• Silence dans les champs

    Depuis les années 1960, le « système » agro-industriel fait naître des empires transnationaux et des #baronnies_rurales. Il crée des #usines et des #emplois. Il entraîne la disparition progressive des #paysans, l’#asservissement de nombreux salariés de l’#agroalimentaire, l’altération des écosystèmes et la généralisation de la nourriture en boîte. Il s’impose au nom de la realpolitik économique et de la foi dans une certaine idée du « #progrès ». Il prospère grâce à la bienveillance, l’impuissance ou la lâcheté des autorités. Il engendre ses propres mythes, capables de façonner durablement les mentalités. Il enrichit considérablement une minorité, alors que certains se contentent de survivre grâce aux subventions ou doivent s’estimer heureux parce qu’ils ont un travail. Il fait taire des récalcitrants à coups de menaces, de pressions, d’intimidations, de calomnies ou de sabotages. La #violence est son corollaire. Le #silence, son assurance-vie. Comment le définir ? « #Féodalité », répondent les uns. « #Esclavage_moderne », disent les autres. « #Oligarchie » ou « #mafia », jurent certains...
    Enquête au long cours jalonnée de témoignages saisissants, Silence dans les champs est une immersion glaçante dans le principal territoire agro-industriel de France : la #Bretagne.

    https://www.arthaud.fr/silence-dans-les-champs/9782080280886
    #livre #agriculture #industrie_agro-alimentaire

  • La grande remise à zéro de l’eau : L’ONU et le WEF s’attaquent maintenant à votre eau ! L’eau au service du "développement durable" (Climatedepot.com)
    https://www.crashdebug.fr/la-grande-remise-a-zero-de-leau-lonu-et-le-wef-sattaquent-maintenant-a-vo

    Comment peut-on créer de toute pièce une pénurie sur un élément qui est le plus abondant de tous sur terre : l’eau ! La terre est la planète bleue, elle est composé à 70,8% d’eau ! encore une fois comme ledit Mr Cerise, c’est la ’gouvernance par le chaos’ comme pour le COVID, la réalité n’a aucune forme d’importance, ce qui compte c’est le discours officiel et l’hystérisation qui en est faite..

    .La #Mafia nazie du #WEF qui expliquait comment ils allaient encore manipuler la population en utilisant le thème de l’eau !Ces nazis sont fous et dangereux et plus rien ne les arrête !#Macron #Pègre #Mafia #Nazisme #WEF #Mondialisme #Sicalisme #Borne #SystèmeMafieux https://t.co/pz5ivIByiq — .Francis LALANNE Officiel (@OffLalanne) April 3, 2023

    Au regard de son #planEau scélérat, il aura fallut peu de temps (...)

    #Épinglé #Actualités_internationales #Actualités_Internationales #ROOT

  • Violences liées au milieu de la drogue à Anvers : un blessé léger et 20 habitations endommagées par une grave explosion Belga - RTBF
    ¨Anvers plus que jamais en proie à la violence liée au milieu de la drogue _

    Une violente explosion a endommagé pas moins de vingt habitations et fait un blessé léger à Anvers dans la nuit de samedi à dimanche, communique la police locale.

    L’explosion a eu lieu vers 3h00 du matin dans le voisinage de la place Franklin Roosevelt. Une personne a été légèrement blessée, à cause d’éclats de verre.

    Les dégâts concernent au moins quinze habitations dans quatre rues, mais il s’agit avant tout de débris de verre. La résidence qui est suspectée d’avoir été la cible de l’explosion est par contre plus largement endommagée. Cinq véhicules ont aussi été abîmés.


    . . . . . .
    Compte tenu de la gravité de l’impact de cette attaque sur le quartier, j’ai demandé à la police locale de mener une vaste enquête de quartier avec des visites de maison en maison pour parler à tous les habitants et recueillir autant d’informations que possible", a commenté le bourgmestre Bart De Wever.

    « Cet incident violent montre une fois de plus à quel point le crime organisé lié à la drogue doit être combattu de toutes ses forces dans ce pays. Avec tout le respect pour les efforts et les engagements pris récemment par le gouvernement fédéral, la police judiciaire fédérale reste en sous-effectif », déplore celui qui est aussi président de la N-VA.

    Source : https://www.rtbf.be/article/violences-liees-au-milieu-de-la-drogue-a-anvers-un-blesse-leger-et-20-habitatio
    #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #trafic #criminalité #héroïne #marché #Anvers #ue #union_européenne

  • Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche afp/oang

    Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche / Le Journal horaire / 13 sec. / aujourd’hui à 19:02

    Plus de deux tonnes de cocaïne emballées dans des sacs se sont échouées le week-end dernier et mercredi sur le littoral français de la Manche. La valeur marchande au détail est estimée à près de 150 millions de francs.

    Plusieurs sacs contenant environ 850 kg de cocaïne avaient déjà été découverts dimanche matin sur la plage de Réville (Manche). Et mercredi, de nouveaux sacs se sont échoués sur le littoral, a annoncé la préfecture de la Manche dans un communiqué.

    Cette fois, selon une source proche du dossier confirmant une information de Ouest France, il s’agit d’une 1,5 tonne de cocaïne, soit au total 2,3 tonnes, ce qui est « historique ».

    Mercredi, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a rappelé qu’une enquête avait été ouverte en début de semaine par le parquet de Cherbourg, le suivi de l’enquête étant confié à la section de recherche de Caen (Calvados), la gendarmerie maritime et l’Ofast, l’office dédié à la lutte contre les trafics de stupéfiants.

    L’origine de la drogue pas établie
    La provenance des ballots hermétiquement fermés qui se sont échoués sur le littoral du Cotentin n’est pas établie. Ils peuvent avoir été jetés volontairement à la mer pour éviter un contrôle ou sont tombés tout seuls d’un navire, a expliqué une source proche du dossier.

    Parfois, les ballots sont arrimés à la coque du bateau et non pas placés à l’intérieur et peuvent se décrocher en fonction de l’état de la mer, a complété une autre source proche du dossier.

    Surveillance aérienne du secteur
    Les enquêteurs doivent désormais essayer de retracer le parcours de ces sacs. La préfecture maritime a affirmé qu’une « surveillance particulière des approches maritimes du secteur du Nord Cotentin était maintenue et assurée par des moyens aériens ». « De nouveaux survols ainsi que des patrouilles maritimes sont réalisées », a-t-elle ajouté.

    En début d’après-midi, il « n’y avait pas eu de nouvelles découvertes de stupéfiants », a précisé jeudi la préfecture maritime dans un tweet.

    Ce n’est pas la première fois que de la cocaïne arrive sur le littoral français. Fin 2019, des ballots contenant au total 1,6 tonne de poudre blanche s’étaient échoués sur les plages d’une zone allant de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) à Camaret (Finistère).

    Plus récemment, fin mai 2022, des pains de cocaïne, pour un total d’environ 21 kg, avaient été trouvés sur une plage de Berck (Pas-de-Calais).

    * Paris veut éviter un « tsunami blanc » #
    Mercredi, lors d’une conférence de presse consacrée au bilan 2022 de la lutte contre les trafics de stupéfiants, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics en charge des douanes, avait annoncé une saisie « historique » de 1,9 tonne de cocaïne au port du Havre le 19 février par ses services.

    « Il faut éviter que ce tsunami blanc atteigne nos côtes », avait-il ajouté. En 2022, 27,7 tonnes de cette drogue ont été saisies, soit une hausse de 5% par rapport à l’année précédente.

    #Paris #bobos #bourgeoisie #paris #ue #union_européenne #France #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #trafic #criminalité #héroïne #marché

    #Source : https://www.rts.ch/info/monde/13829297-deux-tonnes-de-cocaine-retrouvees-sur-le-littoral-francais-de-la-manche

  • Lebanon going back into a war economy, and the consequences will be disastrous | Jad Chaaban
    https://jadchaaban.net/2023/02/17/lebanon-going-back-into-a-war-economy-and-the-consequences-will-be-disas

    Yet not all Lebanese have suffered from this crisis. In fact a minority has benefitted from it and continues to thrive on what could be called a new war economy.

    The crisis has substantially increased poverty (with the national poverty rate increasing from around 33% in 2019 to more than 80% in 2022) and destroyed traditional income sources. A look at the distribution of households income and its evolution between 2018 and 2021 reveals a significant downward shift: In 2018 57% of households earned more than 1000$ per month, while in 2021 this share was down to only 2%. In parallel, while 18% of households earned below 400$ a month in 2018, their share dramatically increased to 92% in 2021.

    Changements spectaculaires des modes de consommation sur les deux dernières années :
    hausse des importations de voitures, de viande, de caviar

    Lebanon’s shadow economy is flourishing. A war-like economy based mostly on cash transactions where informal and shadow trading mostly governed by the USD currency is thriving.
    [...]
    All in all, the shadow economy estimates for Lebanon including legal and illegal activities could easily reach 50% of GDP. This would amount today to an estimated total of around 10 billion dollars annually. For comparison, the government’s annual revenues are now worth just $0.5 billion, twenty times less.

    #Jad_Chaaban #mafia #corruption

  • Italie : la thèse officielle sur la mort de Pasolini remise en question
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/italie-la-these-officielle-sur-la-mort-de-pasolini-remise-en-question_5

    La commission antimafia affirme aujourd’hui que l’on ne peut pas se contenter de ce seul crime sexuel, auquel personne ne croit d’ailleurs car l’enquête a été totalement bâclée. Beaucoup de journalistes, d’écrivains, de cinéastes ont écrit sur le sujet. La commission antimafia a en fait interrogé un mafieux, membre de la Banda della Magliana, la mafia la plus dangereuse de Rome née à peu près au moment de l’assassinat de Pasolini, et cet homme, mais d’autres également (un monteur, un policier à l’époque), affirment que Pasolini a été attiré dans un piège pour être assassiné. « Un organisme parlementaire avec presqu’autant de pouvoir que la justice écrit noir sur blanc qu’avec les nouveaux éléments qu’elle a en main on peut parler de piège », souligne la journaliste d’investigation Simona Zecchi, auteure de deux livres sur l’affaire.

    • Exploitation, vulnérabilité et résistance : le cas des #ouvriers_agricoles indiens dans l’Agro Pontino

      De nombreuses représentations trompeuses continuent à peser sur l’exploitation des ouvriers agricoles étrangers en Italie, rendant difficile la compréhension du phénomène et l’intervention sur ses causes réelles. Cet article tente de questionner les principaux lieux communs sur le sujet, en analysant un cas particulièrement éclairant : celui de la communauté #Pendjabi de #religion_sikh employée sur l’Agro Pontino, dans le Latium. Cette étude de cas permet, d’une part, de faire ressortir les conditions d’exploitation systémiques, masquées derrière des mécanismes apparemment légaux ; de l’autre, il révèle que même les individus les plus vulnérables peuvent résister à l’exploitation et revendiquer activement leurs droits.

      https://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2019-4-page-45.htm

    • #In_migrazione

      In Migrazione è una Società Cooperativa Sociale nata nel 2015 dalla volontà di persone impegnate nella ricerca, nell’accoglienza e nel sostegno agli stranieri in Italia.

      Diversi percorsi professionali e umani che hanno attraversato un ampio spaccato di esperienze diverse e che con In Migrazione si sono uniti per dare vita ad un soggetto collettivo, innovativo, aperto e trasparente.

      Una Cooperativa nata per sperimentare nuovi progetti di qualità e innovative metodologie al fine di interpretare e concretizzare percorsi d’aiuto efficaci verso i migranti che vivono nel nostro Paese situazioni di disagio e difficoltà. Esperienze concrete che sappiano diventare buone pratiche riproducibili, per contribuire a migliorare quel sistema di accoglienza e inclusione sociale degli stranieri.

      Le nostre ricerche e le concrete sperimentazioni progettuali mettono al centro la persona, con i suoi peculiari bisogni, aspettative e sogni.

      Mettiamo a disposizione queste esperienze e le nostre metodologie alle altre associazioni, cooperative, Enti pubblici e privati, professionisti e volontari del settore, convinti che nel sociale non possano e non debbano esistere copyright.

      https://www.inmigrazione.it

    • Progetto “Dignità-Joban Singh”, contro la schiavitù dei braccianti

      Una serie di sportelli di accoglienza, ascolto e sostegno, ma anche di assistenza legale, sociale, di formazione e di informazione, in tutta la provincia di Latina. Un progetto per dare voce alle vittime di lavoro schiavo, in memoria del giovane di origini indiane, morto suicida il 6 giugno 2020 a Sabaudia

      Si chiama Dignità-Joban Singh ed è il progetto in corso organizzato dall’associazione Tempi Moderni contro le varie forme di schiavismo e sfruttamento che mortificano e riducono in schiavitù migliaia di persone, immigrati e italiani, indiani e africani, uomini e donne, in questa Italia fondata sul lavoro ma anche su una persistente presenza di razzisti, violenti, mafiosi e di sfruttatori che mortificano la democrazia ed esprimono chiaramente la loro natura predatoria.

