• 🛑 Le gouvernement tente de détourner la colère populaire vers les pauvres et les immigrés... - Rapports de Force

    Totalement décrédibiliser auprès d’une grande majorité de la population, Emmanuel Macron veut tourner la page de la réforme des retraites rapidement. Pour ce faire, son gouvernement n’hésite pas à user de basse politique : réorienter la colère sociale, dont il est responsable, vers des « responsables » de substitution. À savoir : les bénéficiaires des minimas sociaux et les immigrés (...)

    #Macron #macronie #BrunoLeMaire #bonimenteurs #ostracisme #RSA #MinimaSociaux #immigration #xénophobie #MéprisdeClasse...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/le-gouvernement-tente-de-detourner-la-colere-populaire-vers-les-pauv

  • « Ils brisent des os » : l’avocat Arié Alimi et Jean-Luc Mélenchon visés par une enquête pour « outrage » contre la Brav-M - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/03/31/brav-m-jean-luc-melenchon-et-lavocat-arie-alimi-vises-par-une-enquete-pour

    En #Macronie, critiquer les forces de police est un fait délictueux.

    Rappel :

    L’article 5 de l’ordonnance du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature dispose que “les magistrats du parquet sont placés sous la direction et le contrôle de leurs chefs hiérarchiques et sous l’autorité du garde des sceaux, ministre de la justice”. Cette subordination hiérarchique permet une application uniforme de la politique pénale sur tout le territoire. Toutefois, depuis la loi du 25 juillet 2013 cette subordination ne peut plus se traduire par des instructions ministérielles dans les affaires individuelles.

    Néanmoins, de nombreux rapports ont proposé une réforme du statut des magistrats du parquet : rapport Refonder le ministère public de Jean-Louis Nadal (2013) et rapport Refaire la démocratie de Claude Bartolone et Michel Winock (2015), notamment. Ces rapports ont proposé la nomination des magistrats du parquet sur avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature. Ce dernier ne dispose que d’un pouvoir consultatif à l’égard des magistrats du parquet qui dépendent entièrement du pouvoir exécutif (du garde des sceaux).

    https://www.vie-publique.fr/fiches/38127-quest-ce-que-le-parquet-ou-ministere-public

    #procès_politique #délit_d'opinion #république_bourgeoise #dérives_autoritaires #démocraties_illibérales

  • Aides sociales. Le fichier des compagnies aériennes, nouvelle arme pour lutter contre la fraude
    https://www.ouest-france.fr/economie/impots-fiscalite/fraude-fiscale/aides-sociales-le-fichier-des-compagnies-aeriennes-nouvelle-arme-pour-l

    #Gabriel_Attal présentera prochainement un plan de lutte contre la fraude au #RSA ou aux #allocations_familiales et logement. Le ministre des comptes publics a annoncé, mercredi 8 mars 2023, le recours aux fichiers des passagers des compagnies aériennes, afin d’identifier les allocataires qui résident à l’étranger la plupart du temps.

    https://www.youtube.com/watch?v=ajHqM09CEms

    « Aujourd’hui, les Caisses de Sécurité sociale peuvent déjà vérifier un certain nombre de choses : des factures d’électricité, des opérations bancaires. Je souhaiterais qu’on élargisse » a expliqué Gabriel à RMC et BFMTV. « Que les Caisses de Sécurité sociale qui ont un doute sur le fait qu’une personne a bien résidé sur le sol français puissent accéder aux fichiers des passagers des compagnies aériennes, le fichier PNR (Passenger Name Record, N.D.L.R), pour regarder quand une personne a pris l’avion en direction de la France » explique-t-il.

    « Ce n’est pas une question de fliquer » les bénéficiaires, « quand vous recevez des fonds de la solidarité nationale, il faut que vous soyez en droit de les recevoir » justifie Gabriel Attal.

    vous noterez que ouest-torch’ nomme le ministre délégué par son petit nom. Si c’est pas mignon tout ça !

    • Si gaby et manu pouvaient mettre ne serait-ce que 10% des moyens qu’ils mettent contre les pauvres (g&m ont pas eu d’instruction et confondent encore lutte contre la pauvreté et #guerre_aux_pauvres va falloir revoir notre communication à l’égard des élites qui ont du mal à comprendre le programme solidaire et commun à mettre en place prochainement). je ne veux pas stigmatiser les mauvais élèves de l’ENA, mais ils ont du en lécher des bancs dorés à neuilly au lieu d’ouvrir leur cahier d’écolier.

      La fraude fiscale en europe= 1 milliard d’euros par an.
      La corruption en europe = 1 milliard d’euros par an.

      Ca coûte moins cher de stigmatiser les pauvres, de les humilier par des contrôles incessants, les femmes en particulier qui auraient l’idée de reprendre une vie amoureuse avec déjà un enfant sur les bras, faut bien les faire chier et faire écrire des articles intuiles aux journalistes, juste suffisants pour augmenter le stress et l’envie de crever à celleux qui n’ont pas le droit de quitter la france, ou qui ne savent pas encore où est leur chez elleux.

    • C’est deux problèmes distincts.
      Partons du point de vue de l’allocataire.
      Les jours congés chez Pôle, le mieux est d’en déclarer le moins possible, à cheval sur une date de convocation que l’on veut éviter sans inventer de justificatif ou subir u e sanction. Sinon, cette survivance d’un droit du salarié (congés payés, ou pas...) chez le candidat à l’emploi ne sert pas à grand chose au Pôle comme à l’allocataire. Pour cet usage, il est nécessaire de suivre ou faire suivre de près les courriers arrivés irl, ou les messages de son « espace pôle emploi » (mauvais plan que d’accepter les injonctions par mel).
      Les 9 mois de présence (et attention aux APL, là aussi il y a une durée requise : 8 mois, qui pose pas mal de problème en particulier aux non-nationaux), ils ne sont invoqués par les agents CAF lors d’un contrôle sur pièce ou d’une visite à domicile. Cela oblige parfois à se rendre compte que l’on a perdu son passeport (ils le demandent pour vérifier les dates de visas et de séjour). Je ne trouve pas confirmation absolue mais il semble que la CAF se modernisant elle utiliserait la localisation les IP de certains ayant droit (émission de message ou déclaration trimestrielle) et qu’utiliser un vpn pour ces échanges ne soit pas forcément du luxe.
      #RSA #CAF

    • Dans la plupart des cas, sauf escroquerie en bonne et due forme, la CAF semble ne pas chercher souvent des infos chez ficoba (fichier des comptes bancaires), fournisseurs téléphonique, etc. Ses entours c’est Policemploi et le Trésor public, et ce serait en interne, depuis les connexions à leur site, que les adresses Ip seraient utilisées.
      Par ailleurs, l’obligation d’exhiber ses relevés de comptes bancaires lors d’un contrôle est destiné à vérifier l’existence de ressources non déclarées et laisse le droit de masquer les dépenses (ce peut paître aussi « louche » que de refuser de répondre à la police, mais se défend de multiples manière y compris si il n’y a qu’une ou deux ligne de dépense par mois par exemple en exprimant une préférence pour le cash).

      Ce qu’il en faut pas faire pour éviter un « indu » en cas de contrôle c’est d’avoir des rentrées sur le compte qui ne figurent pas sur la DTR (emploi, chiffre d’affaire ?). Lorsque cela existe, cela doit être du liquide, ou passer par un prête-nom amical.

    • à propos des bénéficiaires du RSA @o.a pas encore fiché.e.s à #police_emploi.
      Dans une interview au Parisien, dans laquelle Dussopt disait que le projet des retraites est « une réforme de gauche », il annonçait que le gouvernement envisage d’inscrire à Pôle emploi tous les allocataires du RSA.

      « Je souhaite notamment que, sauf exception liée à la santé par exemple, les demandeurs du RSA soient automatiquement inscrits chez Pôle emploi. Actuellement, 40 % seulement d’entre eux le sont », a-t-il déclaré.

      https://demarchesadministratives.fr/actualites/reforme-du-rsa-les-allocataires-seront-automatiquement-insc
      https://demarchesadministratives.fr/actualites/aides-sociales-le-gouvernement-compte-durcir-les-conditions
      extrait du lien ci-dessus :

      Dans un premier temps, le ministre (Attal) évoque une harmonisation des conditions d’éligibilité à certaines aides sociales. En effet, on constate que pour percevoir RSA, allocations familiales, APL ou Aspa, la durée minimale de résidence en France requise oscille entre 6 et 9 mois. En obligeant les demandeurs à justifier de leur arrivée sur le territoire depuis au moins 9 mois, le gouvernement compte limiter les fraudes et indemniser uniquement ceux qui sont en droit de profiter des prestations réservées aux résidents français.

      qu’il le dise carrément : la france aux français !

      Dans un rapport de la cour des comptes de janvier 2022 avec une infographie des plus explicative en bas de page. Celle-ci déclare :
      https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-revenu-de-solidarite-active-rsa

      Si la fraude n’affecte que marginalement le nombre de bénéficiaires, elle a en revanche un impact significatif sur les montants versés, avec 190 millions d’euros de dépenses indues détectées en 2019 - correspondant à 1 milliard d’euros de fraude potentielle en 2019.

      ex æquo avec le milliard dénoncé par @touti , sauf que je ne comprends pas le sens de cette déclaration. La fraude fiscale et la corruption des élites, elle n’a rien de potentielle. A se demander si ce n’est pas celleux qui gèrent les allocations des bénéficiaires qui taperaient pas directement dans la caisse (par ici la bonne soupe). Que la #macronie fasse la chasse aux pauvres n’a rien de surprenant. C’était dans son programme dès le départ, sa réforme des retraites en est l’acmé à ce jour. Que sa politique (sociale) renchérisse sur celle du front nazional est une course à l’échalote pour 2027. La fRance est un pays de flics et à chaque coin de rue il y en a cent comme le chantait Renaud.

