• Autour de Rud Lion, musicien, producteur, bastonneur, un élément central du rap et du ragga français, mort de trois balles en 1999.

    Musicien autodidacte, clavier de Tonton David au plus haut, premier producteur et manager de groupe centraux du rap (Express D, Mafia K’1 Fry…) ou du ragga (Raggasonic, la moitié du premier album de Big Red…), et même donc apparemment : co-compositeur de « Ma petite entreprise » de Bashung !

    Archive avec Express D
    https://www.youtube.com/watch?v=ZT1S2UtDTCU

    Raphaël Malkin : Rud Lion, dans l’ombre du rap français
    https://www.youtube.com/watch?v=HxedwIbJK10

    qui est rud lion, l’enfant maudit à l’origine du rap français ?
    https://i-d.vice.com/fr/article/mbm7j8/qui-est-rud-lion-lenfant-maudit-a-lorigine-du-rap-francais

    Qu’est-ce qui lie Tonton David à Rohff, Expression Direkt aux Requins Vicieux, Saïd Taghmaoui à Alain Bashung ? Un homme : Marc Gillas, aka Rud Lion, dont le journaliste Raphaël Malkin retrace le parcours dans un livre, « Le Rugissant ».

    Une vidéo de 2010 pour suivre la voix de Dieu, où son demi-frère Yannis Gautier, lui même dealer, braqueur, devenu pasteur raconte vaguement son frère. Avec des photos d’archive dedans.
    https://www.youtube.com/watch?v=t8u-XXx7Rts

    Raphaël Malkin sur France Inter mais avec Kery James qui l’a connu et donc raconte aussi des anecdotes
    https://www.youtube.com/watch?v=e3tFeXGrK-s

    @tintin une autre vie de fou après gab’1 :)

    #musique #hip-hop #ragga #Rud_Lion #années_90 #Expression_Direkt #Mafia_K'1_Fry #Raggasonic #Big_Red #Alain_Bashung #Raphaël_Malkin

  • Le procès de la #mafia qui voulait régner sur la #Vallée_d’Aoste

    Avec la complicité d’élus valdôtains, une cellule mafieuse de la ’#Ndrangheta tissait son emprise sur la région alpine limitrophe de la Suisse. Les mafieux présumés et leurs affidés politiques vont comparaître devant la #justice.

    C’est un #procès retentissant, impliquant 14 membres présumés de la ’Ndrangheta et trois élus locaux, qui commencera le 12 décembre dans la Vallée d’Aoste. Les accusés doivent répondre du chef d’association mafieuse. Le 23 janvier, à l’issue d’une enquête lancée cinq ans plus tôt, les Valdôtains assistaient, médusés, à un coup de filet policier qui levait le voile sur la collusion entre la pègre calabraise et la politique locale. La plus petite région d’Italie se découvrait être une cible de choix pour la plus grande organisation criminelle du pays.

    Le but des mafieux était clair : prendre le contrôle du territoire. « Nous, les Calabrais, représentons un quart de la population valdôtaine », soit 32 000 habitants sur 125 000, se vantait le gérant d’une pizzeria d’Aoste mis sur écoute par le parquet qui le soupçonnait d’être un boss de la ’Ndrangheta. L’importante présence calabraise dans la Vallée d’Aoste avait une fonction de réservoir électoral, que la mafia a utilisé pour infiltrer la politique. Une tactique apprise après un précédent revers.

    Protéger leurs investissements

    En 2014 déjà, cinq mafieux avaient été condamnés pour extorsion, vol et tentative d’homicide. Des crimes en relation avec les affaires de la ’Ndrangheta dans l’immobilier, les jeux d’argent et la restauration. Pour protéger leurs investissements, les mafieux ont alors commencé à tisser leur toile autour de la politique valdôtaine. Les trois élus inculpés jeudi auraient bénéficié des bulletins de vote garantis par l’organisation. Deux d’entre eux étaient issus du premier parti de la région, l’Union valdôtaine, le puissant mouvement autonomiste érigé en défenseur du particularisme culturel et linguistique local.

    Les écoutes téléphoniques ont fait état d’échanges nourris entre les mafieux et les politiciens. Elue sans bannière politique, une conseillère municipale de Saint-Pierre, près d’Aoste, avait par exemple piloté l’attribution du service de transport scolaire à la société d’un homme proche de la ’Ndrangheta. En contrepartie, elle aurait obtenu que « les mafieux exercent des pressions sur les autres conseillers municipaux qui lui causaient des difficultés », explique la magistrate Silvia Salvadori, chargée de l’enquête judiciaire. Selon cette dernière, « les mafieux voulaient gouverner la Vallée d’Aoste ».

    La ’Ndrangheta entendait infiltrer tous les étages de la politique, législatifs et exécutifs, communaux et régionaux. Le maire de la ville d’Aoste, Fulvio Centoz, membre du Parti démocrate, a par exemple été approché, sans succès, par un boss mafieux. Cet épisode ainsi que l’arrestation d’un conseiller municipal pour ses liens présumés avec la pègre ont valu à la ville d’#Aoste un audit ministériel. La procédure, qui frappe aussi la commune de #Saint-Pierre, est susceptible d’aboutir à une mise sous tutelle du chef-lieu valdôtain pour #infiltration_mafieuse. Les enquêteurs ont aussi observé des contacts, apparemment infructueux, entre des mafieux présumés et l’ex-président de la région, #Augusto_Rollandin. Surnommé l’« #Empereur_Auguste », cet ex-homme fort de l’#Union_valdôtaine a influé, pendant plus d’un quart de siècle, sur la vie politique de la Vallée d’Aoste, avant de céder le pouvoir en 2017.

    « La fin du #déni »

    « Ce procès signe la fin du déni local à l’égard de la présence mafieuse », affirme Roberto Mancini, journaliste à Aoste et expert en criminalité mafieuse. Selon lui, l’élite politique et économique valdôtaine a trop longtemps refusé de regarder la réalité en face. « Comment la ’Ndrangheta a-t-elle réussi à percer aussi en profondeur dans le tissu social et politique ? Le procès devra répondre à cette question cruciale pour l’avenir de la région », espère Donatella Corti, présidente de la section valdôtaine de Libera, la plus importante ONG nationale antimafia. « Il devra aussi permettre de faire la lumière sur le réseau de complicités locales qui a permis aux clans de prospérer. » La Vallée d’Aoste pourra alors mesurer l’étendue de l’emprise mafieuse sur son territoire.

    « Une mise sous tutelle de la ville d’Aoste serait un tremblement de terre »

    Alors qu’il était en lice pour la mairie d’Aoste en 2015, Fulvio Centoz dîne avec des amis dans une pizzeria du quartier administratif de la ville. Le lieu est placé sur écoute par le parquet antimafia, qui tient le gérant calabrais de l’établissement dans son viseur. Ce dernier offre son « appui électoral », une proposition que le candidat décline instinctivement. Fulvio Centoz remportera plus tard la mairie. En janvier dernier, l’épisode fait l’objet d’une fuite dans la presse, au lendemain de l’arrestation d’un conseiller municipal d’Aoste pour ses accointances avec la ’Ndrangheta. Ces faits motivent un audit ministériel pour infiltration mafieuse. La Vallée d’Aoste est sous le choc : son chef-lieu risque d’être mis sous tutelle. Le ministre italien de l’Intérieur devrait rendre sa décision avant la fin de l’année.

    Si la ville d’Aoste devait être mise sous tutelle pour infiltration mafieuse, quelles en seraient les conséquences ?
    Fulvio Centoz : A mon sens, il n’y a pas d’éléments susceptibles d’aboutir à cette conclusion. Je suis confiant. Cela dit, une mise sous tutelle provoquerait un séisme dans toute la région, et au-delà. Elle aurait des répercussions politiques, favorisant la montée des extrêmes, mais aussi économiques, avec un impact négatif sur les investissements et le tourisme. La Vallée d’Aoste cesserait d’être ce paradis alpin, cette île de bonheur, qui a fait sa fortune. Ce dégât d’image serait probablement irréparable.

    Pourquoi n’avez-vous pas dénoncé l’épisode de la pizzeria aux autorités judiciaires ?

    Le gérant de l’établissement ne s’est jamais présenté comme étant un boss ou un émissaire de la ’Ndrangheta. Et rien ne me permettait à l’époque de le soupçonner, son nom n’ayant jamais fait son apparition dans la presse, ni dans les comptes rendus judiciaires connus du public. J’ai tiré la conclusion qu’il s’agissait d’un petit entrepreneur qui se vantait, comme tant d’autres, d’avoir une influence politique. Pour savoir si le gérant d’une pizzeria est un mafieux, il faudrait disposer du niveau d’information du parquet anti.

    Quelles leçons tirez-vous de cette mésaventure ?

    Le niveau d’alerte face à la menace d’infiltration mafieuse doit être relevé. L’an prochain auront lieu les élections communales en Vallée d’Aoste. Les candidats sont prévenus : la ’Ndrangheta cherchera à gagner leurs faveurs. Gare toutefois à ne pas céder aux amalgames. Tous les Calabrais ne sont pas mafieux ! J’ai toujours lancé cette mise en garde, on ne doit pas criminaliser toute une communauté.

    https://www.letemps.ch/monde/proces-mafia-voulait-regner-vallee-daoste
    #Italie

    • Bravo ! Quand j’ai arrêté je me suis motivé avec le raisonnement suivant :

      1. Quand j’achète pour pas cher chez les vietnamiens je nourris une mafia archi-méchante.
      2. Quand j’achète chez le marchand officiel je nourris les copains du docteur Schäuble (notre ministre des finances de l’époque et le bourreau de l’économie grèque).

      Après ces constats il ne me restait plus qu’une solution et j’ai commencé à boycotter tous les mafieux à la fois. Depuis je fume une clope de temps en temps après l’énième bière entre copains sachant que j’aurai besoin d’au moins deux jours pour me remettre de cette soirée de débauche ;-)

      Alors si tu aimes vraiment ton ministre des finances, vas-y tu peux continuer à fumer. Sinon ...

      P.S. Ce n’est pas vrai qu’on prend du poids quand on arrête de fumer. Il suffit d’arrêter avec l’acool en même temps et on est sûr de maigrir ;-)

      #impôts #mafia #tabac

    • Bravo @suske
      J’ai arrêté de fumer un 1er avril, si si c’est pas une blague ! C’était un jeudi soir, veille d’un we chargé (vernissage d’expo, petite bouffe entre ami·es, etc). J’ai tout annulé et interdit à quiconque de venir me voir de tout le we où j’avais prévu de bricoler à donf pour m’occuper les mains.
      Mon argument était celui-ci : la LIBERTÉ ! Fini la dépendance à la clope, les kilomètres en bagnole le dimanche soir à la recherche d’un bureau de tabac ouvert...
      #vive_la_liberté

  • Dalla Libia «libero» contrabbando di petrolio delle milizie verso l’Ue

    Prima puntata sulle esportazioni illegali di petrolio dalla Libia: giro di affari di 750 milioni. Tripoli ridimensiona il peso delle «intese segrete» con Malta sui respingimenti dei migranti.

    Un patto segreto tra Malta e Libia grazie al quale le forze armate maltesi si coordinerebbero con la guardia costiera libica per intercettare i migranti e respingerli in Libia. Paese che «sulla base delle attuali condizioni non può essere considerato un porto sicuro», ha ribadito la portavoce della Commissione europea, Mina Andreeva.

    La Valletta non smentisce il negoziato. Tripoli prova a ridimensionare, parlando semmai di «cooperazione trasparente» e tirando in ballo anche «Italia e gli altri Paesi Ue».

    Un nuovo caso, mentre vanno emergendo altre indicibili intese: esseri umani da tenere in catene, in cambio della libera circolazione del petrolio di contrabbando. Il giornale Times of Malta ha pubblicato alcune foto che mostrerebbero alcuni incontri riservati in vista di un accordo di «mutua cooperazione» siglato tra l’esercito de LaValletta e la cosiddetta Guardia costiera libica, con il funzionario governativo Neville Gafà, accusato in precedenza di comportamenti illeciti e controversi, tra cui, ricorda il giornale maltese, legami con un leader delle milizie libiche che gestisce estorsioni e centri di detenzione non ufficiali.

    «Abbiamo raggiunto – ha detto al quotidiano una fonte maltese – quello che potreste chiamare un’intesa con i libici: quando c’è una nave diretta verso le nostre acque, le forze armate maltesi si coordinano con i libici che la prendono e la riportano in Libia prima che entri nelle nostre acque e diventi nostra responsabilità», ha dichiarato una fonte a Times of Malta.

    Ma i misteri libici non si fermano al traffico di persone. Il capo della #Noc, la compagnia nazionale petrolifera di Tripoli, continua a denunciare il furto di idrocarburi. Mustafa Sanalla, ha ripetutamente stimato in almeno 750 milioni di euro annuali il valore dei prodotti petroliferi trafugati ed esportati illegalmente all’estero. Furti che avvengono alla luce del sole. Solo nei dodici mesi tra giugno 2015 e 2016 sarebbero arrivati in Italia e poi immessi in Paesi come la Spagna oltre 82 milioni di chili di gasolio di contrabbando, per un valore d’acquisto pari a circa 27 milioni di euro, a fronte di un valore industriale di mercato pari a oltre 50 milioni. Solo la punta dell’iceberg, grazie al gioco delle tre scimmiette praticato dai governi Ue che hanno abbandonato il mare lasciando campo libero ai trafficanti di esseri umani che hanno allargato il giro d’affari trasformandosi anche nella principale multinazionale del contrabbando.

    Il principale centro di approvigionamento è la ’#Azzawiya_Oil_Refinery_Company', la più grande raffineria statale controllata dalla Noc. A impedire i furti di petrolio dovrebbe pensarci la divisione di Zawyah della #Petroleum_facility_guard (#Pfg). Ma l’esercito privato incaricato di vigilare risponde agli ordini del clan guidato dai fratelli #Koshlaf, i veri datori di lavoro di #Abdurhaman_al-Milad, quel #Bija che nel maggio del 2017 era in Italia durante quella che egli stesso ha definito «lunga trattativa» e che nonostante i provvedimenti Onu, con le accuse di essere uno dei boss del traffico di esseri umani, è stato riconfermato alla guida dei guardacoste di Zawyah.

    Nei giorni scorsi Euronews ha pubblicato, senza riceverne alcuna smentita, la notizia secondo cui sarebbero 236 i vascelli cisterna a disposizione dei ladri di gasolio. Un vero intrigo internazionale: a settembre il governo maltese ha chiesto a Mosca di non porre il veto alla richiesta di sanzioni proposte dal Consiglio di sicurezza Onu per bloccare ovunque nel mondo i beni dei membri dell’organizzazione di maltesi, libici e italiani indagati nel 2017 nell’operazione “#Dirty_Oil” della procura di Catania. Tra questi alcuni mediatori considerati vicini al più potente clan mafioso della Sicilia orientale: la famiglia #Santapaola-Ercolano.

