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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 5/01/2021

    Mamfakinch ! (Ne pas céder !)

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2020/11/une-defis-marocains_tbn.jpg

    « Le royaume n’est pas à l’abri d’une vague révolutionnaire différente par son ampleur et sa radicalité du Mouvement du 20 février né en 2011 dans le sillage des processus de contestation qui ont traversé la région ».

    note sur : Chawqui Lotfi : Défis marocains
    Mouvements sociaux contre capitalisme prédateur

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/01/05/mamfakinch-ne-pas-ceder

    #international #maghreb #maroc

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 4/01/2021
    2
    @sinehebdo
    @bricabraque
    2
    @sinehebdo

    Quand la musique sert l’#émancipation des peuples

    Que ce soit au #Maroc, en #Algérie ou en #Tunisie, #chants et #chansons s’imposent comme des outils au service des #luttes politiques, sociales, contre l’oppression coloniale et postcoloniale. Passage en revue de quelques emblèmes avec les historiennes #Hajer_Ben_Boubaker et #Naïma_Yahi.

    Le champ des musiques contestataires étant immensément vaste, notre émission Maghreb express revient sur quelques-uns des symboles connus ou moins connus.

    Yal Menfi par exemple (qui signifie « Le Banni ») est l’une des chansons les plus emblématiques de la contestation durant la colonisation de l’Algérie par la France. Ce vieux chant d’exil kabyle, composé au lendemain de l’insurrection de 1871 et de la condamnation à la déportation en Kanaky (renommé Nouvelle-Calédonie par le colonisateur) de la plupart des meneurs, est devenu un hymne culte qui fait l’objet de multiples reprises.

    Emblème des souffrances endurées par les immigrés algériens de toutes les époques, il est ici repris par le grand Akli Yahiaten en 1962 passé par les geôles coloniales : Qulu l-umm-i Ma tbki… (« Dites à ma mère : “Ne pleure pas…” »)

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=DVKBelWpbzQ&feature=emb_logo

    Il a aussi été repris par 1, 2, 3 Soleils, le trio formé le temps d’un album par trois ténors du raï de l’Hexagone qui ont l’Algérie dans le sang et qui ont marqué la fin des années 1990 : Rachid Taha, Khaled et Faudel.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=vhPz7h3UOHo&feature=emb_logo

    En Tunisie, la contestation de l’ordre colonial est passée par la création de la Rachidia, une association culturelle qui luttera pour la préservation des genres musicaux tunisiens contre l’influence française et s’imposera comme un espace pro-indépendance et nationaliste. L’ensemble de ces artistes deviendront l’élite culturelle de la Tunisie indépendante.

    Les femmes ne se sont pas tenues à l’écart. Elles ont pris le parti de défendre l’indépendance et la décolonisation, à l’image de l’une des plus grandes stars marocaines, une voix féminine incontournable : Hajja Hamdaouia, qui en 1953 compose Waili ya chibani, Ayta se moquant de la vieille gueule de Ben Arafa, illégitime remplaçant du roi Mohammed V.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=B26vji-mguk&feature=emb_logo

    On ne peut pas ne pas évoquer aussi le mythe de Kharboucha, repris dans le chaabi marocain. Kharboucha, qui aurait réellement existé, s’est opposée avec courage au pouvoir central et à l’autorité du caïd Aïssa ben Omar en 1895, un homme très fortuné qui sera ministre puis collaborateur du protectorat français. Personnage devenu mythique, figure des luttes paysannes contre la tyrannie des gouverneurs locaux et des pouvoirs coloniaux au Maroc, elle continue de fasciner.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=GhEUz5rFXeM&feature=emb_logo

    Paris sera une base arrière du vedettariat et une place forte de la dissidence, même après les indépendances. Pour pouvoir critiquer, et le fait colonial et l’autoritarisme des régimes post-coloniaux, la capitale française demeure un refuge pour faire caisse de résonance avec une chanson engagée y compris féminine. Plusieurs parcours de chanteuses en témoignent telles ceux de Naâma pour la Tunisie, Noura, Chérifa, Cheikha Remitti pour l’Algérie, Hajja Hamdaouia pour le Maroc, etc.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=MQndYND2s9M&feature=emb_logo

