• Et ce nouveau métier vous a valu d’être encore en danger…

      Oui, parce que l’OAS, qui défendait l’Algérie française par tous les moyens, a condamné à mort les journalistes qui s’opposaient à cette nouvelle guerre. En juin 1962, alors que je roulais vers Oran avec le reporter de RTL Jean-Pierre Farkas, notre voiture a été prise pour cible par l’OAS. Un attentat terrible, dont je souffre encore. J’y ai perdu un œil, et mes fractures ne se sont jamais tout à fait résorbées. Mais, après, je n’ai plus jamais été blessée. Et, un an et demi plus tard, j’étais de nouveau sur le terrain, dans les souterrains du Vietcong.

      Longtemps, vous n’avez rien dit de votre guerre. Qu’est-ce qui vous a décidée à en parler ?

      Une discussion en 1994 avec Raymond Aubrac, un de mes anciens grands chefs dans la Résistance. Au moment du cinquantenaire de la Libération, il m’a secouée : « Dis donc, tu vas enfin l’ouvrir, ta gueule ? » Pour éviter que nos copains morts ne soient oubliés, il tenait à ce que j’aille parler aux historiens, dans les écoles, partout. Au début, je n’étais pas très chaude. Raconter la vie des autres, d’accord. La mienne, non. Je n’avais aucune envie de retrouver la rue des Saussaies. En réalité, témoigner m’a offert une deuxième vie. Maintenant, je peux mourir tranquille.

      Vous êtes même devenue autrice et héroïne de BD !

      Quand cet animal de Jean-David Morvan m’a contactée, je ne savais pas ce que c’était qu’une bande dessinée. J’ai découvert que c’était un très bon moyen de transmettre la vérité.

      Vous avez saisi l’occasion pour révéler que le milicien chargé de vous faire passer la ligne de démarcation vous avait violée. Pourquoi avoir tant attendu ?

      Je me disais : « Pour quoi faire ? » Mais j’ai eu tort de ne pas parler plus tôt.

      Aujourd’hui, vous menez un nouveau combat en justice…

      Oui, contre la directrice de l’agence de maintien à domicile qui s’est occupée de moi et m’a escroquée de plus de 140 000 euros en profitant du fait que je suis aveugle. Cette femme a été mise en examen. Le procès aura lieu le 19 décembre, mais je n’ai plus un sou pour me payer un avocat. J’ai aussi écrit au président de la République. Il n’y a plus de place dans les hôpitaux, c’est le drame dans les Ehpad, alors on incite les gens à rester chez eux. Encore faut-il que le ménage soit fait dans le secteur du maintien à domicile. Je peux être une voix qui porte sur ce sujet.

      Vous avez participé à trois guerres. Que vous inspirent celles d’aujourd’hui ?

      Beaucoup de peine. Le monde est en sang. On a essayé de l’améliorer, on a sans doute échoué. Je le laisse dans un état qui n’est vraiment pas celui que j’aurais voulu. Vous voyez, il faut dire la vérité, même quand elle est sombre.

      https://archive.is/WLvps

      #Madeleine_Riffaud #guerre #Résistance #anti-colonialisme #OAS

  • « Le manque d’immigration de travail handicape la France »

    Les économistes #Madeleine_Péron et #Emmanuelle_Auriol constatent, dans une tribune au « Monde », que le pays se prive d’une immigration nécessaire à sa croissance et soulignent que le débat se concentre sur des aspects identitaires et sécuritaires, omettant que les arrivées d’étrangers en France se situent sous la moyenne européenne.

    A l’occasion du projet de loi déposé par le gouvernement, le débat sur l’immigration a resurgi dans l’actualité. Sans surprise, les volets sécuritaire et identitaire y tiennent une place prépondérante, éclipsant certaines réalités économiques qu’il faudrait pourtant prendre en compte pour permettre un véritable débat démocratique. Car l’immigration pour motif économique est portion congrue en France, et notre pays se prive, pour de mauvaises raisons, d’un fort potentiel de croissance à long terme et, à court terme, de substantiels bénéfices économiques et sociaux.

    Contrairement à une idée reçue, la France est un pays de faible immigration ! Le flux annuel d’immigrés entrants était de 316 174 personnes en 2022, selon le ministère de l’intérieur, soit environ 0,45 % de la population française. En dehors des regroupements familiaux, les possibilités d’une immigration de travail sont réduites pour les ressortissants extracommunautaires.

    De ce fait, l’immigration pour motif économique est négligeable dans notre pays : en 2022, elle représentait seulement 16 % des nouveaux visas délivrés, souvent au prix de batailles administratives à l’issue incertaine pour le candidat à l’immigration et pour son potentiel employeur. Et ce, alors même que, selon l’enquête « Besoins en main-d’œuvre 2023 » de Pôle emploi, 61 % des recrutements sont jugés difficiles, principalement par manque de candidats et de compétences adéquates.

    Les #bienfaits d’une immigration de travail sont considérables à court terme, pour répondre à des tensions fortes et persistantes dans certains secteurs cruciaux tant pour notre économie que pour notre vie quotidienne. Les métiers dits « en tension » s’observent ainsi à tous les niveaux de qualification : il nous manque aussi bien des ouvriers spécialisés que des médecins, des cuisiniers, des infirmiers, des banquiers ou encore des informaticiens. Dès lors, la faible immigration de travail en France est un #problème_économique majeur. Faute de personnels, des services d’urgences ferment, des citoyens âgés dépendants sont privés de soins, des entreprises renoncent à créer de l’activité, voire ferment ou se délocalisent.

    Pourtant, les études réalisées par le Conseil d’analyse économique montrent que l’immigration de travail a, à court terme, un impact négligeable sur les #finances_publiques, dans la mesure où les immigrés travaillent, cotisent et paient des impôts. A long terme, l’#immigration_de_travail, en particulier qualifiée, stimule la #croissance en favorisant l’#innovation, l’#entrepreneuriat et l’insertion dans l’économie mondiale. Comment imaginer que les politiques de #réindustrialisation et d’adaptation au #changement_climatique pourront se faire dans une économie fermée, notamment à la recherche internationale ? Les idées et les innovations ne circulent pas dans l’éther, elles sont portées par des personnes.

    Confusion générale

    La France n’a pas de politique d’immigration, notamment économique. Notre pays subit de plein fouet une #pénurie de main-d’œuvre et se prive des bienfaits à long terme de l’immigration de travail. A l’instar de ce qu’ont fait des pays comme le Canada, l’Australie ou l’Allemagne, il est grand temps de changer nos législations et de mettre en œuvre une véritable politique d’immigration économique. Le Conseil d’analyse économique avait déjà, en novembre 2021, formulé plusieurs recommandations visant à mettre en place une politique migratoire ambitieuse au service de la croissance.

    On peut citer la poursuite des efforts destinés à numériser, centraliser et systématiser le traitement des #visas de travail émanant des entreprises avec des critères d’admissibilité clairs et prévisibles, une évaluation du dispositif « #Passeport_talent » afin de renforcer son efficacité et d’intensifier son octroi, et la facilitation de la transition études-emploi en fluidifiant et en étendant l’accès à des titres de séjour pour les étudiants, sans y adjoindre de critères de salaire minimum, ni d’adéquation du travail aux qualifications.

    Le débat sur l’immigration est monopolisé par des partis politiques qui ont fait de la lutte contre l’immigration leur fonds de commerce. En faisant des amalgames entre immigration, perte d’identité, délinquance et terrorisme, ils laissent à penser que l’immigration est un #fardeau. Le faible volume d’immigration de travail et l’absence d’un discours politique clair sur le sujet contribuent à la confusion générale. Il est, de ce point de vue, frappant de constater que le nouveau projet de loi sur l’immigration aborde pêle-mêle accueil des réfugiés, expulsion de délinquants, immigrés en situation irrégulière et tension sur le marché du travail.

    En abandonnant le débat à des partis politiques dont l’objectif n’est pas, de toute évidence, la croissance, on projette l’image d’une opinion publique uniformément hostile à toute forme d’immigration. Or les Français ne sont pas dupes : ils sont même favorables à l’immigration intracommunautaire et n’ont pas de problème avec l’immigration de travail. Ainsi, dans le baromètre 2022 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, 83 % des personnes interrogées affirment que les immigrés de travail doivent être considérés comme chez eux en France.

    On manque de bras et de compétences partout sur le territoire. Cette situation constitue un frein à notre économie et, quand il s’agit de médecins et d’infirmiers, un péril pour la sécurité et la santé des Français. Alors que même la Hongrie de Viktor Orban s’organise pour accueillir des travailleurs étrangers, et que l’Italie de Giorgia Meloni prévoit d’accorder 122 705 visas extracommunautaires en 2023, la classe politique française est paralysée. Il est grand temps que l’Etat reprenne la main sur la #politique_migratoire. Les enjeux, tant de court terme pour les #secteurs_en_tension que de long terme pour la croissance et l’innovation, sont vitaux pour notre pays.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/17/le-manque-d-immigration-de-travail-handicape-la-france_6200707_3232.html
    #travail #immigration #migrations #France #économie #main_d'oeuvre

    ping @karine4 @isskein

  • De la #circulation des termes et des images xénophobes...