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/affari-accordi-e-migranti-ma-la-libia-non-sicura
    #Libye #exportation #pétrole #milices #UE #EU #contrebande #raffinerie #mafia

    ping @albertocampiphoto

  • Un maire LR des Hauts-de-Seine s’auto-attaque en justice et empoche le pactole
    https://www.mediapart.fr/journal/france/081119/un-maire-lr-des-hauts-de-seine-s-auto-attaque-en-justice-et-empoche-le-pac

    Maire de La Garenne-Colombes, Philippe Juvin (LR) a attaqué en justice à titre personnel un permis de construire délivré par « délégation du maire », c’est-à-dire lui-même. Puis l’élu s’est désisté après une transaction financière privée signée avec le promoteur immobilier. Une opération digne d’Ubu roi qui lui a permis de percevoir environ 100 000 euros.

  • L’affaire bulgare et Didier Reynders Alexandre Penasse - 25 Octobre 2019 - Kairos
    http://www.kairospresse.be/article/laffaire-bulgare-et-didier-reynders

    Myrianne Coen, conseillère d’ambassade hors-rôle (1), docteur de la Sorbonne, auteure d’articles et d’ouvrages sur le rôle des organisations criminelles dans les relations internationales, a publié trois communiqués de presse cette dernière semaine, qu’elle a envoyés à la rédaction de Kairos. Nous en résumons les principaux éléments dans cet article, tout en apportant des informations supplémentaires.
    En 1996, en poste à Sofia, la diplomate belge Myrianne Coen découvre un vaste réseau de délivrance de #visas touristiques de complaisance. Des mafieux bulgares, avec la complicité de fonctionnaires de l’ambassade, organisent la traite d’êtres humains, le trafic de stupéfiants, d’armes et de viande avariée(1). Myrianne Coen refuse de participer à ce trafic au bénéfice d’organisations criminelles et le dénonce auprès de ses supérieurs et du ministère des Affaires étrangères. Ce dernier préfèrera la fuite et la laissera tomber. Depuis plus de 20 ans, elle résiste à l’omerta dont le peuple européen est la première victime, à des pratiques qui « ont fini par faire éclater des bombes au cœur de Bruxelles ».

    « Les trafics de documents sont le fil rouge de la #criminalité_organisée », déclarait déjà le Sénat en 1999, document qui ne constitue pas un simple bout de papier, aisément falsifiable pour la criminalité organisée : « Dans un pays de l’Union européenne, expliquait Myrianne Coen à l’époque, le nombre de personnes arrêtées venant d’un pays de l’Est double sur une période donnée après l’abolition des visas. Ce qui veut dire que si ce phénomène se vérifiait sur l’ensemble des pays de l’Est, il faudrait en déduire qu’à intensité de répression constante, le régime des visas arrête la moitié de l’activité criminelle ! »(2)
    http://www.kairospresse.be/sites/default/files/styles/article_large/public/field/image/hqdefault_0.jpg?itok=2uBlf7w0
    « Entre 1990 et 1997, la fuite des capitaux en Bulgarie s’est faite par l’entremise des commerçants, ainsi que par la création de bureaux d’architecte, de magasins d’art et l’achat de biens immobiliers en Europe, tous ces acteurs devant bénéficier de #visas. Vers le milieu des années 90, ces capitaux se sont mélangés avec de l’argent du #crime_organisé avant d’être réinjectés dans des institutions bancaires occidentales. (…) Parmi la nébuleuse des bénéficiaires de ces visas, Myrianne Coen a pu identifier des marchands de voitures douteux, de prétendues sociétés de mannequins, des négociants céréaliers véreux, des exportateurs de viandes avariées, des personnes recherchées par la police bulgare, d’autres fichées par la police belge et, enfin, certaines carrément liées à des réseaux mafieux de #prostitution, de main-d’œuvre illégale et de #blanchiment. Et bien d’autres sinistres personnages, dont certains ont obtenu depuis la nationalité belge et ont pignon sur rue à #Bruxelles, #Anvers et ailleurs ! »(3) _

    Le 19 mars 1997, Myrianne Coen est retrouvée inanimée et blessée dans l’ambassade de Belgique à Sofia et ne devra sa vie qu’à un subalterne qui prévient les secours. En vain depuis plus d’un an, elle dénonçait à sa hiérarchie et aux instances judiciaires un #trafic de documents à destination de membres de la #criminalité organisée belgo-bulgare et de leurs victimes. Dans les années qui suivent, de nombreuses autres ambassades seront concernées. Les diplomates qui ne se plient pas à l’#omerta seraient-ils mal venus dans la carrière en Belgique ? On constate en effet que depuis lors, les ministres des Affaires étrangères successifs lui refusent toute carrière diplomatique normale.

    #Didier_Reynders accusé
    Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, qui a été retenu pour la fonction de #Commissaire_européen à la #Justice et à l’État de Droit, est accusé dans cette affaire d’intimidations, de #harcèlement, et d’avoir écarté la diplomate de ses fonctions. Pour 25 ans de carrière diplomatique ravagée, les dommages professionnels, sociaux, financiers, personnels sont évalués à 5 millions €. À la veille de l’audition du candidat Commissaire européen à la Justice et à l’État de Droit devant le #Parlement_européen, la Cour d’appel de Bruxelles accordait 5 000 € de dédommagement à la diplomate : 0,57 centime par jour ! L’instruction judiciaire sur les pratiques dénoncées par #Myrianne_Coen a vu se succéder six juges d’instruction… On sait qu’une procédure typique pour empêcher une enquête d’aboutir est de démanteler régulièrement les équipes pour empêcher d’avancer, casser le moral, placer des personnes plus « conciliantes »…


    Le mutisme de la justice
    L’arrêt civil de la Cour d’appel de #Bruxelles (Chambre 18F) a été déposé « en secret » le 26 septembre 2019 et communiqué le 1er octobre, précisément la veille de l’audition de Didier Reynders devant le Parlement européen pour la fonction de Commissaire européen à la Justice et à l’État de Droit, le 2 octobre. Myrianne Coen, venue spécialement d’Italie à la date prévue du prononcé de l’arrêt, le 19 septembre 2019, voit celui-ci est différer sans motif au 17 octobre 2019… 7820 jours après introduction, le 20 mai 1998, de la demande en dommages et intérêts. L’arrêt a été réécrit entre le 19 septembre et le 26 septembre. Celui-ci a-t-il été écrit par le ministère des Affaires étrangères dès le début, ou révisé par la suite ? Ou alors, l’arrêt n’était pas terminé, notamment en raison de pressions sur les magistrats, qui l’ont dès lors différé d’un mois et ont ensuite été contraints de le signer.

    Notons que Mireille Salmon est la présidente de la chambre 18F, laquelle est impliquée dans le #Fortisgate qui conduira en 2008 à la démission du gouvernement Leterme pour avoir fait pression sur la magistrature dans la procédure judiciaire portant sur la contestation de la vente de #Fortis à #BNP #Paribas. Alors qu’en 2008 Fortis a perdu quasiment 95 % de sa valeur en un an, la banque est démantelée et vend une partie de ses activités à BNP Paribas. Les actionnaires, considérant que cette transaction ne pouvait avoir lieu sans leur aval, saisissent la justice. Après le rejet d’une requête en référé devant le tribunal de commerce demandant le gel du démantèlement, les actionnaires saisissent la 18ème chambre de la cour d’appel, dont le président est Paul Blondeel et les conseillères Christine Schurmans et… Mireille Salmon. Dans le Fortisgate, il semble que l’arrêt soit déjà écrit : « Paul Blondeel, signale au Premier président de la Cour d’appel, Guy Delvoie, qu’il peut informer la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA) quant au contenu d’un arrêt... qui n’existe pas encore. Et, le 9 décembre, des experts avaient déjà été contactés par M. Blondeel pour traiter le cas Fortis. Sans accuser personne - Mme Schurmans ne le fait pas -, cela ouvre des perspectives quant à une fuite vers l’extérieur - vers le monde politique et/ou financier -, comprend-on(4). » Ghislain Londers, premier président de la Cour de cassation, informera par courrier le président de la chambre, #Herman_Van_Rompuy, que le contenu de l’arrêt était déjà connu par le gouvernement le 10 décembre alors qu’il allait être prononcé le 12 décembre 2008… Cela rappelle étrangement l’écriture du réquisitoire et de la transaction pénale du #Kazakhgate par les avocats de la défense, ou l’affaire « Sofia »… Circulez, y’a rien à voir !

    On découvre aussi que Mireille Salmon, qui a signé l’arrêt Fortis, « a échangé des courriels quelques jours avant l’assemblée des actionnaires de Fortis en février avec Lionel Perl, entre-temps devenu administrateur de #Fortis Holding »(5) . Dans des mails découverts lors de l’enquête de la Cour d’appel de Gand, « Lionel Perl demande confirmation à Mireille Salmon qu’un "non" des actionnaires signifie que la vente à BNP Paribas ne se fera pas. Mireille Salmon répond négativement. Juridiquement, la vente pouvait donc se faire, selon le juge qui estimait que les actionnaires devaient pouvoir s’exprimer sur la vente »(6). « Le relevé des contacts téléphoniques entre ces deux personnes indique que les contacts se sont intensifiés de manière très nette à mesure que l’arrêt approchait de sa phase finale. Est-ce uniquement pour préparer les fêtes de fin d’année que ces deux "amis", qui ont très peu de contacts usuellement, multiplient les appels téléphoniques ? Est-ce pour trouver un des "experts" qui sera désigné dans l’arrêt ? Ou est-ce pour "nourrir" l’arrêt du 12 décembre ? »(7)
    La collaboration active ou passive du monde judiciaire avec l’exécutif semble faire système. Depuis plus de vingt ans, les instances #judiciaires sont absentes du dossier « Sofia » et le parquet est tout aussi silencieux. Le ministère belge des Affaires étrangères dispose pourtant de toutes les preuves. À aucun moment il n’a collaboré aux instructions judiciaires, il n’a pas introduit de procédures disciplinaires contre les auteurs des faits. Les instructions judiciaires, ouvertes en 1996, ont été interrompues sous prétexte de « non-opportunité des poursuites », puis portées à la prescription en 2009. La procédure d’urgence pour fait de harcèlement introduite contre le ministre des Affaires étrangères en 2005 a été renvoyée, sans motif, au tribunal civil… en 2012. Dans son arrêt, la Cour d’appel civile refuse à présent tout dédommagement à la diplomate parce qu’aucun tribunal n’a condamné de fonctionnaires ni pour trafics de documents ni pour harcèlement !

    Une « construction judiciaire » applaudie par les réseaux criminels
    On constate que cet arrêt copie soigneusement le « roman » du ministre belge des Affaires étrangères devant ses juges, et que, comme dans d’autres affaires, ce n’est plus l’impartialité qui semble guider les réquisitoires, mais les interprétations fidèlement retranscrites de ceux qui sont accusés(8). Ce roman, le voici : aucun fonctionnaire du ministère belge des Affaires étrangères n’a jamais trafiqué les visas à l’ambassade de Belgique à Sofia dans les années 90, et certes jamais au bénéfice de membres d’organisations criminelles et de leurs victimes. Myrianne Coen, conseillère d’ambassade, n’a pu dès lors subir de représailles ni être discriminée dans sa carrière pour avoir refusé de participer à ce qui dès lors n’existerait pas ou pour l’avoir dénoncé.

    Aucun fonctionnaire belge des affaires étrangères ne trafiquait les visas dans les années nonante ? Et aucun depuis lors, par ses comportements, n’a protégé de trafiquants ? On comprend que ceux qui protègent ces trafics se débattent comme ils peuvent pour occulter la vérité. Mais d’où la 18e chambre de la Cour d’appel de Bruxelles tire pareille certitude reste… un mystère.

    En effet, cela semble contredire les conclusions d’autres instances. En 2004(9), 8 ans après les premières dénonciations, le Parlement belge constate « qu’il ressort de l’enquête du Comité R qu’il y a des problèmes de fraude, de corruption et d’éventuelles connexions d’agents des Affaires étrangères avec le crime organisé. Il est clair aussi qu’aucun des services publics concernés n’a pris les mesures appropriées… les éléments permettant la poursuite de ces pratiques n’ont pas été éradiqués… Si ces pratiques existent depuis plus de dix ans et qu’à ce jour l’intégrité n’est toujours pas assurée, la fraude aux documents peut continuer à se développer. Cette constatation est inacceptable ». Dans le livre « Belgique en sous-sol, immigration, traite et crime organisé », on trouve, en plus d’autres propos très éclairants de la Chambre et du Sénat : « Quant au “dossier Sofia” : ’Il s’agit d’une fraude aux visas que le Parlement tente de percer à jour depuis des années. Le Parlement reçoit uniquement une réponse procédurale, ce qui est inacceptable. Le fait que l’on ne joue pas franc jeu dans ce dossier incite inévitablement d’aucuns à prétendre que le ministre des Affaires étrangères étouffe l’affaire’ » . On ne pouvait être plus clair. Ces dernières années, les trafics de visas humanitaires contre monnaies sonnantes et trébuchantes pour des réfugiés syriens ne disent pas autre chose(10).

    Quant au jugement du tribunal correctionnel du 18 février 2009, il constate : « Un grand nombre de malversations à l’ambassade de Belgique à Sofia. Les plaintes ne concernent pas de petites choses, mais des abus scandaleux et honteux tantôt à qualifier de #délits, mais aussi souvent de #crimes. Le tribunal n’est cependant pas saisi de cela et s’abstient… De même, nous n’avons pas à nous prononcer concernant l’opportunité des poursuites (et des non-poursuites). Qui sont les auteurs ? Le tribunal précise : "EVD propriétaire d’un hôtel en Grèce était en contacts suivis avec l’ambassadeur. Celui-ci a, à plusieurs reprises, voyagé en Grèce pour un séjour dans cet hôtel… EVD et son épouse venaient régulièrement déposer des cadeaux (...) L’inculpé s’occupait activement de demandes de visas pour de soi-disant touristes. Il est également établi… l’utilisation de faux papiers et de fausses adresses de référence. Qu’il agissait dans le but de recevoir un avantage en fortune est évident". EVD sera reconnu coupable de faux et usage, traite des êtres humains et d’association de malfaiteurs. Le parquet fédéral a tergiversé pendant 13 ans. Il bénéficiera donc de la prescription » . En termes moins diplomatiques : le parquet protège les auteurs, notamment cet autre membre de l’association de malfaiteurs non nommé… mais très précisément décrit. Le tribunal correctionnel regrette de ne pas avoir, en conséquence, les moyens de prononcer une condamnation.

    Non seulement la 18e chambre ne voit pas ce qui est écrit en toutes lettres, mais elle devra aussi repasser son cours de criminologie : l’#impunité entraîne la récidive et, par opportunités communes, l’élargissement du cercle de complices, tandis que les risques vont croissants pour ceux qui refusent d’y « participer ». Violences, menaces, harcèlement deviennent a#insi armes coutumières de la prise de pouvoir criminel d’une structure qui exclut et discrimine : un cas d’école dans le présent dossier.