    • @o.a Je jongle entre l’ASS et le RSA. Quand je me fais sucrer la première, je vais pigner chez l’assistante sociale pour une réouverture de mes droits au second et dans sa grande magnanimité, la dame m’accorde en plus des boîtes de p’tits pois. J’suis dans la mouise depuis si longtemps que je suis blindé jusqu’à la retraite, si j’y arrive. Et comme j’aurai bientôt 58 balais, pôpôl emploi ne me fais pas trop chier. De contrat, je songe à leur proposer un deal entre mes 150 trimestres cotisés à ce jour contre l’abandon de mes droits à la retraite s’ils acceptent de me payer un aller sans retour en Suisse pour une euthanasie.
      https://kickingrecords.bandcamp.com/track/euthanazie-pour-les-rockers

    • @o.a je ne sais pas du tout aujourd’hui comment ça fonctionne. Avant il y a eu AC qui était de bon conseil. Perso, j’avais fait un bras de fer avec mon RDV hebdomadaire de leur flic assistante sociale qui voulait que je teigne mes cheveux, prenne un emploi salarié, plus facile à gérer pour eux, et avoir des revenus qui permettrait de ne plus vivre dans un taudis disait-elle aussi aimablement que sottement. J’avais répondu que ma décision était claire, que je ne serais plus jamais salariée, que j’étais autrice, et qu’on n’avait pas encore prévu de lois pour demander aux écrivains de pondre un certains nombre de pages par jour. Qu’elle me lâche les basques et qu’elle mette mon dossier sous la pile pour s’occuper de celleux que son discours intéresserait. Et que si le RSA ne m’était pas versé j’irai faire la manche en clamant mon désaccord politique. Elle m’a lâché.
      Là je viens de rencontrer une femme peintre de 60 ans au RSA qu’ils font chier régulièrement pour qu’elle cherche un emploi, donc, ça a du changer.

      @vanderling
      J’ai un peu du mal avec leurs calculs. 15 milliards / 2 millions = 7500€/an par foyer, y’a pas de 13em mois, on plafonne donc à 625€ mensuel, ça fait pas bézef. Mais surtout, combien coûte réellement ce marché des pauvres et les salaires de tout·es celleux qui viennent les faire chier pour leur faire comprendre que la pitance des assistés leur est versée et qu’ils doivent appliquer le devoir de retourner au turbin ?


      Plus bas, il est énoncé que 30% des bénéficiaires ne demandent pas le RSA, il reste donc 15 milliards * 0,03 = 450 millions à redistribuer.
      Donc avec 190 millions d’euros de dépenses indues liées à ce qu’ils appellent la fraude - parce qu’encore une fois il suffit de peu pour être accusé de fraude et que celle-ci n’est pas explicitée -, il reste tout de même des sous dans la caisse. Et que c’est justement parce que la CC suppute une fraude plus importante qui passe au travers des mailles du filet (imagine un couple qui ne s’est pas encore déclaré en couple ouhlala) que la cour des comptes note « 1 milliard d’euros de fraude potentielle en 2019 ». La CC se base peut-être pour effectuer ce calcul sur le pourcentage de malversations des places financières ou politiques des classes dominantes, mais ce n’est pas dit non plus.

      https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-revenu-de-solidarite-active-rsa

      Principal instrument de lutte contre la pauvreté, le revenu de solidarité active (RSA) est aujourd’hui attribué à plus de deux millions de foyers pour une dépense annuelle de 15 milliards d’euros

      Non seulement le RSA évite la guerre civile mais en plus ça fait tourner l’économie, d’autant que 20% de ces 15 milliards repartent dans les caisses de l’état via la TVA, ce qui réduit finalement à 500€ mensuels les droits réels RSA des foyers + 125€ de TVA.

    • Pff, toutes mes excuses, je rectifie les chiffres donnés plus haut

      La fraude fiscale en europe= 1 milliard d’euros par an.
      La corruption en europe = 1 milliard d’euros par an.

      c’est bien plus chouchou !

      La fraude fiscale en europe= 1000 milliard d’euros par an.
      La corruption en europe = 1000 milliard d’euros par an.

      Donc 15 milliards de RSA pour que deux millions de gens crèvent pas du libéralisme, c’est juste cacahuète.

    • @touti Je pense que tu as plus de faculté que moi pour comprendre les rapports de la cour des comptes. Car pour les statistiques et les chiffres à + de 6 zéros, je décroche. Par contre P.Pascariello et S.Brethes se sont penchées sur le secret le mieux gardé de la République : La retraite de Gérard Larcher.
      https://www.mediapart.fr/journal/france/080323/la-retraite-de-gerard-larcher-le-secret-le-mieux-garde-de-la-republique
      https://www.mediapart.fr/journal/france/170323/gerard-larcher-refuse-de-transmettre-12-senateurs-le-reglement-sur-leur-pr
      Finalement, je préfère ne pas savoir parce que le peu que je sais me fout déjà suffisamment en rogne et il semble que je ne suis pas tout seul. Sauf que le temps ou j’explosais des cabines téléphoniques pour le plaisir est révolu. D’autant plus qu’il n’y a plus de pièces dans les cabines téléphoniques, d’ailleurs il n’y a même plus de cabines. Aujourd’hui tout le monde marche en regardant son portable.

    • Depuis 2003, l’insertion RMI/RSA est confiée aux départements, le type de « suivi » (contrôle) varie beaucoup localement (.
      On ne peut guère compter sur le non recours pour des ressources supplémentaires, le budget de ces lois intègre l’économie qu’il permet de réaliser. Exhiber un graphique sur la « réparation de la valeur ajoutée » depuis les années 80 ou mentionner des 160 milliards d’assistance publique aux entreprises devrait être suffisant.

      quoi de plus logique que de ne pas souhaiter s’amocher et le monde avec ?
      https://seenthis.net/messages/994415

    • La fraude aux aides sociales il y en a mais de moins en moins parce qu’ils ont tout cadenassé. Je te le dit la France est un pays de flics aussi dans les CCAS, Pôle-emploi etc... mais ça me fait toujours plaisir de rencontrer ces agent.e.s dans une manif. La dernière fois s’était une femme retraitée de la CARSAT qui a eue le nez dans les dossiers toute sa vie de fonctionnaire et donc en connaissance de cause, elle me disait que cette réforme était nulle et non avenue.
      J’ai un collègue, un vieux de la vieille, un routard, il a vagabondé toute sa vie en travaillant à droite à gauche avec des forains, dans le cirque, des saisons … Il coule ses vieux jours à Cerbère, en Catalogne. Au début du RMI, il arrivait à le toucher et le cumuler dans plusieurs département. Merci Rocard mais ça n’a pas duré, tu penses bien. Aujourd’hui, il est en retraite mais je crois qu’il fait la gueule car il touche moins que son AAH (allocation adulte handicapé).
      Moi même j’ai eu fraudé en cumulant emploi intérim et allocation chômage jusqu’en 97 ou je cumulais l’ASS et un emploi de vacataire dans l’éducation nationale. Les terminaux de l’administration n’étaient pas encore connectés entre Paris et la Bretagne. Tout ça est bien fini, les gouvernements successifs ont serré la vis à double tour. Du flicage à tous les étages.
      Ils feraient mieux de s’occuper de la fraude des nantis que celles des bras cassés comme moi. En voici un qui vient de se faire déloger de son rocher auquel il s’accrochait comme une bernique.

      La capitulation de Chevènement
      Il aura tenu près de quarante ans avant de plier bagage ! Occupant depuis 1983 un confortable duplex en plein cœur du Quartier latin, loué à prix très social par la Régie immobilière de Paris (RIVP), l’ancien ministre de la Défense Jean-Pierre Chevènement a fini par décamper. Et la mairie vient de transformer son logement en centre d’hébergement pour des réfugiés LGBT qui ont fui les persécutions. Il y a un peu de place : comme l’a déjà raconté « Le Canard », ce duplex est un cinq pièces de 120 m² doté d’une vaste terrasse donnant sur la montagne Sainte-Geneviève. Le tout était loué à Chevènement pour 1600 € par mois, soit le tiers du prix normal (« Le Parisien »,7/3).
      Lui-même propriétaire de plusieurs biens immobiliers, « Le Che » a longtemps refusé de rendre les clés, malgré les demandes pressantes des maires Delanoë et Hidalgo. Il prétextait que son appartement n’était pas classé comme logement social pour mieux s’accrocher à ses mètres carrés.
      Il aura fallu attendre 2019 pour que la RIVP change le statut de l’immeuble. Elle a pu alors imposer au locataire récalcitrant un surloyer (applicable aux bénéficiaires de revenus dépassant le plafond autorisé en HLM). Face à une facture qui atteignait désormais 4 000 euros par mois, l’ex-ministre de François Mitterrand n’a pas tardé à agiter le drapeau blanc et à capituler. Pour le plus grand bonheur des nouveaux locataires. H. L. (Le Canard enchaîné 15/3)

      @o.a Continue à bien te chauffer la couenne en hiver, les p’tites bêtes arriveront bien assez tôt pour te la dévorer.

