrification comme un processus de diffusion spatiale centre-périphérie à partir du noyau historique des Beaux quartiers de l’Ouest parisien. Cela confirme l’analyse avancée par les travaux anglo-américains, selon lesquels la gentrification est un processus de conquête sociale qui prend la forme d’un front pionnier. L’objectif de cet article est d’en présenter une cartographie originale à partir de l’exemple de Paris.

    • « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris », de Anne Clerval, souligne un fait notable : c’est la présence de nombreux #étrangers « non communautaires » (#pauvres) qui endigue, localement, l’#embourgeoisement à Paris (ville où a été inventé le "étrangers, ne nous laissez pas seuls avec les français" ).

      Ce qu’elle loupe en se basant sur les « catégories sociales » (#CS), et non les #revenus/patrimoine, c’est la #précarisation de nombreux Parisiens. Elle ne tient aucun compte du fait que l’on peut avoir le statut « cadre » ou être considéré, par exemple, comme membre des « professions intellectuelles supérieures » pour le recensement et... dépendre régulièrement ou par intermittence du RSA, du chômage mal ou pas indemnisé, et de divers emplois, missions ou contrats plus ou moins ponctuels, et dont les rémunérations peuvent être fort variables (et souvent faibles).

      Les sociologues, surtout si ils s’appuient sur la statistique (toujours en retard de quelques métros) font des photos, mais ils ne voient pas les films ; c’est d’ailleurs cette carence qui justifie l’expansion actuelle des études de « #trajectoires » et sur les « parcours de vie ».

      Taux de pauvreté des 100 plus grandes communes de France
      http://www.lagazettedescommunes.com/217534/les-taux-de-pauvrete-des-100-plus-grandes-communes-de-france/#methode

      Paris compte 14 % de pauvres en moyenne, mais le taux de pauvreté y atteint plus de 20 % dans des arrondissements qui regroupent 200 000 habitants

    • Un film, c’est exactement ce que fait Clerval, comme d’autres. Mais son art du montage et sa théorie ne me convainquent pas. Elle ne voit que le film qu’elle fait, avec les ingrédients de son taff. Les sociologues sont le plus souvent des gens de #métier qui défendent le métier, des « professionnels de la profession ». Angle mort.

      Il faut commencer par regarder dans les coulisses de la saisie #statistique par « catégorie sociale » dont cette #sociologie fait son miel.

      Et les coulisses de ce type de vision, sont fort étendues. Il y a même des chiffre qui le montrent !
      20% de pauvres (selon un seuil arbitraire), c’est un indicateur de la polarisation sociale dans cette #ville de riches. Si on ajoute ceux qui sont entre la pauvreté monétaire et les ceusses à 1500 boules et alentours dont cause Steiner ça fait du monde. Et à ce tarif, sauf patrimoine conséquent, on est un pas un bourge.

    • #agacement - @unagi j’étais sur une connexion pourrie, je n’ai pas pu réagir tout de suite. Le rapport avec le sionisme là, tu me l’expliques ? Est-ce qu’un rappel de définition serait nécessaire ? Quel est le rapport avec la sauerkraut ?
      (il n’y a pas d’émoticons sur seenthis mais si il y en avait le mien aurait un visage TRES fâché.) Je ne comprends pas le glissement de la conversation. Maintenant, sionisme c’est le mot générique pour désigner les mouvements de population dans un espace géographique ? Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? Ou c’est encore un avatar du masque qui recouvre l’amalgame putride juif=bourgeois ?

      @colporteur j’ai pourtant l’impression que justement c’est ce qu’elle fait. Montrer que bien que pouvant être apparentés à des CSP+ compte-tenu des postes occupés et du niveau d’étude, une partie de la population parisienne reste pauvre, et si elle impacte la perception des quartiers populaires, à cause de ses pratiques culturelles, cette population n’est pas pour autant bourgeoise, parce que le bourgeoisie c’est capital culturel (qu’il faudrait encore définir, d’où mon histoire d’abo annuel à l’opéra) + capital financier et je dirais aussi une certaine proximité du pouvoir capitaliste (entreprises, politique etc.) + la propriété etc. Rien à voir avec les gens qui sont considérés comme des avant-gardes de la gentrification. Ce qui m’intéresse chez Steiner, c’est qu’elle montre aussi que certaines catégories sociales ont bougé - cela me fait penser au travail des Rambach sur les intellos précaires - que si les classes sociales recouvrent des réalités économiques similaires(revenus, imposition) elles ne recouvrent pas les même pratiques culturelles, ni les même métiers que par le passé.

    • je me suis expliqué mais tu a le droit d’être en colère.
      Vous devriez arrêter avec ce genre de procès d’intention. En dehors de la posture indignée vous n’êtes pas vraiment capable d’autre chose. Dans les minutes qui suivent le post je comprends, après une nuit un peu moins.
      Ce qui ne veut pas dire que je ne trouve pas sioniste plus que moyen, mais vu la teneur des réactions je n’ai pas grand chose d’autre à ajouter.