    Conséquences ?
    D’une part la « non-opportunité des poursuites » pour les auteurs des trafics et leurs protecteurs. Cette « non-opportunité » ne peut en droit être activée par le parquet, car il y a victime… « Mais qui se préoccupe du droit dans cette affaire » , demande Myrianne Coen. D’autre part la mort civile pour Myrianne Coen, la diplomate qui tenta de protéger les victimes contre ces criminels… devenue ainsi victime collatérale des trafics criminels, victime qu’on ne peut en aucun cas dédommager sans faire crouler tout l’édifice.

    Et la Cour d’appel dès lors de poursuivre le roman des Affaires étrangères : « c’était la secrétaire de l’ambassadeur la coupable (comprenons : l’ambassadeur, le pauvre, il n’en savait rien) » . Or, le juge correctionnel a refusé de condamner la secrétaire : elle n’agissait que sur ordre et en droit pénal, la responsabilité pénale remonte… sur le supérieur hiérarchique. Le parquet ayant organisé (pour mémoire, illégalement de surcroît) la non-opportunité des poursuites, lorsqu’il ne put plus cacher les trafics d’êtres humains, il avait d’urgence dû trouver coupable. Le ministère belge des Affaires étrangères le lui offrit sur un plateau d’argent : la secrétaire faisait l’affaire… une citoyenne lambda, sans connexions et sans protections. Selon que vous serez puissants ou misérables…

    Les tribunaux se contredisent… Le tribunal correctionnel dit blanc, jugement en forme de chose jugée. La chambre 18F de la Cour d’appel dit noir, contre toutes évidences et rationalité… Qu’y a-t-il donc encore à cacher, après 20 ans ?

    Ajoutons que l’instruction judiciaire n’avait interrogé aucun des suspects membres des organisations criminelles déjà par ailleurs internationalement signalés, ni aucune de leurs victimes, de la traite des êtres humains et de tous les autres trafics… Elle s’était aussi bien gardée de les identifier et de les rechercher… Les juges d’instruction trop actifs avaient été préalablement dessaisis à cet effet. Quant au parquet fédéral, il avait mis 13 ans pour s’assurer de la #prescription. Les violences commises à l’ambassade, le harcèlement contre la diplomate n’ont fait l’objet d’aucun acte d’instruction. Johan Leman, ancien directeur du Centre d’égalité des chances, un des auteurs de l’ouvrage collectif « L’État gruyère. Mafias, visas et traite en Europe » (2002), constitué partie civile dans le dossier « Sofia », exprimant clairement sa conviction d’une corruption de la haute administration du département, subira des pressions : « On m’a averti que j’étais impliqué dans trop de dossiers chauds… Comme le conflit avec les Affaires étrangères à propos de l’ambassade belge à Sofia et le dossier Van Kaap »(11).

    Ces faits inacceptables et indécents, la Cour d’appel de Bruxelles les juge « honorables » dans un État de Droit, pour appuyer ses refus systématiques de dédommagements. Pour frapper le témoin qui depuis plus de 20 ans demande protection, la Cour tire encore avantage de la réserve que la diplomate s’est constamment imposée pour ne pas nuire aux enquêtes, tire avantage des dénis de justice qu’elle a subis et qui visaient à protéger les « amis des amis » , tire avantage des risques que court tout témoin d’activités des organisations criminelles, que tant voudraient voir disparaître.

    5 000 € pour 25 années de carrière diplomatique ravagée. L’arrêt de la 18e chambre de la Cour d’appel de Bruxelles salit sa victime et l’ensemble de la #fonction_publique, déshonore la diplomatie belge la réduisant à l’insignifiance… Intimidation à présent en passe de s’étendre à toute l’Europe ? Un arrêt dont les organisations criminelles sauront tirer profit.

    L’Union européenne prescrit la protection des témoins et victimes, et des fonctionnaires en particulier, la Cour européenne des Droits de l’Homme prescrit l’interdiction de la discrimination. Elle oblige aussi les États à effectuer des enquêtes complètes et loyales… « Dans la tourmente actuelle, où une réforme succède à une autre réforme, je ne sais pas, je ne sais plus, si un État de droit subsistera encore longtemps », dira Éliane Liekendael, Procureure générale près la Cour de cassation de Belgique (mercuriale, octobre 1998).

    Sauver Didier Reynders à l’Europe ?
    Deux décisions de justice, prises à Bruxelles le même jour, jeudi 26 septembre 2019, ouvrent la voie à l’audition de Didier Reynders devant le Parlement européen, le mercredi 2 octobre 2019, pour la fonction de Commissaire européen à la Justice et à l’État de Droit,
    • la Cour d’appel de Bruxelles liquide pour 5 000 €, au lieu de 5 millions, les dommages et intérêts que Myrianne Coen, Docteur de la Sorbonne et Conseillère d’Ambassade, demande au Ministère belge des Affaires étrangères pour 25 ans de carrière diplomatique dévastée, depuis 2011 sous la responsabilité du ministre Didier Reynders ;
    • - Le Parquet de Bruxelles classe sans suite et sans instruction des faits le dossier ouvert en avril 2019 contre Didier Reynders pour corruption et blanchiment.

    À la veille de son audition le 2 octobre 2019 devant le Parlement européen, Didier Reynders reçoit donc cet arrêt de la 18e chambre F de la Cour d’appel de Bruxelles, dont il n’aura pas manqué de faire usage dans les couloirs. Pour neutraliser tout moyen d’informer correctement le Parlement européen sur cette affaire avant cette audition, l’arrêt ne sera envoyé que le 1er octobre 2019, par la poste, à la diplomate victime de tels agissements qui réside en Italie. Est-ce là le motif du report secret du prononcé au 26 septembre ? Si la diplomate avait été avertie de cette date, les communiqués de presse seraient en effet arrivés, avant cette audition, aux yeux de la presse internationale…

    Telles sont les circonstances qui expliquent la mise en scène préalable du candidat Commissaire européen à la Justice et à l’État de Droit. Il s’est ainsi présenté « en toute tranquillité » devant les Commissions LIBE et JURI du #Parlement_européen. Pour toute sécurité, une main amie s’était chargée d’inclure in extremis la commission IMCO, présidée par celle qui fut déjà sa #lobbyiste (une députée belge du Groupe des Verts !), 3 mois plus tôt, pour la candidature de Secrétaire général au Conseil de l’Europe qui échappa au ministre…

    Le mutisme des médias
    Depuis ce 2 octobre 2019, la #presse internationale est devenue muette. Quant à la presse belge, si l’on tape « Reynders #corruption » sur un moteur de recherche, on ne trouve plus aucun article depuis le 27 septembre, tout en soulignant que ceux publiés avant cette période d’ #omerta étaient d’une fabuleuse indigence… On ne peut pas penser que des magistrats de Bruxelles ne sont pas au secours de Didier Reynders ? La Belgique a le record des classements sans suite express pour éviter de rassembler les preuves dans ces dossiers. Lorsque les preuves y arrivent malgré tout, Bruxelles a le record de longévité des non-enquêtes pour protéger les auteurs de délits et crimes… par la prescription.

    À certains moments, des choses se résument simplement :
    – Vous cherchez le crime organisé ? Regardez parfois vers ceux qui disent le combattre
    – Vous attendez d’être informés par les médias ? Voyez ce qu’ils ne disent pas et essayez de réaliser à quel point ils font partie du problème.
    – Vous pensez que la justice est impartiale ? Voyez qui elle sert généralement

    Comme l’énoncent les deux auteurs de l’ouvrage Belgique en sous-sol..., « Après tout, il ne faut peut-être pas tant essayer de comprendre pourquoi l’éteignoir a été mis sur le dossier Sofia, que pour qui [il l’a été mis]. Les trafics de visas dénoncés par Myrianne Coen bénéficièrent à des intermédiaires installés en Belgique. Le plus souvent, il s’agissait de sociétés commerciales à l’objet social flou, à l’enseigne changeante et aux activités éparses. Ces dernières adressaient des invitations nominatives donnant accès au territoire national à des individus qui les présentaient à l’ambassade de Belgique dans la capitale bulgare en vue d’obtenir, selon les cas, une ou plusieurs dizaines de visas. Mais le plus saisissant n’est pas là. Il est établi que certains de ces intermédiaires avaient préalablement été sollicités par l’ambassade elle-même, en vue d’adresser des invitations par centaines à des quidams nommément désignés. À l’époque, l’ex-numéro 2 d’« Ambabel Sofia » a eu son attention attirée par tous ces gens auxquels l’ambassadeur « K »délivrait les précieux sésames sur un simple paraphe. Elle a alors découvert que parmi eux figuraient des personnages impliqués dans des opérations de blanchiment d’argent. Ces fonds, blanchis dans des banques belges par d’anciens agents des services secrets bulgares, provenaient du régime communiste moribond. »
    Les centaines de milliards envoyés vers les #paradis_fiscaux, les détournements dans l’affaire des #diamants anversois, les fonds libyens, le Kazakhgate, #Publifin, #Samu_social, #Dubaï Papers, etc. montrent que tout s’est aggravé depuis l’affaire “Sofia”. Et pendant ce temps-là, ils organisent leur « austérité », rabotant encore le peu qu’il reste aux #écoles, #hôpitaux, #postes… Ceci n’est pas un feuilleton, une story de plus sur Netflix : ce sont des faits, qui imposent que vous vous leviez et sortiez de vos divans. Vous vous êtes assoupis, l’#histoire ne vous en voudra pas. Si vous vous levez...

    1. https://www.dhnet.be/actu/faits/sos-legalita-contre-le-crime-organise-51...
    2. « Belgique en sous-sol, immigration, traite et crime organisé », Frédéric Loore et Jean-Yves Tistaert, Éditions Racines, 2007, extraits disponibles sur google livre.
    3. Ibid.
    4. https://www.lalibre.be/belgique/une-plainte-informative-51b8ac51e4b0de6d...
    5. https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-fortisgate-revele-des-courri...
    6. Ibid.
    7. https://www.lalibre.be/belgique/exclusif-voici-le-nouveau-scenario-du-fo...
    8. Rappelons que dans l’affaire du Kazakhgate, le projet de transaction pénale et le réquisitoire de l’avocat général auraient été écrits pas les avocats de Patokh Chodiev...
    9. Rapport des Commissions parlementaires de suivi du Comité R, n° 3-725/1 (Sénat) et DOC 511 289/001 (Chambre), 16 juillet’ 04, p. 29, 31 &32.
    10. Notamment : “Trafic de visas humanitaires : Francken affirme n’avoir “rien à cacher””, 18/01/2019. https://plus.lesoir.be/201467/article/2019-01-18/trafic-de-visas-humanit...
    11. Idem.

    #ue #union_européenne #mafia

  • Ce #fonds_d'investissement qui prospère... sur l’#hébergement de migrants aux frais de l’Etat

    Une filiale de la #Caisse_des_dépôts_et_consignations (#CDC) a créé un fonds d’investissement pour racheter plusieurs #hôtels pour loger des #demandeurs_d'asile. Elle promet à ses souscripteurs un copieux #rendement. Et sans risque, car c’est l’Etat qui règle le prix des chambres.

    Et si vous investissiez dans le demandeur d’asile ? C’est un placement qui rapporte 3,5 % par an pour une prise de risque limitée, puisque l’Etat garantit quasiment le #rendement. La proposition sonne comme une plaisanterie. Elle est pourtant sérieuse. #Ampère_Gestion, filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a créé en 2017 un fonds d’investissement baptisé #Hémisphère. Souscrit par des investisseurs institutionnels (dont #BNP_Paribas_Cardif et #CNP_Assurances), il a permis de lever 100 millions d’euros. Cette somme a financé le rachat de 59 hôtels #F1, ex-enseigne low-cost du groupe #Accor, et leur #transformation en #foyers_d'accueil. Au dernier pointage, ces foyers accueillaient deux tiers de demandeurs d’asile et un tiers de personnes hébergées en urgence.


    https://www.marianne.net/fonds-investissement-hotels-demandeurs-asile

    #investissement #asile #migrations #réfugiés #France #économie #business #logement

    hélas #paywall

    ping @karine4 @isskein

  • The Untold Story of the Trump-Ukraine ‘Scandal’: The Routine Corruption of US Foreign Policy – Consortiumnews
    https://consortiumnews.com/2019/09/26/what-isnt-mentioned-about-the-trump-ukraine-scandal-the-routine-corr

    After a Ukrainian prosecutor began looking into possible corruption at Burisma, Biden openly admitted** at a conference last year that as vice president he withheld a $1 billion credit line to Ukraine until the government fired the prosecutor. As Biden says himself, it took only six hours for it to happen.

    Exactly what Biden boasted of doing is what the Democrats are now accusing Trump of doing, and it isn’t clear if Trump got what he wanted as Biden did. 

    Threats, Bribes and Blackmail

    That leads to another major part of this story not being told: the routine way the U.S. government conducts foreign policy: with bribes, threats and blackmail.

    Joe Biden** Brags about getting Ukranian Prosecutor Fired - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=UXA--dj2-CY

    In 2016 Ukrainian Prosecutor General Viktor Shokin, in his investigation of corruption involving Burisma Holdings, a natural gas company, identified Hunter Biden as the recipient of over $3,000,000 from the company.

    #etats-unis #corruption #mafieux

  • Un escroc du CO2 visé par deux mandats d’arrêt se montre au « MasterChef » israélien
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240919/un-escroc-du-co2-vise-par-deux-mandats-d-arret-se-montre-au-masterchef-isr

    L’une des figures de l’escroquerie du siècle – l’affaire des quotas carbone – s’est montrée, samedi 21 septembre, au premier rang du public d’une célèbre émission de télé-réalité israélienne, la version locale de « MasterChef », remportée par sa femme. Problème : lourdement condamné par la justice française, Eddie Abittan est visé par plusieurs mandats d’arrêt.

    #France #Marco_Mouly,_Carbone,_Samy_Souied,_Arnaud_Mimran,_Eddie_Abittan,_CO2

  • Les pressions mafieuses s’intensifient à Ajaccio
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210919/les-pressions-mafieuses-s-intensifient-ajaccio

    Deux incendies criminels visant l’ancien président de la Chambre de commerce ont provoqué une mobilisation citoyenne. Ils pourraient être liés aux exactions d’un groupe mafieux qui accroît son emprise sur l’économie locale.

    #CORRUPTION #mafia,_Corse,_Ajaccio

  • Il #business dell’accoglienza? Non è quello che immaginate

    Il business dell’accoglienza non è quel di cui hanno parlato per anni alcuni esponenti politici che oggi fanno parte della maggioranza di governo. Non esattamente. O meglio, con il passare dei mesi scopriamo che fare affari sulla pelle dei migranti, a prescindere da quanto questi siano accolti in maniera dignitosa, potrebbe poi non essere qualcosa di riprovevole per il governo in carica. Partiamo da lontano e poi scopriamo perché.