    Les indépendances de la Tunisie, du Maroc en 1956 puis de l’Algérie en 1962 n’ont pas été synonymes d’ouverture démocratique. Dans les trois pays du Maghreb, des régimes autoritaires ont été instaurés. Les musiques sont alors devenues plus que jamais un outil de contestation, à l’image des créations du groupe Nass el Ghiwane, les Rolling Stones du Maroc. Né dans les années 1970 à Casablanca dans le quartier Hay Mohammadi, l’un des plus pauvres de la ville, Nass el Ghiwane va révolutionner la musique marocaine et maghrébine par son talent et son engagement à dénoncer toutes les oppressions, dont celles qui maintiennent les peuples dans la misère.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=ntkLq_6eKmE&feature=emb_logo

    Dans des pays où les manifestations sont violemment réprimées, quand elles ne sont pas interdites, la musique est un langage, un relais des revendications sociales et politiques.

    Ces dernières années, des chants tels la Casa d’el Mouradia d’Ouled El Bahdja, des supporters ultras du club de football algérois l’USMA en Algérie, ont été annonciateurs de soulèvements populaires comme le « Hirak » algérien, qui a chassé l’ancien président Abdelaziz Bouteflika du pouvoir.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=kHZviPhZQxs&feature=emb_logo

    Les stades, derniers lieux de rassemblement massif (avant que le Covid n’arrête tout), sont devenus des tribunes politiques par défaut, des lieux de contestation du pouvoir en place.

    Avec Fi bladi dhalmouni (« Dans mon pays frappé par l’injustice »), les ultras du Raja Casablanca au Maroc ont réalisé l’une des chansons contestataires qui s’est le mieux exportée ces dernières années, car elle peut s’appliquer aux situations des trois pays. Elle a été reprise durant le Hirak algérien, ainsi que durant des manifestations en Tunisie.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=g8kT2_ktY2w&feature=emb_logo

    Au Maghreb, on peut d’ailleurs finir en prison pour une chanson contestataire. En mars 2013, le Tunisien Weld el 15, symbole de la liberté d’expression pour la jeunesse de son pays, est condamné à deux ans de prison ferme pour sa chanson Boulicia Kleb (« Les policiers sont des chiens »).

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=T_VYwkZmGIQ&feature=emb_logo

    Au Maroc, la liste est longue de ceux qui finissent dans les geôles pour une chanson. Ceux qui peuvent fuient le pays, à l’instar du rappeur El Haqed, membre actif du Mouvement du 20 février 2011, auteur d’un tube déchirant, Walou (« Rien »).

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=dT4yOKnT52I&feature=emb_logo

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/010121/quand-la-musique-sert-l-emancipation-des-peuples
    #musique #Maghreb #colonialisme #post-colonialisme #musique_et_politique
    #vidéo #interview #entretien

    ping @sinehebdo

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 4/01/2021

      Hajer Ben Boubaker est chercheuse indépendante sur les #musiques_arabes et les luttes de l’immigration. Elle est la conceptrice et l’animatrice du #podcast détonnant sur les musiques arabes #Vintage_Arab (à retrouver sur toutes les plateformes de streaming musical) :

      https://i.imgur.com/HZcqOHa.png

      ►https://soundcloud.com/vintagearab

      –-> déjà signalé plusieurs fois sur seenthis :
      ►https://seenthis.net/messages/725347
      ▻https://seenthis.net/messages/871629
      ▻https://seenthis.net/messages/875335

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/01/2021

      Tiens, justement :

      « Raïs le bled ». Un rap contre la dictature de Ben Ali en Tunisie
      L’Histgeobox, le 6 janvier 2021
      ▻https://seenthis.net/messages/894684

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 17/11/2020

    Pour que cesse l’impunité : Plus de 100 organisations maghrébines condamnent l’assassinat de la militante féministe libyenne Hanane Al-Barssi

    Les associations et organisations maghrébines signataires expriment leur ferme condamnation de l’assassinat de l’avocate et militante féministe libyenne Hanan Al-Barassi, le mardi 10 novembre 2020, alors qu’elle conduisait sa voiture dans une rue de Benghazi.