    • En dehors de la posture indignée vous n’êtes pas vraiment capable d’autre chose.

      Oh si je suis bien capable d’autre chose sur le sujet. Mais je connais aussi mes démons, et je ne pense pas que seenthis soit le lieu de ce genre de discussions, de débats ou de réflexion de fond sur le sujet, donc je n’ai fait que relever.

      Je remarque qu’après coup, tu trouves cela plus que moyen, cela t’honore.

      Et sur :

      Pour rappel judaïsme n’est pas sionisme, présenter le contraire est un amalgame et pas des plus sains.

      Oui, oui, je suis au courant. En revanche les deux sont absolument liés, pas superposables, mais liés.

    • @unagi ce n’est pas un procès d’intention, je ne comprends pas le rapport et aussi, je ne comprends pas tes explications. J’étais fâchée sur le coup et je le suis encore parce que je suis fatiguée des mots-godwin péremptoires. Je ne suis pas indignée, mais interloquée. Le sionisme est une idéologie politique spécifique et je ne vois pas le rapport là avec la conversation.

    • @supergeante C’est à Clerval et ses lecteurs « scientistes », prêts à donner foi à des stats objectivantes dont les catégories (CS) introduisent un biais important, devraient être critiquées depuis un travail sur d’autres données, du terrain (par exemple dans les centres d’action sociales parisiens) que j’objectais. @unagi n’a rien répondu quant à cette foi dans ces stats.

      Or il y a une population flottante, et de l’hétérogénéité non seulement internes à ces populations mais dans les trajets de nombreux individus dont l’existence ne se définit pas de l’occupation de tel ou tel emploi ou de telle ou telle incursion sur le marché (prestations etc.) à un moment donné. Ces stats là, comme l’ont montré des enquêtes collectives sur l’intermittence, par exemple, ne montrent rien de la #polyvalence sur le #marché_de_l'emploi (pour des postes qui concèdent pas avec une position donnée dans la #hiérarchie_des_qualifications) et moins encore de la forte #variabilité_des_salaires (ou ressources diverses) pour nombre de disponibles sur ce marché de l’emploi (et des « prestations »).
      Enquête socio-économique : première phase exploratoire de l’analyse statistique, novembre 2005
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2604

      Afin de mieux rendre compte de cette variabilité importante des salaires, nous avons mesuré la variabilité des rémunérations journalières pour chaque intermittent.
      Seulement 5,72% des interrogés déclarent ne pas connaître de variations dans leurs rémunérations journalières.
      Ainsi, si pour quelques comédiens, les rémunérations par cachet sont stables, pour bien d’autres elles peuvent être très variables (l’indicateur de l’amplitude de cette variabilité prend respectivement les valeurs 0 et 23). Et l’on constate que c’est justement pour les catégories de métiers les moins bien rémunérées, en moyenne, sur l’année, que la variabilité des rémunérations journalières est la plus élevée : artistes dramatiques, artistes de la danse, de la musique et du chant.
      Comment, dès lors, le salaire pourrait-il être considéré comme une mesure de la valeur du « salarié », de son niveau professionnel ?

      Quant à Steiner, que tu parais évoquer à nouveau, si je ne partage pas ses positions sur bien des questions politiques, ce qu’elle dit sur la composition sociale de la population parisienne me parait fondé. J’avais d’ailleurs cité son point de vue contre le pseudo radical J-P Garnier il y a quelques jours
      http://seenthis.net/messages/446847

    • Alors on Fait quoi, pour qui ? HLM pour tous ? « Mietpreisbremse » ? Création de zones de gestion sociales urbanes (Quartiersmanagement, Sanierungsgebiet) ?
      Je pense que la gentrification et les discussions autour ne font que nous renvoyer vers la case dėpart : le modėle de la propriété privée nuit aux efforts pour loger tout le monde. Il faudra recommunaliser les espaces d’habitation et mettre fin à la propriété privée dans l’Immobilier. Il faudrait discuter les étapes pour y parvenir.

    • @colporteur Alors souvenons-nous et racontons comment c’était avant l’avènement du libre flux des fonds et la guerre totale du capital immobilier.

      La limitation des profits à tirer de la pierre et du béton par le #contrôle_des_loyers est le fruit des crises et de la pénurie de l’après-guerre. Il faut alors loger tout le monde dans les villes détruites, on impose donc les voisin et les colocataires aux habitants et les prix au propriétaires. Ces mesures sont surtout destinées au populations déjà sur place et, dans le cas de l’Allemagne, des « Heimatvertriebene » victimes de l’échec de la politique expansionniste allemande sous les Nazis.

      Apparamment en France les bidonvilles de maghrébins sont répandues jusqu’au milieu des années 60, période à laquelle les réfugiés allemands de l’Est sont condamnés à se loger dans des hébergements de fortune. Pour les anciens grands propriétaires terriens, les propriétaires d’immeubles et les épargnant nantis on établit un système de dédommagement ( Lastenausgleich ) qui leur permet de conserver leur place dans l’hierarchie sociale. Tout de suite après 1945 les familles nazies s’arrangent pour n’acceuillir que leurs semblables dans leurs appartements. Sur le plan économique ce comportement n’a que de valeur anecdotique, mais ils est important pour le développement de l’état d’esprit des Allemands au dela de l’après guerre immédiat.