    Nel 1979, negli Stati Uniti, una legge legalizzò la possibilità di affidare le carceri in appalto a privati. Il primo Stato ad approfittarne fu il Texas nel 1989, gli Stati che avevano approvato una qualche forma di privatizzazione erano trenta e i detenuti rinchiusi in carceri private erano diventati 140mila. Gli ultimi dati disponibili sul sito del Bureau of Justice statistics indicano come nel 2011 le persone rinchiuse in carceri private fossero l’8,2% del totale del quasi milione e seicentomila detenuti negli Stati Uniti contro il 7,9 dell’anno precedente – 6,7% del totale dei carcerati statali e 18% di quelli federali. Negli Usa le carceri private ha significato cosi più alti, condizioni di detenzione peggiori e anche tassi di incarcerazione più alti – per delle ragioni collegate direttamente al sistema degli appalti. Ma fermiamoci qua, che quello degli Stati Uniti è solo un esempio e qui parliamo di Italia ed Europa.

    Cosa c’entra tutto questo con l’Italia, l’immigrazione e il razzismo? Semplice: la nuova concezione del sistema di accoglienza delle persone che chiedono asilo nel nostro Paese, quelle in attesa di sapere che destino avranno, quelle in attesa di essere identificate (e così via) sembra richiamare il sistema di detenzione privato americano, appaltato a soggetti privati. Questo almeno è quanto spiega bene un dossier pubblicato dal periodico Valori nel quale si racconta della potenziale cessione a multinazionali del sistema di accoglienza. Spieghiamo citando Valori:

    Il giro di vite governativo sul sistema di accoglienza di migranti, rifugiati e richiedenti asilo imposto dal Decreto Sicurezza ha già prodotto un sicuro vincitore: il gruppo privato elvetico ORS. La società, controllata dal private equity londinese Equistone Partners, gestisce da anni decine di centri per migranti in Svizzera, Austria e Germania e il 22 agosto scorso ha annunciato ufficialmente il suo arrivo in Italia. Il contesto legale plasmato da Matteo Salvini non potrebbe essere più favorevole. Il drastico ridimensionamento del sistema Sprar in favore dei CAS, gestiti dai privati, rappresenta un’occasione troppo ghiotta. Grandi centri di massa, improntati al risparmio (almeno in apparenza) e orientati al profitto.

    La società lavora in Austria, dove però il governo in carica sta pensando di riassumere in house il sistema di accoglienza per due ragioni: appaltare fa diminuire i costi per persona ma fa crescere quelli complessivi e l’accoglienza è di pessimo livello. I centri gestiti da ORS sono infatti spesso sovraffollati e in un caso questo ha portato a una denuncia da parte di Amnesty International. Nel 2015 a Traiskirchen, centro pensato per 1800 persone, ne dormivano 4500, alcuni all’aperto. In Germania e Norvegia operano invece la Homecare e la Hero Norge AS, che a loro volta hanno visto calare i profitti (per ragioni collegate alla chiusura della rotta balcanica) e che neppure sono nuove a scandali. Ospiti della Homecare sono morti durante risse e altri hanno denunciato maltrattamenti. Trentuno dipendenti sono sotto processo in Renania.

    Il modello, insomma, non è dei migliori. Anzi: non c’è luogo del pianeta dove la privatizzazione del sistema carcerario o di accoglienza abbia generato risparmi o una maggiore qualità del servizio. Di solito, vale negli Stati Uniti come in Austria, succede che queste società abbiano una grande capacità di condizionare le scelte politiche. Negli Stati Uniti investendo pesantemente in lobbying, in Austria offrendo lavoro ad ex politici dei partiti di governo.

    Torniamo all’Italia. Perché Valori avverte del pericolo che sistemi come quello austriaco vengano adottati da noi? In parte abbiamo risposto con la citazione qui sopra: la ORS ha aperto una sede legale nel nostro Paese. E la ragione risiede nella riorganizzazione del sistema di accoglienza voluta dal governo. La chiusura dei CARA (Centri di accoglienza per richiedenti asilo) come Castelnuovo di Porto e l’abolizione del permesso di protezione umanitaria, che ha generato (e genererà) l’espulsione dalle strutture di accoglienza di migliaia di persone non è frutto della voglia di migliorare i servizi o di colpire quello che viene definito “il business dei rifugiati”. Probabilmente una parte degli ospiti dei CARA che ne hanno titolo verranno inviati negli Sprar che nel frattempo vengono svuotati da chi, grazie al Decreto sicurezza, non ha più le carte in regola per risiedervi.

    Obbiettivo del Decreto sicurezza è quello di avere dei centri grandi, non pensati per l’integrazione e l’accoglienza ma semplicemente come parcheggi di persone che sono in attesa di conoscere il loro destino. Che, nella mente di chi ha concepito le nuove leggi, sono per la maggior parte dei millantatori che dicono di aver diritto allo status di rifugiato pur essendo migranti economici. La conseguenza è che questi non necessitano di servizi volti a facilitare l’inclusione sociale, perché nella maggior parte finiranno con l’essere espulsi. Falso, ma utile a distruggere un sistema di accoglienza diffusa, quello degli Sprar, che stava lentamente cominciando a funzionare. I nuovi centri saranno quindi, leggiamo ancora sul dossier di Valori (e abbiamo scritto varie volte anche noi):

    Più grandi, senza gare pubbliche e con un sistema che, pur avendo costi medi inferiori, farà spendere di più allo Stato. E per i migranti non ci sarà alcun obiettivo di integrazione e un destino certo di emarginazione sociale. Saranno così i centri di “accoglienza” versione Salvini: il ministro degli Interni punta a renderli sempre più simili a strutture di detenzione. Ma il nuovo sistema costerà meno alle casse pubbliche? Basta leggere i numeri ufficiali per dire di no. Nelle strutture del Sistema di Protezione per i Richiedenti Asilo e Rifugiati (il cosiddetto SPRAR), mediamente, un migrante costa circa 6.300 euro per i 6 mesi in cui mediamente resta in uno SPRAR. In un Centro di Accoglienza Straordinaria (i cosiddetti CAS) da 10 a 14mila. A rivelarlo sono i documenti ufficiali depositati dall’Associazione Nazionale Comuni Italiani (ANCI) alla commissione Affari Costituzionali della Camera.

    Con la possibile gestione dell’accoglienza da parte dei grandi privati il business dell’accoglienza è dunque destinato a crescere, non a diminuire. Non solo, gli scandali che in questi anni hanno investito le organizzazioni che gestivano i centri, svelando corruzione e cattivi servizi, sono in buona parte colpa dello Stato. Perché? Perché spesso le assegnazioni sono state fatte ad affidamento diretto, senza gara, e perché le prefetture non facevano controlli. Non solo: i tempi di permanenza dovuti ai tempi lunghi di esame delle domande di asilo, ha reso più lunga la permanenza nei centri dei richiedenti asilo e, di conseguenza, fa crescere i costi. Anche da questo punto di vista, insomma, il Decreto sicurezza non è buono. Non per i migranti e i richiedenti asilo, non per i diritti umani e neppure per le casse pubbliche e la lotta alla corruzione.


    http://www.cronachediordinariorazzismo.org/business-accoglienza-multinazionali
    #accueil #Italie #asile #migrations #réfugiés #business_de_l'accueil #privatisation #ORS #Equistone_Partners #decreto_sicurezza #décret_sécurité #decreto_Salvini #décret_Salvini

    ping @isskein

    • Migranti, gli sciacalli della finanza brindano a Salvini

      Il “decreto-sicurezza” voluto da Lega e 5 Stelle fa gioire società estere e holding specializzate nella gestione di megacentri per migranti. Dietro di loro, fondi di private equity, la finanza londinese, investitori sauditi e svizzeri. Vincitori di una guerra sporca, che farà aumentare disuguaglianze, razzismo, crimine e tensioni sociali.

      https://valori.it/dossier/gennaio2019
      #globalisation #mondialisation

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      Dans le dossier:

      Migranti SpA. Lega e 5 Stelle aprono le porte ai privati che l’Austria caccia via
      https://valori.it/migranti-spa-salvini-apre-le-porte-ai-privati-che-laustria-non-vuole

      Rifugiati for profit: dietro ORS Italia un intreccio globale di politica e finanza
      https://valori.it/ors-finanza-rifugiati-italia

      Benvenuti al Nord. Welfare addio, i rifugiati nelle mani del business privato

      https://valori.it/nord-europa-rifugiati-business-famiglia
      #Hero #Homecare

      L’accoglienza modello-Salvini? Triplicherà i costi. Azzerando i servizi
      https://valori.it/laccoglienza-modello-salvini-triplichera-i-costi-azzerando-i-servizi
      #coût #coûts

      Il deja vù della gestione migranti: il nuovo decreto è una pacchia per i big
      https://valori.it/il-deja-vu-della-gestione-migranti-il-nuovo-decreto-e-una-pacchia-per-i-big
      #mafia_capitale

    • La lunga mano della finanza speculativa sul business dell’accoglienza (favorito dai decreti Sicurezza)

      Un’interrogazione parlamentare vuole fare chiarezza sul business dell’accoglienza, svelato da Valori. Una lunga catena che conduce a un fondo di private equity londinese

      Lo avevamo denunciato per primi nel gennaio 2019, ribadito a luglio 2019, documentato a gennaio 2020. Ora è una certezza, diventata anche oggetto di un’interrogazione parlamentare da parte del deputato Andrea Vallascas (M5S) al ministro dell’Interno Luciana Lamorgese. I decreti Sicurezza voluti dall’ex ministro dell’Interno Matteo Salvini, più che salvarci «dall’invasione di migranti», hanno favorito il business della finanza speculativa nel campo dell’accoglienza. Un business che in Italia è riconducibile a Ors Italia srl, società interamente controllata dalla casa madre elvetica, Ors Service AG, con sede a Zurigo. A sua volta controllata dal private equity londinese Equistone Partners.

      Appalti per oltre 2 milioni e mezzo di euro e un bilancio in perdita

      Scalzata dal governo austriaco e approdata nel nostro Paese il 22 agosto 2018, la società italo-svizzera con sede a Roma è rimasta inattiva per più di un anno e mezzo. Ma, nel giro di pochi mesi, dal novembre 2019 a oggi, si è aggiudicata almeno tre gare pubbliche, di cui una prorogata in affidamento diretto, per l’accoglienza di migranti. Appalti che valgono più di due milioni e mezzo di euro (€2,671,832.50), tra la Sardegna e il Friuli Venezia Giulia. A fronte di un capitale sociale versato di soli 10 mila euro, 13 dipendenti (un impiegato e 12 operai) e 358 mila euro di perdite in bilancio al 31 dicembre 2019.

      L’ultimo mandato ottenuto riguarda la gestione di Casa Malala, struttura di prima accoglienza in Friuli Venezia Giulia, a pochi passi dalla frontiera, gestita fin dalla sua apertura nel 2016 dal Consorzio Italiano di Solidarietà (ICS) in collaborazione con Caritas. Appalto aggiudicato, invece, a Ors Italia dalla prefettura di Trieste lo scorso 15 settembre con un ribasso del 14% su una base d’asta di 788.832,50 euro. Esempio calzante di quanto documentato anche da Openpolis e Actionaid, nel loro rapporto a febbraio 2020.

      Mentre le realtà più piccole e non profit con forte vocazione sociale sono costrette a uscire dal sistema di accoglienza, chi si fa strada sono le grandi società, incluse le società a scopo di lucro, proprio come Ors.

      A Trieste a rischio Casa Malala, centro di accoglienza modello

      La gara del centro di prima accoglienza friulano è ancora aperta, però. Su essa pende il ricorso al TAR di ICS presentato lo scorso 15 ottobre. Anche sulla scorta di quanto emerso nell’opinione pubblica, nei mesi scorsi, proprio sulla gestione di Ors dei centri rifugiati in Sardegna. Come aveva già espresso a Valori.it Gianfranco Schiavone, attualmente nel direttivo di Asgi (Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione) e presidente di ICS (Consorzio italiano di solidarietà), ogni timore è diventato realtà. «La somma dei tagli ai capitolati di gara voluti dall’ex ministro Matteo Salvini e le gestioni senza scrupolo di chi fa accoglienza per business, possono trasformare i centri di accoglienza in vere e proprie “discariche di esseri umani”. Come sta avvenendo in Sardegna» denuncia Schiavone.

      Tutto ciò potrebbe accadere a Trieste. «Accettare che ci sia un solo operatore, magari non qualificato, ogni 50 ospiti vuol dire limitarsi a fare i guardiani – ha aggiunto Schiavone – Così come la presenza di un mediatore culturale, con a disposizione un solo minuto al giorno per parlare con le persone richiedenti asilo. Questa non è accoglienza».

      Il Cpr di Macomer e il Cas di Monastir e l’inferno per i migranti

      Tutti fattori che, anziché favorire l’integrazione, portano i migranti a condizioni di costrizione disumane, alla base di proteste e a un clima di scontro sociale nei territori. Così è successo nel Centro di Permanenza per il Rimpatrio (Cpr) di Macomer. Nell’arco di pochissimi mesi dalla sua apertura è stato investito da continue tensioni e rivolte, fino ai tragici e gravissimi atti di autolesionismo degli ospiti. Una gestione che vale per 50 ospiti, 572 mila euro. Appalto anche questo conquistato con un ribasso del 3% nel novembre del 2019. Ma che la società italo-svizzera ha ampiamente recuperato, ottenendo dalla Prefettura di Nuoro altri 66 mila euro, lo scorso 5 maggio per integrare i servizi di assistenza medica e sociali tagliati.

      Solo due mesi prima, il 5 marzo 2020 la prefettura di Cagliari aveva già affidato a Ors Italia con procedura d’urgenza la gestione della struttura di Monastir, per un milione e 245 mila euro. Il servizio di gestione è stato affidato con esecuzione anticipata del contratto per motivi di urgenza e prorogata in affidamento diretto più volte. L’ultima proroga risale a luglio 2020 con scadenza al 30 settembre 2020. Il centro, attivo dal 2017, ha una capienza di 150 posti suddivisi tra il Centro di prima accoglienza, (CAP) e il Centro di accoglienza straordinaria per i richiedenti asilo (CAS). Salito anch’esso in pochissimo tempo alle cronache come «l’inferno di Monastir», per lo stato di degrado e abbandono in cui versano i migranti.
      Per giornalisti e Ong impossibile entrare

      Entrambe strutture sono al centro di inchieste giornalistiche su l’Unione Sarda, La Nuova Sardegna e Il Dubbio. Così come oggetto delle denunce pubbliche di LasciateCIEntrare e Asce. Ma le prefetture e il ministero dell’Interno hanno più volte impedito l’ingresso degli attivisti per i diritti umani a Macomer. A Monastir LasciateCIEntrare è stata autorizzata a entrare, ma solo a febbraio, prima che la gestione venisse affidata a Ors. Come ci riferisce uno dei referenti della campagna, Francesca Mazzuzi, la situazione è precipitata. «Il Cpa di Monastir dovrebbe ospitare le persone sbarcate solo per il periodo necessario all’espletamento dei controlli sanitari e delle operazioni di identificazione e fotosegnalamento. Fino al ricevimento del «foglio di via»

      Invece in questo momento le condizioni dei migranti sono ulteriormente peggiorate. Anche a causa del Covid-19. «Una volta sbarcati sono trattenuti per il periodo della quarantena o per l’isolamento sanitario, se positivi, ma la struttura non è adatta per soggiorni prolungati. Infatti è difficilmente applicabile il distanziamento fisico e la separazione degli spazi. Le persone sono alloggiate in brandine in una ex palestra ed in un’ex autorimessa».