      Joban Singh, di appena 25 anni e residente nel residence “Bella Farnia Mare”, nel Comune di Sabaudia, in provincia di Latina, il 6 giugno scorso è stato trovato senza vita all’interno del suo appartamento. Joban decise di impiccarsi dopo essere entrato in Italia mediante un trafficante di esseri umani indiano, essere stato gravemente sfruttato in una delle maggiori aziende agricole dell’Agro Pontino e aver subito il rifiuto da parte del padrone alla sua richiesta di emersione dall’irregolarità mediante art. 103 del Decreto Rilancio (D.L. n. 34/2020) del governo.

      Dedicare questo progetto alla sua memoria, per non dimenticare ciò che significa vivere come uno schiavo in un paese libero, è un impegno che viene sottoscritto da Tempi Moderni ma che può camminare solo sulle gambe di tanti, o meglio di una comunità di persone responsabili e ribelle contro i padroni e i padrini di oggi.

      In questa Italia ci sono, secondo il rapporto Agromafie e caporalato dell’Osservatorio Placido Rizzotto della Flai-Cgil (2020), tra 400 e 450mila lavoratori e lavoratrici che solo in agricoltura risultano esposti allo sfruttamento e al caporalato. Di queste ultime, più di 180mila sono impiegate in condizione di grave vulnerabilità sociale e forte sofferenza occupazionale. Secondo il sesto Rapporto Agromafia dell’Eurispes, il business delle agromafie, che comprendono le forme di grave sfruttamento, vale 24,5 miliardi di euro l’anno, con un balzo, nel corso del 2018, del 12,4%.

      Un fiume di denaro che è espressione di un’ideologia della disuguaglianza penetrata nei processi culturali delle società occidentali e troppo spesso relazione fondamentale del mondo del lavoro, in particolare del lavoro di fatica. È questo un sistema che produce lo schiavismo contemporaneo, come più volte il “Rapporto Italia”, ancora dell’Eurispes, ha messo in luce.

      Ancora nel 2019, ad esempio, l’Eurispes aveva esplicitamente dichiarato che lo sfruttamento è una fattispecie criminale le cui principali vittime sono i migranti provenienti dall’Europa dell’Est, dall’Africa, dall’Asia, dall’America Latina. Lo sfruttamento, infatti, risultava più diffuso nei comparti più esposti alle irregolarità, al sommerso e all’abuso, dove chi fornisce prestazioni lavorative è in condizione di maggiore vulnerabilità.

      Si registrano dunque casi più numerosi, ancora secondo l’Eurispes, nell’agricoltura e pastorizia, a danno di polacchi, bulgari, rumeni, originari dell’ex U.R.S.S., africani e, in misura crescente, pakistani e indiani; nell’edilizia, a danno di europei dell’Est; nel settore tessile e manifatturiero, a danno di cinesi; nel lavoro domestico (soprattutto come badanti), a danno di soggetti provenienti dall’Europa dell’Est, dall’ex U.R.S.S., dall’Asia e dall’America del Sud.

      Insomma, uomini e donne a cui viene violata la dignità ogni giorno, costretti ad eseguire gli ordini del padrone, a sottostare ai suoi interessi e logiche di dominio. Quando questo potere si esercita nei confronti delle donne, lo sfruttamento assume caratteri devastanti. Ci sono infatti anche casi di violenza sessuale, di subordinazione delle lavoratrici immigrate alle logiche di dominio del boss, del padrone, del capo di turno.

      In provincia di Latina e precisamente a Sabaudia, appena poco prima di Natale, un’operazione denominata “Schiavo” e condotta dalla guardia di finanza, ha permesso di liberare dallo sfruttamento 290 lavoratori, soprattutto di origine indiana, che da anni venivano retribuiti con salari mensili inferiori anche del 60% rispetto a quelli previsti dal contratto provinciale, senza il riconoscimento degli straordinari, con l’obbligo di lavorare anche la domenica, impiegati senza le necessarie misure di sicurezza.

      Dunque, cosa fare? Avere il coraggio di capire, organizzarsi e agire collettivamente. Non si hanno alternative. La povertà, lo sfruttamento, la schiavitù, la violenza, non si abrogano per decreto. Non basta una legge. Serve un’azione collettiva espressione di una volontà radicale di contrasto di questo fenomeno mediante innanzitutto l’accoglienza e l’ascolto delle sue vittime, la costruzione di una relazione orizzontale con loro, dialettica, professionale e anche in questo coraggiosa, perché si deve prevedere l’azione di denuncia dei padroni insieme a quella della tutela.

      Ed è questa la sintesi perfetta del progetto Dignità–Joban Singh che ha organizzato e avviato una serie di sportelli di accoglienza, ascolto, sostegno e anche di assistenza legale, sociale, di formazione e di informazione, in tutta la provincia di Latina. Si tratta di sportelli che hanno il compito di accogliere e di fornire assistenza legale gratuita alle donne e agli uomini gravemente sfruttati, di qualunque nazionalità, vittime di tratta e caporalato, di violenze, anche sessuali, obbligati al silenzio o alla subordinazione.

      Insomma, un progetto realizzato grazie all’ausilio di avvocati di grande esperienza e con mediatori culturali affidabili e professionali, fondato sulla pedagogia degli oppressi di Freire e gli insegnamenti di Don Milani, Don Primo Mazzolari e Don Sardelli. Un progetto che vuole anche contrastare le strategie (razziste) mediatiche, politiche e sociali di stigmatizzazione, stereotipizzazione ed esclusione di coloro che sono considerati antropologicamente diversi.

      Un progetto che però ha bisogno del sostegno della maggioranza di questo paese, donne e uomini che non vogliono vivere sotto il ricatto delle mafie, dei violenti, degli sfruttatori, dei neoschiavisti, dei razzisti, in favore di un’Italia che merita un futuro diverso, migliore.

      https://www.nigrizia.it/notizia/progetto-dignita-joban-singh-contro-la-schiavitu-dei-braccianti

    • Marco Omizzolo

      Marco Omizzolo is a sociologist, researcher and journalist, who has been documenting and denoucing human rights violations against Sikh migrant workers exploited in the fields in the province of Latina (central Italy). In a context where “agrimafia” is rampant and many farms are controlled by criminal organisations, migrants have to work for up to 13 hours a day in inhumane conditions and under the orders of “caporali” (gangmasters), they earn well below the minimum wage and they have to live in cramped accommodation. To document their situation, Marco has worked undercover in the fields and he also went to Punjab (India) to follow an Indian human trafficker, where he investigated the connections between human trafficking and the system of agrimafia. Marco is also one of the founders of InMigrazione, an organisation that supports migrant workers informing them about their rights, helping them organise and fight for labour rights, and giving them the legal support they might need. In 2016, Marco and some Sikh activists managed to organise the first mass strike in Latina, joined by over 4000 workers.

      Because of his work - and particularly because of his investigations denouncing the criminal organisations involved in the agribusiness and the local food industry - Marco Omizzolo has been receiving serious threats. His car has been repeatedly damaged, he is often under surveillance and he has been forced to relocate because of the threats received.

      https://www.frontlinedefenders.org/en/profile/marco-omizzolo

    • The Indian migrants lured into forced labor on Mussolini’s farmland

      Gurinder Dhillon still remembers the day he realized he had been tricked. It was 2009, and he had just taken out a $16,000 loan to start a new life. Originally from Punjab, India, Dhillon had met an agent in his home village who promised him the world.

      “He sold me this dream,” Dhillon, 45, said. A new life in Europe. Good money — enough to send back to his family in India. Clothes, a house, plenty of work. He’d work on a farm, picking fruits and vegetables, in a place called the Pontine Marshes, a vast area of farmland in the Lazio region, south of Rome, Italy.

      He took out a sizable loan from the Indian agents, who in return organized his visa, ticket and travel to Italy. The real cost of this is around $2,000 — the agents were making an enormous profit.

      “The thing is, when I got here, the whole situation changed. They played me,” Dhillon said. “They brought me here like a slave.”

      On his first day out in the fields, Dhillon climbed into a trailer with about 60 other people and was then dropped off in his assigned hoop house. That day, he was on the detail for zucchini, tomatoes and eggplant. It was June, and under the plastic, it was infernally hot. It felt like at least 100 degrees, Dhillon remembers. He sweated so much that his socks were soaked. He had to wring them out halfway through the day and then put them back on — there was no time to change his clothes. As they worked, an Italian boss yelled at them constantly to work faster and pick more.

      Within a few hours of that first shift, it dawned on Dhillon that he had been duped. “I didn’t think I had been tricked — I knew I had,” he said. This wasn’t the life or the work he had been promised.

      What he got instead was 3.40 euros (about $3.65) an hour, for a workday of up to 14 hours. The workers weren’t allowed bathroom breaks.

      On these wages, he couldn’t see how he would ever repay the enormous loan he had taken out. He was working alongside some other men, also from India, who had been there for years. ”Will it be like this forever?” he asked them. “Yes,” they said. “It will be like this forever.”

      Ninety years ago, a very different harvest was taking place. Benito Mussolini was celebrating the first successful wheat harvest of the Pontine Marshes. It was a new tradition for the area, which for millennia had been nothing but a vast, brackish, barely-inhabited swamp.

      No one managed to tame it — until Mussolini came to power and launched his “Battle for Grain.” The fascist leader had a dream for the area: It would provide food and sustenance for the whole country.

      Determined to make the country self-sufficient as a food producer, Mussolini spoke of “freeing Italy from the slavery of foreign bread” and promoted the virtues of rural land workers. At the center of his policy was a plan to transform wild, uncultivated areas into farmland. He created a national project to drain Italy’s swamps. And the boggy, mosquito-infested Pontine Marshes were his highest priority.

      His regime shipped in thousands of workers from all over Italy to drain the waterlogged land by building a massive system of pumps and canals. Billions of gallons of water were dredged from the marshes, transforming them into fertile farmland.

      The project bore real fruit in 1933. Thousands of black-shirted Fascists gathered to hear a brawny-armed, suntanned Mussolini mark the first wheat harvest of the Pontine Marshes.

      "The Italian people will have the necessary bread to live,” Il Duce told the crowd, declaring how Italy would never again be reliant on other countries for food. “Comrade farmers, the harvest begins.”

      The Pontine Marshes are still one of the most productive areas of Italy, an agricultural powerhouse with miles of plastic-covered hoop houses, growing fruit and vegetables by the ton. They are also home to herds of buffalo that make Italy’s famous buffalo mozzarella. The area provides food not just for Italy but for Europe and beyond. Jars of artichokes packed in oil, cans of Italian plum tomatoes and plump, ripe kiwi fruits often come from this part of the world. But Mussolini’s “comrade farmers” harvesting the land’s bounty are long gone. Tending the fields today are an estimated 30,000 agricultural workers like Dhillon, most hailing from Punjab, India. For many of them — and by U.N. standards — the working conditions are akin to slave labor.

      When Urmila Bhoola, the U.N. special rapporteur on contemporary slavery, visited the area, she found that many working conditions in Italy’s agricultural sector amounted to forced labor due to the amount of hours people work, the low salaries and the gangmasters, or “caporali,” who control them.

      The workers here are at the mercy of the caporali, who are the intermediaries between the farm workers and the owners. Some workers are brought here with residency and permits, while others are brought fully off the books. Regardless, they report making as little as 3-4 euros an hour. Sometimes, though, they’re barely paid at all. When Samrath, 34, arrived in Italy, he was not paid for three months of work on the farms. His boss claimed his pay had gone entirely into taxes — but when he checked with the government office, he found his taxes hadn’t been paid either.

      Samrath is not the worker’s real name. Some names in this story have been changed to protect the subjects’ safety.

      “I worked for him for all these months, and he didn’t pay me. Nothing. I worked for free for at least three months,” Samrath told me. “I felt so ashamed and sad. I cried so much.” He could hardly bring himself to tell his family at home what had happened.

