• Mafias et pouvoir. XIXe-XXIe siècles

    La mafia naît sur les décombres du « #régime_féodal » mais c’est avec l’avènement de la démocratie et du #capitalisme qu’elle connaît son essor. En #Italie, elle s’enracine très tôt et doit sa prospérité à des « pactes scélérats » passés avec une fraction de l’#élite politique et sociale.
    Le présent livre reconstitue l’#histoire de ces #sociétés_secrètes et de leur expansion à travers le continent européen. Il visite leur berceau et en retrouve les premiers acteurs, aristocrates véreux, fermiers parvenus, tueurs à la botte… Il interroge les accointances de ces « #sectes_criminelles » avec la démocratie naissante et les suit dans leur conquête de l’Amérique. Il révèle aussi l’échec du #fascisme à éradiquer cette plaie mafieuse. Avec la #guerre_froide, on découvre la mutation affairiste des #réseaux_mafieux et leurs méthodes pour parasiter l’#économie_libérale. C’est l’époque de l’explosion du #trafic_de_drogue et des #paradis_fiscaux, où se côtoient boss criminels, hommes politiques, industriels et financiers. Avec la chute du Mur, de nouvelles nébuleuses se font jour en Europe, y compris en France, qui utiliseront ce « modèle ».
    Le phénomène mafieux n’est pas consubstantiel à la démocratie, écrit #Jacques_de_Saint_Victor, et pas davantage au capitalisme ; mais il est le mieux à même de tirer profit des insuffisances de l’une et de l’autre.

    https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782073098870-mafias-et-pouvoir-xixe-xxie-siecles-jacques-de-sa
    #mafia #histoire #démocratie #livre #féodalisme

  • Il bene ritrovato. Turismo responsabile e beni confiscati alla criminalità organizzata

    Spesso l’immagine dell’Italia è legata alla criminalità organizzata, ma esiste un’altra realtà. Questo libro racconta come il turismo responsabile possa trasformare i beni confiscati alle mafie in risorse per lo sviluppo socioeconomico e culturale, restituendoli alla collettività.

    Attraverso storie e testimonianze, scopriremo come questi luoghi, un tempo simboli di potere criminale, siano oggi strumenti di legalità, offrendo opportunità di lavoro, educazione e sensibilizzazione.

    Un viaggio tra cooperative turistiche come Addiopizzo Travel e Libera Terra, che promuovono un turismo consapevole e impegnato, capace di valorizzare i territori e contrastare l’illegalità.

    Un’indagine sul ruolo dello Stato, delle associazioni e dei cittadini nel combattere le mafie e nel costruire un futuro più giusto.

    Il turismo responsabile non è solo una forma di sviluppo sostenibile, ma anche uno strumento di cambiamento sociale, capace di generare consapevolezza e coinvolgere le nuove generazioni.

    https://altreconomia.it/prodotto/il-bene-ritrovato
    #biens_confisqués #confiscation_de_biens #mafia #Italie #tourisme #livre #coopératives #Addiopizzo_Travel #Libera_Terra

  • Un agriculteur tué par balles à Sarrola-Carcopino
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/corse-du-sud/un-agriculteur-tue-par-balles-a-sarrola-carcopino-31240
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/v4E6GtJjT70Pv_2lpZv3wdInuoc/930x620/regions/2025/03/18/u-activite-agricole-mandriolu-00-00-26-15-67d94a5b7d4a8

    Grièvement blessé par balles aux environs de 19h, ce lundi 17 mars, sur la commune de Sarrola-Carcopino, le décès de Pierre Alessandri a été prononcé dans la soirée au centre hospitalier d’Ajaccio.

    Âgé de 55 ans, l’homme se trouvait sur son exploitation, située dans le hameau d’U Mandriolu, lorsqu’il a été atteint « d’au moins un tir certain porté dans [son] dos » indique le procureur de la République d’Ajaccio, Nicolas Septe. Une communication du parquet hier, peu de temps après les faits, parlait de « possiblement trois coups de feu tirés dans [son] dos ».
    (...)
    Producteur d’huiles essentielles depuis 1993 sur ses terres du Mandriolu, au pied du Mont Gozzi, Pierre Alessandri était membre depuis plus de 20 ans du syndicat agricole Via Campagnola. Entre 2007 et 2013, il avait même siégé aux côtés de la majorité à la chambre d’agriculture de Corse-du-Sud.

    Jeudi 13 mars, il était présent à la dernière assemblée générale de Via Campagnola. Sur ses réseaux sociaux, ce mardi 18 mars, le syndicat arbore désormais un carré noir en guise de photo de profil et de bannière, signe de deuil.

    En avril 2019, la distillerie de Pierre Alessandri, alors secrétaire général de Via Campagnola, avait été la cible d’un incendie. L’intégralité du hangar agricole avait été ravagé par les flammes, détruisant plusieurs engins et le matériel de distillation d’huiles essentielles de l’agriculteur. La piste privilégiée était alors « celle d’une réaction violente » liée à ses positions syndicales, indiquait l’alors procureur de la République d’Ajaccio, Eric Bouillard. (...)

    • Un agriculteur corse abattu sur son exploitation : combattre pour l’intérêt général ne devrait pas couter la vie aux lanceurs d’alerte - Anticor
      https://www.anticor.org/2025/03/18/un-agriculteur-corse-abattu-sur-son-exploitation-combattre-pour-linteret-ge

      Le 17 mars 2025, #Pierre_Alessandri, agriculteur corse, a été tué par trois balles dans le dos alors qu’il se trouvait sur son exploitation, à Sarrola-Carcopino. Il était l’un des lanceurs d’alerte dans l’affaire des fraudes aux subventions européennes en #Corse.

      Dès 2016, #Anticor avait signalé de possibles détournements des #subventions_européennes aux exploitations agricoles, ce qui avait déclenché l’ouverture d’une enquête.

      Une ordonnance de renvoi concernant plusieurs hauts fonctionnaires pour détournement de fonds publics et recel de cette infraction a été rendue dans cette affaire le 24 septembre 2024 dernier et une audience correctionnelle devrait se tenir prochainement.

      Ces faits potentiels, d’une extrême gravité, ont pu être mis en lumière grâce au courage de lanceurs d’alerte, parmi lesquels Pierre Alessandri.

      Si l’enquête pour déterminer les contours de la mort de Pierre Alessandri est toujours en cours, l’agriculteur avait déjà fait l’objet de menaces en raison de son engagement pour l’intérêt général et le bien commun.

      En 2019, il avait déjà été victime d’un incendie volontaire sur l’un de ses hangars de stockage.

    • En avril 2019 :

      Le scandale des fraudes agricoles s’étend en Corse | Mediapart | 28 avril 2019
      https://www.mediapart.fr/journal/france/280419/le-scandale-des-fraudes-agricoles-s-etend-en-corse

      Le scandale des fraudes aux aides agricoles européennes est en train de prendre un tour dramatique en Corse. Dans la nuit du vendredi 26 avril au samedi, un incendie a détruit la distillerie d’huiles essentielles exploitée par Pierre Alessandri, le responsable du syndicat agricole #Via_Campagnola (#Confédération_paysanne), à Sarrola-Carcopino, au nord d’Ajaccio.

      Le procureur de la République d’Ajaccio a ouvert une enquête judiciaire pour incendie criminel commis en réunion, confiée à la gendarmerie. Cet incendie trouve vraisemblablement son origine dans les positions prises par Via Campagnola lors de la récente campagne électorale pour les élections des chambres d’agriculture. Ce syndicat minoritaire a en effet dénoncé les fraudes aux aides européennes avec fermeté, comme Mediapart s’en était déjà fait l’écho.

      https://justpaste.it/fq5q9

    • Communiqué de Via Campagnola sur la qualification de « lanceur d’alerte » (notamment par Anticor cité plus-haut)
      https://www.facebook.com/syndicat.viacampagnola/posts/9617607304985941

      Via Campagnola

      CUMUNICATU
      Aiacciu, u 4 di aprile di u 2025

      "NON" Pierre Alessandri n’était pas un "lanceur d’alerte”, occurrence répétée dans les journaux et médias.

      [ ] Le 13 octobre 2004, Pierre Alessandri fonde le syndicat Via Campagnola Corse-du-Sud et en devient le secrétaire général (président). Trois ans plus tard, en 2007, il en devient également le porte-parole. Depuis cette date, chaque fois que Pierre Alessandri a pris la parole, il l’a fait a titre syndical, conformément à nos statuts, qui exigent de défendre les intérêts des agriculteurs corses.

      La défense des agriculteurs est un travail ardu, mais si notre syndicat s’est souvent élevé contre certaines dérives inhérentes a notre métier, ni notre président ni notre syndicat n’ont JAMAIS dénoncé des individus nommément. Un syndicat d’agriculteurs digne de ce nom n’est pas CONTRE ceux qu’il est censé défendre.

      Des agriculteurs, il en reste peu.. très peu. Que nous ayons, sur des problématiques précises et variées, des points de vue différents de ceux d’autres syndicats agricoles : c’est un fait. Que nous puissions être "contre" des agriculteurs : JAMAIS. Nous sommes bien trop peu nombreux pour nous permettre ce luxe et bien trop respectueux, depuis toujours, des autres pour agir de la sorte.

      Depuis plusieurs années, notre syndicat, et plus particulièrement notre représentant Pierre Alessandri, avons été trainé dans la boue en sous-entendant que des exploitants avaient été directement mis en cause dans certaines affaires. Ceci est faux. D’autres l’ont peut-être fait, mais pas nous.

      L’État et son administration n’ont jamais eu besoin de quiconque pour connaitre les dérives qu’ils orchestrent avec talent depuis des décennies et les conséquences qui en découlent pour les Corses.

      Nous n’avons jamais souhaité réagir a ces allégations mensongères, car nous pensions naïvement que ceux-là mêmes qui les colportent finiraient par comprendre leur erreur. Nous pensions naïvement que de telles énormités ne pouvaient être ni répétées ni même crues.

      Mais plus c’est gros, plus ça passe !

      Pierre était un homme courageux, mais son courage ne doit pas servir a ceux qui n’en ont pas a masquer leur lâcheté, leurs errances, leurs incompétences ou leur soif de "gros titre". En Corse, plus qu’ailleurs, les mots ont un sens et la perversion des mots : des conséquences...

      Non, Pierre n’était pas un lanceur d‘alerte. Un lanceur d’alerte est une personne qui dénonce les dérives d’un système auquel elle appartient ! Pierre n’a jamais fait partie d’aucune administration qui lui aurait permis de connaitre les « dossiers » des agriculteurs, mais surtout, Pierre a pu s’opposer, mais n’a jamais en aucun cas dénoncé quiconque !

      Nous demandons donc instamment aux médias (qui pervertissent la vérité pour la rendre plus appétissante), aux imbéciles de tout bord et de tout genre, aux naïfs qui pensent savoir... de se taire définitivement et de permettre a Pierre, a ses amis, a ses compagnons de lutte syndicale, mais surtout a sa famille, d’avoir la paix.

      Pour le bureau - Présidence de Haute-Corse
      Laetitia SIMEONI

  • Il balance tout sur la #corruption et les magouilles des politiques

    https://www.youtube.com/watch?v=eqNpAVgoLsc

    Délinquance financière : la commission d’enquête du Sénat lance ses travaux

    La commission d’enquête constituée aux fins d’évaluer les outils de la #lutte contre la délinquance financière, la #criminalité_organisée et le contournement des #sanctions_internationales, en France et en Europe, et de proposer des mesures face aux nouveaux défis, créée à l’initiative du groupe Union Centriste, s’est réunie le 29 janvier 2025 pour constituer son bureau et lancer ses travaux.

    La prise de conscience de la réalité de l’emprise de la criminalité organisée en France est récente. Elle l’est plus encore s’agissant de l’ampleur des masses financières liées aux activités criminelles et à l’impact de ces sommes sur l’économie et la société. Des sujets aussi variés que la traite des êtres humains, la contrefaçon, le recours aux cryptomonnaies et la vente d’or se trouvent liés par le recours aux réseaux financiers criminels.

    La commission d’enquête se penchera sur la question du blanchiment et du financement de la criminalité organisée. Quels en sont les instruments ? Quels sont les moyens de prévention et d’entrave dont dispose la France ? Quelle est leur efficacité ? Comment s’articulent luttes au niveau national et au niveau international ? Tels sont les thèmes sur lesquels se penchera la commission d’enquête dans les mois à venir, dans le prolongement des travaux récents du Sénat.

    La commission d’enquête engagera ses auditions dès le 6 février 2025 et achèvera ses travaux au plus tard le 18 juin 2025.

    Elle a composé son bureau comme suit :

    Président :

    – Raphaël Daubet (Rassemblement Démocratique et Social Européen)

    Rapporteur :

    – Nathalie Goulet (Union Centriste)

    Vice-présidents :

    - Marc-Philippe Daubresse (Les Républicains)
    - Nadine Bellurot (Les Républicains)
    - André Reichardt (Les Républicains)
    - Hussein Bourgi (Socialiste, Écologiste et Républicain)
    - Patrice Joly (Socialiste, Écologiste et Républicain)
    - Sylvie Vermeillet (Union Centriste)
    - Dominique Theophile (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants)
    - Pascal Savoldelli (Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky)
    - Dany Wattebled (Les Indépendants – République et Territoires)
    - Grégory Blanc (Écologiste – Solidarité et Territoires)

    https://www.senat.fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/presse/29-01-2025/delinquance-financiere-la-commission-denquete-du-senat-lance-ses-travaux.html

    #Fabrice_Arfi #condamnations #France #politiques #pouvoir #justice #commission_d'enquête #délinquance_financière #cour_de_justice_de_la_République #tribunal_d'exception #argent #médias #procès_de_la_justice #détournement_de_fonds_publics #République_des_juges #sentiment_d'impunité #fraudes_fiscales #crime_financier #délit_financier #atteintes_à_la_probité #justice_financière #criminalité_financière #paradis_fiscaux #syndrome_des_silos #hybridation #mafia #narcotrafic

  • « Le capitalisme libéral est devenu mafieux » : notre émission spéciale avec #Roberto_Saviano

    Dans « #Giovanni_Falcone », l’écrivain documente le « courage » du juge assassiné par la mafia en 1992. Invité d’« À l’air libre », il évoque l’ampleur du narcotrafic et juge qu’il faut « légaliser » les drogues. Il alerte : en France, l’extrême droite aussi peut arriver au pouvoir.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/070225/le-capitalisme-liberal-est-devenu-mafieux-notre-emission-speciale-avec-rob

    #interview #solitude #Italie #crime_organisé #capitalisme #bitcoin #capitalisme_criminel #capitalisme_financiarisé #blanchissement_d'argent #banques #capitalisme_libéral #mafia #drogue #cocaïne #économie #Europe #France #épidémie_de_cocaïne #Corse #argent #grande_distribution #légalisation_de_la_drogue #corruption #juges #magistrature #séparation_des_pouvoirs #Giorgia_Meloni

    A partir de la minute 14’00 : question sur la présence mafieuse en France... Saviano dit ne pas comprendre comment ça se fait qu’alors qu’en France sont présentes les plus grandes mafias du monde, on en parle pas...

  • Arnaud Mimran, prince noir de la mafia du carbone, sur le chemin des assises
    Fabrice Arfi | 16 février 2025 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160225/arnaud-mimran-prince-noir-de-la-mafia-du-carbone-sur-le-chemin-des-assises

    Le parquet de Paris a requis le renvoi devant la cour d’assises de l’escroc Arnaud Mimran, un des principaux acteurs de la fraude historique aux quotas carbone, pour deux meurtres et un assassinat. Mediapart a pris connaissance de l’intégralité du rapport de synthèse. (...)

    #Mafia_du_CO2. #taxe_carbone

  • #Narcotrafic : le Sénat a adopté l’ensemble des articles de la #proposition_de_loi… On vous résume les principales mesures

    Mercredi soir, le Sénat a terminé l’examen de la proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic. Un texte issu des travaux d’une commission d’enquête sur le sujet. « DEA à la française », statut du #repenti, nouveau parquet national… Le texte contient de nouveaux dispositifs pour que la France ne bascule pas vers un « narco-Etat ».

    « DEA à la française »

    Parmi les points forts de la proposition de loi, on retrouve à l’article 1, le renforcement de l’Office antistupéfiants (Ofast) structuré en une véritable « DEA à la française » (l’agence américaine de lutte contre la drogue, ndlr). En séance publique, Bruno Retailleau a précisé que l’état-major de l’Ofast serait composé de services de quatre ministères, l’Intérieur, Bercy, la Justice et l’Armée. « Vous vouliez l’interministérialité, il ne faut pas deux ministères il en faut quatre […] le patron sera désigné par la DNPJ avec un adjoint de la gendarmerie et un adjoint douanes, Bercy.

    La localisation du parquet national anticriminalité pas encore définie

    En ce qui concerne la création du nouveau #parquet_national_anticriminalité (#Pnaco), Gérald Darmanin a annoncé ne pas vouloir attendre le vote de la loi pour doubler, dès cette année, les effectifs de magistrats dans les juridictions pénales spécialisées (JIRS), et la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO) ». De même, si le futur Pnaco qui sera mis en place au 1er janvier 2026 sera situé « par défaut » à Paris. « Mais ça ne veut pas forcément dire que ce sera à Paris », a précisé le garde des Sceaux, précisant que la localisation pourrait changer le temps de la navette parlementaire, « le temps de challenger les équipes du ministère », en charge d’examiner d’autres villes comme Marseille.