    Il y a longtemps, j’avais écrit ce texte pour @visionscarto (quand encore le blog était hébergé sur le site du Monde Diplo) :
    En Suisse, pieds nus contre rangers
    https://visionscarto.net/en-suisse-pieds-nus-contre-rangers

    Je montrais notamment comment le #poster de cette campagne emblématique de l’#UDC en #Suisse avait circuler dans les sphères de l’#extrême_droite européenne.

    L’original made in Switzerland :

    La même idée des #moutons reprise par la #Lega_Nord en #Italie :


    Et le #NPD en #Allemagne :

    Cette #campagne avait été conçue par l’#UDC pour soutenir leur #initiative dite « Pour le renvoi des #étrangers_criminels » (débutée en 2010, mais qui a pourri le paysage suisse pendant des années... oui, car ces posters ont été tapissés dans l’espace public suisse pendant bien trop longtemps car il y a eu des rebondissements) :
    – "Initiative populaire « Pour le renvoi des étrangers criminels »" (2008) https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_%C2%AB_Pour_le_renvoi_des_%C3%A9trangers_criminel
    Début de la récolte des signatures : 2007 —> https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis357.html
    – "Initiative populaire fédérale suisse « Pour le renvoi effectif des étrangers criminels »" (2012) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_f%C3%A9d%C3%A9rale_suisse_%C2%AB_Pour_le_renvoi_e
    – et d’autres étapes que je ne vais pas détailler ici, car pas le temps de faire la chronologie de cette initiative...

    Cette idée de l’expulsion des criminels étrangers est reprise aujourd’hui par #Darmanin (mais depuis quand cette expression est utilisée en #France ? Quelqu’un·e. a une idée ??) :

    #Gérald_Darmanin se saisit de l’attentat d’Arras pour relancer ses mesures sur l’immigration

    L’attaque au #couteau qui a coûté la vie à un professeur de lycée et fait trois blessés a relancé le débat sur l’immigration, poussant le ministre de l’intérieur à surenchérir sur la question des « #délinquants_étrangers » et de leur expulsion.

    https://mastodon.social/@Mediapart/111244723392752616
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/161023/gerald-darmanin-se-saisit-de-l-attentat-d-arras-pour-relancer-ses-mesures-

    Au même temps, en #Italie, et plus précisément dans le #Haut-Adige :

    Un manifesto elettorale della #Süd-Tiroler_Freiheit -partito noto per le proprie posizioni xenofobe- ritrae in primo piano un uomo nero con un coltello in mano. Dietro di lui, una donna bianca cerca riparo in un angolo, coprendosi il volto con le braccia. L’immagine è inequivocabile, così come la scritta a caratteri cubitali posta poco più in basso: “Kriminelle Ausländer abschieben” (cioè espellere gli stranieri criminali).

    https://seenthis.net/messages/1021581
    https://altreconomia.it/in-alto-adige-in-arrivo-un-cpr-a-uso-locale-lultimo-anello-di-una-caten
    Voici le #poster du parti du #Sud-Tyrol :

    Et comme par hasard, voici la nouvelle campagne datée 2023 de l’UDC en Suisse : "#Nouvelle_normalité ?"


    https://www.udc.ch/nouvelle-normalite

    J’ai un vague souvenir que cette image d’une personne (étrangère, of course !) qui attaque un·e innocent·e suisse·sse au couteau n’est pas nouvelle dans l’#iconographie de l’UDC, mais je n’ai pas trouvé de trace sur internet pour l’heure...

    Si ces images et ces slogans sont #made_in_Switzerland comme on pourrait peut-être le déduire, il faudrait du coup l’ajouter à la liste des inventions suisses en termes de politique migratoire dont j’avais écrit, avec Ibrahim Soysüren dans la revue Plein Droit :
    Le couteau suisse des politiques migratoires
    https://www.cairn.info/revue-plein-droit-2019-2-page-3.htm
    #moutons_noirs #moutons_blancs #criminels_étrangers #renvoi #expulsion #migrations #étrangers_délinquants #criminalité #racisme #xénophobie

  • Rules for Pentagon Use of Proxy Forces Shed Light on a Shadowy War Power - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/05/14/us/politics/military-proxy-niger-somalia-human-rights.html

    U.S. Special Operations forces are not required to vet for past human rights violations by the foreign troops they arm and train as surrogates, newly disclosed documents show.

    […]

    Proxy forces are an increasingly important part of American foreign policy. Over the past decade, the United States has increasingly relied on supporting or deputizing local partner forces in places like Niger and Somalia, moving away from deploying large numbers of American ground troops as it did in Iraq and Afghanistan.

    […]

    The disclosures underscored a need for tighter rules on proxy forces, Representative Sara Jacobs, Democrat of California, argued. “We need to make sure that we are not training abusive units to become even more lethal and fueling the conflict and violence that we’re aiming to solve ,” she said. “And that starts with universal human rights vetting.”

    […]

    “It’s very helpful now to have these internal policies in hand that definitively show that human rights vetting is not required,” Ms.[Katherine Yon] Ebright[, a counsel with the Brennan Center for Justice at New York University’s law school] said. “It’s been frustrating, the more you know about this, because of those mixed messages and the opacity.”

    The Pentagon keeps secret much about its proxy force operations.

    […]

    The directives also describe the vetting that allied partners must undergo before American taxpayers pay their salaries and put weapons and specialized military equipment, like night-vision goggles, in their hands. […] But the purpose of this vetting is to detect counterintelligence risks and potential threats to American forces. The directive does not mention violations of human rights — such as rape, torture or extrajudicial killings.

    […]

    The Leahy Law, named after former Senator Patrick Leahy, Democrat of Vermont, bans security assistance to units of foreign militaries or other security forces that have a history of gross violations of human rights. (The law does not cover nonstate forces, like a tribal militia.)

    […]

    But in a memo that year signed by Defense Secretary Chuck Hagel and obtained by The Times separately from the information act lawsuit, the Pentagon declared that the Leahy Law did not apply to counterterrorism surrogates.

    The memo said that enabling proxy forces to help Special Forces counterterrorism operations is “not assistance” to the foreigners. This purported distinction — that building up proxy forces so they can assist the United States in pursuing its objectives is legally different from assisting foreign partners in building up their own security abilities — is disputed.

    A critic of that theory is Sarah Harrison, who worked as a Pentagon lawyer from 2017 to 2021 and is now at the International Crisis Group, where she has called for requiring human rights vetting of surrogate forces. She argued that the Pentagon’s narrow interpretation of the Leahy Law is “a dishonest reading of the plain text and intention of Congress.”

    #états-unis le pays #bienveillant
    #made_in_america

  • Donne lavoratrici immigrate tra oppressioni e resistenze: generare percorsi di trasformazione sociale

    Quali cambiamenti e processi di trasformazione possono essere messi in moto dall’intraprendere un percorso collettivo e autorganizzato di lotta sindacale sul luogo di lavoro, sia per le soggettività che vi prendono parte, sia per la collettività e i territori in cui queste lotte avvengono?

    È questa la domanda da cui ha preso avvio una ricerca empirica qualitativa che mi ha portato tra i mesi di maggio e ottobre 2021 a conoscere e intervistare svariate lavoratrici immigrate e attivisti/e di diverse realtà politico-sociali coinvolte in due percorsi di lotta dentro e fuori i rispettivi luoghi di lavoro dal 2018 ad oggi. I due casi studio analizzati si trovano in Emilia-Romagna, crocevia strategico per l’attività logistica di tutto il paese, e rappresentano due eccellenze del made in Italy conosciute a livello internazionale: lo stabilimento produttivo di un’azienda alimentare famosa per l’esportazione di prodotti di qualità e i magazzini di imballaggio e spedizione di un colosso dell’e-commerce nell’ambito della moda di lusso.
    Diversi luoghi di impiego, comuni condizioni: essere donne immigrate nel mercato del lavoro italiano

    Al 1 gennaio 2020 (ISTAT) si registrano in Italia 2.607.959 donne straniere, circa il 51,7% della popolazione immigrata europea ed extraeuropea regolarmente residente con un tasso di occupazione che si attesta attorno al 50,7% (in linea con il tasso di occupazione delle donne italiane, 50,2%), rappresentando circa il 43% della manodopera straniera totale, che nel 2019 risultava essere di 2.505.186 persone straniere con un’incidenza di quasi l’11% sulla forza lavoro complessiva del paese (Direzione Generale dell’Immigrazione e delle Politiche Sociali, 2020). È necessario precisare che questi dati non comprendono le stime del lavoro sommerso, ampiamente diffuso in tutta la penisola e che interessa un’importante fetta della popolazione immigrata (per approfondimenti: Fondazione Leone Moressa, 2020).

    Le occupazioni in cui si trovano maggiormente impiegate le donne immigrate sono caratterizzate da un’alta intensità lavorativa in settori che difficilmente possono essere delocalizzati all’estero e che necessitano di un abbattimento dei costi del lavoro vivo per mantenere un’alta competitività nel mercato o per renderli accessibili alla massa della popolazione (Cvajner, 2018). Questa segregazione lavorativa verso impieghi squalificati e spesso squalificanti determina che se la metà dei lavoratori italiani copre almeno 44 diverse professioni, il 50% degli occupati stranieri si concentra in solo 13 professioni. Se si restringe lo sguardo sulle donne, emerge che la metà delle lavoratrici italiane ricopre circa 20 professioni, mentre il 50% delle lavoratrici immigrate appena 3 ambiti occupazionali: servizi domestici, cura alla persona, pulizie (IDOS, 2020).