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/17/pour-que-cesse-limpunite-plus-de-100-organisations-magh

    #féminisme #violence #maghreb

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @recriweb
    Recriweb @recriweb 17/10/2020

    Les intégrismes religieux, instruments de la réaction politique
    ▻https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/les-integrismes-religieux

    L’islamisme : une tradition politique réactionnaire
    – Pour les peuples du #Maghreb et du #Moyen-Orient, des siècles d’histoire commune
    – L’islamisme et la création de l’Arabie Saoudite
    – Luttes d’émancipation coloniale : les laïcs et « modernistes » sur le devant de la scène
    – L’#unité_arabe : espoir des peuples et faillite des dirigeants
    – Le développement des mouvements islamistes dans les années 70
    – Les #mouvements_islamistes à la conquête d’une base populaire
    – La révolution de 1979 en Iran. Quand le drapeau de l’islam sert a détourner les aspirations du peuple à plus de justice
    – Une tradition religieuse qui n’explique pas tout
    – L’Iran, un pays avec une tradition ouvrière et une tradition de gauche
    – Quand les religieux exploitent les reculs et les capitulations politiques de la gauche
    #intégrisme #religion #obscurantisme #islamisme

    Recriweb @recriweb
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  • @febrile
    febrile @febrile CC BY-NC-SA 13/10/2020
    3
    @vanderling
    @sinehebdo
    @kassem
    3

    Remembering Rachid Taha, voice of the oppressed and dispossessed | Middle East Eye
    ▻https://www.middleeasteye.net/opinion/remembering-rachid-taha-voice-oppressed-and-dispossessed

    by Malia Bouattia The Algerian singer’s life was defined by his uncompromising political stand in solidarity with oppressed groups, wherever they may be — <a href="▻https://my.framasoft.org/u/rouge-glace/?dzy_gA&quot; title="Permalink">Permalink</a>

    #arabe #critique #international #moyen-orient #musique

    febrile @febrile CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/10/2020

      Pourquoi en anglais ?

      En souvenir de Rachid Taha, voix des opprimés et des déshérités
      Malia Bouattia, Middle East Eye, le 9 octobre 2018
      ▻https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/en-souvenir-de-rachid-taha-voix-des-opprimes-et-des-desherites

      https://www.middleeasteye.net/sites/default/files/styles/article_page/public/000_Par7411240_0.jpg?itok=-3PhDdFj

      #Rachid_Taha #Musique_et_politique #Maghreb

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 14/12/2020
      @cdb_77

      « CARTE DE SÉJOUR et RACHID TAHA, de Rillieux-la-Pape au succès international  ! »
      ▻http://traces-migrations.org/2020/09/10/rhone1017rillieux
      source : @cdb_77 ▻https://seenthis.net/messages/890940

      Vanderling @vanderling
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/12/2020

      #Rachid_Taha

      CDB_77 @cdb_77
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 23/09/2020
    2
    @simplicissimus
    @tintin
    2

    1960 à 1964, la France danse aux rythmes du Cha-cha-cha oriental
    ▻https://www.fip.fr/chanson-francaise/1960-1964-la-france-danse-aux-rythmes-du-cha-cha-cha-oriental-18280
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=9m5I9oLq_qU&list=PLqVOXTBjxpz4IXy0fu9pFEVW-MyHxq89-&index=10


    Kemal Rachid et ses Ottomans - Au café turc

    Au début des années 60 l’Europe est scindée en deux blocs après la crise des missiles cubains, l’indépendance de l’Algérie provoque une grave crise politique de l’hexagone qui conduit au retour de de Gaulle et la fin de la IVe République. Les Français du baby-boom rêvent d’ailleurs, de voyages et, à défaut d’un tourisme de masse encore inexistant, vont trouver cet « exotisme » dans le cinéma et surtout la myriade de productions de ces musiques mêlant jazz américain, musiques cubaines, brésiliennes ou orientales. Après TCHIC TCHIC - French Bossa Nova - 1963​/​1974, l’excellent label #Born_Bad_Records publie, le 21 août, la compilation Cha-Cha Au Harem Orientica - France 1960-1964 qui réunit une collection de titres rares ou oubliés de ce cha-cha-cha oriental au charme suranné.