      L’immobilier joue un rôle important comme moteur de la construction du capitalisme dans l’Allemagne d’après guerre. Jusqu’en 2004 l’état donne d’amples subventions Eigenheimzulage aux petits gens aspirant à l’aquisition d’un patrimoine immobilier familial. On fait d’une pierre deux coups : On ré-injecte dans l’économie une partie des impôts payés surtout par les classes moyennes et soutient l’industrie du bâtiment. En même temps on sème chez les ouvriers l’espoir d’accéder au statut de petit bourgeois. Par ce changement de perspective ils perdent de vue la solidarité prolétaire et se retirent dans leurs petite maisons individuelles qu’ils continuent à rembourser pendant toute leur vie active. C’est un élément clé du modèle allemand qui remplace la lutte des classes par la Sozialpartnerschaft .

      Dans mes yeux il s’agit de la méthode des chrétiens-démocrates et social-démocrates de poursuivre la construction d’une Volksgemeinschaft avec des entreprises organisées comme Betriebseinheit et des patrons mutés d’abord en Betriebsführer puis en Sozialpartner plus gentils . Pourtant, peu importe l’étiquette collée sur la marchandise, elle est toujours produite et manipulée dans l’intérêt et sous contrôle de l’élite capitaliste.

      Dans la partie de l’Allemagne d’après guerre sous contrôle des alliés de l’Ouest la libération des prix de l’immobilier se fait au fur et à mesure jusqu’au milieu des années 1980 , la prétendue disponibilité de logements adéquats pour tous servant de prétexte. Depuis, la croisade contre État-providence continue sous le drapeau libéral porté par les croisés de la main invisible. Dans leurs yeux le social est un facteur ouvertement économique qu’on fait valoir lors ce qu’il devient trop cher de l’ignorer. L’acccès à la propriété pour tout le monde n’est plus un objectif. Nous, si on suivait cette logique il faudrait mettre à feu et à sang les quartiers victimes de la gentrification .

      Bien sûr cela signifierait une politique au profit des spéculateurs immobiliers qui se saisiraient des quartiers détruits. Les révoltes spontanées des dernières années au Royaume Uni ne contribuent pas à la solution du problème fondamental, elles ne sont que le résultat de la guerre sociale menée contre les pauvres.

      Pour revenir au point de départ de ma réflexion : c’est la pénurie causée par le guerre et mise en évidence par par l’arrivée d’un nombre important de réfugiés. Les quartiers bombardés de Stalingrad, Caen, Berlin et Damas sont pareils, leurs habitants aux droits humains violés sont victimes de la même machine capitaliste et méritents tous notre solidarité. Il s’impose alors de trouver des solutions de logement pour les nouveaux arrivants victimes des guerres impérialiste et pour les gens défavorisés sur place.

      Ce contexte permet de faire entendre notre voix. Les partis et élites au pouvoir ne sont pas en mesure de proposer des solutions pour tout le monde, alors allons en avant et brisons l’hégémonie du discours néolibéral. C’est l’heure des solutions solidaires, il est temps de revendiquer qu’on utilise la richesse de nos sociétés pour construire plutôt que d’envoyer des troupes et des armes là où ils font fuire les gens.

      Bref : Il faut construire un nombre important d’appartments pas chers dans les villes .

      –---

      Volksgemeinschaft
      https://de.wikipedia.org/wiki/Volksgemeinschaft

      Betriebsführer
      https://de.wikipedia.org/wiki/Betriebsf%C3%BChrer

      Lastenausgleich
      https://de.wikipedia.org/wiki/Lastenausgleichsgesetz#Leistungen_im_Lastenausgleich
      https://de.wikipedia.org/wiki/Eigenheimzulage

      Modell Deutschland : Erfolgskonzept außer Balance
      http://www.boeckler.de/22333_22338.htm

      Schlafzimmer, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Schlafzimmer

      Noch bis in das 20. Jahrhundert hinein waren besondere Schlafzimmer vor allem für Arbeiter ein unerschwinglicher Luxus. In Deutschland waren Schlafzimmer aufgrund der Wohnraumbewirtschaftung und Einquartierung von Flüchtlingen und Ausgebombten auch nach dem Zweiten Weltkrieg knapp. So waren viele Menschen gezwungen, im Wohnzimmer zu schlafen, dafür wurden spezielle Bettsessel und Schlafcouches entwickelt. In den 1960er Jahren entspannte sich die Situation, oft konnten neben den Eltern einer Kleinfamilie auch die Kinder ein eigenes Zimmer erhalten.