    Un sous-amendement de la commission des lois supprime, par ailleurs, « le monopole qu’il était envisagé de confier au Pnaco ». Le nouveau parquet national pourra ainsi définir ses propres compétences, dans un dialogue avec les JIRS et les parquets locaux afin de pas priver les juridictions de toute possibilité de se saisir d’affaires graves. La création du Pnaco fait l’objet d’une proposition de loi organique que les sénateurs ont adoptée.

    C’était l’un des points forts des conclusions de la commission d’enquête du Sénat : frapper les narcotrafiquants au portefeuille. Les sénateurs ont adopté plusieurs dispositions visant à lutter plus fortement contre le #blanchiment_d’argent. L’article 4 prévoit, à ce titre, de systématiser les #enquêtes_patrimoniales dans le cadre des investigations relatives au narcotrafic et, d’autre part, de créer une nouvelle procédure d’injonction pour #richesse_inexpliquée. La systématisation avait été supprimée en commission des lois. « C’est ce qu’on appelle une fausse bonne idée. Nous nous en sommes rendu compte au fil des auditions parce que les services nous ont dit que ce n’était pas toujours utile […] Nous ne sommes pas favorables à ce que nous puissions encombrer divers services d’enquêteurs », avait justifié la corapporteure Muriel Jourda (LR) en présentant son avis défavorable à l’amendement du sénateur écologiste, Guy Benarroche qui proposait de rétablir cette systématisation.

    #Confiscation_des_biens rendue « obligatoire »

    Plusieurs amendements identiques ont cette fois-ci rendu « obligatoires », la confiscation de biens dont le propriétaire ne peut justifier l’origine, et condamné pour un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement.

    Interdire le #paiement_en_liquide des #voitures_de_location

    Bruno Retailleau a défendu un amendement proposant une mesure « radicale » contre l’avis de la commission des lois. Elle vise à interdire strictement tout #paiement_en_espèces d’une location de voiture. « La location de voiture, c’est une plaie. C’est une aide considérable aux narcotrafiquants […] ça facilitera le travail de l’autorité judiciaire puisque ce sera traçable », a-t-il justifié. Le rapporteur LR de la commission d’enquête, Etienne Blanc a proposé de fixer un seuil par décret, « 200 ou 250 euros au-delà duquel, le paiement en espèce serait interdit ».

    Un volet du texte porte sur les techniques spéciales d’enquête. Un amendement du président de la commission des affaires étrangères et de la Défense, Cédric Perrin (LR) pourrait, s’il est conservé au bout de la procédure parlementaire, bousculer les habitudes des trafiquants. Il oblige les #messageries_cryptées comme #WhatsApp ou #Telegram de permettre aux #services_de_renseignement d’accéder aux échanges des trafiquants.

    S’inspirant de la législation italienne « anti-mafia », les sénateurs ont réformé le statut des repentis (article 14) qu’ils jugent insuffisamment exploité en France. Les élus ont pris conscience, lors de leurs travaux, qu’un « informateur n’est pas celui qui est innocent de toute infraction ». C’est pourquoi, ils proposent d’étendre le #statut_de_repenti à ceux qui ont commis des crimes de sang, et créée une immunité de poursuites pour ceux qui bénéficieront de ce statut.

    Refonte du statut du repenti

    De quoi faire tiquer le garde des Sceaux, Gérald Darmanin qui avait déposé un amendement visant à revenir sur cette immunité. Il l’a finalement retiré en obtenant la garantie de la part du rapporteur PS, Jérôme Durain de « retravailler le texte » pendant la navette parlementaire. « Est-ce que les crimes de sang sont compris dans cette immunité ? Sans doute non […] Si notre dispositif n’est pas assez audacieux, selon vous. Le vôtre l’est peut-être trop », a estimé de ministre qui propose, en lieu et place de l’immunité, une réduction de peine pour les repentis. « Dire à nos compatriotes que nous abandonnons toutes les poursuites parce que quelqu’un aura parlé. Ce n’est pas évident non plus. Le garde des Sceaux est aussi le ministre des victimes », a-t-il rappelé. Cet article pourrait évoluer lors de la navette parlementaire.

    Dossier coffre

    Peut-être le sujet le plus sensible du texte, l’article 16 a nécessité de nombreuses suspensions de séance afin de permettre au gouvernement et au Parlement de s’accorder sur sa rédaction. Il vise à créer « un #dossier_coffre » dénoncé par le Conseil national des Barreaux comme « une atteinte au principe du contradictoire et aux « droits de la défense ». Ce dossier coffre ou « #procès-verbal_distinct », sous le contrôle d’une collégialité de magistrats, a, en effet, pour but de soustraire au contradictoire certains éléments de procédure pour les techniques spéciales d’enquête les plus sensibles, comme le recours à des technologies de pointe, d’écoutes ou de balisages. L’amendement du gouvernement. Il s’appuie sur la jurisprudence du Conseil constitutionnel qui considère qu’il n’est pas possible d’utiliser des éléments incriminants recueillis lors d’une technique pour laquelle les modalités de pose sont dans un dossier coffre. C’est pourquoi l’amendement prévoit que le dossier coffre a pour seule fonction d’orienter l’enquête. Les éléments incriminants issus d’actes ultérieurs d’enquêtes seront versés au contradictoire. Le dispositif voté prévoit toutefois une exception. Ces éléments pourront être utilisés en cas « d’intérêt exceptionnel pour la manifestation de la vérité » et lorsque « la vie ou l’intégrité physique d’une personne » est mise en jeu.

    La mesure a été rejetée par les socialistes et les écologistes qui s’inquiètent d’une remise en cause du #principe_du_contradictoire. « On ne limite pas aux données techniques ce qui est contenu dans ce procès-verbal distinct, (…) qui ne serait pas accessible aux parties. Ce n’est pas acceptable », a justifié la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie.

    Les sénateurs ont aussi adopté l’article 20 visant à limiter le poids des nullités « provoquées » par certains avocats de narcotrafiquants, « lorsque la cause de nullité résulte d’une manœuvre ou d’une négligence de la personne mise en cause ». Un amendement de la commission des lois précise certains points dans le code de procédure pénale. Il interdit, par exemple, la désignation de l’avocat « chef de file » par lettre recommandée avec accusé de réception, dans les affaires de criminalité organisée. Il prévoit aussi que le dernier mémoire déposé par les parties doit reprendre l’ensemble des moyens de nullité, pour garantir la clarté des débats, ou encore il rejette les nullités fondées sur des moyens de communication non agréés, comme EncroChat et Sky ECC.

    Les dernières dispositions prévoient une série de mesures visant à renforcer les moyens juridiques de la politique de lutte contre la corruption dans les administrations sensibles. On trouve aussi une série de mesures visant à sécuriser les établissements pénitentiaires en autorisant, par exemple, les drones aux fins de prévenir l’introduction d’objets prohibés. Enfin, l’article 24 ouvre la possibilité de prononcer des interdictions administratives de paraître sur les points de deal. Un amendement des rapporteurs adopté en commission ouvre, de plus, la possibilité au préfet d’expulser de son logement, une personne impliquée dans un trafic de stupéfiants, si son logement est situé dans la zone d’interdiction de paraître.

    Le vote sur l’ensemble du texte et sur la loi organique aura lieu mardi 4 février.
    https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/narcotrafic-le-senat-a-adopte-lensemble-des-articles-de-la-proposition-d
    #loi #mafia #confiscation_de_biens #France

    • PPL Narcotrafic : les #droits et #libertés à nouveau victimes de l’addiction aux lois sécuritaires

      Communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN), Paris, le 28 janvier 2025.

      Voilà des mois que nos responsables politiques font mine de faire la guerre au trafic de drogues et que les médias leur emboîtent le pas de façon sensationnaliste, en amplifiant des faits graves, des tragédies humaines ou en donnant de l’écho à des opérations « choc ». Les sénateurs Jérome Durain (PS) et Étienne Blanc (LR), en cheville avec les ministres de l’Intérieur et de la Justice, cherchent à renforcer le dispositif répressif et de surveillance, abaisser le contrôle de l’activité policière et réduire les droits de la défense au nom de la lutte contre le trafic de stupéfiants.

      L’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) souhaite alerter sur les dangers de ce texte qui, au prétexte d’une reprise en main d’une problématique sociétale pourtant loin d’être nouvelle et appelant d’autres solutions que le tout répressif – comme le rappelait récemment le Haut commissaire aux droits humains de l’ONU -, vise à introduire et renforcer des mesures dangereuses pour les libertés et dérogatoires au droit commun.

      La proposition de loi « Sortir la France du piège du narcotrafic », outre qu’elle convoque l’imaginaire des cartels mexicains, vise à renforcer largement le régime juridique d’exception de la criminalité organisée. Ce dernier déroge déjà au droit commun en ce qu’il permet que soient utilisés les moyens d’enquête les plus intrusifs et attentatoires à la vie privée dès lors que la commission de l’une des infractions figurant sur une liste qui ne cesse de s’allonger, est suspectée. Elle englobe ainsi une grande partie des crimes et délits lorsqu’ils sont commis en bande organisée ou via la constitution d’une association de malfaiteurs, mais aussi toutes les infractions relevant du trafic de stupéfiants.

      La notion de criminalité organisée, insérée en 2004 dans le code de procédure pénale officiellement pour cibler des réseaux mafieux, s’applique donc en réalité à de nombreuses autres situations. Aujourd’hui, elle légitime, comme la lutte contre le terrorisme avant elle, d’élargir toujours plus les mécanismes d’exception en vue d’une répression accrue, au nom d’une logique d’efficacité, mais dont l’expérience montre qu’ils sont toujours détournés de leur finalité initiale. Par exemple, la qualification d’association de malfaiteurs a pu être utilisée dans des affaires relatives à des actions militantes, comme à Bure contre l’enfouissement des déchets nucléaires. En outre, depuis une réforme de 2016, les pouvoirs d’enquêtes du parquet, non indépendant car soumis à l’autorité hiérarchique du Garde des Sceaux, ont été renforcés et élargis en matière de criminalité organisée, évinçant encore un peu plus les garanties attachées à l’intervention du juge d’instruction.

      Mais surtout, ce texte prévoit de faire tomber toujours un peu plus les barrières encadrant la surveillance policière. À titre d’illustration, il propose d’élargir le champ d’utilisation des « boites noires », cette technique de renseignement qui analyse les données de toutes nos communications et données récupérées sur internet via des algorithmes au motif de « détecter » de nouveaux suspects, technique que nous dénonçons depuis sa création. Initialement prévue pour le seul champ du terrorisme, elle a récemment été étendue aux « ingérences étrangères » et serait donc désormais aussi autorisée « pour la détection des connexions susceptibles de révéler des actes de délinquance et à la criminalité organisées ».

      Le texte vise en outre à étendre la durée d’autorisation de la surveillance par géolocalisation ainsi que pour l’accès à distance aux correspondances en matière de criminalité organisée, tandis que l’article 23 amorce la possibilité d’utiliser les drones dans les prisons. De plus, il permettra à la police – via le service Pharos – de censurer sur internet « tout contenu faisant la promotion de produits stupéfiants ». Cette censure administrative avait été autorisée dans un premier temps pour les contenus pédopornographiques avant d’être étendue au terrorisme. Vous avez dit effet « cliquet » ? Ce texte constitue incontestablement une étape de plus vers la surveillance de masse et l’extension des pouvoirs de contrôle sécuritaire.

      Enfin, il innove avec une mesure extrêmement inquiétante : « le dossier coffre », ou « procès-verbal distinct ». Prévue à l’article 16 du texte, cette mesure a pour objectif d’empêcher les personnes poursuivies de connaître la manière dont elles ont été surveillées pendant l’enquête, afin qu’elles ne puissent pas contourner cette surveillance à l’avenir ou la contester dans le cadre de la procédure. Les sénateurs proposent ainsi tout bonnement que les procès-verbaux autorisant et détaillant les modalités de mise en œuvre de cette surveillance ne soient pas versés au dossier, autrement dit qu’ils ne puisse jamais être débattus. Les personnes poursuivies n’auraient ainsi plus aucun moyen de savoir ni de contester quand et comment elles ont été surveillées, y compris donc, en cas de potentiels abus des services d’enquête. Le législateur créerait une nouvelle forme de procédure secrète, introduisant par là une faille béante dans le respect du principe du contradictoire et par suite dans le droit pourtant fondamental à se défendre, maillon essentiel d’une justice équitable et d’une société démocratique.

      Si nous ne sommes à l’évidence plus étonnés de l’affaiblissement progressif des libertés publiques au nom des discours sécuritaires, une attaque à ce point décomplexée des principes fondateurs d’une justice démocratique témoigne de la profonde perte de repères et de valeurs des actuels responsables publics. Parce que la proposition de loi relative au trafic de drogues suscite de graves inquiétudes quant à l’atteinte aux droits et libertés fondamentales, nous appelons l’ensemble des parlementaires à rejeter ce texte.

      Organisations signataires membres de l’OLN : Globenet, Creis-Terminal, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Syndicat des Avocats de France (SAF), le Syndicat de la Magistrature (SM), La Quadrature du Net (LQDN), le CECIL.

      https://www.laquadrature.net/2025/01/28/ppl-narcotrafic-les-droits-et-libertes-a-nouveau-victimes-de-laddictio

    • #Narcotrafic : une loi pour gagner la guerre

      Une proposition de loi transpartisane « visant à sortir la France du piège du narcotrafic », composé de 24 articles, est étudiée au Sénat. Elle est soutenue par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le ministre de la Justice, Gérald Darmanin. Une batterie de mesures, qui fait écho à la législation anti-mafia italienne. Que contient cette proposition de loi ? Comment l’État peut-il reprendre le contrôle, notamment dans les villes moyennes et les zones rurales¿ ? On en débat avec le grand reporter spécialiste de la criminalité et de la police, Frédéric Ploquin, le sénateur UC des Français établis hors de France, ainsi que le Vice-président de la commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France ainsi que l’avocate pénaliste au barreau de la Seine-Saint-Denis, Clarisse Serre.

      https://www.publicsenat.fr/emission/sens-public/narcotrafic-une-loi-pour-gagner-la-guerre-e0

  • #Colombie : les enfants disparus de la #frontière

    Keider, Jordan, Miguel et Ander, quatre adolescents vénézuéliens, ont décidé de rejoindre Bogota à pied en franchissant illégalement la frontière avec la Colombie en empruntant des chemins de #contrebande appelés « #Trochas ».

    Systématiquement rackettés par des #gangs pendant dix jours de marche, ils ont fini par trouver #refuge dans le gîte de #Marta_Duque, qui accueille dans sa maison les migrants de passage.

    12.000 #mineurs_non_accompagnés auraient franchi seuls cette frontière, considérée comme l’une des plus dangereuses au monde. Quand ils ne disparaissent pas, ils sont recrutés de force par des groupes #paramilitaires ou des #mafias locales. Ils deviennent #enfants_soldats, esclaves dans des champs de coca ou proies des réseaux de #prostitution. Les autorités locales et les ONG tentent d’agir, mais semblent impuissantes.

    https://www.arte.tv/fr/videos/108352-000-A/colombie-les-enfants-disparus-de-la-frontiere
    #enfants #disparitions #enfance #Vénézuela
    #film #documentaire #film_documentaire

  • ‘Powerful consiglieri’ run von der Leyen’s Commission, EU transparency chief says – POLITICO
    https://www.politico.eu/article/consiglieri-ursula-von-der-leyen-eu-commission-cabinet-ombudsman-emily-orei

    Arnaud Bertrand sur X :
    https://x.com/RnaudBertrand/status/1870779217430143460

    "This should alarm all Europeans. Emily O’Reilly, who’s been serving as the EU’s chief accountability watchdog for more than a decade, reveals that the EU commission is a totally opaque body run by unelected “powerful consiglieri” (a #mafia term).

    […]

    It also frankly raises question about O’Reilly herself and the European Ombudsman body: how on earth did she allow herself to be systematically stonewalled and blocked from doing her job for over a decade without raising public alarm sooner about this?

    #ue

  • Frank Garbely : En Suisse, la #mafia peut s’installer « sans avoir de problèmes avec la #justice »

    Le journaliste d’investigation Frank Garbely est revenu dans La Matinale sur les mécanismes légaux qui permettent à des mafias telles que la ’Ndrangheta de s’implanter en #Suisse, notamment en #Valais. Une problématique qui n’est pas assez prise au sérieux, selon lui.

    Dans son nouveau livre « Der Mafiaboss von Brig » ("Le parrain de la mafia de Brig"), le journaliste d’investigation Frank Garbely déroule une enquête sur l’expansion de la mafia en Suisse et en particulier dans le Haut-Valais, avec le constat que « la mafia est tout à fait autre chose que ce que l’on s’imagine ».

    « Si l’on regarde de près, elle est partout. [...] Et ce qui est vraiment inquiétant, c’est que la police et la justice suisses travaillent de telle sorte qu’en tant que mafia, vous pouvez vous installer tranquillement sans avoir de problèmes avec la justice », affirme-t-il lundi dans La Matinale de la RTS.

    Infiltration de l’#économie_légale

    La mafia calabraise ’Ndrangheta s’est développée jusqu’au nord de l’Italie, avant de s’implanter en Valais. Mais l’image que l’on se fait de ce type d’organisations relève de « clichés », note Frank Garbely. Les mafieux sont « aujourd’hui des hommes d’affaires » actifs dans le #blanchissement_d'argent et les #investissements, relève-t-il.

    « Les affaires légales de la mafia sont presque plus importantes que les affaires illégales. [Ces #hommes_d'affaires] implantent des sociétés un peu partout et, une fois bien installés, deviennent amis des politiques et des avocats », jusqu’à jouir d’une structure à travers laquelle l’organisation peut être active, souligne le journaliste.