    Présentation par Alexandre Gimenez (français/anglais)
    ▻https://www.bornbadrecords.net/releases/cha-cha-au-harem-orientica-france-1960-1964

    https://www.bornbadrecords.net/wp-content/uploads/2020/07/Fred-Adison-et-son-orchestre-inch-allah-Ep-cover--185x185.jpeg https://www.bornbadrecords.net/wp-content/uploads/2020/07/Zina-Nahid-DAnse-du-Sud-Ep-cover--185x185.jpeg

    #maghreb #musique

    Vanderling @vanderling
    • @gonzo
      gonzo @gonzo CC BY-NC 23/09/2020

      #orientalisme

      gonzo @gonzo CC BY-NC
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  • @veronique_petit
    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit 19/07/2020
    1
    @veronique_petit
    1

    La diaspora du Maghreb envisage l’Aïd sans retrouvailles familiales
    ▻https://www.voaafrique.com/a/la-diaspora-du-maghreb-envisage-un-a%C3%AFd-sans-retrouvailles-familiales/5508576.html

    https://gdb.voanews.com/555CC56A-ED30-44E4-AAD7-1B5DF7A97BDE_w1200_r1.jpg

    « Aucun laboratoire n’accepte de me faire passer le test si je n’ai pas de fièvre ! », il faut « aller dans un labo privé mais aucun n’accepte de me livrer les résultats dans les 48 heures », peste sur Facebook une Marocaine résidant aux Etats-Unis. En Tunisie, la quarantaine obligatoire de 14 jours a été levée à la mi-juin, et les frontières ont rouvert le 27 juin. Les voyageurs venant de pays classés vert, comme la France et l’Italie, ne sont soumis à aucune restriction.Mais les dessertes maritimes ont été perturbées par des cas de Covid-19 parmi les équipages. Et la crainte d’être pris au piège d’une seconde vague, qui ferait fermer les frontières, dissuade certains.
    Sur les réseaux sociaux, les débats sont houleux : partir, au risque de contaminer des proches, ou pas

    #Covid-19#migrant#migration#diaspora#maroc#tunisie#maghreb#sante#religion

    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit
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  • @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds
    CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS-Nords-Suds @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds 24/06/2020

    #Covid-19 #migrant #migration #francaisdeletranger #rapatriement #bloques #maghreb Des centaines de Français toujours dans l’attente d’un rapatriement
    ▻https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/des-centaines-de-francais-toujours-dans-l-attente-d-un-rapatriement-687
    ▻https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDA2YTcyMzM0MGE3NTU4NDc5N2Y0OTcxMzFlN2ZhZjZmZmE?width=1260&he

    CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS-Nords-Suds @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 9/06/2020
    2
    @thomas_lacroix
    @sinehebdo
    2
    @thomas_lacroix @isskein @reka @_kg_

    Migrants : les traversées depuis le #Maghreb bousculées par le Covid

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2020/06/04/harraga.jpg?width=4176&height=3414&width_format=pixel&height_format=pixel#.jpg

    Au début de la crise sanitaire, les chercheuses #Nabila_Moussaoui et #Chadia_Arab ont constaté une baisse des départs depuis les côtes algériennes et marocaines vers l’Europe, et même quelques traversées « retours ». Depuis, les tentatives de passage ont largement repris.

    Jusqu’à quel point le phénomène de « harraga », qui désigne un départ clandestin par la mer depuis les pays du Maghreb vers l’Europe, a été touché par la pandémie de Covid-19 ? Mediapart donne la parole à deux spécialistes des migrations internationales : Nabila Moussaoui, anthropologue, enseignante-chercheuse à l’université Oran II-Mohamed Ben Ahmed et doctorante à l’université Toulouse II-Jean-Jaurès, et la géographe Chadia Arab, chargée de recherche au CNRS (UMR ESO-Angers), enseignante à l’université d’Angers.

    En Algérie, de nombreux départs clandestins se font depuis l’Oranie, que Nabila Moussaoui surnomme "La Mecque des harragas". © NB

    Avec la fermeture des frontières, la pandémie a-t-elle eu une incidence sur le phénomène de harraga ?