      Französische Besatzungszone, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Franz%C3%B6sische_Besatzungszone#Wohnen

      Der Anteil zerstörten Wohnraums lag in der französischen Zone statistisch etwas niedriger als in der britischen und amerikanischen Zone. In den Groß- und Mittelstädten waren 45 Prozent völlig bzw. teilweise zerstört. Die Zentren von Koblenz, Ludwigshafen, Mainz und anderen verkehrswichtigen Städten waren zu mehr als 70 Prozent zerbombt. In ländlichen Ortschaften unter 10.000 Einwohnern waren 90 Prozent des Wohnraums noch intakt.

      Die Wohnraumbewirtschaftung der Zone war für fast sechs Millionen Deutsche, rund 175.000 „Displaced Persons“ (ehemalige Zwangs- und Fremdarbeiter, entlassene KZ- und Kriegsgefange usw.) zuständig. Dazu ab 1946 auch für eine Million Soldaten und Zivilisten der Besatzung, für deren Familien die komfortableren, besser eingerichteten Wohnungen zu beschlagnahmen waren; am 30. Juni 1948 berichtete der rheinland-pfälzische Ministerpräsident Altmaier dem französischen Gouverneur de Boislambert von einer Zunahme des beschlagnahmten Wohnraums von 67.083 m². Die Gesamtfläche der beschlagnahmten Wohnungen betrug 1.624.354 m² bei insgesamt 24.294.695 m² vorhandener Wohnfläche.

      Um den Wohnungsbedarf der Zonenbewohner zu regeln, wurden alle Personen, die ihren Wohnsitz erst nach 1939 in der französischen Zone aufgenommen hatten (Flüchtlinge und Evakuierte), aufgefordert, die Zone zu verlassen. Im Reg.-Bez. Koblenz z. B. waren das im November 1945 71.719 Personen. Darüber hinaus wehrten sich die deutschen Behörden gegen die Aufnahme von Vertriebenen und Volksdeutschen aus dem Osten, und begründeten ihren Widerstand mit Wohnungsmangel und Versorgungsproblemen, aber auch mit der Gefahr einer konfessionellen und andersartigen Überfremdung der einheimischen Bevölkerung.

      L’histoire du quartier Phoenix à Hambourg montre pourquoi les investissements publiques dans des quatier à problèmes ne constitue pas de solution tant qu’on accepte l’immobilier comme secteur de l’économie capitaliste.

      Phoenix-Viertel, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Phoenix-Viertel#Zweiter_Weltkrieg_und_Nachkriegszeit

      Im Laufe des Zweiten Weltkrieges wurden viele Häuser im Phoenix-Viertel zerstört, so dass nach dem Krieg ein großer Wohnungsmangel herrschte. Infolgedessen wurde in den 1950er Jahren von staatlicher Seite viel für den Wohnungsbau getan. Unter anderem wurde der „öffentlich geförderte Wohnungsbau“ eingeführt, Wohnungen wurden mit Hilfe von öffentlichen Mitteln (Landesdarlehen) errichtet. Diese Wohnraumbewirtschaftung nach dem Zweiten Weltkrieg sahen viele Hauseigentümer im Phoenix-Viertel jedoch als problematisch an. Dadurch, dass viele Häuser im Viertel zerstört waren und mit der Hamburger Wohnungsbaukreditanstalt wieder aufgebaut werden mussten, wurden viele Wohnungen nur an sozial schwache Familien, oft auch mit vielen Kindern, vermietet.

      Zum Problem der Wohnungsraumbewirtschaftung kam, dass viele alte Häuser, die nicht zerstört waren, nach dem Krieg nicht renoviert wurden und so langsam dem Verfall ausgesetzt waren, was ebenfalls sozial schwächere Familien anzog, da die Mieten dementsprechend niedrig waren. Damit einher ging das Verschwinden der kleinen Handwerksbetriebe und Geschäfte im Viertel und die Entstehung von großen Supermarktketten. Viele Bewohner des Viertels hatten nicht viel Geld und mussten daher ihre Lebensmittel und Gebrauchsgüter des täglichen Bedarfs in den oftmals billigeren großen Supermärkten einkaufen. Durch die Verdrängung der kleinen Betriebe durch Supermärkte änderte sich das damals typische Bild des Phoenix-Viertels, das durch „Tante-Emma-Läden“ geprägt war, besonders stark.

      Gerade Straße

      Anfang der 80er Jahre wurde vom Hamburger Senat Geld in „städtebauliche Verbesserungen“ gesteckt, Einbahnstraßen wurden neu gestaltet sowie Spielstraßen eingerichtet. Das Viertel wurde jedoch immer mehr zum sozialen Brennpunkt Harburgs mit hoher Kriminalitäts- und Arbeitslosenrate, vor allem Ende der 90er Jahre häuften sich negative Schlagzeilen. 1999 fielen bei einem Bandenkrieg beispielsweise Schüsse in einem Coffee-Shop in der Hohen Straße, bei dem eines der Projektile eine Tür zur angrenzenden Wohnung durchschlug und den dortigen Mieter verletzte.