    • Pour revenir à mon seen initial et au « Gaby » si cher à Ouest-Torch’. « Vite Dit ! » sur la dernière page du Canard enchaîné (15/03)

      Le dynamique et volontiers tonitruant ministre des comptes publics, Gabriel Attal, ne cesse de le répéter : en ces temps difficiles pour les finances de l’État, il faut lutter contre les fraudes, toutes les fraudes. Dernière application de ce principe : le ministre Attal a déclaré, sur BFMTV (8/3), qu’il avait donné un « avis favorable » à un amandement du très utile président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, qui a pour but de « durcir les conditions d’octroi des allocations familiales et des minima sociaux ».
      Sans l’avouer ouvertement, Retailleau et Attal veulent ainsi imposer que les migrants résident au moins neuf mois en France avant d’avoir droit aux allocs. Comme ça, on fait d’une pierre deux coups : quelques millions d’économisés et un nouveau tour de vis pour les étrangers.
      Pour les fraudeurs du fisc, on verra plus tard.

      Gabriel Attal, le fils caché de Retailleau et un disciple des plus pugnace et obséquieux du psychopathe en chef.
      https://seenthis.net/messages/995077

  • Logement : Appel à se mobiliser le 28 janvier contre « une proposition de loi scélérate » de la majorité - Basta !
    https://basta.media/Logement-loi-kasbarian-berger-appel-a-se-mobiliser-contre-une-loi-scelerat-

    Une proposition de loi de deux parlementaires de la majorité promet une répression encore plus sévère des locataires précaires et sans-logis squatteurs. Des associations appellent à une mobilisation le 28 janvier, avant l’examen du texte au Sénat.

    Proposition de loi portée par Guillaume Kasbarian et Aurore Bergé (présidente du troupeau macroniste à l’assemblée).
    https://seenthis.net/messages/986268
    #loi_scélérate #macronie

  • Pantouflage : la grande transhumance vers le privé des conseillers du quinquennat d’Emmanuel Macron
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/01/06/pantouflage-la-grande-transhumance-vers-le-prive-des-conseillers-de-la-macro

    Près d’une centaine de conseillers ministériels ont rejoint le secteur privé depuis la réélection d’Emmanuel Macron. Une pratique légale, qui nourrit toutefois les soupçons de conflits d’intérêts.

    Du public au privé, il n’y a parfois qu’un pas. Que de nombreuses chevilles ouvrières du premier quinquennat d’Emmanuel Macron ont franchi ces derniers mois en rejoignant de grandes entreprises, des cabinets de conseil ou des lobbys industriels.

    Les remaniements gouvernementaux qui ont suivi la réélection du président ont poussé plus de 15 % des collaborateurs ministériels à gagner le secteur privé. Au total, au moins 91 d’entre eux y évoluent aujourd’hui, selon un décompte du Monde comprenant les 602 conseillers en poste en janvier 2022. La majorité de ces mouvements peuvent être qualifiés de « pantouflages », puisqu’ils concernent des collaborateurs issus d’une carrière dans le public.

  • Un peu de bon sens sur les #indemnités touchés pendant les #arrêts_maladie par Rob Grams pour Frustration :

    L’argument de “rester à la maison pour voir la paie tomber” exclut déjà les arrêts courts. Par ailleurs l’indemnité journalière est égale, non pas à l’intégralité du salaire journalier, mais à 50% de ce dernier, et dans une limite de 1,8 le SMIC. Il faut donc que les bourgeois se rassurent, c’est bien, déjà, la double peine pour les malades : ils souffrent physiquement (et/ou mentalement) et, en plus, perdent beaucoup d’argent.

    https://www.frustrationmagazine.fr/teleconsultation

    Le magazine Frustration qui a publié cet excellent article est bien nommé : que ressentir d’autre quand même les politiques de gauche sont aveugles à leur propre #validisme, portant un amendement contre les téléconsultations pour « éviter les abus » et « répondre aux attentes des patients ».

    Le premier objectif s’inscrit bien dans un #libéralisme qui déploie le mépris de #classe et le mépris des #handicapés pour discipliner les travailleurs soit-disant « fainéants ». Son absurdité est bien démontrée dans la citation plus haut. On en connaît les résultats grâce à l’exemple désolant du #Royaume-Uni : Crippled de Frances Ryan est essentiel pour comprendre la violence fatale des mesures punitives déployées contre les personnes handicapées.
    https://www.theguardian.com/books/2019/jul/13/crippled-by-frances-ryan-review-austerity-demonisation-disabled-people

    Quant au deuxième objectif, celui de « répondre aux attentes des patients », il faudrait que ces politiques sortent un peu de leur bulle. Les attentes des patients, je pense que c’est déjà de pouvoir voir un médecin, point barre.

    Là où je vis, j’ai déjà connu des attentes de 2 heures pour parler au 15. On m’a dit que j’avais de la chance, que « normalement » ça s’élève à 4 heures en moyenne. Pour voir un médecin, j’ai déjà dû choisir entre entre 100 km d’aller-retour (impossible quand il faut le faire en taxi, faute de transports publics) et 2 semaines d’attente. J’ai donc attendu, et j’ai heureusement guéri avant que les 15 jours soient passées. Mais, en attendant, j’ai utilisé tous mes jours de congé, puis j’ai dû retourner au travail toujours malade. Ce n’était pas pour un handicap, donc je n’imagine pas à quoi les personnes handicapées font face.

    Rendre plus difficile l’accès aux médecins tandis qu’existent toujours des #déserts_médicaux partout en France, ce n’est rien d’autre que fatal. Rob Grams a raison de conclure :

    L’attaque concertée contre la #téléconsultation, en voulant dérembourser une grande partie des arrêts maladie délivrés par ce biais comme la #macronie, ou en voulant la rendre de facto quasi-impossible d’accès comme #LR et #LFI, ne va faire qu’empirer notre situation déjà bien pourrie.

  • Le ministre Éric Dupond-Moretti est renvoyé devant la Cour de justice
    par Michel Deléan

    https://www.mediapart.fr/journal/france/031022/le-ministre-eric-dupond-moretti-est-renvoye-devant-la-cour-de-justice

    Que vont en faire Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ? Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti est devenu un boulet de plus en plus lourd à traîner pour le gouvernement. Ce lundi 3 octobre, comme on pouvait s’y attendre, il est devenu le premier ministre de la justice en exercice à être renvoyé devant la Cour de justice de la République (CJR) pour des faits commis dans l’exercice de ses fonctions – Jean-Jacques Urvoas, lui, avait déjà quitté la Place Vendôme lorsqu’il avait connu le même sort.

    C’est tellement gros comme histoire. Je m’étais pas penché dessus.

    Le mec, à peine nommé ministre, a envoyé en conseil de discipline des magistrats anticorruption avec lesquels il s’était fritté en tant qu’avocat.

    Maintenant qu’il est poursuivi par la CJR, ça va être à lui de nommer le prochain proc général de la cour de Cass (Molins partant prochainement à la retraite), proc qui représente l’accusation au CJR.

    (bon j’ai pas tout bien dit avec les mots précis du droit qui faut mais en gros c’est ça qui se passe...)

    Les trois magistrats de la commission d’instruction de la CJR ont estimé qu’il existait des charges suffisantes contre leur ministre de tutelle pour qu’il comparaisse devant la formation de jugement de cette juridiction d’exception, la seule habilitée à poursuivre et à juger les ministres pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions. Éric Dupond-Moretti, qui a immédiatement annoncé qu’il se pourvoyait en cassation contre son renvoi, devrait, sauf imprévu, être jugé courant 2023 par la Cour de justice.

    Devant répondre de « prises illégale d’intérêts », une atteinte à la probité selon le Code pénal, le ministre encourt une peine maximale de cinq ans de prison, 500 000 euros d’amende, et une peine complémentaire d’inéligibilité.

    La CJR, majoritairement composée de parlementaires, rechigne traditionnellement à sanctionner. Mais la composition de la formation de jugement a été modifiée après les législatives, des députés de la Nupes (Nouvelle Union populaire, écologique et sociale) et du RN (Rassemblement national) y ayant fait leur apparition. Dans les milieux judiciaires, on estime que cela pourrait atténuer le risque d’arrangements politiques qui a plané sur plusieurs procès à la CJR, dont celui de Charles Pasqua.

    Le renvoi d’Éric Dupond-Moretti devant la CJR avait été requis par le parquet général de la Cour de cassation. « Le 9 mai 2022, le ministère public de la CJR a pris des réquisitions de renvoi de M. Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République, pour des faits de prises illégales d’intérêts commis à Paris, les 31 juillet et 18 septembre 2020, alors qu’il était membre du gouvernement, en qualité de garde des Sceaux, ministre de la justice, estimant qu’il existait des charges suffisantes contre ce dernier d’avoir commis ces faits », annonçait un communiqué diffusé le lendemain.

    En clair, le procureur général près la Cour de cassation, François Molins, qui représente l’accusation devant la Cour de justice de la République, estime qu’Éric Dupond-Moretti doit comparaître devant la juridiction de jugement de la CJR, soupçonné d’avoir profité de ses fonctions ministérielles pour régler des comptes personnels avec plusieurs magistrats anticorruption.

    Or, si Éric Dupond-Moretti devait rester au gouvernement, c’est à lui qu’il reviendrait de choisir le successeur de François Molins, qui doit prendre sa retraite dans les mois qui viennent. Le ministre choisirait alors son propre accusateur à la CJR, une incongruité de plus.