    Nabila Moussaoui : Elle a modifié le cours normal de la vie quotidienne sur tous les plans. Inattendue, elle a poussé les États à prendre des décisions rapides pour limiter les dégâts. La fermeture des frontières, de cette façon inédite, a eu des incidences à plusieurs niveaux. En Algérie, où la harraga est une réalité permanente, beaucoup de jeunes ont renoncé au départ ou l’ont reporté. Tout comme le « Hirak » [le mouvement de contestation sociale ayant touché l’Algérie dès février 2019 – ndlr] à ses débuts, la crise sanitaire a été un moment d’incertitude où la vie humaine a été doublement menacée pour les #harragas.

    Chadia Arab, géographe et chargée de recherche au CNRS, UMR ESO-Angers. © DR
    Chadia Arab : Le Maroc a pris la décision de fermer ses frontières dès le 13 mars, avant certains pays européens. Les harragas de toutes nationalités se sont retrouvés dans des situations compliquées. Dans les deux enclaves espagnoles au Maroc, Ceuta et Melilla, des Marocains ne peuvent pas rentrer chez eux. Des demandeurs d’asile sont aussi en attente, dans des conditions parfois dramatiques (voir notre reportage sur ce sujet en 2019).

    La presse locale a fait état de plusieurs cas de harraga « inversée » : des Marocains et Algériens partis clandestinement pour l’Espagne seraient revenus dans leur pays d’origine durant la crise sanitaire. Un épiphénomène ?

    Nabila Moussaoui : Ça n’a pas été rendu officiel par les autorités mais beaucoup de rumeurs ont circulé quant au retour de migrants par voie maritime, en Algérie comme au Maroc. Travaillant essentiellement sur l’Oranie, j’ai eu des récits de retours de harraga d’Espagne par les côtes de Mostaganem. Un quotidien algérien arabophone a rapporté les mêmes faits, mais je ne peux me prononcer sur leur véracité. Il s’agirait de jeunes (reste à définir sociologiquement ce jeune et la tranche d’âge dans laquelle il se situe) rentrés par les côtes mostaganemoises. Ils seraient une dizaine, originaires de Mostaganem et Relizane. Je trouve curieux qu’il n’y ait pas de harragas d’Oran, qui reste une ville de départ très prisée. Mais si retour il y a, c’est un épisode ponctuel, imposé par la conjoncture.

    Chadia Arab : Les journaux marocains, algériens et espagnols ont évoqué des cas. Je ne pense pas que ce soit un phénomène massif mais il est néanmoins important d’en parler. Il faudrait rappeler que d’une part, dans une histoire récente, des cas de harragas ne supportant pas la vie difficile en Europe sont revenus dans leur pays d’origine. D’autre part, dans les années 1950, les Espagnols fuyant la dictature de Franco empruntaient des barques de fortune pour traverser les 13 kilomètres séparant les côtes espagnoles du Maroc pour s’y réfugier.

    Comment l’analysez-vous ?

    Chadia Arab : Les deux pays majoritairement prisés par les harragas sont l’Espagne et l’Italie, deux pays européens et méditerranéens fortement touchés par l’épidémie. Leur situation géographique explique une partie de ces cas de harraga de retour. Mais c’est surtout la crise économique et sociale qui accompagne cette crise sanitaire qui pousse ces migrants à choisir de rentrer chez eux. Les conditions des migrants sans papiers en Europe sont dramatiques et sont exacerbées par la crise du Covid. Sans papiers mais surtout sans ressources, parfois sans logement, ils ne peuvent même pas travailler dans un pays où le confinement ne permet pas la recherche d’emploi. Les risques sont démultipliés chez des personnes déjà fragilisées par leur statut administratif et leur condition sociale. Il est normal qu’avec ce contexte, un certain nombre d’entre eux réfléchissent à rentrer. Par ailleurs, la gestion de la crise, surtout au début, n’était pas au rendez-vous pour rassurer les populations présentes dans ces pays, qu’elles soient migrantes ou non. Le nombre de décès dans les deux pays a aussi inquiété.

