• « batard » c’est une injure patriarcale qui sent le vieux zob de putier. Oui pour couper les bourses à la police, mais oui aussi pour les couper aux anarcouilles, manarchistes et autres machos de gauche qui croit que batard est encore une injure. Sals fils de vos pères, bande de parasites à couilles, il serait temps d’arreter de vous servir de la misogynie pour vous dévalorisés entre biteux.
      #misogynie #sexisme #masculinisme #machos_de_gauche #manarchisme

    • Slime A.C.A.B
      https://www.youtube.com/watch?v=XAVFUUnDpo8


      .
      Là une seule critique est possible : pourquoi ce groupe. #punk allemand chante-t-il en anglais ? Pas grave, tout le monde aime la chanson. Une autre raison est sans doute que dès que tu te mets à chanter en allemand ce n’est plus de l’art et tu te fais interdire ta chanson.

      [Intro]
      A.C.A.B, A.C.A.B, A.C.A.B, A.C.A.B!

      [Verse 1]
      See them walking down the streets all day - A.C.A.B
      See them walking down the streets all night - A.C.A.B
      Never heard of human dignity - A.C.A.B
      Working for a fascist machinery - A.C.A.B

      [Chorus]
      They say it’s law and order but we live in fear
      Fuck off cops, get out of here
      All cops are bastards
      All cops are bastards
      All cops are bastards

      [Verse 2]
      See them driving with their blue lights on - A.C.A.B
      See them holding their tommy-guns - A.C.A.B
      Beatin’ up people without any reason - A.C.A.B
      Supported by the law and the politicans - A.C.A.B

      [Chorus]
      They say it’s law and order but we live in fear
      Fuck off cops, get out of here
      All cops are bastards
      All cops are bastards
      All cops are bastards

      [Verse 3]
      See them walking down the streets all day - A.C.A.B
      See them walking down the streets all night - A.C.A.B
      Never heard of human dignity - A.C.A.B
      Working for a fascist machinery - A.C.A.B

      [Chorus]
      They say it’s law and order but we live in fear
      Fuck off cops, get out of here
      All cops are bastards
      All cops are bastards
      All cops are bastards
      All cops are bastards
      All cops are bastards
      All cops are bastards
      All cops are bastards

      Wir wollen keine Bullenschweine
      https://www.youtube.com/watch?v=QFDXCW1kf-s

      [Strophe 1]
      Der Faschismus hier in diesem Land
      Nimmt allmählich überhand
      Wir müssen was dagegen tun
      Sonst lassen die uns nicht in Ruh’
      Wenn ich die Bullen seh’ mit Knüppeln und Wummen
      Jedesmal sind wir die Dummen
      Die nehmen uns fest, stecken uns in den Knast
      Doch das steigert nur unseren Haß

      [Bridge]
      Ein Drittel Heizöl, zwei Drittel Benzin
      Wie ’68 in Westberlin
      Diese Mischung ist wirkungsvoll
      Diese Mischung knallt ganz toll

      [Refrain]
      Wir wollen keine Bullenschweine

      [Strophe 2]
      Dies ist ein Aufruf zur Revolte
      Dies ist ein Aufruf zur Gewalt
      Bomben bauen, Waffen klauen
      Den Bullen auf die Fresse hauen
      Haut die Bullen platt wie Stullen
      Stampft die Polizei zu Brei
      Haut den Pigs die Fresse ein
      Nur ein totes ist ein gutes Schwein

      [Bridge]
      Ein Drittel Heizöl, zwei Drittel Benzin
      Wie ’68 in Westberlin
      Diese Mischung ist wirkungsvoll
      Diese Mischung knallt ganz toll

      [Refrain]
      Wir wollen keine Bullenschweine

      https://de.m.wikipedia.org/wiki/Wir_wollen_keine_Bullenschweine

      Wir wollen keine Bullenschweine ist ein Lied der Hamburger Punkband Slime, das 1980 auf der gleichnamigen Extended Play und auf ihrem Debütalbum Slime I unter dem Titel Bullenschweine veröffentlicht wurde.
      ...
      Das Lied ist nach Georg Lindt in Praxis Geschichte eines der ersten, das „zum ersten Mal seit den Songs der Liedermacher nicht nur auf Einzelforderungen zurück[greift], sondern wieder auf eine radikalere Verweigerungshaltung: ganz im Sinne von Punk wenden sie sich nicht gegen einen Teilbereich gesellschaftlicher Missstände, sondern gegen Gesellschaft allgemein und schimpfen generell auf alles, was ihnen auf die Schnelle einzufallen scheint: Gegen Faschismus, soziale Ungerechtigkeit, Umweltzerstörung, Militär, Polizei, Identitätsverlust, Entfremdung und Automatisierung.“
      ...
      IndizierungBearbeiten

      Vor dem Hintergrund des Liedes gab es mehrere Gerichtsverfahren gegen das Label Aggressive Rockproduktionen und das Unternehmen SPV, das die beiden Platten, sowie den Sampler Deutschpunk-Kampflieder[7], auf dem das Stück ebenfalls enthalten ist, in den 1980ern vertrieb. Jedoch kam es nie zu einer Verurteilung. 2003 zeigte in Hamburg ein Polizist einen Mann wegen Beleidigung an, weil dieser das Lied bei einer Demonstration abgespielt habe. Auch in diesem Fall kam es wieder zu Hausdurchsuchungen und einem Einzug der Platte.

      Tatsächlich wurden sowohl die EP, die 2010 von einem unbekannten Label neu aufgelegt wurde, und das Debütalbum der Band erst am 10. Mai 2011 von der Bundesprüfstelle für jugendgefährdende Medien indiziert und auf Liste B gesetzt. Grund war ein Antrag des Landeskriminalamts Brandenburg, den ein Dreiergremium, bestehend aus Elke Monssen-Engberding (Leiterin der BPjM), einer politischen Referentin und einer wissenschaftlichen Angestellten, prüfte. Die BPjM bezeichnete in ihrer Begründung den Kunstgehalt als niedrig und entschied, dass der Jugendschutz in diesem Fall Vorrang vor dem Kunstschutz haben müsse. Die beiden Tonträger wurden auf die Liste B gesetzt und zur Überprüfung nach §130 Abs. 1 StGB (Volksverhetzung) an die Staatsanwaltschaft in Cottbus übergeben.

      #acab #censure

  • Ariane Mnouchkine sur le vaccin
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/ariane-mnouchkine-sur-le-vaccin-ministres-netes-vous-donc-pas-prets-6792434

    Ministres, n’êtes-vous donc pas prêts ? Et votre chef ? Au bout d’un an de ratages, d’appauvrissement, de pertes, d’humiliations, de souffrances, de morts, vous n’êtes toujours pas prêts ?!

    Alors qu’en Allemagne et au Royaume Uni, au Danemark, dans toute l’Europe, les campagnes de vaccinations enregistrent des patients par milliers, en France, la patrie de Pasteur, nous comptons à peine quatre centaines de personnes âgées vaccinées. Et deux ou trois médecins, alors que tous les soignants de France et de Navarre devraient l’être avant tout le monde.

    Pourquoi ? Que se passe-t-il ?

    À vous écouter les Français seraient trop sceptiques, trop hésitants, bref, trop anti-vaccins.

    Avez-vous donc si peur des Français que vous régliez ainsi votre pas sur les plus craintifs ou, plutôt, sur les plus soupçonneux d’entre nos concitoyens échaudés par vos mensonges et qu’aujourd’hui, vous poussez à la crainte par vos bobards obstinés et votre pusillanimité incompréhensible ?

    Allez-vous vraiment vous abriter longtemps derrière ceux qui, par votre faute, restent indécis ? Ne voyez-vous pas que votre tiédeur suspecte nourrit les thèses obscurantistes les plus nocives, les plus vénéneuses.

    Que ceux qui ne veulent pas se faire vacciner ne le fassent pas, c’est leur droit, mais en leur nom, allez-vous prétendre empêcher les volontaires de le faire au plus vite alors que, ce faisant, nous protègerions jusqu’aux plus rétifs des anti-vaccins, qui le savent bien d’ailleurs.

    Pensez-vous vraiment pouvoir nous rejouer la petite musique de mars contre les masques ? Non ? Alors, faites votre métier, arrêtez de jouer de la flûte. Faites votre devoir. Organisez cette campagne de vaccination comme il se doit pour que nous, artistes de tous ordres, grands et petits restaurateurs, cafetiers, bistrotiers, boutiquiers, étudiants, professeurs, docteurs, infirmières, brancardiers, pompiers, policiers, caissières, athlètes, personnes âgées, nous puissions faire le nôtre et partager à nouveau ce qui s’appelle le bien commun, pour certains en ouvrant leurs théâtres, leurs cinémas, leurs restaurants, leurs boutiques, leurs bars, leurs gymnases, leurs universités, leurs bras. Pour d’autres, en cessant de surveiller nos cabas, nos déplacements, nos verres, nos fêtes, nos places et nos rues et en retrouvant leurs vraies missions de gardiens de la paix.

    Ministres français, vous tremblez ? Et votre chef. Alors que, avec une incroyable promptitude, inespérée il y a encore quelques semaines, des savants du monde entier, ont, grâce à leur travail acharné, déposé en vos mains l’arme nécessaire et, bientôt, suffisante, pour vaincre le virus et libérer le pays de cet occupant dévastateur, vous tremblez ?! Alors partez. Démissionnez. Nous avons besoin de gens courageux, compétents, respectueux de leurs concitoyens.

    Eh bien, qu’attendez-vous ? Vous voulez des suicides, des émeutes ? Des suicides, il y en a déjà. Quant aux émeutes, elles brûlent dans beaucoup de cœurs. Des cœurs pourtant bien sages d’habitude.

  • Violences conjugales : Aurélie Filippetti porte plainte pour diffamation contre Thomas Piketty

    https://www.lesinrocks.com/2019/11/30/actualite/societe/violences-conjugales-aurelie-filippetti-porte-plainte-pour-diffamation-c

    Après avoir été apostrophé au sujet de faits de violence envers son ex-conjointe Aurélie Filippetti, l’économiste avait indiqué que cette dernière avait été violente envers ses filles. L’ex-ministre a déposé plainte pour #diffamation, ce jeudi, auprès du procureur de la République.

    Cela faisait dix ans qu’elle ne s’était pas exprimée publiquement sur cette affaire. « Suite aux déclarations publiques de Thomas Piketty, j’ai déposé ce jour une plainte en diffamation devant le procureur de Paris », a simplement indiqué Aurélie Filippetti sur sa page Facebook ce jeudi 28 novembre.

    https://twitter.com/WCM_JustSocial/status/1197607748629934080

    https://archive.org/details/pikettyinterpellesurlesviolencesconjugalescommisesalencontreaureliefilippet

    https://archive.org/details/lexministreaureliefilippettiporteplaintecontrethomas

    Une semaine plus tôt, invité lors d’une conférence à l’ #Institut_d'Etudes_Politiques (#IEP, #Sciences_Po) de Toulouse, l’économiste Thomas Piketty, ex-conjoint d’Aurélie Filippetti, avait été interpellé par une étudiante : « Vous avez reconnu en 2009 avoir battu votre ex-conjointe. Et du coup je voulais savoir ce que vous pensiez du fait de faire cette conférence alors que dans trois jours, le 23 novembre, on va avoir la #Marche_contre_les_violences_faites_aux_femmes.. ? A l’IEP c’est la semaine des #violences_sexistes et sexuelles... », a déclaré la jeune femme devant l’étonnement de l’assemblée. Une scène diffusée sur Twitter et à laquelle Aurélie Filippetti avait répondu d’un simple « merci ».

    « C’est votre intervention que je trouve indécente », avait alors rétorqué l’auteur de Le capital au XXIe siècle à l’étudiante, avant de poursuivre : « La relation dont vous parlez a été une relation avec une personne extrêmement violente vis-à-vis de mes filles. J’ai trois filles, qui étaient petites à l’époque, et cette personne a été extrêmement violente vis-à-vis d’elles. Je l’ai mise hors de chez moi, je l’ai poussée dehors, ce que je regrette, et je vous assure qu’après le comportement qu’elle a eu avec mes filles beaucoup de personnes se seraient beaucoup plus énervées. »

    Ce sont ces mots qui sont visés dans la plainte déposée par l’ancienne #ministre_de_la_Culture, fait savoir aux Inrocks son avocat Me Vincent Tolédano. « Aurélie Filippetti a été très choquée des propos de #Thomas_Piketty, en tournée de promotion de son nouveau livre, jeudi dernier, à Toulouse, deux jours avant la marche contre les violences faites aux femmes. Accuser sa victime de violences sur mineurs est tout simplement insupportable », nous précise-t-il.

    « C’est un mensonge total », se défend #Aurélie_Filippetti dans une interview au Corriere della Serra, publiée ce vendredi 29 novembre, où elle évoque des actes de violence répétés. « En 2009, je l’avais dénoncé pour des violences qui ne concernaient pas que ce soir-là mais se répétaient. Et je n’ai retiré la plainte qu’après sa déclaration écrite », précise-t-elle dans les colonnes du journal italien. « Il fait porter la responsabilité sur la femme, sur moi, la victime », regrette l’ex-ministre. Elle ajoute : « C’est fou, pour se défendre, il a décidé d’inventer une histoire, d’un bout à l’autre. Il aurait pu simplement dire : ’Je préfère ne pas parler de ce sujet’, mais il a inventé toute une histoire parce qu’il n’a pas encore pris conscience de sa propre violence. »

    [...]

    Le 16 septembre 2009, le procureur de la République de Paris, a avisé Thomas Piketty de sa décision « de ne pas exercer dans l’immédiat des poursuites », suite au retrait de plainte d’Aurélie Filippetti contre son ancien compagnon, pour violences volontaires -, sa décision de classement étant « révocable à tout moment », souligne Me Vincent Tolédano, l’avis constituant toutefois « un avertissement » et un « rappel à la loi ».

    #Violences_conjugales

    • L’article de l’OBS paru à l’époque, le 26 septembre 2009

      Violences conjugales : avertissement et rappel à la loi pour Piketty
      https://www.nouvelobs.com/societe/20090924.OBS2364/violences-conjugales-avertissement-et-rappel-a-la-loi-pour-piketty.html

      L’enquête préliminaire ouverte à Paris à la suite d’une plainte pour violences entre conjoints déposée par la député PS de Moselle Aurélie Filippetti à l’encontre de l’économiste Thomas Piketty a débouché, mercredi 23 septembre, sur « un avis de classement, avertissement et rappel à la loi ».

      « M. Piketty ayant reconnu les faits de violence à l’encontre de Mme Filippetti et s’étant excusé, Mme Filippetti, dans l’intérêt des familles et des enfants, n’a pas donné suite à la procédure », a-t-on fait valoir dans l’entourage de la député socialiste.

      Sollicité par l’AFP, Thomas Piketty n’a pas souhaité faire de commentaire.

      Au cours de cette enquête, l’ économiste, conseiller économique de la candidate socialiste Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle 2007, avait été pendant plusieurs heures entendu en garde à vue par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
      (Avec AFP)

    • L’ex ministra Filippetti : « Piketty mi picchio più volte e ora mi dà la colpa »

      L’ancienne ministre Filippetti : « Piketty m’a frappé à plusieurs reprises et maintenant il m’en veut »

      https://www.corriere.it/esteri/19_novembre_29/ex-ministra-filippetti-piketty-mi-picchio-piu-volte-ora-mi-da-colpa-c4e807e

      La traduction (google traduction, désolé) de l’interview :

      Que contestez-vous dans le récit de Piketty ?

      "Tout. En 2009, je l’avais dénoncé pour des violences qui ne concernaient pas que ce soir-là mais se répètent. Et je n’ai retiré la plainte qu’après sa déclaration écrite ».

      Que contient cette déclaration de 2009 ?

      "Il a reconnu des épisodes répétés de violence et s’est excusé. C’est un document officiel déposé auprès de l’avocat Jean-Pierre Mignard, qui s’est alors prêté à un rôle de médiateur entre nous. À ce stade, ayant obtenu la reconnaissance des faits et des excuses, j’ai dû retirer la plainte pour éviter une nouvelle couverture médiatique. Il n’a pas du tout été totalement absous comme il essaye de le faire croire. Le procureur lui a quand même donné un avertissement et un rappel de la loi ".

      Combien de temps a duré l’enquête ?

      "Ce n’était pas une chose simple. Il a été mis en garde à vue, interrogé, l’enquête a duré plusieurs mois. Il y a une semaine, à la veille des manifestations en France contre la violence à l’égard des femmes, une étudiante de l’Université de Toulouse l’a interrogé sur ses actions passées. J’ai vu la vidéo, j’ai su ce qu’il avait publiquement répondu dans cet amphithéâtre, puis j’ai contacté l’avocat et jeudi j’ai présenté le procès en diffamation ».

      Piketty dit qu’il vous a poussé, que vous êtes tombez entre la porte et le montant de la porte.

      "Attention, rien de tout cela ne s’est passé. Ce sont des choses douloureuses pour moi. Blame it sur la femme, sur moi, la victime. C’est fou, pour se défendre, il a décidé d’inventer une histoire, de haut en bas. Il aurait pu simplement dire : "Je préfère ne pas parler de ce sujet", mais il a inventé toute une histoire parce qu’il n’a pas encore pris conscience de sa propre violence ".

      #Piketty vous accuse d’être violente avec ses trois jeunes filles.

      "C’est totalement faux, à tel point que c’est moi qui ai porté plainte contre lui pour actes de violence à l’époque, et non pas lui qui m’a dénoncé pour actes de violence à l’encontre de ses filles. C’est un mensonge total. Je suis la victime qui s’est tournée vers la police. Il essaie de complètement changer les choses. "

      Pensez-vous que votre ancien compagnon a été pris au dépourvu par l’étudiante ?

      "Je ne sais pas. Certains personnages masculins sont convaincus qu’ils sont au-dessus des lois. Ce qui est incroyable, c’est que je peux dire quelque chose comme ça, encore maintenant, après tout ce qui s’est passé avec le mouvement #MeToo et la prise de conscience de la violence à l’égard des femmes. Nous étions à deux jours de la grande manifestation contre les violences faites aux femmes, alors que la #France était totalement mobilisée sur ces questions. Il est terrible que la négation des faits aille si loin ".

      À la lumière de ce qui s’est passé ensuite, avez-vous regretté d’avoir retiré votre plainte il y a dix ans ?

      « Nous ne pouvons pas juger le choix d’alors avec la mentalité d’aujourd’hui. À l’époque, on avait tendance à minimiser la violence, comme il le fait encore aujourd’hui : quand il suggère que cela ne s’est produit qu’une fois, quand il parle d’une poussée au lieu de coups répétés, il minimise. Cependant, même alors, l’affaire a éclaté, mais sans conséquences majeures, peut-être parce que la société n’était pas prête. Il n’y avait pas encore de mouvement #MeToo ».

      Vous ne vous parlez plus ?

      "Non, jamais, c’est impossible. Son comportement à Toulouse est symptomatique de la violence sous-jacente. Ses phrases sont un autre acte violent. Contre moi et aussi contre ma fille, qui à l’époque avait 11 ans et se souvient très bien de tout ».

    • Les archives de 2009 montrent que Thomas Piketty qualifiait cette affaire d’ « histoires de caniveau ».

