• Deux études à grande échelle confirment les dégâts des néonicotinoïdes sur les abeilles
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/29/deux-etudes-a-grande-echelle-confirment-les-degats-des-neonicotinoides-sur-l

    D’autres recherches récentes, confirme Dave Goulson, « ont montré que les #néonicotinoïdes contaminent fréquemment les fleurs sauvages ». Ces contaminations restent à l’état de traces, mais ces substances sont parmi les plus efficaces jamais mises au point. Un seul gramme d’imidaclopride peut, par exemple, tuer autant d’abeilles qu’environ 7 kilogrammes du célèbre DDT…

    La seconde étude publiée par Science, elle, a été conduite dans deux régions de #maïsiculture canadiennes. Les chercheurs, conduits par Nadejda Tsvektov (université de York à Toronto, Canada), ont étudié les colonies de onze ruchers, certains proches des champs de maïs traités avec de la #clothianidine, d’autres éloignés de plusieurs kilomètres. Bien que le maïs soit pollinisé par le vent et non par les insectes pollinisateurs, les colonies proches des exploitations étaient plus exposées aux néonicotinoïdes que les colonies éloignées.

    « Les auteurs ont trouvé un cocktail de vingt-six pesticides, dont quatre néonicotinoïdes, dans les colonies proches ou éloignées des champs », écrit Jeremy Kerr. Mais les colonies proches des champs ont été exposées à un plus grand nombre de molécules, et pendant des périodes plus longues, que celles qui en étaient éloignées. Là encore, une bonne part de l’exposition se fait par l’intermédiaire des fleurs sauvages, contaminées par les traitements agricoles.

    Les chercheurs canadiens ont ensuite cherché à distinguer l’effet de la clothianidine des effets des autres substances détectées. Ils ont introduit dans une ruche expérimentale non traitée des abeilles ayant été exposées à du pollen contaminé à la clothianidine. En les marquant avec des micropuces électroniques, ils ont pu observer leurs différences. En moyenne, leur espérance de vie était réduite d’un quart et leur comportement différait de celui des individus non exposés, au point de mettre en péril la pérennité de la colonie.

    #insecticides #pollution #abeilles #brown_tech
    je ne sais pas combien il faudra encore d’#études_récentes pour qu’on arrête d’utiliser ces merdes

  • Lettre ouverte à Stéphane le Foll
    http://blogs.mediapart.fr/blog/c-morel-darleux/230914/lettre-ouverte-stephane-le-foll

    Monsieur le Foll, vous affirmez qu’au #Testet le projet de barrage n’est pas destiné à l’irrigation pour le maïs ? Benoît Biteau, administrateur et membre du bureau de l’Agence de l’eau Adour Garonne m’assure pourtant du contraire. Les crédits de l’Agence de l’eau (50%) et de l’Union européenne (30%) accordés sur ce projet ne le sont que parce qu’il s’agit d’un projet de stockage à vocation agricole. Or la vocation agricole locale, c’est bien la production de maïs. Cet élément est d’ailleurs confirmé par l’enquête publique qui met en avant le besoin de barrage au motif de l’économie que représente localement la #maïsiculture.

    Monsieur Le Foll, vous ne pouvez pas répéter « #agro-écologie, agro-écologie ! » sur tous les tons et continuer à encourager la culture de ces maïs hybrides extrêmement gourmands en #eau, en #nitrates et en #pesticides. Ce sont ces cultures et leurs besoins énormes en irrigation qui sont à l’origine de l’étiage du Tescou, c’est-à-dire la raison même pour laquelle il faudrait aujourd’hui faire ce barrage. Donc au lieu d’agir sur la cause on l’alimente ? Quel type de politique est-ce là ?