    Dans le cas du Valais, les activités mafieuses se traduisent surtout par l’infiltration de l’économie légale, selon l’enquêteur. « Dans la #construction ou l’#entretien_des_autoroutes, par exemple, vous pouvez faire des propositions avantageuses et, si vous êtes assez forts, faire en sorte que les autres qui soumettent [une offre] se retirent. Et à un moment donné, vous avez le monopole », illustre-t-il.

    Manque de considération

    D’après Frank Garbely, dans le #Haut-Valais, la ’Ndrangheta est surtout implantée dans les bureaux d’avocats, bien qu’il soit difficile de connaître l’étendue de son réseau, tant le système est opaque. « Un banquier doit dénoncer s’il a des doutes sur l’origine de capitaux. Or, un avocat n’est pas obligé de le faire », explique-t-il.

    L’enquêteur regrette un manque d’intérêt pour ces problématiques, qui concernent aussi d’autres régions en Suisse. « Je ne sais pas si l’on est inconscients ou si c’est parce que cela rapporte », mais « on ne fait pas grand-chose [à ce niveau], on couvre le système financier », conclut-il.

    https://www.rts.ch/info/regions/valais/2024/article/la-mafia-en-suisse-comment-elle-s-implante-sans-inquieter-la-justice-28729066.ht
    #infiltrations_mafieuses #'ndrangheta #ndrangheta #finance #banques

  • The Unification Church Infiltrated Japan’s Government. Now Its Sights Are Set on the U.S.
    https://time.com/6961050/unification-church-ffwp-moonies-us-election

    The Reverend Sun Myung Moon, Korean evangelist, gestures dramatically as he speaks at New York’s Madison Square Garden. His chief associate, Col. Bo Hi Park, (right) translates the evangelist’s Korean to English. The Reverend Moon said that God had told him to bring his message to America.

    Voilà c’est ce qu’on obtient quand on laisse agir librement des sectes, services secrets et familles corrompues sous couvert d’association religieuse ou d’église. On croyait disparue de la circulation et rendue inoffensive la secte Mun mais la revoilà qui prend de l’élan en temps de crise. Un Japonais désespéré a essayé de stopper son progrès.

    4.4.2024 by Charlie Campbell / Tokyo - It was 11.29 a.m. beneath pewter skies in Japan’s southern city of Nara when Shinzo Abe was handed the microphone. The nation’s former prime minister, wearing a navy blue jacket and crisp white shirt, stepped atop the small, red dias outside Yamato-Saidaiji railway station to muted applause. Some 15 meters away stood Tetsuya Yamagami, face mask slung below his nostrils, hands on hips, looking disinterested. As Abe began his campaign speech in support of his local Liberal Democratic Party (LDP) colleague, Yamagami drifted away, only to reappear seconds later directly behind the entourage. Some two minutes and 25 seconds after Abe had picked up the mic, a gunshot rang out, blanketing the scene in thick white smoke. Abe looked around in confusion. Another shot three seconds later caught Abe in the neck and chest. He collapsed. Yamagami was tackled by security and arrested. A homemade firearm was recovered from the street.

    The facts of July 8, 2022, are as indisputable as they are shocking. Abe was taken by medical helicopter to Nara Medical University Hospital, where he was pronounced dead. Yamagami, 41 at the time, has been charged with his murder and awaits trial later this year. He claims that he was motivated by Abe’s support for the controversial Unification Church, which by convincing his mother to donate over 100 million yen ($670,000) drove his family into bankruptcy and destitution. “In some ways, this young man is a victim rather than an aggressor,” says Tark Ji-Il, a professor and expert on the Unification Church at Busan Presbyterian University.

    In the months following Abe’s assassination, an internal investigation revealed that half of LDP lawmakers had ties to the church, prompting a slew of resignations from the highest levels of the Japanese government. But why did a religious curiosity—cutely dubbed the “Moonies” and best known for mass weddings and anticommunist fervor—spark such murderous rage? And how did it burrow so deep into the governing elite of the then world’s third-largest economy that a purge was necessary?

    Former Japanese prime minister Shinzo Abe lies on the ground after a shooting during an election campaign in Nara, Japan on July 8, 2022.Kyodo/Reuters

    The truth of the Unification Church goes far deeper than one assassination and Japan. It is a web of political and business interests that sprawls over every continent, claiming some two million members (although that figure is highly disputed) and over $1 billion in assets. It owns the Washington Times newspaper, the UPI news wire, the New Yorker Hotel in Manhattan, a ballet company, and True World Foods, the single largest supplier of fresh fish to the American sushi industry. According to U.S. intelligence reports, it helped fund third-world coups. It courts leading Republicans and Democrats with events promoting conservative causes. U.S. presidents including Richard Nixon, Ronald Reagan, and Donald Trump have been outspoken supporters.

    The Unification Church was founded in 1954 by Rev. Sun Myung Moon, who preached that Jesus had entrusted him as the second messiah to complete the task of establishing God’s kingdom on Earth and bringing about world peace. Moon’s theology rests on the notion that Eve was seduced by Satan in the Garden of Eden before sleeping with Adam. Followers could cleanse this “original sin” bloodline by marrying a spouse of his choosing and engaging in a series of rituals, including having sex in a variety of preordained positions beneath portraits of Moon in a room liberally sprinkled with salt.

    Such peculiarities, alongside a focus on a single leader with divine pretensions and an aggressive harvesting of money, have fed accusations that the Unification Church is a cult. Moon cast himself as the “perfect Adam,” and Korea the “Adam nation,” which with assistance from “archangel” nation America would help humankind reclaim its prelapsarian purity. Japan, meanwhile, was cast as the “Eve nation,” which is required to pay for sins committed during the nation’s 1910-1945 colonial rule of the Korean Peninsula. “They believe all the assets of the Japanese have to be returned to Korea,” says Takashi Yamaguchi, a lawyer who has represented many former church members in Japan. “That is the way to salvation.”

    Ministers bow to Japan’s Prime Minister Fumio Kishida as they leave a photo session at Kishida’s residence in Tokyo on Aug. 10, 2022. Kishida reshuffled his cabinet on this day to rid his administration of any links to the Unification Church.Issei Kato—Pool/EPA-EFE/Shutterstock

    Today, however, the church is struggling to save itself. It’s become a crucible of infighting, tragedy, and sociopathic palace intrigue worthy of the HBO hit Succession. As the church has gotten richer, feuding over its assets has become more bitter and rancorous. Speaking to TIME, Moon’s youngest son, Sean, put the blame for Abe’s murder firmly at the door of his estranged mother, Hak Ja Han, who wrested control of Unification Church after Moon’s death in 2012. “It’s the hammer of judgment upon an organization that has betrayed the Lord and returning Jesus,” says Sean, who set up his own gun-toting splinter Sanctuary Church in rural Pennsylvania and was tear-gassed among the pro-Trump mob outside the Capitol on Jan. 6. “The idolatrous and heretical direction … brought a curse upon that organization.”

    Certainly, the death of Abe presents an existential challenge. On Oct. 13, the Japanese government requested a court strip the Unification Church of its status as a religious corporation and thus exemptions from corporate and property taxes. An estimated 70% of the church’s worldwide funding comes from Japan, where in addition to aggressively soliciting donations, it sells overpriced “psychic” ginseng tea and marble vases that supposedly “appease” ancestral spirits. According to a survey conducted by Japan’s National Network of Lawyers Against Spiritual Sales, there were 34,537 cases regarding Unification Church fundraising reported to bar associations and consumer centers across Japan from 1987 to 2021, amounting to over $850 million in damages. “They basically use Japan as their ATM,” says Sarah Hightower, a researcher on cults.

    With that revenue stream now under threat, the Unification Church has shifted its focus to the U.S., where aggressive fundraising tactics are shielded by the First Amendment. In October, Hak Ja Han returned to the U.S. for the first time in four years to hold “special workshops” to “understand True Mother’s heart” in Las Vegas. The event billed for 17-to-40-year-olds was dominated by the need to increase financial donations to supplement falling revenue from Japan. A leaked email obtained by TIME instructed American followers to send $100 dollar bills to an address in Schaumburg, Illinois “to let True Mother know how much we appreciate her,” with further instructions to “do not say cash on the document.”

    A separate leaked Zoom meeting from Sept. 26 hosted by Rev. Demian Dunkley, president of the Unification Church’s U.S. wing, the Family Federation for World Peace and Unification International (FFWPUI), outlined various crises the organization was facing and urged pastors to triple tithing from American members to make up for the drop from Japan. “Start with the highest donor and work down,” Dunkley said. The “main objective” going forward is “membership growth” and “financial growth,” he said. “If a struggling-to-eat family in Nepal, who doesn’t even know if they could feed their children, can give a true love offering to True Mother once a year, then I’m telling you that your American families can do this.”

    Hak-ja Han, wife of late Unification Church founder Rev. Sun Myung Moon, stands among newly married couples during a Blessing Ceremony of the Family Federation for World Peace and Unification at the Cheong Shim Peace World Center in Gapyeong, South Korea, on Feb. 7, 2020.Keizo Mori—UPI/Shutterstock

    In the meeting Dunkley goes on to admit that “90% of the [Japanese] population agrees with the dissolution” of the church, while friendly “parliamentarians around the prime minister”—who he describes as “our people”—say that “there’s probably no way to escape this.” Given these headwinds in Japan, American pastors were to focus on recruiting “youth,” Dunkley instructed, as well as enlisting “the billionaires and millionaires that Mother told us to meet so we can solve all of these problems quickly.”

    For Elgen Strait, who grew up in the Unification Church but now hosts the Falling Out podcast to help recovering members, the message is very clear: “Japan is shutting down the money spigot so they are turning to the U.S.” And as what promises to be a close-fought presidential election approaches in the fall, the Unification Church’s political and financial muscle is up for grabs to whoever best serves its agenda.

    The Unification Church has long defied definition. Although part of the tsunami of new religious movements from Hare Krishna and Transcendental Meditation that swept the West during the 1960s and 1970s, it stands out for both its longevity and influence. Still, it’s so far shown none of the murderous proclivities of ISIS, the Manson Family, or the People’s Temple of Jim Jones. Many Unification Church members drift in and out of the movement for decades. Any harm it inflicts is more insidious.

    Born in what is today northwestern North Korea in 1920, Rev. Moon grew up in a thatched hut during the brutal Japanese occupation. When he was 10, his family converted to Christianity, and at age 16 he claimed to have been visited by Jesus Christ. After Allied forces liberated Korea in 1945, he moved to Soviet-controlled Pyongyang, where three years later he was arrested and spent five years in a communist prison camp.

    After the Korean War broke out, Moon escaped across the border and settled in the South Korean city of Busan, living in a one-room shack. He began formulating his theological credo—a mix of Christianity, Confucianism, shamanism, and anti-communist vitriol—scrawled on its mud walls. During the 1950s, Moon’s band of devoted acolytes grew, helping him found a bevy of church-affiliated foundations and businesses. In 1960, at the age of 40, Moon married his second wife, Hak Ja Han—the daughter of his cook—who was just 17 years old at the time. In 1963, Moon also set up the Tongil Group business conglomerate —Tongli is Korean for “unification”—and quickly diversified into arms, farming, ginseng, shipbuilding, aeronautics, tourism, minerals among other enterprises.

    “He struck me as being quite humble close up,” says Mike Breen, a former church member who wrote an unofficial biography of Moon. “You got a feeling of somebody very, very attentive, who really focuses on you for that moment that he’s dealing with you.”

    Japanese members of the church bow as an act of apology for the war during a rally ahead of an anniversary celebration of Korea’s liberation from Japan’s colonial rule, in Seoul, Aug. 14, 2012. Ahn Young-joon—AP

    By 1973, Moon had brought his mission to the U.S., settling in a 18-acre wooded estate called East Garden in Tarrytown, New York. There, he set up a new community where alcohol and drugs were off-limits and sex outside marriage condemned the sinner to fiery damnation. By 1974, the U.S. church was reportedly raking in $8 million a year, allowing Moon to purchase the New Yorker Hotel and adjacent Manhattan Center two years later. The art deco buildings became the church’s base of American operations and where children of church members were cared for communally. Strait grew up in the New Yorker until he was three years old, after his parents were “love bombed” by recruiters trawling college campuses. “So many families lived in that hotel,” he recalls. “It’s where people went out on fundraising and proselytizing missions.”

    The Unification Church became infamous for spiriting young men and women away from their families to isolated camps where they were allegedly “brainwashed” (which the church denies.) However, the zeal of conversions prompted concerned relatives to launch “deprogramming” abductions and lawsuits to rain down on both sides. Moon also began backing conservative political causes. At the height of the Watergate scandal, he purchased full-page pro-Nixon ads in newspapers across the U.S. and held “God Loves Richard Nixon” rallies on Capitol Hill. Moon dispatched attractive female devotees to charm senators and gather intelligence. One even became an aide to House Speaker Carl Albert.

    Rev. Sun Myung Moon meeting with U.S. President Richard Nixon at the White House in 1974.Wikimedia Commons

    With American flags liberally scattered among huge posters of Rev. Sun Myung Moon, a crowd of his followers demonstrates in the park outside the United States District Courthouse on Oct. 22, 1981.Bettmann Archive/Getty Images

    In 1976, a Congressional investigation implicated Moon as party to a South Korean intelligence operation attempting to sway U.S. policy against the communist North. In 1982, Moon was convicted of tax evasion and sentenced to 18 months in prison. Moon worked to cast himself as a martyr persecuted for an unconventional faith, drawing support from a range of civil libertarians and religious conservatives, including Jerry Falwell and Tim LaHaye. In order to refine his influence efforts, Moon founded the Washington Times newspaper, whose first issue was published the day before his conviction, turning it into a must-read among conservatives, including President Ronald Reagan.

    Moon’s espousing of religious freedom and anticommunist zeal won broad support in the febrile Cold War atmosphere of the day. In Latin America, he founded the Confederation of the Associations for the Unification of the Societies of the Americas, or CAUSA, which according to U.S. intelligence sources, sent cash and supplies to Contra rebels and funded the motley band of paramilitaries, cocaine cartels, and fugitive Nazi war criminal Klaus Barbie—the “Butcher of Lyon”—who orchestrated the right-wing coup that toppled Bolivia’s democratically elected government in 1980.

    Even the end of the Cold War didn’t stymie Moon’s extraordinary political influence. In 1995, former President George H.W. Bush and his wife Barbara gave a series of paid speeches to the Unification Church in South Korea, and a year later Bush traveled to Buenos Aires to address the launch of Moon’s new regional daily paper, Tiempos del Mundo. Other notable associates include former President Gerald R. Ford, Republican Senator Jack Kemp, Mikhail S. Gorbachev, as well as now disgraced entertainer Bill Cosby. In 2000, Moon purchased a swathe of land in Paraguay almost the size of Delaware; local law enforcement accuse the Unification Church of using it to facilitate arms and drugs smuggling. (The Church says that it is aware of illegal activity on its land though denies involvement and insists it cooperates with law enforcement.)

    Paraguayans from the town of Puerto Casado take part in a 91-mile march from their homes towards Asuncion, the capital, to pressure the government to turn over some of the land acquired in their region by the Unification Church for subsistence farming, in Tacuara, Paraguay, on July 16, 2005. Rene Gonzalez—Reuters

    As the Unification Church’s political ties grew, so did the brazenness of its propaganda. In 2003, the Washington Times ran a double-page spread that claimed all 36 deceased American presidents had acknowledged Moon’s preeminence. Thomas Jefferson, meanwhile, had penned a personal endorsement from beyond the grave: “Follow the teachings of Rev. Sun Myung Moon, the Messiah to all people.” The following year at least a dozen U.S. lawmakers attended an elaborate ceremony in the Dirksen Senate Office Building, where Moon was “crowned” and declared himself “humanity’s savior, messiah, returning Lord and true parent.” Jesus, Buddha, Hitler, and Stalin had been “reborn as new persons” through his teachings, the several hundred guests were told.Republican Roscoe Bartlett bowed before Moon and Hak Jan Han, while Democrat Danny Davis brought forth a pillow bearing a golden crown for his head. In 2006, President Joe Biden’s brother, James, together with his son, Hunter, purchased a hedge fund founded by Moon’s son-in-law, James Park.

    But not all was well behind the scenes.

    In 1984, Moon’s second son, Heung Jin, died aged 17 from injuries sustained from a car accident. In 1999, another son, Young Jin, killed himself by jumping from a 17th-story hotel room in Reno. Meanwhile, Moon’s eldest son and heir apparent, Hyo Jin, was known as volatile with a penchant for drink, drugs, and random violence. In 1995, his wife, Nansook Hong, broke from the family and wrote a book condemning Hyo Jin as an adulterous womanizer addicted to cocaine and pornography and who regularly beat her, including when she was seven months pregnant. Hyo Jin died of a heart attack in 2008, aged 45. “Full grown adults have been bowing to the Moon children since they were born, so they treated people like toys,” says Teddy Hose, a recovering church member whose parents were leading members of the American Unification Church and grew up nearby East Garden. “They were just a very sociopathic family.”

    The Moon family, pictured in 1986.API/Gamma-Rapho/Getty Images

    The idolatry of the Moon family stands in stark contrast to the experience of ordinary members. While aggressive fundraising is most acute in Japan, similar stories to Yamagami’s impoverished childhood can be found wherever the Unification Church has a following. It was because of her mother’s devotion to Moons in Oslo, Norway, that Lillian Holdhus grew up “really, really poor,” she says.