      Centri che, nel giro di pochi mesi, hanno preso sempre più l’aspetto di vere e proprie carceri, con tanto di vigilanza delle forze di polizia. Dove persino gli avvocati fanno fatica a dialogare con i richiedenti asilo, come ha denunciato l’avvocata Rosaria Manconi, presidente della Camera penale di Oristano. Situazione che ha richiesto l’intervento del Garante dei detenuti sardo e l’istituzione, da parte della stessa prefettura di Nuoro, di un organismo di monitoraggio sulle condizioni dei migranti.
      Il caso Ors oggetto di un’interrogazione parlamentare al ministro dell’Interno

      Situazione più che «anomala» diventata anche oggetto di un’interrogazione parlamentare, lo scorso 15 ottobre, da parte del deputato Andrea Vallascas (M5S), all’attuale ministro dell’Interno Luciana Lamorgese. «Ors, dopo aver trasformato la solidarietà in business, si sta progressivamente espandendo verso Paesi e regioni del Mediterraneo, tra cui la Sardegna. Alla ricerca di mercati più redditizi e con modalità aggressive. Attraverso forti ribassi d’asta, servizi scadenti e scarso rispetto per la sicurezza pubblica e per i diritti umani», ha affermato il deputato.

      «Per questo chiediamo al ministro Lamorgese che faccia chiarezza su quanto sta accadendo in Italia e in Sardegna. Per evitare che nel settore organismi privati possano liberamente lucrare a discapito della qualità dei servizi e delle norme. E chiediamo di attivarsi anche con delle ispezioni per verificare le modalità di assegnazione dell’appalto di alcuni centri, tra cui quello di Monastir».
      Le accuse di Amnesty International e delle Ong in Austria e Svizzera

      Tutto un dejà vù, come avevamo raccontato a Valori. La holding svizzera Ors Service Ag, specializzata nella pluriennale «attività imprenditoriale a supporto dell’accoglienza dei cittadini stranieri» non è nuova a simili dinamiche. Era già stata accusata di aver gestito in modo discutibile, negli ultimi 5 anni, diversi dei centri per migranti in Svizzera e Austria. È quello che emerge dalle denunce di violazione dei diritti umani fatte da Amnesty International su centro di Traiskirchen, dell’Ong Droit de Rester a Friburgo e del giornale svizzaro Bazon Online sul centro asilo di Basilea, chiuso nel 2016.
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      La riforma Lamorgese arriva troppo tardi?

      In questo contesto si innesta la riforma dei decreti Sicurezza, voluta dal ministro dell’Interno Luciana Lamorgese e varata con il decreto 130 del 21 ottobre 2020. «L’entrata in vigore del decreto è quanto mai urgente. Perché è ormai evidente come la situazione dei centri di accoglienza straordinaria sia totalmente degenerata in questi due anni», ribadisce ancora una volta Gianfranco Schiavone.

      «La ri-definizione degli standard dei servizi nei centri di accoglienza, come l’assistenza psicologica, l’insegnamento della lingua italiana e attività di integrazione sociale sono assolutamente indispensabili. Ma arrivano in ritardo, dopo un anno», sottolinea il responsabile di Asgi. «Così come non occorreva una nuova legge per cambiare i capitolati di gara. Erano misure che potevano essere prese anche prima della riforma, in forma amministrativa».

      Asgi chiede modifiche al decreto: ci sono ancora misure anticostituzionali

      Non a caso l’Associazione per gli Studi Giuridici sull’immigrazione ha presentato ulteriori richieste di modifiche al decreto. Pur riaprendo al sistema di accoglienza diffusa, contiene ancora, secondo i giuristi, elementi di continuità con i precedenti decreti. Se la nuova legge stabilisce la riduzione della durata complessiva massima del trattenimento nei Cpr, infatti, dall’altra prevede ancora norme incostituzionali.

      Come il fermo a tempo imprecisato degli stranieri arrivati in frontiera che possono essere trattenuti a lungo in un Cpr. «Periodo durante il quale la loro domanda d’asilo è esaminata con una procedura velocissima, senza garanzie». Ribadiscono da Asgi: «I richiedenti sono isolati e non hanno la possibilità concreta di essere assistiti da un avvocato o dalle organizzazioni umanitarie».

      https://valori.it/business-accoglienza-ors

  • Football : à Rome, vie et mort d’un chef « ultra » de la Lazio

    Fasciste convaincu et lié à des figures légendaires du crime organisé, Fabrizio Piscitelli régnait sur le peuple des « #ultras » de la Lazio Rome. Il a été assassiné au début d’août.

    Par Jérôme Gautheret

    Dimanche 1er septembre, c’était jour de derby au stade olympique de #Rome. Comme à chaque fois, pendant deux heures, la ville a retenu son souffle. Un affrontement entre l’AS Rome et la #Lazio, quel que soit le contexte, et même à un moment de l’année où beaucoup de Romains n’ont pas encore regagné la capitale, ce n’est jamais anodin. Cette fois-là, les forces de l’ordre avaient encore renforcé leur dispositif, pour canaliser la foule aux abords du stade, et surtout contrôler les agissements des groupes de supporteurs.
    En cette première journée de championnat, l’enjeu sportif entre ces deux équipes habituées à lutter pour les places d’honneur en Série A était négligeable. Les regards des observateurs étaient surtout tournés vers la Curva Nord, fief des ultras de la Lazio, qui avaient annoncé qu’ils allaient réaliser un tifo bien particulier, en l’honneur de leur chef charismatique, le sulfureux Fabrizio Piscitelli, tué par balles le 7 août, à l’âge de 53 ans.

    La préfecture et la direction du club, qui n’avaient aucun moyen d’empêcher l’hommage à « Diabolik » (le pseudonyme que s’était choisi Piscitelli, en hommage au héros – particulièrement violent – d’une bande dessinée culte italienne), ont opté pour le moindre mal : laisser faire, et éviter les débordements. Dans les environs du stade il y a bien eu quelques saluts fascistes, des chants antisémites et des jets de pierre contre les forces de l’ordre, mais dans le stade, rien de tel.

    Messages de condoléances

    Quelques minutes avant le coup d’envoi, les occupants du virage ont déployé un portrait géant de leur ancien chef, ainsi qu’une une banderole à sa gloire. Le camp adverse, par respect pour Diabolik, avait accepté de ne pas chercher à rivaliser, et même envoyé – le cas est rarissime – quelques messages de condoléances. Dans ce contexte parfaitement inhabituel, la partie s’est déroulée sans encombre, et les deux équipes se sont séparées sur un score nul (1-1) qui n’embarrasse personne. L’affaire Diabolik, en revanche, est loin d’être close, et ses moindres rebondissements sont suivis avec passion, tant ils convoquent les mythes et les fantômes du milieu romain.

    Mercredi 7 août, Fabrizio Piscitelli était tranquillement assis sur un banc, dans le Parco degli Acquedotti, non loin de son domicile, au milieu des sportifs et des promeneurs. Un peu avant 19 heures, un homme en tenue de jogging s’est glissé derrière lui, et lui a tiré une balle de 7.65 dans la nuque, avant de rejoindre un complice puis de s’évanouir dans la ville. Nul besoin de grandes connaissances en criminologie pour comprendre qu’il n’a pas été tué au hasard, par un rôdeur.

    Le lendemain soir, une poignée de supporteurs parviennent, malgré la surveillance, à déployer en son honneur une gigantesque banderole « il diablo vive » (« le diable est vivant ») sur le Ponte degli Annibaldi, face au Colisée. Diabolik était leur empereur, il ne pouvait pas quitter la scène sans apothéose.

    Nom cité dans de nombreuses affaires

    Enfant du peuple « laziale » et de la périphérie sud de Rome, Diabolik est vite devenu une figure importante dans le monde des ultras de la Lazio. A partir de la fin des années 1980, il s’impose comme le chef des « Irriductiblili », un groupe très lié aux mouvements néofascistes qui, au fil du temps, absorbera tous les autres collectifs d’ultras de la tribune. Son influence est telle qu’il essaie, au cours des années 2000, de prendre le contrôle du club, sans succès.

    Homme d’affaires avisé, Diabolik s’appuie sur son aura pour développer un fructueux commerce de produits dérivés. Las, il ne s’arrête pas aux seuls produits autorisés, ce qui lui vaudra de passer quatre années et demie au total en prison. Dans les années 1990, il est lié au clan Abate, un rameau de la #Camorra implanté en périphérie de Naples, sur les pentes du Vésuve, mais également très présent dans la capitale. Plus tard, son nom est cité dans de nombreuses affaires, et il apparaît surtout, en 2014, dans le scandale #Mafia capitale, qui a mis au jour les liens existant entre l’administration de la ville de Rome et le crime organisé.

    Au centre des ramifications de cette tentaculaire affaire, il y a un homme, Massimo Carminati, qui passe pour avoir été un des amis les plus proches de Diabolik. Véritable légende du milieu romain, surnommé « le dernier roi de Rome » par la presse locale, Carminati, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison, soumis au très rigoureux « 41bis », le régime de détention des chefs mafieux, est un ancien proche de la bande de la #Magliana, qui a régné sur Rome des années 1970 au début des années 1990. Mais il est surtout un ancien des #NAR (#Noyaux_armés_révolutionnaires), un groupe néofasciste très actif durant les années de plomb. Dans les divers interrogatoires qu’il a subis, #Carminati s’est toujours décrit comme « fasciste » avant tout. Diabolik se présentait de la même manière.

    « Fascistes, pas mafieux »

    Dans les stades italiens, la liste des provocations dont se sont rendus coupables les Irriductibili sous sa direction est impressionnante, depuis la banderole à la gloire du criminel de guerre serbe Arkan, en 2000 à Bari, à la diffusion dans les travées de l’Olimpico, en 2017, de très douteux photomontages représentant Anne Frank vêtue du maillot du club rival, l’AS Roma.

    Pour toutes ces raisons, les autorités tenaient à ce que les funérailles de Diabolik ne tournent pas à la manifestation fasciste spontanée. Aussi, après avoir tenté d’imposer des obsèques strictement privées, la police a-t-elle convenu avec la famille d’une cérémonie devant une centaine de personnes, le 21 août, dans l’enceinte du sanctuaire de Notre-Dame du Divin Amour, en périphérie de la ville. Les fumigènes et les banderoles sont restés au dehors, mais cela n’a pas empêché plusieurs journalistes d’être pris à partie par des proches du défunt.

    Pendant que les hommages au chef ultra se poursuivent, la recherche du tueur et surtout du ou des commanditaires suit son cours. Celle-ci a connu un spectaculaire rebondissement le 2 septembre lorsqu’est apparue sur YouTube une vidéo dans laquelle une autre figure du milieu romain, Fabio Gaudenzi, un proche de Carminati et Diabolik déclare, le visage cagoulé, son intention de se rendre à la police, pour leur révéler l’identité des commanditaires du crime et sauver sa peau.

    Dans ce court message, prononcé à la hâte, avant l’arrivée de la police, l’homme révèle que Carminari, Diabolik et lui appartenaient à un petit cercle néofasciste « élitiste ». Puis il lance à la caméra : « Nous sommes des fascistes, pas des mafieux. »

    Jérôme Gautheret (Rome, correspondant)

    #ITALIE #football #Néofascisme #années_de_plomb

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/09/a-rome-vie-et-mort-d-un-chef-ultra-de-la-lazio_5508024_3210.html

  • Mafia nei mercati ortofrutticoli. Sud Pontino epicentro della filiera criminale

    Le mafie hanno da tempo deciso di insediarsi e condizionare non solo i processi produttivi agricoli del Paese ma anche quelli commerciali. Per questa ragione quando riescono a mettere le mani sui grandi mercati ortofrutticoli del Paese o sul sistema della logistica, finiscono col condizionare l’intera filiera agricola italiana e internazionale, trasformandola in un pericoloso collettore di interessi criminali.
    Si tratta di un avanzamento importante e pericoloso della strategia delle agromafie italiane che non deve essere sottovalutata e che è annualmente analizzato dal dossier Agromafie di Eurispes. Proprio nell’ultima edizione è presente un focus specifico sulle mafie dei mercati ortofrutticoli e della logistica che è, peraltro, in perfetta coerenza con quanto, ai primi di agosto, ha rilevato la Dia di Catania con riferimento alla consorteria criminale che ha legato insieme alcune delle famiglie mafiose e camorristiche più importanti e pericolose d’Italia.
    La Dia di Catania, infatti, ha ufficialmente confiscato 10 milioni di euro a #Vincenzo_Enrico_Auguro_Ercolano, figlio di #Giuseppe_Ercolano, considerato da molti il reggente di un sodalizio criminale assai pericoloso tra la mafia siciliana e la camorra. «Le indagini – dichiara la Dia – hanno riguardato i vertici dei clan camorristici dei #Casalesi e dei #Mallardo di Giuliano (Napoli), alleati con le famiglie siciliane dei #Santapaola ed #Ercolano, operanti del territorio catanese con diramazioni anche all’estero». Un network criminale che stritola e soffoca lo stato di diritto, la legalità, i diritti di milioni di persone e di aziende e che ogni consumatore paga ogni volta che si reca a fare la spesa. Secondo ancora la Dia, la società intestata a Vincenzo Ercolano, la #Geotrans, avrebbe gestito il trasporto dell’ortofrutta con modalità tipicamente mafiose.
    Questa confisca, dunque, contribuisce a disarticolare la logistica mafiosa che operava nel territorio nazionale e che schiacciava la libertà degli imprenditori onesti locali, di aziende agricole e dei lavoratori. L’operazione della Dia contrasta anche la costituzione di un nuovo sodalizio criminale che rischia di articolare e consolidare un’organizzazione mafiosa nuova, capace di intrecciare competenze e metodi di intervento originali, non più in competizione tra i vari clan ma in coordinamento tra di loro, sino a dare vita ad un direttorio in cui le diverse organizzazioni concordano strategie e obiettivi. Una sorta di “Quinta Mafia” che esprime la pervasività di questa organizzazione criminale nel sistema economico ed istituzionale, sino a diventare avanguardia di un modello mafioso avanzato.
    Si tratta di una riflessione che emerge anche da alcune importanti inchieste giudiziarie, a partire da quelle denominate “#Sud_Pontino” del 2006 e “#Caronte” del 2014. Ancora una volta, grazie alla Dia, epicentro di questa filiera criminale è risultato il #Mercato_Ortofrutticolo_di_Fondi (#MOF), nel Sud Pontino. Una realtà più volte indagata dalla Magistratura che spesso è riuscita a dimostrare l’influenza su di esso delle varie mafie. Si pensi all’inchiesta “#Bilico”, oppure “#La_Paganese” o “#Aleppo”. Tutte prove di una collusione pericolosa tra un sistema nevralgico per l’agricoltura nazionale, quale il Mercato di Fondi e le mafie.
    Un settore, dunque, quello della logistica e dei mercati ortofrutticoli, che la sociologa Fanizza ha recentemente analizzato in una pubblicazione d’inchiesta sociologica molto avanzata (Caporalato. An authentic Agromafia. Mimesys International, 2019) e che, secondo gli studi di Eurispes, è ormai arrivato a contare 24,5 miliardi di euro l’anno. Un business che deve essere aggredito con sempre maggiore efficienza affinché quelle risorse tornino ai loro legittimi proprietari ossia i cittadini italiani onesti.

