#maeva_guilene

  • #Meghan_Murphy : LE MONDE FAIT LA SOURDE OREILLE À PROPOS DE JK ROWLING .
    https://tradfem.wordpress.com/2020/06/11/on-ne-lynchera-pas-janet-k-rowling-aussi-facilement

    Samedi dernier, l’autrice de la série de romans et films Harry Potter, JK Rowling, a partagé sur Twitter un article que quelqu’un avait intitulé « Créer un monde post-Covid19 plus égalitaire pour les personnes menstruées ». Elle y a ajouté la remarque : « Les personnes menstruées… je suis certaine que l’on avait un nom pour ça avant. Aidez-moi, fomes ? fames ? fimales ? »

    Pour celleux d’entre nous qui ont suivi l’éviction du mot « femme » de tout ce qui a trait au féminin – des règles à la grossesse en passant par la vulve – nous sommes tout à fait au courant de ce que cette phrase codée signifiait.

    Faire référence aux femmes en tant que « personnes menstruées » n’est pas un accident : c’est fait pour afficher une « inclusivité ». Qui, pourriez-vous demander, a besoin d’être « inclus » dans la catégorie des « personnes menstruées » au-delà de, ben… celles qui sont menstruées ? A savoir celles autrefois connues sous le nom de « femmes ».

    Traduction : #Maeva_Guilene et #TRADFEM
    version originale : https://www.feministcurrent.com/2020/06/09/the-world-plays-dumb-with-jk-rowling

    #J. K._Rowling parle de ses raisons de s’exprimer sur les questions de sexe et de genre.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/06/11/on-ne-lynchera-pas-janet-k-rowling-aussi-facilement

    Tout le temps que j’ai passé à faire des recherches et à me renseigner, j’ai vu proliférer des accusations et des menaces de la part de transactivistes sur mon compte Twitter. Au départ, tout a été déclenché par un simple « like ». Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à l’identité de genre et aux questions relatives aux transgenres, j’ai commencé à transcrire les commentaires qui m’intéressaient, afin de me rappeler ce sur quoi je pourrais vouloir faire des recherches plus tard. À une occasion, j’ai « liké » distraitement un commentaire au lieu de faire une capture d’écran. Ce simple « J’aime » a été considéré comme une preuve de pensée incorrecte, et j’ai commencé à subir du harcèlement, à un niveau faible mais persistant.

    Quelques mois plus tard, j’ai aggravé mon cas de « j’aime » accidentel en suivant Magdalen Berns sur Twitter. Magdalen était une jeune féministe et lesbienne immensément courageuse qui se mourait d’une tumeur cérébrale agressive. Je l’ai suivie parce que je voulais la contacter directement, ce que j’ai réussi à faire. Cependant, comme Magdalen était une grande croyante en l’importance du sexe biologique, et ne croyait pas que les lesbiennes devaient être traitées de fanatiques si elles refusaient de fréquenter des transsexuelles dotées d’un pénis, mon cas s’est aggravé aux yeux des transactivistes de Twitter, et le niveau de violence à mon égard s’est mis à monter sur les médias sociaux.

    Je mentionne tout cela uniquement pour expliquer que je savais parfaitement ce qui allait se passer lorsque j’ai soutenu Maya. Je devais alors en être à ma quatrième ou cinquième annulation de conférence. Je m’attendais à des menaces de violence, à ce qu’on me dise que je tuais littéralement les trans avec ma haine, à ce qu’on me traite de salope et de connasse et, bien sûr, à ce que mes livres soient brûlés, bien qu’un homme particulièrement violent m’ait annoncé qu’il les avait compostés.

    Traduction : #Joanna_Vrillaud et #TRADFEM
    Version originale : https://www.jkrowling.com/opinions/j-k-rowling-writes-about-her-reasons-for-speaking-out-on-sex-and-gender-i