      I met Samrath and several other workers on a Sunday on the marshes. For the Indian Sikh workers from Punjab, this is usually the only day off for the week. They all gather at the temple, where they pray together and share a meal of pakoras, vegetable curry and rice. The women sit on one side, the men on the other. It’s been a long working week — for the men, out in the fields or tending the buffaloes, while the women mostly work in the enormous packing centers, boxing up fruits and vegetables to be sent out all over Europe.

      Another worker, Ramneet, told me how he waited for his monthly check — usually around 1,300 euros (about $1,280) per month, for six days’ work a week at 12-14 hours per day. But when the check came, the number on it was just 125 euros (about $250).

      “We were just in shock,” Ramneet said. “We panicked — our monthly rent here is 600 euros.” His boss claimed, again, that the money had gone to taxes. It meant he had worked almost for free the entire month. Other workers explained to me that even when they did have papers, they could risk being pushed out of the system and becoming undocumented if their bosses refused to issue them payslips.

      Ramneet described how Italian workers on the farms are treated differently from Indian workers. Italian workers, he said, get to take an hour for lunch. Indian workers are called back after just 20 minutes — despite having their pay cut for their lunch hour.

      “When Meloni gives her speeches, she talks about getting more for the Italians,” Ramneet’s wife Ishleen said, referring to Italy’s new prime minister and her motto, “Italy and Italians first.” “She doesn’t care about us, even though we’re paying taxes. When we’re working, we can’t even take a five-minute pause, while the Italian workers can take an hour.”

      Today, Italy is entering a new era — or, some people argue, returning to an old one. In September, Italians voted in a new prime minister, Giorgia Meloni. As well as being the country’s first-ever female prime minister, she is also Italy’s most far-right leader since Mussolini. Her supporters — and even some leaders of her party, Brothers of Italy — show a distinct reverence for Mussolini’s National Fascist Party.

      In the first weeks of Meloni’s premiership, thousands of Mussolini admirers made a pilgrimage to Il Duce’s birthplace of Predappio to pay homage to the fascist leader, making the Roman salute and hailing Meloni as a leader who might resurrect the days of fascism. In Latina, the largest city in the marshes, locals interviewed by national newspapers talked of being excited about Meloni’s victory — filled with hopes that she might be true to her word and bring the area back to its glory days in the time of Benito Mussolini. One of Meloni’s undersecretaries has run a campaign calling for a park in Latina to return to its original name: Mussolini Park.

      During her campaign, a video emerged of Meloni discussing Mussolini as a 19-year-old activist. “I think Mussolini was a good politician. Everything he did, he did for Italy,” she told journalists. Meloni has since worked to distance herself from such associations with fascism. In December, she visited Rome’s Jewish ghetto as a way of acknowledging Mussolini’s crimes against humanity. “The racial laws were a disgrace,” she told the crowd.

      A century on from Italy’s fascist takeover, Meloni’s victory has led to a moment of widespread collective reckoning, as a national conversation takes place about how Mussolini should be remembered and whether Meloni’s premiership means Italy is reconnecting with its fascist past.

      Unlike in Germany, which tore down — and outlawed — symbols of Nazi terror, reminders of Mussolini’s rule remain all over Italy. There was no moment of national reckoning after the war ended and Mussolini was executed. Hundreds of fascist monuments and statues dot the country. Slogans left over from the dictatorship can be seen on post offices, municipal buildings and street signs. Collectively, when Italians discuss Mussolini, they do remember his legacy of terror — his alliance with Adolf Hitler, anti-Semitic race laws and the thousands of Italian Jews he sent to the death camps. But across the generations, Italians also talk about other legacies of his regime — they talk of the infrastructure and architecture built during the period and of how he drained the Pontine Marshes and rid them of malaria, making the land into an agricultural haven.

      Today in the Pontine Marshes, which some see as a place brought into existence by Il Duce — and where the slogans on one town tower praise “the land that Mussolini redeemed from deadly sterility” — the past is bristling with the present.

      “The legend that has come back to haunt this town, again and again, is that it’s a fascist city. Of course, it was created in the fascist era, but here we’re not fascists — we’re dismissed as fascists and politically sidelined as a result,” Emilio Andreoli, an author who was born in Latina and has written books about the city’s history, said. Politicians used to target the area as a key campaigning territory, he said, but it has since fallen off most leaders’ agendas. And indeed, in some ways, Latina is a place that feels forgotten. Although it remains a top agricultural producer, other kinds of industry and infrastructure have faltered. Factories that once bustled here lie empty. New, faster roads and railways that were promised to the city by previous governments never materialized.

      Meloni did visit Latina on her campaign trail and gave speeches about reinvigorating the area with its old strength. “This is a land where you can breathe patriotism. Where you breathe the fundamental and traditional values that we continue to defend — despite being considered politically incorrect,” she told the crowd.

      But the people working this land are entirely absent from Meloni’s rhetorical vision. Marco Omizzolo, a professor of sociology at the University of Sapienza in Rome, has for years studied and engaged with the largely Sikh community of laborers from India who work on the marshes.

      Omizzolo explained to me how agricultural production in Italy has systematically relied on the exploitation of migrant workers for decades.

      “Many people are in this,” he told me, when we met for coffee in Rome. “The owners of companies who employ the workers. The people who run the laborers’ daily work. Local and national politicians. Several mafia clans.”

      “Exploitation in the agricultural sector has been going on for centuries in Italy,” Giulia Tranchina, a researcher at Human Rights Watch focusing on migration, said. She described that the Italian peasantry was always exploited but that the system was further entrenched with the arrival of migrant workers. “The system has always treated migrants as manpower — as laborers to exploit, and never as persons carrying equal rights as Italian workers.” From where she’s sitting, Italy’s immigration laws appear to have been designed to leave migrants “dependent on the whims and the wills of their abusive employers,” Tranchina said.

      The system of bringing the workers to Italy — and keeping them there — begins in Punjab, India. Omizzolo described how a group of traffickers recruits prospective workers with promises of lucrative work abroad and often helps to arrange high-interest loans like the one that Gurinder took out. Omizzolo estimates that about a fifth of the Indian workers in the Pontine Marshes come via irregular routes, with some arriving from Libya, while many others are smuggled into Italy from Serbia across land and sea, aided by traffickers. Their situation is more perilous than those who arrived with visas and work permits, as they’re forced to work under the table without contracts, benefits or employment rights.

      Omizzolo knows it all firsthand. A Latina native, he grew up playing football by the vegetable and fruit fields and watching as migrant workers, first from North Africa, then from India, came to the area to work the land. He began studying the forces at play as a sociologist during his doctorate and even traveled undercover to Punjab to understand how workers are picked up and trafficked to Italy.

      As a scholar and advocate for stronger labor protections, he has drawn considerable attention to the exploitative systems that dominate the area. In 2016, he worked alongside Sikh laborers to organize a mass strike in Latina, in which 4,000 people participated. All this has made Omizzolo a target of local mafia forces, Indian traffickers and corrupt farm bosses. He has been surveilled and chased in the street and has had his car tires slashed. Death threats are nothing unusual. These days, he does not travel to Latina without police protection.

      The entire system could become even further entrenched — and more dangerous for anyone speaking out about it — under Meloni’s administration. The prime minister has an aggressively anti-migrant agenda, promising to stop people arriving on Italy’s shores in small boats. Her government has sent out a new fleet of patrol boats to the Libyan Coast Guard to try to block the crossings, while making it harder for NGOs to carry out rescue operations.

      At the end of February, at least 86 migrants drowned off the coast of Calabria in a shipwreck. When Meloni visited Calabria a few weeks later, she did not go to the beach where the migrants’ bodies were found or to the funeral home that took care of their remains. Instead, she announced a new policy: scrapping special protection residency permits for migrants.

      Tranchina, from Human Rights Watch, explained that getting rid of the “special protection” permits will leave many migrant workers in Italy, including those in the Pontine Marshes, effectively undocumented.

      “The situation is worsening significantly under the current government,” she said. “An army of people, who are currently working, paying taxes, renting houses, will now be forced to accept very exploitative working conditions — at times akin to slavery — out of desperation.”

      Omizzolo agreed. Meloni’s hostile environment campaign against arriving migrants is making people in the marshes feel “more fragile and blackmailable,” he told me.

      “Meloni is entrenching the current system in place in the Pontine Marshes,” Omizzolo said. “Her policies are interested in keeping things in their current state. Because the people who exploit the workers here are among her voter base.”

      And then there’s the matter of money and how people are paid. A few months into her administration, Meloni introduced a proposal to raise the ceiling for cash transactions from 2,000 euros (about $2,110) to 5,000 euros ($5,280), a move that critics saw as an attempt to better insulate black market and organized crime networks from state scrutiny.

      Workers describe that they were often paid in cash and that their bosses were always looking for ways to take them off the books. “We have to push them to pay us the official way and keep our contracts,” Rajvinder, 24, said. “They prefer to give us cash.” Being taken off a contract and paid under the table is a constant source of anxiety. “If I don’t have a work contract, my papers will expire after three months,” Samrath explained, describing how he would then become undocumented in Italy.

      Omizzolo says Meloni’s cash laws will continue to preserve the corruption and sustain a shadow economy that grips the workers coming to the Pontine Marshes. Even for people who once worked above the table, the new government’s laissez-faire attitude towards the shadow economy is pushing them back into obscurity. “That law is directly contributing to the black market — people who used to be on the books, and have proper contracts, are now re-entering the shadow economy,” he said.

      Tranchina, from Human Rights Watch, explained that getting rid of the “special protection” permits will leave many migrant workers in Italy, including those in the Pontine Marshes, effectively undocumented.

      “The situation is worsening significantly under the current government,” she said. “An army of people, who are currently working, paying taxes, renting houses, will now be forced to accept very exploitative working conditions — at times akin to slavery — out of desperation.”

      Omizzolo agreed. Meloni’s hostile environment campaign against arriving migrants is making people in the marshes feel “more fragile and blackmailable,” he told me.

      “Meloni is entrenching the current system in place in the Pontine Marshes,” Omizzolo said. “Her policies are interested in keeping things in their current state. Because the people who exploit the workers here are among her voter base.”

      And then there’s the matter of money and how people are paid. A few months into her administration, Meloni introduced a proposal to raise the ceiling for cash transactions from 2,000 euros (about $2,110) to 5,000 euros ($5,280), a move that critics saw as an attempt to better insulate black market and organized crime networks from state scrutiny.

      Workers describe that they were often paid in cash and that their bosses were always looking for ways to take them off the books. “We have to push them to pay us the official way and keep our contracts,” Rajvinder, 24, said. “They prefer to give us cash.” Being taken off a contract and paid under the table is a constant source of anxiety. “If I don’t have a work contract, my papers will expire after three months,” Samrath explained, describing how he would then become undocumented in Italy.

      Omizzolo says Meloni’s cash laws will continue to preserve the corruption and sustain a shadow economy that grips the workers coming to the Pontine Marshes. Even for people who once worked above the table, the new government’s laissez-faire attitude towards the shadow economy is pushing them back into obscurity. “That law is directly contributing to the black market — people who used to be on the books, and have proper contracts, are now re-entering the shadow economy,” he said.

      The idealistic image of the harvest was powerful propaganda at the time. Not shown were the workers, brought in from all over the country, who died of malaria while digging the trenches and canals to drain the marsh. It also stands in contrast to today’s reality. Workers are brought here from the other side of the world, on false pretenses, and find themselves trapped in a system with no escape from the brutal work schedule and the resulting physical and mental health risks. In October, a 24-year-old Punjabi farm worker in the town of Sabaudia killed himself. It’s not the first time a worker has died by suicide — depression and opioid addiction are common among the workforce.

      “We are all guilty, without exception. We have decided to lose this battle for democracy. Dear Jaspreet, forgive us. Or perhaps, better, haunt our consciences forever,” Omizzolo wrote on his Facebook page.

      Talwinder, 28, arrived on the marsh last year. “I had no hopes in India. I had no dreams, I had nothing. It is difficult here — in India, it was difficult in a different way. But at least [in India] I was working for myself.” His busiest months of the year are coming up — he’ll work without a day off. And although the mosquitoes no longer carry malaria, they still plague the workers. “They’re fatter than the ones in India,” he laughs. “I heard it’s because this place used to be a jungle.”

      Mussolini’s vision for the marsh was to turn it into an agricultural center for the whole of Italy, giving work to thousands of Italians and building up a strong working peasantry. Today, vegetables, olives and cheeses from the area are shipped to the United States and sold in upmarket stores to shoppers seeking authentic, artisan foods from the heart of the old world. But it comes at an enormous price to those who produce it. And under Meloni’s premiership, they only expect that cost to rise.