    Moon teaches that everyone’s ancestors are in hell and followers must pay to liberate each generation. The official website for the Unification Church’s South Korean headquarters, known as Cheon Won, even has an “ancestor liberation” calculator with varying prices depending on country (the underworld evidently adhering to a Westphalian conception of statehood and contemporary GDP metrics). To liberate all 430 generations of one’s family—paternal and maternal—requires $12,420 in Norway or the U.S., but just $2,280 in Sudan. Tellingly, in Japan, the same feat requires 6,520,000 yen ($44,800). There are additional fees for blessing ancestors, liberating the souls of babies lost through miscarriage or abortion, and even the chance to pre-liberate one’s own soul before death. (But only for those whose ancestors have all already been saved.)

    Holdhus’s mother became obsessed with saving all her ancestors, sending her children out every evening after school to deliver newspapers between the ages of eight to 15 to earn cash for the family. On Sunday, Holdhus and her siblings were dragged out of bed at 4 a.m. to deliver newspapers before worship. Holdhus never saw a penny of the money—it all went to the church. “I remember being one of the really slow readers at school,” she says. “Because I was too tired to do homework after already working.”

    Other than aggressive fundraising, Unification Church is best known for arranged mass weddings. In 1982, 2,075 couples were wed by Moon at Madison Square Garden, brides in lace and satin gowns and grooms clad in identical cobalt suits. In 2012, when she was just 17, it was Holdhus’s turn. She was sent to Cheon Won to take part in what turned out to be the last mass “blessing” conducted personally by Moon before his death. He matched her to a 20-year-old Italian man who lived in Nuremberg, Germany. It wasn’t exactly love at first sight. “He just gave me such a bad impression straightaway,” says Holdhus. “I was like, ‘no way am I marrying this person.’”

    Unification Church leader Rev. Moon and his wife marry 2,075 pairs of his followers at Madison Square Garden on New Years Day, 1982.Bettmann Archive/Getty Images_

    But when Holdhus tried to back out, a church official showed her a contract she had signed saying she was willing to participate in the event. “She was annoyed at me and I felt very pressured,” says Holdhus. “So I said that I’d go through with the marriage ceremony.” Today, Holdus is clear about what transpired. “I was trafficked,” she says resolutely. “I couldn’t make decisions for myself legally as an adult.” (Asked about allegations of trafficking, Dunkley pins the blame for any coercive practices on the parents of participants, insisting “the vast majority have an incredible experience.”)

    Holdhus returned to Oslo to finish high school but after graduation was ordered by her mother to join her new husband in Germany. “He was mentally abusive, would call me stupid and slow,” she says. “He was not supportive or empathetic at all.”

    The toil didn’t stop after marriage. At her new husband’s bidding, Holdhus spent three months touring Italy, Slovenia, and Germany in a van with eight other teenagers, selling trinkets like greetings cards and wax candles door-to-door to earn money for the church. Sometimes they slept inside the vehicle, other times on the floor of community centers or, on rare occasions, crammed into a single room of a hostel. For food, the team leader would buy cheap bread, ham, and cheese from the supermarket to make sandwiches.

    “I just remember getting dropped off in this random North Italian village with a little piece of paper with a sentence written on it,” Holdhus recalls. “I don’t know the language and I’m feeling really panicked.”

    Each morning, all the participants had to state their goal for the day, which had to be higher than the previous one. And every evening, they would have to count out their takings in front of the group before handing them to the leadership. “I usually made about 200 euros [$220] a day,” says Holdhus. “I wasn’t even one of the good earners.” Those who collected the least were shamed in front of their team. “So there’s real pressure to earn more and more.” (Asked about the scheme’s focus on fundraising, Dunkley insists “it’s actually not really even about the money, but rather ... education.”

    Members of the National Network of Lawyers Against Spiritual Sales, Hiroshi Yamaguchi, left, and Yasuo Kawai, right, display a history book of the Unification Church and the group’s Holy book at a press conference in Tokyo on July 29, 2022. Yoshio Tsunoda—AFLO/Shutterstock

    Holdhus’s experience is far from unique. Children who grow up in the American Unification Church, including Strait and Hose, take part in similar schemes—originally dubbed Special Task Force—typically for a year or two after high school, selling meaningless gewgaws like keychains and windchimes. It’s dangerous work; in 2002, 18-year-old Jin-Joo Byrne was sexually assaulted and murdered in a Charlotte apartment building while selling costume jewelry for the church. A few years later, Special Task Force was rebranded Generation Peace Academy, yet it continues to dispatch around 200 young people annually across the U.S. alone to hawk overpriced calendars and 3-D cat pictures even during pandemic lockdowns. The American program is estimated to generate over $10 million annually. “They glorify this program so much,” says Holdhus. “Then I realized it’s just labor trafficking.” (Speaking to TIME, Dunkley again denied accusations of trafficking, saying funds raised are “invested into the program or given back to local communities.”)

    The lawyer Yamaguchi says the Unification Church runs these programs because “young people don’t have that much money, so they’re after their labor instead. The harm is that they have been made to waste their most fruitful years.”

    After five years of deteriorating mental health, including anxiety disorder and agoraphobia, Holdhus walked out on her husband and returned to Oslo, much to the annoyance of her mother. “She kept saying, ‘you should get back together with him,’” she says. After a while, however, her mother relented. “But every time I was at church, she’s trying to match me with some random older person like I was just a commodity to her.”

    Holdhus’s mental health continued to spiral. “They believe all this crazy stuff like evil spirits are trying to control you,” she says. “If you drink a sip of alcohol, it’s an invitation for your body to get invaded. I just couldn’t take it anymore.” In the end, the pandemic came to her rescue. Lockdowns provided the excuse not to physically attend church services and the mental space to start researching the organization online. “I started asking why they want so much money from the members?” she says. “My whole childhood I heard nothing but, ‘the Moons needs our money!’”

    Crowds gather on the grounds of the Washington Monument for a “God Bless America Festival” sponsored by Rev. Moon and the Unification Church on Sept. 18, 1976. Bettmann Archive/Getty Images

    The Unification Church’s focus on donations has intensified as family infighting has decimated its coffers. In 1998, Moon anointed Preston, today his oldest surviving son and a former Olympic equestrian, vice-president of FFWPUI. In 2006, he was also named president of Unification Church International (UCI), a nonprofit incorporated in Washington D.C. to handle church assets. Preston’s future as heir appeared sealed.

    But in 2008 he wrote a letter to his parents criticizing the church’s direction. In response, Moon replaced Preston as vice-president of the FFWPUI with Sean. That same year, Moon’s third daughter, Tatiana, was appointed head of the U.S. Unification Church. Sidelined from the mainstream organization, Preston instead founded the secular non-profit Global Peace Foundation, with a stated mission to promote “an innovative, values-based approach to peacebuilding.” But he remained chair of the UCI owing to a personally handpicked board of directors and in 2011 was sued by his mother for donating some $500 million of assets to an unaffiliated Swiss foundation. The case continues to rumble through America’s courts and was listed as one of the current “crises” in Rev. Dunkley’s leaked Zoom call from Sept. 26. “We have sometimes been soft because it is a family matter,” he said, “but no more.”

    The power plays escalated following Moon’s death in 2012. Tatiana was forced by her mother to resign after it emerged that she’d borne a child from an affair (detractors accuse Hak Ja Han of leaking the scandal herself). The following year, Hak Ja Han also succeeded in ousting Sean, who set up the World Peace and Unification Sanctuary Church—better known as the Rod of Iron Ministries—in rural Pennsylvania, where he today denounces his mother as the “whore of Babylon.” Preston and Hak Ja Han declined multiple requests from TIME for interviews. Sean, however, was happy to jump on a Zoom call. “My father put his crown on me three times, twice in Korea and once in America, just to make it clear who his successor was,” he seethes.

    Kahr Arms owner Justin Moon poses for a portrait at Kahr Arms’ Tommy Gun Warehouse on Kahr Ave., in Greeley, Penn., on April 26, 2018. Bryan Anselm—Redux

    Reverend Hyung Jin “Sean” Moon poses for a portrait with his gold AR-15 “rod of iron” at Moon’s home in Matamoras, Penn., on April 26, 2018. Bryan Anselm—Redux

    Hak Ja Han’s consolidation of power created a schism that tore apart friendships, marriages, and families. While most followers stayed with Hak Ja Han’s mainstream Unification Church, some followed Preston and others joined Sean, who allied with another brother, Justin, the founder of a small arms company called Kahr Arms. The guest of honor at Kahr Arms’ Tommy Gun Warehouse showroom opening in 2016 was Eric Trump, while Justin used the event to tell attendees, “I hope we can all agree Hillary Clinton should never be president of the United States” to raucous applause.

    Guns play a defining role in Rod of Iron Ministries, which elevates the Second Amendment to divine benediction. Followers young and old clutch firearms—typically the AR-15—during services, while Sean has taken to wearing a crown of bullets. He points out that his father had invested in arms manufacturing in Korea since the 1960s. Still, Sean’s empurpled sermons denouncing public schools for indoctrinating children with “the homosexual political agenda” earned a Hate Watch designation by the Southern Poverty Law Center. To Sean, the biggest enemy to freedom is the state, and he remains firmly convinced the 2020 election was stolen from Trump. “Over history, the most tyrannical force that committed the greatest genocides upon the earth are actually centralized, totalitarian governments.”

    Now, Sean’s upstart is rivaling its illustrious progenitor for political influence. It holds regular Freedom Festivals that are packed with right-wing speakers ranging from conservative Republicans to social media conspiracy celebrities. At the latest event on Oct. 7-8, which featured a booth by far right militant group the Proud Boys, Sean rapped on stage about putting pedophiles in “the wood chipper.” The event also featured a ceremonial burning of a pansexual Pride flag and a speech by former Trump official Seb Gorka. Previous years have featured former Trump adviser Steve Bannon, ex–NRA spokesperson Dana Loesch, and Pennsylvania state senator Doug Mastriano. Rod of Iron recently purchased a 30-acre compound near Waco, Texas, and a 130-acre “training center” on a mountain in eastern Tennessee, which Sean says will be their future headquarters. On Jan. 26, Sean posted a video on X of himself and Justin schmoozing with Donald Trump Jr. and former Republican presidential nomination candidate Vivek Ramaswamy at a party in Trump Tower.

    Justin Moon and Sean Moon during the annual Rod of Iron Festival in Geeley, Pa. on Oct. 7, 2023. The festival celebrates guns, former President Trump and the Second Amendment.Zach Roberts—NurPhoto/Reuters

    Today, the mainstream Unification Church and its splinters compete for endorsement from the American right. Dunkley’s leaked Zoom call also revealed a ramping up of political influence operations in “America centering on the work of the Washington Times.” On Aug. 12, 2022, former CIA director and Secretary of State Mike Pompeo and former Speaker of the House Newt Gingrich addressed a Unification Church-front Universal Peace Federation (UPF) event in Seoul to mark the 10th anniversary of Moon’s death. Trump, meanwhile, sent a video message that described Moon as a “true inspiration” and Hak Ja Han as a “amazing and wonderful woman.” According to financial records, Trump received around $2.5 million to make that and two other video appearances between 2021 and 2022, while former Vice President Mike Pence was paid $550,000 for speaking at a UPF event. In May, Trump sent another video message to a UPF event.

    Strait says the Unification Church leadership twists such paid endorsement “as proof of the divinity of mission” to coerce more donations from its members. The effect is circular: the more donations the church can solicit, the more it can spend on attracting high profile patronage, which it then leverages to attract more donations.

    It’s a playbook borrowed straight from Japan, where the Unification Church’s establishment-shielded fundraising has already been implicated in Abe’s murder in a nation with little crime and few firearms. Now the Moons are seeking similar political cover, riches, and—most importantly—recruits in the country with the world’s highest gun ownership plus over 20 times the per capita murder rate of Japan. “What happens in 20 years when these kids realize that people in places of power helped screw up their lives?” asks Strait. “Is there going to be another explosion of rage aimed at even bigger targets?”

    Tragedy has stalked the Moons wherever they have gone. Few can be surprised if it follows their new American adventure, too.

    #Corée #Japon #USA #religion #sectes #services_secrets #mafia

  • Israeli Organ Harvesting - CounterPunch.org
    https://www.counterpunch.org/2009/08/28/israeli-organ-harvesting

    Plus de détails en suivant le lien.

    Last week Sweden’s largest daily newspaper published an article containing shocking material: testimony and circumstantial evidence indicating that Israelis may have been harvesting internal organs from Palestinian prisoners without consent for many years.

    Worse yet, some of the information reported in the article suggests that in some instances Palestinians may have been captured with this macabre purpose in mind.

    In the article, “Our sons plundered for their organs,” veteran journalist Donald Bostrom writes that Palestinians “harbor strong suspicions against Israel for seizing young men and having them serve as the country’s organ reserve – a very serious accusation, with enough question marks to motivate the International Court of Justice (ICJ) to start an investigation about possible war crimes.”1/

    An army of Israeli officials and apologists immediately went into high gear, calling both Bostrom and the newspaper’s editors “anti-Semitic.” The Israeli foreign minister was reportedly “aghast” and termed it “a demonizing piece of blood libel.” An Israeli official called it “hate porn.”

    Commentary magazine wrote that the story was “merely the tip of the iceberg in terms of European funded and promoted anti-Israel hate.” Numerous people likened the article to the medieval “blood libel,” (widely refuted stories that Jews killed people to use their blood in religious rituals). Even some pro-Palestinian writers joined in the criticism, expressing skepticism.

    The fact is, however, that substantiated evidence of public and private organ trafficking and theft, and allegations of worse, have been widely reported for many years. Given such context, the Swedish charges become far more plausible than might otherwise be the case and suggest that an investigation could well turn up significant information.

    Below are a few examples of previous reports on this topic.

    • Il est connu que jusqu’à ce que le gouvernement chinois l’interdise on « récoltait » les organes des victimes des exécutions autour de la fête Qingming. Cette fête attirait alors de riches Chinois d’outre mer qui profitaient de cette occasion pour se faire greffer les cornées et d’autres organes des défunts. Tant qu’un pays n’a pas de lois interdisant ce genre de pratique il y aura des médecins et nantis peu scrupuleux qui profiteront de l’absence de régulation.

      Ce n’est pas une particularité de l’état juif. Il n’y a simplement pas de raison pourquoi Israel ferait exeption à cette règle. L’article explique très bien comment le crime (médical dans ces cas) organisé profite des contextes propices à ses affaires.

      Organ transplantation in China
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Organ_transplantation_in_China
      L’article de Wikipedia est biaisé et anti-chinois surtout en ce qui concerne les accusation par la secte fasciste Falungong, mais il montre que ce genre de pratiques existe dans le monde et qu’il est systématiquement difficile d’élucider les faits.

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Qingming_Festival

      #iatrocratie #transplantation #mafia #crime_organisé

  • La mort de « Bija », trafiquant libyen de migrants, abattu à Tripoli
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/03/la-mort-de-bija-trafiquant-libyen-de-migrants-abattu-a-tripoli_6302942_3210.

    La mort de « Bija », trafiquant libyen de migrants, abattu à Tripoli
    Par Olivier Bonnel (Rome, correspondance) et Nissim Gasteli (Tunis, correspondance)
    Les images ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux dans la soirée du 1er septembre. On y voit un homme affaissé, le corps criblé de balles à bord d’une voiture blanche. Il vient d’être abattu alors qu’il sortait de l’académie navale de Tripoli (Libye), dans ce qui s’apparente à un règlement de comptes entre milices. Rapidement, l’homme est identifié comme étant Abd Al-Rahman Al-Milad, surnommé « Bija », ancien commandant des gardes-côtes de Zaouïa, ville située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Tripoli.
    Avec la disparition de « Bija » se referme un des chapitres les moins glorieux de la crise migratoire en Méditerranée et des relations peu avouables entre la Libye et l’Italie ces dernières années. Le 2 février 2017, le premier ministre, Faïez Sarraj, chef du « gouvernement d’accord national », signe à Rome un mémorandum aux côtés du chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni. L’objectif est d’aider la Libye à refouler les migrants, en lui donnant des moyens maritimes notamment. Les gardes-côtes libyens bénéficieront de l’expertise italienne. Sans cet accord, « Bija » n’aurait peut-être pas connu pareil destin.
    Trafiquant notoire de migrants, enrichi grâce notamment à la contrebande de pétrole, « Bija » est associé à la triste réalité des camps de rétention libyens, dont les réfugiés qui ont pu gagner les côtes italiennes racontent l’enfer. Très peu d’images ont circulé de lui, dont la biographie officielle le fait naître à Tripoli en 1986.
    « C’est la chronique d’une mort annoncée, ses liens criminels l’exposaient, il restera un homme qui gardait de nombreux secrets », raconte au Monde Nello Scavo, qui a révélé dans les colonnes du quotidien Avvenire les affaires peu reluisantes du Libyen avec l’Italie. En 2019, ce journaliste sicilien publie une enquête sur la venue secrète en Italie deux ans plus tôt d’une mission libyenne dans un centre d’accueil à Mineo, situé dans la province de Catane.
    Au sein de la délégation figure « Bija », et certains réfugiés le reconnaissent avec effroi, connaissant sa brutalité. En septembre 2016, il avait été filmé, en uniforme, en train de battre des migrants à l’aide d’une amarre, alors que ces derniers se trouvaient entassés dans une embarcation pneumatique de fortune en haute mer.
    S’intéresser de près à la « mafia libyenne » va coûter cher à Nello Scavo : il a reçu des menaces de morts et vit depuis sous protection policière. (...)
    Comment l’Italie a-t-elle pu confier le dossier migratoire à un criminel notoire ? La question, embarrassante, reste pour l’heure sans réponse. « J’ai été l’un des premiers à interpeller le ministre de l’intérieur Marco Minniti en 2017 devant le Parlement, m’étonnant que les autorités italiennes puissent ignorer la sinistre réputation de “Bija” », se souvient l’ancien député (PD, centre gauche) Erasmo Palazzotto. « Le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai eu qu’une réponse évasive et la garantie que l’Italie œuvrait en faveur de la protection des droits humains. »En septembre 2018, le Conseil de sécurité de l’ONU place « Bija » sous sanctions. « Abd Al-Rahman Al-Milad et d’autres gardes-côtes auraient directement participé au sabordage d’embarcations de migrants par arme à feu », notent dans leur rapport les experts des Nations unies. « Bija » est interdit de voyage et ses biens sont gelés. En octobre 2020, il est arrêté à la demande du procureur de Tripoli puis maintenu en détention jusqu’en avril 2021. Mais ses connexions locales semblent avoir joué, lui permettant d’être promu après sa libération et nommé directeur de l’académie navale de Tripoli.
    En février, le parquet d’Agrigente (Sicile) a révélé avoir ouvert une enquête visant « Bija » et son cousin Osama Al-Kuni, qui dirige le centre de détention de Zaouïa, où les tortures contre les migrants sont monnaie courante. Au même moment, la Cour de cassation, plus haute instance juridique italienne, décrétait que le renvoi des migrants aux mains des gardes-côtes libyens était considéré comme un crime.Son assassinat a vivement fait réagir les Libyens sur les réseaux sociaux. Khaled Al-Michri, le président du Haut Conseil d’Etat – l’équivalent du Sénat dans la structure institutionnelle de l’Ouest – a appelé le procureur général à faire la lumière sur les personnes impliquées.L’ancien député italien Erasmo Palazzotto redoute que rien ne change dans la gestion du dossier migratoire avec la Libye, après cette disparition : « Si “Bija” avait affronté la justice internationale, il aurait peut-être livré des informations sur la politique italienne et de l’Union européenne, qui a préféré sous-traiter ce dossier à des organisations criminelles et mafieuses. » « Bija » est mort avec ses secrets. Ne reste de lui que deux photos le montrant souriant, posant à bord d’une vedette des gardes-côtes libyens, offerte par la marine italienne.