      On notera aussi qu’à l’époque le Nouvel Observateur (OBS) avait traité le sujet de manière légère (3 articles pour en tout 2800 caractères), à comparer avec l’article de Médiapart sur le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles infligés par Christophe Rugia (57000 caractères)

      Le nouvel observateur semble avoir été le seul a relayer les conclusions de l’enquête via la dépêche AFP du 26 septembre 2009, comme on peut le voir sur cette recherche Google :

      Et le 4 mars 2019 Daniel Schneidermann se demande s’il faut en parler dans la mesure où ça ne serait qu’une affaire privée.

      https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/la-deputee-leconomiste-et-les-violences-conjugales

      Filippetti a porté plainte pour violences conjugales 04 mars 2009
      https://www.nouvelobs.com/politique/20090303.OBS7099/filippetti-a-porte-plainte-pour-violences-conjugales.html

      La députée socialiste Aurélie Filippetti a déposé une plainte contre son compagnon, l’économiste Thomas Piketty, pour violences entre conjoints, a-t-on appris mardi 3 mars. Une enquête préliminaire a été ouverte, a indiqué une source proche du dossier.
      Cette plainte a été déposée le 6 février par la porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, Aurélie Filippetti. Tout comme Thomas Piketty, elle est proche de Ségolène Royal.

      « Une affaire privée »

      Aurélie Filippetti fut pendant la campagne présidentielle de 2007 conseillère spéciale de la candidate pour les questions liées à l’environnement, la culture et l’éducation. Tandis que son compagnon occupait un poste de conseiller économique.
      Contactée par l’AFP, la députée âgée de 35 ans, a indiqué ne pas vouloir faire de commentaire. « C’est une affaire privée », a-t-elle déclaré.
      "Ce sont des histoires de caniveau", a pour sa part affirmé à l’AFP Thomas Piketty, 37 ans.
      L’enquête préliminaire, ouverte à la mi-février, a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). (avec AFP)

      Le compagnon de Filippetti placé en garde à vue 17 mars 2009
      https://www.nouvelobs.com/politique/20090317.OBS9255/le-compagnon-de-filippetti-place-en-garde-a-vue.html

      L’économiste Thomas Piketty a été placé, mardi 17 mars, en garde à vue à Paris dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris après la plainte de sa compagne, la députée socialiste Moselle Aurélie Filippetti, pour violences entre conjoints, a indiqué une source judiciaire.
      Proche du Parti socialiste, Thomas Piketty, a été conseiller économique de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle 2007.
      Thomas Piketty a été placé en garde mardi matin dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) chargée de l’enquête, où il était convoqué.
      Le parquet de Paris a ouvert à la mi-février une enquête préliminaire à la suite d’une plainte déposée par Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, à l’encontre de son conjoint.

    • La retranscription des échanges, notamment parce que l’intervention finale d’Olivier Brossard, le directeur de l’Institut d’Études Politiques de Toulouse, est bien gerbante (tout comme tous les mensonges de Thomas Piketty, mis en gras) :

      Étudiante féministe

      Mon intervention s’adressera à vous mais aussi aux organisateurs et organisatrices de cet évènement ainsi qu’à l’assemblée.

      J’aimerai recontextualiser un peu cette conférence. Vous avez reconnu en 2009 avoir battu votre ex-conjointe. Et du coup je voulais savoir ce que vous pensiez de faire cette conférence alors que dans trois jours le 23 novembre on va avoir une marche contre les violences faites aux femmes. Cette semaine à l’IEP (de Toulouse) c’est la semaine des violences sexistes et sexuelles contre les femmes, donc je voulais savoir ce que vous en pensiez je voulais aussi savoir ce que vous pensiez des pensées autour des violences économiques envers les femmes.

      Thomas Piketty

      Ouais, je peux vous répondre ?

      Étudiante féministe

      Est-ce que vous pouvez me laisser finir s’il vous plaît ?
      Et du coup, je voulais savoir, pour les organisateurs et les organisatrices, si vous ne trouviez pas ça quelque peut indécent d’inviter quelqu’un qui...

      Thomas Piketty

      Alors moi je vais.... Attendez, je vais vous répondre. Je vais vous répondre et je vais vous dire pourquoi c’est votre intervention que je trouve indécente. Parce que si vous voulez le concours de la police ou de la magistrature pour faire des enquêtes, moi je vous invites à le passer et à faire ces enquêtes.

      En l’occurrence, vous parlez d’une affaire qui a été classée sans suite à l’issue d’une enquête dont... je vous mets au défi de trouver des éléments d’information qui pourraient justifier, enfin indiquer qu’il y aurait pu avoir des choses qui auraient été mal enquêtées, dissimulées etc.

      Moi ce que je peux vous dire c’est que la relation dont vous parlez a été une relation avec une personne plutôt extrêmement violente vis-à-vis de mes filles. J’ai trois filles, qui maintenant sont grande, mais qui étaient petites à l’époque, et cette personne a été extrêmement violente vis-à-vis d’elles. Je l’ai mis dehors de chez moi, je l’ai poussée dehors, ce que je regrette, mais je vous assure que vu le comportement qu’elle a eu avec mes filles beaucoup de personnes seraient beaucoup plus énervées que ça.

      Je regrette l’avoir poussé dehors de chez moi, elle est tombée juste dans l’entrebâillement de la porte, ce qui ne l’a pas empêche d’aller travailler le lendemain et le lendemain. Je le regrette néanmoins, mais je peux vous dire que par rapport aux violences faites par rapport à mes filles, le fait de la mettre hors de chez moi était une réaction [inaudible].

      Donc voilà vous savez tout de l’affaire. Moi je suis, je peux en parler plus longuement si vous voulez. Tout ce que je peux vous dire c’est que voilà, moi j’ai trois filles qui ont 16 ans, 19 ans, 22 ans. Il n’y a rien de plus éloigné de moi que l’idée de violence, avec que ce soit... conjointe ou qui que soit. Moi vraiment je vous invites... Je veux dire vous avez raisons d’être soucieuse de ces questions. Je le suis au moins autant que vous, mais simplement aller prendre la parole comme ça sans aucune information. Vous ne disposez d’aucune information précise sur cette affaire. Moi vraiment je vous invite, si vous pensez que les enquêtes ont été mal menées, allez passer le concours de la police, de la magistrature et faites de meilleurs enquêtes. Voilà.

      Thomas Piketty est applaudit par la salle. L’étudiante féministe souhaite reprendre la parole.

      Thomas Piketty

      Écoutez, je vous ai répondu. Je crois que ça suffit maintenant.

      Olivier Brossard Professeur de sciences économiques,
      Directeur de Sciences Po Toulouse

      Faites un peu d’introspection. Réfléchissez quand même un tout petit peu à ce que vous faites. C’est vous qui êtes indécente là. Stop, on s’arrête là. Une dernière question.

    • Une semaine plus tôt, invité lors d’une conférence à l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Toulouse, l’économiste Thomas Piketty, ex-conjoint d’Aurélie Filippetti, avait été interpellé par une étudiante : « Vous avez reconnu en 2009 avoir battu votre ex-conjointe. Et du coup je voulais savoir ce que vous pensiez du fait de faire cette conférence alors que dans trois jours, le 23 novembre, on va avoir la Marche contre les violences faites aux femmes.. ? A l’IEP c’est la semaine des violences sexistes et sexuelles... », a déclaré la jeune femme devant l’étonnement de l’assemblée. Une scène diffusée sur Twitter et à laquelle Aurélie Filippetti avait répondu d’un simple « merci ».

      « C’est votre intervention que je trouve indécente », avait alors rétorqué l’auteur de Le capital au XXIe siècle à l’étudiante, avant de poursuivre : « La relation dont vous parlez a été une relation avec une personne extrêmement violente vis-à-vis de mes filles. J’ai trois filles, qui étaient petites à l’époque, et cette personne a été extrêmement violente vis-à-vis d’elles. Je l’ai mise hors de chez moi, je l’ai poussée dehors, ce que je regrette, et je vous assure qu’après le comportement qu’elle a eu avec mes filles beaucoup de personnes se seraient beaucoup plus énervées. »

      Je grasse parce qu’il ne faut pas que cette merde de remise en cause du propos d’une féministe passe inaperçue. Il peut lui répondre que c’est pas lui, qu’il a eu raison, tout ce qu’il veut sauf de dire que des féministes qui abordent la question des violences masculines sont indécentes.

      #violences_masculines #on_te_croit #violences_conjugales

    • @antonin1 apparemment les masculinistes aiment ce mot qui parlent d’eux puisque le directeur de #sciences_po_Toulouse, comme le note @gastlag parle aussi d’indécence dans sa morgue méprisante

      Olivier Brossard Professeur de sciences économiques,
      Directeur de Sciences Po Toulouse

      Faites un peu d’introspection. Réfléchissez quand même un tout petit peu à ce que vous faites. C’est vous qui êtes indécente là. Stop, on s’arrête là. Une dernière question.

      La #bienséance_masculine c’est exposer ses couilles l’avant veille des manifs contre les violences faites aux femmes.

    • À priori c’est pas que c’est eux qui l’emploient d’eux-mêmes, c’est l’étudiante qui a employé de mot en tout premier en disant « ne trouvez vous pas indécent d’inviter… » et du coup eux ensuite répondent « c’est vous qui êtes indécente » en reprenant sa phrase (genre « aaah c’est toi qui l’est, cassééée »).

    • @rastapopoulos c’est fort possible qu’ils aient repris cette expression puisqu’elle était lancé, mais ca n’attenue pas leur choix de la renvoyer ainsi, et ca montre leur manque de réflexion sur le sujet. Comme le souligne @antonin1 cette étudiante à fait son travail de militante et il n’y a aucune indécence à posé cette question.

      #couilles_de_cristal #sauflamisme (cf - toutes les femmes sont discriminés sauf-la-mienne ) #macho_de_gauche

    • Oui je sais parfaitement que l’étudiante lui pose cette question, et je suis d’accord avec ce terme concernant l’attitude de Piketty. Parce qu’il est réellement indécent de venir parader l’avant veille d’une manif sur les violences faites aux femmes alors qu’il a frappé sa femme. Et renvoyer ce terme marque bien le peu de cas que ces deux hommes font des femmes, à commencer par l’étudiante qui se fait humilier alors que la salle applaudit les deux grands hommes, l’un directeur, l’autre orateur invité qui viennent d’asséner une fin de non recevoir à sa deuxième question avec un mépris abjecte que je ne pourrais pas comparer à un jeu d’enfant mais à la fraternité des salopards qui font taire les femmes.

    • Piketty intervenait peut-être en s’imaginant que cette histoire était passé sous le radar de plein de monde (brava la féministe qui a malmené le grand homme). Mais on ne peut pas lui reprocher d’exister la semaine d’avant le 25 novembre !

      On pourrait lui reprocher de sortir un disque le 25 novembre (si si, ça a été fait, devinez par qui) ou de se mettre du rouge à lèvres contre les violences masculines.

      J’espère que Piketty se prendra la même chose que Baupin, avec une justice incapable de mettre des mecs devant leurs responsabilités mais qui au moins sait rétablir la vérité quand elle est malmenée en public.

      Je garde l’idée des couilles de cristal pour comparer avec la stigmatisation des snowflakes par Couturier.
      https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/le-tour-du-monde-des-idees-du-vendredi-06-avril-2018

    • Piketty intervenait peut-être en s’imaginant que cette histoire était passé sous le radar de plein de monde (brava la féministe qui a malmené le grand homme). Mais on ne peut pas lui reprocher d’exister la semaine d’avant le 25 novembre !

      He ben moi oui, je peux tout à fait reprocher à Piketti ou à n’importe qui d’oublier pif pof qu’il ait tabassé sa femme et de continuer à se pavaner comme si de rien. Et je me carre de son existence dans les amphis invité par sciences po alors que les féministes étudiantes s’organisent pour la manif. Nan mais oh, des fois les grands hommes feraient bien de se la mettre dans la glace et de voir qu’ils sont tout petit petit.

  • A propos des tremblements déters en Amérindies du Sud, au travers des traductions de textes & prises de paroles de féministes indigènes :

    Les veines ouvertes de l’Amérique du SUD
    https://nantes.indymedia.org/articles/47363

    Nous, Femmes autochtones du monde, nous devons nous unir et nous battre avec spiritualité et sagesse, car c’est seulement ainsi que nous gagnerons.
    /.../
    La #plurinationalité des territoires n’a pas besoin d’autorisation pour exister. Abattons les #frontières, la solidarité va s’étendre sans barrières. Ni le pouvoir des Églises ni celui des militaires n’arrêteront la lutte pour une vie juste, digne et diverse dans chaque territoire.

    +

    À propos des évènements en cours en #Bolivie / Cette conjoncture nous offre une grande leçon contre le triomphalisme. Participation de Silvia Rivera Cusicanqui au Parlement des femmes de La Paz, à La Paz, en Bolivie, le 12 novembre 2019
    https://portapluma.blogspot.com/2019/11/a-propos-des-evenements-en-cours-en.html

    Je ne crois en aucune des deux hypothèses qui ont été présentées. Le triomphalisme qui dit qu’avec la chute de Evo nous avons retrouvé la démocratie me paraît excessif, une analyse qui vise à côté.
    /.../
    La seconde fausse hypothèse, qui me semble à moi hautement dangereuse, c’est celle du #coup_d’État, qui ne cherche qu’à légitimer, tout entier, avec le paquet et tout, enveloppé de cellophane, tout le gouvernement de #Evo_Morales dans ses moments d’abâtardissement les plus forts.

    Et ce passage ô combien important pour la compréhension :

    Il a fait croire que nous étions face à un gouvernement révolutionnaire dans le style cubain, mais nous engueulait pour les nostalgies gauchistes d’un groupe de machos qui ne sont pas seulement les #machos de Camacho, mais aussi les machos gauchistes, misogynes, qui nous traitent comme chair à canon et comme chair à hameçon afin de créer leurs réseaux de perversion des secteurs populaires.

    + lire aussi

    "Le coup d’État en Bolivie est raciste, patriarcal, ecclésiastique et économique" / “El golpe de Estado en Bolivia es racista, patriarcal, eclesiástico y empresarial”
    source : https://www.pagina12.com.ar/230580-el-golpe-de-estado-en-bolivia-es-racista-patriarcal-eclesias

    traduction de l’intro :

    #Adriana_Guzmán représente le #féminisme #communautaire antipatriarcal de Bolivie et les féministes d’Abya Yala. Elle s’est reconnue dans cette lutte avec d’autres compagnes de la guerre du gaz en 2003, raison pour laquelle elle dit souvent qu’elle a appris dans la rue ce qu’était le #patriarcat et pourquoi le #féminisme était un outil fondamental pour la création d’autres modes de vie. À l’heure actuelle, elle résiste aux progrès des #milices qui ont célébré, sur la place publique l’incinération du #Whipala, le drapeau des peuples #indigènes, geste de violence symbolique tel qu’il est difficile de le nommer sans se déchirer le cœur. Dans ce dialogue, elle définit le coup d’État, appelle à y faire face et à soutenir les actions de la Résistance.

    • El_portaplumas ajoute ces liens en complément sur son blog :
      – cet article plutôt honnête et relativement complet sur la situation (pour un média mainstream) : https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/l-article-a-lire-pour-comprendre-ce-qui-se-passe-en-bolivie_3699383.htm
      – un texte qui date d’avant la crise bolivienne et qui donne sans doute à comprendre l’une des clefs de la chute de Morales, l’extractivisme : https://www.bastamag.net/Bolivie-Amazonie-Evo-Morales-Industries-minieres-extractivisme-Terre-Mere-
      – un texte qui tente de prendre en compte le contexte de l’histoire politique bolivienne mais qui porte une vision politique sans doute trop marquée par l’émergence de cette gauche latino-américaine de gouvernement : https://blogs.mediapart.fr/pablo-stefanoni/blog/141119/bolivie-comment-evo-est-tombe
      – enfin, un texte plus politiquement marqué, quoi qu’encore emprunt d’un certain légitimisme, mais qui sans se noyer dans le contexte socio-historico-politique, se focalise sur les évènements présents et les forces en présence : https://agitationautonome.com/2019/11/13/bolivie-un-soulevement-populaire-exploite-par-lultra-droite

      (@tradfem peut-être les deux traductions et le 3ème texte non-traduit peuvent vous intéresser ?)

    • Coup d’État réactionnaire et révolte populaire en Bolivie
      ACTA : https://acta.zone/coup-detat-reactionnaire-et-revolte-populaire-en-bolivie

      « Un argument environnemental, tout d’abord, avait fait basculer une partie de l’électorat – indigène notamment – du président Morales dans le camp de l’opposition. Après ses premières années de gouvernance, Morales avait en quelque sorte rompu le "pacte environnemental" de défense de la Pachamama (Terre-Mère) qui le liait à une partie de la population indigène depuis son arrivée au pouvoir et s’était lancé dans une politique de plus en plus extractiviste, allant parfois jusqu’à l’expulsion des indigènes de leurs terres. Une telle politique lui permettait de garantir le rôle important de l’exportation de matières premières pour la croissance économique bolivienne.

      [...] Camacho est à la tête de l’opposition depuis le début de la crise bolivienne, et même depuis plusieurs années. Il est le président du comité pro-Santa Cruz (Santa Cruz étant la capitale économique du pays et le bastion de l’opposition), mais est aussi connu pour avoir été le leader de la Unión Juvenil Cruceñista, un groupe paramilitaire raciste (anti-indigène) et fasciste, mettant en avant des symboles tels que la croix gammée. Aujourd’hui, Camacho promeut un discours évangélique, fustigeant le communisme et en appelant à la justice divine pour que l’élite blanche, occidentalisée et urbaine du pays prenne sa revanche sur des années de politique indigéniste et socialiste.

      [...] Face à ce coup d’État en bonne et due forme, les franges indigènes de la population, celles qui étaient opposées à une réélection d’Evo Morales comprises, des partisans du MAS, mais aussi des opposants au MAS qui s’insurgent contre le coup d’État réactionnaire, sont descendus dans les rues. En témoigne le soulèvement de la ville d’El Alto, surnommée "El Alto l’endormie", qui est entrée mardi dernier en "grève civique illimitée". Tous les jours depuis mardi, malgré la répression, les "alteños" descendent par milliers à la Paz, capitale bolivienne, pour protester contre la présidence auto-proclamée de Jeanine Añez et le coup d’État. »

      #Bolivia #FueraGolpistas #NoAlGolpe #LaLuchaSigue

    • Traduction du 3ème texte par serpent@plumes :

      C’est encore une voix féminine, une voix indigène également qui s’exprime ici, à travers la voix d’Adriana Guzmán, pour le média Pie de Pagina.

      « Ce n’est pas un coup porté à l’État, mais aux peuples »
      https://portapluma.blogspot.com/2019/11/toujours-propos-de-la-bolivie.html

      Adriana Guzmán, féministe communautaire aymara, prévient : ce qui se joue en Bolivie, ce n’est pas le siège présidentiel ou le retour d’Evo Morales, mais la volonté d’une nouvelle colonisation des peuples indigènes. Elle questionne le féminisme qui, depuis l’université, est incapable de regarder un mouvement indigène, et elle envoie un message au Evo : « les morts ne se négocient pas ».
      Source : https://piedepagina.mx/este-no-es-un-golpe-al-estado-es-a-los-pueblos

  • Graffitis sur l’Esplanade Alain le Ray à #Grenoble à l’occasion de la journée des droits des femmes (#8_mars) :

    Ne me libère pas, je m’en charge

    Nous sommes les filles des #sorcières que vous n’avez pas pu brûler

    Ta mains sur mon cul
    Mon poing sur ta geule


    #harcèlement #harcèlement_sexuel

    #Machos, vous nous cassez le #clito

    On ne lâche rien
    Debout !
    Résiste !