      “These days, if my family ask me if they should come here, like my nephew or relatives, I tell them no,” said Samrath. “Don’t come here. Stay where you are.”

      https://www.codastory.com/rewriting-history/indian-migrants-italy-pontine-marshes

  • Paul François, l’agriculteur-céréalier qui a fait condamner Bayer-Monsanto, a violemment été agressé chez lui
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente/angouleme/paul-francois-l-agriculteur-cerealier-qui-a-fait-condam

    D’après nos informations, alors qu’il rentrait son véhicule dans le garage de son domicile charentais, trois hommes cagoulés l’ont très rapidement capturé, puis, lui ont ficelé les jambes et les bras avec des liens ressemblants à des câbles électriques qu’ils avaient avec eux, sans lui laisser le temps de réagir.

    #mafia #agrochimie

  • Roberto Saviano : « Loin d’être l’anti-Etat, aujourd’hui Cosa Nostra est partie intégrante de l’Etat »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/01/28/roberto-saviano-la-mafia-s-installe-dans-les-lieux-ou-l-on-depense-et-ou-l-o

    En France, l’arrestation de Matteo Messina Denaro doit être l’occasion de parler de l’extraordinaire pouvoir de la Mafia. Comparons les plus grandes sources de revenus : l’économie criminelle est la seule à rivaliser avec celle du pétrole. Rien qu’en Italie, le patrimoine provenant du trafic de drogue est estimé à quelque 400 milliards d’euros, selon une enquête majeure réalisée en 2020 par la direction nationale anti-Mafia.

    Dans pareil contexte, l’inadéquation du débat politique et des politiques internationales, encore trop rares, saute aux yeux. Plus que tout, l’Europe doit discuter de cette question : comment l’économie illégale fait-elle pour gagner du terrain sur l’économie légale au point de nous mettre dans cette situation ô combien dangereuse de ne plus pouvoir tracer de frontière entre les deux ?

    Nous ne parlons pourtant des organisations criminelles, des mafias et de leurs intérêts que lorsqu’un fugitif sanguinaire se fait arrêter au terme de trente années de cavale. Aussi, après les clameurs de ces premiers jours, je parie que le silence reviendra bien vite.

    Matteo Messina Denaro, dernier roi du clan des Corleonesi, dernier représentant d’une mafia qui appartient au passé, fait partie de cette génération qui s’est attaquée à l’Etat par la lutte terroriste. Pourquoi la Cosa Nostra de Toto Riina, à laquelle Matteo Messina Denaro a adhéré avec ferveur, décide-t-elle dans les années 1990 de déployer une stratégie aussi violente ? Parce qu’elle est persuadée que l’Etat n’est rien d’autre qu’une émanation de l’organisation criminelle, qui lui apporte des bulletins de vote et, dans de nombreux cas, choisit ses fonctionnaires, ses dirigeants, ses maires.

    Un chef atypique

    Or, ce même Etat finit pourtant par ne plus pouvoir protéger Cosa Nostra : pour la première fois, grâce au pool anti-Mafia de Palerme conduit par les magistrats Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, il a en son sein des ennemis capables de s’opposer à elle.

    Cette partie-là de l’Etat décide de s’attaquer à Cosa Nostra, qui multiplie alors les massacres dans l’objectif de contraindre la justice à se rétracter et à faire acquitter les personnes arrêtées. Dans ces années où le pool anti-Mafia mène ses enquêtes, les exécutions, les enlèvements, les bombes dévastent l’Italie entière, et adressent à l’Etat un message clair : « Faites marche arrière, laissez l’organisation poursuivre ses affaires et, surtout, tenez votre parole – accordez-nous votre protection en échange des votes que Cosa Nostra vous apporte – ou vous n’aurez pas la paix ».

    Messina Denaro est un chef atypique. Lors de son arrestation, il porte au poignet une montre à 35 000 euros, chose rare chez les chefs corléonais de Cosa Nostra d’ordinaire enclins à une existence bien plus sobre, dans leur apparence comme dans leurs relations personnelles. Toto Riina, par exemple, dont Messina Denaro a été le protégé, était obsédé par la monogamie et par une conduite rigoureusement morale envers les femmes ; il a fondé une famille et, lors du « maxi-procès » [en 1986-1987, 475 accusés ont été jugés au cours d’un seul et même procès à Palerme], a refusé d’être confronté au repenti Tommaso Buscetta en raison de sa « moralité » : « Ce n’est pas un homme comme moi, de ma stature, c’est un homme qui a trop de maîtresses. » A l’époque, à Cosa Nostra, il n’y a pas de place pour les divorcés ou enfants de divorcés, pour les amateurs de prostituées ou de drogues, pour les individus à la vie dissolue ou les homosexuels.

    Messina Denaro, lui, ne crée pas de dynastie. Il a une fille qui a pris le nom de sa mère et avec laquelle il n’a pas de relation. Il est davantage un assassin, un soldat qui, au fil des ans, perfectionne ses aptitudes relationnelles et économiques. Messina Denaro a le visage et le goût de la violence. Il fait partie du commando qui, en 1992, assassine Antonella Bonomo, enceinte de trois mois, coupable d’être l’épouse du boss Vincenzo Milazzo, et qui commence à regarder tout ce sang versé d’un œil critique. Il a de plus le sens de l’organisation : il coordonne, par exemple, l’enlèvement du fils d’un repenti, Santino Di Matteo. L’enfant, Giuseppe, a 13 ans. Cosa Nostra l’enlève, le tue et dissout son corps dans l’acide après deux ans de captivité : l’enlèvement le plus long de l’histoire italienne.

    Il fait profil bas et devient entrepreneur

    La carrière de Messina Denaro décolle lorsqu’il soutient Toto Riina dans sa sanglante stratégie, la seule qui semble efficace pour faire chuter les majorités politiques par la terreur ; mais arrivé au sommet, il change de cap. En prison, Toto Riina le déplore : « Il s’est mis à faire de la lumière ! » [une allusion aux investissements de Messina Denaro dans l’éolien], se lamente-t-il à propos du virage qu’opère son protégé dans l’entrepreneuriat. « Qu’il se la mette dans le cul, sa lumière, et qu’elle l’éclaire », commente-t-il depuis sa cellule de prison, où il est soumis au dur régime carcéral du 41bis [en référence à l’article du code carcéral qui durcit, depuis 1975, les conditions de détention des chefs mafieux].

    Bref, aux yeux du vieux boss, Messina Denaro gaspille son talent. Que fait le seul de ses hommes capable de poursuivre une stratégie meurtrière à même d’obliger l’Etat à respecter ses accords politiques ? Il fait profil bas et devient entrepreneur.

    Donnons une idée des sommes en jeu : en 2007, la Direzione investigativa anti-Mafia a saisi à un prête-nom de Messina Denaro, en une seule opération, des biens et propriétés immobilières d’une valeur de 700 millions d’euros. Du côté des investissements dans l’énergie éolienne – « la lumière », dont parlait Riina –, la justice s’en est prise en 2010 à un autre prête-nom. Valeur de la saisie : 1,5 milliard d’euros.

    Pourquoi le dernier roi de la Cosa Nostra sanguinaire entreprend-il ce virage vers le monde entrepreneurial ? A ses yeux, la politique de contrôle par les votes et les bombes appartient au passé. L’obsession de la violence doit laisser place à une politique d’infiltration souterraine, où l’on ne tue qu’en dernier recours. La Mafia opte pour cette stratégie de camouflage – qui s’avérera gagnante – jusqu’à parfois se faire passer pour l’anti-Mafia.

    Attaques, homicides et construction de supermarchés

    En matière de vie privée, le souverain Matteo Messina Denaro ne met pas son nez dans les comportements et décisions des familles, laissées libres de faire ce que bon leur semble, et exige en retour la même liberté de gérer ses propres affaires sans rendre de comptes à personne. Mais ce choix d’intervenir le moins possible ronge à sa base la structure de Cosa Nostra, une organisation naturellement verticale et incapable de se penser de manière fédérale, laissant les familles de la région de Palerme sans projet commun. A bout de souffle, l’organisation, qui souffre également d’une crise de vocations, traverse une période de grandes difficultés.

    Les organisations criminelles d’un pays en sont le miroir. Cosa Nostra, dans son incapacité à se renouveler, reflète les dynamiques de l’Italie (et d’ailleurs) : les personnages aux commandes sont âgés (et pourtant en Italie, une personne est considérée comme jeune à 40 ans) ; les individus sont otages d’une extrême lenteur des décisions ; les méthodes sont antiques. Songeons seulement que, pour communiquer, les boss utilisent non pas le téléphone portable, mais un système de « pizzini », ces courtes lettres codées écrites à la main – ainsi en 2006, lors de l’arrestation de Bernardo Provenzano, sa cachette révéla quantité de pizzini de Messina Denaro, livrant force détails sur l’organisation de Cosa Nostra, la planification d’attaques et d’homicides, ou la construction de supermarchés pour employer les chômeurs sur les territoires où elle règne.

    Sur ce dernier point, la force des organisations criminelles a toujours été leur capacité à s’assurer le soutien de la population en mettant en œuvre une politique de bienfaisance ciblée sur le territoire. Mais il ne s’agit pas de rendre le territoire véritablement autonome et libre ; celui-ci ne doit pas s’affranchir du cartel criminel.

    Les mafias ne recherchent pas l’émancipation des populations : la bienfaisance a pour objectif de lier, de maintenir les territoires dans un état de dépendance. Les boss ne font pas d’authentiques investissements, et préfèrent recycler les montagnes de capitaux qu’ils accumulent en achetant des hôtels partout dans le monde plutôt que d’apporter de véritables contributions chez eux – au hasard en investissant dans des structures comme des écoles privées ou des centres sportifs, qui contribueraient à faire progresser la communauté. Le territoire doit rester à deux doigts de la misère ; il doit rester dépendant de la Mafia et lui être loyal ; et il doit offrir une main-d’œuvre bon marché – entre autres, une main-d’œuvre criminelle.

    Gestion des flux de capitaux

    Loin d’être l’anti-Etat, aujourd’hui Cosa Nostra est partie intégrante de l’Etat : elle s’est infiltrée dans tous les domaines de la vie quotidienne des citoyens, du bâtiment jusqu’à la santé – pensons à Michele Aiello, cet homme de paille de Bernardo Provenzano qui gérait une des meilleures cliniques de toute la Méditerranée.

    La Mafia d’aujourd’hui se concentre sur la gestion des flux de capitaux qui alimentent les politiques et les partis, elle s’évertue à disposer d’hommes dans la bureaucratie étatique, elle s’installe dans les lieux où l’on dépense et où l’on contrôle.

    Ces jours-ci, nombreux sont ceux qui se demandent ce qu’il adviendra après la capture de Messina Denaro. Il est primordial de transformer cet intérêt que nous portons occasionnellement à la Mafia, à la faveur d’événements qui font la « une », en un débat éclairé, informé, loin de toute propagande. Dans le cas contraire, son arrestation ne sera qu’une occasion manquée de plus : l’économie mafieuse retombera dans l’oubli et avec elle le fait, irréfutable mais trop souvent ignoré, que les activités illégales représentent 139 milliards d’euros, soit près de 1 % du PIB de l’Union européenne.

    L’économie criminelle est l’économie la plus puissante du continent. Ne pas en parler, détourner le regard, faire semblant de ne pas savoir ou de ne pas comprendre, ne résoudra pas le problème.

    Roberto Saviano est écrivain et journaliste, né à Naples (Campanie) en 1979. En 2006, ses enquêtes sur la Mafia napolitaine, la Camorra, lui valent des menaces de mort et une mise sous protection policière. Son livre le plus connu, Gomorra (Gallimard, 2007), a été plusieurs fois adapté à l’écran. Mais la criminalité n’est pas son seul domaine d’intervention, et il prend souvent part aux débats politiques et ­sociétaux qui agitent son pays.

    #Mafia #économie_criminelle

  • Atomisierte Gewalt – Tomasz Konicz
    https://www.konicz.info/2023/01/11/atomisierte-gewalt

    Extremistischer Kapitalismus und Plünderungsökonomie

    Von linksliberaler Seite wird angesichts der monströsen Dimensionen dieses molekularen Bürgerkriegs die weitgehende Legalisierung von Rauschmitteln und ein Ende des US-Kriegs gegen die Drogen gefordert. Die Austrocknung des Absatzmarktes im Norden soll den Kartellen das Rückgrat brechen. Und tatsächlich handelt es sich bei den Kartellen einerseits um eine extremistische Form kapitalistischer Profitjagd, der keinerlei staatliche Grenzen gesetzt werden. Die Drogenbosse Mexikos agieren faktisch als Unternehmer, als Kapitalisten, die Profitmaximierung jenseits jeglicher rechtlichen Schranken betreiben und den barbarischen Kern kapitalistischer Vergesellschaftung offenlegen. Die Trockenlegung ihres milliardenschweren US-Markts durch dessen Legalisierung würde den mexikanischen Mafia-Netzwerken ihre größte Einnahmequelle nehmen. In einem verarmten Land wie Mexiko üben die Drogenmilliarden eine unwiderstehliche Anziehungskraft aus.