      P.S. Les événements de Cologne ne seraient pas arrivés si on avait bien acceuilli (avec tout ce que cela signifie comme encadrement) les pauvres au lieu de les stigmatiser et les menacer d’expulsion. Il est l’heure de revendiquer également un changement budgétaire fondamental. Il faut investir dans les hommes et les femmes au lieu de jeter l’argent public dans la geule des fabricants d’armes.

      #réfugiés #guerre #Allemagne #Europe #histoire #politique

    • @unagi disait :

      (...) Tu veux dire que le processus d’installation des moins nantis dans des logements vacants car dépréciés et abandonnés est la même chose que chasser les locataires les moins nantis de quartiers à fort potentiel de plus-values. (...)

      Non je ne veux pas dire ça, je retourne ta logique. Je note que la recherche et l’installation dans un logement est un « processus » pour les moins nantis. Là où tu trouves que les uns sont victimes et les autres coupables de recherche de plus-values et tenant d’une idéologie colonisatrice, je retourne que la recherche d’un logement est aussi un processus pour des plus nantis et qu’ils ne sont pas non plus dans une idéologie de colonisation... Que tu parles de « chasse » est pour le moins interpellant. A l’échelle individuelle c’est carrément violent.
      Du coup je préfère supposer que ton analyse à une visée généralisante et que tu utilises des figures de style réductrices dans le but de simplifier son expression.

      L’approche de @klaus me parait largement plus constructive et inclusive.

      Il y a un vrai problème avec le logement. Que les processus de gentrification créent des aboutissements d’exclusion de moins nantis est un de ces problèmes mais ce n’est pas non plus sytématique. J’ai vu à Bruxelles des ilots industriels abandonnés depuis 10 à 15 ans être transformés en logement par des gens « trop fortunés » pour rentrer dans un processus pour moins nantis mais trop conscients pour jouer au rachat de logements à rénover en vue de s’y installer. Sans exclusion et avec des projets communautaires solides et ouverts. Ces expériences positives restent dans le cadre du capitalisme et c’est l’idéologie personnelle des personnes qui les ont permises. Il est évident que l’inscription constitutionnelle du droit au logement (art. 53 Const. belge) rentre en conflit frontal avec un « marché immobilier » orienté profit. A fortiori dans un contexte de réduction des allocations sociales, de réduction des bugets et politiques sociales et d’augmentation des inégalités de revenu et de la dispersion de ceux-ci. Le problème est plutôt par là. Pas dans l’idéologie supposée d’une classe supposée de bobos supposés agissant selon des principes supposés consciemment destructeurs.

      Merci à @supergeante pour le lien et à tous pour les apports !

    • Il n’y a aucune logique particulière à ma réponse. Non, je n’ai pas l’impression de m’adresser à des idiots je ne vois pas l’"intérêt de la simplification". Me réponse pour faire court valait ta question.
      Les phénomènes identiques sont constatés et analysés pour Paris, Londre, New york pour ne parler que de quelques capitales. Donc je ne suis pas généralisant c’est la situation qui l’est, générale. On pourra développer si tu le veux.
      Je reviens sur un exemple qui m’est géographiquement proche.
      Je vis dans l’ex est berlinois. La situation près gentrification pour rejoindre klaus . des immeubles ou des parcs d’immeubles ou la propriété est une anomalie. Le marché de l’offre et de la demande est équilibré, il n’y a pas de déficit en surfaces de logement. Berlin devient une capitale attractive, elle attire les capitaux et les nouveaux habitants, la politique de la ville aide au changement, chaque appartement acheté correspond a un logement manquant sur le marché locatif, la nouvelle pression évidement a une influence sur le montant des loyers. Loyers qui sont accessibles à une population extérieure.
      Le secteur devient plus attractif devient une opportunité d’investissement. Les sociétés de gestion héritées de l’est revendent des lots d’immeubles à des investisseurs qui s’empressent de virer les anciens locataires, modernisent et revendent par appartement de standing.
      Un étage correspond grosso modo à 4 unités de 50 m carrés, unités qui après transformation deviennent des appartements qui ont entre 100 et 200 carrés. quand je regarde en face par ma fenêtre, l’immeuble face à moi a un appartement de 200 m carrés occupé par un couple, point barre.
      Les reventes enlèvent des logements au marché locatif, les loyers continuent de monter et ne sont plus accessible qu’à,etc, etc...
      Dans mon immeuble 17 appartements occupés, aujourd’hui 4.
      La population qui part est issue de Berlin est.
      Chômeurs, ouvriers, retraités, employés de bureau...
      Pour retrouver à se loger à un prix équivalent ils vont faire leur deuil de leur géographie pour aller s’excentrer, d’une qualité d’habitation, etc, etc...
      Les appartements les moins attractifs sont loués à ce que steiner appelle les bobos à 1500 euros.
      La gentrification est un phénomène financier mais aussi plus global. Entre sois communauté de pensée la société et l’occupation de l’espace.
      Les commerces originels sont sous une double difficulté.
      Ils ont une activité qui ne correspond plus á leur envirronement social et font aussi face à une augmantation de leur loyer.
      Prenons l’exemple d’un Kneipe, bar intergénérationnel, demi litre de bière à 1 euro 50, décoration approximative.
      Le prix du demi est rendu possible par la faiblesse des loyers. Les consommateurs partent, les loyers augmentent, le lieu appartient au passé et va être remplacé par une galerie ou une agence web, ou de communication, ou un magasin d’articles de Berlin est ou par...
      Il y a un club qui a participé à la construction de la légende Berlinoise, la nuit,l’underground toussa. Berlin ville cool.
      Une fois que les gens s’installent évidement la légende dérange. C’est aussi vrai pour l’appartement de 200 m que pour le bobo steiner à 1500 euros. La vie diurne devient contrôlée, la municipalité veut interdire les tables à l’extérieure, les plantations ornementales, etc, etc... Un mode de vie.
      La structure urbaine est incapable d’absorber le nouvel environnement social. exemple tu avais des familles avec aucune ou une voiture, aujourd’hui la norme est de deux.
      Avec tout ça je ne sais plus en suis.