    Le choix provocateur d’Emmanuel Macron

    Emmanuel Macron se retrouve aujourd’hui confronté aux conséquences de sa décision très « disruptive » de juillet 2020 : nommer ministre de la justice un avocat notoirement allergique aux magistrats, et adversaire déclaré de la transparence. Depuis sa prise de fonctions Place Vendôme en juillet 2020, Éric Dupond-Moretti a immédiatement voulu régler des comptes avec des magistrats qu’il avait affrontés en tant qu’avocat. Il est aujourd’hui poursuivi pour avoir utilisé les moyens disciplinaires de son ministère dans le but d’affaiblir des magistrats anticorruption avec lesquels il avait bataillé, dans une situation de conflit d’intérêts sans précédent.

    À peine nommé ministre de la justice, Éric Dupond-Moretti s’était déjà montré, dans Paris Match, aux côtés de son ami Herzog, en août 2020, alors que celui-ci devait être jugé peu de temps après dans l’affaire Bismuth.

    Quelques jours plus tard, le garde des Sceaux profitait de ses nouvelles fonctions pour déclencher des poursuites disciplinaires contre des magistrats. Une véritable vendetta.

    Le premier dossier concerne l’enquête administrative qu’il a ordonnée en septembre 2020 contre trois magistrats du Parquet national financier (PNF) qui avaient examiné ses factures téléphoniques détaillées (« fadettes ») quand il était encore avocat dans l’une des affaires Sarkozy.

    Dans l’autre, il lui est reproché d’avoir diligenté des poursuites administratives contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Édouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses ex-clients et dont il avait critiqué les méthodes de « cow-boy ».

    Dans ces deux affaires, Éric Dupond-Moretti a toujours martelé qu’il n’avait fait que « suivre les recommandations » de son administration. Mais les deux principaux syndicats de magistrat·es, l’Union syndicale des magistrats (USM) et le Syndicat de la magistrature (SM), rejoints par l’association Anticor, ont porté plainte contre le ministre de la justice devant la CJR fin 2020, et une instruction a été ouverte.

    Les dossiers disciplinaires initiés par le ministre se sont depuis lamentablement dégonflés devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Édouard Levrault a été entièrement blanchi, et le directeur des services judiciaires n’a réclamé aucune sanction contre Patrice Amar et Éliane Houlette. Le ministre de la justice est devenu l’arroseur arrosé : ses conflits d’intérêts ont occupé une bonne partie des débats.

    Un stratégie de guérilla procédurale

    Éric Dupond-Moretti avait été interrogé pendant près de six heures par les trois juges de la commission d’instruction de la CJR le 16 juillet 2021. À l’issue de cet interrogatoire, il a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts », une première pour un garde des Sceaux en exercice.

    Le 3 mars dernier, lors sa dernière audition devant la commission d’instruction, ce jeudi 3 mars au matin, le garde des Sceaux s’était refusé à répondre à la moindre question des trois juges de la commission d’instruction. Au prétexte qu’ils feraient preuve de partialité et s’acharneraient sur sa personne, Éric Dupond-Moretti avait tourné les talons après leur avoir lu une déclaration écrite, qui avait été mise en ligne peu de temps après sur son site par le journal L’Opinion.

    Cette communication du ministre mis en examen, qui ne craint pas de mettre en cause personnellement les magistrats de la CJR, lui avait attiré une réplique très carrée de la magistrate la plus capée de France, à savoir Chantal Arens, première présidente de la Cour de cassation.

    Dans un communiqué diffusé vendredi 4 mars, Chantal Arens rappelait « que l’indépendance de l’autorité judiciaire est garantie par la Constitution. Les juges d’instruction conduisent leur mission, de manière collégiale, en toute indépendance et dans le respect du droit, leurs décisions étant susceptibles de recours », tenait-elle à déclarer. « La première présidente de la Cour de cassation regrette fortement les propos tenus par le garde des Sceaux, dont la mission est de garantir l’indépendance de la Justice. Mettant en cause l’honneur des magistrats instructeurs, ils contribuent à fragiliser l’autorité judiciaire, pilier de l’État de droit. »

    Se plaignant d’un dossier qui serait construit de toutes pièces par des syndicats haineux et des magistrats revanchards, le ministre mis en examen avait notamment déclaré ceci : « Je n’entends plus, désormais, répondre à vos questions. J’attends sereinement de pouvoir m’expliquer devant la formation de jugement de la Cour de justice de la République pour y défendre mon honneur, et rétablir enfin une vérité que vous ne souhaitez pas voir depuis le premier jour de votre instruction. »

    Cet incident s’inscrivait dans une stratégie de guérilla procédurale. Il survenait après deux tentatives restées vaines d’Éric Dupond-Moretti pour faire récuser les trois juges qui instruisent son dossier à la CJR. Le ministre de la justice a également formé deux pourvois en cassation : l’un pour faire annuler sa mise en examen, l’autre pour faire entendre dans la procédure le procureur général près la Cour de cassation, François Molins, qui pilote l’accusation à la CJR.

    « La situation dans laquelle se trouve le garde des Sceaux, renvoyé devant la Cour de justice de la République alors qu’il est en exercice, est inédite, déclarent l’USM et le SM dans un communiqué commun, ce 3 octobre. Inédite par la nature des infractions pour lesquelles Éric Dupond-Moretti sera jugé, qui relèvent d’une atteinte grave à la probité. Inédite car tout au long de la procédure, malgré les responsabilités qui lui incombent, le garde des Sceaux n’a cessé de mettre en cause l’impartialité du ministère public et des juges chargés de l’instruction de l’affaire, tentant de jeter le discrédit sur leurs décisions. Inédite car en cas de maintien dans ses fonctions, il s’exposerait à un nouveau conflit d’intérêts s’il devait nommer son propre accusateur après le départ du procureur général près la Cour de cassation. »

    Transparency France, pour sa part, demande le départ du garde des Sceaux. « Nous estimons que sa démission du gouvernement permettrait d’éviter que cette séquence ne nourrisse le sentiment de défiance de l’opinion publique à l’égard de l’ensemble de la classe politique », déclare l’association anticorruption.

    La présidente d’Anticor, Elise Van Beneden, estime quant à elle que « les procureurs de France ne peuvent pas rester sous l’autorité d’un homme qui laisse ses intérêts personnels interférer avec la mission de service public qui lui a été confiée. C’est ce qu’on appelle un conflit d’intérêts. M. Dupond-Moretti doit démissionner. »

  • ▶️ Emmanuel Macron à Pau/Pancartes confisquées chez un couple du Foirail : la police s’explique - La République des Pyrénées.fr
    https://www.larepubliquedespyrenees.fr/societe/polemique/venue-d-emmanuel-macron-la-police-confisque-une-pancarte-che

    Avant l’arrivée d’Emmanuel Macron, la police est montée dans les étages d’un immeuble du Foirail pour confisquer des pancartes brandies par des voisins du pôle culturel. Le patron des policiers s’explique.

    Le déploiement policier était massif dans les rues et autour de la place de Foirail pour cette venue présidentielle. Et les rares habitants qui se pressaient derrière les barrières pour essayer d’apercevoir Emmanuel Macron à son arrivée ont surtout touché de près la dimension sécuritaire qui entoure le déplacement d’un chef d’État.

    Malheur ainsi à ceux qui stationnaient derrière les barrières. « Ne restez pas statiques, il faut bouger » ont lancé plusieurs fois les policiers en direction de rares quidams, un peu trop immobiles à leurs yeux. « C’est la consigne que nous avons reçue » justifiait l’un d’entre eux.

    « #Macron, c’est l’étreinte » avec sa police

  • Macron, président minoritaire, la France menacée de paralysie politique – La Tribune
    https://www.latribune.fr/opinions/editos/macron-president-minoritaire-la-france-menacee-de-paralysie-politique-9224

    LÉGISLATIVES. Le second tour a amplifié, tout en la confirmant, la déconfiture électorale de la majorité présidentielle. Ensemble n’obtient qu’une majorité toute relative et face à la poussée de la Nupes et du RN, va devoir s’allier pour gouverner. Avec la droite républicaine ou avec la gauche de gouvernement ? Ou les deux selon les circonstances, comme Rocard entre 1988 et 1991 ? De la réponse dépendra le sort du gouvernement d’Elisabeth Borne, réélue dans le Calvados. Face au risque d’un blocage du pays, Emmanuel Macron entame son second mandat par un désaveu qui rend la situation politique très instable dans un moment où l’économie le sera tout autant.
    […]
    D’une certaine façon, nous avons donc peut-être assisté ce dimanche 19 mai à la fin de la Vème République telle que nous l’avons connue. Le régime, bousculé par la révolte des Gilets Jaunes au cours du premier quinquennat, bascule dans un parlementarisme qui reste à inventer dans un pays longtemps résigné à une pratique proche de la monarchie présidentielle. C’est à coup sûr la fin de l’hyper-présidence, l’exécutif étant contraint à une culture du compromis politique, ce qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour répondre à la crise démocratique.