    Nabila Moussaoui, chercheuse à l’université Oran II-Mohamed Ben Ahmed. © DR
    Nabila Moussaoui : Les chiffres alarmants de contaminations par le virus du Covid 19 ont effrayé les migrants et le nombre croissant de morts les a plongés dans la panique. Mais la mauvaise gestion de la crise dans les pays européens n’est pas le seul motif. En partant, le harraga s’inscrit dans l’incertitude, même si son départ est un projet réfléchi. En bravant la mer, il brave la mort, mais celle-ci fait partie du projet initial. Mourir d’une épidémie loin des siens reste « hors contrôle » pour le harraga, avec le risque d’être enterré loin de la terre d’islam, s’il échappe à l’incinération, qui n’est pas de sa culture. Le harraga s’inscrit dans une logique de réussite, il est vu comme un héros « qui prend sa vie en main ». Mais dans ce contexte, sa mort serait synonyme d’échec social. Elle serait assimilée au suicide, comme le stipule la fatwa relative à la harraga en Algérie, le plus grand des péchés dans la religion musulmane.

    Où en est le phénomène de harraga aujourd’hui ?

    Nabila Moussaoui : Au début du Hirak, les départs ont régressé, puis cessé, pour reprendre de manière alarmante au moment de l’annonce de la date des élections. Le même constat est valable aujourd’hui avec cette crise sanitaire : après le flou, les interrogations et la peur vient la résilience.

    Chadia Arab : Ce que nous avons appris de la société civile qui travaille avec les migrants, c’est que la fermeture des frontières ne limite pas la volonté de migrer. Et bien que les personnes ne puissent plus voyager, le transit des camions et conteneurs se poursuit. Dans le port de Tanger, les harragas continuent à tenter d’échapper à la vigilance des contrôles qui se sont renforcés pendant la crise sanitaire. Ils surveillent nuit et jour la possibilité de s’engouffrer sous un camion ou à l’intérieur d’un bateau pour tenter l’aventure migratoire vers l’Europe (lire notre reportage à Tanger).

    L’inquiétude qu’on peut avoir, c’est sur la dangerosité du « hrig » [« brûler les frontières », soit le départ clandestin – ndlr]. Ces migrants risquent leur vie à chaque tentative, et les arrestations peuvent être rudes et violentes. Plusieurs associations en Europe et au Maghreb (Euromed Right, Sea-Watch, Fmas, Gadem, Ftdes, Amdh, etc.) ont dénoncé les tensions et la vulnérabilité, encore plus fortes en temps de crise sanitaire, dans les centres de détention [Ceti de Melilla et Ceuta, El Wardia en Tunisie, les centres en Libye, à Chypre et Malte – ndlr]. Des bateaux flottants sont venus remplacer ces hotspots pour enfermer les migrants retrouvés en mer. Melilla est un des passages empruntés par ces harragas. Six cents Tunisiens risquent actuellement leur vie à Melilla et peuvent être expulsés à tout moment. La situation déjà dramatique des harragas s’aggrave donc.

    Avez-vous une estimation du nombre de bateaux ou personnes qui partent chaque jour, et du coût que cela représente ?

    Chadia Arab : À l’époque où le phénomène était vraiment très important, fin des années 1990 et début des années 2000, les migrants pouvaient payer une traversée dans des pateras ou Zodiac 1 000 euros. Aujourd’hui, il semblerait que le tarif ait augmenté pour atteindre jusqu’à 5 000 euros.
    Nabila Moussaoui : Je ne peux pas avancer d’estimation. Les prix augmentent d’année en année, suivant le taux de change du secteur informel, la qualité de l’embarcation, le « professionnalisme » du passeur… Et, bien sûr, les conditions du départ. Les traversées coûtent entre 1 200 et 3 000 euros, selon les périodes, les itinéraires choisis et le nombre de candidats. En cette période de crise, je ne doute pas de l’augmentation des coûts de la traversée, de par la conjoncture au départ et à l’arrivée. Elle doit pouvoir se négocier à partir de 2 000 euros aujourd’hui, « prime de risque de contamination incluse ». La harraga est un business.

    À quoi faut-il s’attendre lors du déconfinement au Maroc (où un confinement total a été instauré depuis le 20 mars) et en Algérie (où un confinement partiel a été étendu à tout le territoire le 4 avril) ?