    #Covid-19#migration#migrant#italie#libye#trafic#mafia#refoulement#politiquemigratoire

  • Violation de l’état de droit : le gouvernement ne respecte pas son obligation de réexaminer la demande d’agrément d’Anticor - Anticor
    https://www.anticor.org/2024/08/28/violation-de-letat-de-droit-le-gouvernement-ne-respecte-pas-son-obligation-

    Le 26 juillet dernier, après une prolongation de deux mois de l’instruction du dossier de demande d’agrément d’Anticor, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal avait gardé le silence, refusant implicitement de rendre à l’association sa capacité à agir.

    Anticor a contesté ce nouveau refus implicite et une audience s’est tenue le 7 août 2024 devant le Tribunal administratif de Paris, à laquelle le Premier ministre n’était ni présent ni représenté.

    Le 9 août 2024, la justice administrative a suspendu le refus du gouvernement et a enjoint au Premier ministre de réexaminer la demande d’agrément d’Anticor dans un délai de quinze jours à compter de la notification de sa décision.

    Le Tribunal administratif a pointé l’absence totale de motifs justifiant le refus d’agréer l’association, créant « un doute sérieux sur la légalité de la décision attaquée ».

    15 jours plus tard, le Premier ministre a fait fi de la décision du juge des référés, qu’il n’a pas contestée, plaçant le gouvernement dans une illégalité grave.

    Le non-respect de cette décision de justice constitue une inquiétante violation de l’état de droit et s’inscrit dans une longue stratégie d’évitement, savamment mise en place par l’exécutif pour ne pas renouveler l’agrément d’Anticor.

    Le non-respect de la décision exprime, en outre, le peu de cas que le gouvernement fait de la lutte contre la corruption, alors même que le juge administratif a reconnu l’intérêt public attaché aux missions de l’association.

  • Rançongiciels : un « Big pharma » états-unien aurait accepté de payer une rançon de 75 M$ - Next
    https://next.ink/145598/rancongiciels-un-big-pharma-etats-unien-aurait-accepte-de-payer-une-rancon-de-

    Une société figurant dans le classement des 50 plus importantes entreprises état-uniennes, en termes de chiffres d’affaires, a accepté de payer une rançon record d’environ 75 millions de dollars à un gang de rançongiciels. Une somme qui ne représenterait, cela dit, que moins de 0,03 % de son chiffre d’affaires.

    « Les attaques par ransomware ont atteint de nouveaux sommets d’ambition et d’audace au cours de l’année écoulée, marquée par une augmentation notable des attaques par extorsion », peut-on lire dans l’édition 2024 du Zscaler Ransomware Report (.pdf) :

    « En plus de l’augmentation des attaques de ransomware, les recherches de ThreatLabz ont permis de découvrir un paiement de rançon sans précédent de 75 millions de dollars américains, le plus important jamais payé par une entreprise. »

    Cette rançon est même près de deux fois plus importante que la précédente, d’un montant de 40 millions de dollars, versée en 2021 par le géant de l’assurance CNA après une attaque du rançongiciel Evil Corp.

    Zscaler, spécialisée dans la sécurité dans le cloud, n’a pas divulgué le nom de l’entreprise en question. Mais elle a depuis précisé sur X.com qu’il s’agirait d’une entreprise membre du classement Fortune 50 des principales entreprises états-uniennes, en termes de chiffre d’affaires. La société Chainalysis a, dans la foulée, confirmé le paiement de cette rançon de 75 millions de dollars.

    #Rançongiciels #Big_pharma #Mafia

  • Russische Kriegsschiffe vor Florida, harte Sanktionen der USA : Droht eine neue Kubakrise ?
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/russische-kriegsschiffe-vor-florida-harte-sanktionen-der-usa-droht-

    Les habitants du Cuba sont la cible de la politique impérialiste des États Unis comme les Palestiniens et les habitants de la Syrie. Hier à Berlin on a célébré l’anniversaire de la révolution cubaine par une fête de la solidarité.

    Soy Cuba par Mikhaïl Kalatozov
    https://www.youtube.com/watch?v=Y3HpI898dwg&pp=ygUSU295IEN1YmEgS2FsYXRvem92


    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Soy_Cuba

    Dans ce contexte one ne le répète jamais assez que la carrière de Donald Trump est l’oeuvre des mafieux de la bande de Meyer-Lansky, dont les membres furent les véritables détenteurs du pouvoir à Cuba derrière le dictateur d’opérette Batista.

    Les héritiers du mafieux juif ont d’ailleurs dès les premières signes d’ouverture politique sous le président Obama entrepris des démarches juridiques pour récupérer les casinos qui firent de le l’île une source de revenus importante pour leurs ancêtres avant la révolution cubaine.

    Simon Zeise - In Kuba prallen amerikanische und russische Interessen aufeinander. Die Bevölkerung leidet. Einige Berliner leisten Hilfe und greifen dafür zu kreativen Maßnahmen.

    Am Samstag trotzten wieder mehrere Tausend Berliner dem Imperialismus. In der Parkaue in Lichtenberg zelebrierten sie auf der Fiesta de Solidaridad den kubanischen Nationalfeiertag und verteidigten bei Rum die Revolution.

    Doch die Lage auf der sozialistischen Karibikinsel ist nicht die beste. Der durch Corona bedingte Einbruch des Tourismus und die Verschärfung der amerikanischen Sanktionen haben Kubas Deviseneinnahmen einbrechen lassen. Vor allem junge Leute verlassen das Land.

    Die Berliner organisieren deshalb Solidarität. „Aus unserer Sicht ist es wichtig, Kuba in dieser Zeit zu unterstützen, weil wir das Land trotz aller Schwierigkeiten als Vorbild sehen“, sagt Steffen Niese vom Netzwerk Cuba Sí im Gespräch mit der Berliner Zeitung. Kuba versuche auch unter schwierigen Bedingungen, der Bevölkerung ein menschenwürdiges Leben zu ermöglichen. „Der Mensch steht im Mittelpunkt. Das sieht man in Kuba unter anderem im Gesundheitsbereich, der nicht dem Profitstreben unterworfen ist“, sagt Niese.

    Nicht nur die wirtschaftliche Lage in Kuba ist ein Problem. Die Insel droht auch zu einer Stätte der geopolitischen Auseinandersetzung der Großmächte zu werden. Für den amerikanischen Präsidentschaftskandidaten Donald Trump ist die Angelegenheit ernst. „Russische Kriegsschiffe und Atom-U-Boote operieren nur 60 Meilen vor der Küste von Kuba. Haben Sie das gewusst?“, sagte der Republikaner auf dem Parteitag in Milwaukee in der vergangenen Woche. „Die Presse weigert sich, darüber zu schreiben“, kritisierte Trump. Eine Aufforderung, genauer hinzusehen.

    Ziehen russische Schiffe vor Florida ihre Kreise? Klingt wie die Wiederauflage der Kubakrise von 1962. Damals wollten die Sowjets Mittelstreckenraketen auf der Karibikinsel stationieren; es drohte die unmittelbare Konfrontation der beiden Supermächte – und der Einsatz von Atomwaffen.

    Was ist also geschehen? Im Juni besuchten drei Schiffe und ein atomgetriebenes U-Boot der russischen Marine offiziell den Hafen von Havanna. Die kubanischen Behörden erklärten, es habe sich um eine Routineübung für Marineeinheiten verbündeter Nationen gehandelt. Die Schiffe hätten weder Atomwaffen mit sich geführt, noch habe eine Bedrohung für die Region bestanden. „Besuche von Marineverbänden aus anderen Ländern sind eine historische Praxis, die die Revolutionsregierung mit Nationen pflegt, mit denen wir freundschaftliche und kooperative Beziehungen unterhalten“, teilte die kubanische Regierung mit.

    „Während ihres Aufenthalts in Kuba werden die russischen Matrosen ein Programm absolvieren, das einen Höflichkeitsbesuch beim Kommandanten der kubanischen Revolutionsmarine und beim Gouverneur von Havanna vorsieht.“ Bei ihrer Ankunft im Hafen von Havanna sei von einem der Schiffe der Marinegruppe ein Salutschuss mit 21 Kanonen zur Begrüßung der Nation abgefeuert worden.
    Republikaner in den USA: „Werden das Regime in Havanna in die Enge treiben“

    Scharf geschossen wurde also nicht, aber die Vereinigten Staaten wollten sich ihrer Sache sicher sein. Immerhin haben die USA angekündigt, Mittelstreckenraketen vom Typ Tomahawk in Deutschland zu stationieren. Die Raketen sind explizit gegen Russland gerichtet. In Washington wird man deshalb dieser Tage genau hinschauen, wenn sich russische Schiffe in der Nähe aufhalten. Die Wahrscheinlichkeit, dass Moskau als Retourkutsche versuchen wird, Mittelstreckenraketen im Umkreis der USA zu errichten, steigt. Die USA setzten daraufhin mehrere Kriegsschiffe und ein Aufklärungsflugzeug ein, um den Kurs der russischen Flottille in diesen Tagen zu verfolgen. Und um Stärke zu demonstrieren, positionierte die Marine ein Atom-U-Boot in Guantánamo, der Exklave der USA auf Kuba, wo sich auch das berüchtigte Foltergefängnis befindet.

    Der stellvertretende Außenminister Kubas, Carlos Fernández de Cossío Domínguez, sagte zu dem Militärmanöver der USA: „Wir wussten von der Anwesenheit, denn gemäß den Verfahren, die wir seit Jahren anwenden, haben uns die Vereinigten Staaten im Voraus informiert. Aber natürlich gefällt es uns nicht, dass sich auf unserem Territorium und in unseren Gewässern ein solches Schiff befindet, das zu einer Macht gehört, die offiziell und praktisch eine feindliche Politik gegenüber Kuba verfolgt.“ Marinebesuche in einem Land seien normalerweise das Ergebnis einer Einladung, und dies sei hier nicht der Fall. „Es ist wichtig, sich daran zu erinnern, dass die Besetzung eines Teils unseres Territoriums durch eine ausländische Macht gegen den Willen des kubanischen Volkes illegal und inakzeptabel ist“, betonte Domínguez. „Es handelt sich um eine unrechtmäßige militärische Besetzung, und das macht den Unterschied aus.“

    Unterdessen machte Trump in Milwaukee deutlich, dass er im Falle seiner Rückkehr ins Weiße Haus die Politik seiner ersten Amtszeit gegenüber Kuba wieder aufnehmen und die von Barack Obama eingeleitete diplomatische Annäherung rückgängig machen werde. Zudem erklärten die beiden republikanischen Kongressmitglieder María Elvira Salazar und Carlos Giménez, die beide Exilkubaner sind, auf dem Parteitag, dass ein republikanischer Sieg bei den Wahlen im November das „Regime in Havanna in die Enge treiben und mit der Zeit das kommunistische System abbauen“ werde.
    Berliner suchen kreative Lösungen, um Sanktionen zu umgehen

    „In der Wirtschaftskrise gerät vieles ins Wanken“, sagt Steffen Niese von Cuba Sí der Berliner Zeitung. „Das Gesundheitssystem leidet, weil Kuba nur einen Teil der Medikamente selber produziert. Andere müssen importiert werden. Und da fangen die großen Probleme an. Denn Kuba ist einer vollständigen Blockade der USA unterworfen.“

    Doch die amerikanische Regierung hat in jüngster Zeit Zeichen der Entspannung an Kuba gesendet. Die harten Wirtschaftssanktionen, die dafür sorgen, dass Kuba keinen Zugang zum US-Dollar bekommt und damit vom Weltmarkt weitestgehend isoliert ist, sollen gelockert werden. Mit dem Schritt solle der Privatsektor in Kuba begünstigt werden, erklärte das Finanzministerium der USA. Ein geschickter Schachzug, um die Marktwirtschaft in Kuba zu fördern und gleichzeitig Druck auf den Staat auszuüben, dem der Zugang zum Greenback verwehrt bleiben soll.

    Dementsprechend fiel der Jubel in Kuba verhalten aus. „Mit dieser Ankündigung beabsichtigt die Regierung der USA, sich nur an ein Segment unserer Bevölkerung zu richten“, erklärte die kubanische Regierung daraufhin. „Die Zwangsmaßnahmen, die heute die kubanische Wirtschaft und die öffentlichen Dienste am stärksten beeinträchtigen und das Wohlergehen unserer gesamten Bevölkerung schwer schädigen, werden weder abgeschafft noch geändert.“ Denn sowohl der öffentliche als auch der private Sektor litten unter den Sanktionen, da Kuba in den USA auf einer Liste von Staaten geführt wird, die angeblich den Terrorismus unterstützen. „Wie schon in der Vergangenheit wird keine Bank ein Konto für einen in Kuba lebenden Kubaner eröffnen wollen, solange wir auf dieser Liste stehen“, erklärte die kubanische Regierung.

    Die Berliner Solidaritätsbewegung muss deshalb oft nach kreativen Lösungen suchen, um die amerikanischen Sanktionen zu unterwandern. „Wir haben eine Firma gefunden, die uns unterstützt, aufbereitete Traktoren nach Kuba zu schicken“, sagt Steffen Niese. Sie werden in Deutschland auf Schiffscontainer verladen und dann nach Kuba geliefert. „Das ist allerdings nur möglich, weil die beteiligten Unternehmen in den USA keinen Handelspartner haben“, sagt Niese. Ein Unternehmen zu finden, das bereit sei, auf Geschäfte in den USA zu verzichten, sei sehr schwierig gewesen. Den Namen will er aber nicht nennen. Zu groß sei die Gefahr, auf einer der willkürlichen Sanktionslisten zu landen. „Und die USA lauern darauf, sofort zu intervenieren.“

    Fulgencio Batista - Relation avec la Mafia
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fulgencio_Batista

    Le jeu et la prostitution, contrôlés par les gangs nord-américains et notamment la Mafia (grâce aux relations entre Batista et le parrain mafieux Lucky Luciano), se développent. Batista négocie avec Cosa nostra la construction de casinos et d’hôtels de luxe par l’État cubain, mais administrés exclusivement par la mafia. L’aéroport militaire de La Havane est utilisé comme plate-forme de transit pour le trafic de drogue grâce à l’emplacement stratégique de Cuba, et pour alimenter en cocaïne et héroïne les clubs de la capitale. Ces activités procurent au régime des recettes considérables et Batista et ses proches en tirent des bénéfices personnels. La capitale cubaine accueille même en décembre 1946 une conférence au sommet des chefs mafieux nord-américains qui rassemble plus d’un millier de participants et constitue la plus importante du genre

    Selon le journaliste du Washington Post Karl E. Meyer, La Havane devient « une sorte de bordel pour les Nord-américains ». L’historien Arthur Schlesinger évoque également une ville « transformée en un grand casino et bordel pour les hommes d’affaires américains ».

    #Berlin #Cuba #USA #mafia #révolution #socialisme

  • En Inde, les infrastructures s’effondrent une à une
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/18/en-inde-les-infrastructures-s-effondrent-une-a-une-et-jettent-le-discredit-s

    Cette série de catastrophes jette le discrédit sur les ambitions du gouvernement de Narendra Modi. Les nationalistes hindous, au pouvoir depuis 2014, bâtissent à un rythme effréné. Routes, aéroports, ponts, modernisation du réseau ferroviaire… Coûte que coûte, le gouvernement veut rattraper le retard de l’Inde en la matière. La cinquième puissance économique mondiale manque encore d’infrastructures pour assurer son développement et assouvir ses ambitions. Le premier ministre a promis qu’il ferait de l’Inde un pays développé à l’horizon 2047.