    #résistance

    + #femmes = + #science

    Hermana, yo si te creo

    Pas de violeurs dans nos orgas


    #viol

    Mi cuerpo mi territorio


    #corps #territoire

    No eramos conscientes de nuestra propria estatura hasta que nos pusimos de pie

    Un dia me llamaste perra y a lo mejor es porque no quiero dejar de ladrar


    #aboyer

    Mi cuerpo mis reglas


    #menstruations

    Le 8 mars c’est toute l’année :

    Nous sommes les petites-filles des sorcières que vous n’avez pas réussi à tuer

    Détruisons le #patriarcat, pas la planète

    Si no puedo bailar, tu revolucion ne me interessa


    #révolution #danse

    Prefiero morir luchando que vivir callando


    #lutte

    Yo no nacì de ninguna costilla
    yo nacì de una vagina
    Eva


    #Eve

    #Police
    Mecs cis,
    tous complices

    On ne peut pas réduire 50% de la population au singulier
    oui aux #droits_des_femmes

    #Sexualité#maternité

    Gender is over

    Nos corps nos #choix

    Egalité des sexes
    #Congé_paternité
    3 mois obligatoires


    #égalité #paternité #congés

    Vibro mourir
    Le #féminisme ça fait du bien là où sa fait mâle

    Ils ont voulu nous enterrer mais ils ne savaient pas que nous étions des #graines


    #semences

    Les #habits n’ont pas de genre

    Stop à la #bitocratie


    #féminisme

  • Conférence à Grenoble (11/01/19) - Transhumanisme : voulons-nous devenir des hommes-machines ?
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1099

    Vendredi 11 janvier 2019 Apéro et librairie dès 18h30 Conférence-débat à 19h30 Maison des Associations de Grenoble (6 rue Berthe-de-Boissieux)

    Le transhumanisme est un projet de prise en main de l’Evolution par les ingénieurs. Son objectif : substituer aux humains une espèce « augmentée », fruit du progrès technologique et d’une volonté de maîtrise totale. Quels sont les ressorts et les moyens de cette idéologie ? S’agit-il d’un délire scientiste ou d’une menace réelle ? Et vous, voulez-vous devenir des hommes-machines ? Conférence-débat avec Olivier Rey, mathématicien et philosophe, auteur de Leurre et malheur du transhumanisme (Ed. Desclée de Brouwer, 2018), organisée par Jo Briant, militant grenoblois & Pièces et main d’oeuvre, auteur du Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme (Ed. (...)

    #Nécrotechnologies

  • Les députés trop contrôlés et « pas assez payés » pour Jean-Luc Reitzer Christophe Simon - Afp - 25 Mai 2018 - France Soir
    http://www.francesoir.fr/politique-france/les-deputes-trop-controles-et-pas-assez-payes-pour-jean-luc-reitzer-video

    "Franchement il y en a marre. (...) On n’est pas des #truands". Le #député (LR) du Haut-Rhin #Jean-Luc-Reitzer s’est exprimé sans ambages ni langue de bois mardi 22 lors d’une audition de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
    Peut-être a-t-il aussi oublié qu’il était filmé car son discours ne devrait pas lui attirer que des compliments de la part d’une opinion publique qui s’insurge régulièrement des avantages des élus.
    Le député s’est en effet emporté contre la multiplication des contrôles qu’il subit ainsi que ses collègues. L’affaire Cahuzac a en effet provoqué un durcissement des règles et une multiplication des vérifications qui se sont poursuivies sous le quinquennat actuel.
    https://www.dailymotion.com/video/x6k5qzp


    "On a déjà beaucoup de contrôle. (...) le citoyen ne s’en rend pas compte mais nous on a l’impression qu’on doit tout justifier, et maintenant les frais de mandat... On passe son temps à collecter les factures, les notes de restaurant..." a lancé Jean-Luc Reitzer. "On n’est pas des truands, on n’a pas besoin d’être contrôlés, suspectés de s’en mettre plein les poches".
    Sur la question des conflits d’intérêts entre mandat de député et autres activités professionnelles, il n’a pas hésité à ajouter devant les membres de la haute autorité : "Dans votre travail est-ce qu’à un moment donné vous vous êtes dit :  « s’il y a beaucoup de députés qui travaillent encore à côté, c’est peut-être parce qu’ils ne sont pas assez bien payés ». S’ils étaient un peu mieux payés ils n’auraient peut-être pas besoin d’avoir encore une activité à côté".

    Rappelons que tous les députés gagnent 5. 599,80 euros brut d’indemnités de base ainsi que 1.441,95 euros brut d’indemnités de fonction et 167,99 euros brut d’indemnités de résidence. Donc 7.209,24 euros brut mensuel, soit environ 5.782 euros net (source Assemblée nationale). A cela peut s’ajouter un complément pour les postes spéciaux allant de 692 euros brut pour les secrétaires du bureau à plus de 7.000 euros pour le président de l’Assemblée nationale. Sans compter les différentes enveloppes qui permettent de payer les dépenses liées au mandat et les collaborateurs.

    Jean-Luc Reitzer prend aussi en exemple les "petits nouveaux" (comprendre les députés LREM) "qui avant gagnaient 10.000 ou 15.000 euros" pour rappeler que le traitement généreux des parlementaires est censé les préserver des sirènes de la corruption. Il a enfin évoqué la question de la "réinsertion" des députés qui doivent parfois retrouver du travail après cinq ans d’interruption. Ce n’est, heureusement pour lui, pas son cas puisqu’il siège à l’Assemblée nationale depuis 1988.

     #france #politique #LR #en_vedette #économie #priviléges #argent #obscénité #hypocrisie #pognon

    • Nous ne viendrons plus parce que nous avons compris que nous sommes vos ennemies. Nous vous traiterons donc comme tel. On rendra tous les coups, on ne laissera parler personne avant nous, on hurlera plus fort, on sera injustes, on sera aveugles, on fera peur. Pas par gaîté de cœur : simplement pour survivre. Si nous venons, si nous dialoguons, ce ne sera qu’après la preuve nette et indubitable de votre traîtrise auprès des vôtres. Si vous apprenez à vous taire, peut-être qu’on vous écoutera. Si vous vous organisez pour nous accompagner sur nos fronts, peut-être que nous vous dirons quoi faire. Si vous écrivez des poésies qui ne nous insultent pas, peut-être que nous les lirons. Si vous faites des chansons qui célèbrent nos victoires, peut-être qu’on les écoutera. Si vous vous acharnez à mettre en place des lieux et des fêtes qui nous accueillent, peut-être qu’on viendra. Même après tout cela, nous resterons méfiantes car ce sont nos vies et nos corps que nous mettons en jeu.

    • Alors, un crachat à vos faces quand vous dites que nous sommes belles.

      Etre belle dans le patriarcat pour les femmes et filles, c’est porter des signes de soumission aux hommes : s’etre torturé le polie, affamée, porter des vetements qui dénude le corps, de la lingerie qui gratte, des chaussures qui empeiche de fuire... (cf antisexisme )
      du coup quant un hommé inconnu dit me trouvé belle (donc il juge uniquement sur mon physique) j’entend qu’il me trouve l’air soumise et qu’il me complimente pour cela.

      Merci pour le texte et sororité aux lyonnaises qui subissent #machos_de_gauche #manarchistes et #anarcouilles

  • Piège nationaliste en #Catalogne

    Le processus de sécession mené par les nationalistes et le gouvernement catalan atteindra un paroxysme ce dimanche premier octobre, date du #référendum pour ou contre l’indépendance du « peuple catalan », il s’agit d’une #mascarade_politicienne, typiquement le genre de #farce_identitaire qui comme ce fut le cas en Ukraine peut tourner au tragique.

    La bourgeoisie et les politiciens catalanistes, pseudos martyres de la garde civile mais véritables carriéristes veulent entrainer dans cette aventure les travailleurs en faisant jouer leur fibre libertaire toujours vivante. Ces mêmes dirigeants corrompus qui ont arbitrairement emprisonnés des anarchistes, qui ont ordonné à leur police, les « mossos », le saccage des athénées libertaires de Barcelone, qui ont défendu le grand patronat contre les ouvriers, nous parlent maintenant de Justice, de Démocratie et de Liberté. Rappelons à tous ces imposteurs que l’émancipation des travailleurs se construit contre toute sorte de #nationalisme et de #xénophobie.

    CNT-AIT - Union locale de Toulouse, le 27 Septembre 2017

    • En ne critiquant pas le nationalisme espagnol et la violence de sa réaction, vous donnez vraiment l’impression de défendre l’Unité nationale-républicaine espagnole héritière du franquisme... bizarre pour des personnes se réclamant de l’anarchisme. L’indépendantisme catalan ne peut se résumer à une mascarade politicienne. Avec vos argument on croirait entendre les eurobéas.

      Mais ce n’est pas la première fois que vos position sont « bizarrement » orientées. D’ailleurs je constate que vous n’avez toujours pas retiré votre illustration sexiste avec El-Khomri

      https://seenthis.net/messages/550475#message550752
      https://seenthis.net/messages/535622#message535646
      https://seenthis.net/messages/550456#message550524

    • Le nationalisme espagnol n’est pas le thème du référendum et ce sont bien les indépendantistes catalans qui sont a la manoeuvre et ce de façon parfaitement cynique .

      Par exemple il évoquent le concept d’émancipation des peuples, c’est logique pour des nationalistes , mais il faut alors leur demander pourquoi Puigdemont qui est leur dirigeant en chef a en 2014 voté contre l’indépendance du Kurdistan ...

      Ensuite « parler de violence de la réaction » , quand on parle d’une poignée de politiciens corrompus interpellés quelques heures par la GC ,on se moque du monde, sans parler de ceux qui comparent ça a la répression franquiste, ces propos sont indécents ,ils insultent les centaines de milliers de personnes massacrées sous Franco . Par contre il n’est pas bizarre que ceux qui pratiquent un tel discours révisionniste insultent des travailleurs antinationalistes , sans Dieu, ni Maitre .

    • Une illustration , comme toute forme d’expression peut prêter a interprétations , pour ma part j’y vois une allusion a Manuel Valls et a sa marionnette El-Khomri, et a des critiques , je conçois qu’on puisse considérer les"valseuses "comme un film sexiste . A l’époque de sa sortie d’autres le considéraient comme un film pornographique et sous Franco ce film était carrément interdit .

      Il existe un fossé entre la critique et la censure , entre la Liberté et la Dictature , mettre a jour ce fossé devient une deuxième raison de cette illustration. .

    • Je ne comprends pas bien la logique : l’illustration est censée donner une image négative de Myriam El-Khomri et pour cela vous l’identifiez à un personnage ciblé par la censure ? Vous validez donc implicitement les arguments de la censure ?

    • L’allusion n’est pas identification, et quand cela serait cela ne validerait rien du tout, car les arguments de la censure pour interdire l’image ne visent pas ici la personne mais appartiennent au domaine de la morale , religieuse en 1974 et pseudoféministe de nos jours .

    • La censure franquiste peut donc être invoquée pour qualifier ceux qui émettent des doutes quant à la pertinence de cette illustration. On ne serait pas dans un cas où « ces propos sont indécents [et] insultent les centaines de milliers de personnes massacrées sous Franco » ?

    • Bien sûr que la censure franquiste (ou autre ) peut être « invoquée » puisque les productions jugées pornographiques étaient interdites sous Franco . Tout comme maintenant sous prétexte d’antisexisme montrer l’Image du corps de la femme était en soi scandaleux . La comparaison est parfaitement valable sur ce terrain , elle est même exemplaire d’un certain état d’esprit , car dans le premier message on ne se contente pas « d’émettre des doutes » , ce qui aurait été éminemment recevable , non, on demande le retrait de l’illustration . ..

    • Il faudrait arrêter avec les conneries supposées sexistes. Ce n’est pas l’objet du fil de discussion. Il ne faut pas détourner le débat de son objet. Ouvrez un fil sur l’illustration de khmri, si ça vous chante et discutez-en, si ça vous enchante, mais sur un autre fil, SVP.

      Pour ma part, je suis tout à fait d’accord que ce qui se passe en catalogne est une mascarade politicienne des plus immondes et hypocrites.
      Les pov’catalanistes élus, comme tous les bourgeois politiciens, n’ont qu’une envie, c’est de s’en foutre plein les fouilles ; ils en peuvent plus d’attendre et sentent bien qu’ils pourraient s’en mettre encore plus dans les poches s’ils étaient aux commandes, sans concurrence aucune.

      Les seuls qui tireront un bénéfice de cette séparation seront d’autres clans de la bourgeoisie de la politique, le patronat et les institutions religieuses. On n’échappe pas à l’oppression d’un Etat en créant un autre Etat. Les Etats fonctionnent tous dans le même sens ; d’abord son autoconservation, ensuite, servir les intérets de leur bourgeoisie.

      Quand je vois l’intox des médias qui nous parlent de violentes charges policières et de nombreux blessés dans le style « X blessés légers et quelques autres un peu plus gravement », ça montre que la presse encense les catalanistes et tente de donner une image exagérément tragique de la situation. Un peu plus gravement signifie clairement que ce n’est pas grave. Sinon, on aurait parlé de blessés graves ou de grèvement blessés. Mettre le mot gravement peut faciliter la surrenchère en faveur des catalanistes car les propos sont vite déformés.

      Il ne faut pas oublier qu’en catalogne, il y a beaucoup de gens qui sont contre l’indépendance, mais aussi contre le référendum. De ceux-là, la presse en parle si peu. Les médias font comme s’ils n’existaient pas. Ces anti-indépendantistes, très nombreux, ne sont pas, dans leur majorité, des fascistes, bien au contraire.
      En catalogne, une grosse part des habitants n’est pas, et ne se revendique pas, catalane. Et, même à barcelone, on croise énormément de gens qui parlent l’espagnol plutôt que le patois catalan. Personne n’empêche ceux qui le veulent de parler catalan, si ça les chante. Qu’en serait-il avec les catalanistes au pouvoir ?

      Il est exact que le spectre du scenario de l’euromaïdan plane sur barcelona et il est souhaité par les puigmont et compagnie. Et son prédécesseur, jordi pujol, n’a-t-il pas des casseroles au cul pour détournements de fonds et pour corruption ? A mon avis, les autres catalanistes brulent d’en faire autant. C’est le but de la manoeuvre. Et le pujol n’est certainement pas le seul dans son cas.

      Je rappelle que les molossos de escuadra s’en sont donnés à coeur joie pour matraquer les manifestants en 2011 et les anarchistes à chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion. Je ne sais pas si vous vous souvenez de l’opération policière pandora, qualifiée d’anti-terroriste. Là, ils ne se sont pas gêné pour matraquer personnes agées et gamins. mais ça c’est vite oublié comme la fuite « courageuse » des « vaillants » élus par hélico.
      Rien que cela devrait suffire à faire réfléchir ceux qui pensent que le catalanisme est une cause à défendre car ce sont les mêmes qui « seront » au pouvoir.

      Les appels à soutenir cette mascarade sont ridicules. ça montre que la confusion règne en maitre et qu’on ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez. Surtout si on est anarchiste, il est impossible de défendre le nationalisme quel qu’il soit, de défendre tout ce qui revendique des peuples supposés, de défendre les mythes réactionnaires, tout comme il est impossible de défendre les religions comme étant un droit alors qu’elle véhiculent des idées totalitaires.

      On entend les catalanistes se revendiquer de l’UE et en appeler à l’europe des nations, c’est digne des nationalistes franquistes. Je ne fais pas de différences entre nationalistes catalans et espagnols ; ils véhiculent la même idéologie nauséabonde. C’est un faux débat, un faux combat.
      ce n’est pas mon combat !

      La charte des langues régionales est seulement un préalable à faciliter la création d’une europe de petits Etats faciles à mettre au pas (ou à corrompre) si besoin est. des petits Etats, ça peut mieux gérer des populations forcément plus petites mais plus proches, surtout si l’esprit communautariste est suffisamment cultivé par la propagande pour couper les populations des différents petits Etats les unes des autres.

    • Tout comme maintenant sous prétexte d’antisexisme montrer l’Image du corps de la femme était en soi scandaleux

      Décider à la place des femmes de ce que l’on doit faire de leurs corps, que ce soit pour le cacher ou le montrer, c’est dans les deux cas l’expression d’un patriarcat sexiste.

    • Catalogne : prendre parti dans une situation étrange, Santiago López Petit
      https://lundi.am/PRENDRE-PARTI-DANS-UNE-SITUATION-ETRANGE

      Il y a des moments où la réalité se simplifie. Ce n’est plus l’heure de faire la part de la vérité et du mensonge dans les arguments qui prétendent défendre l’unité d’Espagne ou proclamer l’indépendance de la Catalogne. (...) Quand on en appelle à ’la Loi et l’Ordre’, tout à coup, tout s’éclaire et chaque position apparaît parfaitement définie sur la table de jeu. Puis, de façon viscérale, ceux d’entre nous qui restaient silencieux savons où nous situer : nous serons toujours face à ceux qui veulent imposer la consigne de rétablir l’autorité. Nous connaissons bien une phrase forgée en France avant la révolution de 1848 qui disait : ’La légalité tue’.

      Effectivement nous sommes, donc, contre l’État espagnol et sa légalité, bien que pour cela nous ayons à prendre parti entre des drapeaux qui nous étouffent, parce qu’ils nous pompent l’air, et des hymnes qui assourdissent et empêchent d’écouter ceux qui, rassemblés, parlent. Il serait magnifique d’affirmer qu’à cette légalité de l’État espagnol s’oppose la légitimité d’un peuple.

    • Il serait magnifique d’affirmer qu’à cette légalité de l’État espagnol s’oppose la légitimité d’un peuple.

      Il ne s’agit pas, ici, de la légitimité d’un peuple supposé, c’est à dire d’une mystification, contre la légalité de l’État espagnol, mais de l’opposition entre deux légalités d’Etat. Je rappelle qu’en catalogne, il y a, au moins, autant de gens qui sont contre l’indépendance que de gens qui se prétendent pour.

      Pour ma part, ma position est de rejeter tous les Etats. Les multiplier est fait pour compliquer la tâche qui va dans ce sens.

    • Il existe un fossé entre la critique et la censure

      La remarque est intéressante, même si hors sujet.
      Je dirai simplement que critique et censure sont diamétralement opposées. Par natures, la censure interdit la critique et la critique transgresse la censure. C’est comme le fossé entre liberté et dictature.

    • Il suffit de lire le fil de la conversation pour comprendre qui en a détourné le sujet , cela permet de ne pas argumenter et de procéder par de la censure, des insultes et autres injonctions . unagi , ktche, aude, madmeg , on n’ a pas entendu votre avis sur la question de la situation en catalogne ....