    • @suske (et d’autres), il n’a jamais été question de « destruction » ou de « chasse » volontaire hein.

      La gentrification a toujours été décrite plutôt comme un phénomène dans laquelle une classe moyenne cultivée remplaçait petit à petit la population d’un quartier (sans que ce soit forcément en entier !) pour au moins deux raisons possibles (cumulables) : parce que c’est accessible à leur moyen-budget et parce que culturellement c’est cool d’être dans un quartier vivant, populaire, multiculturel.

      Sauf que la couille dans le pâté, c’est que faisant ça avec une augmentation constante, et du coup massive au bout d’un certain temps : ils détruisent (sans le vouloir) les raisons pour lesquels le quartier était attirant (au moins pour eux) : les prix augmentent (pas juste l’immobilier : TOUT, commerces, bars, restos, etc) + la population est plus uniforme, plus jeune, plus riche, plus blanche, etc (sans forcément que ce soit entièrement, je le répète, mais assez pour que ça se voit).

      Et pis bon, les études socios précises c’est bien hein, je dis pas, mais aussi, pas obligatoirement besoin de grande théorie pour voir la différence à Bordeaux entre Saint-Pierre et Saint-Michel il y a 15 ans, et aujourd’hui (et prochainement Belcier). Et la métropolisation joue à mort dans ce sens en plus (projets urbains, sociaux, économiques, etc).
      (Il me semble que j’avais des liens mais je trouve plus.)

    • Si si, il a été question de chasse volontaire, sauf à prétendre que la colonisation puisse être involontaire. Mais l’incident est clos.

      Pour le reste, oui :-). Je n’ignore pas ce qu’est la gentrification. Et les liens m’intéressent bien sûr : je suis sur #seenthis ;-)

    • Et je maintiens.
      Rastapopoulos a raison de pointer la métropolisation comme une des causes de la volonté de repousser les classes populaires. Pour le volontarisme voire aussi es chiffres des expulsions locatives.
      Un couple en bas de mon immeuble qui me pose des questions sur l’état des ventes des appartements. Tout a été vendu, déception mais quand je leur dit que 4 sont encore occupés par les anciens locataires il fallait voir leur mine choquée. Pourquoi ?
      Ca n’est qu’une anecdote et une petite, mais pour moi elle résume bien l’état d’esprit général. En dehors de environnement, de l’image, du passé, le processus d’acquisition est celui d’un investissement financier. ne pas se couper d’une opportunité et soigner son investissement pour soigner ses plus values et les deux points passent par la chasse des classes populaires.
      Pour reprendre un tag fameux ici, c’est chasse aux pauvres.

    • @unagi Tout ce qui concerne Molenbeek m’interesse :) + je comprends mieux ce que tu voulais dire avec ton dernier post. Thx.

      Ici, ce que je vois aussi, c’est que les maisons unifamiliales, où vivaient plusieurs générations - ce qui se fait encore beaucoup dans les populations d’origine méditerranéennes (espagne, portugal, grèce, maghreb, italie, turquie) issues de l’ancien exil, sont découpées en plus petits appartements, pour couples ou personnes seules.

      Par ailleurs, j’ai posté cet article surtout parce qu’il pointait la précarité de personnes que l’on taxe souvent d’être bourgeoises parce qu’elles ont fait des études et ont des pratiques culturelles visibles fortes. Je crois qu’on a parfois une vision de la société qui ne correspond plus à la réalité.

      #sociologie_de_comptoir
      Dans ma famille, il y a un plombier, un élagueur, et j’ai longuement discuté avec un copain électricien. Et bien, ils ont de plus hauts revenus que moi, et au niveau des pratiques culturelles, ils vont plus au théâtre, au cinéma etc. que moi et on lit à peu près le même type de romans.