    Les dépenses annuelles moyennes du gouvernement en matière d’infrastructures se sont établies à 5,1 % du PIB entre 2020 et 2021 et entre 2023 et 2024. « Selon l’indice de performance logistique de la Banque mondiale, le classement de l’Inde en matière d’infrastructures est meilleur que celui de nombreux pays plus riches », précise Suyash Rai, chercheur et directeur adjoint de Carnegie India, un groupe de réflexion, soulignant les progrès réalisés sur ce front. L’Inde se classe ainsi devant la Hongrie ou la Croatie. « Au cours des dernières décennies, le pays a investi massivement, mais beaucoup d’infrastructures se trouvent déjà en piteux état, car il faut les maintenir, et le budget ne contient généralement pas de provision à cet effet », souligne M. Rai.

    Tunnel routier systématiquement inondé
    Depuis 2014, le budget consacré au transport routier et aux autoroutes « a augmenté de 500 % », affirment les autorités. En 2020-2021, le gouvernement a construit l’équivalent de 37 kilomètres d’autoroutes par jour. Le réseau de routes nationales est passé de 91 287 kilomètres en 2014 à 146 145 kilomètres en 2023. En dix ans, le nombre d’aéroports a plus que doublé, de 74 à 158. Le pays devrait en compter 300 d’ici à 2047.
    https://justpaste.it/2wl40

  • Maha Hussaini sur X :
    https://x.com/MahaGaza/status/1803733795096408253

    I wouldn’t have won The International Women’s Media Foundation ( IWMF)’s Courage in Journalism Award 2024 this June if I hadn’t been on the ground reporting events and exposing Israeli flagrant violations under perilous conditions, all while being systematically attacked by […]

    […]

    In fact, I’m very glad that both my winning the award and its withdrawal have starkly demonstrated the systematic physical and moral attacks Palestinian journalists endure throughout their careers. These threats and character assassinations aim only to silence us and perpetuate the longstanding bias in global media. I have never worked to receive awards, nor have I ever submitted an application to nominate myself. I didn’t choose journalism as a profession; I became a journalist after recognizing the extent to which the world overlooks Palestinians’ suffering and opts to conform to Israeli pressures.

    Every year, Palestinian journalists are recognized with international awards for their brave reporting under the Israeli occupation and relentless attacks. These accolades honor their courage and dedication to uncovering the truth.

    However, each announcement of an award to a Palestinian journalist is systematically followed by extensive smearing campaigns and intense pressure on the awarding organizations from supporters of the Israeli occupation and the Zionist lobby. While some organizations uphold their principles and maintain their decision to honor these journalists, others, regrettably, cave to the pressure and withdraw the prizes.

    Instead of recognizing the threats they face and contributing to their protection, a decision to withdraw a prize from a Palestinian journalist in Gaza—where over 150 journalists have been killed by the ongoing Israeli genocide—can further endanger them and increase their risk of targeting.

    I have no regrets about any posts or reasons that led to the rescinding of this award, and I will not stop expressing my views. Before being a journalist, I am a Palestinian living under military occupation, a strangling blockade, and genocide in Gaza.

    My grandparents were expelled from Jerusalem upon the creation of the state of Israel, and I have been expelled from my home in Gaza during this genocide.

    If winning a prize entails enduring and witnessing war crimes while remaining silent, I am not honored to receive any prizes. I will always be objective in my reporting, but I can never be neutral; I will always point out the perpetrators and stand in solidarity with the victims. This is what journalism is truly about.

    #nos_valeurs #banditisme #mafia #loi_du_plus_fort
    #sionisme #états-unis #leadership

  • Migranti, la #Medihospes si aggiudica l’appalto da 133 milioni di euro per i centri in Albania

    Il colosso dell’accoglienza in diverse inchieste anche per le condizioni poco dignitose di vita garantite nelle strutture. Il suo amministratore è #Camillo_Aceto, già arrestato a Bari e finito in #Mafia_capitale.

    La gallina dalle uova d’oro dei centri per migranti in Albania è finita nelle mani del businessman italiano dell’accoglienza, quel Camillo Aceto il cui nome, negli ultimi vent’anni, è comparso nelle più disparate inchieste della magistratura da un capo all’altro d’Italia e con le accuse più diverse: dalla truffa nelle forniture di pasti alle mense ospedaliere di Bari che lo vide finire agli arresti nel 2003 all’indagine per infiltrazioni mafiose nella gestione del Cara di Mineo in Mafia capitale a svariate indagini per frode in pubbliche forniture da parte delle varie società in cui ha avuto incarichi dirigenziali e che alla fine sono confluite nella Medihospes.

    Il colosso dell’accoglienza che gestisce più del 60 per cento di centri migranti in Italia, 3.800 posti letto in 26 strutture, si è aggiudicato il bando milionario per la gestione dei centri che il governo italiano intende aprire in Albania per tenervi, in attesa di rimpatrio, alcune migliaia di migranti provenienti dai cosiddetti paesi sicuri che verranno soccorsi da navi militari italiane in acque internazionali. Ben 133.789.967,55 milioni di euro la cifra che Medihospes incasserà per gestire l’accoglienza dei migranti nell’#hotspot di #Shengjin e nel centrio per richiedenti asilo ( con annesso Cpr) che sorgerà nell’area di #Gjader. La prefettura di Roma ha ritenuto l’offerta di Medihospes, con un ribasso del 4,94 per cento sulla base d’asta, più vantaggiosa rispetto a quelle degli altri due concorrenti selezionati tra oltre 30 aziende: il consorzio #Hera e #Officine_sociali. Per due anni, rinnovabili per altri due, Medihospes dovrà provvedere alle esigenze di vitto, alloggio e servizi basici per i migranti che verranno portati in Albania.

    Un’aggiudicazione che continua ad assembrare ombre sull’operazione Albania i cui altissimi costi di partenza (650 milioni) sono già lievitati a quasi un miliardo a fronte di una totale incertezza sui tempi di apertura dei centri. Stando al bando, Medihospes dovrebbe essere pronta per partire il 20 maggio. Peccato che, per quella data, nelle aree di Shengjin e Gjader non ci sarà molto altro oltre alle ruspe. La consegna dei lavori delle opere di urbanizzazione e della realizzazione delle strutture affidata al genio militare è infatti prevista per la fine di ottobre quando la stagione calda degli sbarchi sarà già finita.

    Il ruolo di semimonopolio di Medihospes nel mondo dell’accoglienza viene fuori dal report “Centri d’Italia” 2022 fatto da Action Aid e Open Polis sugli ultimi dati forniti dal Viminale (https://www.actionaid.it/informati/pubblicazioni/centri-ditalia-2022): a quella data la cooperativa sociale gestiva 26 strutture in sei regioni: 24 Cas, il Cpa di Udine e l’hotspot di Messina, 3800 posti letto sempre sovraffollati in condizioni spesso oggetto di denunce.

    Ex amministratore de #La_Cascina, indagata in Mafia capitale, con sedi e iniziative spesso coincidenti con quelle della #Senis_Hospes, poi diventata Medihospes, Camillo Aceto è sempre caduto in piedi mantenendo un ruolo centrale. «Solo con economie di scala e sacrificando i servizi - osserva Fabrizio Coresi di Action Aid - solo soggetti come Medihospes possono riuscire a realizzare un ribasso consistente e rendersi disponibili a gestire centri come quelli in Albania dove i diritti delle persone accolte non sono al centro».

    https://www.repubblica.it/cronaca/2024/05/07/news/migranti_appalto_albania_medihospes-422857446

    #Albanie #Italie #asile #migrations #réfugiés #coût #appel_d'offre #externalisation #sous-traitance
    –-

    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...
    https://seenthis.net/messages/1043873

    • Cinema, clown, Dazn e i “pomeriggi del tè”. Le promesse di Medihospes per i centri in Albania

      Gran parte delle proposte migliorative presentate dalla cooperativa romana e consultate da Altreconomia riguarda i cosiddetti vulnerabili. Minori, neonati, vittime di violenza e tortura: tutti soggetti che non dovrebbero nemmeno arrivare sul territorio albanese. Continua a non essere chiaro quando diventeranno operative le strutture

      Animatori vestiti da clown, fasciatoi, incontri sulla pace, laboratori sul fair play ispirati al principio del “fai agli altri quello che vorresti fosse fatto a te”. La relazione tecnica presentata dalla cooperativa Medihospes per vincere il bando da oltre 133 milioni di euro per la gestione dei centri in Albania, ottenuta da Altreconomia, descrive una vita quotidiana per i trattenuti piena di attività e di occasioni di svago.

      Ma soprattutto, gran parte dell’offerta riguarda i cosiddetti “vulnerabili” -dai minori non accompagnati a famiglie, passando per persone disabili, vittime di tortura e vittime di tratta- che sul territorio albanese, stando alla normativa vigente, non dovrebbero essere soggetti alla procedura accelerata e non potrebbero essere trasferiti nell’hotspost albanese. “E comunque, anche se vi finissero perchè la vulnerabilità non è stata accertata in precedenza, dalla struttura in Albania dovrebbero essere subito trasferite”, sottolinea Gianfranco Schiavone, socio dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi)

      “Le ipotesi sembrano due -riprende- o c’è stato un clamoroso travisamento da parte dell’ente appaltante (la prefettura di Roma) che ha attribuito valore (e punteggio) alle proposte di Medihospes che avrebbe invece dovuto ritenere inammissibili in quanto i servizi generosamente proposti non potranno mai essere erogati perché i destinatari di tali attività non dovrebbero né entrare né rimanere nell’hotspot albanese, oppure c’è una volontà del governo di trattenere illegalmente in Albania anche coloro che non vi possono essere condotti”.

      Non è chiaro inoltre quando saranno attivi i centri. A fine maggio il sindacato autonomo di polizia (Sap) ha fatto sapere che i primi venti operatori sono in partenza per l’Albania. La struttura che fungerà da hotspot, secondo quanto riferito dal capo segreteria del dipartimento della Pubblica sicurezza presso il Viminale, Sergio Bracco, sarà consegnata il 3 giugno, invece il sito di Gjader entro fine luglio. Tempi più brevi di quanto invece sta emergendo da altre fonti riportate, tra le altre, da la Repubblica, che parlano di fine novembre per la consegna dei lavori. Ma veniamo all’offerta.

      Medihospes specifica che all’interno dell’hotspot sarà operativo un team minori formato da due animatori che indosseranno “una divisa riconoscibile ed ispirata a dei clown (a titolo esemplificativo: giacca colorata, pantalone rosso, papillon, parrucca colorata)” e garantiranno lo svolgimento delle attività programmate per i bambini “secondo un calendario settimanale di attività e laboratori”. Che sono tantissime. Viene prevista un’ora al giorno di attività motoria (dal twister al bowling fino ai giochi di equilibrio), tre volte alla settimana letture ad alta voce dedicate ai più piccoli per “arricchire il vocabolario e stimolare l’immaginazione”, spettacoli di animazione (il martedì e il venerdì) oltre che laboratori musicali e babymovie per “creare un clima più favorevole all’inclusione sociale”. Si prevedono poi l’apertura di una ludoteca per bambini da un mese a cinque anni e una per i bambini da sei a 12. Le attività sono finalizzate a “creare un clima sereno e accogliente per il minore e a rendere meno traumatica la permanenza nella struttura”.

      Non mancheranno uno “spazio allattamento e fasciatoio” in cui “le mamme si possano sentire a proprio agio ad allattare il loro bambino”. Non mancano poi le attività per i più grandi (13-17 anni) con biliardini, tavoli da ping pong e tv con abbonamenti a servizi streaming e paytv. Ci sarà poi una sala cinema (“oscurata totalmente con porte e finestre con tende spesse”) e nelle aree esterne “strutture fisse quali scivoli, altalene, giochi a molla, giostre e dondoli” con un campo da calcio e uno da basket.

      Medihospes prevede poi del personale aggiuntivo “per una tempestiva individuazione di potenziali soggetti vulnerabili”, tra cui due psicologi specializzati in violenza di genere e vittime di tortura, uno dei quali “avrà il compito di osservare in sede di sbarco gli utenti presso il porto di Shengjin e rilevare potenziali indicatori di situazioni vulnerabili, tortura e violenza”, mentre l’altro “collaborerà con il personale di Gjader per una pronta presa in carico delle situazioni vulnerabili e si attiverà per la realizzazione di misure di tutela e riabilitazione”. È prevista inoltre la presenza di un medico specializzato in ginecologia/ostetricia, “quale professionista sanitario per favorire la gestione di donne in stato di gravidanza e con problematiche ginecologiche, nella rilevazione di eventuali violenze subite, nonché a supporto delle neo mamme nelle fasi di allattamento e svezzamento”.

      Tra le categorie di persone “vulnerabili” per cui vengono previste attività e progetti specifici sono elencati i minori accompagnati e non accompagnati, persone con disabilità, donne e donne in stato di gravidanza, vittime di tortura, vittime di violenza legata all’identità di genere e all’orientamento sessuale, vittime di altre forme gravi di violenza psicologica, fisica o sessuale, vittime di mutilazioni genitali femminili. Ci sono anche le “vittime della tratta di esseri umani” e laddove si “sospetti che la vittima sia accompagnata da uno o più trafficanti” la cooperativa sottolinea che segnalerà la situazione “alle autorità competenti”. Chissà quali. Gli interventi di tutela sanitaria avverranno in collaborazione con la Fondazione “Nostra Signora del Buon Consiglio (Nsbc)” che gestisce il “Catholic Hospital Our Lady of Good Counsel” di Tirana.

      Quel che è certo è che anche gli adulti non si annoieranno. Si prevede un “laboratorio di prima alfabetizzazione” e “giornate informative, con l’ausilio del mediatore linguistico, che mirano alla condivisione e diffusione di alcune norme e regole basilari dell’igiene sanitaria personale”. Secondo Medihospes questo laboratorio è fondamentale. “I ‘luoghi dell’immigrazione’ ove storie culturali e personali spesso portano a non avere un livello condiviso nel bagaglio considerato minimo di nozioni igienico-sanitarie. Gli argomenti trattati saranno l’igiene delle mani, l’igiene intima, l’igiene orale, etc.”.

      E poi laboratori sulla sessualità, in particolare per “gli utenti di genere maschile” approfondimenti per “metterli a conoscenza dei codici sociali che regolano i rapporti tra uomini e donne in Europa con l’obiettivo di prevenire la violenza contro le donne e aiutare le persone che provengono da paesi e società in ui le donne sono fondamentalmente prive di qualsiasi libertà e diritto ad adattarsi e integrarsi nel loro nuove paese”. Ci sono tornei di basket e calcio cinque “a squadre miste” che cercheranno di coinvolgere il maggior numero di partecipanti possibili (“alcuni candidati ad essere arbitri e guardalinee) e poi i laboratori creativi per due volte alla settimana (quelli d’arte prevedono tecniche base come disegno, pittura dal vero e non come paesaggi e natura morta).

      E ancora attività sulla pace e la promozione della cultura dell’incontro perché “le situazioni conflittuali sono sempre situazioni di disagio, contrasto che rischiano di diventare insanabili”. Medihospes propone “l’albero della pace”, un’attività che prevede “la discussione e la riflessione sul significato della pace e sui valori che la caratterizzano” con i partecipanti che termineranno il lavoro “disegnando il proprio albero della pace”. Non solo alberi ma anche un elefante che è “simbolo di pace perché lega in sé la forza e la pace” ed è un esempio di come “vivere in armonia nei diversi contesti”. Decisiva, questa attività, perché “le menti delle persone sono invase quotidianamente da immagini negative che possono influenzare i loro comportamenti e sviluppare la tendenza a dimenticare la maggioranza che vive pacificamente”. E poi “sport for peace” che aiuta a vivere la “regola d’ora ‘fa agli altri ciò che vorresti fosse fatto a te’ attraverso lo sport e giochi di squadra”.

      I “pomeriggi del tè” vogliono invece portare “un’oasi di relax per offrire un momento di distacco dalla routine e dallo stress che la vita in struttura può generare” così ogni pomeriggio si potranno degustare tè e tisane alla presenza di un’assistente sociale e uno psicologo. I trattenuti potranno vedere Sky, Prime Video, Netflix e Dazn e ogni sera assistere alle proiezioni di film sottotitolati e con cadenza bisettimanale ci sarà un cineforum per favorire un confronto tra gli ospiti. Così come i luoghi di preghiera individuale che permettono di “recuperare memorie ancestrali e riattualizzare la propria identità culturale”.

      Medihospes si è aggiudicata a inizio maggio la gara di oltre 133 milioni di euro con un ribasso sui costi del 4,94%. Una corsa in solitaria: l’urgenza dell’attivazione dei servizi ha spinto infatti la prefettura di Roma a scegliere la procedura negoziata. Delle trenta manifestazioni di voler partecipare alla gara arrivate tra il 22 e il 29 marzo -tra cui le note Ors Italia, Ekene oltre che due partecipanti con sede a Tirana e il Gruppo Renco, colosso attivo nell’edilizia e nel settore dell’energia- ne sono state selezionate tre. Consorzio Hera e Officine sociali non hanno però partecipato alla fase finale della gara lasciando campo libero alla cooperativa romana. Che grazie alla ricca offerta “progettata con passione per gli ospiti di Shëngjin e Gjader”, come si legge nel documento, ha vinto senza avversari.

      https://altreconomia.it/cinema-clown-dazn-e-i-pomeriggi-del-te-le-promesse-di-medihospes-per-i-

    • Inchiesta su #Medihospes, regina dei centri per i migranti. Dall’Italia all’Albania

      La cooperativa sociale si è aggiudicata il bando da 133 milioni di euro per la gestione delle strutture di Gjader e Shengjin. Ma non solo: da inizio anno ha già vinto 62 appalti, nell’82% dei casi per affidamento diretto. Fa parte di una galassia di imprese che si è aggiudicata migliaia di gare pubbliche per un valore a base d’asta di sei miliardi di euro. Egemone a Roma, da qualche tempo si è affacciata anche su Milano

      Dall’hotspot di Messina al mega hub all’interno della ex caserma Cavarzerani di Udine, passando per i due centri di accoglienza più grandi di Milano: la cooperativa sociale Medihospes è la vera protagonista dell’accoglienza dei richiedenti asilo in Italia. E non solo.