      J’ai lu les textes mis en ligne personne n’évoque le plan international . La référence a l’ Ukraine est ici intéréssante , il semblerait que face a l’UE la Russie voudrait rendre la monnaie de la pièce de Maidan (l’intervention de Assange dans les réseaux sociaux va dans ce sens )

      Qu’en pensez vous ?

    • Il ne s’agit pas, ici, de la légitimité d’un peuple supposé, c’est à dire d’une mystification

      Non mais as-tu lu l’article ou juste l’extrait ? La phrase qui suit immédiatement est

      Malheureusement il n’en va pas ainsi, et que les partis indépendantistes ne recommencent pas à nous rouler dans la farine.

    • Aux autres j’en profite pour transmettre les remerciements pour vos disgressions de la part de l’illustratrice qui l’a commise : elle a bien ri !

      C’est bien pour sa santé, mais je voie pas le rapport. Être une femme n’offre pas d’immunité à la culture du viol. Utiliser la caution d’une femme ne vous fait pas paraître moins sexistes, c’est tout le contraire.
      @l’illustratrice_ventriloque tu devrais lire ceci qui explique les problèmes posé par ton image ; https://seenthis.net/messages/547951

      Sinon pour la Catalogne c’est épatant de voire que vos brillantes lumières sont en harmonie avec les matraques espagnoles.

    • La charte des langues régionales est seulement un préalable à faciliter la création d’une europe de petits Etats faciles à mettre au pas (ou à corrompre) si besoin est. des petits Etats, ça peut mieux gérer des populations forcément plus petites mais plus proches, surtout si l’esprit communautariste est suffisamment cultivé par la propagande pour couper les populations des différents petits Etats les unes des autres.

      Ça vous fait un joli point commun avec le super-jacobin Mélenchon.

      Donc, si je comprends bien, la libre association au niveau local doit être encadrée pour maintenir l’unité au niveau d’une entité issue de l’État national bourgeois ?

    • « Sinon pour la Catalogne c’est épatant de voire que vos brillantes lumières sont en harmonie avec les matraques espagnoles »

      Les matraques espagnoles font partie du scénario classique , de la nécéssaire martyrologie pour tenter d’ entrainer la population dans l’aventure chauvine.

    • Pour parvenir a faire un choix entre deux parties,qui sur le fond défendent la même idéologie politique, on est obligé de sortir du réel pour rentrer dans le sentiment .
      N’étant ni un politicien ni un romantique j’observe les faits sociaux , et en la matière il s’avère qu’en Catalogne les partisans du séparatisme se recrutent dans les classes aisées et qu’a l’inverse plus on descend l’échelle sociale plus on s’oppose a l’idée d’indépendance .
      Du coup je ne vois pas dans cet imbroglio l’amorce d’une révolution sociale , je renvoie a cette anecdote qui illustre la complexité de la situation , celle de gitans qui le 01/10 dans un quartier pauvre de Gérone ont piqué les urnes, que les mossos ont voulu arrêter et qui ont été défendu par la garde civile . Cet épisode a fait le tour des réseaux espagnols .
      https://www.mediterraneodigital.com/gente-y-tv/ultimas-noticias-gente-y-tv/prensa/milagro-gitanos-y-guardia-civil-se-defienden-y-echan-a-los-moss

    • il s’avère qu’en Catalogne les partisans du séparatisme se recrutent dans les classes aisées et qu’a l’inverse plus on descend l’échelle sociale plus on s’oppose a l’idée d’indépendance

      C’est bien de dire ça, mais cela repose sur quoi ? (Je ne sais pas hein, ça peut parfaitement être vrai, mais il faut que ça repose sur quelque chose.) Est-ce qu’il y a des statistiques des intentions de vote et de non-vote suivant le milieu social, comme il peut y en avoir pour d’autres élections en France ou autre ?

      Car il y a un article de Contretemps qui a été posté sur seenthis qui démontre justement l’inverse, que les classes bourgeoises aisées de ce territoire sont contre l’indépendance (groupement patronaux, grands patrons, etc, qui pour beaucoup se sont positionnés contre, et ensuite ont fait quelques revirement opportunistes mais que dans tous les cas ils n’en sont pas à l’origine du tout).

    • Manuel Cervera-Marzal : « Le référendum catalan, c’est l’action de désobéissance civile la plus massive de l’histoire de l’Union Européenne »
      http://www.regards.fr/web/article/manuel-cervera-marzal-le-referendum-catalan-c-est-l-action-de-desobeissance

      La Catalogne s’embrase sur fond de processus d’indépendance. Quelles sont les forces en présence ? Comment se positionne la gauche espagnole ? Va-t-on vers une guerre de sécession ? Manuel Cervera-Marzal, sociologue spécialiste de la gauche espagnole, nous aide à y voir plus clair.

      https://youtu.be/NezvE0HpBv8

      #Indépendance_de_la_Catalogne

    • C’est bien de dire ça, mais cela repose sur quoi ? (Je ne sais pas hein, ça peut parfaitement être vrai, mais il faut que ça repose sur quelque chose.) Est-ce qu’il y a des statistiques des intentions de vote et de non-vote suivant le milieu social, comme il peut y en avoir pour d’autres élections en France ou autre ?

      oui des observations personnelles puis l’anecdote de Gérone et surtout cette étude de « el pais »
      https://politica.elpais.com/politica/2017/09/28/ratio/1506601198_808440.html

    • #phallosophe #domination_masculine #macho_de_gauche #bitards
      Je vais pas faire La Défense de la rentrée litteraire ni des écrivain.e.s contemporaine, mais Deleuze dit de la merde aussi. Le privé est politique et parler de son intimité, de son vécu c’est pas dépréciatif en soi. Meme si Ca peut etre médiocre, voire nul, comme textes, Ca peut être aussi nulle de suivre les dictates de Deleuse et ses potes phallosophes. D’ailleurs Deleuze parle et ecrit mal et ne parle la plus part du temps que de son point de vue de patriarche. D’une il y a pas à dicter ce que doit être l’écriture ou le bon roman, c’est deja une posture insupportable de #grand_homme. Ensuite rejeter l’expérience perso comme matiere a écriture c’est une posture de dominant, et d’oppresseur vu qu.il attaque et condamne le fait d’écrire sur soi et son expérience. Deleuze est du bon côté du pouvoir patriarcale, et comme par hasard lire les paroles des victimes des pères Ca le saoul, Ca lui remonte pas assez le scrotum de l’âme, pour lui c’est pas de la littérature.

    • Sitôt qu’on milite dans un parti politique, notamment « de gauche », on ne peut que constater ce fait. Les hommes de gauche (eux aussi) sont sexistes. Les hommes de gauche (eux aussi) ne se remettent pas en question, les hommes de gauche (eux aussi) « savent » ce qui est féministe ou non, les hommes de gauche (eux aussi) ont des combats prioritaires. Et le féminisme devra attendre son tour.

  • Coincée dans le bus
    http://romy.tetue.net/voyage-en-pays-macho

    Au fond du bus, des jeunes chahutent, à se croire en excursion scolaire. Je renonce et reviens sur mes pas, quand le copilote, qui s’exprime dans une langue que je ne comprends pas, me saisit l’avant-bras pour me désigner un siège à l’avant, à côté d’un homme qui replie ses longues jambes de phasme pour me faire meilleure place, m’accueillant d’un sourire poli. Les derniers passagers embarquent, passeports dûment contrôlés. Ceux qui accompagnaient des femmes seules redescendent. Et c’est parti pour plus de 12h de route…

    #macholand

  • Ça bouge, ça bouge mais ça suffit encore pas #benoit. Fais un petit effort supplémentaire et si tu crois vraiment ce que tu dis alors barre-toi définitivement au profit du mec ou de la nana de (gauche) le/la mieux placé(e).

    Je te rassure, n’importe quelle personne au deuxième tour face à Le Pen gagnera donc un peu d’humilité, t’es pas le seul à pouvoir l’emporter.

    Rallie toi au mieux placé et là tu vas vraiment commencer à leur foutre la trouille à tous les vendus. Là ils vont trembler et annonce leur que les investitures seront toutes revues en fonction du critère unique de « fidélité ».

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170329.OBS7276/lache-par-valls-hamon-appelle-au-rassemblement-avec-jean-luc-me

    Encore un peu de courage #hamon (je sais que t’as pas l’habitude) mais tu commences à devenir un #homme et les français aiment bien ça.

    • @Perline, ça manquait, je me demandais à quel moment interviendraient les défenseurs (p’têtre qu’il faudrait écrire les défenseuses ?) du sectarisme.

      Ben oui, le féminisme c’est sectaire, c’est pas universaliste. Ça te plaît pas ? J’en suis désolé. Je dirai même plus, c’est privateur de liberté !! Tu penses que je déconne ? Tiens, regarde ce lien qui vient d’un journal qui n’aime pas les dictateurs : « http://next.liberation.fr/sexe/2017/03/29/les-pubs-sexistes-bannies-de-la-capitale_1559125 »

      De quel droit ? Si certaines femmes souhaitent se faire prendre en photos et être payées pour ça, de quel droit d’autres sur l’autel du féminisme l’interdiraient ?

      Et ce journal se félicite de la décision, complètement orthogonale à la liberté qu’il prétend défendre. Bah, il n’en est plus à une contradiction près.

      Tu prends le même évènement et tu deviens universaliste et là tu te dis « de quel droit je prétends savoir ce qui est bon pour les autres ? ». Le ministère de la vérité il est dans un autre journal qui n’aime pas les dictateurs non plus (comme toi visiblement) ça s’appelle decomachin. En plus, si ma mémoire est bonne, c’est pas par la bas qu’on pense qu’on vend tous quelque chose, des fois ses bras des fois ôte chose…

      Concernant le mot # homme : ne voit pas le mal de partout comme une passionaria, il n’y a pas volonté de nuire. C’est une expression qui signifie « courage » dans le peuple (j’en suis), qui n’a aucune, je dis bien aucune connotation sexiste. Si tu y vois cela c’est peut-être du à ton histoire, mais ne vois pas autre chose que ce que cela signifie : être un homme c’est prendre les décisions qu’il faut, même si elles sont dures à prendre. Par exemple, Ségolène c’est un homme comparé à #hamon, Delmotte c’est un homme, … Tu vois et #hamon pour moi ne l’a pas été. Homme = élément neutre tu comprends ?

      Va pas voir le mal de partout @perline. Aujourd’hui le blanc combat le noir, l’homme la femme, l’homo l’hétéro, le chrétien le musulman,… J’en ai marre. Je ne combats personne. Et je ne souhaite combattre personne alors ne me mets pas dans ta guerre.

      Enfin, je dois reconnaître que je suis quand même un peu #féministe, mais seulement quand le féminisme devient universaliste. Elle, elle l’a payé cher son combat pour l’humanité et crois moi, y’a pas beaucoup d’hommes qui lui arrivent à la cheville.

      https://seenthis.net/messages/578858
      Pour Mélenchon, je te répondrai plus tard.

      #je_ne_suis_pas_feministe #je_ne_suis_pas_le_N_6 #je_suis_un_homme_libre

    • Concernant Mémenchon : pour te dire combien j’apprécie le gars, il a fallu que quelqu’un de seenthis me dise qu’il fallait un E et pas un A dans son nom... Bon, je pense que ne peut pas sortir indemne de plus de trente de socialisme. On peut difficilement remettre en cause l’Europe aujourd’hui en ayant appelé à voter pour elle hier. Néanmoins, il fait partie des moins à droite de la fine équipe alors... je m’en contente. Mieux vaut encore lui qu’un Hamon ou un autre faux mec de gauche. Tu peux continuer à lui taper dessus @Perline, m’en fous, mais je crois que stratégiquement, si #Hamon se comportait en #homme (comprendre prendre ses responsabilités comme le font les femmes remarquables) alors peut-être qu’on échapperait à toute la bande. Mais bon, en même temps je comprends un peu tes remarques car je ne suis pas certain du résultat.
      Enfin, pourquoi tu parles de couilles, de viril et compagnie ?

    • Concernant le mot # homme : ne voit pas le mal de partout comme une passionaria, il n’y a pas volonté de nuire. C’est une expression qui signifie « courage » dans le peuple (j’en suis), qui n’a aucune, je dis bien aucune connotation sexiste.

      Tu te trompe @butadaie homme en français ca désigne l’espèce humaine et les individus humains de sexe et de genre masculin. Historiquement quant on a fait la déclaration des droits de l’homme et du citoyen c’etait à l’exclusion des femmes. Le mot homme pour dire l’espèce et les hommes masculins favorise l’exclusion des femmes. Les féministes l’ont expliqué pas mal de fois sur seenthis.
      D’autre part comme tu dit être un homme ca évoque l’idée de courage, on dit aussi « avoir des couilles ». Cette expression mélange virilité et courage et le confisque aux femmes.
      « être un homme c’est prendre les décisions qu’il faut, même si elles sont dures à prendre » être une femme aussi et là encore cette remarque rend invisible les femmes et les fait passé pour des personnes qui ne prennent pas les décision qu’il faut et encore moins celles qui sont difficiles à prendre."

      Enfin, pourquoi tu parles de couilles, de viril et compagnie ?

      Si tu dit que homme = courage, @perline te dit que cette vision de l’homme=courage c’est du gros machisme de base. Le courage n’est pas dans les couilles. Et même si Mélanchon et toi voulez dire femmes et hommes quant vous dites hommes puisque vous ne le dites pas ... bah vous le dites pas et du coup on va pas inclure des gars dans nos luttes qui sont tellement flemmards qu’ils ne veulent même pas mentionné les femmes dans leur paroles.

      #antiféminisme #macho_de_gauche

    • @mad meg l’important c’est que tu croies vraiment ce que tu dis : que « sois un homme » est une expression pas macho qui vaut aussi pour les femmes.
      Alors dis « soit une femme » juste pour voir...
      Et puis juste pour en rajouter une couche @butadaie appeler « passionaria » une femme qui lutte contre le machisme, c’est tout de même le comble du machisme.
      Comment tu appelles des Noirs, des Juifs, des Arabes, des Chinois qui luttent contre l’oppression dont ils sont victimes ?
      Ah, tu n’as pas de mot ?
      Mais une femme qui lutte contre l’oppression, alors là, oui, la case est bien ancrée : une passionaria.
      La boucle est bouclée.
      Et je suis écœurée, une fois de plus. Je vous laisse, je vais vomir.

    • "@mad meg l’important c’est que tu croies vraiment ce que tu dis : que « sois un homme » est une expression pas macho qui vaut aussi pour les femmes." je ne sais pas pourquoi tu me dit cela, je réprouve l’expression "etre un homme" qui pue le scrotum à mes yeux autant qu’aux tiens. Je pense que tu voulais parlé à @butadaie
      Je suis d’accord avec toi pour le sexisme de l’expression "passionaria" parceque jamais @butadaie n’aurais traité Mélanchon de "passionario". Je ne comprend pas trop pourquoi tu m’assimile aux propos sexistes de @butataie ni pourquoi je te fait vomir...

      Aussi je suis surprise et consternée de voire @butadaie se faire le défenseur des pubs misogynes et discriminantes par pure misogynie et antiféminisme. Son sexisme est tellement profond qu’il préfère prendre la défense des intérêts de publicis & co et leur droit à humilié en 4/3 les femmes, plutot que celui des femmes discriminées. Je pense que @butadaie ne sais pas ce que le mot discrimination veux dire. Il ne sais pas non plus ce que veux dire "sexisme" qu’il confond manifestement avec "sexy".

    • Et bien oui nous devrions tous se féliciter de cette décision :

      Corps amaigris et jambes écartées

      La décision de la ville de Paris intervient quelques semaines après une virulente polémique autour d’une campagne d’affichage d’Yves Saint Laurent. Début mars, des posters de la marque de luxe représentant (notamment) des femmes en bas résille et talons sur patins à roulettes, très cambrées sur un tabouret ou encore corps amaigris et jambes écartées, avaient suscité l’indignation. A tel point qu’un happening avait été organisé devant une enseigne parisienne de la marque, à la veille de la journée internationale des droits des femmes, pour appeler à la mise en place de mesures prohibant ce type de pubs. Dans la foulée, plus de 200 plaintes avaient été transmises à l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité. Le gendarme de la réclame les a alors jugées « dégradantes » et demandé leur retrait.

      Ces jeunes femmes qui se font photographier de cette façon participent à leur propre exploitation, à la domination masculine et nuisent à l’image de toutes les femmes.

    • Ces jeunes femmes qui posent pourrons posé dans des pubs non sexistes, il me semble que c’est pas une interdiction totale de la pub dont il s’agit. Et le problème c’est pas les jeunes femmes qui posent, j’aurais même pas pensé à les mettre en cause tellement elles sont loin d’avoir les résponsabilités dans le sexisme publicitaire. Le sexisme dans le pub c’est le choix des agences de pub, comme par exemple Publicis dont, soit dit en passant, une des principales actionnaire est un féministe libéral très médiatique Elizabeth Badinter.

    • Elles sont des victimes du système et sont bien mâchées dedans. En général les modèles c’est des gamines de 16 ans qui sont traités comme des objets quant c’est pas des objets sexuel.

      voici un exemple de comment les models sont traitées dans le milieu de la mode aujourd’hui en 2017 :

      Il s’attarde plus sur le cas des deux directeurs de casting, des « serial maltraiteurs » qui auraient, lors d’un récent casting, « fait attendre 150 filles dans les escaliers en leur disant qu’il fallait qu’elles y restent trois heures et qu’elles ne pouvaient pas partir » :

      « Comme à leur habitude, ils sont partis déjeuner et ont éteint les lumières des escaliers (…) ; les filles ne pouvaient s’éclairer qu’avec la lumière de leurs portables. Ce n’était pas seulement sadique et cruel, mais dangereux. Plusieurs des filles avec qui j’en ai parlé ont été traumatisées. »

      http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/03/06/l-industrie-de-la-mode-lave-son-linge-sale-sur-instagram_5090113_4832693.htm

      Personnellement j’ai pas que ca à faire que d’accablé des gamines de 16 ans anorexiques qu’on traite comme de la viande morte et qui ne sont même pas au courant du résultat que la pub pour laquelle elle posent. C’est pas les femmes qui posent comme models le problème, et une pub peut être parfaitement sexiste sans aucune femme-à-poile. Rappelle toi « Babette qu’on bat et qu’on fouette », elle etait habillé et ca m’etonnerais que la modele qui fait la photo décapité sache à quoi on destinait ce cliché. Ca me semble saugrenu de vouloir lyncher le model de la pub Babette et ne même pas mentionné le ou la « créatif » qui a pondu cette bouse.

      Le problème c’est les pubeux et les entreprises qui vendent de la merde toxique dont personne ne veux et qui ont besoin pour ca d’images sexistes, racistes, antisémite ou que sais-je selon la lubie de ces malades qui travaillent dans la pub et qui ne peuvent pas réussir leur vie sans rollex à 50 ans.

  • Femmes sans abri : pourquoi elles se masculinisent - Belgique - LeVif.be
    http://www.levif.be/actualite/belgique/femmes-sans-abri-pourquoi-elles-se-masculinisent/article-opinion-625219.html

    8 mars, un jour par an pour rendre compte des avancées en matière de droits des femmes, mais surtout pour pointer du doigt et dénoncer les trop nombreuses inégalités et injustices qui persistent de par le monde, en ce compris en Belgique.