    Vi sono altri due settori in cui per specifiche mansioni si concentra un alto numero di manodopera straniera femminile e anch’essi sono caratterizzati da alta intensità di lavoro e dalla necessità di una forza lavoro flessibile, adattabile, attivabile al bisogno e disponibile ad orari anomali: i settori agricolo e logistico. In riferimento a quest’ultimo, i principi logistici di efficienza, tempestività, flessibilità, affidabilità e economicità che influenzano l’organizzazione del lavoro lungo tutta la filiera produttiva inserita in un sistema economico sempre più improntato alle modalità pull di produzione snella, Just in Time e toyotista, riscontrano nella manodopera immigrata femminile quelle vulnerabilità situazionali e sistemiche che la rendono facilmente sfruttabile.

    È all’interno di questa cornice che si ritrovano le donne protagoniste di questa ricerca, le quali ricoprono una posizione lavorativa regolata dai principi logistici sopra brevemente descritti e alle quali vengono imposte condizioni comunemente segnate da: sottoinquadramenti sistemici e conseguenti sottoretribuzioni; rapporti contrattuali esternalizzati e appaltati; ritmi frenetici, flessibili e mala gestione degli orari di lavoro; precarietà contrattuale dovuta ad un utilizzo scorretto dello strumento della “cooperativa” e della prassi diffusa del “cambio appalto”; clima e atteggiamenti antisindacali e violenze verbali e simboliche dal carattere sessista e razzista (SI Cobas, 2017).

    Per comprendere le ampie cause strutturali alla base di queste condizioni lavorative e di vita e, allo stesso modo, delle motivazioni che hanno spinto a mobilitarsi, è necessaria una prospettiva d’analisi intersezionale (Crenshaw, 1989) capace di riconoscere e tenere assieme i molteplici assi lungo cui scorrono simultaneamente discriminazioni e oppressioni. In questo caso, analizzando la condizione delle sette lavoratrici intervistate, gli assi intersecati dal loro locus sociale (Ribeiro, 2020) sono: il genere femminile; la classe sociale lavoratrice operaia; il background migratorio; lo status giuridico (cittadinanza straniera-permesso di soggiorno); la nazionalità/etnia (Marocco, Tunisia, Ucraina, Moldavia, Filippine); il ruolo familiare di madre.

    Queste donne, quindi, intersecano vulnerabilità e subalternità legate non solo alle necessità economiche. Tutte hanno infatti raccontato di come siano consapevoli di essere manodopera facilmente ricattabile e di come vengano quotidianamente poste di fronte a scelte escludenti e peggiorative per sé stesse e per la propria famiglia: per garantire il proprio permesso di soggiorno e quello dei figli minorenni, nati e cresciuti in Italia, necessitano di mantenere un contratto di lavoro in occupazioni che non rispettano i loro diritti e che non lasciano la possibilità di conciliare i compiti di cura e di riproduzione sociale, trovandosi per di più impossibilitate nel mettere in discussione questi ruoli familiari dato che anche i loro partners sono soggetti a simili condizioni lavorative. Usando le parole di una delle lavoratrici, non resta altra scelta che attivarsi e reclamare giustizia:

    «Si inizia ad iscriversi e a lottare innanzitutto per la disperazione, per come ci trattano i padroni: se no un’altra ragione non c’è per cui delle lavoratrici escano fuori a fare sciopero.»

    Ecco che, come afferma Anna Tsing, l’analisi del sistema della logistica è necessaria per capire i dilemmi della condizione umana odierna: le diseguaglianze e le differenze preesistenti sono più che mai reali e sfruttate, rivitalizzate e usate a proprio favore anche dal supply chains capitalism, agendo così un supersfruttamento (Tsing, 2009).

    Lo spazio sociale occupato da queste donne non deve però essere inteso in modo deterministico o passivizzante: come dimostrano i due casi studio, può rappresentare un luogo dal quale si costruiscono percorsi di lotta e rivendicazioni dal carattere plurale, inclusivo, reticolare.
    Generare processi di trasformazione e cambiamenti individuali e collettivi

    Grazie alla prospettiva intersezionale che ha permesso di considerare le ampie cause alla base di questi sfruttamenti, ho potuto allo stesso modo cogliere come queste mobilitazioni siano indispensabilmente e intrinsecamente coinvolte con altre cause sociali, ad esempio quelle per la revisione del sistema dei permessi di soggiorno e contro la violenza di genere, e come abbiano fin da subito intrecciato altre realtà politiche (dal basso e istituzionali) travalicando i confini della fabbrica e andando oltre le rivendicazioni più prettamente sindacali.

    I risultati emersi dalla ricerca evidenziano pertanto diversi cambiamenti che hanno influito sulle singole lavoratrici e sulla collettività tutta.

    Per quanto riguarda le lavoratrici, sono stati registrati cambiamenti a livello di:

    adeguamento contrattuale, salariale e di gestione dei tempi di lavoro: miglioramenti che hanno influito anche sulla qualità della vita extra-lavorativa della donna e di tutto il nucleo familiare;
    apprendimento e sviluppo di sapere esperto utile per affrontare situazioni di difficoltà, diventando un punto di riferimento anche per familiari e conoscenti;
    coscientizzazione e nuova percezione del sé, delle proprie possibilità e capacità di agency, sia ai propri occhi che a quelli delle persone esterne, determinando prese di parola e processi di autodeterminazione importanti;
    rafforzamento e ampliamento delle reti sociali e di supporto formali e informali;
    socializzazione ai movimenti sociali e alle realtà politiche presenti sul territorio, anche per i propri partners e figli/e: queste donne si sono fatte soggetti politici attivi ponendosi come cittadine attiviste (Montagna, 2017) capaci di atti di cittadinanza e di richieste di giustizia forzando il concetto formale di cittadinanza. (Cherubini, 2018; Isin, 2008).

    Gli impatti sulle comunità coinvolte si possono riassumere nei seguenti punti:

    – la diffusione di presidi di giustizia e legalità, richiamando i vari attori sociali alle loro responsabilità, diffondendo tra la cittadinanza consapevolezza in merito a queste tematiche e impedendo che alcune prassi corrotte possano replicarsi facilmente in altre fabbriche e in altri territori;
    - una rivitalizzazione delle reti sociali e delle realtà sindacali e di movimento che ha permesso contaminazioni e intersezioni delle lotte, maggiore coesione comunitaria e la costruzione di nuovi spazi e reti cittadine che trattano varie questioni politico-sociali di interesse comune;
    - costruzione di solidarietà e un contributo al processo di ricomposizione di classe.

    Conclusioni

    Ciò che emerge da questa ricerca a livello locale in riferimento ai risvolti positivi riscontrati, è che questi percorsi collettivi autorganizzati hanno generato importanti processi di cambiamento, di auto- emancipazione e trasformazione in senso migliorativo tanto per le singole soggettività quanto a livello comunitario e sociale verso la costruzione di una classe per sé combattendo pregiudizi, sfiducia, isolamento e individualismo che caratterizzano i luoghi di lavoro e la società intera. Come ha detto una lavoratrice:

    «Se noi prendiamo un frutto, sarà per tutti. È una lotta che è sempre per tutti. […] l’importante è che l’abbiamo fatta, l’importante è che si fa. E si fa per le nostre generazioni: magari un domani un’altra italiana che ha visto la nostra lotta, ce la fa anche lei!».

    Bibliografia

    Cherubini Daniela
    2018 Nuove cittadine, nuove cittadinanze? Donne migranti e pratiche di partecipazione, Milano, Maltemi Linee.

    Crenshaw Kimberlè
    1989 Demarginalizing the Intersection of Race and Sex: A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Policies, «The University of Chicago Legal Forum», 1.

    Cvajner Martina
    2018 Sociologia delle migrazioni femminili. L’esperienza delle donne post-sovietiche, Bologna, Il Mulino.

    Direzione Generale dell’Immigrazione e delle Politiche di Integrazione (a cura di)
    2020 X Rapporto annuale. Gli stranieri nel mercato del lavoro in Italia. Ministero del Lavoro e delle Politiche Sociali.

    Fondazione Leone Moressa
    2020 Immigrazione e lavoro nero, Economia dell’immigrazione

    IDOS Centro Studi e Ricerche
    2020 Dossier statistico Immigrazione 2020, Roma, IDOS.

    Isin Engin
    2008 Theorizing acts of citizenship, in Acts of citizen ship, a cura di E. Isin e G. Nielsen, London-New York, Zed Books.

    ISTAT, Stranieri residenti al 1 gennaio

    Montagna Nicola
    2017 Dominant or subordinate? The relational dynamics in a protest cycle for undocumented migrant rights, «Ethnic and Racial Studies».

    Ribeiro Djamila
    2020 Il luogo della parola, Alessandria, Capovolte.

    SI Cobas
    2017 Carne da macello. Le lotte degli operai della logistica e il teorema repressivo contro il SI COBAS e le conquiste dei lavoratori e delle lavoratrici in Italia, Roma, Red Star Press.