      Je ne pense pas qu’ils soient exceptionnels, vu la conversation que j’ai eu récemment avec le mec qui a réparé ma machine à laver - mais bien parce que vous pouvez pas en racheter une et je sais pas combien de temps elle va tenir - immigré albanais dans les années 80, qui était là avec son fils, qui venait de le rejoindre dans la boite de réparation parce qu’il ne trouvait pas de boulot avec son diplôme.

      Ce que je veux dire, c’est qu’ouvrier ou artisan, avec une compétence particulière, ce n’est plus tout à fait comme avant. En fait, les populations qui se font virer, ce sont les gens les moins qualifiés, tirant la langue avec les aides sociales. Et là, on parle d’autre chose que du monde ouvrier.

    • On peut voir à culture dans un sens universaliste, culture populaire pouvant être un sous genre comme le film noir est un sous genre du cinéma. On peut voir la catégorisation culturelle comme sectorisation marketing ou comme élément excluant. J’évacue toute connotation à la définition quant à sa qualité et sa destination.
      Si on reste uniquement sur le fond de ce qui est présenté et sa teneur sociale et politique je fais le constat, c’est personnel, que l’accès se fait principalement à un art idéologique, lisse et à destination d’une certaine catégorie de la population.
      Voire aussi la teneur du cinéma français, cinéma bourgeois qui peine à quitter son nombril.
      Je généralise.
      On peut passer sa vie de films de merde, en expos de merde en pièces de merde. C’est toujours de la culture et à destination des mêmes.
      On ne voit plus les classes pauvres, parce qu’elle regroupe l’essentiel des idiots de notre société ou qu’elles en sont exclues ?

      Dans mon entourage un couple à forte rémunération qui travaille dans la médiation pour sociétés importante. Leur truc c’est de se consacrer une semaine culturelle par an dans une ville à l’étranger. Musées, etc, etc.. De quelle culture parle t’on.

    • Bruxelles : saccage au Quartier Midi

      http://www.dailymotion.com/video/x489pm_bruxelles-saccage-au-quartier-midi_news

      Plan de développement international de
      Bruxelles – Schéma de base
      http://www.quartier-midi.be/wp-images/PDI.pdf

      Tout un dossier chez Agone :
      Agone 38 et 39
      « Villes et résistances sociales » http://atheles.org/lyber_pdf/lyber_431.pdf
      177. L’international sera le genre humain. Une expérience
      de planification néolibérale au quartier Midi (Bruxelles).
      Lond texte sur Marseille.

      Le Monitoring des Quartiers de la Région de Bruxelles-Capitale
      https://monitoringdesquartiers.irisnet.be

      Gentrification positive à Molenbeek
      http://www.ieb.be/IMG/pdf/bem246_25032011.pdf
      Mais aussi dans : Gentrification as policy – empirical frontiers
      http://belgeo.revues.org/7091

      Toujours Bruxelle :
      Urban studies in Belgium http://belgeo.revues.org/2102

      Radio Maritime - Le phare du Kanaal et la gentrification de Molenbeek - saison 2 episode 6
      https://www.mixcloud.com/Gsara_BxL/radio-maritime-le-phare-du-kanaal-et-la-gentrification-de-molenbeek-saison


      https://www.mixcloud.com/Souslespaves_Bruxelles

      Un article du diplo qui était pas mal sur ville durable et classe, malheureusement maintenant sous paywall :

      Dans le laboratoire de l’écolo-bourgeoisie https://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/CYRAN/20842

      Pour la dissolution de la Métropole http://www.lepostillon.org/Pour-la-dissolution-de-la-309.html

      Tout ca ne représente qu’un aspect du phénomène.

    • Oui pour le quartier midi, je suis bien au courant. Mais, concrètement, ça ne marche qu’en partie. Saint-Gilles reste une commune pauvre malgré tout ça, car peu de gens y paient de taxes locales. L’objectif actuel de la commune est de garder les familles. Ce qui est une sorte de marche arrière...

    • Les aveugles et l’éléphant : l’explication de la gentrification
      http://strates.revues.org/611#tocto1n10

      Aujourd’hui Smith admet en partie que sa position sur la gentrification comme résultat structurel du foncier et du marché immobilier est discutable. Il ne faut pas pour autant considérer que la thèse du différentiel de loyer était fausse. Seulement le différentiel de loyer n’explique au mieux que la moitié du problème, voire moins. L’existence de logements peu chers et dévalorisés est un élément nécessaire, mais loin d’être suffisant, d’une explication. De la même manière, l’explication par la production de gentrifieurs potentiels, leur culture, leur consommation et leur reproduction, est nécessaire mais insuffisante. Une explication exhaustive de la gentrification doit nécessairement prendre en compte l’origine des gentrifieurs et les raisons pour lesquelles ils gentrifient, la façon dont sont produits les quartiers et les immeubles à gentrifier, et les liens entre ces deux ensembles de conditions. Et il est fort possible que, quel que soit le rôle des acteurs sociaux institutionnels et collectifs comme les agents immobiliers, les promoteurs et les sociétés d’emprunts hypothécaires, les acteurs-clés dans le processus de gentrification aient été les gentrifieurs eux-mêmes. Il faut accepter que l’action individuelle explique une bonne partie de la gentrification et chercher à intégrer la production et la consommation, non en termes de causes structurelles ou d’effets individuels, mais en termes d’action individuelle et de structures.