    Nabila Moussaoui : Pour l’instant, les médias se focalisent sur l’évolution du Covid-19. Que le phénomène ne fasse pas la une des journaux ou des JT ne signifie pas qu’il n’existe plus. Au moment du déconfinement, des chiffres alarmants de harragas partis ou disparus seront révélés. La réalité des crises algériennes dans leur globalité refera surface. La liste des disparus en mer ou des signalements s’allongera. Durant le confinement déjà, des cas de disparitions d’adolescents et de jeunes adultes ont envahi les réseaux sociaux. À Oran, deux mineurs de 17 ans sortis faire des courses ne sont jamais rentrés. La situation politique et socio-économique de l’Algérie peut l’expliquer. La crise a révélé le manque affligeant de structures hospitalières et de moyens, ainsi qu’une impréparation à la gestion de crise. Seule la solidarité « populaire » a permis d’y faire face. Les mesures d’aide sont venues bien plus tard (10 000 dinars, soit 50 euros, que l’État a promis aux familles sans ou à faible revenu), après la pénurie d’aliments de première nécessité et le chômage soudain lié à l’arrêt de l’activité économique, reflétant l’importance du secteur informel dans l’économie.

    Chadia Arab : Avec le déconfinement, les réseaux mafieux vont peut-être s’accentuer. Ce qui est sûr, c’est que l’Europe poursuit sa politique de surveillance des frontières : on l’a vu à Melilla et Ceuta, en Grèce, à Malte ou Chypre. L’externalisation des frontières dans les pays du Maghreb fait aussi le jeu de cette Europe sécuritaire. Ce qui veut dire que l’inquiétude sur les risques subis par les migrants sera toujours présente, et que le droit à la vie des migrants, le droit à la liberté de circulation prônés par plusieurs membres de la société civile maghrébine et européenne ne seront toujours pas d’actualité dans le monde d’après, que beaucoup espéraient plus juste…

    Un mot sur le prochain Tribunal permanent des peuples (TPP), qui devrait avoir lieu à Tunis cette année ?

    Chadia Arab : Le TPP est un tribunal d’opinion qui agit de manière indépendante des États et répond aux demandes des communautés et des peuples dont les droits ont été violés. La prochaine édition se tiendra avant la fin de l’année 2020 à Tunis et se concentrera sur les violations des droits des migrants en pointant du doigt les États du Maghreb, avec des accusations sur le droit à la vie, la non-assistance à personnes en danger, les expulsions collectives, le refoulement, la torture, les déplacements forcés, la violence et l’exploitation au sein des centres de détention. Je pense notamment à ce qui se passe en Libye. C’est organisé par la dynamique du Forum social maghrébin (FSMagh).

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/070620/migrants-les-traversees-depuis-le-maghreb-bousculees-par-le-covid?onglet=f
    #covid-19 #coronavirus #parcours_migratoires #routes_migratoires #asile #migrations #réfugiés #Méditerranée #mer_Méditerranée #Algérie #Maroc #Tunisie

    ping @thomas_lacroix @isskein @reka @_kg_

    CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 22/06/2020

      #coronavirus #solidarité #migrants

      Voir aussi la compile des effets délétères indirects de la pandémie :
      ►https://seenthis.net/messages/832147

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @veronique_petit
    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit 31/05/2020
    1
    @veronique_petit
    1

    Réouverture des frontières extérieures de l’UE : quelles perpectives pour les diasporas ?
    ▻https://www.france24.com/fr/20200529-r%C3%A9ouverture-des-fronti%C3%A8res-ext%C3%A9rieures-de-l-ue-que

    https://s.france24.com/media/display/14338ab6-a1c6-11ea-ad7b-005056a964fe/w:1240/p:16x9/000_1PY0XD.jpg

    Lors de la présentation de la deuxième phase du déconfinement, jeudi 28 mai, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé que la France était « favorable » à la réouverture des frontières intérieures de l’Europe à compter du 15 juin, « sans quatorzaine » pour les voyageurs. Concernant les frontières extérieures, « la décision sera prise collectivement avec l’ensemble des pays européens, à l’horizon du 15 juin », a ajouté le chef du gouvernement.
    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a évoqué une éventuelle réouverture des frontières extérieures « avec un léger décalage, peut-être le 1er juillet », assortie « d’une liste européenne de pays d’attention qui feraient l’objet de mesures spécifiques aux frontières de l’espace européen ».
    Ces annonces sont suivies de très près par les membres des diasporas vivant dans l’Hexagone. En effet, si dès le 19 mai, le Premier ministre portugais, Antonio Costa, assurait sur Twitter que « la diaspora portugaise en France ’pourrait rentrer cet été sans mesure de quarantaine’ », la question se pose aujourd’hui pour les pays situés en dehors des frontières européennes. Car si les Portugais représentent la première communauté d’origine étrangère en France, le pays compte également une forte diaspora d’origine nord-africaine qui se trouve, à ce stade du déconfinement, exclue des mesures prises concernant la réouverture des frontières.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#France#diaspora#santé#quatorzaine#mesures-sanitaires#réouverture-frontière#Portugal#Maghreb#santé