    Pour Emmanuel Macron, le changement, c’est donc maintenant. Après une telle claque électorale, le président de la République va devoir prendre des décisions rapides : comme l’a dit Bruno Le Maire, « gouverner ne va pas être simple, il va falloir faire preuve de beaucoup d’imagination ». Macron pourra-t-il maintenir à Matignon Elisabeth Borne, certes réélue dans le Calvados, mais très fragilisée par la défaite de la majorité qu’elle était censée conduire à la victoire ? Elle a appelé dimanche soir à construire "une majorité d’action", un concept bien flou... Quel sera le sort de la réforme emblématique des retraites ? La droite se laissera-t-elle tentée comme le maire de Meaux Jean-François Copé par un "pacte de gouvernement" avec Ensemble ? Sur quelles bases ? Quel est enfin le risque de blocage du pays sous la pression d’un quatrième tour social dans la rue et d’un parlement rendu incandescent par la poussée de la Nupes ?

    Une chose est sûre, la stratégie d’ouverture à gauche en nommant Elisabeth Borne est un échec patent dont le président, qui a longtemps hésité à nommer Catherine Vautrin pour faire campagne à droite, devra tirer toutes les conclusions politiques. Quant à la possibilité d’une dissolution, le chef de l’Etat ne pourra pas en user avant dans un an, ce qui nous promet douze mois agités dans un contexte économique et géopolitique particulièrement incertain.

    • bah, il suffit qu’il négocie quelques dizaines de voix godillot avec LePen, moyennant finance [et ptet un ou deux ministres] et tout ira bien pour lui, non ? Il est pas si loin de sa majorité royale absolue playmobil, en réalité, s’il pousse la logique de collaboration avec le FN jusqu’au bout.

      aussi, le renouvellement démocratique commence par reconnaître officiellement que le peuple - dont des LR et des ENS - a voté pour et élu un peu moins de 100 fachos à l’Assemblée, alors faudrait voir à respecter ce nouvel ordre politique, non ? on passe pas un bloc de 15% des représentants de la nation comme ça sous le tapis juste pour faire croire qu’on est républicain, si ?

    • https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/06/20/emmanuel-macron-un-president-puni-a-la-tete-d-un-pays-en-territoire-inconnu-

      « Echec sévère », « défaite cuisante », « contre-performance »… La presse étrangère commente, lundi 20 juin, les résultats des élections législatives, qui ont vu le parti présidentiel et ses alliés récolter 246 sièges, perdant la majorité absolue, établie à 289 sièges sur 577. De l’Allemagne à l’Italie en passant par les Etats-Unis, les médias analysent pêle-mêle le taux d’abstention élevé, la nécessité pour Emmanuel Macron de trouver des alliances, la percée fulgurante de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) ainsi que le score historique du Rassemblement national (RN).

  • « Allo #franceinfo, je suis à chaque fois un peu plus sidéré de voir à quel point vous êtes devenu à présent la première radio à relayer une forme de propagande d’Etat. Mielleux avec le Régime, fielleux avec ses opposants. »


    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/presidentielle-2022-pourquoi-les-derniers-chiffres-de-la-delinquance-ne

    Depuis leur parution, fin janvier, ces données du ministère de l’Intérieur sont analysées à l’envi au sein de la classe politique. Pourtant, ils ne permettent pas réellement d’évaluer la politique sécuritaire du gouvernement.

    Ils échauffent les esprits. En pleine campagne présidentielle, les chiffres de la délinquance publiés fin janvier donnent lieu à des passes d’armes régulières entre la majorité et l’opposition. Ils ont même valu au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, un dérapage jugé « sexiste » avec la journaliste Apolline de Malherbe, qui lui demandait sur BFMTV si le gouvernement ne s’était pas « réveillé un peu tard » sur les enjeux de sécurité.

    • « Proche d’Emmanuel #Macron, le journaliste #Cyril-Graziani prend la tête du service politique du groupe #FranceTélévisions. Une nomination contestée, et qui pourrait bien nuire à l’indépendance de la rédaction... »

      Il textote avec Macron et finit à France Télévisions : Cyril Graziani nommé chef du service politique

      La direction de France Télévisions a annoncé vendredi plusieurs nominations. La plus notable : celle de Cyril Graziani, connu pour sa proximité avec Emmanuel Macron, à la tête du service politique du groupe. À près d’un an des élections présidentielles, des salariés s’inquiètent de l’indépendance de la rédaction…

      C’est une information qui a fait grincer des dents au sein de la rédaction de France Télévisions. Les salariés ont appris, au détour de rumeurs, puis officiellement ce vendredi 12 mars, que la rédactrice en chef du service politique Muriel Pleynet allait être remplacée par Cyril Graziani. Problème : ce dernier, ex-journaliste chez France Inter, aurait ses entrées auprès d’Emmanuel Macron.

      Plus précisément, il serait en contact « direct » avec lui. Un salarié du groupe déclare ainsi qu’« il se vante lui-même de commenter “The Voice” avec le président, le samedi soir, par texto ». Ayant longtemps gravité dans les sphères du pouvoir, son accès au cercle rapproché du président remonte déjà au quinquennat de François Hollande, autour duquel il a écrit un livre : Le premier secrétaire de la République où il raconte les coulisses du mandat. Connu pour son expérience de « journaliste de terrain », il serait apprécié de l’exécutif. Il a notamment relaté l’expérience de Macron lors des manifestations des gilets jaunes dans Le peuple et le Président et compte bien souvent parmi les premiers informés, grâce à ses sources proches de l’Élysée.

      Pour certains salariés de France TV, cette nomination met à mal l’indépendance du groupe télévisuel. Il est vrai que recevoir des informations directement du président ne facilite pas la prise de recul et l’objectivité que l’on attend d’un journaliste. Mais, plus grave encore, le problème vient du fait que le service politique va s’avérer extrêmement important à un peu plus d’un an des élections présidentielles. Faut-il donc y voir un parachutage téléguidé depuis l’Élysée ?

      C’est probable. Il est de notoriété publique que l’Élysée pèse beaucoup dans la présidence de France Télévisions. En effet, si c’est au CSA qu’il incombe de désigner, c’est, pour Renaud Revel, rédacteur en chef de l’Express, « bien le Président de la République qui tranche et donne l’imprimatur ». Ainsi, Delphine Ernotte, actuelle présidente du groupe connue pour ses fréquents biais idéologiques, a été nommée « avec François Hollande qui fut consulté par l’ancien président du CSA Olivier Schrameck ».

      Ici, la nomination, décidée par Delphine Ernotte et son bras-droit Stéphane Sitbon-Gomez, a été proposée par Laurent Guimier, directeur de l’information, et Diego Buñuel, directeur des programmes du groupe. Laurent Guimier est ainsi décrit comme quelqu’un qui « a la cote à l’Élysée » par Challenges – il avait d’ailleurs obtenu la première interview d’Emmanuel Macron après son élection. Diego Buñuel est quant à lui la caution « modernité » de France TV, et ce depuis juin 2020. Franco-américain de 45 ans, hors-sol, il a fait des documentaires pour Canal + ou, plus récemment, pour Netflix. Détail frappant : après l’élection d’Emmanuel Macron, il s’est fendu d’un tweet qui ne laisse pas place à l’interprétation : « Une nouvelle ère s’ouvre pour la France, formidable, à 39 ans. Bravo aux Français pays des droits de l’Homme ».

      On l’aura compris, celui qui remplace Muriel Pleynet à la tête du service politique n’est pas très loin de l’idéologie macroniste. Cette dernière n’est certes pas complètement éjectée puisqu’elle a été désignée pour reprendre la rédaction en chef de l’émission politique de France 2 « Vous avez la parole ». Pourquoi, alors, a-t-elle été évincée de sa place ? Elle n’a pourtant « pas démérité » pendant son mandat selon des salariés. Le siège de chef du service politique est-il trop important pour la #macronie ?

      Peut-être que l’Elysée voyait d’un mauvais un œil ses positions parfois critiques envers le président. Elle relayait en effet en janvier 2019 un article de Slate intitulé « Emmanuel Macron, le journalisme de cour et le contrôle des médias », ou encore un édito du Point nommé « Macron ou la tentation de la "Pravda" ». Curieusement prémonitoire.

      Difficile, dès lors, de croire sur parole le directeur de l’information Laurent Guimier qui déclarait samedi au JDD que « France Télés est plus indépendant que jamais » et qu’il veut « renforcer le pluralisme ».

      Source : frontpopulaire.fr

  • « Les #cabinets-de-conseil coûtent entre 1,5 et 3 milliards par an à l’Etat »
    https://www.lopinion.fr/fabrique/les-cabinets-de-conseil-coutent-entre-1-5-et-3-milliards-par-an-a-letat

    Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre ( grands reporters à “l’Obs” ) : « On fait comme si les hauts fonctionnaires étaient nuls. Mais alors, pourquoi continuer à les embaucher ? Les rapports de l’Inspection des finances, de l’IGAS, de la Cour des comptes sont-ils voués à rester lettre morte ? »

    Créée en novembre 2021 au Sénat, la Commission d’enquête sur « l’influence des cabinets de conseil sur la conduite des politiques publiques » auditionne ce mercredi les responsables de la SNCF, d’EDF et de La Poste après avoir entendu les dirigeants de plusieurs structures comme McKinsey ou le Boston Consulting Group. Le livre-enquête Les Infiltrés dénonce la montée en puissance des consultants au cœur du pouvoir qui, selon ses auteurs, dépossède l’administration de compétences essentielles.
    Les cabinets de conseil, tels McKinsey, Boston Consulting Group ou Bain, sont dans le collimateur depuis la crise sanitaire. Quel a été le montant de leurs interventions  ?

    Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre : L’enveloppe globale s’élève à 24,6 millions pour les seuls dix-huit premiers mois de la crise, soit 47 contrats signés avec 7 entreprises de consulting. McKinsey a perçu la plus grosse part (10,7 millions). Dès mars 2020, la problématique des masques était au cœur de ces demandes avec l’évaluation des stocks, les questions de logistique, à raison d’un contrat toutes les deux ou trois semaines. Ont suivi des marchés sur les tests, l’approvisionnement en réactifs, puis sur la stratégie vaccinale.

    En 2015, la Cour des comptes estimait le coût du recours aux cabinets de conseil à environ 150 millions d’euros par an entre 2011 et 2013. Vous évoquez aujourd’hui une fourchette globale dix à vingt fois supérieure : entre 1,5 et 3 milliards d’euros.
    Comment êtes-vous arrivés à un tel montant  ?

    M. A. : La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, reconnaît elle-même que l’Etat ne sait pas combien il dépense. Cela pose un vrai problème. Notre estimation repose sur les données des organisations professionnelles qui évoquent une fourchette entre 730 et 820 millions d’euros pour 2019. Les dépenses suivant une trajectoire ascendante, nous sommes probablement très largement au-dessus aujourd’hui.
    On est loin des 3 milliards…

    M. A. : Il faut ajouter les achats de conseil en informatique. Le numérique est l’un des principaux enjeux de transformation de l’Etat aujourd’hui. Le dernier bilan publié par la Cour des comptes, dans lequel n’entrent pas les marchés passés par les collectivités, fait état de 830 millions d’euros de commandes de l’Etat en 2018. Un chiffre lui aussi en constante augmentation (660 millions en 2016, 738 millions en 2017, 828 millions en 2018) et dont on peut estimer qu’il est aujourd’hui au-dessus du milliard. D’autres sources institutionnelles nous confortent dans ce chiffrage.

    Qui préside aujourd’hui l’Ecole polytechnique  ? Qui a fondé l’Ecole d’affaires publiques de Sciences Po  ? Qui s’occupe des cours de modernisation de l’Etat pour les futurs fonctionnaires  ? Les consultants sont présents tout au long de la chaîne de formation des idées. Mais l’Etat n’est pas victime, il est consentant

    #saccage-de-l'état

  • « En proposant Jacqueline Gourault au conseil constitutionnel, Macron confirme que cette institution n’est pas la gardienne de la Constitution mais une #chambre-d’enregistrement dispendieuse où l’on recycle ses obligés pour entretenir l’impunité de caste. »


    https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/emmanuel-macron-nomme-le-ministre-jacqueline-gourault-au-conseil-constituti

    Une nomination politique

    Comme il l’a fait en 2019 en nommant Jacques Mézard, Emmanuel Macron procède à une nomination politique au #Conseil-constitutionnel, en envoyant clairement un signe au Modem. A moins de huit semaines du premier tour de la présidentielle et avant une déclaration de candidature très attendue, le président sortant consolide sa majorité.

    Au Conseil constitutionnel, Jacqueline Gourault va retrouver plusieurs personnalités politiques, à commencer par Laurent Fabius, son président, nommé en 2016 par François Hollande, Alain Juppé, nommé en 2019 , et Jacques Mézard, ancien ministre de l’Agriculture et de la Cohésion des Territoires d’Emmanuel Macron.

    Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, la nomination de Jacqueline Gourault doit encore cheminer au Parlement. Elle sera soumise à l’avis de la commission permanente compétente de chaque assemblée. Une formalité au Palais-Bourbon.
    Nomination de Véronique Malbec et de François Séners

    De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand (LREM), a lui proposé de nommer au Conseil constitutionnel Véronique Malbec, ancienne directrice de l’Ecole nationale de la magistrature et actuelle directrice de cabinet du garde des Sceaux. Le président du Sénat Gérard Larcher va, lui, nommer François Séners, un conseiller d’Etat. Ces personnalités ont vocation à succéder à trois femmes, qui arrivent au terme de leur mandat : Nicole Maestracci, Claire Bazy Malaurie et Dominique Lottin.

    Conclusion : la #macronie cherche à s’installer durablement pour finir le travail de sape.

  • « un idéologue à l’école » : les connexions avec l’extrême droite et l’enseignement privé ainsi que sur la main-mise opérée sur la haute administration.


    https://www.politis.fr/articles/2022/02/jean-michel-blanquer-un-ideologue-a-lecole-44067
    Autoritaire et sensible aux idéologies d’extrême droite, Jean-Michel Blanquer a patiemment tissé ses réseaux.

    Avec la rédaction de #Politis, nous avons dressé le bilan réel de la macronie. Après 5 ans de #blanquérisme, l’école et ceux qui la font vivre se sentent usés, relégués, méprisés. Mais sous les cendres de la fatigue et du renoncement, la braise de la résistance est encore vive.

    Comment la #macronie a abimé l’école !

    • « Quel drôle de signal, à deux mois de la présidentielle, que de mettre en lumière un inspecteur général de philosophie manifestement très préoccupé par la place du christianisme dans le champ éducatif »

      https://www.telerama.fr/debats-reportages/conseil-superieur-des-programmes-blanquer-tend-il-le-baton-pour-se-faire-ba

      L’image du ministre de l’éducation ne risque pas de s’améliorer : il a nommé Mark Sherringham à la tête de la stratégique instance. L’homme, controversé, avait plaidé pour la réintroduction du christianisme dans l’école publique.

      Maso, le ministre de l’Éducation ? On va finir par croire que Jean-Michel Blanquer a décidé de se saborder, accablé par une année 2022 qui lui file entre les doigts. Rien ne va plus depuis ce dimanche 2 janvier où il réserva la primeur de l’annonce d’un nouveau protocole sanitaire – conçu à Ibiza – aux lecteurs du Parisien. Une grève monstre des enseignants est venue pointer sa méthode de gouvernance. Ces derniers jours, le recul problématique du nombre d’heures de mathématiques dispensées au lycée remet en cause ses réformes elles-mêmes.

      Et voilà que le ministre nomme à la tête du Conseil supérieur des programmes un ancien conseiller de Raymond Barre, François Fillon et Xavier Darcos, connu pour vanter « l’idéal civilisateur du christianisme » et plaider pour sa réintroduction dans l’école publique. L’annonce a déclenché l’indignation sur les réseaux sociaux.

      Drôle de signal

      Nous ne ferons pas ici le procès de Mark Sherringham, nous ignorons ses intentions. Mais tout de même, quel drôle de signal, à deux mois de la présidentielle, que de mettre en lumière un inspecteur général de philosophie manifestement très préoccupé par la place du christianisme dans le champ éducatif. On le sait, le Conseil supérieur des programmes, créé en 2013 par la loi Peillon, est une instance hautement stratégique.

      « C’est un outil pour imprimer une marque idéologique sur les programmes », dénoncent régulièrement les syndicats enseignants. Assurément le théâtre de vives tensions, particulièrement sous le mandat de la philosophe Souâd Ayada qui, avant de laisser sa place à Mark Sherringham, aura rudement bataillé contre les « pédagos », ces partisans de l’Éducation nouvelle honnis par Jean-Michel Blanquer. On doute que son successeur change de cap.

    • Tiens Ali Baddou a invité le macroniste #Philippe-Aghion sur #franceinter : en direct du monde parallèle de la macronie ; sur l’#éducation un programme disruptif : réinventer les gadgets sarkozystes pour imposer l’autonomie des établissements, gérer les écoles sur le modèle de la compétitivité, donner une allocation de 800 euros aux jeunes sortis du foyer fiscal mais conditionnée à la réussite et financée par l’allongement de l’âge de départ à la retraite...

      On lui fait remarquer que sa proposition est décalé par rapport à ce que propose Macron, il répond « vous n’avez pas vu encore son programme ! »

      Aghion :"j’ai cru à la réforme par points et j’ai eu tort ". « Les enseignants ont eu bien raison de pas croire au système par points, ils ont vu tout de suite qu’ils se faisaient avoir, moi je ne l’avais pas vu. »

      Aghion veut rétablir la propédeutique ! il s’est pas aperçu que parcours sup et la réforme du lycée conduit à des logiques d’orientation précoces et inégalitaires ! Aghion est visiblement un adepte de « l’entreprise organique » un peu comme le startuper millionnaire principal financeur de la #primairepop.

      « Le quinquennat précédent a été celui de la libéralisation, le prochain doit être celui de l’investissement ».

      « les inégalités ont explosé » Aghion : « mais pas chez nous », « le modèle social a tenu ».

      Le modèle social ne doit rien ni à Macron ni à Aghion qui ne cessent de le dégrader !

      Aghion professeur d’une pseudo science prétentieuse « ce qui est nouveau c’est qu’on confronte les théories avec les données »

      Ce clown d’Aghion comme d’habitude depuis 5 ans nous dit que le macronisme sera social, dans un futur proche.

      https://rf.proxycast.org/d8c1ea2d-cc72-4de1-b707-f45ba366a37c/18558-12.02.2022-ITEMA_22931027-2022F30378S0043-22.mp3


      à partir de 55.53 (jeunesse retraite éducation)

      Emission du samedi 12 février de 12h à 14h.

      ► Philippe Aghion, économiste et professeur au Collège de France (titulaire de la chaire Economie des institutions, de l’innovation et de la croissance) et à la London School of Economics, est l’invité de cette édition autour du thème : La République a l’épreuve des inégalités : comment réinventer le modèle social français ?

  • « Nathalie Loiseau a été diplomate, puis en charge de l’ENA, puis ministre chargée des affaires européennes.

    Ceci expliquant celà.