      A inizio maggio di quest’anno il colosso si è aggiudicato la gara da oltre 133 milioni di euro bandita dalla prefettura di Roma per la gestione dei centri per migranti in Albania. L’appalto più redditizio di sempre nel campo dell’immigrazione ma anche il più discusso. E che mostra l’inarrestabile ascesa della cooperativa sociale.

      La storia di Medihospes inizia nel 2008 nella piccola cittadina di Senise (Potenza) per poi raggiungere in pochi anni tutto il territorio nazionale. Oggi ha sede in via Antolisei 25 a Roma, città dove ha cominciato ad aggiudicarsi sempre più appalti legati alla gestione dei Centri di accoglienza straordinaria (Cas) dei migranti. Secondo l’analisi delle organizzazioni ActionAid e Openpolis, nel 2022 la cooperativa gestiva il 78% dei posti nella città metropolitana di Roma (1.578 su 2.024) in dieci strutture dislocate su tutto il territorio.

      “Quasi un monopolio, nonostante nel 2019 la stessa prefettura rilevò problemi nella gestione dei centri da parte della cooperativa che fu multata di 86mila euro -spiega Fabrizio Coresi di ActionAid-. Soprattutto per irregolarità logistiche, amministrative o strutturali ma anche rispetto alla fornitura di beni e servizi alla persona. Una multa salata che rappresentò quell’anno il 97% di tutte quelle comminate nella provincia di Roma”.

      Quei servizi messi allora in discussione dalle stesse autorità non hanno però fermato Medihospes, che, come visto, è arrivata a gestire nel 2022 otto posti su dieci nella capitale. “La cooperativa è diventata sempre più ‘necessaria’ alla prefettura di Roma, proprio mentre questa, come le altre in Italia, si è trovata stretta tra regole di difficile applicazione, un organico sottodimensionato e la necessità di reperire posti in accoglienza -sottolinea Coresi-. Non si può imputare a Medihospes nulla, se non l’aver sfruttato l’occasione per crescere in fatturato e in quanto soggetto gestore. Bisogna piuttosto chiedersi come e perché la prefettura abbia consentito a questo quasi monopolio”.

      Nella capitale però Medihospes non si occupa solo di accoglienza di migranti. Sono diversi infatti i servizi che garantisce: dai Centri di assistenza alloggiativa temporanea (Caat) destinati all’emergenza abitativa, all’assistenza a persone con disabilità e minori fino ad alcuni bandi relativi al “servizio di supporto tecnico amministrativo agli uffici comunali”. Insistono su Roma, dati dell’Autorità nazionale anticorruzione (Anac) alla mano, il 42% del totale delle gare d’appalto che la cooperativa si è aggiudicata dal 2014: un totale di 406 procedure con una base d’asta pari a 1,2 miliardi di euro. Un dato probabilmente al ribasso perché nel portale Anac non risulterebbero registrate tutte le procedure pubbliche.

      Negli ultimi anni Medihospes ha superato anche i confini romani. Si passa infatti da due stazioni appaltanti nel 2014 a 33 nei primi sei mesi del 2024. In altri termini: non cresce solo il volume degli affari (da due a 61 gare in dieci anni) ma la “presenza territoriale” della cooperativa, che oggi conta 26 unità locali in tutta Italia, da Nord a Sud. Sempre più amministrazioni si affidano alla cooperativa che dal primo gennaio al 18 giugno 2024, sempre secondo l’Anac, ha già vinto ben 61 appalti: solo uno attraverso gara “aperta” e ben l’82% del totale (non solo quelle relative ai migranti, quindi) tramite un affidamento diretto.

      “Percentuali allarmanti -riprende Coresi-. A livello nazionale abbiamo ricostruito che da gennaio ad agosto 2023 oltre il 66% delle gare per la gestione dell’accoglienza dei migranti è andato in affidamento diretto, per un valore di oltre 83 milioni di euro. Nel 2020 era di appena 16 milioni. La trasparenza delle gare d’appalto, se riguardano i servizi alla persona è la sola garanzia, seppur parziale, del rispetto dei diritti di chi ne fruisce”.

      Il volume di fatturato totale di Medihospes è di oltre 128 milioni di euro e in costante crescita. Il settore “asilo e immigrazione”, anche senza la gara albanese che ovviamente non è ancora conteggiata nel bilancio 2022, l’ultimo depositato in Camera di commercio, aumenta da 47,6 milioni a 62,6 milioni. L’importo riconosciuto dalle prefetture alla cooperativa per la gestione dei centri è cresciuto del 93% tra il 2021 e il 2023 (da 23,7 milioni a 45,9). Più risorse e più prestigio: l’attività a favore dei richiedenti asilo svolta in questi anni ha portato infatti la cooperativa a ottenere il riconoscimento “We Welcome” da parte dell’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr).

      Gli affari crescono anche negli altri settori: la voce “assistenza alla persona” passa da 35,9 a 55,9 milioni di euro così come l’ambito “emergenza e marginalità sociali” (6,2 a 8,1 milioni di euro). E Medihospes nel corso degli anni non si è limitata solo ad ampliare l’offerta di servizi ma anche le partecipazioni in altre cooperative e imprese. Ne ha di attive, sempre a Roma, nell’ambito della sanità (Kosmos Srl, Roma Medical Center Srl, Medinext) ma anche, nuovamente, dell’immigrazione. La quota di 7.934 euro (valore netto) relativa al Consorzio Sisifo, detenuta al 31 dicembre 2022, è solo economicamente poco significativa.

      Il nome del consorzio è tra i protagonisti delle vicende riferite al Cara di Mineo (Catania), quello che è stato il più grande centro di richiedenti asilo esistente in Europa. A partire dal 18 ottobre 2011 la gestione passò dalla Croce Rossa a un’associazione temporanea di imprese che comprendeva, tra le altre Sisifo, Casa della solidarietà, La Cascina Global Service e Senis Hospes (che poi diventerà Medihospes). La vicenda durò anni e si susseguirono sette proroghe per un totale di cento milioni di euro di importo prima della chiusura del centro nel luglio 2019. Nell’aprile 2014 a definire “illegittima” la gara d’appalto fu l’allora presidente dell’Anac Raffaele Cantone. Ne nacque addirittura una Commissione parlamentare d’inchiesta.

      Ma i nomi di Senis Hospes, La Cascina, Sisifo e Tre Fontane tornano alla ribalta anche a Foggia, per le condizioni di vita dei richiedenti asilo “accolti” a Borgo Mezzanone. A inizio giugno 2017, per aggiudicarsi nuovamente la gestione del centro, la Senis Hospes offrì un ribasso del 42,23% con un costo giornaliero di 20,57 euro rispetto ai 35 proposti dalla prefettura. Come è possibile garantire i servizi a quel prezzo? Le critiche arrivate alla cooperativa di Senis, che a luglio 2017 si vide revocare la gara dal Viminale proprio per il “ghetto” di Borgo Mezzanone, spingono la cooperativa a cambiare nome.

      Il 27 ottobre 2017 nasce così formalmente Medihospes che oggi ha sede, come detto, in via Antolisei 25 a Roma. E il “peso” della cooperativa -in termini di gare vinte e di posti di lavoro che garantisce (quasi 4mila)- va letto considerando tutto ciò che ruota intorno a quel civico di Tor Vergata. Qui infatti hanno sede tutte le cooperative e imprese riconducibili al gruppo “La Cascina” che, secondo quanto riportato sul proprio sito, è nato nel 1978 “su impulso di don Giacomo Tantardini”, allievo di don Giussani e punto di riferimento di Comunione e liberazione a Roma, e grazie anche al “contributo simbolico di 70mila lire donate dall’allora cardinale Luciani (poi papa Giovanni I, ndr)”. Al motto “testa da impresa, cuore da cooperativa” -si legge sempre sul sito- il gruppo avrebbe raggiunto i “36 milioni di pasti erogati ogni anno, le 700mila ore di assistenza e un fatturato che supera i 300 milioni di euro”.

      La Cascina è stata coinvolta nell’inchiesta nota come “Mafia Capitale”. Le interdittive antimafia firmate nell’estate del 2015 dall’allora prefetto Franco Gabrielli colpirono infatti la Cooperativa di lavoro La Cascina, La Cascina Global Service, Vivenda Spa e il consorzio di cooperative sociali Casa della solidarietà (lo stesso del Cara di Mineo) costituito da Osa Mayor Onlus, Domus Caritatis, Mediterranea Onlus, Tre Fontane (queste ultime tre oggi tutte assorbite da Medihospes). Il Tribunale di Roma dispose anche l’amministrazione giudiziaria per le aziende (27 luglio 2015) che durò fino al 19 luglio 2016, secondo quanto ricostruito dalla Commissione parlamentare d’inchiesta sul fenomeno delle mafie (relazione del 7 febbraio 2018), quando il tribunale stabilì che le imprese coinvolte avevano “reciso definitivamente ogni rapporto con ambienti criminali” ma disponendo il controllo giudiziario (una misura meno invasiva del commissariamento) per favorire la “creazione di validi modelli organizzativi”. La fine di un capitolo buio che ha poi lanciato definitivamente il gruppo legato a La Cascina. Con ricavi importanti.

      Prendendo in esame le imprese, vicine al Gruppo La Cascina, che nel marzo 2021 hanno dato vita a “Rete sviluppo Italia”, un contratto di rete nato per favorire lo sviluppo aziendale dei firmatari, sono 1.169 in totale le gare aggiudicate (dal 2007, anno dal quale vengono raccolti i dati da Anac) da 399 stazioni appaltanti per un valore di base d’asta pari a quasi sei miliardi di euro (5.943.133.070). Cifre da capogiro confermate dai bilanci delle singole aziende. Medihospes al 31 dicembre 2022 aveva una partecipazione di più di cinque milioni di euro (5.450.000) nella Cooperativa di lavoro La Cascina Scpa che, con 1,2 milioni di utile d’esercizio nel 2023, conta 4.680 soci e controlla le più importanti società del gruppo.

      Detiene infatti il 100% di Vivenda Spa, colosso della ristorazione soprattutto per istituti scolastici, che ha 151 sedi locali e al 31 dicembre 2023 ben 6.246 dipendenti con un fatturato che ha superato i 260 milioni di euro, in crescita del 33% rispetto all’anno precedente. Sono numerose le amministrazioni pubbliche che in tutta Italia sono servite da Vivenda: da Consip (400 milioni di base d’asta) al ministero della Difesa (196 milioni) fino al Comune di Roma (220 milioni). E poi scuole, ospedali, e tanto altro ancora. In totale il portale Anac calcola 482 procedure su 205 stazioni appaltanti al 18 giugno per un totale che supera i due miliardi di euro sempre come valore di base d’asta. E a inizio aprile 2024 l’azienda ha ricevuto in Senato il premio “Legalità e profitto” per la “virtuosa capacità di coniugare il rigoroso rispetto di leggi e normative con positivi risultati economici e finanziari”. Vivenda Spa il 26 luglio 2023 ha acquisito un ramo d’azienda di Sodexo Spa, un’altra grande player del settore di ristorazione premiata anche lei a metà giugno di quest’anno dall’Unhcr per le attività a favore dei rifugiati.

      Fino al 20 luglio 2018 tra gli investitori di Vivenda Spa c’era anche Invitalia, l’agenzia nazionale di proprietà del ministero dell’Economia che si occupa di sviluppo d’impresa. Proprio Invitalia crea un collegamento con un altro soggetto decisivo nel panorama dell’assetto societario di via Antolisei. L’agenzia è infatti il primo appaltatore di lavori (base d’asta di 1,7 miliardi di euro) de La Cascina Costruzioni Srl (controllata al 100% da Cooperativa di lavoro La Cascina tramite Vivenda Spa). In totale la società ha partecipato a 87 procedure pubbliche di cui ben 45 insistono su Roma e tra il 2021 e il 2022 ha visto crescere il suo fatturato da 26 a 109,5 milioni di euro, anche grazie ai lavori edilizi del cosiddetto “Superbonus”.

      Questa è la portata reale di Medihospes -in termini di giro d’affari e rapporti con le amministrazioni pubbliche- che va ben oltre i bandi per i centri di accoglienza per richiedenti asilo. Certo è che la cooperativa sociale guidata dal presidente Camillo Aceto non vuole fermarsi qua.

      Oggi è di “proprietà” di 2.720 soci e punta anche su Milano. Come mandataria di un raggruppamento di imprese (tra le altre Fondazione Arca, Associazione Kayros e International Rescue Committee) ha vinto il 5 febbraio 2024 un bando da quasi 25 milioni di euro per la gestione di interventi legati all’emergenza sociale e abitativa (tra cui Casa Jannacci, storica struttura di accoglienza per senza dimora). Ma soprattutto nel giro di due mesi si è aggiudicata la gestione dei due Cas più grandi della città (fino a 570 posti): quello di via Aquila (9,8 milioni di euro) e quello di via Corelli (10,9) con un ribasso rispettivamente del 11,11% e del 13,69%.

      Medihospes conosce molto bene via Corelli: la citata Vivenda Spa, infatti, era tra le ditte che garantiva i pasti al Centro di permanenza per il rimpatrio (Cpr) durante la gestione di Martinina Srl, i cui amministratori sono oggi sotto processo per frode in pubbliche forniture. Nel decreto di sequestro preventivo della Procura di Milano di fine dicembre 2023, quel cibo veniva descritto come “maleodorante, avariato, scaduto”. Chissà se altrove il menù è diverso.

      https://altreconomia.it/inchiesta-su-medihospes-regina-dei-centri-per-i-migranti-dallitalia-all

  • #Ikea, le seigneur des forêts

    Derrière son image familiale et écolo, le géant du meuble suédois, plus gros consommateur de bois au monde, révèle des pratiques bien peu scrupuleuses. Une investigation édifiante sur cette firme à l’appétit démesuré.

    C’est une des enseignes préférées des consommateurs, qui équipe depuis des générations cuisines, salons et chambres d’enfants du monde entier. Depuis sa création en 1943 par le visionnaire mais controversé Ingvar Kamprad, et au fil des innovations – meubles en kit, vente par correspondance, magasins en self-service… –, la petite entreprise a connu une croissance fulgurante, et a accompagné l’entrée de la Suède dans l’ère de la consommation de masse. Aujourd’hui, ce fleuron commercial, qui participe pleinement au rayonnement du pays à l’international, est devenu un mastodonte en expansion continue. Les chiffres donnent le tournis : 422 magasins dans cinquante pays ; près d’un milliard de clients ; 2 000 nouveaux articles au catalogue par an… et un exemplaire de son produit phare, la bibliothèque Billy, vendu toutes les cinq secondes. Mais le modèle Ikea a un coût. Pour poursuivre son développement exponentiel et vendre toujours plus de meubles à bas prix, le géant suédois dévore chaque année 20 millions de mètres cubes de bois, soit 1 % des réserves mondiales de ce matériau… Et si la firme vante un approvisionnement responsable et une gestion durable des forêts, la réalité derrière le discours se révèle autrement plus trouble.

    Greenwashing
    Pendant plus d’un an, les journalistes d’investigation Xavier Deleu (Épidémies, l’empreinte de l’homme) et Marianne Kerfriden ont remonté la chaîne de production d’Ikea aux quatre coins du globe. Des dernières forêts boréales suédoises aux plantations brésiliennes en passant par la campagne néo-zélandaise et les grands espaces de Pologne ou de Roumanie, le documentaire dévoile les liens entre la multinationale de l’ameublement et l’exploitation intensive et incontrôlée du bois. Il révèle comment la marque au logo jaune et bleu, souvent via des fournisseurs ou sous-traitants peu scrupuleux, contribue à la destruction de la biodiversité à travers la planète et alimente le trafic de bois. Comme en Roumanie, où Ikea possède 50 000 hectares de forêts, et où des activistes se mobilisent au péril de leur vie contre une mafia du bois endémique. Derrière la réussite de l’une des firmes les plus populaires au monde, cette enquête inédite éclaire l’incroyable expansion d’un prédateur discret devenu un champion du greenwashing.

    https://www.arte.tv/fr/videos/112297-000-A/ikea-le-seigneur-des-forets
    #film #film_documentaire #documentaire #enquête
    #greenwashing #green-washing #bois #multinationale #meubles #Pologne #Mazovie #Mardom_House #pins #Ingvar_Kamprad #délocalisation #société_de_consommation #consumérisme #résistance #justice #Fondation_Forêt_et_citoyens #Marta_Jagusztyn #Basses-Carpates #Carpates #coupes_abusives #exploitation #exploitation_forestière #consommation_de_masse #collection #fast-furniture #catalogue #mode #marketing #neuro-marketing #manipulation #sous-traitance #chaîne_d'approvisionnement #Sibérie #Russie #Ukraine #Roumanie #accaparement_de_terres #Agent_Green #trafic_de_bois #privatisation #Gabriel_Paun #pillage #érosion_du_sol #image #prix #impact_environnemental #FSC #certification #norme #identité_suédoise #modèle_suédois #nation_branding #Estonie #Lettonie #Lituanie #lobby #mafia_forestière #coupes_rases #Suède #monoculture #sylviculture #Sami #peuples_autochtones #plantation #extrême_droite #Brésil #Parcel_Reflorestadora #Artemobili #code_de_conduite #justice #responsabilité #abattage #Nouvelle-Zélande #neutralité_carbone #compensation_carbone #maori #crédits-carbone #colonisation

    • #fsc_watch

      This site has been developed by a group of people, FSC supporters and members among them, who are very concerned about the constant and serious erosion of the FSC’s reliability and thus credibility. The group includes Simon Counsell, one of the Founder Members of the FSC; Hermann Edelmann, working for a long term FSC member organisation; and Chris Lang, who has looked critically at several FSC certifications in Thailand, Laos, Brazil, USA, New Zealand, South Africa and Uganda – finding serious problems in each case.