    Doch es steht zu befürchten, dass die Drogenbanden und Netzwerke infolge weiterer Mutationen schlicht ihre Geschäftsfelder verlagern würden, wenn Drogen legalisiert werden sollten – die anomische Gewalt wird dem mexikanischen Spätkapitalismus erhalten bleiben, deren Ziele würden sich aber wandeln. Diese Tendenzen sind bereits zu beobachten, da Drogen längst nicht mehr das einzige Geschäftsfeld der Kartelle bilden. Die mörderischen, illegal operierenden Kapitalisten Mexikos haben längst die schwindenden natürlichen Ressourcen als lukrative Einnahmequelle entdeckt. Ein schrankenloser, mafiöser Extraktismus ist die Folge.

    Illegaler Holzanbau unter dem Schutz der Maschinengewehre der Sicarios, der Aufbau ökologisch ruinöser Avocado-Plantagen unter Kartellkontrolle und die kaum verhüllte Kooperation zwischen Politik und Kartell – diese destruktiven Umtriebe waren auch in der südmexikanischen Stadt Cherán allgegenwärtig, bevor sich deren indigene Bewohner zum bewaffneten Selbstschutz entschlossen und Mafia wie Polizei und Politiker aus der Stadt vertrieben.26 Ein Bewohner brachte die Stimmung in der Stadtbevölkerung gegenüber Journalisten auf den Punkt: „Wir haben den Behörden, die ja eigentlich für unser Wohl verantwortlich waren, nicht mehr vertraut. Es wurde so viel Holz geraubt, dass ihre Untätigkeit immer mehr Fragen aufwarf. Es gab einen Pakt und viel sprach dafür, dass kriminelle Gruppen und Regierung inzwischen ein und dieselben waren.“

    Der extremistische Kapitalismus geht somit in eine ökologische Plünderungsökonomie über, bei der Kartell-Holzfäller wie Heuschrecken eines in seiner Agonie von jeder staatlichen Einschränkung entfesselten Kapitals über letzte ökologische Ressourcen herfallen. Eine Drogenlegalisierung geht nicht weit genug. Das Einzige, was dieser selbstzerstörerischen, verwilderten Form spätkapitalistischer Ausbeutung ein Ende bereiten würde, wäre die emanzipatorische Systemtransformation.

    #drogues #mafia #Mexique #USA #capitalisme

  • Cocaïne : près de 110 tonnes saisies en 2022 à Anvers, nouveau record Ambroise Carton - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/cocaine-pres-de-110-tonnes-saisies-en-2022-a-anvers-nouveau-record-11133894

    Près de 110 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités belges en 2022 dans le port d’Anvers, première porte d’entrée en Europe pour cette drogue expédiée d’Amérique latine, soit un nouveau record, ont annoncé mardi les douanes belges.


    C’est la première fois que la barre des 100 tonnes est dépassée. Les saisies s’élevaient à 89,5 tonnes l’année précédente. A Rotterdam (Pays-Bas), les interceptions pour cette même drogue ont baissé à 52,5 tonnes contre environ 70 en 2021, a-t-il été précisé lors d’une conférence de presse associant les deux pays voisins à Beveren (Belgique), près d’Anvers.

    #ue #union_européenne #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #police #trafic #criminalité #héroïne #Anvers #Rotterdam #containers #marché

    • La fillette de 11 ans tuée dans une fusillade « venait de la famille la plus riche de la pègre anversoise » : voici ce que l’on sait :
      https://www.lalibre.be/regions/flandre/2023/01/10/qui-est-la-fillette-de-11-ans-tuee-dans-une-fusillade-a-anvers-elle-venait-d

      Tuée dans la fusillade du lundi 9 janvier, Firdaous, une filette d’à peine 11 ans, serait de la plus grande famille anversoise impliquée dans le trafic de drogue.

      Alors qu’une fusillade éclatait du côté de Merksem, la jeune Firdaous a perdu la vie. L’annonce de ce décès a choqué toute la Flandre ce lundi soir.

      Selon nos confrères de HLN, la petite Firdaous est issue d’une famille de barons de la drogue. Sa mère, Naziha, serait la sœur aînée d’Othman, Younes et Nordin El B. Les frères de Naziha ne sont pas inconnus de la police et des services de renseignements. Ils ont déjà eu affaire à la justice à plusieurs reprises dans le cadre d’enquêtes sur le monde de la drogue. Depuis le piratage du service de chat Sky ECC, les enquêteurs affirment qu’il est clair qu’Othman et Younes tirent les ficelles de la scène de la drogue anversoise depuis Dubaï, indiquent nos confrères flamands.


      Cependant, la famille de Naziha semble hors de tout cela. Le voisinage décrit une famille sympathique et irréprochable. A part le fils aîné, Mohamed El J., soupçonné d’être lié à son célèbre oncle Othman, possible cause de l’attaque de lundi soir. Bart de Wever avait d’ailleurs qualifié la famille du baron Othman de « la plus riche de la pègre anversoise »

      « Il y aura certainement une réaction »
      Othman E.B., l’oncle de l’enfant tuée par balle à Merksem lundi soir, affirme mardi au journal Gazet van Antwerpen que sa famille répondra au drame sans recourir à la violence. « Nous allons rechercher les auteurs avec la police et la justice », a déclaré le trentenaire recherché pour trafic de drogue, supposément depuis Dubaï. . . . . .

  • Mean Streets en libre accès jusqu’au au 31 mars (parce que quand même)
    https://www.arte.tv/fr/videos/028121-000-A/mean-streets

    Réalisé avec un petit budget et tourné caméra à l’épaule, ce film nous offre la première collaboration du cinéaste avec le tout jeune Robert De Niro. Celui-ci étoffe son rôle de gamin orgueilleux et récalcitrant par un jeu brillant qui crève l’écran. Maître de la provocation irrévérencieuse et du sourire en coin, il donne la réplique à un Harvey Keitel remarquable en jeune poulain de la #mafia.

    #film #cinéma #Scorcese #Robert_De_Niro #Harvey_Keitel #masculinité_toxique #rock #playlist #N-Y

  • Comment l’Europe est devenue une plaque tournante du marché de la cocaïne Miroslav Mares - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/13642897-comment-leurope-est-devenue-une-plaque-tournante-du-marche-de-la-cocain

    Le marché mondial de la cocaïne a changé. Le Vieux Continent n’est plus seulement un marché sur lequel les criminels écoulent leurs produits, il est le nouvel eldorado des trafiquants. A tel point, qu’il y a un mois, l’agence européenne de la police criminelle reconnaissait faire face à un phénomène d’une ampleur à laquelle elle ne s’attendait pas.

    Fin novembre, après des mois d’enquête, Europol a démantelé un « super-cartel ». A partir des Emirats arabes unis, il contrôlait près d’un tiers du commerce de la cocaïne en Europe. Des arrestations de dizaines de suspects ont eu lieu en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas et à Dubai.

    Ce coup de filet emblématique démontre un déplacement du marché des drogues. Le Vieux Continent est non seulement une des destinations principales de la cocaïne, mais aussi une escale pour l’acheminer ailleurs dans le monde.

    Plus de 30 tonnes de cocaïne ont été saisies. Depuis cinq ans, ces mises sous séquestre augmentent de façon exponentielle, explique Laurent Laniel, analyste à l’Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie, dans l’émission de Tout un monde mardi : « Entre 2017 et 2021, chaque année a été un record de saisies ».

    Expansion et nouveaux canaux de distribution
    Selon l’Observatoire européen, la croissance s’effectue en direction de l’Europe orientale et du Nord. Historiquement ces zones ne sont pas de gros marchés : « Il y a une augmentation des cas de pays rapportant la présence de crack, de cocaïne fumée. Ceci indique que la disponibilité de la drogue est très forte », indique Laurent Laniel.

    D’autres indicateurs, tels que l’analyse des eaux usées, montrent la présence de cocaïne dans un plus grand nombre de villes européennes.

    Pour élargir leur réseau de vente, les dealers adaptent leurs techniques marketing. Aujourd’hui, il est possible de se procurer les produits au travers des réseaux sociaux. Les dealers affichent toute une gamme de produits : dès 30 euros, il est possible de trouver de la marchandise, sans doute de qualité douteuse, « mais si tu payes 100 euros, alors là, tu as le super truc, » affirme l’analyste.

    Une métamorphose liée à la volonté des cartels colombiens
    Depuis les années 2000, les cartels colombiens se sont tournés vers l’Europe pour diversifier leurs canaux de distribution. Selon David Weinberger, co-directeur de l’Observatoire des criminalités internationales à l’Institut de relations internationales et stratégiques à Paris, le but des criminels colombiens était de court-circuiter les trafiquants mexicains : « Pour atteindre les Etats-Unis, ils avaient l’obligation de passer par le Mexique, ce qui les obligeait à diminuer leurs profits. »

    Désormais, ils sont présents dans d’autres zones du monde, notamment en Océanie, où la consommation par habitant est la plus importante au monde, localisée principalement en Australie et en Nouvelle-Zélande.

    Les nouvelles techniques de dissimulation
    En Europe, la drogue arrive majoritairement dans les ports d’Anvers, de Rotterdam ou de Valence. Le commerce de containers y est si dense que la surveillance systématique est illusoire.

    Les méthodes de dissimulation de la cocaïne sont aussi très sophistiquées, affirme Laurent Laniel. Il est possible de la cacher de manière chimique, de la faire se confondre avec d’autres matériaux, par exemple du plastique, du charbon de bois. Les trafiquants arrivent également à la mélanger avec de la peinture ou du plâtre.

    C’est seulement une fois les laboratoires démantelés que la police et les douanes arrivent à comprendre quel a été le subterfuge qui a permis d’introduire des tonnes de cocaïne sur le sol européen.

    Le marché européen contrôlé par plusieurs groupes
    La N’drangheta, la mafia calabraise, a la haute main sur une partie du trafic de cocaïne. Selon David Weinberger, c’est un marché fluide, pas tenu par un seul groupe mais par une multitude de gangs, notamment albanais ou turcs.

    Dans une logique de marché globalisé, ceux qui acheminent la drogue la moins chère et la plus pure possible arrivent à occuper le terrain et à grignoter celui des autres criminels.

    Cela peut aboutir à une augmentation de la violence, à des règlements de comptes, voire à des assassinats comme celui d’un journaliste néerlandais l’an dernier.
    A tel point qu’en Belgique et surtout aux Pays-Bas - où règne la Mocro Mafia, une organisation d’origine marocaine - des personnalités comme le Premier ministre et même une princesse ont été placés sous protection.

    #ue #union_européenne #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #police #trafic #criminalité #héroïne #Australie #Nouvelle-Zélande #Océanie #Anvers #Rotterdam #Valence #containers #marché

    • Le géant maritime MSC aurait été infiltré par un gang de trafiquants de drogue RTS - Katja Schaer/jop
      https://www.rts.ch/info/economie/13644414-le-geant-maritime-msc-aurait-ete-infiltre-par-un-gang-de-trafiquants-de

      Une affaire de trafic de drogue embarrasse le plus grand transporteur maritime au monde. Selon une enquête de Bloomberg parue vendredi, l’entreprise MSC, établie à Genève, serait infiltrée par des trafiquants et participerait indirectement à un gigantesque trafic de cocaïne.

      Selon une estimation de l’ONU, l’Europe occidentale à elle seule compterait 4,5 millions de consommateurs et consommatrices de cocaïne, soit 1,5% de la population de plus de 15 ans. Le Vieux Continent serait ainsi en passe de devenir le premier marché mondial, devant l’Amérique du Nord. De quoi générer des montant vertigineux et constituer des organisations criminelles tentaculaires.


      Dans ce contexte, les enquêteurs de l’agence de presse américaine ont décortiqué les affaires qui ont concerné MSC ces trois dernières années, et plus particulièrement son porte-conteneurs Gayane, bloqué à Philadelphie en juin 2019 après la découverte d’un volume record de 20 tonnes de cocaïne destinées au port de Rotterdam.