    https://www.leurispes.it/mafia-nei-mercati-ortofrutticoli-sud-pontino-epicentro-della-filiera-crimi

    #mafia #agriculture #Italie #marchés #logistique #commerce #agro-mafia #agromafia #industrie_agro-alimentaire
    ping @albertocampiphoto

    • #Caporalato. An Authentic Agromafia

      The essay investigates the effects produced by criminal networks involved in the production and harvest of agricultural products. Focused on the analysis of caporalato, it explores the enslavement of immigrant agricultural labourers and territorial segregation practices. Moreover, it deals with the topic of the agromafias’ role and discusses matters related to the deregulation of the agricultural market, as well as the general crisis of the agroindustries.
      Because caporalato has become a methodological instrument in the framework known as globalization of the farmlands, this essay tries to evaluate the complex relationship between the agromafias’ power and the operational conditions of Italy’s local economies. The authors then explore elements of the extremely pervasive criminal network, that determines productive trends of entire agricultural departments, with the intention of denouncing the dangerous socio-cultural drift that mafia-like criminal organizations are creating in Europe.

      http://mimesisinternational.com/caporalato-an-authentic-agromafia
      #livre

  • Lebanon 3rd worst in world for water stress: study | News , Lebanon News | THE DAILY STAR
    http://www.dailystar.com.lb//News/Lebanon-News/2019/Aug-06/489158-lebanon-3rd-worst-in-world-for-water-stress.ashx

    BEIRUT: Lebanon has ranked third worldwide for its poor management of water resources

    [...]

    Still, if governments take action now to invest in better infrastructure, increase agricultural efficiency and recycle wastewater more effectively, there is hope that water issues can be solved, the report said.

    #incurie #gabegie #mafia #liban #eau

  • Hauskäufe in bar - Die Geldwäsche ist in Deutschland zum Massenphänomen geworden
    https://www.berliner-zeitung.de


    Les institutions allemandes sont incapables de contrer l’afflux d’argent gagné au noir par le crime organisé. Depuis des décennies les ministres de la finance refusent de former assez de spécialistes pour occuper les postes en place censés d’arrêter les abus. Sur 475 poste au FIU ( financial intelligence unit , département du service douanier) plus de 180 sont occupés par des remplaçants et 51 sont inoccupés. Les augmentations astronomiques du prix de l’immobilier en sont le résultat direct.

    Von Frank-Thomas Wenzel

    Wenn es um Geldwäsche geht, dann ist Deutschland eine der ersten Adressen weltweit. Das zeigen auch die Zahlen der Financial Intelligence Unit (FIU), die am Dienstag in Köln vorgelegt wurden. Im vergangenen Jahr wurden der Behörde, die zum Zoll gehört, rund 77 200 Verdachtsfälle für Geldwäsche gemeldet. Das entspricht einer Steigerung um fast ein Drittel im Vergleich zum Vorjahr. Doch die Dunkelziffer dürfte erheblich größer sein. Denn von Immobilienmaklern und Notaren kamen zum Beispiel kaum Hinweise. Um wie viele Straftaten es tatsächlich geht, ist allerdings unklar. Denn die FIU fungiert lediglich als Zentralstelle zum Sammeln und für eine erste Analyse der Meldungen. Bei 58 Prozent der Fälle wurden 2018 die Akten wegen eines begründeten Verdachts an die Strafverfolgungsbehörden weitergeleitet. Es ist indesein offenes Geheimnis, dass Deutschland unter anderem bei italienischen Mafia-Organisationen als Standort für „Investitionen“ besonders beliebt ist. Auch Geld aus anderen Ländern, das mit dem internationalen Drogenhandel in Verbindung steht, wird bevorzugt in Deutschland gewaschen.

    Die Kriminellen schätzen Diskretion und Effizienz bei der Abwicklung der Geschäfte. Anlageobjekt Immobilie Begünstigend kommen relativ laxe gesetzliche Bestimmungen hinzu und die noch immer ausgeprägte Vorliebe der Deutschen für Bargeld. Das fließt erstaunlich häufig bei Immobiliengeschäften. Häuser und Wohnungen hierzulande bieten zudem den Vorteil, dass sie als wertbeständig gelten – vor allem, wenn es dabei um Objekte in Großstädten geht. Bei den Deals verbergen die Kriminellen häufig ihre Identität mittels Briefkastenfirmen in exotischen Steuerparadiesen und komplizierten Vertragskonstruktionen. Und auch mit Extraprovisionen für hiesige Helfer, die in bar ausgezahlt werden, wird vielfach operiert.

    Auffällig werden fragwürdige Geschäfte nicht selten dadurch, dass sie in ausländischen Währungen abgewickelt werden. Die Steigerung der Meldungen bei der FIU um 17 500 im vergangenen Jahr erklärt sich zum großen Teil aus einer höheren Sensibilisierung vor allem in der Finanzbranche. Auch spektakuläre Razzien wegen Geldwäscheverdachts wie etwa bei der Deutschen Bank haben zahlreiche andere Institute wachsamer werden lassen. In den Banken laufen Computerprogramme mit, die automatisch verdächtige Transaktionen erkennen. Es gebe in Deutschland ein Bewusstsein für die Notwendigkeit, „Kriminalität dort zu bekämpfen, wo es den Kriminellen besonders weh tut – nämlich beim Geld“, sagte Christof Schulte, Leiter der FIU, bei der Vorstellung des Jahresberichts in Köln. Doch diese Aussage ist nicht uneingeschränkt gültig.

    So stammen aus der Finanzbranche 98 Prozent der eingegangenen Meldungen. Aus allen anderen Sektoren, die ebenfalls zur Meldung verpflichtet sind, kamen dagegen nur 597 Hinweise zusammen. Das sei nach wie vor ein erstaunlich geringes Aufkommen, so die FIU. „Das ist aus meiner Sicht ganz klar zu wenig“, sagte Schulte. Man habe daher die Anstrengungen verstärkt, die Verpflichteten stärker zu sensibilisieren. Das gilt insbesondere für die Immobilienbranche. Von Maklern sind Medienberichten zufolge im vergangenen Jahr nur 31 Verdachtsfälle gemeldet worden. Notare hätten gar in gerade einmal acht Fällen Alarm geschlagen. Dabei besteht auch für sie eine gesetzliche Pflicht, die FIU über verdächtige Geschäfte zu informieren. Dies gilt unter anderem auch für Händler von Luxusgütern.

    Kritik an der Behörde Kritiker halten der FIU vor, dass sie nicht einmal die bisherigen Meldungen in angemessener Zeit abarbeite. Schulte betonte: „Im Laufe des letzten Jahres haben wir die FIU personell und fachlich verstärkt. Wir haben erfolgreich eine elektronische Meldungsplattform eingeführt.“ Künftig werde man zusätzliche Analysewerkzeuge einsetzen, um die Filterfunktion seiner Institution weiter zu stärken. Dies werde wegen des starken Anstiegs der Verdachtsfälle immer wichtiger. Jede eingehende Meldung werde „umgehend erstbewertet und priorisiert“. Besonders sensible und zeitkritische Sachverhalte sollen so zügig bearbeitet werden. Generell hat die FIU die Aufgabe, nur „werthaltige Fälle“ an die Strafverfolgungsbehörden weiterzugeben.

    In der Vergangenheit gab es immer wieder Kritik an der FIU wegen eklatanter organisatorischer Schwierigkeiten. Aus der Antwort auf eine Anfrage der Linken-Fraktion im Bundestag, über die der NDR berichtet, geht hervor, dass im Mai mehr als 36 000 vorliegende Meldungen nicht abschließend bearbeitet waren. Das sei der bislang größte Rückstau. Fabio de Masi von der Linken-Fraktion bezeichnet die Behörde „als Krisenherd der Geldwäschebekämpfung“. Die Beamten seien überfordert. Er verlangt vom zuständigen Finanzminister Olaf Scholz (SPD) einen Masterplan zur Bekämpfung von Geldwäsche.

    Nach NDR-Informationen sind von den 475 Planstellen der FIU mehr als 180 mit Aushilfen besetzt. Weitere 51 Posten seien vakant. Die finanzpolitische Sprecherin der Grünen im Bundestag, Lisa Paus, forderte einen besseren Austausch mit den Strafverfolgungsbehörden. Sonst sei „die FIU langfristig zum Scheitern verurteilt“. (dpa)

    https://www.youtube.com/watch?v=I8P80A8vy9I

    #Allemagne #blanchiment_d_argent #corruption #capitalisme #mafia

  • Facebook , gangster aux 55 milliards de dollars Pia de Quatrebarbes - 21 Juin 2019 - Solidaire
    https://www.solidaire.org/articles/facebook-gangster-aux-55-milliards-de-dollars

    Un chiffre d’affaire de plus de 55 milliards de dollars en 2018 : en quinze ans, le réseau aux 2,2 milliards « d’amis » a engrangé un paquet de fric sur nos informations, quitte à s’asseoir sur quelques lois. Un « #gangster_numérique », a tranché le parlement britannique dans un rapport au vitriol... Comment le réseau social qui voulait « rendre le monde meilleur » en est-il arrivé la ?


    Photo Wachiwit /iStock

    En 2008, quand Facebook débarque en France, c’est la ruée sur les « murs ». On y voit alors un formidable moyen de communiquer, partager des photos, personne ne s’y informe encore, mais on y dissémine naïvement des informations aux quatre vents : scolarité, opinion, statut amoureux....et déjà on #like. Rien de grave a priori, #Mark_Zuckerberg, le concepteur du réseau souhaite alors « rendre le monde meilleur ». Pas « le conquérir, seulement rendre les gens plus ouverts et connectés ».

    L’histoire est typique des innovations du web. 4 ans auparavant, dans sa chambre de Harvard, à Boston, le petit génie veut rencontrer des filles, il crée alors avec des camarades un #trombinoscope des étudiants, « The Facebook ». Les universités américaines s’y branchent, puis les lycées et collèges – Il suffit d’avoir 13 ans et une adresse mail. Et bientôt le monde entier : 2,2 milliards d’utilisateurs, un chiffre d’affaires de 55 milliards de dollars, et le 3e site internet le plus visité.

    De ses utilisateurs, il sait à peu près tout !
    Mais 15 ans après, sa firme est devenue un « gangster numérique au dessus des lois ». La sentence est venue mi-février de la Commission du numérique, de la culture et des médias du #Parlement_britannique. Pendant 18 mois, elle a planché sur le scandale #Cambridge_Analytica. Une centaine de témoins ont été auditionnés, mais le PDG de Facebook, lui, a refusé... A la lecture des 110 pages, on comprend pourquoi et comment #Mark_Zuckerberg a choisi « le profit avant la vie privée ».

    Comprenons bien : Que Facebook sait-il de ses utilisateurs ? A peu près tout ! « La pratique la plus problématique, c’est la captation systématique de nos données personnelles », explique Sylvain Steer, enseignant en droit et membre de l’association la Quadrature du Net. Pour les « amis », ce sont donc les contenus publics, les messages privés sur #Messenger, la listes des personnes, pages et groupes suivis, la façon dont on utilise le service et accède aux contenus et les informations sur l’appareil (adresse IP, fichiers présents, mouvements de la souris, accès au GPS et à l’appareil photo).

    Pour ceux qui n’ont pas de compte, la firme de Palo Alto a la solution : le « profil fantôme ». Les #cookies, les boutons « J’aime » et « Partager » affichés sur de nombreux sites, transmettent à Facebook les informations de navigation... En bref, Facebook s’accorde un pouvoir de surveillance de masse.

    Et quand Mark Zuckerberg répète à tout va, « Facebook ne vend pas les données », le parlement Britannique répond : il ment. En cause, le modèle économique : « la gratuité » pour l’utilisateur contre la monétisation de ses données. « Facebook vend aux annonceurs des catégories de publicité. Ce sont l’ensemble des caractéristiques sociales, économiques et comportementales que le réseau associe à chaque utilisateur afin de mieux le cibler », explique Sylvain Steer. « Avec l’argument fallacieux que c’est pour nous proposer des contenus de la façon la plus adaptée : sous entendu la plus subtile ». Facebook est donc avant tout « une #régie_publicitaire », analyse Yann Le Pollotech, chargé des questions numériques au PCF. 98 % de son chiffre d’affaires mondial provient de la publicité ciblée.

    L’accès aux données des téléphones
    Le réseau ouvre aussi ses données à des développeurs tiers contre rémunération « 250 000 dollars de publicités par an », écrivait le PDG dans un mail obtenu par les parlementaires britanniques. Facebook nie, explique que l’idée n’avait jamais été appliquée. En 2015, pourtant il restreint l’accès sauf pour une liste de 150 entreprises, dont Apple, Amazon, Netflix, ou Airbnb ou encore le site de rencontre #Tinder. Et là, c’est open bar ! Et Zuckerberg écrivait : « je ne vois pas de cas où des données ont été diffusées de développeurs à développeurs et ont causé un réel problème pour nous »... Raté ! 3 ans après, Cambridge Analytica allait prouver le contraire. La société, basée à Londres, a siphonné les données de 87 millions de comptes. La cheville ouvrière de la campagne numérique de Donald Trump en 2016, a réalisé un micro ciblage des électeurs.