      As with many other activists working on forests worldwide, we share the frustration that whilst the structural problems within the FSC system have been known for many years, the formal mechanisms of governance and control, including the elected Board, the General Assembly, and the Complaints Procedures have been highly ineffective in addressing these problems. The possibility of reforming – and thus ‘saving’ – the FSC through these mechanisms is, we feel, declining, as power within the FSC is increasingly captured by vested commercial interest.

      We feel that unless drastic action is taken, the FSC is doomed to failure. Part of the problem, in our analysis, is that too few FSC members are aware of the many profound problems within the organisation. The FSC Secretariat continues to pour out ‘good news stories’ about its ‘successes’, without acknowledging, for example, the numerous complaints against certificates and certifiers, the cancellation of certificates that should never have been awarded in the first place, the calls for FSC to cease certifying where there is no local agreement to do so, the walk-outs of FSC members from national processes because of their disillusionment with the role of the economic chamber, etc. etc. etc.

      There has been no honest evaluation of what is working and what is not what working in the FSC, and no open forum for discussing these issues. This website is an attempt to redress this imbalance. The site will also help people who are normally excluded from the FSC’s processes to express their views and concerns about the FSC’s activities.

      Please share your thoughts or information. Feel free to comment on our postings or send us any information that you consider valuable for the site.

      UPDATE (25 March 2010): A couple of people have requested that we explain why we are focussing on FSC rather than PEFC. Shortly after starting FSC-Watch we posted an article titled: FSC vs PEFC: Holy cows vs the Emperor’s new clothes. As this is somewhat buried in the archives, it’s reproduced in full here (if you want to discuss this, please click on the link to go to the original post):
      FSC vs PEFC: Holy cows vs the Emperor’s new clothes

      One of the reasons I am involved in this website is that I believe that many people are aware of serious problems with FSC, but don’t discuss them publicly because the alternative to FSC is even worse. The alternative, in this case is PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) and all the other certification schemes (Cerflor, Certflor, the Australian Forestry Standard, the Malaysian Timber Certification Council and so on). One person has suggested that we should set up PEFC-Watch, in order “to be even-handed”.

      The trouble with this argument is that PEFC et al have no credibility. No NGOs, people’s organisations or indigenous peoples’ organisations were involved in setting them up. Why bother spending our time monitoring something that amounts to little more than a rubber stamp? I can just see the headlines: “Rubber stamp PEFC scheme rubber stamps another controversial logging operation!” Shock, horror. The Emperor is stark bollock naked, and it’s not just some little boy pointing this out – it’s plain for all to see, isn’t it?

      One way of countering all these other schemes would be to point out that FSC is better. But, if there are serious problems with FSC – which there are, and if we can see them, so can anyone else who cares to look – then the argument starts to look very shaky.

      FSC standards aren’t bad (apart from Principle 10, which really isn’t much use to anyone except the pulp and paper industry). They say lots of things we’d probably want forest management standards to say. The trouble is that the standards are not being applied in practice. Sure, campaign against PEFC, but if FSC becomes a Holy Cow which is immune to criticism (not least because all the criticism takes place behind closed doors), then we can hardly present it as an alternative, can we?…”

      By the way, anyone who thinks that PEFC and FSC are in opposition should read this interview with Heiko Liedeker (FSC’s Executive Director) and Ben Gunneberg (PEFC’s General Secretary). In particular this bit (I thought at first it must be a mix up between FSC and PEFC, or Liedeker and Gunneberg):

      Question: As a follow-up question, Heiko Liedeker, from your perspective, is there room ultimately for programs like the Australian Forestry Standard, Certfor and others to operate under the FSC umbrella?

      Heiko Liedeker: Absolutely. FSC was a scheme that was set-up to provide mutual recognition between national standard-setting initiatives. Every national initiative sets its standard. Some of them are called FSC working groups, some of them are called something else. In the UK they are called UKWAS. We’ve been in dialogue with Edwardo Morales at Certfor Chile. They are some of the FSC requirements listed for endorsement, we certainly entered into discussion. We’ve been in discussion with the Australian Forestry Standard and other standard-setting initiatives. What FSC does not do is, it has one global scheme for recognizing certification. So we do not, and that’s one of the many differences between FSC and PEFC, we do not require the development of a certification program as such. A standard-setting program is sufficient to participate in the network.

      https://fsc-watch.com

    • Complicit in destruction: new investigation reveals IKEA’s role in the decimation of Romania’s forests

      IKEA claims to be people and planet positive, yet it is complicit in the degradation and destruction of Romania’s forests. A new report by Agent Green and Bruno Manser Fonds documents this destruction and presents clear requests to the furniture giant.

      A new investigative report (https://www.bmf.ch/upload/Kampagnen/Ikea/AG_BMF_report_IKEA_web_EN.pdf) by Agent Green and Bruno Manser Fonds shows a consistent pattern of destructive logging in IKEA-linked forests in Romania, with massive consequences for nature and climate. The findings are based on an analysis of official documents and field investigations of nine forest areas in Romania. Seven of them are owned by the IKEA-related company Ingka Investments and two are public forests supplying factories that produce for IKEA. The analysis uncovers over 50 suspected law violations and bad forest management practices. Biodiversity rich forest areas cut to the ground, intensive commercial logging conducted in ecologically sensitive or even old-growth forests without environmental assessments, dozens of meters deep tractor roads cutting through the forest are just a few of the issues documented.

      Most of the visited forests are fully or partially overlapping with EU protected areas. Some of these forests were strictly protected or under low-intensity logging before Ingka took over. Now they are all managed to maximize wood extraction, with no regard to forest habitats and their vital role for species. Only 1.04% of the total Ingka property in Romania are under a strict protection regime and 8.24% under partial protection. This is totally insufficient to meet EU goals. The EU biodiversity strategy requires the protection of a minimum of 30% of EU land area, from which 10% need to be strictly protected. One key goal is to strictly protect all remaining primary and old-growth forests in the EU.

      At the press conference in Bucharest Gabriel Păun, President of Agent Green, stated: “IKEA/Ingka seem to manage their forests like agricultural crops. Letting trees grow old is not in their culture. Removing entire forests in a short period of time is a matter of urgency for IKEA, the tree hunter. The entity disregards both the written laws and the unwritten ways of nature. IKEA does not practice what they preach regardless of whether it is the European Union nature directives, Romanian national legislation, or the FSC forest certification standard. But as a company with revenues of billions of Euros and Romania’s largest private forest owner, IKEA / Ingka should be an example of best practice.”

      Ines Gavrilut, Eastern Europe Campaigner at the Bruno Manser Fonds, added: “It is high time that IKEA started to apply its declared sustainability goals. IKEA could do so much good if it really wanted to set a good example as a forest owner, administrator, and large wood consumer in Romania and beyond. Needs could also be covered without resorting to destructive logging, without converting natural forests into plantations – but this requires tackling difficult issues such as the core of IKEA’s business model of “fast furniture”. Wood products should not be for fast consumption but should be made to last for decades.”

      Agent Green and Bruno Manser Fonds urge IKEA and the Ingka Group to get a grip on their forest operations in Romania to better control logging companies, not to source wood from national or natural parks, to effectively increase protection and apply forestry close to nature in own forests, to ensure full traceability and transparency of the IKEA supply chain, and allow independent forest oversight by civil society and investigative journalists.

      In August 2021, Agent Green published its first report documenting destruction in IKEA-linked forests in Romania. In May 2023, Agent Green and Bruno Manser Fonds sent an open letter of concern to the Ingka Group and IKEA Switzerland. BMF also started a petition demanding IKEA to stop deforestation in Romania’s protected forest areas and other high conservation value forests.

      The ARTE documentary IKEA, the tree hunter brilliantly tells the story of the real cost of IKEA furniture, the uncontrolled exploitation of wood and human labour.

      https://bmf.ch/en/news/neue-untersuchung-belegt-ikeas-beteiligung-an-der-waldzerstorung-in-rumanien-256

      #rapport

    • Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »
      Un médecin dans l’illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

    • Quand un membre de l’ordre médical se solidarise avec les patients il est systématiquement réprimandé puis annihilé s’il continue à lutter du côté des patients.

      Unit 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731


      L’exemple historique qui a défini cette logique de classe sont les aides soignants et médecins tués par leurs pairs dans les camps de la mort japonais parce qu’ils ne supportaient plus de participer aux vivisections et expérimentations quotidiennes. Ces médecins trop humains subissaient le même sort que les autres victimes des médecins japonais.


      Shirō Ishii / 石井 四郎, médecin chef et directeur du camp de recherche médicale l’unité 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731
      On traite le sujet des Mengele et Ishii dans le cadre de la documentation des crimes de guerre japonais et du génocide des juifs d’Europe par les nazis.

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Japanese_war_crimes
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/German_war_crimes

      C’est faux car la shoa n’était pas un crime de guerre mais une politique d’extermination conçue indépendamment de la stratégie militaire. L’holocauste a été possible à cause du contexte de la guerre. La Endlösung était gérée par une administration indépendante de l’appareil militaire allemand.


      Berlin, Unter den Eichen 135, l’ancien SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt

      Elle. constituait un élément clé de l’organisation criminelle nazie sans aucune place dans les actions et stratégies militaires. Dans une logique administrative il faudrait la placer au niveau policier qui est différent du domaine militaire.

      La raison d’être des camps de la mort japonais était la recherche médicale et biologique dans un but et contexte militaire. A la différence des camps nazis ils faisaient partie de l’organisation militaire et les médecins y avaient des grades militaires japonais.

      Pourtant le rôle des médecins dans ces mécaniques meurtrières constitue un sujet particulier qu’on fait disparaître derrière le brouillard idéologique des discussions du racisme et nationalisme. Parfois on évoque même l’idéologie du surhomme nazi et de la race suprême japonaise.

      La vérité cachée du rôle central des médecins dans les organisations de la mort

      L’élément commun à toutes ces horreurs et à l’histoire du gentil médecin de famille qui paie de sa poche les indemnités de.ses patients est le pouvoir de sélection, de triage à la rampe d’Auschwitz comme dans le cabinet ou le médecin accepte ou refuse d’accorder un arrêt de travail pour cause de maladie.

      Les médecins participent à la rentabilisation des investissements dans le capital humain en limitant les arrêts maladie au minimum nécessaire. Ce triage concerne tous les assurés et condamne à la souffrance et la mort un plus grand nombre de travailleurs que celui des pauvres victimes du triage à la rampe d’Auschwitz. Au fond c’est la même chose.

      Il y a une différence remarquable entre les deux systèmes :

      L’extermination des juifs et opposants politiques n’était pas rentable immédiatement. On comptait sur l’effet à long terme dans un monde sans parasites et sous-hommes. La recherche des médecins japonais, plus « sérieuse » et efficace que les sordides expérimentations farfelues du côté allemand, misait sur sa rentabilisation par le succès des armes chimiques dans les guerres á venir. A partir de 1945 les me´decins japonais ont d’alleurs réussi à acheter leur impunité contre la communication de leurs données aux médecins proches du général MacArthur.

      Le médecin dans un pays démocratique par contre exerce un métier qui doit contribuer à la rentabilité immédiate de la coûteuse ressource humaine. Il doit réaliser l’équilibre entre les dépenses pour le bien aller des individus et le profit qu’ils sont censés produire pour la classe économique au pouvoir.

      Les expérimentations meurtrières des Mengele/Ishii ne font d’ailleurs que confirmer la véracité de la définition du médecin comme maître incontesté des décisions sur la vie et la mort des patients.

      #iatrocratie #mafia_médicale #médecine_de_classe
      #unit_731 #Auschwitz #médecine #crimes_de_guerre #armes_biologiques

  • La pollution des générateurs provoque une forte hausse des cancers du poumon au Liban - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1370477/la-pollution-des-generateurs-provoque-une-forte-hausse-des-cancers-du


    La pollution bien visible au-dessus de Beyrouth, comme une chape de plomb. Photo d’archives João Sousa

    Une étude bientôt publiée par des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) a révélé que « le taux de polluants carcinogènes dans l’atmosphère », résultant de la dépendance généralisée aux générateurs électriques privés alimentés au diesel, « a doublé depuis 2017 », selon la députée et scientifique Najat Saliba, qui a dirigé la recherche. Et les conséquences sur la santé pourraient être dévastatrices. Alors que le ministère de la Santé estime une augmentation des taux de cancer de 10 à 15 % depuis 2016, les chefs de département d’oncologie des hôpitaux ont estimé pour L’Orient Today une hausse beaucoup plus élevée, de 30 % ces dernières années.
    Les oncologues ajoutent que le cancer du poumon représente le plus grand nombre de cas. À l’instar des chercheurs de l’AUB, ils accusent les polluants atmosphériques toxiques provenant des générateurs électriques qui fonctionnent souvent 24h/24 pour pallier le manque d’électricité publique fournie par l’État en raison de la crise financière qui sévit dans le pays depuis 2019. Largement répandus au Liban, ces générateurs sont installés sur les places publiques, dans les parkings, montés sur des camions, sur les toits, dans les quartiers résidentiels, dans les cours des hôpitaux et devant les magasins. Une étude de 2006 avait révélé que 370 000 générateurs au diesel fonctionnaient alors à travers le Liban, émettant plus de 40 substances toxiques – comme le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. Un nombre qui a très probablement augmenté depuis.

    Patients plus jeunes, cancers plus agressifs

    Le Liban se classe au premier rang des pays d’Asie occidentale en termes d’incidence du cancer dans la population, avec un taux de 242 cas pour 100 000 habitants en 2018, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a ainsi enregistré 28 764 cas de cancer au cours des cinq dernières années, dont 11 600 cas rien qu’en 2020, selon un rapport de l’OMS publié en 2021.

    Il n’y a pas de cause unique pour le cancer, selon le Dr Kanaan. Bien que des facteurs comme le « tabagisme, l’alcool et l’obésité » puissent conduire au cancer, ils sont aggravés par la pollution qui « non seulement augmente les taux de cancer, mais les rend également plus agressifs, avec des patients se présentant devant leur médecin au troisième voire même quatrième stade » de la maladie, la rendant plus difficile à traiter.

    Le Dr Maroun Sadik, chef du service d’oncologie à l’hôpital Geitaoui à Beyrouth, affirme lui que le nombre de patients se rendant dans ses cliniques d’oncologie a augmenté d’au moins 30 % par rapport à la période pré-2020. Depuis, le taux d’occupation des patients subissant des séances de chimiothérapie à l’hôpital a augmenté jusqu’à 40 %. L’oncologue ajoute qu’environ 30 à 40 % de ces cas ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon, certains malades ayant moins de 50 ans.

    « La moyenne d’âge des patients qui nous ont consultés au cours des trois dernières années a diminué : nous avons commencé à voir des personnes de moins de 50 et 40 ans dans nos cliniques », ajoute le Dr Fadi Nasr, chef du service d’oncologie à l’hôpital Hôtel-Dieu de Beyrouth. Celui-ci observe également que 30 à 40 % de ces patients ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon. Cette pathologie se classe au troisième rang en termes de prévalence au Liban, après le cancer de la vessie et le cancer du sein, selon des chiffres de 2020 publiés par l’OMS.

    Le ministère de la Santé a cessé d’analyser et de publier des données sur les taux de cancer en 2016. Ghada Gebran, conseillère du ministre sortant de la Santé Firas Abiad, indique que le ministère est en train de reprendre la collecte de données et de publier les résultats. Selon elle, les médecins du ministère estiment que l’augmentation des taux de cancer depuis 2016 jusqu’à présent se situe entre 10 et 15 %, moins que l’augmentation de 30 % estimée par les oncologues des hôpitaux de Beyrouth.

    Une raison potentielle à cet écart : plusieurs oncologues de divers hôpitaux nous ont affirmé qu’un grand nombre de patients cancéreux qu’ils rencontrent ne sont pas enregistrés sur la plateforme de suivi du cancer du ministère de la Santé. Cela est dû à des pénuries généralisées des médicaments que la plateforme est censée fournir gratuitement aux patients atteints de cancer.

    #cancer #pollution #générateurs #électricité #Liban #Beyrouth

  • Mafias et banques - Histoire | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-024485/mafias-et-banques

    Retour sur l’histoire d’une saga méconnue : l’alliance que vont tisser groupes criminels organisés et institutions financières, des années 1920 à nos jours à l’échelle de la planète. Cette série documentaire en trois épisodes, sous forme d’enquête, plonge dans les eaux troubles de la mafia. De Michele Sindona, le banquier du Vatican, au cartel de Pablo Escobar en passant par la City de Londres et les Bahamas.

    1ère partie : Le temps des pionniers
    2ème partie : Follow the money
    3ème partie : L’Internationale criminelle

    #banques #finance #crime_organisé #mafia