      Dans l’oeil du cyclone aux Etats-Unis
      Le navire entier avait alors été saisi et l’affaire avait permis de démontrer la complicité d’une partie de l’équipage. Selon l’enquête, ces marins de MSC n’étaient pas à l’origine du trafic, mais ils auraient communiqué avec les fournisseurs de drogue, via des téléphones cryptés, et auraient coordonné le chargement de drogue sur le navire. Sur 22 membres d’équipage, huit d’entre eux ont ensuite plaidé coupable et ont été condamnés.

      Mais d’après Bloomberg, l’affaire fait encore l’objet d’un bras de fer juridique entre MSC et le gouvernement américain, qui estime que la complicité des marins rend l’entreprise partiellement responsable de ce trafic, et voudrait la sanctionner à hauteur de 700 millions de dollars.

      En 2019, plusieurs autres saisies ont eu lieu : 1,6 tonne de cocaïne a été trouvée sur le MSC Carlotta dans le New Jersey (USA), puis 2,4 tonnes ont été saisies par les autorités péruviennes sur le même bateau. Cette année encore, 450kg de poudre blanche ont été saisies au port de Gênes, en Italie, à bord du MSC Adélaïde.

      MSC « particulièrement exposée »
      Bloomberg précise que l’armateur se défend de toute participation, s’estimant victime et non complice. Par communiqué de presse, le groupe rappelle que les transporteurs ne sont ni responsables ni formés pour lutter contre le crime organisé, même s’ils s’efforcent de déjouer les techniques des criminels.

      Mais surtout, MSC s’oppose à l’affirmation de Bloomberg selon laquelle la société entière serait infiltrée par un gang. Elle estime en outre avoir subi « un préjudice financier et réputationnel conséquent ».

      En définitive, l’enquête de Bloomberg https://www.bloomberg.com/news/features/2022-12-16/how-world-s-top-shipping-company-became-hub-for-drug-trafficking?leadSour montre surtout comment les gangs et cartels viennent se greffer au transport maritime international pour garantir leurs chaînes d’approvisionnement. Et MSC serait particulièrement exposé, parce qu’il couvre des trajets de l’Amérique du Sud à l’Europe du Nord, décrits comme les « autoroutes » de la cocaïne. Il est aussi le premier employeur de marins issus du Monténégro, pays d’origine du « Gang des Balkans », spécialisé dans le trafic de cocaïne.

      #transport_maritime #msc #mer #transport #conteneurs #containers #container #drogue #capitalisme #alexis_kohler

  • Charbel Nahas sur Twitter : “لم يُقرّ قانون الكابيتل كونترول في الأيام الأولى للأزمة حين كان سيكون إجراءً أساسيًّا في لجم الإنهيار المالي. أما ما يريدون إقراره اليوم فما هو إلا عبارة عن عفوٍ عام مالي يُبرّئ أصحاب المصارف ورعاتهم السياسيين من الملاحقة القانونيّة. (1/2) https://t.co/spjoxi7nuh” / Twitter
    https://twitter.com/CharbelNahas/status/1594368381238796289

    La loi sur le contrôle des capitaux n’a pas été adoptée au début de la crise, alors qu’elle aurait été une mesure clé pour endiguer l’effondrement financier.

    Quant à ce qu’ils veulent approuver aujourd’hui, ce n’est rien d’autre qu’une amnistie financière générale qui absout les propriétaires de banques et leurs commanditaires politiques des poursuites judiciaires.
    (1/2)

    #mafia #mafia_légale #Liban

  • Pêche : une haute fonctionnaire passe aux lobbies
    À l’air libre | 15 novembre 2022 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/151122/peche-une-haute-fonctionnaire-passe-aux-lobbies

    LesLes lobbies de la pêche à Bruxelles peuvent, depuis quelques mois, compter sur l’embauche d’une fonctionnaire française qui connaît bien ces dossiers, puisqu’elle en était chargée au sein de l’administration. Un cas de pantouflage qui interroge sur la place des lobbies dans le processus de décision au niveau européen.

    Sur notre plateau pour en discuter, Caroline Roose, députée européenne Europe Écologie-Les Verts, ainsi que Claire Nouvian, présidente de l’ONG Bloom, et Clarence Bathia, juriste à Anticor, organisations qui ont dénoncé ce cas de pantouflage auprès du Parquet national financier.

    #Mafiacronie #corruption

  • Port d’Anvers : les incinérateurs agréés ne peuvent traiter la totalité de la cocaïne saisie Victor de Thier - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/port-d-anvers-les-incinerateurs-agrees-ne-peuvent-traiter-la-totalite-de-la-coc

    La douane, la police et la justice ont saisi près de 90 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers en 2021. Un record historique qui, selon toute vraisemblance, sera à nouveau battu cette année. La douane estime en effet que la barre des 100 tonnes pourrait être atteinte en 2022.

    Cette quantité pose toutefois un important problème de sécurité, rapportent samedi De Standaard et Gazet van Antwerpen. Les incinérateurs agréés ne pouvant traiter la totalité de la drogue saisie, elle doit être stockée dans les entrepôts de la douane avant d’être détruite, parfois tardivement.

    Risque de vol
    Le procureur d’Anvers Franky De Keyser a tiré la sonnette d’alarme auprès du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) il y a quelques semaines. Le stock de stupéfiants est désormais si important que des bandes criminelles pourraient tenter de le dérober.

    Le bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever (N-VA), s’est également entretenu avec le ministre de la Justice à ce sujet. Les cabinets Van Quickenborne et De Wever affirment rechercher ensemble des solutions.

    #cocaïne #cocaine #oligarchie #oligarchies #manager #publicistes #showbizz #drogue #drogues #mafia #société #trafic #douane

    • C’est extrêmement déprimant : l’arrivée d’une nouvelle manne, au lieu de « sauver » le pays et son économie, vont au contraire mettre définitivement fin à toute possibilité de révolution démocratique. Les véreux, leurs enfants et leurs mécènes étrangers ne sont pas prêts de lâcher l’affaire, maintenant qu’il y a tant de fric en jeu pour plusieurs générations.

      On pouvait espérer que, bon, y’a plus de poignon, il risque d’y avoir des procès, alors l’ancienne oligarchie pourrait bien prendre ses clics, ses claques et ses dollars et s’installer en mode Ben Ali dans des palais à l’étranger. Mais si y’a une manne gazière, c’est mort : ils ne sont pas prêts de partir, et ils seront particulièrement violents pour rester au pouvoir.

  • LE #TRAFIQUANT | #ARTE_Radio
    https://www.arteradio.com/serie/le_trafiquant

    #entretien
    #drogue

    LE TRAFIQUANT
    Par #Hugo_Lemonier

    Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de #bandits_corses, #Milou a passé sa vie au sommet de la #voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu’à ses années dans la #French_Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un #récit puissant et addictif. Une production ARTE Radio.

  • Le Trafiquant (1/8) | ARTE Radio
    https://www.arteradio.com/son/61673064/le_trafiquant_1_8

    Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu’à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.

    #documentaire #audio #arte_radio #mafia #french_connection #drogue #héroïne #trafic_de_drogue #années_60 #années_70 #Marseille

  • Opioïdes, l’insurmontable crise aux Etats-Unis - 107 000 morts par overdose en 2021 Valérie de Graffenried

    Nouveau record américain : 107 000 morts par overdose en 2021. La responsabilité des entreprises pharmaceutiques et médecins qui prescrivent des antidouleurs trop facilement est montrée du doigt.

    Comment ne pas être pris de vertige ? En mai, les autorités sanitaires américaines annonçaient un nouveau « record » : 107 000 morts par overdose en 2021, 15% de plus que l’année précédente. L’équivalent, en moyenne, d’une personne toutes les cinq minutes. La spirale infernale ne s’arrête pas. Si les chiffres augmentent chaque année, la hausse était encore plus marquée entre 2019 et 2020 : +30%. Malgré les efforts de prévention, de lutte contre les trafiquants de drogues ou de distribution plus large de naloxone, qui permet de « ressusciter » une personne en train de faire une overdose via un spray nasal ou une injection, ce mal qui ronge la société américaine peine à se résorber. La pandémie n’a fait qu’aggraver la situation. . . . . . . . . .

    La suite payante, le lien : https://www.letemps.ch/monde/opioides-linsurmontable-crise-aux-etatsunis

    #McKinsey #oxycodone #naloxone #opioides #sackler #big_pharma #santé #fentanyl #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #mafia #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #oxycontin #carfentanil #overdose #constipation

  • #Melilla, le lieu d’un #massacre#Lettre_ouverte aux députés européens

    « Nous avons passé un cap. Le massacre est sous nos yeux. Les #morts s’amoncèlent. Et il semble que ça ne compte pas. » Après les exactions de Melilla, le collectif « J’accueille l’étranger » interpelle les député·es européen·nes avec force : « Prononcez-vous fermement pour une toute autre politique d’immigration » !

    Le vendredi 24 juin 2022, à peu près deux mille personnes, depuis des jours et des jours harcelées dans les forêts autour de Gourougou par la police et la gendarmerie marocaines, ont décidé de s’organiser pour « frapper » la barrière.

    Ce n’est pas une chose nouvelle.

    Depuis qu’il y a des #barrières, il y a des gens pour les « frapper », c’est à dire pour les franchir.
    Avec ce qu’il faut pour s’accrocher et passer de l’autre côté.
    Sans l’aide de « mafias », comme on l’a suggéré ici et là, comme si cela dédouanait de toute culpabilité les Etats.
    Cherchant sa vie et ses droits, celui notamment de fuir un territoire non protecteur ou en guerre et de demander l’asile.
    Et surtout, sans menacer l’intégrité territoriale de l’Espagne, ou de l’Europe.
    L’#intégrité_territoriale de l’Espagne : le premier ministre espagnol l’évoquait déjà au moment où le Maroc laissait entrer dans les enclaves espagnoles les jeunes Marocains dont il se servait pour effrayer l’Espagne et avec elle, l’Europe. L’intégrité territoriale, c’est aussi une des questions posée lors du congrès de l’OTAN à Madrid, ce mercredi 29 juin.

    C’est une nouvelle manière de communiquer.

    La convention de Genève, qu’en France la campagne électorale a attaquée aussi, semble bien loin.
    Personne n’est en guerre contre l’Europe à la frontière sud. Le Sahel souffre de crises diverses, provoquées par la sécheresse et les changements climatiques dévastateurs. Mais le Sahel n’est pas en guerre contre l’Espagne, ni contre l’Europe.
    L’Union Européenne, avec l’aide des pays tiers, protège ses frontières.
    Que ce désir de protection-là soit une fuite en avant sans imagination et sans avenir, cela a été parfaitement argumenté.

    Que l’Union Européenne soumette les pays européens à la volonté ou au caprice des pays tiers dont elle fait ses gendarmes, cela connaît des précédents.

    Que le prix de ce désir de protection, sans imagination, sans avenir, dangereux et contreproductif, soit l’acceptation de milliers de morts, oubliés chaque année dans les déserts, au fond des mers et de l’océan, cela a été largement documenté.

    Hélas, pas assez, et pour cause : il s’agit justement de #disparitions.
    Nous, citoyens européens, qui accueillons quand l’Etat et/ou les départements ne le font pas, nous qui connaissons les jeunes qui viennent ici chercher leur vie, poussés par un élan qui ne s’analyse pas mais qui est celui de la survie, nous qui avons vu l’Europe changer, criminaliser de plus en plus l’immigration et empêcher l’asile, contrôler ses frontières extérieures puis ses frontières intérieures, créer des hot-spot, externaliser le contrôle, agir en #complicité avec les garde côtes libyens, refuser des ports aux bateaux chargés de rescapés, durcir les conditions de régularisation sur les territoires européens, nous gardions un espoir.

    Nous pensions : si les gens voyaient ce qu’on ne voit jamais, ces milliers de personnes, chaque année, disparues dans la mer et l’océan, ils se soulèveraient.
    Comment accepter, les yeux ouverts, la mort brutale et organisée de jeunes gens qui sont des frères, des pères, des fils, de jeunes gens qui sont aimés et attendus par des pères et des mères, des frères et des soeurs, des fils et des filles ?
    Nous avons passé un cap.
    Le massacre est sous nos yeux.
    Les morts s’amoncèlent.
    Et il semble que ça ne compte pas.
    Le gouvernement espagnol se déshonore en félicitant le Maroc.
    Puis en accusant les #mafias.
    Les autres gouvernements restent muets.
    En France, l’événement majeur est un entrefilet dans la revue de presse internationale, cinq jours après.
    En France, qui est partie prenante du massacre, puisque plus haut, à sa frontière, les policiers et gendarmes empêchent tout accès à son territoire, ce qui a provoqué, en un an, la mort de neuf jeunes gens, tous pour toujours pleurés par leurs pères, mères, frères et soeurs.
    Les collectifs que nous sommes s’étranglent de colère et de chagrin impuissant.
    Selon les témoins communautaires sur place, les corps sont dans trois hôpitaux. L’hôpital Hassan II de Nador, l’hôpital de Berkane, et un autre encore.
    Des chiffres circulent.
    136 morts ici, 64 là.