    La #Macronie a réunit les champions les plus subtils et les plus intelligents... »

    Gros succès. C’était une GUD idea.
    Allez Hop Suiiisse ! 🇨🇭 Hop Schwitz ! 🇨🇭

    La stratégie macronienne de la désescalade : détourner l’attention de Poutine en envoyant Nathalie Loiseau créer la tension avec la Suisse.
    C’est un coup à 3 bandes…
    #Génie

    PS : La candidate LREM aux européennes avait rejoint en 1984, à Sciences Po, la liste d’un syndicat d’extrême droite « né sur les cendres » du GUD (le Groupe union défense, une organisation étudiante d’extrême droite )

  • « Bref, Lionel Corre est un pur macronien.
    Dans une démocratie, il devrait être interdit de faire la navette entre le public et le privé pour faire du pognon dans le privé en utilisant son carnet d’adresse acquis dans le public, pas ici.
    Ce pays est malade… »
    #McKinsey #BCG #Macronie

    Quand le Trésor public félicite un haut-fonctionnaire pour un pantouflage
    https://www.marianne.net/economie/finance/quand-le-tresor-public-felicite-un-haut-fonctionnaire-pour-un-pantouflage

    Sur le réseau LinkedIn, Le haut-fonctionnaire Lionel Corre a été félicité par le Trésor public pour son passage du service d’État au groupe privé de conseil Boston consulting. La preuve que le pantouflage est bien ancré dans les mœurs.

    On trouve de tout sur le réseau social professionnel LinkedIn… et même un service d’État qui félicite l’un de ses agents pour un pantouflage ! Ainsi, l’ancien sous-directeur des assurances à la direction générale du Trésor (DGT) Lionel Corre a reçu les louanges de son ex-employeur pour avoir rejoint le cabinet de conseil Boston consulting group, un prestigieux cabinet de conseil en stratégie. Sur le visuel partagé par la DGT sur le réseau social LinkedIn, sa nomination au poste de « Partner Finance » prend des airs de promotion.

    • « Un pantouflage salué en fanfare », une « république bananière » ou encore « une collusion publique privé renforcée » : les critiques pleuvent en commentaire de la publication pour dénoncer cette communication hasardeuse. Que l’on annonce le départ d’un haut fonctionnaire public vers le privé est tout à fait normal et même recommandable, mais de là à s’en vanter… Les allées et venues de ces fonctionnaires, passant du service de l’État aux sirènes du bizness et du privé, sont tellement rentrées dans les mœurs que les intéressés ne semblent plus voir le problème.
      Un « cursus honorum »

      « Partir à Boston consulting group, pour #Lionel-Corre, c’est vraiment un accomplissement, le signe de sa valeur », ironise auprès de Marianne Michel Crinetz, ancien superviseur financier. Le départ du haut fonctionnaire n’a rien d’étonnant selon lui. « Ses orientations de droite libérales étaient connues de tous dès le départ précise-t-il. Ça a joué dans sa nomination au Trésor et dans les réformes qu’il a impulsées. » Les allées et venues entre public et privé sont devenues monnaie courante aujourd’hui, d’après Michel Crinetz. « Il ne se passe pas un mois sans mouvement de porte tournante, au niveau français et européen. Ça fait partie du cursus honorum et ce genre de carrière est d’autant plus valorisée qu’elle additionne les postes sur le CV. »

      Cette pratique n’est pas nouvelle pour autant. On peut dater le début progressif des pantouflages aux années 80, et plus précisément au tournant de la rigueur sous François Mitterand et Pierre Mauroy en 1983. « La tendance s’est confirmée dans les mandats de droite comme de gauche qui ont succédé et s’est particulièrement accentuée sous Macron, analyse l’ancien superviseur financier. Auparavant c’était plus discret car ces fonctionnaires pouvaient travailler dans des sociétés nationalisées. »

      La place prépondérante des cabinets

      Mais ce n’est pas parce que Lionel Corre part dans le privé qu’il ne pourra pas faire facturer ses services par l’État. Les cabinets comme #BostonConsultingGroup où il a été nommé, ou le cabinet #McKinsey, sont de plus en plus sollicités par l’État pour produire des notes de conseil. Entre mars 2020 et janvier 2021, le ministère de la Santé a ainsi dépensé 11,35 millions d’euros auprès de sept cabinets différents pour être épaulé sur la gestion de la crise sanitaire. Matignon a même annoncé au début de l’année dernière 65 millions de dépenses annuelles en « conseil en stratégie et organisation » entre 2018 et 2020, tous ministères confondus.

      Avant de quitter le Trésor pour travailler dans le privé, Lionel Corre doit toutefois soumettre un dossier de déontologie qui doit permettre de savoir si son départ est autorisé. Les contrats peuvent spécifier qu’il ne puisse pas entretenir de relation avec d’anciens collègues, détaille Michel Crinetz. « C’est déjà arrivé qu’un départ soit interdit. » Mais l’ancien superviseur financier craint que des délais de confidentialité trop courts ne soient fixés. « Et puis, ces clauses ne sont pas toujours respectées … »

  • Le média en ligne « #QG » dénonce sa « #censure » par YouTube

    « Le reste de la presse devrait se réveiller. Sinon, qui empêchera Youtube, et les autres plateformes, de déterminer qui peut parler et qui doit être réduit au silence ? »
    https://reporterre.net/Le-media-en-ligne-QG-denonce-sa-censure-par-YouTube

    Dans un tweet posté le 31 janvier, le média en ligne QG dénonce son « shadow banning » (« bannissement fantôme ») par la plateforme de diffusion de vidéos YouTube. Ce bannissement est en fait une #invisibilisation : les #algorithmes de #YouTube rendent peu visibles aux internautes les sujets présentés par le média.

    Cette invisibilisation, explique à Reporterre Aude Lancelin, directrice de QG, a commencé en juillet 2021, à la suite de la participation du professeur Christian Perronne à un #débat [ démocratique équilibré ] avec le docteur Jean-Michel Constantin, du service de réanimation de l’hôpital Pitié-Salpêtrière. M. Perronne défend des positions mettant en doute l’utilité des vaccins Pfizer et Moderna contre le Covid. « Il était confronté à un médecin hospitalier qui l’a contredit pied à pied », précise Aude Lancelin. Le débat a été diffusé en mai 2021. Un best off a ensuite été diffusé en juillet 2021. La vidéo entière de l’émission a alors été supprimée par YouTube, qui a envoyé un « avertissement » à QG. Motif : « violation des droits de YouTube » et un contenu « pas en accord avec notre règlement à ce sujet ».


    « Il s’agit d’une censure qui ne dit pas son nom »

    Depuis, le nombre de vues des vidéos de QG vues sur YouTube, quel qu’en soit le sujet, sont à un niveau très bas, alors que sur Facebook, il reste à son niveau habituel. Dans un courriel à YouTube, le média en ligne écrit : « Nous observons une baisse significative du nombres de vues sur nos vidéos. De plus, après plusieurs essais, nous avons constaté que certains contenus exactement identiques aux nôtres mais postés sur des chaînes différentes réalisaient un nombre de vues bien supérieur, sur des chaînes dont le nombre d’abonnés est comparable à la nôtre. (…) La baisse de visibilité est réellement significative depuis que nous avons reçu cet avertissement. (…) YouTube a été un des leviers majeurs de notre essor et cette soudaine invisibilisation pourrait mener à des conséquences néfastes à terme. » QG n’a reçu aucune réponse de YouTube.

    « Il s’agit d’une censure qui ne dit pas son nom », dit Aude Lancelin à Reporterre. « On n’a pas fait énormément de contenus sur ce sujet, mais il faut donner la parole, non pas à des fous, mais à ceux qui discutent le passe vaccinal et qui discutent l’obligation vaccinale. » Elle précise que QG a suivi des manifs de Gilets jaunes contre le passe vaccinal, « mais jamais Philippot [leader d’extrême droite venant du Rassemblement national] et les gens de cette mouvance ».

    YouTube opère souvent des retraits de vidéos selon des critères opaques

    QG, qui compte une équipe d’une dizaine de personnes dont cinq journalistes, est un média reconnu par la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse), et membre du syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (le Spiil), dont font partie de nombreux #médias-indépendants, tels Reporterre ou Mediapart.

    YouTube opère souvent des retraits de vidéos selon des critères opaques. En janvier 2022, la plateforme a retiré un discours à… l’Assemblée nationale du député La France insoumise Bastien Lachaud.

    Reporterre a cherché à joindre YouTube France pour connaître son point de vue. Mais il n’a pas été possible de parler à une personne humaine, le standard téléphonique n’ouvrant pas la possibilité d’un tel échange.

    • Pour chaque Post d’articles de Reporterre le fan-club des « anticomplotistes » :p se déchaîne désormais contre lui. Bientôt plus personne Ici va oser le référencer sans être taxer de complotiste ou de confusionniste ou même de (beurk) covidonégationniste !

      Je m’attend au pire avec celui là !

    • Remettre en question la politique autoritaire (censure de Médias indépendants comme Nantes Révoltée et QG par la plateforme Youtube ) ni surtout la #politique-non-sanitaire en Macronie mais pas que, est désormais suspect !

      Pourtant au Sénat, Véran ...

      « Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a été auditionné ce 2 février 2022 par la commission d’enquête du Sénat sur l’influence des cabinets conseil. La rapporteure lui a demandé des explications, en lui soumettant plusieurs documents auxquels a participé le cabinet McKinsey. »
      https://www.youtube.com/watch?v=hnQvDere0Zg

      Véran avoue carrément que #McKinsey n’est mentionné sur aucun des documents qu’ils ont rédigés puisque c’est toujours le logo du ministère de la santé qui apparaît dessus.