    On a pour habitude, à cette occasion, de mettre à l’honneur des #femmes qui se sont distinguées dans de nombreux domaines et métiers, en particulier ceux dits « masculins ». Plus rarement, on s’attarde sur les #non-droits de celles vivant dans l’extrême précarité. Car on le sait, la #pauvreté touche plus gravement les femmes que les hommes, les chiffres sont là pour l’attester et ils ne s’améliorent guère. Ces quelques dernières années, les données genrées indiquent même une aggravation de la précarisation des femmes. Et pour celles qui ont tout perdu, jusqu’à la sécurité d’un toit, être une femme veut souvent dire renoncer à être femme.

    L’espace public est masculin, et de ce fait, à l’inverse de ce devenir homme évoqué par cet article, le chômage et le retrait de l’espace public qu’il détermine dans bien des cas (faute d’argent et de réponse au « que fais-tu dans la vie ? »), distille un « devenir femme » du chômeur, pour partie confiné à l’espace « privé ».

    @chezsoi

    #Précarisation

    • Disponibilité des chômeurs : fort recul des sanctions en 2016
      http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3100793/2017/03/09/Disponibilite-des-chomeurs-fort-recul-des-sanctions-en-2016.dhtml

      Le nombre de sanctions infligées dans le cadre du contrôle de la disponibilité des chômeurs a nettement diminué entre 2015 et 2016, ressort-il de statistiques publiées jeudi par l’Office national de l’emploi (Onem).

      #contrôle #disponibilité

    • distille un « devenir femme » du chômeur, pour partie confiné à l’espace « privé ».

      Les hommes au chomage ne « deviennent pas femme ». Ils n’en profitent pas pour s’occupé de leurs enfants, de leur foyer ou de participé à des assos de quartier et ils ne se cantonne pas au « privé » il va au bistrot, sur le cours de pétanque, jouer au foot de quartier et profité de l’espace publique. Et même si vous connaissez des chomeurs qui s’occupent de leurs gosses, les statistiques indiquent que les hommes au chomage n’en font pas plus à leur domicile que les autres, si c’est pas pire parceque ces hommes ont besoin d’oppresser leurs compagne pour se refaire une stature de dominant.
      « Devenir femme » et « devenir homme » appliqué à ce contexte je trouve ca super violent, misogyne et essentialiste. Sans dire que c’est parfaitement insultant pour les femmes, qui sont associé à une déchance pour les hommes au chomage. Les femmes SDF se virilisent ce qui n’est aucunement devenir homme et les hommes au chomage ne se féminisent pas, ils ne font que descendre un peu sur l’échelle de la virilité.

      #sexisme #misogynie #essentialisme #déni #mensonge #renversionite #inversion_patriarcale #malealphisme

      Les hommes au chomage ne se féminisent pas du tout ( à part si on pense comme Zemmour ou Marine Lepen)

      Un homme au chômage va donc encore moins participer aux tâches ménagères car il est perdu.

      http://www.mieux-vivre-autrement.com/le-partage-des-taches-menageres-regresse-seule-lillusion-prog

      Les hommes qui gagnent moins que leur femme participent moins aux tâches ménagères…

      http://www.atlantico.fr/decryptage/hommes-qui-gagnent-moins-que-femme-participent-moins-aux-taches-menageres-

    • Être semi enfermé à la maison sans même avoir la légitimité sociale de l’utilité reconnue (et non payée) du travail domestique parait insignifiant, compris et su d’avance. Tant pis. Que parmi ces hommes au devenir femme il y ait des réflexes de réassurance masculiniste (ne pas toucher, et moins encore qu’avant au « domestique ») n’est guère surprenant. Et bien sûr, on peut se contrefoutre de ce que les mutations du travail et de l’un de ses moments, le chômage, empêchent, permettent, modifient.

      Une chanson italienne raconte que le chômeur n’a pas de travail, pas d’argent, pas de facilité à se loger, pas de ceci et de cela, et qu’il n’a même pas un premier Mai.

      Sinon, à propos d’essentialisme, la lecture des textes féministes italiens des 70’ rassemblés dans La horde d’or permet de constater que la polarité féminisme matérialiste / féminisme essentialiste n’a rien dune évidence
      http://ordadoro.info/?q=content/9-la-révolution-du-féminisme

      #travail « #espace_public » "#espace_privé"

    • Mais les hommes au chomage ne sont pas enfermé au foyer (ni semi !). Les hommes au chomage ne particpent pas aux taches domestique,ils le font encore moins que les hommes en situation d’emploi. Et ils ne deviennent pas femmes à part aux yeux des misogynes à la Zemmour. Alors ne peu pas faire comme si ils y participaient et faire comme si la situation des femmes SDF était symétrique à celle des hommes au chomage.

      Tu prétend que les hommes au chomage sont enfermé au foyer mais c’est faux.
      Tu prétend que les hommes au chomage participent au tâches domestiques, mais c’est faux.
      Tu prétend que la situation des hommes au chomage les féminisent. Mais qu’entend tu par « féminisation » ?
      Est-ce qu’ils subissent des violences sexuelles ? NON
      Est-ce qu’ils subissent les violences de leurs conjointes ? NON
      Est-ce qu’ils deviennent plus soigneux de leur apparence ? NON
      Est-ce qu’ils portent du rouge à lévre comme Baupin ? NON
      Est-ce qu’ils se mettent au care, vont dans des asso pour aider ? NON
      Est-ce qu’ils se mettent à pleuré devant des films romantiques ? NON
      Qu’est ce que tu veux dire concrètement derrière ce mot de féminisation des hommes chomeurs ? et pourquoi sur un article qui parle des femmes SDF et des violences sexuelles qu’elles subissent et du lien entre violence par conjoint et mise à la rue, ton commentaire se porte uniquement sur les hommes chomeurs qui soit disant se féminiseraient ?

      C’est pas le problème de la mutation de la société que je ne voudrais pas voire, le problème c’est la misogynie de ton commentaire.

      #invisibilisation_des_femmes #macho_de_gauche #mansplanning

    • Mais les hommes au chomage ne sont pas enfermé au foyer (ni semi !). Les hommes au chomage ne particpent pas aux taches domestique,ils le font encore moins que les hommes en situation d’emploi. Et ils ne deviennent pas femmes à part aux yeux des misogynes à la Zemmour.

      Merci pour la comparaison. C’est absurde. Et puisque l’on perd plus aux procès par contumace, je rétorque : sans fric, sans statut social, oui, il y a une tendance à s’enfermer, à se couper de l’espace public. C’est d’ailleurs comme ça que fleurissent les descriptions de chômeurs accros à la vidéo bière maison. L’ignorance étant la première des libertés, on peut refuser de le savoir.

      Alors ne peu pas faire comme si ils y participaient et faire comme si la situation des femmes SDF était symétrique à celle des hommes au chômage.

      Je n’ai pas dit cela, il est évident, et c’est ce que montre sans le dire l’article cité, que pour une femme être coupée des tâches domestiques (sans foyer) en fait une moins que rien, une moins que femme, car c’est bien encore cette utilité sociale là qui rend moins méprisable la femme « sans emploi » que l’homme dans le même cas.

      Tu prétend que les hommes au chomage sont enfermé au foyer mais c’est faux.
      Tu prétend que les hommes au chomage participent au tâches domestiques, mais c’est faux.

      Je n’ai nulle part dit que les hommes au chômage effectuaient des tâches domestiques. Ta réponse est purement idéologique : une grille de lecture schématique destinée à s’appliquer en toute situation, en toute indifférence aux faits ou aux dires.

      Tu prétend que la situation des hommes au chomage les féminisent. Mais qu’entend tu par « féminisation » ?
      Est-ce qu’ils subissent des violences sexuelles ? NON
      Est-ce qu’ils subissent les violences de leurs conjointes ? NON
      Est-ce qu’ils deviennent plus soigneux de leur apparence ? NON
      Est-ce qu’ils portent du rouge à lévre comme Baupin ? NON
      Est-ce qu’ils se mettent au care, vont dans des asso pour aider ? NON
      Est-ce qu’ils se mettent à pleuré devant des films romantiques ? NON
      Qu’est ce que tu veux dire concrètement derrière ce mot de féminisation des hommes chomeurs ? et pourquoi sur un article qui parle des femmes SDF et des violences sexuelles qu’elles subissent et du lien entre violence par conjoint et mise à la rue, ton commentaire se porte uniquement sur les hommes chomeurs qui soit disant se féminiseraient ?

      Enfin des questions, certes bizarres, mais tes injures m’ont ôté toute envie d’y répondre. D’autant que, sauf erreur, je n’ai vu personne, même ici, endroit vachement féministe n’est-il point ? relever que le 8 mars aura été marqué cette année par l’arrestations de dizaines de jeunes femmes (lycée Suger, Saint-Denis) dont une majorité de mineures dont la GàV aura été prolongée au delà de 24h.

    • Ça commence à bien faire. je n’ai pas dit il faut être à telle ou telle manif, j’ai dit voilà qui davantage que bien des poncifs dit la situation des femmes (le lycée Suger et ses arrestations en nombre), je n’ai pas dit vous devez mais avez-vous vu ? et comment ne peut-on ne pas faire le rapport ? pourquoi faut il en rester à toutes les figures convenues et pas voir ce qui advient ?

      Lorsque la vie est mise au travail, ce n’est pas seulement le chômage qui contribue au devenir femme des chômeurs (pas parlé de féminisation, contrairement à la presse qui parle de masculinisation pour ces sans foyers), il y a bien une tendance au devenir femme y compris du travail (ce qui ne suffit pas à interdire le maintien du machisme, ni le développement des formes renouvelées du patriarcat capitaliste, ça se saurait). Lorsque des capacités affectives (qui ne sont pas par essence celles des femmes), sensibles, des aptitudes à la polyvalence sont requises par bien des activités productives, il est temps que les analyses féministes de ces situations, de ce type d’exploitation ne reste pas cantonnée à « la question des femmes ».

    • Merci @aude_v
      L’idée que les hommes se féminise ca me fait pensé à cette citation de Ukeles

      l’artiste entreprit en effet de serrer la main des huit mille cinq cent employés (éboueurs, balayeurs, personnel administratif, etc.) en les remerciant de « garder New York en vie ». Un an et demi auront été nécessaires entre 1978 et 1980 pour mener à bien Touch Sanitation, à raison d’horaires décalés, de tournées de collectes d’ordures interminables sur les cinq subdivisions de l’agglomération new-yorkaise. Faire corps avec cette profession permettait de démontrer combien le ramassage d’ordure et le nettoyage étaient des postes clef ; ces hommes détenaient un pouvoir crucial masqué par l’infamie de leur tâche. Sans ramassage d’ordures quotidien, la ville s’asphyxie et le désordre social s’avère inéluctable, des exemples contemporains en attestent. Ukeles choisit de photographier et de filmer ce travail ingrat avec la ferme conviction de célébrer les hommes les plus importants de la ville alors même que ces derniers étaient assimilés dans l’esprit du quidam au contenu de leurs camions.

      « En tant que femme, j’ai eu le sentiment, et particulièrement lorsque je suis devenue mère, que je faisais mon entrée dans la classe millénaire des femmes d’entretien. Le problème c’est qu’on ne m’a pas demandé d’y entrer. J’ai choisi consciemment ces éboueurs parce qu’ils effectuaient une tâche de genre féminin pour la ville, une tâche semblable à celle des femmes au foyer. Et ces hommes me disaient : « Vous savez pourquoi les gens nous détestent ? Parce qu’ils nous prennent pour leur mère, leur bonne ». Et moi je leur répondais : « Est-ce que vous vous rendez compte à qui vous dites cela !? » Pour moi, cela signifiait qu’en tant que femme, il est normal de me détester parce qu’on dépend de moi. » confie Ukeles.

      https://seenthis.net/messages/99780

      @colporteur Ca te coute quoi de dire que c’est pas une comparaison judicieuse et qu’on revienne au sujet de l’article ? Un sujet tout de même un peu plus important que l’ego des chômeurs non SDF et misogynes. J’hallucine toujours face aux hommes comme toi qui se croient 100% à l’abri de dire ou faire du sexisme.
      Si les hommes devenaient moins viriles pendant qu’ils sont au chômage (ou en emploi ou à la retraite ou dans n’importe quel configuration), ca serait un bienfait pour eux, pour leurs compagnes, pour leurs enfants, pour l’humanité et même pour les non-humains et la planète.

    • l’égo ça parle de qui ? des millions de chômeurs et chômeuses ou des artistes (et c’est souvent les mêmes) ? d’une condition sociale massivement vécue ? réalisez-vous, puisque c’est la norme, impossible, mais ne faites pas croire que pour le chômeurs mêmes « hommes » ce soit pas un PROBLÈME.

  • L’insupportable haine envers les femmes - Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2016/10/06/haine-femmes

    Beaucoup se sont également étonnés et ont regretté qu’elle n’ait pas été violée au passage. Ces réactions sont d’ailleurs extrêmement intéressantes puisqu’elles semblent parfois vouloir constituer un hommage à Kardashian ("moi je la trouve tellement belle que je n’aurais pu m’empêcher de la violer") ou une critique voilée des agresseurs (Sont-ils vraiment des hommes ? Quel homme ne l’aurait pas violée ?). Dans un « sketch » du 04 octobre, Nicolas Canteloup imite Strauss-Kahn pour dire que « ce n’est pas le coffre-fort qu’il aurait essayé de faire sauter ». Le viol est vu comme le « crime des crimes » mais il semble qu’il soit acceptable de rire d’une femme qui, quelques jours auparavant, a craint pour sa vie et a justement craint d’être violée comme elle l’a dit après l’agression. Ce sketch est parfaitement significatif de nos réactions face aux violences sexuelles : Strauss-Kahn a été accusé, plusieurs fois, de violences sexuelles. Il est convoqué dans un sketch non pas pour être moqué mais pour servir d’élément de moquerie face à une femme.

    • On peu ajouter aussi #victime_blaming et #renversionite

      Ca me fait pensé à un truc spécifique aux machos de gauche, le fantasme du viol de bourgeoises. Pour ces machos je voie plusieurs explications toutes aussi dégeulasses les unes que les autres ;

      a - pour les #macho_de_gauche , une femme leur est inférieur alors il est odieux pour ces hommes qu’une femme affiche les signes d’une plus grande réussite socio-économique que eux, de dignes couillons, du coup il leur faut punir ces bourgeoises et quoi de mieux que le viol et la sexualisation pour punir les femmes qui osent ne pas être des serpillières.

      b - les femmes ne sont pas vraiment des personnes, elle sont au mieux des animaux de compagnie et s’en prendre a elles est une manière d’attaquer leur maître et propriétaire : le bourgeois mâle. Les femmes ne sont qu’un moyen pour la compétition que se livre les hommes entre eux. Le corps des femmes sert de champ de bataille aux hommes, c’est ce qu’on observe par exemple en temps de guerres.

      c - les hommes en tant que catégorie dominante ont droit à toutes les femmes dont ils ont envie (celles qui ne leur font pas envie ne sont de toute façon plus ou pas des femmes). Si il arrive que les hommes ne baisent pas 100% des femmes dont ils ont envie ils appelent ca « #misère_sexuelle ». Baiser une femme de catégorie socio-économique supérieur est un moyen pour les hommes de monté dans l’échelle de la domination sociale entre mâles. Vu que la virilité est construite sur la compétition entre hommes, il faut perpétuellement que les hommes se prouvent entre eux qu’ils sont le plus grand prédateur de la savane alors voler/violer à la femelle d’un grand bourgeois ca leur donne l’impression d’être le mâle alpha en personne, un #grand_homme . Ici les femmes sont un trophée.

  • Agressions sexuelles en réalité virtuelle (L’ADN)
    http://www.ladn.eu/inspiration/in-vivo/agressions-sexuelles-en-realite-virtuelle

    La question du #consentement et la réalité virtuelle… à pleurer.

    Là où le jeu devient franchement gênant, c’est qu’il permet d’agresser sexuellement les femmes, toutes virtuelles soient-elles, qui peuplent l’île. Oui, agresser sexuellement : elles expriment leur refus, leur volonté de voir le joueur les laisser tranquilles, et pendant ce temps le but est de trouver un moyen de leur toucher le nichon ou de voir ce qu’il y a sous leur culotte.

    #éducation_des_garçons #jeux_vidéos #culture_du_viol #sexisme

    • En fait, le vrai but du jeu c’est de mettre la trique à de jeunes (ou moins jeunes) mâles qui sont en période de famine sexuelle. Mais pourquoi sont-ils en période de famine, me direz-vous ? A 75 % parce qu’ils se comportent comme des goujats. En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

    • @sombre
      La « famine sexuelle » comme tu dit est toujours au masculin et fait partie de la culture du viol.
      Montrer aux garçons qu’il est amusant de toucher les seins-fesses-soulever la jupe des filles/femmes fait partie de la culture du viol.
      Croire qu’il est « triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes, de les forcer contre leur consentement, est vraiment grave.
      Ceci fait partie de l’éducation des garçons, les filles ne sont pas éduqué à cela et cette éducation donne les moyens et l’habitude aux garçons et plus tard aux hommes de dominer-opprimer-humilier les filles et plus tard les femmes.

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.
      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.
      Enfin pour le consentement ca serais pas du luxe que tu t’informe un minimum sur ce que c’est... tripoter une fille ou une femme contre son consentement ca à un rapport avec le consentement !

      Je te conseil de lire attentivement ce poste ; https://seenthis.net/messages/523508

      #déni #domination_masculine #macho_de_gauche

    • @mad_meg

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.

      Ah oui, j’avais pensé à écrire ça ... mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ?

      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Malgré tout je peux t’assurer que, personnellement, je connais ce syndrome de manque. Mais comme je suis une personne bien élevée et de surcroît extrêmement timide, je me débrouille « autrement ».
      #je_suis_malade_mais_je_me_soigne

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.

      Je te propose « gros/petits/vieux cons libidineux » ...

      Je suis d’accord avec l’article que tu mentionnes en ce qui concerne la culture du viol et le consentement d’une personne à avoir des relations sexuelles avec une autre mais on dirait que tu ne comprends pas toujours mes intentions. C’est vrai que je m’exprime souvent de façon abrupte et elliptique mais tu t’énerves vite me semble-t-il.

      Pour faire obstacle à la culture du viol, les féministes ont imaginé une culture du consentement, où le consentement est valorisé. Dans une telle culture, il est primordial de s’assurer du consentement d’une autre personne avant de la toucher. On comprend que le consentement doit être continu, répété, clairement affirmé, et que la communication est donc nécessaire entre deux partenaires.

      Cela me paraît tellement évident.

    • C’est vrai que je m’énerve. C’est parce que je suis de l’autre coté du viol que toi et de l’autre coté du consentement et de l’autre coté de la misère sexuelle.

      C’est comme si tu était un patron bourgeois et que tu reprochait à un prolétaire au chômage de s’énerver quant tu lui parle de tes graves problèmes d’ISF et du fait que tu va avoir du mal cette année à partir en famille à Courchevel pendant 3 semaines.