    Ces chiffres sont à confirmer : les responsables communautaires n’ont pas pu entrer dans les hôpitaux.
    Les journalistes ne le peuvent pas non plus.

    Mais les images et les récits en rendent le nombre avancé probable. Même si l’Europe y répond par des chiffres inférieurs, tout aussi variables. 5, 27, 45, 70 selon les médias et des témoins. Ce peu de certitude, ce peu de diligence pour enquêter immédiatement sur le nombre de morts, sur leur identité, comme le demande fermement le GISTI, ce flou entretenu, prouve à quel point le mal est fait. À quel point 5 ou 27 ou 136 ou 200, c’est du pareil au même, et à quel point, comme le dit l’archevêque émérite de Tanger, Santiago Agrelo Martínez, ce ne sont que des pauvres qui meurent : ne cherche pas à savoir combien, ne cherche pas à savoir comment.
    On voit les corps, on voit même qu’on creuse des trous dans la terre pour vite y enfouir les corps, ce qui ne veut pas dire enterrer. Frères, pères, fils de personne. Personne ne saura où leur vie s’est arrêtée. C’est l’idée d’une civilisation qui s’échoue. Elle le fait dans les eaux de la Méditerranée et de l’Atlantique, qui sont aveugles, presque jour après jour. Elle s’échoue ici, bien en vue.
    On voit, donc.
    On voit.
    Et il semble que ça ne compte pas.

    D’ailleurs, qui montre ?
    L’association pour les droits humains au Maroc, section Nador a filmé les violences, malgré les risques : on apprend, le 27 juin qu’un journaliste de El Pais est en garde à vue pour avoir voulu se rendre au cimetière.

    Quoi qu’il en soit, les policiers ont filmé, eux aussi.
    Dans leur montage, il y a un sens du suspens, on la voit de haut, de loin, cette petite foule, courant, bâtons en main, vers la barrière.

    Pour quelle raison les militaires et les policiers marocains ont-ils filmé les violences déshumanisantes, jusqu’au meurtre, dont ils se sont rendus coupables ?
    Cette question sans réponse jusque là, à peine posée, mériterait une enquête, elle aussi.
    Une image est destinée.

    À qui ? Et à quoi ?

    Une sorte d’avertissement ? Voici de quoi nous sommes capables ? Le sentiment du travail accompli ? Après tout, Pedro Sanchez l’a eu, ce sentiment, quand il a pris la parole tout de suite après le massacre. Et les policiers espagnols ont collaboré, se racontant, sans doute, dura lex sed lex, qu’il faut bien se salir les mains, que ce sont les ordres, qu’après tout les Européens votent, et qu’ici, on ne fait pas de politique. Dans une ignorance totale des traités internationaux, des droits fondamentaux, devenant violents sans le voir venir. La #banalité_du_mal hélas n’est pas réservée à un temps et un lieu.
    Mais de fait, sur la route migratoire, qu’on meure invisibles ou très visibles, on meurt toujours en silence - on disparaît.
    Et on meurt instrumentalisés.

    Nous savons très bien que les gens qui ont tenté de franchir la barrière de Melilla, cherchant à sauver leur vie comme nos enfants le feront dans quelques années, quand ils ne pourront pas supporter les 45 degrés de leur été qui durera six mois et fuiront la destruction de leur environnement, ne menacent l’intégrité de personne et au contraire, trouveront du travail dans les chantier et les champs d’une Europe en manque de main d’oeuvre. Nous savons très bien que les responsables de ces assassinats ne sont pas les réseaux de passeurs. #Nous_savons très bien que l’Europe a fait jusqu’à présent aux ressortissants des pays dont elle exploite les ressources, une #guerre_invisible. Le 24 juin, la guerre s’est exposée. Nous devons réagir à la hauteur de l’événement.

    Que l’#image serve au moins à prendre acte que la #violence_radicale est inévitable quand il s’agit de fermer radicalement une frontière, et que cela risque, à force, de ne plus secouer personne d’#indignation.

    C’est une course contre la montre que vous devez gagner. Pensant à l’Histoire telle qu’elle s’écrira au futur. Vous savez que devant elle, l’Histoire, et devant ce futur, nous avons raison. Vous aussi vous auriez préféré qu’en octobre 1961, la police française n’obéisse pas aux ordres et qu’elle ne jette pas en Seine des manifestants algériens pacifiques, ou qu’elle ne reçoive pas ses ordres-là. Qu’au mois de juillet 1942, elle n’obéisse pas aux #ordres, ou ne reçoive pas ses ordres-là qui ont permis l’envoi à la mort des juifs vivant en France.

    Il en est peut-être encore temps : lisez les nombreuses analyses que les spécialistes des circulations ont proposées, prononcez-vous fermement pour une toute autre politique d’immigration, grâce à laquelle des continents pourront à l’avenir se respecter, engagez-vous à faire preuve d’inventivité et d’imagination, loin de toutes les idéologies de la peur qui ont, hélas, en Europe, le vent en poupe.

    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/050722/melilla-le-lieu-d-un-massacre-lettre-ouverte-aux-deputes-europeens

    #tribune #responsabilité #migrations #asile #réfugiés #frontières #barrières_frontalières #murs #décès #Espagne #Maroc #responsabilité

    via @isskein

  • Trafic de déchets : comment de fausses sociétés de tri gèrent l’un des filons les plus juteux du grand banditisme français franceinfo - Stéphane Pair
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/trafic-de-dechets-comment-de-fausses-societes-de-tri-gerent-l-un-des-fi

    Un peu partout en France, des communes voient apparaître de monstrueuses décharges à ciel ouvert ou cachées dans des hangars. Ces déchets ne seront jamais recyclés mais ils enrichissent par millions des escrocs particulièrement prudents. 

    Sur les hauteurs de la ville de Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône, dans ce qu’il reste de la société de tri Recyclage Concept 13, 30 000 mètres cubes de plastiques, de matériaux BTP à moitié calcinés, sont entassés là, en toute illégalité. C’est trente fois plus que ce qui était autorisé à cet endroit. 

    Cette montagne de déchets a partiellement brûlé en décembre dernier pendant près d’un mois https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie/saint-chamas-depuis-un-mois-un-incendie-dans-un-centre-de-dechets-empoi , avec, au passage, une pollution mesurée par Atmosud équivalente à celle de Pékin les mauvais jours. Cet incendie a eu lieu juste avant un contrôle de conformité et les registres ont brûlé. Le patron de cette société vient d’être mis en examen pour trafic de déchets.

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/8EJFENp2gaq0kWzbPNZCzkx2iqU/0x2:1023x576/944x531/filters:format(webp)/2022/05/25/php2v6J2E.jpg
    La montage de déchets de Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône, en mai 2022. (STEPHANE PAIR / FRANCEINFO)

    Fabrice et Isabelle, un couple de voisins, a vu monter chaque jour cette montagne au fil des rotations des camions bennes. « Les déchets arrivaient et ça se remplissait toujours plus... Une fois que le bâtiment était plein, des déchets se retrouvaient à l’extérieur. Cela faisait plus penser à une énorme poubelle qu’à une usine de traitement », décrit Fabrice. « Fatalement, nous sommes en colère car ce n’est pas la seule. Il y en a eu un peu partout, jamais sous le même nom, mais on se doute bien que ça vient de la même mafia » , poursuit Isabelle. 

    La réalité, c’est que ce trafic en bande organisée imite totalement les méthodes de la mafia, raconte Jean Sansonne, qui dirige Sos Corruption dans les Bouches-du-Rhône :  "La camorra napolitaine contrôle le trafic de déchets avec des trains complets de déchets qui arrivent de toute l’Europe, en particulier de l’Europe du Nord. C’est documenté par des enquêtes des carabiniers italiens. Or depuis trois ans dans la région de Naples, s’est développé l’incendie de dépôts de déchets à recycler. Or chez nous en France on constate que les incendies de déchetterie se multiplient également. Ici à Saint Chamas mais aussi tout récemment à Saint-Martin-de-Crau et dans d’autres communes du Sud-Est. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une procédure qui est copiée sur celle des mafias napolitaines."

    Des millions d’euros de surfacturations et des sociétés complices
     Comment ces escrocs génèrent-ils de l’argent ? Ils créent une société avec un capital dérisoire. Ils se déclarent comme trieur-recycleur, respectent en apparence la réglementation sur les déchets dits non polluants et facturent à prix cassé – moins de 180 euros la tonne – la levée et le faux recyclage des déchets industriels pour les enterrer ou s’en débarrasser parfois à l’international. Ce sont alors des millions d’euros à la clé qui s’évaporent avec des montages plus ou moins complexes de surfacturations via des sociétés complices.

    Richard Hardouin, le président de France Nature Environnement dans les Bouches-du-Rhône (FNE 13), décrit le système : « On ne crée pas une société de recyclage avec un capital de 7 500 euros. Lorsqu’une entreprise dit faire du recyclage en louant un simple hangar, sans avoir de réceptacle pour gérer les eaux usées, et que cette entreprise change de nom tous les deux ans, la conclusion s’impose d’elle-même. » Richard Hardouin travaille avec des élus locaux à une proposition de loi pour mieux contrôler les installations de stockage de déchets dits non dangereux.

    De son côté, le maire de Saint-Chamas nous a révélé avoir été menacé. Didier Khelfa n’en avait jamais parlé avant. Pousser à la mise en conformité de la société qui a pollué sa commune lui a valu des pressions directes. 

    « Cela m’a valu quelques menaces. J’ai été suivi, j’ai été intimidé. Est-ce que c’est la mafia ? Je ne sais pas, je n’ai jamais été confronté à elle auparavant. » 
    Didier Khelfa, maire de Saint-Chamas à franceinfo

    Il raconte avoir rencontré à deux reprises les exploitants de l’entreprise : « La première fois, j’ai rencontré une jeune femme me disant qu’elle était en autoentreprise et qu’elle était gérante du site. Quelques mois après, elle est revenue avec son père, assurant ne m’avoir jamais dit ça en expliquant que c’est son père qui était le gérant. Ces gens-là sont au mieux, des irresponsables, au pire des voyous et des criminels contre l’environnement. » 

    Les déchets, deuxième source de revenus du banditisme en Europe
    Du côté de la gendarmerie nationale, c‘est l’OCLAESP, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, qui surveille et chasse ces escrocs. L’entreprise Recyclage Concept 13 de Saint Chamas faisait partie de ses cibles lors du dernier coup de filet réalisé contre ce milieu. Début mai, sous la direction de la JIRS de Marseille, une juridiction spécialisée, une opération a mis sous les verrous deux pointures présumées de ce trafic dont une figure du banditisme régional, le Gardois Richard Perez surnommé « le roi des poubelles ». Il aurait livré plus de 6 000 tonnes de déchets à Saint-Chamas. Dans cette opération dont l’instruction est toujours en cours, trois autres escrocs présumés et six sociétés ont été mis en examen pour le transport, l’exploitation irrégulière et l’incendie de déchetteries.

    Le trafic international de déchets est la deuxième source de revenus du banditisme en Europe, après la drogue. « Les groupes criminels qui sont impliqués dans les trafics de déchets utilisent les modes opératoires du banditisme, assure le patron de l’OCLAESP, Sylvain Noyau. Des téléphones anonymisés, des messageries cryptées, des détecteurs de balises, l’utilisation de fausse documentation, la corruption... De notre côté, nous utilisons absolument les mêmes techniques que celles que nous utilisons contre le banditisme traditionnel, avec des infiltrations des réseaux ou des mises en place de micros dans les espaces privés. »

     #déchets #poubelles #décharges #pollution #recyclage #environnement #écologie #plastique #france #santé #pollutions #eau #mafia #corruption #violence #mafia_du_co2 #déchetterie #banditisme #trafics #voyous

  • * Trafic de drogue : le géant du transport par containers MCS cesse ses activités en provenance d’Amérique du Sud
    https://www.rtbf.be/article/trafic-de-drogue-le-geant-du-transport-par-containers-mcs-cesse-ses-activites-e

    La plus grande firme de containers au monde met ses activités en provenance d’Amérique du Sud à l’arrêt à cause du trafic de drogue. MSC Brésil a prévenu tous ses clients que dorénavant, et pour une période indéterminée, elle interrompait ses activités dans cette partie du monde. La raison : les menaces que font peser les actions criminelles sur l’entreprise, ses clients et ses partenaires commerciaux. Les activités criminelles dont il est question concernent bien sûr le trafic de drogue : les cartels utilisent la chaîne logistique du transport par containers.