    Parmi les autres pépites du rapport : l’accès aux données des téléphones. En 2015, la nouvelle version de l’application sur mobiles #Android pouvait avoir accès au journal des appels téléphoniques. Un cadre de Facebook s’inquiète dans un mail interne que les utilisateurs s’en rendent compte. « Ça serait très risqué : des journalistes (..) qui écrivent des articles sur “Facebook qui utilise sa mise à jour pour espionner votre vie privée” », écrit le cadre. Car le but de la firme, est bel et bien de tout savoir.... Pour cela, il faut capturer l’utilisateur et faire en sorte qu’il y reste. Et le pousser à partager toujours plus d’informations.

    Les #Fake_News rentrent dans cette catégorie. C’est parce qu’elles sont beaucoup plus partagées que Facebook les laisse se propager... Le sociologue Dominique Cardon limite leur portée dans un livre salvateur (1). Pendant la campagne américaine, ces « fake news » ont été le plus consultées par les 10% des électeurs les plus convaincus, y écrit-il. Pour Yann Le Pollotech aussi, « il faut se méfier de ce concept. Depuis que les hommes communiquent, il y a de la #désinformation. Mais ici, il y a aussi une sorte de racisme social : les fake news ne concerneraient que les moins diplômés.. et les gilets jaunes ! A chacun ses Fakes news ; celle des #CSP_+ [cadres supérieurs, NdlR], c’est que les cheminots partent à la retraite à 50 ans avec un pont d’or. Mais ce n’est pas à Facebook de décider ce qui est de l’ordre du complot ou de la #vérité. La seule manière de les éviter : c’est la délibération, le débat démocratique ».

    Mais ce n’est pas le programme du géant. Lui, il a un autre objectif : « enfermer les internautes dans son monde, son univers. Plus que du gangster, cela relève de la #mafia, au sens où c’est aussi une organisation sociale », continue Yann Le Pollotech. Dans ce système, Facebook compte aussi la messagerie #Whatsapp (1,5 milliard d’utilisateurs) et le site de partage de photos et vidéos #Instagram (1 milliard). Et avec elles, toutes leurs données ! En 2014, au moment du rachat de Whatsapp pour 19 milliards de dollars, Zuckerberg promettait « de ne pas combiner les données des comptes Facebook et Whatsapp. Bien sûr, il l’a fait deux ans après », continue Sylvain Steer.

    Depuis les scandales continuent : le 20 mars, Facebook reconnaissait ne pas protéger les #mots_de_passe de centaines de millions de comptes. En février, d’autres applications donnaient accès à Facebook à leurs données : une application pour suivre son cycle menstruel, de sport, de santé... En septembre, 50 millions de comptes étaient piratées.

    Un modèle basé sur l’illégalité
    Que font les législateurs ? En Europe, ils ont franchi une première étape avec le Règlement général pour la protection des données ( #RGPD ), entré en vigueur le 28 mai dernier. Ce dernier impose des formes de consentement éclairé et libre. Mais « Facebook continue de violer les textes, car tout son modèle économique est illégal », rappelle Sylvain Steer. Une plainte collective a été déposée, la CNIL Irlandaise – là où est le siège social de Facebook en Europe- l’examine. Sauf qu’elle prend son temps. « Bien sûr, Facebook comme les autres, fait un lobbying pour retarder sa mise en conformité et prolonger son business », continue-t-il.

    Le Parlement britannique veut la fin du far west... Sauf que Facebook, comme #Google « à force de ne pas être réglementés, se sont imposés comme des autorités centralisatrices sur internet. Les États au lieu de le limiter, continuent à lui déléguer des pouvoirs ». La France en tête, « les gouvernements, demandent à ces plateformes géantes de devenir juges et modérateurs des contenus en ligne. Ce qui devrait être de l’ordre de la justice ou du service public », poursuit Sylvain Steer ... Ou comment les gouvernements donnent à Facebook les clés de la censure. Zuckerberg, lui, s’excuse, encore une fois, et promet « de changer ». En attendant, le nombre d’utilisateurs recule, les jeunes désertent la plateforme... Mais pour Instagram. Et restent ainsi dans le monde clos de Facebook.

    Culture numérique, Dominique Cardon, Les presses de Sciences Po, sorti en février, 19 euros, 428 pages
    (Article paru dans le journal L’Humanité -Dimanche du 28 mars 2019)

    #facebook #surveillance #internet #algorithme #censure #réseaux_sociaux #publicité #données #bigdata #profiling #manipulation #marketing #domination #web #voleur de vies #escroc #gangster #fric

  • Vague de chaleur en #Inde : l’essor de la « #mafia de l’#eau »
    https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/Vague-chaleur-Inde-lessor-mafia-leau-2019-06-10-1201027917

    Les autorités tentent de faire face. Le 1er juin, Arvind Kejriwal, à la tête de l’État de Delhi, a menacé les trafiquants d’eau de peines de prison. « Mais la dépendance croissante de la population à des entrepreneurs informels est le résultat d’un échec de gouvernance de longue date, dénonce l’environnementaliste Kanchi Kohli. Alors que Delhi subit une grave pénurie d’eau, de grands projets immobiliers sont toujours autorisés avec l’assurance d’un accès privilégié à l’eau. »

  • Nürnberg: Frust in Nürnberg: Klärung des Taxi-Skandals dauert an - Nürnberg - nordbayern.de
    https://www.nordbayern.de/region/nuernberg/frust-in-nurnberg-klarung-des-taxi-skandals-dauert-an-1.8980728

    In Berlin gibt es 1000 illegale Taxis mit Dachzeichen, wenn man dem Unternehmerverband „Innung“ glauben darf. Diese Unternehmen entziehen sich so gut wie vollständig der Überwachung durch Finanzämter und Taxi-Aufsichtsbehörde. Die Polizei kann dem Treiben mangels politischer Unterstützung nur zusehen und den einen oder anderen überarbeiteten Fahrer aus dem Verkehr ziehen. Für den Kampf gegen die Organisatoren von brutaler Ausbeutung, Geldwäsche und Vermeidung von Sozialabgaben fehlen Geld und politischer Wille.

    In der Tat ist diese Art organisierter Kriminaliät die zweitwichtigste Ursache für die katastrophal niedrigen Einkünfte aller Taxifahrer. Es trifft alle, angestellte Fahrer genauso wie selbstfahrende Unternehmer. Der Uber-Angiff mit etwa 3000 Fahrzeugen setzt diesen seit Jahren bekannten Zuständen nur ein Krönchen auf. Jetzt sind sogar die Taxiunternehmen nicht mehr rentabel, die bescheiden auf bisher akzeptiertem Niveau Steuerbetrug und Verkürzung von Löhnen und Sozialabgaben in ihr Geschäftsmodell integrieren. Wer als Taxiunternehmer mit Angestellten alle Umsätze und Arbeitszeiten vollkommen ehrlich angibt, verliert täglich Geld durch die Aufrechterhaltung seines Betriebs.

    Die Kleinen zahlen die Zeche

    In so gut wie allen Taxibetrieben Berlins subventionieren die angestellten Taxifahrerinnen und -fahrer ihren Chef, indem sie Einkommen unterhalb des Mindestlohns akzeptieren. Das gleichen sie durch den Bezug von Sozialleistungen und kostenlose Arbeit der eigenen Familienmitglieder aus. So bezahlen diese Familienmitglieder und die Gesellschaft die Profite der skrupellosesten Unternehmer.

    Deutschland = Kriminelle mit Nadelstreifen

    Welche Folgen für das gesellschaftliche Zusammenleben die Übernahme ganze Wirtschaftszweige durch Familienclans und mafiöse Strukturen hat, zeigen die italienische Erfahrung ebenso wie Zustände in Thailand, Libyen und Albanien. Auch Deutschland war nie frei von davon. Das korrupte Naziregime mit seinen Quandt- Krupp- Porsche- und Bahlsen-Clans war ebenso eine Form der Herschaft der organisierten Kriminalität wie das mittelalterliche Raubrittertum oder die über Jahrhunderte gepflegten Geschäfte deutscher Reeder mit Kriminellen weltweit.

    Vielleicht fällt es unseren Behörden deshalb so schwer, gegen die Verrohung im Taxi- und Mietwagengeschäft vorzugehen: Ein bischen Kriminalität gehört immer zum normalen Gang der kapitalistischen Akkumulation.

    Sie haben bis hier gelesen, weil sie sich fragen, was denn die wichtigste Ursache für die katastrophal niedrigen Einkünfte der Berliner Taxifahrer ist? Stimmt, wir haben bisher nur von der zweitwichtigsten Ursache gesprochen.

    Die wichtigste Ursache ist das Bedürfnis der Taxiunternehmen, so viele Wagen wie möglich selber auf die Straße zu bringen. Bei zu vielen Autos bleibt dann für den einzelnen Fahrer nicht genug zum Leben übrig. Den Unternehmern hingegen geht es gut, solange sie die Lohnkosten niedrig genug halten können. Dann macht jedes zusätzliche Auto zusätzlichen Gewinn.

    07.06.2019 - Hans-Peter Kastenhuber - Vorwürfe richten sich vor allem gegen die Berliner Behörden

    NÜRNBERG - Acht Monate, nachdem offenbar systematische Betrügereien bei der Abnahme der IHK-Fachkundeprüfung für den Erwerb einer Taxi-Unternehmenslizenz aufgeflogen sind, ist die Aufarbeitung des Falles noch nicht sehr weit gediehen. Im Taxi-Gewerbe wächst der Unmut darüber.
    Vorrang bei der Klärung der Vorgänge hat die Staatsanwaltschaft. Sie ermittelt gegen den hauptbeschuldigten IHK-Prüfer sowie seinen Kollegen wegen des Vorwurfs der Bestechlichkeit.

    Vorrang bei der Klärung der Vorgänge hat die Staatsanwaltschaft. Sie ermittelt gegen den hauptbeschuldigten IHK-Prüfer sowie seinen Kollegen wegen des Vorwurfs der Bestechlichkeit.

    „Ich bin mit der bisherigen Vorgehensweise unzufrieden“, klagt Wolfgang Ziegler vom Vorstand der Nürnberger Taxi-Zentrale. Obwohl seine Genossenschaft, in der rund 300 Taxi-Unternehmen zusammengeschlossen sind, sowohl der Kripo als auch der IHK zahlreiche Informationen haben zukommen lassen, sei bisher noch nichts Konkretes passiert.

    Anfang Oktober letzten Jahres hatte die IHK Nürnberg zwei Mitarbeitern fristlos gekündigt, nachdem sich bei internen Recherchen der Verdacht erhärtet hatte, dass sie die zum Erwerb einer Taxi-Unternehmenslizenz nötige betriebswirtschaftliche Fachkundeprüfung gegen Bestechungszahlungen als bestanden bestätigt hatten.

    Nicht ordnungsgemäß abgelaufen waren diese teilweise nicht turnusgemäß angesetzten Sonderprüfungstermine schon deshalb, weil neben dem als Haupttäter geltenden IHK-Prüfer der vorgeschriebene Beisitzer – das sind ehrenamtlich berufene örtliche Taxi-Unternehmer – nicht anwesend war und von ihm die Prüfungsbescheinigung nachträglich unterschrieben wurde.
    Andrang aus Berlin

    Für 208 Fälle, so IHK-Sprecher Kurt Hesse, sei dies von den Prüfern eingestanden worden. Ein Großteil der Prüflinge stammte aus Berlin, wo sich die betrügerischen Machenschaften offenbar schnell herumgesprochen hatten. Um das vorgeschriebene Wohnsitzproblem zu umgehen, hatten die Berliner Bewerber kurz vor der Prüfung ihren Wohnsitz in Nürnberg angemeldet – die meisten unter der gleichen Adresse. Schon kurze Zeit später meldeten sie sich wieder ab.

    Für den Entzug einer unrechtmäßig erworbenen Lizenz sind die Ordnungsbehörden der jeweiligen Stadt oder des Landratsamts zuständig. Voraussetzung dafür ist wiederum die Aberkennung der Fachprüfungsbescheinigung. Und die wiederum setzt voraus, dass der Beschuldigte angehört wurde. An 47 Taxi-Unternehmer ging laut IHK-Sprecher Hesse inzwischen ein Anhörungsschreiben raus. „Alle weiteren folgen innerhalb der kommenden Wochen.“ Drei Taxi-Unternehmer haben ihre Bescheide bereits kommentarlos zurückgeschickt. Andere haben die Angelegenheiten einem Anwalt übergeben.

    Über 200 Beschuldigte

    Vorrang bei der Klärung der Vorgänge hat die Staatsanwaltschaft. Sie ermittelt gegen den hauptbeschuldigten IHK-Prüfer sowie seinen Kollegen wegen des Vorwurfs der Bestechlichkeit. Strafbar gemacht haben sich aber auch die zahlenden Taxi-Unternehmer. „Insgesamt ermitteln wir gegen mehr als 200 Beschuldigte“, sagt die Sprecherin der Behörde, Antje Gabriels-Gorsolke. Wenn das Ermittlungsergebnis „gerichtsfest“ sein solle, dauere das seine Zeit.

    Ungeduldig wird man unterdessen auch in der Berliner Taxi-Szene. Der Vorsitzende der dortigen Taxi-Innung, Leszek Nadolski, kritisiert scharf, dass bisher noch keine Lizenzen zurückgegeben werden mussten. „Wir haben hier den Eindruck, die ganze Sache soll unter den Teppich gekehrt werden.“

    Nadolskis Vorwürfe richten sich vor allem gegen die Berliner Behörden und die dortige IHK. Die Abwanderung der Lizenz-Bewerber nach Nürnberg hätte allen auffallen müssen. Ebenso, dass bei der mittelfränkischen IHK die Quote derer, die die schwere Prüfung bestanden, „von 50 auf 99 Prozent anstieg“.

    Hintergrund des Bewerberandrangs sei der Umstand, dass in der Hauptstadt „organisierte Banden im Taxigeschäft aktiv“ seien. Die Lizenznehmer würden als Geschäftsführer einer GmbH eingesetzt, die meist nach 18 bis 24 Monaten über das osteuropäische Ausland weiterverkauft werde. „Das ist pure Verschleierungstaktik“, sagt Nadolski. Sie habe dazu geführt, „dass zwei, drei Leute hier 1000 Fahrzeuge laufen haben. Und die Behörden reagieren nicht.“

    #Taxi #Betrug #Unternehmerprüfung #Nürnberg #Berlin #organisierte_Kriminalität #Mafia

  • Nürnberg: Taxi-Skandal: Handy-Gespräch offenbart Betrugsmasche - Nürnberg - nordbayern.de
    https://www.nordbayern.de/region/nuernberg/taxi-skandal-handy-gesprach-offenbart-betrugsmasche-1.8373669

    06.12.2018 - Hans-Peter Kastenhuber - Branchen-Insider liefern brisantes Beweismaterial gegen Ex-IHK-Mitarbeiter -

    NÜRNBERG - Im mutmaßlichen Bestechungsskandal um Fachkundeprüfungen für angehende Taxi-Unternehmer kam ein erheblicher Teil der „Kundschaft“ offenbar aus dem Großraum München. Von dort stammt auch Beweismaterial, das den beschuldigten ehemaligen Mitarbeiter der IHK Nürnberg für Mittelfranken belastet.