    • Le fait que je sois un mâle me place donc du mauvais côté du viol. Admettons. Mon sexe (que je n’ai malheureusement pas choisi) me cantonne à n’être que compatissant envers mes « sœurs » qui sont potentiellement victimes. Je déconstruis pourtant mon éducation genrée qui aurait voulu faire de moi « un homme, un vrai ».
      Il y a longtemps, j’ai rencontré une fille du même âge que moi qui avait subi un viol. Elle était dans la colère contre les hommes qui, pensait-elle, étaient tous des violeurs potentiels. Cette colère elle me l’a fait partager : j’ai eu des envies vengeresses contre les connards qui lui avaient fait ça et j’ai eu honte pour mes congénères mâles. Seulement, on ne peut pas rester éternellement dans cette colère. Dénoncer, appuyer là où ça fait mal, c’est bien. Mais me comparer à un « patron bourgeois », là, je trouve que tu exagères. Mais bon, c’était sûrement un artifice de rhétorique.

    • Bah moi je parle de politique et toi tu me parle de toi. Si on parle de politique par rapport aux classes sociales je pense que tu comprend qu’il y a pas de temps à perdre à rassurer les gentils patrons pour leur dire qu’ils sont gentils. Ils profitent de privilèges et c’est de ca qu’on veux parlé.

      Tu dit qu’il y a une « famine » sexuelle chez les garçons. Pourtant la plus part des garçons ont des mains et peuvent s’en servir pour se masturber alors en quoi sont ils affamés ?

      Ici @heautontimoroumenos donne un exemple très claire de la construction de cette éducation masculine à la domination sexuelle des femmes et ton premier commentaire à été de nier ceci :

      En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

      Et après tu as parlé de toi, qui est timide et gentil. Mais il y a des patrons timides et gentils tout comme toi et c’est pour ca que j’utilise cette comparaison parceque dans ce rapport d’oppression là tu comprend.
      Parler de ton cas c’est une dépolitisation du sujet et la misère (ou famine) à mes yeux elle est du coté des filles et des femmes qui sont violés, agressées, harcelées.
      Ce que tu appel misère sexuelle des garçons, les féministe appelent ca « male entitlement ».
      Tu dit que : En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.
      Mais il se trouve que le porno a tout à voire avec le consentement, car les femmes dans le porno ne sont pas consentantes (elle consentent à l’argent pas au sexe). C’est comme si un patron disait que ses ouvriers consentais au travail de nuit.
      Alors quant tu dit cette phrase sur le porno, sur ce jeu, sur le consentement et que tu nie que ce jeu est un moyen (parmis d’autres) pour apprendre aux garçons qu’ils ont droit aux femmes, qu’ils ont droit à l’accès aux corps des femmes et tu montre que tu as un point de vue de dominant (qui pense à ces problèmes de ski à courchevel).
      Tu dit aussi « mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ? » pour moi c’est justement un problème car les filles on ne leur apprend pas à jouer à cela alors que les garçons on leur apprend et comment on leur apprend :
      – en leur disant qu’ils ont de la misère sexuelle
      – en les encouragant à trouver drole d’agresser des filles et des femmes
      – en leur donnant du porno
      – en leur donnant des prostituées
      – en leur disant qu’ils ont un droit aux corps femmes

    • @mad_meg et @aude_v : salut !

      On m’avait déjà dit que je ne savais pas communiquer mais je ne pensais pas que c’était aussi grave.

      Reprenons tout ça dans l’ordre :
      Vous me reprochez de parler de « famine sexuelle pour les garçons » (« jeunes ou moins jeunes mâles » comme je l’ai écrit dans mon commentaire). Vous pensez que je « trouve triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes.
      Je parle de « famine sexuelle » comme d’autres parlent de « misère sexuelle », c’est tout. Que vous me disiez que c’est une notion construite culturellement sur une vision sexiste, j’en suis convaincu. Cela ne voulait pas dire que je m’arroge le droit de harceler des femmes (male entitlement) ou de les violer lorsque j’éprouve cette sensation.
      Vous me reprochez d’affirmer que ce jeu est « du porno déguisé » comme si j’étais dans l’approbation d’une telle démarche de la part des concepteurs de ce jeu. Où ai-je écrit que j’appréciais leur démarche. Au contraire je voulais dénoncer le mercantilisme de ce genre de producteurs qui justement profitent de la mauvaise éducation des garçons et, qui plus est, reçoivent l’approbation de la société tout entière, au détriment des femmes qui elles ne sont pas autorisées à s’amuser à mettre la main au paquet de ces messieurs car, non vraiment, ça fait « mauvais genre ».
      Je vous remercie pour le conseil de m’informer sur le consentement (et que même « ce ne serait pas du luxe »). Mais pourquoi imaginez-vous un instant que je serais capable de passer outre ce consentement si j’ai envie d’avoir une relation sexuelle avec une femme ? Là encore, quand ai-je dit cela ? Qu’est-ce qui vous permet d’interpréter dans ce sens ce que j’ai écrit.
      Et en quoi ai-je nié l’idée de @heautontimoroumenos quand j’écris « en fait, ce jeu c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement. ». Ce que je dis c’est ce que j’ai pensé : ce jeu joue sur les même ressort que la pornographie : humiliation des femmes, droit des hommes à disposer quand bon leur semble du corps des femmes, que les « actrices » porno sont tout sauf consentante mais bien au contraire exploitées, c’est ça que je voulais dire.
      « Éducation des garçons ? Euh ... » : là, c’était juste un trait d’ironie de voir relié cet article à ce tag, tellement il me semblait plus pertinent de substituer le mot « éducation » par « celui de « perversion ».

      Donc voilà pour la première partie à partir de laquelle tout a commencé à partir en vrille.

      Ensuite, (non, je ne reviendrai pas sur le patron frustré de ne pouvoir partir à Courchevel, comparaison qui, somme toute, m’a plutôt amusé), vous me reprochez de « parler de moi alors que vous, vous parlez de Politique ». Pourquoi devrais-je en concevoir une quelconque gêne ? D’autres ici le font sans que ça ne pose trop de problèmes. Et à ce propos,je ne pense pas qu’on puisse faire de la politique « hors-sol ». Si on s’investit politiquement, c’est qu’on a subi soi-même des humiliations, des injustices ou qu’on a été révoltés par les injustices subies par d’autres personnes ou groupes de personnes. Je ne comprends pas pourquoi je devrais taire mes expériences de la vie.
      Vous me prétendez « gentil » : qu’est-ce qui dans mon discours vous permet de penser que je suis « gentil ». Le fait que je sois révolté par ce qu’a dû subir la fille dont je parlais ? Je vous rassure, je n’ai pas essayé de la séduire en me montrant « gentil ». On a même failli s’engueuler sur des thèmes que je retrouve ici dont (entre autre) « TOUS les hommes sont des violeurs potentiels ».

      Merci pour le texte mis en lien "seenthis". Je l’ai lu avec attention et ça m’a rassuré : je ne corresponds à aucun critère définissant un mec « gentil » selon son auteure. Je n’ai même jamais osé inviter une femme à boire un verre (un seul) ou un café à la terrasse d’un bistrot.

      Que j’ai parfois des « pulsions sexuelles », ça me regarde (et c’est peut-être ma pathologie qui veut ça mais je me soigne) mais je n’ai jamais cru un instant que cela m’autorisait à proposer un plan cul à une femme ni à la traiter de sale pute si elle refusait.

      Quant à toi @aude_v, je me fous comme d’une guigne que tu m’offres un de tes « petits gâteaux » pour ma magnanimité ( ??? en quoi ai-je là encore montré que je l’étais ?). Je n’ai pas besoin de « bon point » pour ne pas me « comporter comme un salaud ». Et si un jour j’avais envie de me comporter comme tel, je me passerais de ta permission. Je n’ai jamais eu besoin de directeur-trice de conscience.

      Le problème avec vous deux, c’est que vous allez vite en besogne pour prêter des intentions à des gens que vous ne connaissez que par quelques bribes écrites sur le Net. Donc si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté. Une chose me rassure, c’est qu’avec de braves petites soldates comme vous, la frontière restera bien gardée.

    • Non tu rêve pas @francoiscarmignola1
      @aude_v et moi sommes des féministes qui desservons la cause.

      @sombre tu t’exprime très bien, le problème viens de ta position de dominant qui regarde la question du genre avec ses yeux de dominant et parle avec des mots de dominant.

      C’est l’occasion de ressortir pour la 500000eme fois ce texte :

      Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place.
      Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [….] L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes.
      C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.
      Ou : divertissement-corvée. Ou loisir-travail. Etc.
      Aller donc communiquer sur ces bases. »

      C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a « écouté » son opprimé est, en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça c’est épatant.

      Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.

      Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.[…]

      Christiane Rochefort

      #incommunicabilité #langage #sortir_les_couteaux #sans_espoir #dominant #oppresseur_masculin #féministes_hystériques #féministes_qui_desservent_la_cause

      Ce texte a aussi sa place ici :
      "Trois raisons de cesser d’accuser les féministes d’être « sur la défensive » "
      http://decolereetdespoir.blogspot.fr/2016/09/trois-raisons-de-cesser-daccuser-les.html

      #tone_policing

      et pour finir ce texte me semble aussi fort à propos :
      "Vouloir que les hommes comprennent, cette entrave à nos luttes"
      http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/05/10/feminisme-hommes-pedagogie-viol-harcelement-militantisme

      Bonne lecture.

    • Merci @biggrizzly J’avais pas voulu me servir du rapport d’oppression racial ne sachant pas si @sombre comprendrait. C’est pour ca que j’avais choisi le patron qui parle de ses problèmes d’ISF pour essayé d’utiliser un rapport d’oppression qu’il devrait mieux connaître pour l’aider à comprendre ce qu’est être un homme dans le patriarcat. Mais il n’a absolument rien compris et à pris cela pour une plaisanterie et se prend pour une victime.

      je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime* de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté.

      Je vais tenté une traduction :

      je vais retourner à ma triste condition de blanc potentiellement agresseur victime de son éducation raciste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « néo-colonialisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs de l’anti-racisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide de l’ethnocentrisme blanc. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales blancs racistes d’un côté de la barrière et les braves racisé·e·s exploitées de l’autre côté.

      je vais retourner à ma triste condition de patron potentiellement oppresseur victime de son éducation bourgeoise et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « classisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du communisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide du patronat exploiteur. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales patrons exploiteurs d’un côté de la barrière et les braves prolétaires exploitées de l’autre côté.

      *dire que les violeurs sont « victime de leur éducation sexiste », c’est bien un point de vue de dominant. Les violeurs ne sont victimes de rien, ce sont les victimes des violeurs qui sont victimes. Les hommes ne sont pas victimes de leur éducation sexistes, comme les blanc·he·s ne sont pas victimes de leur éducation raciste et les bourgeois·es ne sont pas victime de leur éducation classiste. Ce sont les femmes, les personnes racisées et les personnes de classes sociales défavorisées qui sont victimes de l’education sexiste-raciste-classiste. Faut arreter de toujours faire passer les dominant pour des victimes et accusé les dominé·e·s d’opprimé les pauvres dominants avec leur « ton policing ».

      #renversionite #inversion_patriarcale
      voire aussi : https://seenthis.net/messages/422488

    • Bonjour.

      Non, je n’étais pas en train de bouder dans mon coin. J’avais pas mal de choses à faire et je n’ai pas vraiment eu le temps de préparer une réponse. Toutefois ...

      Méfiance @mad_meg : reprendre les propos d’un troll comme @francoiscarmignola1 pour étayer ton propos peut s’avérer dangereux. Et en fait, non, je n’ai jamais dit que @aude_v et toi desserviez la cause du féminisme (qui suis-je d’ailleurs pour prétendre qui sert ou qui dessert la cause du féminisme ?) et je ne vous traite pas non plus de « bonnes femmes chtarbées ». Donc, laissons ce monsieur à ses rêves hantés par les méchantes sorcières.

      Merci @biggrizzly pour son lien « seenthis ». Et oui j’avais également pensé à ce rapprochement entre la lutte des femmes et celle des personnes racisées.

      Je lis et relis vos commentaires et vos textes mis en lien dès que j’ai un moment à moi et j’essaie d’en prendre de la graine.

      Même si cet échange un peu rude m’a posé question (mais je ne vais pas chialer non plus), je continuerai à m’intéresser aux luttes féministes ainsi qu’à celles de tou-te-s les opprimé-e-s de ce monde quand bien même ma position d’homme blanc européen ne me permettra pas toujours d’appréhender à sa juste mesure les combats qui sont les leurs.

  • On the Invisibility of Middle-Aged Women | Literary Hub
    http://lithub.com/on-the-invisibility-of-middle-aged-women

    The interesting thing is that middle-aged women on the search for essence and their license to live can come off as quite provocative characters. Some people regard them as lacking self control—or even worse; they are conceived of as “self absorbed.” A middle-aged woman who’s not preoccupied with handling herself or taking care of someone else is a dangerous, erratic being. What is she up to? And what’s the point of her being up to anything? She has no children, she has no family, the only thing she has is her own life and what good will that do anyone when she’s no longer a star attorney at 10 Downing Street, or when she doesn’t have a rehearsal space where she can compose her music, or when she’s in the process of turning into spring itself: Overflowing, no longer firm and contained, but escalating, growing wild.

    • Je sais que ce phénomène existe, d’ailleurs c’est pareil pour les hommes, surtout quand ton identité n’est pas définie par un rôle traditionnel.

      Quand on était jeunes on disait en riant qu’il fallait devenir riche parce les femmes ça ne voulait des vieux que quand ils étaient riches. Aves l’expérience des années l’image du monde a changée, pourtant ...

      Je crois qu’il y a une facon de vivre qui te permet d’échapper à ce problème.

      L’article parle des bourgeoises « no longer a star attorney at 10 Downing Street » et du monde conservateur qui les entoure. Alors il faut d’abord dire adieu au connards. Malheureusement tu n’a plus personne d’autre une fois que tu as réussi à grimper jusque là (si tu ne faisais pas partie de cette classe de nantis dès le départ). Tant pis pour toi, fallait choisir un itinéraire professionnel hors du monde des cyniques ennemis du peuple.

      Ensuite il faut accepter de viellir. Personne n’y échappe et tu ne trouveras pas de consolation auprès des stars qui ont l’air d’avoir trente ans alors qu’elles en ont soixante.

      Après il serait bien de reconnaître que ton corps et ton esprit, ton « âme » si tu veux, ne sont pas deux choses différentes mais deux expressions de l’unique personne que tu es.

      Si après avoir développé toutes ces réflexíon tu as le bonheur de ne pas être obligé de bosser jusqu’à ce que mort s’en suive, tu commenceras peut-être à t’engager pour une cause qui te rapprocheras de gens biens.

      Avec le temps tu te sentiras mieux et tu aura retrouvé l’euphorie et l’état d’esprit qui te font rayonner au grand plaisir de tous les gens que tu rencontres.

      Maintenant tu t’en fous des jeunes ploucs qui abandonnent la conversation avec toi dès qu’il voient entrer une paire de nichons en dessous de trente ans, ils ne t’arrivent pas à la cheville.

      Je me permets ces remarques parce que je viens de tomber sur la biographie d’une auteure complètement étrangère aux crises existentielles des bourgeoises.

      Elfriede Brüning s’est engangée contre le fascisme depuis les années 1920. Malgré le manque de soutien officiel pour son projet elle écrit sur les familles dysfonctionnelles en RDA et continue à publier et présenter son oeuvre jusqu’à l’age de 99 ans.

      Vu le puritanisme des communistes « orthodoxes » je ne sais pas comment elle a pu vivre ses relations avec les hommes, mais je le découvrirai peut-être à travers son oeuvre. Une chose est sûre, Elfriede Brüning n’était jamais invisible à l’exception de l’époque quand elle était obligée de se cacher de la Gestapo.

      https://de.wikipedia.org/wiki/Elfriede_Br%C3%BCning
      https://en.wikipedia.org/wiki/Elfriede_Br%C3%BCning

      #DDR #femmes #résistance #communistes

    • Tu es mal placé @klaus en tant qu’homme cis, pour faire la leçon à des femmes sur leur ressentie. Le coup de « les hommes aussi sont invisibles à 40-50 ans... » ca ne passe pas. Je veux bien que le contexte soit ici très bourgeois, mais tu ne peu pas savoir si c’est différent pour les femmes d’autres milieux sociaux. Les violences contre les femmes sont présentes dans tous les milieux et c’est pas en allant fréquenté des communistes qu’on est préservé de la domination masculine.
      #mansplanning

    • @mad_meg Ce n’est pas tant d’une question de femmes dont je parle mais d’une question de classes sociales. Dans le texte, trollesque, je l’avoue, il n’est d’ailleurs pas question de morale du tout. Pourtant il y a une réflexion morale derrière ce petit texte. Tous les hommes (et les femmes, bien entendu) naissent et demeurent libres et égaux en droits et il est notre devoir de rappeller à l’ordre ceux et celles qui se permettent d’enfreindre à cette loi.

      Il est vrai que les sociétés ont été contrôlés par des hommes depuis la disparition quasi totale du matriarcat et que les violences contre les femmes existent à tous les niveaux sociaux, mais ce n’est pas le sujet du texte.

      Pour moi il est évident que les relations de classe ont plus d’incidence sur ta place dans le monde que ta qualité d’homo sapiens masculin ou féminin. D’une perspective individuelle on risque d’avoir une impression différente, mais je pense que cette vision limitée se dissipe quand on souffle le brouillard idéologique et dépasse les visions primaires.

      Je vois ton point de vue et je ne me substituerais jamais à ta manière de te ressentir toi même (tout comme je n’accepte pas qu’on m’impose une vue particulière de mon corps à moi), mais je revendique pour moi le droit d’utiliser la dérision, l’arme la plus paisible parmi les instruments de la lutte des classes. Se moquer des bourgeois, qui sont dans le cas présent des bourgeoises, est une chose nécessaire.

      Si tu as envie de prendre mon texte au sérieux, alors qu’il n’est qu’une parodie anodine, tu vas constater que je m’abstiens explicitement de toute opinion sur la condition individuelle d’une femme. Je construis un discours autour de clichés pour attirer l’attention à l’arrogance de la position de classe que prend l’auteure dans le texte qu’on a lu. Il est possible que je n’aie pas été assez bon auteur, que je sois responsable d’un malentendu. Si c’est le cas je m’en excuse.

      Une chose est sûre, la condition sociale imprègne tout aspect de la vie, alors il est logique et inévitable qu’au-delà des nuances individuelles les femmes de classes différentes ressentent différemment la sexualité, l’age, le travail enfin toute la vie. Il n’y a pas de « communauté des femmes » qui dépasse et transcend l’identité de classe. Le prétendre signifie abuser des similarités évidentes que partagent toutes les femmes pour empêcher le prolétariat féminin de prendre conscience de sa situation de classe et d’agir en conséqence.

      Le principe est le même pour les hommes (on essaie de nous empêcher de développe une conscience de classe) mais dans le détail il y a plein de différences entre hommes et femmes. La question est donc plus compliquée, surtout quand on cherche à comprendre par où l’oppression s’infiltre dans nos vies et nos esprits, quelles sont les notions et comportements fausses et néfastes dont il faut se libérer afin de pouvoir mobiliser nos forces pour faire tomber les murs qui nous séparent.

      Bref, l’antagonisme de classe existe mais il n’y a pas d’antagonisme qui oppose les hommes et les femmes.