    MSC a pris cette décision après la découverte de 200 kilos de drogue dans le port d’Aden, au Yémen, selon le média brésilien Jornal Da Band https://www.band.uol.com.br/noticias/jornal-da-band/ultimas/maior-empresa-de-conteiner-do-mundo-interrompe-parte-das-atividades-no- . En été 2019, un navire de MSC en route vers l’Europe s’est échoué aux Etats-Unis. Les autorités américaines ont découvert une importante quantité de drogue cachée dans ce navire, une vingtaine de tonnes de cocaïne ont été saisies. La firme MSC a dû payer une caution de 50 millions de dollars pour libérer le navire.

    Au Brésil, les marchandises qui passent par le port de Santos, dans l’Etat de São Paulo, représentent 34% de la balance commerciale du pays. Environ 150 millions de tonnes y transitent chaque année.

    La décision de MSC aura des conséquences en Europe, évidemment, et notamment dans le port d’Anvers, qui a transporté en 2021 près de 14 millions de tonnes de marchandises venant d’Amérique du Sud, selon Gazet Van Antwerpen https://www.gva.be/cnt/dmf20220119_96745239 . Cela concerne du bois, et aussi des produits alimentaires tels que du café, du sucre et des bananes notamment, explique à ce journal le patron belge de MSC Marc Beerlandt. De la drogue est parfois cachée dans ces marchandises. Il explique qu’il continuera à expédier des containers pour ses clients belges, mais qu’il interrompt les activités de transbordement.

    Conscientes qu’Anvers est une plaque tournante importante de la drogue provenant d’Amérique du Sud, les autorités belges ont intensifié les contrôles en utilisant notamment des caméras thermiques https://www.rtbf.be/article/plus-de-65-tonnes-de-cocaine-interceptees-au-port-d-anvers-en-2020-un-nouveau-r .

    #Transport #Containers #Logistique #Anvers #drogue #cocaïne #mondialisation #cocaïne #drogue #drogues #mafia #santé #cocaine #société #trafic #criminalité

  • Les douanes ont saisi quelque 89,5 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers en 2021, Eric Steffens, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/01/07/nouvelle-annee-record-pour-les-saisies-de-cocaine-par-les-douane

    Les douanes ont saisi quelque 89,5 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers en 2021, a-t-il été annoncé vendredi lors d’une conférence de presse organisée par le SPF Finances. C’est un tiers de plus qu’en 2020 et le double d’il y a cinq ans.

    La cocaïne ainsi saisie, principalement originaire du Panama, d’Equateur et du Paraguay, a une valeur marchande de 12,76 milliards d’euros, selon les autorités, qui ont aussi intercepté 1,3 tonne d’héroïne et 11,7 tonnes de haschisch en 2021.

    Selon le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), cette augmentation est due à une hausse mondiale de la criminalité liée à la drogue, mais aussi à des investissements dans les services de douane. Les révélations de l’opération Sky ont également aidé les autorités dans leur travail de recherche.

    #cocaïne #drogue #drogues #mafia #santé #cocaine #société #police #cannabis #trafic #criminalité

    • 160 tonnes supplémentaires saisies dans les ports des pays de production, prêtes à être expédiées vers Anvers.
      https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_d-importantes-saisies-de-drogues-a-anvers-en-2021-voici-pourquoi-ce-n-es

      Pour Kristian Vanderwaeren, l’administrateur général des douanes belges, le véritable problème se situe dans les pays de production : « En général, on dit que la douane saisit 10% du tonnage envoyé. Chez nous, ce pourcentage est sans doute plus élevé mais il n’atteint certainement pas la moitié de la drogue qui transite par le port d’Anvers ». Et ce spécialiste des douanes d’indiquer que la hausse des quantités produites en Amérique du Sud explique aussi l’augmentation des saisies.

      Malgré les quantités saisies, les prix au consommateur continuent à baisser
      Une augmentation mesurable aussi par un autre facteur, celui des prix au consommateur. Suite aux saisies importantes, en toute logique ce prix au consommateur selon la loi de l’offre et de la demande devrait augmenter, or il n’en est rien. C’est même le contraire qui se produit. Pour Kristian Vanderwaeren, c’est même assez inquiétant : « durant des années les prix étaient stables alors que depuis un certain temps on constate que les prix diminuent ». Cette situation favorise à son tour une augmentation de la demande : « En d’autres termes on fait un bon travail mais le résultat global n’est pas bon parce qu’on constate que la drogue entre toujours massivement dans l’Union européenne et les prises réalisées ne sont qu’une petite fraction des quantités qui arrivent dans nos ports en Belgique et aux Pays-Bas ».

      La réussite de SKY-ECC, le produit de la coopération internationale
      Le crime organisé redouble d’ingéniosité et de moyens de pression (corruption, violence) pour tenter d’imposer sa loi à celle des Etats. L’opération récente SKY-ECC a montré aussi qu’il usait de moyens de communication sophistiqués pour échanger partout dans le monde.

      Face à ces réalités, les Etats isolément ne font plus le poids. Pour le patron des douanes, Sky-ECC l’a démontré de manière spectaculaire, la coopération internationale porte ses fruits : « la réussite de l’opération Sky-ECC a permis à la Belgique et aux Pays-Bas de faire énormément de saisies », une belle réussite du judiciaire et des polices « liée aux renseignements, pour analyser les messages interceptés qui nous a permis d’identifier plus facilement les containers » contaminés « dans lesquels se trouvait la drogue ».

      Une lutte inégale qui coûte cher à la collectivité
      Mais cette lutte inégale a ses limites car si elle entraîne des pertes de profits pour les trafiquants, leurs marges bénéficiaires sont telles sur les quantités vendues que ces trafics ne sont pas près de s’arrêter par la simple augmentation des saisies. De plus, les dispositifs de saisies coûtent cher à la collectivité.

      Le département des Finances s’apprête à investir près de 70 millions d’euros pour renforcer les moyens en personnel et en technologie.

    • Suisse : Les activités illégales rendent les pays plus riches
      https://www.letemps.ch/economie/activites-illegales-rendent-pays-plus-riches

      Le cannabis est comptabilisé dans le PIB au Canada, en Suisse et pas aux Etats-Unis. La prostitution l’est aux Pays-Bas et dans notre pays. Les pratiques comptables diffèrent malgré la recommandation des Nations unies d’intégrer absolument tout.

      https://www.letemps.ch/sites/default/files/styles/article_detail_desktop/public/media/2022/01/07/file7j1hlk7g29k18s0a369c.jp
      . . . . . .
      #comptabilité #fric

    • La cocaïne devance désormais le cannabis dans les centres de désintoxication anversois
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/01/09/la-cocaine-devance-desormais-le-cannabis-dans-les-centres-de-des

      Le Centre anversois de conseils sur l’addiction et la toxicomanie est venu en aide à 481 personnes l’an dernier, soit un tiers de plus qu’en 2020. Il ressort par ailleurs que la cocaïne a désormais dépassé le cannabis pour devenir le deuxième problème d’addiction le plus important après l’alcool. « Malgré les saisies records dans le port, le prix et l’offre sont restés les mêmes », souligne le porte-parole Kristof Bryssinck sur Radio 2. 

      L’année dernière, les douanes ont intercepté 89 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers, pour une valeur marchande de 13 milliards. « Nous saluons évidemment ce résultat, mais cette saisie record n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », déclare Kristof Bryssinck.

      « L’offre et les prix sont tout simplement restés les mêmes. Il y a d’énormes quantités de cocaïne sur le marché. La cocaïne est disponible partout, tout le temps. L’an dernier, nous avons aidé 5% de personnes dépendantes à la cocaïne de plus que l’année d’avant. La cocaïne a dépassé le cannabis, elle devient le deuxième plus grand problème de dépendance à Anvers, après l’alcool », précise le porte-parole du Centre anversois de conseils sur l’addiction.

      4 grammes + 1 gratuit
      Selon Kristof Bryssinck, les dealers de cocaïne sont de plus en plus sophistiqués. « Tout passe désormais par le numérique. Les dealers se revendent entre eux les numéros de téléphone des clients. Vous vous retrouvez ainsi dans des groupes WhatsApp et Telegram où des offres de dealers apparaissent à tout va. On vous y propose par exemple 4 grammes + 1 gratuit, parfois même à 3+1 gratuit », explique-t-il.

      « Suite à ce genre de méthodes, les prix restent très bas. Pour 200 euros, il est possible d’acheter 5 grammes de coke de nos jours. Il y a vingt ans, pour la même somme, vous ne pouviez obtenir qu’un seul gramme, et il était de bien moins bonne qualité », indique encore Kristof Bryssinck. 

      La guerre contre la drogue n’aide pas
      D’après le Centre anversois de conseils sur l’addiction, l’approche menée actuellement pour lutter contre la drogue à Anvers ne porte que très peu ses fruits. « Nous devons aider les gens, et pas seulement les arrêter. Toute personne qui demande de l’aide à l’un de nos quatre centres à Anvers doit actuellement attendre des mois, c’est beaucoup trop long. L’offre d’assistance doit être élargie afin que les personnes accros puissent être aidées rapidement et facilement », conclut-il.

      #commerce #promotions #offre_commerciale #désintoxication

    • #France : La Marine nationale pulvérise son record de saisie de stupéfiants en 2021
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-marine-nationale-pulverise-son-record-de-saisie-de-stupefiants-en-2021-

      La marine nationale a procédé l’année dernière à une saisie annuelle de 44,8 tonnes de produits stupéfiants sur tous les océans et mers du monde.

      La marine nationale a pulvérisé en 2021 son record de saisie de stupéfiants. Elle a procédé l’année dernière à une saisie annuelle de 44,8 tonnes de produits stupéfiants sur tous les océans et mers du monde (Océan Indien, Golfe de Guinée, Polynésie, Antilles...). « Cela représente près de 2 milliards d’euros qui ne financeront pas les flux financiers qui alimentent des réseaux criminels ou des réseaux terroristes », a précisé le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean. En moyenne, entre 2006 et 2020, les saisies opérées par la marine annuelles oscillent entre 2 tonnes et 18 tonnes. En 2020, la marine avait saisi par exemple 8,6 tonnes de stupéfiants, en 2019, 16,6 tonnes. La saisie de 2021 représente plus du double du dernier record. En 2019, plus de 100 tonnes (100,8) de stupéfiants avaient été interceptées par les douaniers. . . . . . . .

  • Ce monsieur s’appelle Didier Tabuteau.

    C’est le premier directeur de l’Agence du médicament.

    En poste à des dates clés du scandale du Mediator, il n’a jamais été inquiété par les enquêteurs.

    Il vient d’être nommé à la tête du Conseil d’Etat.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/05/didier-tabuteau-une-nomination-surprise-a-la-tete-du-conseil-d-etat_6108326_

    Didier Tabuteau, « le maître » d’Olivier Véran, à la tête du Conseil d’Etat !

    Mediator : Didier Tabuteau, un « Kouchner boy » grand absent du dossier - 2017
    https://sante.lefigaro.fr/article/mediator-didier-tabuteau-un-kouchner-boy-grand-absent-du-dossier

    « Les “Kouchner boys” sont comme les Barbapapa, ce sont tous les mêmes et ils présentent une forme adaptée à chaque besoin. » Tout ce beau monde avait pour habitude de se retrouver chez Daniel Vial, un ami de Jérôme Cahuzac. Grand lobbyiste de l’industrie pharmaceutique, Vial organisait de très conviviales soirées à Lourmarin (Vaucluse).

    Aujourd’hui, Didier Tabuteau n’a pas quitté les affaires : il a un pied dans l’équipe d’Emmanuel Macron. Il est très proche du conseiller santé d’En marche !, Jérôme Salomon, qui enseigne, lui aussi, à la fameuse chaire de Sciences Po. Le deuxième conseiller de Macron a démissionné cette semaine. Il était payé par Servier.