    Nach derzeitigen Erkenntnissen wurden rund 200 Bewerber über verdächtige Sonderprüfungstermine durch die Fachkundeprüfung geschleust.

    Gerüchteweise, sagt Florian Bachmann vom Taxi-Verband München e. V. (TVM), habe er schon länger davon gehört gehabt, dass man in Nürnberg die Bestätigung der erfolgreich abgelegten Fachkundeprüfung angeblich kaufen konnte. „Allen Kollegen, die mir davon erzählten, habe ich gesagt: Das nützt nichts, wir brauchen Beweise.“ Vor etlichen Wochen lagen solche Beweise dann auf Bachmanns Schreibtisch.

    Detaillierte Betrugsanleitung per Telefon

    Unter anderem war es der Mitschnitt eines Handy-Gesprächs, bei dem sich ein angeblicher Interessent von einer anderen Person detailliert schildern ließ, wie man von dem Nürnberger IHK-Mitarbeiter gegen Geld durch die schwere Prüfung (übliche Durchfallquote: 60 Prozent) geschleust wird. Der Mann gab an, selbst auf diesem Weg die Bestätigung erworben zu haben.

    Florian Bachmann gab die Beweisstücke an die Staatsanwaltschaft Nürnberg weiter. Die ermittelt seit Anfang Oktober gegen den Hauptbeschuldigten wegen Bestechlichkeit. Die IHK war nach Hinweisen von externen Informanten auf die dubiosen Praktiken des Mannes, der 31 Jahre für sie gearbeitet hatte, aufmerksam geworden und hatte ihn daraufhin sofort freigestellt.

    Mehrere Tausend Euro für gefälschte Prüfung

    Im Zeitraum von eineinhalb Jahren wurden nach derzeitiger Erkenntnis der IHK rund 200 Bewerber über verdächtige Sonderprüfungstermine durch die Fachkundeprüfung geschleust. In der Nürnberger Taxifahrer-Szene ist die Rede davon, dass zwischen 3000 und 7000 Euro für eine gekaufte Prüfung zu zahlen waren.

    Etliche der Interessenten kamen von auswärts. Bewerber aus Berlin hatten dazu pro forma hier in Nürnberg ihren Wohnsitz angemeldet. Die Fachkundeprüfung, die zusammen mit dem Nachweis finanzieller Solidität und persönlicher Zuverlässigkeit Voraussetzung für den Erwerb einer Taxi-Unternehmer-Konzession ist, muss in der Regel bei der IHK am Wohnort abgelegt werden. Nur wenn sich der frühere Termin einer Nachbar-IHK anbietet, kann man als Bewerber dorthin ausweichen.

    Viele Interessenten kamen aus Großraum München

    Das sollen Interessenten aus dem Großraum München genutzt haben. Vor allem rund um den Großflughafen im Erdinger Moos verspricht das Taxi-Gewerbe noch gute Umsätze. Branchen-Insider wunderten sich zuletzt oft über Jungunternehmer, die kaum Deutschkenntnisse aufwiesen, aber die schwere Prüfung bestanden hatten. Es sieht so aus, als wäre genau das die Hauptklientel des Nürnberger Beschuldigten gewesen.

    Bei der IHK ist man unterdessen noch auf vier Fälle aufmerksam geworden, bei denen es um eine Fachkundeprüfung für das Transportgewerbe ging, für die derselbe Mitarbeiter zuständig war. Auch da gibt es laut IHK-Sprecher Kurt Hesse bestimmte Auffälligkeiten. „Wir haben die Staatsanwaltschaft darüber informiert.“

    In der eigenen Organisation wurden bereits erste Konsequenzen aus dem Fall gezogen. Die Zuständigkeiten für die Fachkundeprüfungen werden geändert. Künftig, so Hesse, werden sie in der IHK-Akademie abzulegen sein. „Dort ist man bereits für viele andere Prüfungen zuständig, so dass dort allerhand Experten vereint sind.“

    #Taxi #Betrug #Unternehmerprüfung #Nürnberg #organisierte_Kriminalität #Mafia

  • Nürnberg: IHK Nürnberg: Bestechungsskandal um Taxi-Lizenzen - Nürnberg - nordbayern.de
    https://www.nordbayern.de/region/nuernberg/ihk-nurnberg-bestechungsskandal-um-taxi-lizenzen-1.8350077

    28.11.2018 - Hans-Peter Kastenhuber

    NÜRNBERG - Die IHK Nürnberg für Mittelfranken wird von einem hausinternen Skandal erschüttert. Ein Sachbearbeiter soll Bestätigungen über erfolgreich abgelegte Fachkundeprüfungen für angehende Taxiunternehmer gegen Bestechungsgelder verkauft haben.

    Die IHK Nürnberg für Mittelfranken ist einem hausinternen Skandal ausgesetzt. Schuld daran ist ein Mitarbeiter, der wohl Bestechungsgelder kassiert hat.

    Die Verantwortlichen in der Kammer waren dem seit 31 Jahren bei ihnen beschäftigten Mitarbeiter nach Hinweisen von außen auf die Spur gekommen. Nachdem daraufhin eingeleitete Kontrollen bei einem Prüfungstermin Anfang Oktober Regelverstöße bestätigten, wurde dem Mann umgehend gekündigt. Ein möglicherweise in den Fall verstrickter Kollege kam seiner Kündigung zuvor.

    Gegen den Hauptbeschuldigten ermittelt inzwischen die Staatsanwaltschaft. Dem Mann wird Bestechlichkeit und Urkundenfälschung vorgeworfen.

    Konkret geht es um eine vor allem betriebswirtschaftliche Fachkundeprüfung, die all jene absolvieren müssen, die beim Ordnungsamt einer Stadt- oder Kreisverwaltung den Antrag auf Erteilung einer Taxiunternehmerlizenz – nicht zu verwechseln mit der Taxifahrerprüfung – beantragen. Abgelegt wird diese Fachkundeprüfung bei der für den jeweiligen Wohnsitz zuständigen IHK.

    Mehrere Beweise sichergestellt

    Mehrere Hinweise auf unrechtmäßig erteilte Prüfungsbestätigungen konnte die IHK Nürnberg inzwischen sammeln. So seien in jüngster Zeit ungewöhnlich viele Sonderprüftermine angesetzt worden, weil die Nachfrage immer größer wurde. Taxiunternehmensgründer bis aus Berlin hatten vorübergehend ihren Wohnsitz nach Nürnberg verlegt, um hier bei der IHK ihre Prüfung ablegen zu können. Auffallend: Alle Teilnehmer dieser Sondertermine bestanden die Prüfung. Normalerweise liegt die Durchfallquote bei 60 Prozent.

    Weil offenkundig weder Flucht- noch Verdunkelungsgefahr besteht, ist der Beschuldigte weiter auf freiem Fuß. Keine Angaben gibt es zur Höhe der Bestechungsgelder. Die IHK geht derzeit von 200 Verdachtsfällen aus.

    #Taxi #Betrug #Unternehmerprüfung #Nürnberg #organisierte_Kriminalität #Mafia

  • Au procès Balkany, l’audience plongée dans un océan d’argent liquide
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/15/au-proces-balkany-l-audience-plongee-dans-un-ocean-d-argent-liquide_5462220_

    « Quand il avait besoin d’argent, [Patrick Balkany] descendait dans la salle de bains de sa femme, raconte une employée. Il y avait deux cendriers en verre, avec des liasses de billets. Dans la coiffeuse de madame, il y avait des billets. J’ai pu voir l’intérieur du coffre-fort un jour où il avait oublié de le fermer, c’était plein de billets. Une fois, j’ai fait tomber une pochette en papier, il y avait plein de billets par terre. » « Il avait même régulièrement des espèces dans les poches de son peignoir », décrit une autre. Résumé : « Je n’ai jamais vu autant de billets de ma vie. »

    Ah mais c’est marrant ça : c’est exactement comme chez moi ! Ça doit être une habitude typiquement levalloisienne…

    Du coup je suis très étonné : ça se passe comment chez les gens qui n’habitent pas Levallois ? Vous ne mettez pas vos liasses de billet de 500 dans vos peignoirs ? Comment vous faites vos courses au supermarché ? Depuis que j’habite Montpellier, j’ai bien remarqué que les gens me regardent bizarrement quand je sors mes billets de 500 alors que je fais mes courses en peignoir au Carrefour du coin, mais je croyais que c’était parce c’est un peignoir qui n’est pas adapté au climat local.

    C’est vrai que le satin, c’est un peu chaud pour la région…

  • Fraude à la TVA : « Carrousel », la crasse du siècle
    Par Emmanuel Fansten et Jacques Pezet — 7 mai 2019 — Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2019/05/07/fraude-a-la-tva-carrousel-la-crasse-du-siecle_1725371

    Cinquante milliards d’euros : voilà au bas mot la somme engloutie chaque année en Europe par la fraude à la TVA dite « carrousel », probablement la plus juteuse de l’histoire. En faisant circuler des biens et des services au sein de l’UE sans reverser la taxe finale aux Etats, ses artisans ont réussi le casse du siècle. Bien que son principe soit connu des autorités depuis plus de vingt-cinq ans, la fraude carrousel continue à provoquer des dégâts considérables, les Etats s’avérant incapables de mettre en place des outils permettant d’y mettre fin. En bout de chaîne, les profits générés alimentent le crime organisé et les réseaux terroristes, déformant l’économie légale et pénalisant les entreprises saines. A la veille des élections européennes, Libé s’est associé à 34 médias dans le cadre du projet « Grand Theft Europe », en collaboration avec le média d’investigation à but non lucratif allemand Correctiv, pour mettre en commun de nombreux documents confidentiels et mener des dizaines d’entretiens, afin d’évaluer la portée de cette gigantesque escroquerie.
    (...)
    En France, le pic a été atteint en 2009 avec la gigantesque fraude au CO2, des quotas carbone que les escrocs pouvaient s’échanger via une bourse détenue à 40 % par la Caisse des dépôts et consignations. Il suffisait alors de quelques clics pour acheter les quotas hors taxe à l’étranger et les revendre TTC en France sans reverser au fisc la TVA facturée. Puis de renouveler l’opération des dizaines de fois, en empochant à chaque tour 19,6 % de la somme investie. Au total, en à peine huit mois, l’escroquerie a fait perdre au moins 1,6 milliard d’euros à l’Etat français. Depuis, plusieurs procès retentissants ont mené à des sanctions exemplaires. L’an dernier, la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné 36 personnes à des peines allant jusqu’à dix ans de prison et 20 millions d’euros d’amende dans le volet dit « marseillais » de la fraude au CO2 (385 millions d’euros de préjudice). Mais plus d’une décennie après les premiers signalements, seule une infime partie des sommes envolées ont été récupérées et un grand nombre de fraudeurs courent toujours.
    (...)
    En France, plusieurs fraudes carrousel ont impliqué des escrocs proches du milieu franco-israélien au cours des dernières années. Ils seraient plusieurs dizaines identifiés par les services de police, réfugiés en Israël, à Dubaï ou dans des paradis fiscaux plus exotiques. L’un d’eux, Stéphane Alzraa, vient d’être extradé d’Israël pour son implication dans une escroquerie ayant permis de détourner environ 51 millions d’euros. Un autre, Arnaud Mimran, considéré comme un des princes du CO2, et condamné à huit ans de prison dans une affaire portant sur plus de 280 millions d’euros, devait comparaître lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris pour séquestration et extorsion en bande organisée. Mais le procès a été renvoyé pour des raisons procédurales. Il est soupçonné d’avoir commandité l’enlèvement d’un richissime trader suisse en janvier 2015 afin de lui soutirer ses fonds, ce qu’il conteste. (...)

    #carrousel #mafia_du_co2 #taxe_carbone #France #Israël #Arnaud_Mimran

    • Entre la France et Israël, les escrocs ont toujours réseaux
      Par Marie Semelin, Intérim à Tel-Aviv — 7 mai 2019
      https://www.liberation.fr/planete/2019/05/07/entre-la-france-et-israel-les-escrocs-ont-toujours-reseaux_1725376

      (...)
      Ce jour de 2016, Stéphane Alzraa, ses yeux clairs, sa gouaille et son goût pour la flambe, roulent en Israël dans une Ferrari rouge au côté d’un ami, Michael Aknin. Dans l’univers des grands escrocs, les deux acolytes sont des petits, qui se sont tout de même largement gavés sur l’arnaque au CO2. Stéphane Alzraa, alias David Bloomberg comme il se fait désormais appeler, a deux mandats d’arrêt sur le dos. Il est en cavale, et c’est un simple contrôle routier qui l’envoie en geôle israélienne.

      Un an plus tôt, il était emprisonné à Corbas, près de Lyon, pour abus de biens sociaux. Le Franco-Israélien profite d’une permission de sortie en novembre 2015 pour se planquer au bord de la Méditerranée, bénéficiant sans doute du délai de transmission de son mandat Interpol, un peu plus lent qu’un avion pour Tel-Aviv. Egalement connu comme l’un des corrupteurs du commissaire Neyret, il a été condamné en son absence pour avoir un peu trop gâté l’ex-star lyonnaise de l’antigang. La France vient d’obtenir son extradition de l’Etat hébreu pour son implication dans une fraude au CO2 portant sur 51 millions d’euros. Après un feu vert du parquet israélien, Alzraa est arrivé dans l’Hexagone le mois dernier.

      Lui n’y croyait pas. « Israël n’extrade pas ses citoyens », confiait-il au téléphone, dans des écoutes publiées par la presse israélienne. Voyant cette perspective se rapprocher, il jure à des magistrats israéliens dubitatifs que « sa vie est en danger en France, où ses codétenus antisémites le menacent parce qu’il est juif », raconte une source proche du dossier : « Il a pris les Français pour des cons, pas de raison qu’il ne fasse pas pareil avec les Israéliens. » En Israël, certains laissent entendre que ce côté flambeur, couplé à du fricotage avec la pègre locale, n’est pas étranger à son extradition.

      #mafia_du_co2 #taxe_carbone

  • Chinese men lure Pakistani girls with marriage to traffic them
    https://gulfnews.com/world/asia/pakistan/chinese-men-lure-pakistani-girls-with-marriage-to-traffic-them-1.63412896

    #mariage #femmes #chine #traffic_humain #prostitution #mafia #exploitation_sexuelle

    Banners for weddings

    Roadside banners and posters can also been seen in Youhanabad—the largest Christian locality – in Lahore, inviting families to marry their girls with Chinese.

    The banners read: “Long live Pak-China friendship! Attention honorable Christians. Proposals of deserving, poor and good families are urgently required for China. Chinese family will bear all expenses. Education is not a problem.”
    Chinese Embassy response

    However, Chinese Embassy in Islamabad refutes reports of human trafficking of Pakistani girls and the sale of organs. But the statement did warn against #illegal_marriages.