       :-)

    • Non il n’y a pas de problème logique. tu compare des cas individiuels comme si les moyennes se retrouvaient dans 100% des situations.
      Il y a des noirs plus riches que moi et pourtant ca ne veux pas dire que je suis dominée en tant que blanche ou qu’il y a une domination des noirs sur les blancs.

      Ton Robert Chomeur sans alloc’ il est privilégié par rapport à Roberta, chomeuse sans alloc’. Ton Robert il est privilégié par rapport à des femmes du même milieu que lui, il est privilégie par rapport à son épouse, ses filles. Ton robert dans certaines situation il peut parfaitement profité de son privilége masculin pour agressé sexuellement des bourgeoises et il sera tout à fait possible qu’il domine ces femmes.
      Je te conseil la lecture de ce texte de Delphy qui semble avoir été ecrit sur mesure pour cette discussion ; http://lmsi.net/Quand-la-haine-des-femmes-se

  • Le chant des batailles désertées
    Par Lola Lafon

    « Contester c’est dire ça ne va pas, je ne suis pas d’accord. Résister, c’est se charger de supprimer ce qui ne va pas ».(Ulrike Meinhof)

    Une lutte en est-elle encore une quand elle tremble de désigner des adversaires ? Comment combattre ce avec quoi on marche main dans la main ?Il faudrait commencer par consentir à déplaire, à fâcher. Oser être désagréable, folle même. Se méfier de cette sagesse qui gagne depuis quelques années, comme une paresse de fin d’après-midi d’hiver, cette fausse insolence adolescente, où, joyeusement turbulente, on se tait sitôt rappelées à l’ordre. Il faudrait ne pas avoir peur de faire peur. Et se souvenir de la bagarre. Celle qui fait le corps moite, les joues trop rouges et les cheveux en l’air. La bagarre aux mains sales. Il faudrait se souvenir qu’elle ne sera sûrement pas télévisée et que si elle l’est, c’est que la chorégraphie est réglée d’avance, et que rien, aucun faux mouvement nesurviendra.Entre le « féminisme MAIS » des médias (féministe mais hétéro, mais jolie, mais pas trop), et celui qui s’enterre majestueusement dans les musées ou soirées tendances, libérer les corps flirte de plus en plus avec l’eden sage d’un corps libéral. Trash ou légaliste, le féminisme se cherche frénétiquement une place (et l’a trouvée…), alors qu’il s’agissait peut-être de se vouloir fièrement en-dehors de toute place offerte.

    #féminisme

    • Le corps du combat

      A peine libéré d’une sexualité normée et moralisée, notre corps est entré dans l’ère du libérable obligatoire. Libérable de sa graisse, de traits jugés inégaux, à plastifier, de névroses le traversant ou d’ovaires paresseux. Et voilà chacune penchée sur son « soi », le massant d’huiles essentielles et guettant religieusement la provenance des nourritures proposées à ses entrailles et différents orifices et s’employant anxieusement à lui procurer un nombre suffisant d’orgasmes, à ce corps en « fonctionnement-production » maximal, signe extérieur d’équilibre obligatoire. Car il s’agit avant tout d’être épanouie, nouveau dogme qui semble interdire le désordre quel qu’il soit. A notre chevet, nous voilà devenues nos propres nourrissons.

      #sexualité #productivisme #libéralisme

    • Une maison de chair qui sent le renfermé

      Pouvoir enfin débattre du genre, de la prostitution et avoir un accès déculpabilisé à la pornographie, tout ça a un instant semblé créer de nouveaux(elles) êtres désentravé(e)s, loin d’un féminisme plus victimaire. Mais…Subversives, les femmes qui commentent inlassablement leur sexe, leur désir, comme enfermées dans une maison de chair, autophage, bientôt ? Sous des apparences joyeusement trash, revoilà l’injonction éternelle faite aux femmes de retourner à leur corps, au-dedans… Me voilà remise à ma place, enfermée face à mon sexe, cette place qui a toujours été la nôtre, où les femmes sont attendues et contenues, cette maison trop chaude : l’intime. La radicalité féministe aujourd’hui semble tourner presqu’uniquement autour de ce qu’on fait, ou pas, à et avec son corps.Et quand il relève la tête de son corps, le féminisme, il fait quoi ?Il demande à l’Empire de lui faire une place, en marge ou bien au centre.

    • Place de choix ou choix de la place.

      Le corps des femmes semble n’avoir aucune autre alternative que de toujours s’en remettre à un Empire. Empire-état, patriarcal, qui nous protègerait de ses lois, ou le dernier en date, l’Empire scientifique qui s’empare de nos corps comme de textes morcelables. Enfin, l’Empire total, celui qui contient tous les autres, dans lequel, du moment qu’on les paye, tous les choix sont égaux et possibles. Empire où il faut jouir de ce qu’on a ou voudrait avoir, jouir « illimité », du téléphone jusqu’au sex-toy, les yeux fermés. Pourvu que ça consomme.

      #patriarcat #objectivation

    • La « c’est mon choix » idéologie.

      Cette « c’est mon choix idéologie » envahit les blogs, les romans et les essais. Faisant de nous des sujets-corps, isolées les unes des autres, toujours représentées par notre parole, le sacro saint témoignage. On exacerbe le parcours personnel, l’individue. C’est mon choix, je suis libre de. Et on s’égaye de ces nouvelles possibilités, tout trouvera sa place dans la vitrine du « c’est mon choix », ce supermarché des idées : vendre son cerveau-travail à un Manager, ou son vagin-travail sur le net, ou encore écarter ses jambes devant la science, qui a fait de la peur du manque d’enfant un marché sans fin, encore et encore du ventre, merveilleux marché autour des femmes, blanches (au sens politique), bien entendu. Aux Autres, non-blanches, la même science propose la stérilisation, voire le féminicide en Inde ou en Chine.

      #choix #dépolitiastion
      Voire aussi sur la question du choix dans le féminisme : https://seenthis.net/messages/507144

    • « Consommons-nous les uns les autres. »

      Si un moment, le droit de faire ce qu’on veut de son sexe a failli ressembler à un idéal libertaire, là, on est très loin d’un anticonformisme insolent. Les mots employés par ceux et celles qui disent« capitaliser sur leur sexe » sont étonnamment proches des mots de ceux qui prostituent leur cerveau à un quelconque marché. On « gère » sa « carrière », on vend du service. Avec le réalisme pragmatique d’un DRH, on prône une liberté empreinte d’une odeur de défaite absolue, dans l’enclos inquestionnable du systèmemarchand.Du corps libéré à libéral, ou, comment, en voulant faire la peau du moralisme, on s’assoupit et trébuche dans les bras du capitalisme, ravi.Et dans une torpeur toute légaliste, le féminisme emboîte le pas à l’écologie molle remplie de belles images tristes de gentils animaux disparus, et à cette grande fable du capitalisme à visage humain, vert et équitable, et s’inscrit parfaitement dans l’époque sagement biologique de l’obéissance indiscutée. Et la parité, réclamée à grands cris jusque dans l’Elysée, n’est qu’un autre aspect du même manque de fougue. Vouloir reproduire le même monde, mais au féminin, sans jamais le questionner, ce monde…Si la place médiatique est offerte à ces féminismes, c’est peut-être qu’ils caressent bien gentiment, chacun à leur façon, le patriarcapitalisme.

      #parité #capitalisme

    • Cyber-Pétain

      Capitalisme, patriarcat, que de gros mots qu’on n’ose plus brandir sous peine d’être « dépassées ».Et pourtant : le paysage sent sévèrement le moisi. Voilà, entre autres, le grand retour pétainiste à la valeur maternité, avec ces innombrables interviews de stars se terminant par : mon plus beau rôle, c’est maman. Comme pour se faire pardonner de la place arrachée socialement aux hommes, et toujours revenir à leur ventre, ce passeport pour la norme. On est passées d’ « un enfant si je veux » dans les années 70, à « un enfant est mon plus beau rôle », et tout ça s’accommode très bien de « un enfant à tout prix ». Ou comment les partisans de la technologie du ventre des femmes rejoignent l’instrumentalisation et la glorification du ventre maternant.

      #maternité

    • La pâleur du féminisme

      Alors, aux blanches, le choix des débats et mouvances, et aux Autres, non-blanches, noires, arabes, d’Europe de l’Est, tziganes et autres précaires, comme on dit quand on n’ose plus dire pauvres, à elles, on laissera le combat laborieux : emprunter (et le verbe emprunter là prend tout son sens) l’espace qui leur reste et la rue hétéro-normée sans se faire haranguer, juger pour un morceau de tissu en trop ou en moins, que celui-ci dévoile des cuisses ou couvre des cheveux.Sortir de chez soi, de l’intime, parfois de son pays et arriver en France. Se confronter au post colonialisme décomplexé et insouciant, à la violence administrative et policière quotidienne. A ces femmes là, aussi, nos Invisibles, tous les travaux de « service », à elles de s’occuper des corps blancs à garder, nettoyer, à branler. Pas le choix. Et ces Autres n’ont pas souvent droit aux attentions des féministes, si peu nombreuses à défendre les sans papières, par exemple, étouffées dans les charters et violées en rétention.A l’image de la France en 2010, le féminisme oublie la bagarre…Parce que sans doute, la bagarre, ça n’est pas très féminin ?

      #féministes_blanches #intersectionnalité

    • Je ne renoncerai pas à ma part de violence.

      Les femmes tentées par la radicalité se confrontent à un territoire toujours pensé au masculin. Récemment, dans l’affaire des « anarcho-autonomes » de Tarnac, les intellectuels de gauche et de droite ont tous commenté, fascinés, la figure virile du héros emprisonné, Julien Coupat, tandis qu’Yldune Lévy, également emprisonnée pour les mêmes raisons, ne fut pas l’héroïne de son histoire, mais systématiquement décrite comme la « compagne de », perdant ainsi toute identité d’une volonté politiquepropre.De Florence Rey, devenue une icône rock bien malgré elle, à Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron (membres d’Action Directe), toutes ont été systématiquement décrites comme aveuglées par l’amour, suivant (le cerveau) un homme. On les place d’emblée dans l’affectif et le psychologique, hors du politique. Comme si l’engagement armé des femmes était impensable, pas « naturel », une femme étant « faite pour » donner la vie et pas la mort.

      #invisibilisation_des_femmes #effacement_des_femmes #machos_de_gauche #manarchisme

    • Voleuses de feu

      Je crois qu’il est grand temps de ressortir les petites sœurs crado et pas montrables du féminisme. Ces sorcières acrobates ou enfants sauvages, Voltairine de Cleyre anarchiste et féministe du XIX è pour qui le « mariage était une mauvaise action », les Rote Zora, ces femmes autonomes, qui en Allemagne de 1977 à 1995 attaquèrent à l’explosif le Tribunal opposé à l’avortement et incendièrent une cathédrale, entre autres. Ces collectifs de filles en France qui organisent des marches de nuit « pour ne plus se faire marcher dessus le jour », les Mujeres Creando en Bolivie, et le Pink Gang en Inde, ces « intouchables » en sari rose, armées de bâtons qui s’attaquent aux violeurs et aux policiers refusant d’enregistrer leurs plaintes. Qu’on reparle de toutes celles qui, à différentes époques, solidaires des femmes les plus précaires, ont mis des bombes dans des usines et pillé les grandes surfaces pour tout remettre, libre et gratuit, dans les rues. Qu’on fasse connaître celles qui, réunies en black blocs dans les manifestations, mettent le feu autour des prisons de femmes, un peu de lumière pour briser l’isolement. Sous les capuches noires, elles sont nombreuses, même si ce genre d’action est toujours taxé de « viril ». La casse et la destruction de biens symboliques ne pouvant être le fait de femmes…

      #sorcières

    • « Il est temps de passer de la nausée au vomissement » (Mujeres Creando)

      Je ne sais pas ce qu’est le féminisme mais ce que je sais, c’est que s’il s’agit de prendre ma part d’un système qui me détruit et m’enrage, je n’en suis pas. S’il s’agit de rester ce trou consommant et conso-aimable, saturé d’ordres et ouvert à toutes les obéissances « tendances », je n’en suis peut-être pas. Je veux bien décliner de nouveaux genres, mais pas des genres d’aliénations, je ne veux pas la place, ni les salaires de ces hommes dont je souhaite profondément l’éradication sociale, ni prendre part à toute cette nausée, même conjuguée au féminin. Je ne me satisferai pas de voir mon cerveau avalé par mon vagin. Je ne réclame aucun droits à cet état, parce qu’en demander quelques uns, c’est admettre qu’on ne les aura pas tous.Il nous faudra bien réapprendre la colère, apprendre à rendre les coups aux sexistes de droite qui ressemblent tant aux sexistes de gauche, voire les donner en premier si besoin est. Les femmes continuent d’être marchandées, happées, pesées, fouillées, jaugées, violées par des hommes, aussi bien blancs que non-blancs, derrière les portes closes des beaux appartements bourgeois aussi bien que dans les banlieues.Ilnous faudra reprendre par la main celles-là, invisibles, qui, sur le bord, nous regardent de trop loin. Réapprendre la bagarre ensemble, celle qui fait transpirer, et répandre la joie explosive de nos fêtes impolies. Conspirons, volons, sabotons, rejoignons nous en bandes dans la nuit pour détruire ceux qui nous détruisent, redevenons des bandites fiévreuses, des enfants acharnées à ne pas rester là où on nous pose.L’époque est dure aux voleuses de feu…Alors il nous faudra bien redevenir impitoyables, et, sans rien céder de nos vies ou de nos corps, saturer chaque atome de plaisirs vagabonds, sans jamais en payer aucun prix.

    • Bibliographie
      Voltairine De Cleyre : « D’espoir et de raison, écrits d’une insoumise »
      LuxHistoire et communiqués des Rote Zora : « En Catimini ».
      Fanny Bugnon : « Quand le militantisme fait le choix des armes : Les femmes d’Action Directe et les médias. »
      Offensive Libertaire N°=24 : « Un autre genre d’aliénation » (Anita Bomba)
      Charlie Devilliers : « Les femmes et la lutte armée »

    • Chouette digression au texte d’ouverture -Le chant des batailles désertées- par Lola Lafon . Et la bibliographie de @mad_meg qui m’a replongé dans ma collection d’OLS et le
      N°24 cité en référence. Les numéros OLS c/o Mille Bâbords sont téléchargeables, en particulier les exemplaires épuisés, comme le N°4 par exemple : http://offensiverevue.wordpress.com/2015/02/02/offensive-4
      et sur Ulrike Meinhof : http://www.pontcerq.fr/livres/ulrike-meinhof-68-76-rfa

    • Arf. Dommage que j’ai pas le temps de rentrer dans les détails :(
      – déjà placer sous théorie queer ces différents auteurs, je trouve ça assez suspect (Haraway est queer comme un morceau de fromage mais bon). Ce qui est vrai pour les un.es n’est pas vrai pour les autr.e.s
      – sur le cyberf, #Haraway et #Preciado (plutôt que Testo Junky - assez d’accord sur les critiques, même si je n’ai pas ce fétichisme de « la nature » vs les adjuvants chimiques/techniques — je conseille le livre sur Playboy, Pornotopie, beaucoup plus lisible et vraiment intéressant), il n’y a pas — selon moi — matière à jeter tout le bébé avec l’eau du bain — surtout que le Cyborg Manifesto d’Haraway est un micro texte par rapport à tout ce qu’elle a écrit par la suite et qui s’éloigne progressivement de ce vieux manifesto.

      En attendant le lien direct vers offensive n°4 https://offensiverevue.files.wordpress.com/2015/02/offensive4.pdf

  • Les #femmes, ça crée aussi | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/05/20/les-femmes-ca-cree-aussi
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2016/05/frida-one.jpg?w=883

    Le déni des artistes de sexe féminin est tenace, même si l’histoire de l’#art propose de nombreux exemples qui rendent caduc cet #ostracisme.

    Venue de la #littérature, je découvre le monde de l’art, et j’y apprends beaucoup de choses. Par exemple, que les femmes ne peuvent pas vraiment bâtir d’œuvre. C’est écrit dans le catalogue consacré au peintre Jean-Marc Bustamante (collection « la Création contemporaine », éditions Flammarion, 2005).

    Christine Macel, qui l’interroge avec Xavier Veilhan, lui demande pourquoi les femmes « ne tiennent pas la distance », pourquoi si peu « dépassent les dix ans ». « Vous (Bustamante, Veilhan, ou Thomas Hirschhorn, ndlr), vous produisez beaucoup, vous expérimentez dans des dimensions différentes, il y a une sorte de flux. Je me demandais récemment pourquoi ce n’était pas le cas chez les femmes. » Et je pense à Louise Bourgeois, Annette Messager, Gina Pane (ce mot de « flux »), Rebecca Horn ou Jenny Holzer, qui ont encore en effet toutes leurs preuves à faire.

    On doit à Christine Macel la décisive exposition Dyonisiac, que j’ai vue début 2005 au Centre Pompidou. Exposition consacrée à des artistes prometteurs, et très instructive : face à la liste des noms, quatorze prénoms masculins, j’en avais conclu qu’il n’y avait aucune artiste prometteuse dans le monde aujourd’hui…

    #sexisme #domination

    • et Tania Mouraud, Yoko Ono, Gloria Friedmann, Marina Abramovic, Dorothea Tanning, Louise Nevelson etc. etc. tant d’autres qui me sautent à l’esprit à l’instant même ou je te lis et qui composent le socle de mes références artistiques (Rebecca Horn et Louise Bourgeois font partie également des artistes importantes dans ma propre histoire).
      Cette Christine Macel est une bien étrange créature... C’est quoi son foutu problème avec son sexe ?

    • Sinon, l’article est une tribune de #Marie_Darrieussecq, merci pour elle. Il est copié depuis celui-là, publié en septembre 2015 :
      http://www.agnesverfaillie.com/2015/09/04/les-femmes-ca-cree-aussi

      Lui-même étant déjà une copie d’une tribune apparemment venant de Libération (et sans phrase en gras partout !).

      C’est si compliqué que ça de mettre en haut de page, dès le début, qu’on copie un article de telle auteure, plutôt que faire croire que c’est un texte du blog, et seulement marquer en tout petit en bas que ça vient d’autre part (et encore, pas très explicitement, avec un lien sans commentaire) ?

      Désolé hein mais ça m’irrite vraiment à chaque fois, ce genre de pratique (très utilisé sur les-crises aussi, dans un autre genre), quelque soit le tenancier ou la tenancière du site.

    • D’accord avec la remarque de @rastapopoulos. Ce qui va suivre ne s’adresse pas à toi @rastapopoulos.

      Pour les autres, les #phallosophes, merci de répondre par l’exemple à la question « comment les hommes font ils pour dominer ? »
      Une technique est de profiter d’un sujet politique pour étaler sa science, faire comme si personne ici ne connaissait de femmes artistes et qu’il fallait nous infligiez la liste exhaustive des femmes artistes. Imagine t’on ces deux là te faire la liste exhaustive des artistes hommes qu’ils connaissent ? Et comme si l’article qu’ils commentent ne citais pas lui même des femmes artistes (y compris Louise Bourgeois) ni ne précisait qu’il y en a toujours eu et surtout faire comme si c’était Marie Darrieussecq et Christine Macel qui avaient un « foutu problème avec son sexe ».