      Tout est toujours flou en #macronie parce que tout n’est qu’arnaque…

      Cette scène surréaliste où Véran bafouille, tempête et nie l’évidence quand on lui explique qu’on a payé 700 000€ 2 personnes de #McKinsey pour des missions floues, c’est l’illustration parfaite du vol en bande organisé auquel se livrent #Macron-et-sa-bande.

      La première action de n’importe quel nouveau président devait être de lever le #secret-défense sur cet iceberg de magouilles, dont on devine que la partie immergée est immense, qu’est la politique non-sanitaire de cette fine équipe de truands…

      Ils en pensent quoi les candidats ?

      Véran explique au Sénat qu’il a dépensé 26,8 millions en cabinets de conseil depuis 2020 pour des plans moisis qui ne l’ont soit-disant pas aidé à prendre ses décisions, sans qu’on sache ce qui vient de #McKinsey ou de l’administration.

      L’arnaque du siècle !

      #VeranDemission

      https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/a-aucun-moment-mckinsey-ne-m-a-fait-prendre-une-decision-en-lien-avec-la

      Il n’y a pas une once d’humanité dans la politique de Macron.

      Ce n’est pas un rempart, c’est déjà le fascisme !

  • Gabriel Attal, sur le projet du futur candidat Macron : « On veut aussi poursuivre la redéfinition de notre #contrat-social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l’autorité aux prestations sociales. » #LesDevoirsAvantLesDroits

    Attal, l’archétype du parvenu, _le sniper de la #Macronie_, "sceptique", samedi dans le Parisien payant, sur l’utilité d’un débat pour Macron avant le premier tour. [ pour cause de bilan lamentable et indéfendable ! ]

    Comme toujours avec cette bande désorganisée de #tyrans-infantiles, il fallait payer pour lire les propos hallucinants d’Attal qui joue le rôle de porte-parole de la campagne non-déclarée de Macron avec de l’argent public.

    Propos que j’ai pu retrouver ici :
    https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/gabriel-attal-sceptique-sur-l-utilite-d-un-debat-pour-macron-avant-le-premier

    Gabriel Attal estime qu’un débat télévisé avant le premier tour "montrerait un manque d’exigence démocratique". S’il est organisé, la participation d’Emmanuel Macron n’est "pas d’actualité".

    "Le président a toujours montré son intérêt pour la confrontation d’idées. Mais à quoi ressemblerait ce débat de premier tour ? Douze candidats cherchant pendant 1h50 leur ’moment’ avec le président, qui aurait dix minutes pour leur répondre. Je suis sceptique face à un tel format qui montrerait surtout un manque d’exigence démocratique", estime ce proche du président sortant dans un entretien mis en ligne samedi soir.

    Alors que les oppositions poussent Emmanuel Macron à annoncer enfin sa candidature pour que la campagne démarre vraiment, Gabriel Attal estime que "l’absence de débat est le fait des candidats déclarés" qui "installent une campagne de morts-vivants".

    Il accuse les oppositions d’avoir une vision noire et pessimiste d’une France où « tout était mieux avant ».

    "À les écouter, tout était mieux hier et tout sera pire demain. Où est la foi dans les Français ? Notre pays regorge de créativité, d’audace. Emmanuel Macron a fait entrer notre pays dans le temps des conquêtes. Quand la situation sanitaire et internationale le permettra, il proposera, je l’espère, d’aller plus loin encore pour l’avenir ", insiste-t-il, sans s’avancer quand le chef de l’Etat pourrait descendre dans l’arène.

    Pour ce qui est du projet du futur candidat Macron, le porte-parole dit, sans plus de précisions : "dans l’après-Covid, on veut continuer à réinventer notre modèle productif par l’investissement, la compétitivité, la décarbonation. On veut aussi poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l’autorité aux prestations sociales ."

    Concernant les adversaires politiques, ce sniper de la macronie estime que " les partis de gauche sont au bout d’un cycle" et qu’à droite, "il y a un mercato entre LR, le RN et Zemmour", un "match à trois" qui "s’est transformé en triangle des Bermudes "

  • Tout va à vélo... On est bien contrarié ( :-D :-D :-D ) de relayer Rioufol qu’on aurait maudit il y a quelques années en le traitant lui-même de fasciste, mais...

    Contre Zemmour, les méthodes fascistoïdes de la macronie

    "Eric Zemmour les rend fous. Ce week-end, les macronistes réunis à Avignon se sont déchaînés contre le journaliste, qui s’achemine à grands pas vers une candidature à la présidentielle. Christophe Castaner, le patron des députés LREM, n’a pas craint le propos absurde en déclarant en préalable : « L’outrance n’est que l’arme des pleutres », avant de qualifier lui-même Zemmour d’ « ennemi politique que nous devons considérer comme tel, et le combattre sur tous les fronts ». C’est avec la même subtilité que François Patriat, chef des sénateurs macronistes, a présenté le perturbateur en « sympathisant de Vichy ». Mais les propos les plus fascistoïdes ont été tenus, dimanche, (...)"

    https://blogrioufol.com/contre-zemmour-les-methodes-fascistoides-de-la-macronie

    #vangauguin #politique #France #fascisme #macronie #Rioufol #société #changement

  • L’incompréhensible augmentation de l’enveloppe de frais des députés Barthélémy Philippe
    https://www.capital.fr/economie-politique/lincomprehensible-augmentation-de-lenveloppe-de-frais-des-deputes-1392496

    Bis repetita… En octobre 2019, la décision des questeurs — chargés de l’administration financière de l’Assemblée nationale — d’augmenter la dotation d’hébergement mensuelle des députés de 900 à 1.200 euros, avait suscité la polémique. Monté au front médiatique pour éteindre l’incendie, le premier questeur, Florian Bachelier (LREM), avait justifié cette dépense supplémentaire, en expliquant qu’elle entraînerait à terme... des économies, par le moindre recours des députés aux nuitées d’hôtel payées par l’Assemblée nationale. Un pari audacieux, dans le contexte d’une institution qui puise régulièrement dans ses réserves pour présenter un budget équilibré.

    Un an et demi après ce premier “coup de poker”, le collège des questeurs vient de récidiver en augmentant de 15% la dotation matérielle des députés (DMD), une enveloppe spécifiquement dédiée aux frais de téléphonie, de taxis/VTC, et d’affranchissement du courrier. Auparavant fixée à 18.950 euros annuel, celle-ci s’élève donc désormais à 21.700 euros, comme l’ont révélé nos confrères de la Lettre A. Portée par le premier questeur, Florian Bachelier, cette mesure sera compensée par des économies, dont la nature n’a pas été précisée. Officiellement, la hausse de la DMD aura pour but de compenser les dépenses supplémentaires des députés (l’affranchissement, notamment) pour garder le contact avec les électeurs malgré la pandémie. Selon nos informations, il s’agirait plutôt d’un "cadeau" à la cinquantaine de députés qui ont dépassé le plafond autorisé de la DMD, au titre de l’exercice 2020.

    Était-ce bien nécessaire ? Pas pour Laurianne Rossi. En rupture avec ses deux collègues questeurs, Florian Bachelier et Eric Ciotti (LR), la députée LREM des Hauts-de-Seine a fait savoir à Capital qu’elle était “défavorable à cette hausse injustifiée”. Minoritaire, elle n’a toutefois pas pu s’y opposer. Pourtant, les arguments ne manquent pas. Outre l’indifférence au contexte économique difficile qu’elle suppose, la décision d’augmenter la DMD de 15% a été prise en dépit de sa sous-utilisation chronique par l’écrasante majorité des députés. Pour rappel, ces derniers disposent également d’une avance de frais de mandat (AFM) de 5.600 euros par mois pour faire face à leurs dépenses professionnelles.

    Dans le détail, en 2019, seuls 39 d’entre eux (sur 577) avaient consommé la totalité de leur DMD, soit 18.950 euros. Cette même année, le taux d’utilisation global de la DMD représentait seulement 54% (en hausse par rapport à 2018) du montant maximal théorique de l’enveloppe, fixé à 11 millions d’euros environ. En 2020, la hausse des frais d’affranchissement du courrier, voire de la téléphonie, liée à la crise sanitaire, a été contrebalancée par un moindre recours aux taxis et VTC. Résultat, le taux d’utilisation de la DMD a encore reculé. Selon nos informations, il est même passé en dessous de 50% ! Dans son rapport consacré à la mission “Pouvoirs publics” du budget 2021, le député UDI Christophe Naegelen avait d’ailleurs relevé une très forte sous-exécution des crédits alloués aux voyages, déplacements et charges de représentation, lors du premier semestre.

    Pour la députée (LR) Marie-Christine Dalloz, présidente de la commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes de l’hémicycle, la hausse de la dotation matérielle des députés est totalement injustifiée. “Les questeurs augmentent la DMD pour quelques dizaines de députés qui la consomment entièrement, voire dépassent le montant autorisé. Lâchez-vous, vous pouvez y aller ! C’est ça le message ? Je suis inquiète de la progression de toutes les dotations aux députés sur ce quinquennat, en dépit du budget déficitaire de l’Assemblée ! ”, soupire l’élue jurassienne, que Capital a contactée.

    Contactés, ni Florian Bachelier ni Eric Ciotti n’ont répondu à nos questions.