    Tsing Anna
    2009 Supply chains and the human condition, «Rethinking Marxism», 21(2).

    https://www.meltingpot.org/2022/04/donne-lavoratrici-immigrate-tra-oppressioni-e-resistenze-generare-percor
    #femmes #femmes_migrantes #migrations #travail #résistance #oppression #Italie #Emilie-Romagne #made_in_Italy #conditions_de_travail #logistique

  • Au nom des femmes

    Cinq lieux emblématiques à Grenoble prennent le nom de femmes qui ont marqué l’Histoire. Cette #féminisation des noms d’espaces publics intervient dans le cadre de la politique d’#égalité femmes-hommes de la Ville. La municipalité vise 100% de nouvelles dénominations féminines.

    Le jardin #Gisèle_Halimi

    Le jardin des Vallons, qui longe la Caserne de Bonne, porte le nom de Gisèle Halimi. Tout au long de sa vie, cette députée de l’Isère (1981-1984) et ambassadrice de France à l’UNESCO puis à l’ONU (à partir de 1985) a lutté contre les violences faites aux femmes, pour l’égalité des genres, contre le racisme, le colonialisme et la mondialisation sauvage.

    Le jardin Joséphine-Baker

    Lové au creux du Muséum, le jardin des Plantes s’appelle aujourd’hui #Joséphine_Baker, en hommage à cette femme résistante et engagée contre toutes les formes de discrimination.

    Dans les années folles, cette vedette populaire de cabaret était aussi activiste au sein du mouvement Harlem et défendait l’émancipation des noir-es face à la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Militante pour l’égalité et artiste iconique, elle est la sixième femme et la première femme noire à entrer au Panthéon.

    Le parvis Madeleine-Pauliac/Escadron bleu

    Le parvis de la gare change lui aussi de nom. Médecin et résistante, #Madeleine_Pauliac a dirigé l’Escadron bleu, l’unité mobile n° 1 de la Croix-Rouge constituée de onze femmes volontaires. En 1945, 200 expéditions sanitaires ont pu ainsi être menées dans une Pologne sous domination soviétique.

    La Halle Alice-Milliat

    La Halle de tennis située avenue de la Mogne devient la Halle #Alice_Milliat. Engagée pour l’émancipation, l’égalité et l’indépendance des femmes dans le sport, elle est à l’origine des premiers Jeux Olympiques féminins en 1922.

    Elle est aussi la première femme juge pour les épreuves d’athlétisme des hommes en 1928. En 2021, une statue est inaugurée en son honneur dans le hall du siège du CIO.

    Le parc Isaure-Perier

    Un nouveau parc dans le quartier Bouchayer-Viallet va être baptisé #Isaure_Perier. Militante pour l’égalité et l’enseignement des filles, cette écrivaine féministe faisait, entre autres, partie des cinq femmes membres de la commission désignée par la Commune chargée d’organiser l’enseignement dans les écoles de filles.

    Aussi, férue d’oeuvres d’art, elle a légué sa collection, avec son mari, au musée de Grenoble en 1930.

    https://www.gre-mag.fr/actualites/nom-femmes-espace-public
    #toponymie #noms_de_rue #Grenoble #femmes #toponymie_féministe

  • Un détail sexiste parmi tant d’autres
    Aujourd’hui, j’ai rédigé une annonce « leboncoin » qui a été refusée pour … discrimination.

    Voici le texte qui explique le refus

    Des propos discriminatoires ont été identifiés dans le contenu de votre annonce.

    Conformément à nos règles de diffusion, il est interdit de déposer une annonce contenant des propos discriminatoires.

    Afin que votre annonce soit diffusée sur notre site, nous vous invitons à décrire précisément votre bien sans ajouter de mention discriminatoire.

    Capture d’écran

    Voici le texte refusé pour discrimination, be enjoy, même les petits combats serviront un jour.

    Bonjour,

    C’est un détail, mais ces détails cumulés pourrissent la vie des femmes, et celui-là me rappelle chaque fois que les femmes sont toujours méprisées en 2022 en france, pays des droits de l’homme, mais pas celui des femmes.
    Alors si comme moi vous en avez assez d’être sur une plateforme qui ose écrire

    « Madeleine a confirmé la disponibilité de l’article : il doit désormais confirmer l’envoi »
    au lieu simplement de l’écriture inclusive suivante
    « Madeleine a confirmé la disponibilité de l’article : et confirmera l’envoi prochainement »

    SI vous en avez assez de voir que le genre masculin prédomine non seulement dans les papiers administratifs mais aussi dans les sites de ventes en ligne et dans tout écrit sous le prétexte odieux que « le masculin l’emporte sur le féminin » et que toutes les strates de la société en pâtissent sans que personne ne dise ou ne fasse rien.

    Si vous souhaitez que cela change en demandant collectivement au boncoin d’utiliser une écriture inclusive pour tout·es,

    Vous pouvez me contacter en m’envoyant un message « oui je suis d’accord avec vous pour que cesse les pratiques d’invisibilisation des femmes ».

    Bien à vous !

    #Madeleine

    • Message au service client Lbc :
      Bonjour , lors de mon achat à Catherine M , Leboncoin m’a envoyé le message suivant : « Catherine a confirmé la disponibilité de l’article il doit désormais confirmer l’envoi »
      Pourquoi ce « il » systématiquement masculin ???
      « ET doit désormais confirmer l’envoi » ne serait pas plus simple ?
      Moins bêtement sexiste aussi !
      Non ?

    • La réponse du service client Lbc :
      « Je fais suite à votre message concernant la civilité de votre vendeur.
      Votre avis nous est précieux, il nous permet d’améliorer continuellement la qualité de notre site.
      De ce fait, je prends note de votre remarque et je la transfère directement à l’équipe concernée. »
      De là à ce que se soit suivi d’effet...

  • Larmes de crocodiles et oubli, suite au décès de madeleine albright, qui avait provoqué la mort de 500 000 enfants irakiens, c’est à dire plus qu’à Hiroshima en Nagasaki !

    Nos médias officiels font le silence sur le passé de cette ancienne secrétaire d’Etat américaine.

    Rappel : madeleine albright, secrétaire d’Etat de Clinton, avait ainsi répondu à une question sur le blocus US qui avait provoqué la mort de 500 000 enfants irakiens : « Je pense que c’était un choix difficile, mais oui, ça en valait la peine » . (Emission « Sixty Minutes » (CBS) du 12 mai 1996). L’interview a remporté un Emmy Award.

    En bonus, guerre en Serbie et au Kosovo.
    Fin octobre 2012, lors de la signature d’un livre dans la librairie de Prague Palác Knih Luxor, #madeleine_albright, recevant la visite d’un groupe de militants de l’organisation tchèque « Přátelé Srbů na Kosovu », qui avaient apporté des photos de guerre, dont certaines montraient des victimes serbes de la guerre du Kosovo de 1999, est filmée leur disant : « Sortez, Serbes dégoûtants ! 

    • Les étudiants de l’essec confrontés aux conséquences de ce qui est enseigné dans leur école. À Cergy, les étudiants de l’essec face à l’insécurité Nicolas Daguin - Le figaro

      Tout commence par un mail anonyme adressé au Figaro en novembre 2021. Un certain « Tyler », qui se présente comme un étudiant de l’Essec - l’une des premières écoles de commerce en France -, souhaite nous faire part du climat d’insécurité qui se serait installé autour du campus, situé à Cergy (Val-d’Oise). La situation aurait « énormément empiré » ces derniers temps et serait « devenue invivable », selon ses mots. Il est question d’agressions, de vols avec violence et même de tentatives d’enlèvements. Le jeune homme affirme aussi que « nombre d’étudiants [seraient] traumatisés et ne [voudraient] plus prendre de cours terminant après le coucher du soleil par peur de rentrer seuls la nuit ».

      S’il n’a personnellement jamais été victime d’aucune agression, Tyler assure que plusieurs de ses camarades n’ont pas eu sa chance. Ce dernier en veut pour preuve le groupe Facebook « ESSAFE », créé en 2017. « Nous l’avons ouvert après avoir constaté une recrudescence des agressions autour du campus, dans l’idée… ..

      La suite payante, mais on en a pas besoin : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ce-n-est-pas-normal-de-mettre-sa-vie-en-danger-pour-etudier-a-cergy-les-etu

      #essec #winner #écoles_de_commerce #management #valeurs #libéralisme #marketing #capitalisme

    • #belgique : Quatre nouveaux centres fermés pour personnes en séjour irrégulier forcées au retour
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/03/23/quatre-nouveaux-centres-fermes-pour-personnes-en-sejour-irreguli

      Le gouvernement fédéral a approuvé la construction de trois nouveaux centres fermés et un centre de départ, créant ainsi plus de 500 places supplémentaires affectées au retour forcé de personnes en séjour irrégulier. Les autorités libèrent 100 millions d’euros pour un plan stratégique. Les nouveaux centres - prévus à Jabbeke, Zandvliet, Jumet et Steenokkerzeel - devraient permettre de presque doubler le nombre de places pour les personnes en séjour illégal d’ici 2030.


      Cette décision historique marque un véritable tournant. Nous créons plus de capacité de retour que jamais et pouvons faire un pas de géant dans la politique de retour de notre pays", soulignait le Secrétaire d’Etat à la Migration sammy mahdi. Les trois nouveaux centres pour migrants illégaux se situent à Jumet (près de Charleroi), à Zandvliet (près d’Anvers) et à Jabbeke (près de Bruges).Ce dernier remplacera d’ailleurs l’actuel centre fermé de Bruges.