      OUI, les femmes artistes ont un foutu problème avec leur sexe (et pas que les femmes artistes). Problème auquel vous apportez votre large contribution par le déni, la condescendance de dominants et la silenciation et l’invisibilisation des personnes concernées. Je rappel que le pré-carré est une revu quasiment non mixte (a peine deux ou trois femmes présente sur 6 numéros et le faire remarqué ne m’a vallu qu’injures pour finir par être bloqué et ne plus pouvoir répondre a ses attaques) et que LL participe donc activement a l’effacement des femmes du monde de l’art et aussi a l’effacement des femmes sur seenthis en allant jusqu’a confisqué le sujet aux femmes ici même.

      Attribué l’origine du sexisme aux féministes c’est aussi un gros classique des attaques anti-féministes les plus grossières.
      https://cafaitgenre.org/2015/09/24/guerre-des-sexes-ou-guerre-contre-les-femmes

      En plus de confisquer la parole aux femmes, vous dépolitisez le sujet en le réduisant à votre nombril. Le problème du sexisme ne vous intéresse aucunement, vous le déniez de toute façon comme a votre habitude, la seule chose qui vous intéresse c’est de faire savoir que vous n’êtes pas sexistes. Vous êtes encore une fois la parfaite illustration du #macho_de_gauche et de pourquoi le féminisme doit se passer des hommes pour pouvoir avancer. Vous ne faites pas progressé la visibilité des femmes artistes, au contraire avec votre participation ici le sujet de la discrimination des femmes dans le milieu artistique a reculé jusqu’à l’inexistence :

      C’est quoi son foutu problème avec son sexe ?

      #mansplaning #effacement_des_femmes #masculinisme en action #déni

  • El matrimonio como indulto de abuso sexual contra menores de edad | Internacional | EL PAÍS
    http://internacional.elpais.com/internacional/2016/05/06/mexico/1462565899_296452.html

    En México, el sexo con un adolescente se castiga con cárcel, ya sea forzado o consentido bajo engaños. Si el adulto es una figura de autoridad gubernamental, escolar o religiosa, la pena es mayor. Pero hay una excepción: en tres entidades del país, el adulto queda exonerado si se casa con el menor. Los expertos califican esta regla como retrógrada y violatoria de los derechos de los niños, además de que contraviene varios mecanismos internacionales que México ha firmado y está obligado a cumplir.

    Comme quoi l’islam, quoi qu’en disent nombre de nos «experts», n’est pas la seule religion (révélée) à être aussi misogyne... Vous vous souvenez peut-être de tous les articles écrits il y a quelque temps contre la charia barbare qui proposait le pardon à un violeur s’il épousait sa victime ? Le très catholique Mexique en fait autant, en toute «légalité»...

    #viol #mexique #islam

    • Dans les états de Campeche, Sonora et Basse-Californie. Dans les deux derniers, pour qu’il y ait délit il faut de plus que la victime soit « une femme chaste et honnête »

      Los Estados de Sonora, Campeche y Baja California contemplan en sus códigos penales sanciones de entre tres meses y seis años de prisión a quien “realice cópula” con una persona mayor de 14 años y menor de 18, pero los tres otorgan el indulto al abusador si contrae matrimonio con el adolescente. En los norteños Sonora y Baja California, además, los adolescentes varones y las víctimas de explotación sexual quedan desprotegidas, pues el delito de estupro (sexo con adolescentes) está tipificado como la cópula con “una mujer” menor de 18 años, “casta y honesta” o “que vive honestamente”.

    • Comme quoi l’islam, quoi qu’en disent nombre de nos « experts », n’est pas la seule religion (révélée) à être aussi misogyne...

      @gonzo Tu fait exactement la même chose que les « experts » que tu dénonce. Tu te sert du machisme de tes opposants politiques pour excusé ou atténué celui de ton groupe politique et tu partage avec ceux que tu dénonce la même indifférence à ce que subissent les femmes survivantes du viol. Car ce que tu relève de l’info ici, c’est pas de dénoncé la culture du viol dans les religions « révélées », ou de t’intéresser à ce que vivent ou ressentent les femmes dans des contextes pourris par les « révélations » d’un livre de merde qui cause le malheur de femmes du Maroc autant qu’au Mexique. Non la seul chose que tu trouve à dire c’est « vous voyez y a pas que mes frères qui s’amusent à torturer les femmes, nananère ».

      Je ne voie pas de difference entre ton commentaire qui instrumentalise les victimes de viol pour une autre cause, et celui des fachos racistes au sujet des viols de masse à Cologne qui instrumentalise les victimes de viol pour une autre cause.

      #opportunisme #instrumentalisation #macho_de_gauche

    • Je ne vois ni atténuation ni excuse dans les propos de Gonzo. J’y vois pour ma part (je suis un mâle, et je suis en train de soutenir un mâle, évidemment par solidarité patriarcale), une recension de faits, et la remarque que ce qui fait se pâmer toute l’éditocratie dans un cas, ne provoque pas le moindre début de désapprobation dans l’autre cas. Si faire ce genre de constat, c’est excuser ou atténuer, j’ai envie de dire que j’ai l’impression de lire Sarkozy ou Valls en train d’expliquer qu’expliquer c’est excuser...

    • C’est claire que l’intention de @gonzo était ici de dénoncé la culture du viol et pas du tout de faire un comparatif entre le machisme des lois mexicaines cathos et celui des lois marocains musulmanes. J’ai vraiment l’esprit mal tourné d’avoir cru ceci.
      Merci pour cette leçon de lecture rationnelle de ce qui n’est pas écrit, c’est très instructif.
      #fraternité #deni

    • Est-ce qu’il y aurait une formulation meilleure (je suppose que oui évidemment) qui permettrait de dire plus ou moins :
      1) « parlons du machisme et de la violence envers les femmes dans la culture musulmane et/ou arabe mais parlons-en aussi dans la culture catholique car on en parle beaucoup moins dans les médias »
      2) et en faisant la remarque que bizarrement dans les médias on ne parle quasiment que du côté « musulman/arabe » (car c’est l’une des choses formulées : l’instrumentalisation du problème de la violence envers les femmes pour ne stigmatiser que les musulmans ou arabes)
      3) et cela sans donner l’impression d’atténuer le premier morceau (celui de la violence qui existe aussi du côté musulman et/ou arabe) ?

      Quelle(s) formulation(s), quelle(s) manière(s) de tourner les phrases, permettraient de faire ces remarques dans le même paragraphe (pas dans des textes différents) ?

      Ça doit bien être possible de dire ça sans instrumentalisation et sans être désobligeant.

  • La victoire du macho hystérique | Hady Ba’s weblog
    https://hadyba.wordpress.com/2016/01/27/la-victoire-du-macho-hysterique

    C’est Celeste qui a une fois parlé de « machos hystériques » pour désigner des politiciens qui, comme Valls et Sarkozy, sont tellement anxieux de prouver leur virilité qu’ils ne peuvent s’empêcher de sautiller comme des cabris en glapissant avec ce qu’ils croient être de la fermeté et en détruisant tout sur leur passage. L’hystérie est le type même de la caractérisation sexiste, réservée aux femmes et dont la base scientifique est plus que douteuse. Il y a cependant une irrationalité dans le besoin de paraitre ferme chez certains politiciens mâles actuels qui fait que j’ai immédiatement été frappé par la justesse de la caractérisation de Celeste. Sarkozy a gagné la présidentielle française. Puis il a passé tout son mandat à courir à gauche et à droite, à s’agiter, à insulter tout ce qui ne lui faisait pas allégeance et à prétendre périodiquement avoir sauvé le monde. Pour couvrir son incompétence, il a complètement hystérisé le débat public prenant les étrangers comme bouc-émissaires et faisant passer des lois plus déshonorantes pour la France les unes que les autres. Il n’a bien évidemment pas été réélu. Le peuple français, quoiqu’en pense son élite, n’est pas idiot.

    • J’aime pas cette expression « Macho hystérique ». Une attitude typiquement masculine c’est pas la peine de l’appeler « Hystérie », c’est pas la peine d’utilisé un mot misogyne et un mot qui a servie a brutalisé des femmes et les disqualifié depuis Aristote. Ca me gène de voire ce mot réhabilité tout a coup au prétexte qu’on s’en sert pour décrire la virilité dans ce qu’elle a de toxique. Valls et Sarkozy sont des mâles tout crispés dans la virilité, monté sur leurs couilles de coqs gaulois, pas besoin de leur coller un utérus baladeur pour décrire leur attitude de merde si typiquement masculine. C’est vrai qu’en français dès qu’on féminise une insulte elle deviens tellement plus blessant, « hystrérique » c’est bien plus méchant que « Macho », une des grands beauté de la langue française. Ca me fait comme si on traitait Sarko et Valls de putes ou de salopes, ca insulte pas ces mecs ni leur virilité ca insulte toujours les femmes, les putes, les salopes, les enculées, les folles...

      Donner des coups de menton en s’agitant comme le font ces deux bitards c’est pas hystérique, c’est la virilité dans toute son abjection ordinaire.

      #vocabulaire #hystérie #virilité

    • Pour moi ca ne fonctionne pas. C’est pas la première fois que j’ai vu Foutriquet être traiter d’hystérique et je trouve que le mot « hystérie » n’est pas vidé de sa misogynie par ce type d’usage. Au contraire, comme toujours en français, les attitudes et comportements phallocrates sont attribué aux femmes ou à des caractères féminins. La lutte viril pour le pouvoir je ne comprend pas pourquoi la nommé du nom d’une maladie imaginaire et misogyne alors qu’il y a tant de maladie avérées dans la virilité et qui n’ont même pas de noms. Faisons les ces noms plutot que de ressortir encore et toujours le même pauvre vocabulaire de la haine contre les femmes.

      ps sur le site de Céleste j’avais proposé :
      – le #mâle-alphisme
      – le #prostato-bitisme
      – la #couillerie
      – le #couilladisme
      – la #gallinostérie
      – la #prostastérie

    • Évitons peut-être le piège de l’"explication" étymologique là ou la #clinique et son #histoire en disent davantage sur une notion qui est directement liée à celle de #bisexualité.

      L’hystérie
      http://www.serpsy.org/psy_levons_voile/maladies/hysterie1.html

      L’hystérie disparaît à la fin du XX° siècle comme entité nosographique, comme maladie. Les troubles qui étaient regroupés sous le terme d’hystérie sont désormais répartis dans deux cadres : troubles somatoformes ou de conversion et troubles dissociatifs.
      Les troubles somatoformes se décomposent en :
      – troubles de somatisation (ensemble de plaintes somatiques multiples et récurrentes comprenant notamment des douleurs, des symptômes gastro-intestinaux, sexuels, génitaux)
      – troubles de conversion (symptômes ou déficits touchant la motricité volontaire ou les fonctions sensitives ou sensorielles suggérant une pathologie neurologique ou générale)
      – troubles douloureux (les éléments psychologiques sont considérés comme jouant un rôle majeur dans le déclenchement, l’importance, la persistance ou l’aggravation du tableau algique).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hystérie

      L’hystérie est en psychanalyse une névrose touchant les femmes et les hommes, aux tableaux cliniques variés, où le conflit psychique s’exprime par des manifestations fonctionnelles (anesthésies, paralysies, cécité, contractures...) sans lésion organique, des crises émotionnelles, éventuellement des phobies. C’est une notion qui fait également partie de l’histoire de la psychiatrie et de la psychologie.

      L’hystérie décrit un ou plusieurs excès émotionnels incontrôlables. Le terme donné par Antoine Porot définit « une disposition mentale particulière, tantôt constitutionnelle et permanente, tantôt accidentelle et passagère, qui porte certains sujets à présenter des apparences d’infirmité physiques de maladies somatiques ou d’états psychopathologiques. ». L’association de manifestations permanentes ou récurrentes, fréquemment des paralysies, des troubles de la parole ou de la sensibilité, et d’autres manifestations transitoires, tels que des crises pseudo-épileptiques ou des comas « psychogènes », en constituent certaines des formes les plus courantes. Depuis Freud et Janet notamment, elle est considérée comme une névrose, et en a constitué l’une des premières manifestations étudiées.

      Cette affection a disparu des nouvelles classifications du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR) et de la Classification internationale des maladies (CIM-10), remplacée par les catégories trouble de la personnalité #histrionique ou trouble #somatoforme. L’étiologie de l’hystérie, pendant un temps indissociable de sa représentation sociale, a beaucoup évolué en fonction des époques et des modes.

      De nouvelles expressions de l’hystérie sont notées depuis une trentaine d’années, y compris dans le DSM-IV-TR. Ainsi les diagnostics de « personnalité multiple », de « syndrome dissociatif hystérique » et certaines formes de « syndrome dépressif » notamment ceux qui ne sont pas sensibles à une chimiothérapie comprenant des antidépresseurs évoquent l’hystérie classique.

      http://www.chantalcazzadori.com/lhysterie

      La structure hystérique concerne aussi les hommes. Si l’hystérie féminine prend de plus en plus fréquemment une stratégie virile dans nos sociétés et nos entreprises, l’hystérie masculine s’affiche plus facilement aussi et se remarque. L’homme, dans le désir de l’Autre, cherche à séduire, parfumé, vêtu de couleurs vives, facilement dans le contact, il va cliver sa relation, davantage campé dans une posture féminine. Deux versions se remarquent aujourd’hui : version virile, version efféminée. Très virilisé, on le retrouve en salles de sport, « phallicisé » par une musculature d’envie prêt à s’exhiber sur les scènes de son choix. Plus efféminé, l’homme prendra par ex. le rôle de la femme à la maison, perdant parfois son sens de l’identité, se demandant lui aussi : « qui suis-je ?, un homme ou une femme ?.

    • Mon Google News est resté une partie de la matinée sur « Taubira l’orgueilleuse ». Le genre de titre qu’on n’utilise jamais pour causer d’un politique mâle.

      Oui, l’hystérie est une maladie psy qui touche tout le monde. Oui, son utilisation actuellement est en lien avec le fait que ce mot est plus volontiers utilisé pour désigner des femmes, et que donc, l’utiliser pour parler de certains hommes, c’est supposé les dénigrer... Ce qui est donc stupide.

      Commenter ce que les journalistes écrivent est un puits sans fond, en particulier quand ils en restent à des points de vue psychologisants. Se prendre la tête entre nous sur « c’est sexiste ou c’est pas sexiste ? » n’est pas franchement productif, parce que je crois que nous sommes tous d’accord. Vraiment.

      Taubira a été maltraitée comme toutes les femmes de pouvoir... (Il faut voir les angles d’attaques sur l’histoire de la poignée de main refusée à la ministre de l’éducation... et la façon dont elle doit se justifier) Mais comme tous les participants à ce gouvernement Hollande, elle n’a pas brillé par une politique originale ni progressiste. En restant aussi longtemps, elle a collaboré plus longtemps que pas mal d’autres...

      Une remarque sur le fait qu’elle a maltraité ses collaborateurs : ce genre d’information aussi fait partie des boules puantes dédiées aux femmes... On est bien d’accord, la façon de traiter ses subalternes est importante. Mais bon sang, qu’on s’intéresse à l’information quand elles sont le fait des hommes aussi !

    • Je n’ai pas lu le texte complet de Céleste, juste la partie posté par @monolecte ici. Ma remarque sur le mot hystérique est à coté de la question de Taubira et même de Sarko-Valls.
      Ca m’est probablement arrivé aussi de dire que Sarko est hystérique et d’avoir trouvé ca une bonne image, je ne cherche pas à accablé Céleste ou qui que ce soit. En même temps ca reste pour moi une insulte misogyne et pas une réalité psychiatrique (l’utilisation de ce nom en psychiatrie ne fait pas consensus) et ca me semble un exemple des inversions typique qui cachent l’oppression. Faire passer des attitudes virilistes pour une maladie de la féminité ou même une virilité déficiente (cf l’exemple de @aude_v sur Villepin) ca me chiffonne et je du coup je le dit. Ca ressemble à ces #inversions_patriarcales dont il est question ici : http://seenthis.net/messages/422488

      Après je reconnais que ma remarque est hors sujet par rapport à ce que voulais dire Céleste et que je suis dans une problématique assez abstraite si on pense que les questions de langage et de vocabulaire sont abstraites.
      voire aussi - http://seenthis.net/messages/402624

    • Je me sens en accord avec ce qu’écrit mad meg.

      Je pense que qualifier ce virilisme particulièrement exacerbé et azimuté d’ « hystérie », même machiste, n’est ni la meilleure façon de dire ce qu’il a de viriliste, ni celle de rappeler le caractère sexiste, délibérément discriminant, de la notion d’ « hystérie », sensée tout de même provenir d’un prétendu caractère particulièrement versatile, incertain, irrationnel qui serait propre aux femmes. Je ne pense pas que l’on ait la liberté de parler d’hystérie sans entretenir, involontairement ou non, cette idée là.

      En tant qu’homme, j’ai assez longtemps éprouvé le rôle rassurant de cette catégorie : l’hystérie, c’est un truc de femmes.
      L’expression un « mec hystérique » me semble bien plus caractériser une virilité déficiente (rendez-vous compte, il veut jouer les machos : mais il n’est pas même maître de lui même ! Le péjoratif d’hystérique venant souligner le ridicule du mec pas viril qui veut poser au mâle) que d’aider à concevoir une virilité exacerbée, délirante qui doit de pouvoir s’enfoncer aussi spectaculairement dans quelque chose qui ressort de la toute-puissance parce qu’elle est en position de dominant dans de très concrets rapports sociaux .
      (Comme je ne pense pas que les questions de vocabulaires soient abstraites !)
      Il me semble probablement plus efficace d’essayer de poser ouvertement la virilité et ses attributs comme avant tout problématiques sans les réintroduire dans le même temps en recourant pour cela à leur vocabulaire.

      Mais je pense aussi que le pli est profondément ancré en nous - quoi que je sois parvenu à en penser, je suis certain pour ma part que je m’y reprendrai encore à penser « hystérie », voir même à l’écrire.

    • « Mais de quel mal souffre-t-il au juste ? Quels en sont les symptômes ? »
      "Des maux de tête. Oui, d’abord des maux de tête terribles ? Et des nausées permanentes. Et une cécité qui menace - sa vue ne cesse de se détériorer. Et des maux d’estomac - parfois il en peut pas manger pendant des jours entiers. Et des insomnies - aucun médicament en peut le faire dormir aussi absorbe-t-il des quantités inquiétantes de morphine. Et des vertiges - il lui arrive d’avoir le mal de mer sur la terre ferme, et ce plusieurs jours de suite."

      Propos prêtées à Lou Andréa Salomé s’adressant à Breuer en 1882, dans Et Nietzsche a pleuré, d’Irvin Yalom.

    • @aude_v Ben tu vois quand tu veux. Très bien.

      De mon côté je suis en train de lire le texte de Badiou à propos des attentats, je suis frappé de voir comment ce qu’il dit est à la fois juste et évident et de me demander pourquoi cette évidence n’est en fait pas perceptible par nos contemporains ? J’en voudrais presque à Badiou de ne pas parvenir à débusquer des choses nettement plus tordues et capillo tractées, mais en fait, ce n’est pas, pas cette fois, de sa faute.

      Pour moi c’est de plus en plus au conte du roi nu que tout ceci finit par faire penser.