    • A propos de l’état actuel du « sozialer Wohnungsbau », la version allemandes des HLM

      Les URL sdes sources d’information officielles viennent d’être déplacées, une partie a simplement disparu. On ne veut surtout pas que le public s’informe sur l’histoire de ce qui s’appelle actuellement Wohnraumförderung . La vignette qui est censée nous orienter vers les informations sur ce qui reste du sozialer Wohnungsbau montre une petite maison individuelle. Le lien vers « l’économie de l’immobilier » est symbolisé par l’image d’une de ces baraques que les promoteurs font pousser sur chaque bout de terrain encore libre dans les centre villes. C’est tout dire.
      Champage pour tout le monde ! Trop cher pour toi ? Mais on ne t’a pas adressé la parole. Alors de quoi tu te mêles.
      Parole de social-démocrate


      Bundesministerin Svenja Schulze

      Bauen | Stadt | Wohnen
      http://www.bmu.de/themen/bauen-stadt-wohnen

      Von Dezember 2013 bis März 2018 war das Ministerium unter der Bezeichnung „Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz, Bau und Reaktorsicherheit“ auch zuständig für Stadtentwicklung, Wohnen, ländliche Infrastruktur, öffentliches Baurecht, Bauwesen, Bauwirtschaft sowie Bundesbauten.

      Seit dem Erlass der Bundeskanzlerin vom 14. März 2018 ist das Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und nukleare Sicherheit, kurz BMU, nicht mehr für die Aufgabenbereiche Stadtentwicklung, Wohnen und Bauen zuständig. Informationen über Fördermöglichkeiten, Baukindergeld, Sanierung und anderen Bauthemen sind jetzt beim Bundesministerium des Innern, für Bauen und Heimat (BMI) abrufbar. Dort finden Sie jetzt auch den Wohngeldrechner, weitere Ratgeber und Leitfäden.

      Bisherige Meldungen zu Wohngeld, Bauen und Stadtentwicklung sind im Pressearchiv weiterhin nachzulesen:
      https://www.bmu.de/WS4585
      In der Chronologie haben wir die Meilensteine der Baupolitik in der 18. Legislaturperiode gesammelt: https://www.bmu.de/P3861
      Baupolitische Entwicklungen der letzten Jahrzehnte sind hier zusammengefasst:
      https://www.bmu.de/P3862
      Den Wohngeldrechner finden Sie bis auf Weiteres unter:
      https://www.bmu.de/service/wohngeldrechner

      Diese Themenbereiche finden Sie ab jetzt beim BMI:
      ...
      Wohnraumförderung
      https://www.bmi.bund.de/DE/themen/bauen-wohnen/stadt-wohnen/wohnraumfoerderung/wohnraumfoerderung-node.html


      Wohnen ist ein Grundbedürfnis des Menschen. Gute Wohnstandards und intakte Städte sind für die Lebensqualität des Einzelnen von ausschlaggebender Bedeutung. Sie tragen darüber hinaus auch wesentlich zu einem guten sozialen Klima in unserer Gesellschaft bei.

      Wohnungswirtschaft


      https://www.bmi.bund.de/DE/themen/bauen-wohnen/stadt-wohnen/wohnungswirtschaft/wohnungswirtschaft-node.html
      Dem Staat fällt die wichtige Aufgabe zu, die Funktionsfähigkeit der Wohnungsmärkte sicherzustellen. Im föderalen System der Bundesrepublik Deutschland tragen Bund, Länder und Gemeinden wohnungspolitische Verantwortung. Aufgaben des Bundes sind die Gestaltung der Rahmenbedingungen für Wohnungsmarkt und Fördersystem sowie die Beteiligung an der Finanzierung der Förderinstrumente zusammen mit Ländern und Gemeinden.

      #Sozialer_Wohnungsbau #Wohnraumförderung #HLM #vergessliches_WWW

  • Janvier, fiche de paie en berne (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2016/01/09/janvier-fiche-de-paie-en-berne.html

    Une perte de pouvoir d’achat de 5,5% minimum due au gel du point d’indice et à la hausse des prix. Dans le même temps, une hausse des cotisations qui finit par s’élever à près de 2000 € sur la même période. A cela il faut ajouter, on l’a déjà calculée, la perte financière générée par les nouveaux rythmes scolaires.

    Rappelons que les instits français, de l’avis de l’OCDE, sont sous-payés comparativement à leurs homologues étrangers (12% de moins que la moyenne).

    Rappelons aussi qu’entre 2000 et 2010, le salaire d’un instit français a diminué de 11%, pendant qu’il augmentait en moyenne de 14% dans l’OCDE.

    Cela n’empêchait pas une majorité de français de penser, en 2014, d’après la fondation Varkey Gems, que les profs devraient être moins payés.

    #éducation #enseignant.e.s #salariat #métier #salaire