      Un centre de départ sera par ailleurs établi à Steenokkerzeel (Zaventem) : les personnes n’y resteront idéalement qu’un jour ou deux pour permettre un retour rapide vers le pays d’origine. Le gouvernement fédéral a approuvé rapidement le marché public pour le développement de ce projet.

      La Belgique compte six centres fermés d’une capacité maximale de 635 places. Avec la construction de trois nouveaux centres et de ce centre de départ, la capacité totale passera à 1.145 places, soit plus de 500 supplémentaires par rapport à aujourd’hui. Les appels d’offre pour le bâtiment de Steenokkerzeel seront publiés cette semaine, la construction pouvant commencer en 2024. Pour les centres de Jabbeke, Jumet et Zandvliet, la construction est prévue entre 2027 et 2029.
      . . . . . .

      #centres_fermés pseudo #prisons #réfugiés #asile #migrations #racisme #police #frontières #migrants #migration

    • Le Royaume-Uni finance 4 caméras de vidéoprotection à Brighton, un hameau de Cayeux-sur-Mer
      https://actu.fr/hauts-de-france/cayeux-sur-mer_80182/le-royaume-uni-finance-4-cameras-de-videoprotection-a-brighton-un-hameau-de-cay

      Quatre caméras de vidéoprotection vont apparaître à Brighton-les-Pins, hameau de Cayeux-sur-Mer (2445 habitants), dans la Somme. Le projet est principalement financé par un fonds britannique.

      « Une opération blanche pour la commune. » C’est avec ces mots que Jean-Paul Lecomte qualifie le projet d’installation de 4 caméras de vidéoprotection dans le hameau de Brighton-les-Pins. En effet, le maire de Cayeux-sur-Mer (Somme) ne mettra pas la main au portefeuille.

      « C’est de l’argent qui tombe du ciel »
      « La situation est idéale pour la commune », commente-t-il. Pour cause, le Royaume-Uni finance une grosse partie de l’installation via un fonds de lutte contre l’immigration clandestine. Sur les 67 000 € du coût total du projet, 11 185 € seront financés par la Fédération Départementale d’Énergie (FDE).

      Les Britanniques apporteront leur pierre à l’édifice à hauteur de 55 923 €. « C’est de l’argent qui tombe du ciel », ironise l’élu.

      Les études de protection réalisées par la gendarmerie nationale ont reconnu deux zones à Cayeux-sur-Mer. La première s’étend du Hourdel à l’entrée de la ville. La seconde se situe plus au sud. À terme, une trentaine de caméras devraient être installées dans ces deux secteurs. Mais pour l’instant, la première tranche ne concerne que quatre caméras à Brighton-les-Pins.

      « Quatre départs de migrants ont été constatés dans la commune », se souvient l’édile. « Deux au sud et deux autres au niveau de la carrière de galets Silmer, à Brighton. »

      Une caméra sera donc placée à cet endroit. Les trois autres seront installées au niveau du foyer de vie, au phare et à l’entrée de la ville. Cette dernière permettra la lecture de plaques d’immatriculation notamment.


      Qui s’occupera de l’entretien des caméras ?
      Une petite interrogation avait tout de même été émise par Philippe Prouvost, conseiller municipal : « Qui s’occupera de l’entretien de ces caméras ? » Jean-Paul Lecomte a assuré que « l’installation et l’entretien seront gérés par la FDE qui passera par l’entreprise Citéos ».

      Le centre de visionnage des images captées par les caméras sera installé dans les locaux des agents de surveillance de la voie publique (ASVP). « Lorsqu’il y aura un problème dans ce coin, une seule personne sera habilitée à visionner ces images », explique le maire.

      Si la zone nord doit faire l’objet des attentions du conseil municipal en 2023, les dossiers pour ces quatre premières caméras viennent d’être envoyés à la préfecture. La date d’installation est encore floue.

      #foutage_de_gueule #surveillance #vidéo-surveillance #réfugiés #algorithme #migrations #police #france

  • #Madeleines au citron
    https://www.cuisine-libre.org/madeleines-au-citron

    Mélanger vigoureusement le sucre et les œufs avec un fouet jusqu’à ce que le mélange devienne pâle et homogène. Prélever 1 petite cuillère de levure, mélanger avec la farine, et verser progressivement sur les œufs en ne cessant pas de remuer. Râper la moitié du zeste du citron et l’ajouter. Verser progressivement l’huile d’olive en filet, comme pour une mayonnaise, et mélanger soigneusement. Répartir le mélange dans les moules à madeleines en faisant attention à ne les remplir qu’aux deux tiers, car les… Madeleines, Farine de blé, #Écorce_de citron / #Végétarien, #Sans viande, #Four

    #Farine_de blé

  • L’Afnic, forte de ses membres et de ses collaborateurs, vous souhaite une excellente année 2022 ! Ensemble nous continuerons de porter haut et fort les couleurs d’un .fr solidaire, accessible et responsable. #PointFR #BonneAnnee #Afnic #Internet #France #MadeInFrance

    Afnic, its members and its teams, wishes you a happy new year 2022 ! Together we will continue to promote an accessible, sustainable and inclusive .fr.

    #DotFR #ccTLDs #Internet #HappyNewYear #Afnic #HappyNewYear2022 #PointFR #BonneAnnee #France #MadeInFrance

  • « La magie-han de la ligne de production-han fermée-han . C’est pour ton pays-han. Hi-han #AgnesRunacher »
    https://www.youtube.com/watch?v=zYhMtZ68nHA


    Lorsque tu vas sur une ligne de production han, c’est pas une punition han, c’est pour la magie, c’est pour ton pays ! 🤩

    #Masques-FFP2 : l’avenir incertain d’une filière française dont la production s’est effondrée

    Entre avril et octobre, la production tricolore de masques FFP2 a chuté de 90%. Pour faire face à la vague Omicron, la filière se dit prête à augmenter ses capacités de production, à condition que l’ensemble des acteurs jouent le jeu du « #made-in-France ».

    Obligatoire dans les restaurants, cinémas ou transports chez certains de nos voisins, le masque FFP2, plus efficace que le chirurgical, n’est pas exigé en France. Une filière s’est pourtant mise en place depuis le début de la pandémie, passant de quatre fabricants tricolores à une trentaine en deux ans, avec une capacité de production de l’ordre d’une vingtaine de millions de masques par semaine.

    Mais entre la faible demande de la population et la concurrence asiatique, les temps sont durs pour ces industriels. S’ils ont enregistré en début d’année de nombreuses commandes d’établissements de soins et de santé (hôpitaux, Ehpad…) qui accordent plus d’importance aujourd’hui à l’origine des produits qu’ils achètent, les producteurs de masques FFP2 ont connu une traversée du désert.

    Après avoir été fournis, « les hôpitaux se sont retrouvés avec des stocks donc il n’y avait plus de commandes. La filière a été quasiment à l’arrêt entre avril et octobre » avec une chute de la production d’environ 90%, souligne Christian Curel, président du syndicat des fabricants de masques F2M. Le nombre d’emplois de la filière estimé à 10.000 aurait quant à lui été « divisé par deux ».

    Depuis, la demande est légèrement repartie sous l’effet de la vague de contaminations au variant Delta débutée en novembre, puis de l’émergence de la nouvelle souche du Covid-19 Omicron. Mais « l’activité demeure extrêmement faible », déplore Christian Curel. De nouvelles commandes des hôpitaux sont néanmoins attendues à partir de janvier.

    « Pas de problème pour augmenter les capacités de production »

    Dans l’hypothèse où le masque FFP2 deviendrait obligatoire en France, la filière assure qu’il n’y a « pas de problème pour augmenter les capacités de productions » et qu’elle sera en mesure de répondre aux besoins de l’Hexagone. A condition que tout le monde joue le jeu :

    « On veut bien augmenter nos capacités de production mais que fait-on si dans deux mois tout s’arrête ? », questionne Christian Curel.

    Au-delà du seul secteur de la santé, il faudrait selon lui inciter l’ensemble des acteurs de la société à acheter les masques FFP2 français, plus efficaces que les masques chinois et dont l’empreinte environnementale est « vingt fois » moins élevée. « Aujourd’hui certaines entreprises n’ont pas le choix. Leurs vendeurs de produits d’hygiène ne proposent que des masques chinois », regrette encore le président du syndicat des fabricants.

    Il estime par ailleurs que le masque FFP2 devrait être recommandé pour toutes les personnes fragiles et les non vaccinées. Mais reste la question du prix, les FFP2 étant plus chers que les masques chirurgicaux : environ 50 à 60 centimes, selon Christian Curel et entre 30 à 40 centimes pour les commandes en gros des professionnels de santé.

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/masques-ffp2-l-avenir-incertain-d-une-filiere-francaise-dont-la-production-s-

    #masque-FFP2

  • Tremblez, les wokes veulent interdire le latin et le grec ! Vraiment ? http://www.slate.fr/story/219375/wokes-interdire-cours-latin-grec-faux-obsession-mediatique-etats-unis-reforme-

    « Ils veulent annuler les cours de latin » is the new « elles veulent interdire La Belle au bois dormant ».

    Spoiler : non. Ni aux États-Unis, ni en France. Et la disparition progressive de l’enseignement des langues anciennes n’a rien à voir avec eux.

    J’ai pris des bonnes résolutions. Par exemple, j’ai décidé de faire mon lit tous les matins (= étendre la couette d’une façon approximative). J’ai également décidé de ne plus cliquer sur les titres ridicules, du type « Face à l’idéologie “woke”, Jean-Michel Blanquer annonce un plan européen pour le latin et le grec ». Donc je n’ai rien lu sur Jean-Michel Blanquer, les cours de grec et le wokisme, jusqu’à ce que je tombe sur cet excellent décryptage d’Elodie Safaris.

    À partir de cet article, elle est allée regarder les liens. En réalité, dans l’article, rien ne concerne la France. Pour une raison assez simple à comprendre : en France, personne n’a demandé la fin des cours de grec ou de latin. C’est donc un non-sujet ici. Comme d’habitude, on parle en réalité des États-Unis –ce qui, rappelons-le à Jean-Michel Blanquer, ne correspond pas géographiquement à sa fiche de poste.

    L’article cite une enquête du Figaro de juin dernier dans lequel une prof italienne raconte qu’une fois, un élève l’a interrogée sur la misogynie de Platon et une autre fois sur le racisme et le sexisme de Homère. Oh mon Dieu... Mais c’est... terrible.

    Cette histoire des wokes contre le latin aura fait à certains toute l’année. Quasiment tous les mois, on a eu nos articles à la titraille bien accrocheuse...

    #débunking #panique-morale #madeInJean-MiMiBlanquer

  • La Nuit des féminismes 1/2 : Quelques pionnières... (4/10) : Madeleine Pelletier, une femme d’avant-garde Les nuits de France Culture
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/la-nuit-des-feminismes-1-2-quelques-pionnieres-4-10-madeleine-pelletie

    C’est à la femme seulement de décider si et quand elle veut être mère, car, sur notre corps, notre droit est absolu.

    https://seenthis.net/messages/816521

    En 2017, Céline du Chéné consacrait un volet de l’émission « Une vie, une œuvre » à #Madeleine_Pelletier. Anarchiste, féministe, première femme française interne en psychiatrie, son parcours atypique est mis en lumière dans ce documentaire.

    https://seenthis.net/messages/911452
    https://maitron.fr/spip.php?article24398, notice PELLETIER Madeleine [PELLETIER Anne, Madeleine] par Claude Maignien, version mise en ligne le 31 janvier 2009, dernière modification le 22 octobre 2020.
    #anarchisme #féminisme

  • La fabrication de chaussures relocalisée en #France, dans l’#usine « la plus moderne au monde » en #Ardèche

    C’est le retour de la production de chaussures à grande échelle en France, et ça se passe en Ardèche ! L’usine ASF 4.0 du groupe textile #Chamatex a été inaugurée à #Ardoix, « l’usine de chaussures de #sport la plus moderne au monde » selon ses dirigeants.

    Après un an de travaux et 10 millions d’euros d’investissement, l’usine ultramoderne ASF 4.0 - pour ’#Advanced_Shoe_Factory' - a été inaugurée ce jeudi en Ardèche, à Ardoix. Le groupe Chamatex a réussi son pari : relocaliser la fabrication de chaussures de sport en France, et ainsi concurrencer l’Asie.

    Dès la semaine prochaine, des premières #chaussures_de_sport de la marque #Salomon seront produites. Il s’agit des modèles Captiv, qui devraient être commercialisées au plus tard en janvier 2022. Pour le moment, une vingtaine de salariés ont été embauchés. Ils seront une quarantaine à la fin de l’année.

    Deux conditions pour permettre la #relocalisation : automatiser le plus possible la production pour réduire les coûts, et fabriquer en quantité pour amortir les investissements. Là encore, pari tenu annonce le président du groupe Chamatex Gilles Réguillon : « de la découpe en automatique, une ligne d’assemblage en automatique, une ligne de collage en automatique, une ligne de packaging automatique, et le tout géré en industrie 4.0. C’est unique, et c’est ici, en Ardèche ».

    Encore quelques réglages, et avant la fin de l’année, une paire de chaussures sera fabriquée toutes les deux minutes sur le site. Des améliorations techniques permettront de réduire ce temps par deux l’an prochain. Objectif affiché : produire 500 000 paires de chaussures par an, d’ici 2024. Et Gilles Réguillon annonce d’ores et déjà travailler sur l’extension de son usine, afin d’ajouter de nouvelles lignes de production, les « commandes étant remplies pour les trois prochaines années » a-t-il indiqué ce jeudi. Trois marques ont d’ores et déjà signé avec l’usine pour fabriquer certains de leurs modèles : Salomon, Babolat et Millet.

    Les partenaires sont nombreux, les dirigeants évoquent une « hybridation des talents ». #ASF_4.0 est co-fondée par Bertrand Barre, président du Groupe Zebra, et Gilles Réguillon, président du #Groupe_Chamatex, qui a misé sur son matériau textile unique #Matryx comme principal composant de sa chaussure ; la marque Salomon a amené son savoir-faire et le process industriel ; la partie machinerie a été menée par Siemens.

    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-fabrication-de-chaussures-relocalisee-en-france-dans-l-usine-la-plus-m

    #chaussures #made_in_France

  • « On l’a en travers de la gorge » : la grande désillusion des fabricants de masques français | LCI
    https://www.lci.fr/societe/video-masques-un-fabricant-francais-appelle-a-l-aide-2196902.html

    Lancée au plus fort de la pandémie, cette production 100% française voit ses clients lui tourner le dos. Hôpitaux ou collectivités optent pour la concurrence chinoise. Selon le syndicat du secteur, plus de 95 % des masques achetés viennent aujourd’hui d’Asie. « S’il n’y a pas de changement dans les appels d’offre publics, nous allons devoir arrêter les lignes de production par manque de débouchés », affirme le syndicat des Fabricants français de masques (F2M), qui regroupe la moitié de la trentaine de sociétés qui se sont mises à fabriquer dans l’urgence des masques chirurgicaux ou FFP2 au début de la crise sanitaire. « Si la production française n’est pas soutenue, que se passera-t-il en cas de nouvelle maladie infectieuse à risque épidémique ? », s’interroge-t-il encore auprès de l’AFP.

    Alors tu vois coco, pour économiser quelques centaines d’euros par an, on va te détruire tout un outil industriel essentiel en cas de pandémie. Parce que tu comprends, le truc qui coûte déjà pas bien cher mais qui est très utile, c’est 5 fois moins cher de l’acheter puis de le faire venir de l’autre bout de la planète... Et c’est là que tu te poses des questions sur les mécanismes de formation des prix, et en particulier de celui du transport.

  • Métaux lourds : tous les Français contaminés y compris les enfants
    https://www.ouest-france.fr/sante/metaux-lourds-tous-les-francais-contamines-y-compris-les-enfants-6a95f4

    Arsenic, cadmium, chrome, cuivre, nickel, mercure… Une étude de Santé publique France révèle que des #métaux_lourds, ayant des effets néfastes sur la santé, sont présents dans l’organisme de toute la population française, y compris les enfants.

    https://lagedefaire-lejournal.fr/se-nourrir

    La tomate a disparu. Elle était là, sous nos yeux, dans nos paniers, pimpante et goûtue. Et puis plus rien, envolée. À sa place, de tristes ersatz, fades et bidouillés. Qu’est-il arrivé ?

    http://www.article11.info/?Le-cri-de-la-tomate-no1
    #contamination

  • England’s travel green list sends Madeira flight bookings soaring | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/may/10/england-travel-green-list-sends-madeira-holiday-flight-bookings-soaring
    https://i.guim.co.uk/img/media/8bf7ec2f420f7feb6da36f30aad165cdf576afaa/0_168_6000_3600/master/6000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    England’s travel green list sends Madeira flight bookings soaring. Portugal is only major European ‘sun and sand’ destination on list of countries for quarantine-free travel. Yet after months of lockdown it seems that not even the reputation of its international airport is deterring people in England from looking to Madeira, which has had the biggest jump in popularity among destinations on the government quarantine-free travel “green list”.
    Daily booking volumes recorded by Skyscanner for flights to the Atlantic archipelago jumped by 625% on Friday after Portugal became the only major European “sun and sand” destination for which self-isolation would not be necessary on a return for people in England.With the country now hoping to welcome tourists back from next week, the Portuguese government is expected to outline its plan for the reactivation of the sector on Thursday.
    Other figures provided to the Guardian by Skyscanner for economy-class return flights from the UK, showed that planned travel to Gibraltar went up by 335%. The other major choice was Israel, for which the daily booking volume was up by 290%. The green light for quarantine-free travel to the country with the world’s highest vaccination rate is also being seen as a lifeline for the airline industry.

    #Covid-19#migrant#migration#angleterre#sante#circulation#frontiere#tourisme#portugal#madere#israel#gibraltar#listeverte

  • UK quarantine hotels ’a death sentence’ for at-risk Britons, says cancer patient | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/feb/17/uk-quarantine-hotels-a-death-sentence-for-at-risk-britons-says-cancer-p
    https://i.guim.co.uk/img/media/22f464e88808b46911552e26c2dbc0542b05f547/0_469_998_599/master/998.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-alig

    Thomas, 68, is undergoing treatment for stage four incurable cancer, so had been shielding since the start of the pandemic. He flew out to the Portuguese archipelago for a family holiday in December, but said he has been advised by his GP and oncologist that it would be dangerous for him to return and stay in a quarantine hotel for 10 days, leaving him effectively stranded.As of Monday, Madeira has been listed on the government’s red list of locations from which arrivals to the UK must quarantine in a hotel at their own expense. There are no exemptions for people with medical conditions.Thomas requires a special diet, access to medical supplies and support, and also fears he could contract coronavirus from another guest or member of staff, which he describes as “a death sentence for people like me”.“I’ve been in isolation since the beginning of the pandemic, but also quite a long time before because I wasn’t well enough to do much more than sit around and read books,” he said. “We came out for 10 days in December. I really, really needed a break.”
    In the 10 days he was holidaying in Madeira, coronavirus rates in the UK rose significantly. British Airways cancelled his return flight and rescheduled it for early January, Thomas said, but his GP and oncologist recommended he stay put due to the growing risk of Covid in the UK. The family moved from their hotel to a nearby apartment and began chemotherapy in Madeira. Since the replacement flight, Thomas said all others have been cancelled.
    “Madeira is indeed a part of Portugal, but it’s thousands of kilometres away in the middle of the Atlantic ocean,” said Thomas. “Moreover, the reason we came was because Madeira has very low incidences of Covid, and this remains so. But despite that, our government decided to lump it in with the mainland, which seems absurd.”While those staying in UK quarantine hotels are able to leave for medical attention, Thomas’s GP has told him she thinks it would be too dangerous for him there.“The stress isn’t particularly helpful either,” he added. “It means we’re basically banned from returning to our own country … We can hang out here for a bit, but that’s really not the point. Medium or long term, it’s not going to work. I’ve got a kid who I need to have a life.”He has been offered a coronavirus vaccine from his GP, council and hospital in his home city of London, which he is unable to access, and he cannot get one in Madeira.“I’m not saying anyone intended it to be this way, but they’ve not fully thought through these things that need to be taken into account. Surely there must be other people in a similar boat. It’s illogical. I have friends returning from LA this Thursday … and they’re going to walk through immigration and go home. It doesn’t make any logical sense.”The Department for Health was approached for comment

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#hotelquarantaine#portugal#madere#retour#vaccination

  • La Grande Transformation (XIII)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/La-Grande-Transformation-XIII

    Aperçus critiques sur le livre de Karl Polanyi
    La Grande Transformation
    (à suivre)

    La question sociale que traite Karl Polanyi se trouve dans l’effectivité d’une pensée (appelons-la la pensée de l’État) qui, sous la forme objective qu’elle a prise (c’est l’argent), met l’humain (la subjectivité ou la vie sociale) à son service. Notre pensée de l’échange s’est à ce point libérée de notre subjectivité sur laquelle reposait jusqu’à présent notre vie sociale qu’elle nous domine entièrement. Elle nous a réduits à n’être plus qu’une pure apparence de l’humain. C’est de la science-fiction : l’homme entièrement au service de sa propre pensée, pensée qui lui a échappé et qui le domine. Notre réalité n’est plus qu’une apparence de l’être ; et cette pensée de l’échange portée par l’argent, dans sa machinerie qui nous échappe totalement, s’acharne à détruire notre apparence de réalité. Nous disons qu’elle détruit la nature alors que c’est bien nous comme pure apparence de l’humain qu’elle réduit et détruit sans relâche. Nous connaissons dans notre chair et dans nos os, dans les profondeurs les plus intimes de notre être le paradoxe que représente la pensée comme aliénation de la pensée.

    Les gouvernements cherchent à résoudre ce paradoxe qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer en maintenant la société, qui repose sur le don, dans la totale dépendance de ce qui lui est contraire, l’activité marchande. J’écrivais que l’emploi de la monnaie efface l’aspect social de l’échange ainsi que l’engagement de chacun des partenaires dans cet échange. La monnaie dédouane l’échange, elle le désamorce de sa charge subjective liée à la recherche d’une reconnaissance sociale. La monnaie et son emploi sont à mettre en relation avec une tournure d’esprit particulière chez les deux protagonistes de la transaction : ne pas donner à la transaction un caractère social, ne pas chercher à lui donner une impossible publicité. (...)

    #échange #argent #aliénation #économie #État #Karl_Polanyi #Louise_Michel #Madeleine_Biardeau #hindouisme #résistance_indienne #insurrection_zapatiste #Notre-Dame-des-Landes

  • Écriture inclusive : un premier bilan de la #controverse

    Le 18 septembre 2020, une tribune publiée dans Marianne (https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/une-ecriture-excluante-qui-s-impose-par-la-propagande-32-linguistes-listen) signée par 32 linguistes prenait clairement position contre l’écriture inclusive ou, plus exactement, contre l’utilisation des graphies abrégées (par exemple : les étudiant·e·s). Cette tribune se présentait comme une mise au point objective dénonçant une pratique qui, selon ses signataires, « s’affranchit des #faits_scientifiques ».

    Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le 25 septembre 2020, une tribune signée par 65 linguistes (https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/250920/au-dela-de-l-e-criture-inclusive-un-programme-de-travail-pour-la-lin) prenait le contre-pied de la première, alors que paraissaient en même temps un texte signé par Éliane Viennot et Raphaël Haddad et diverses analyses critiques (https://sysdiscours.hypotheses.org/155). Cette controverse pourrait paraître anecdotique. En réalité, on peut en tirer quelques enseignements intéressants sur les langues et leur fonctionnement, ainsi que sur l’utilisation du discours scientifique expert pour fonder des discours prescriptifs (« il faut… il ne faut pas… ») (https://information.tv5monde.com/video/l-ecriture-inclusive-pour-mettre-fin-l-invisibilisation-des-fe).

    Quelques jalons historiques

    Il y a 30 ans, en #France, un mouvement a conduit à la #féminisation des noms de fonctions, de métiers, de titres et de grades. Très vite relayé par les instances politiques, il visait à « apporter une légitimation des #fonctions_sociales et des #professions exercées par les #femmes » (Décret du 29 février 1984). Il a réussi à imposer, dans les usages et jusque sous la coupole de l’#Académie_française (déclaration du 28 février 2019), l’emploi de #formes_féminines qui ont été tantôt créées (une ingénieure, une sapeuse-pompière), tantôt réhabilitées (une autrice, une officière) ou tantôt simplement plus largement diffusées (la présidente, la sénatrice).

    Cette #prise_de_conscience a permis de faire évoluer la #langue_française de manière à répondre aux besoins des personnes qui s’expriment en #français. La difficulté à laquelle les francophones font face aujourd’hui concerne les (bonnes) manières d’utiliser ces #noms_féminins dans tous les domaines de la vie : administration, enseignement, politique, création artistique, entreprise, vie quotidienne, etc. L’écriture inclusive désigne non plus la féminisation, mais l’usage de ces noms féminins à côté des noms masculins dans les textes.

    L’écriture inclusive, dite aussi #écriture_épicène (en Suisse et au Canada), #écriture_non_sexiste ou #écriture_égalitaire, représente un ensemble de #techniques qui visent à faire apparaître une #égalité, ou une #symétrie, entre les #femmes et les #hommes dans les textes et à adopter un langage non discriminant par rapport aux femmes. Nous choisissons ici de considérer l’écriture inclusive sans l’#écriture_non_genrée, dite aussi neutre ou #non_binaire, qui poursuit un objectif d’inclusion bien sûr, mais également très spécifique : ne pas choisir entre le féminin et le masculin et ne pas catégoriser les personnes selon leur genre.

    Les règles qui ne font (presque) pas polémique

    Certaines règles de l’écriture inclusive sont largement acceptées et figurent dans l’ensemble des guides. Il n’y a pratiquement pas de divergences concernant les éléments suivants :

    (1) Utiliser des noms féminins pour désigner des femmes dans leur fonction, métier, titre ou grade : dire « Madame la Présidente » et non « Madame le Président », « la chirurgienne » et non « le chirurgien », « l’officière de la Légion d’honneur » et non « l’officier de la Légion d’honneur ». Notons que certains noms, malgré des racines connues, ne sont pas encore accueillis sans retenue (par exemple : autrice ou professeuse).

    (2) Utiliser l’expression « les femmes » dès qu’on désigne un groupe de femmes et réserver l’expression « la femme » (ou « la Femme ») pour renvoyer à un stéréotype : dire « la journée internationale des droits des femmes » ou « la situation des femmes en Algérie » ; mais dire « cette actrice incarne la femme fatale ».

    (3) Utiliser « humain, humaine » plutôt que « homme » pour désigner une personne humaine, comme dans « les droits humains », « l’évolution humaine ».

    (4) Toujours utiliser le terme « Madame » lorsqu’on s’adresse à une femme (comme contrepartie féminine de « Monsieur » lorsqu’on s’adresse à un homme) et ne plus utiliser « #Mademoiselle », qui crée une asymétrie, puisque « #Mondamoiseau » est rarement utilisé.

    (5) Ne pas nommer une femme d’après la fonction ou le titre de son mari : dire « la femme de l’ambassadeur » et non « l’ambassadrice ».

    (6) Utiliser les noms propres des femmes comme on utilise ceux des hommes. Ne pas utiliser le prénom d’une femme lorsqu’on utilise le nom de famille d’un homme, par exemple dans un débat politique (ne pas dire « Ségolène contre Sarkozy », ni « Ségo contre Sarko »). Faire de même pour les noms communs (ne pas dire « les filles de la Fed Cup » et « les hommes de la Coupe Davis »).

    Les règles qui suscitent la polémique

    D’autres règles suscitent encore des polémiques (en France et en Belgique notamment), parce qu’elles créent des façons d’écrire ou de parler qui paraissent inhabituelles. Les arguments invoqués pour défendre ou pour refuser ces règles relèvent de l’histoire de la langue, de la linguistique, de la sociologie ou de la psychologie du langage, et parfois de l’idéologie. Les études actuelles (une bibliographie est disponible ici : https://osf.io/p648a/?view_only=a385a4820769497c93a9812d9ea34419) nous apportent pourtant un regard scientifique qui devrait nous aider à naviguer dans les méandres de ce sujet.

    (1) Utiliser le masculin pour désigner une personne dont on ne connaît pas le genre, comme dans une offre d’emploi : « recherche informaticien (H/F) ». Il est prouvé que cette règle ne favorise pas un traitement équitable des femmes et des hommes. De nombreuses études scientifiques ont montré que l’emploi de termes uniquement au masculin (« un mathématicien, un directeur commercial, un musicien ») engendrait des #représentations_mentales masculines chez les adultes d’une part, mais également chez les jeunes. Même si cet usage est permis par la grammaire française, il semble, par exemple, influencer les #aspirations_professionnelles des jeunes. Il a comme conséquence, notamment, de diminuer le degré de confiance des filles et leur sentiment d’auto-efficacité à entreprendre des études pour ces #métiers). Il donne également l’impression aux jeunes que les hommes ont plus de chances de réussir dans ces métiers : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyg.2015.01437/full). Dans des secteurs où l’on cherche à créer plus de mixité, comme les sciences et technologies, ou les soins infirmiers, le masculin dit générique devrait être évité.

    (2) Utiliser le #masculin_pluriel pour désigner des groupes qui contiennent des femmes et des hommes, comme « les musiciens » pour désigner un groupe mixte. Il est prouvé que cette règle ne favorise pas une interprétation qui correspond à la réalité désignée. Des scientifiques ont montré de manière répétée (et dans plusieurs langues) que, même si la grammaire autorise une interprétation « générique » du masculin pluriel, cette interprétation n’est pas aussi accessible ou fréquente que l’interprétation spécifique (masculin = homme) (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0388000120300619?dgcid=author). Cette différence d’accessibilité a été expliquée par différents facteurs), comme l’apprentissage du genre grammatical, qui suit invariablement la même séquence : nous apprenons le sens spécifique du masculin (masculin = homme) avant son sens générique. En d’autres termes, quand on dit « les musiciens », la représentation mentale qui se forme le plus aisément est celle d’un groupe d’hommes, le sens spécifique du masculin étant beaucoup plus simple et rapide à activer. La représentation mentale d’un groupe de femmes et d’hommes est plus longue à former et plus difficile d’accès. Le #biais_masculin induit par la forme grammaticale masculine a été démontré dans différents contextes et différents pays (par exemple, en France : https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_2008_num_108_2_30971 ; en Suisse : https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/20445911.2011.642858 ; et récemment au Québec). Fait assez rare en sciences, il n’existe, à notre connaissance, aucune donnée contredisant la dominance automatique du sens spécifique du masculin.

    Si l’on souhaite activer l’image de groupes mixtes, il est préférable d’utiliser d’autres stratégies que le masculin, comme les doublons : « les chirurgiennes et les chirurgiens ». Malgré ces résultats, certaines personnes, parfois au travers de guides d’écriture, engagent à ne pas utiliser de doublons. Différentes raisons sont avancées, souvent sans réels fondements scientifiques. Par exemple, les #doublons entraveraient la lecture. À notre connaissance, aucune étude ne corrobore cette idée. Il existe une étude qui montre que même si à la première occurrence d’un doublon, la lecture est ralentie, dès la deuxième occurrence, la lecture redevient tout à fait normale (effet d’habituation : https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_2007_num_107_2_30996)). L’idée que les personnes qui utilisent des doublons ne parviendraient pas à réaliser les accords grammaticaux dans les textes est également étonnante, surtout si l’on observe un retour de l’accord de proximité : https://journals-openedition-org.sid2nomade-2.grenet.fr/discours/9542), accord particulièrement adapté à l’utilisation des doublons.

    En revanche, des études scientifiques (https://doi.apa.org/doiLanding?doi=10.1037%2Fpspi0000094) montrent que l’#ordre choisi pour présenter chaque élément de la paire (« les boulangères et les boulangers » vs « les boulangers et les boulangères ») a un effet sur l’interprétation : l’élément présenté en premier est perçu comme plus central ou plus important : http://epubs.surrey.ac.uk/811895.

    (3) Certaines personnes engagent aussi à ne pas utiliser de #formes_abrégées qui permettent de présenter les doublons à l’écrit : « les étudiant·es », « les pharmacien-nes ». Les résultats actuels de la recherche scientifique sont trop limités pour se prononcer de manière définitive à ce sujet. Une étude : https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_2007_num_107_2_30996) a mesuré l’effet des doublons sous forme abrégée sur la lecture. Elle concerne un public d’étudiantes et d’étudiants pour lesquels un léger ralentissement de la lecture était mesuré à la première apparition de ces formes, mais se normalisait ensuite. Pour autant, on ne peut pas conclure de cette étude que l’effet serait identique, ou différent, pour d’autres populations. Et les raisons de l’effet de ralentissement, comme de l’effet d’habituation, ne sont pas encore réellement connues.

    Il a également été montré que présenter des métiers sous une forme contractée (à l’époque avec une parenthèse) pouvait augmenter le degré de confiance des filles et le sentiment d’auto-efficacité à entreprendre des études pour ces métiers (https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_2005_num_105_2_29694). La recherche doit néanmoins continuer de tester l’effet de ces #formes_abrégées : en fonction du signe typographique utilisé (tiret, point médian, etc.) ; en fonction des publics de différents âges, niveaux d’éducation, niveaux socio-économiques ; en fonction des types de textes. Seules des recherches complémentaires permettront de proposer des règles mieux informées pour réguler l’usage de ces formes, apparues principalement pour répondre aux limites de signes imposées dans différents domaines (journalisme, Internet…).

    (4) Enfin, certains guides recommandent plus de souplesse dans la gestion des #accords. À la règle établie de l’accord au masculin générique (« le frère et les sœurs sont arrivés »), ils suggèrent de laisser la possibilité d’appliquer l’#accord_de_proximité (avec le terme le plus proche : « le frère et les sœurs sont arrivées »), l’#accord_de_majorité (avec l’élément le plus important en nombre : « les sœurs et le frère sont arrivées »), ou un #accord_au_choix. L’argument historique est souvent invoqué, à juste titre : l’accord de proximité s’observe dans les textes anciens à hauteur de 45 % des cas (https://books.openedition.org/pusl/26517), mais il reste toujours moins fréquent que l’accord au masculin. L’argument historique ne permet ni de revendiquer un « retour » exclusif à l’accord de proximité, puisqu’il a toujours cohabité avec d’autres formes d’accords. Il ne permet pas non plus de l’exclure, puisqu’il a eu de l’importance. La recherche devrait montrer quels problèmes spécifiques, dans l’apprentissage, la rédaction ou la compréhension des textes, posent ces différents types d’accords.

    La guerre de l’écriture inclusive n’aura pas lieu

    Les connaissances scientifiques actuelles permettent de clarifier le #bien-fondé de certaines règles qui suscitent des #désaccords. Pour d’autres règles, pourtant défendues ou contestées de manière très assertive, il faut savoir reconnaître que les connaissances actuelles ne permettent pas encore de trancher. La recherche doit continuer à se faire afin d’apporter des arguments aux outils proposés.

    La #langue_française n’est pas seulement le domaine des scientifiques. En tant que scientifiques, nous pensons qu’il faut laisser les #usages se développer car ils répondent à des besoins communicatifs et sociaux fondamentaux. Tous les usages ne sont pas appropriés à tous les genres de l’écrit, mais la norme ne doit pas s’imposer de manière étouffante. Faisons confiance aussi aux francophones.

    https://theconversation.com/ecriture-inclusive-un-premier-bilan-de-la-controverse-147630

    #écriture_inclusive #choix #neutralité #catégorisation #masculin_générique

  • Nouveautés
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#madeleine

    Céline Du Chéné et Christine Robert ont réalisé pour « Une vie, une œuvre » (France Culture) le portrait de « Madeleine Pelletier (1874-1939), une femme d’avant-garde » (diffusé le 30 septembre 2017). « Médecin, première femme interne en France, Madeleine Pelletier (biographie) est atypique, même dans le milieu des féministes. Droit de vote des femmes, mais aussi refus du féminin, de la sexualité, chasteté militante, virginité comme source d’un féminisme sans concession, volonté de déconstruire la famille, elle prône la révolution sexuelle, le droit à l’avortement. Anarchiste, franc-maçonne, médecin des pauvres, antimilitariste, écrivaine et essayiste, on lui doit des essais, des articles, des romans, des pièces de théâtre engagées et de nombreux ouvrages… » Sur Anarlivres, plusieurs de ses textes peuvent être téléchargés ou visionnés (bibliographie). Podcast de l’émission.

    #féminisme #anarchisme #radio #madeleinepelletier