    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit
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  • @ceped_migrinter_afrique
    CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS Afrique @ceped_migrinter_afrique 13/05/2020

    10 000 Français bloqués au Maghreb, en attente de rapatriement
    Live Coronavirus du 13/05/2020
    ►https://www.agenceecofin.com/coronavirus/1305-76578-live-coronavirus-du-13/05/2020
    #Covid-19#migrant#migration#Maghreb#Français#rapatriement

    CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS Afrique @ceped_migrinter_afrique
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  • @veronique_petit
    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit 16/04/2020

    Coronavirus : les praticiens étrangers « font le boulot dont les médecins français ne veulent pas »
    ►https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/16/coronavirus-les-medecins-etrangers-en-premiere-ligne-sans-la-reconnaissance-
    #Covid-19#migration#migrant#france#médecinétranger#PADHUE#pénibilité#ordredesmédecins#ministèresanté#reconnaissance#maghreb

    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/02/2020
    @karine4 @cede

    Comment mesurer l’intégration économique des immigrés et de leurs descendants ?

    #Dominique_Meurs, économiste associée à l’Ined et professeur à l’Université Paris Nanterre, s’intéresse à la situation des immigrés du #Maghreb et de leurs descendants sur le #marché_de_l’emploi. Grâce à des outils comme l’enquête Emploi et les grandes enquêtes TeO menées par l’Ined et l’Insee, ou encore à la méthode du « testing », les chercheurs peuvent démontrer que ces populations subissent des #discriminations dans le monde du travail.

    La vidéo :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=3aojVhL_F3I&feature=emb_logo

    ▻http://icmigrations.fr/2020/01/17/defacto-015-02
    #intégration_économique #intégration_professionnelle #mesure #migrations #économie #travail

    ping @karine4 @cede

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 6/01/2020
    @_kg_

    African migrants allege mistreatment in North Africa

    Egypt hosts more than 6 million migrants, more than half of them from Sudan and South Sudan.

    North African countries have long been a refuge for sub-Saharan migrants trying to escape war or poverty. However, the streets of Cairo, #Tunis or #Tripoli can turn dangerous, with racist harassment and violence.

    While Europe has been wrestling with racist violence, North African countries, with complex situations including their own illegal emigration problems, have made only small steps in addressing the issue.

    For some migrants, Egypt, Libya and Tunisia are the closest and easiest countries for them to enter. For others, the countries are a point of transit before attempting the Mediterranean crossing to Europe.

    The International Organisation for Migration said Egypt hosts more than 6 million migrants, more than half of them from Sudan and South Sudan, where simmering conflicts displace tens of thousands of people annually.

    At least two dozen sub-Saharan Africans, including four children, in Cairo told the Associated Press they have endured racist insults, sexual harassment or other abuses in the past three months.

    The children said they have had rocks and trash thrown at them as they go to or from school. One Ethiopian woman said neighbours pound on the windows of her family’s home, yelling “slaves” before disappearing.

    A study last year by the Tunisian Forum for Economic and Social Rights indicated that 50% of immigrant respondents from sub-Saharan African countries said their migration experience, after several years spent in Tunisia, was “a failure,” while 41% described the experience as “successful.”

    Among those questioned about their medium-term goals, 54% expressed a desire to leave for Europe and 42% expressed a preference to return to their country of origin. Only 2% said they preferred to settle in Tunisia.

    The study stated that 48.3% of respondents said it is necessary to review the legal status of migrants.

    Respondents called on Tunisia to allow African migrants to benefit from work opportunities in the country, defend their rights, facilitate the acquirement of residence permit and revise social security laws, in a way that would simplify procedures to obtain Tunisian nationality for migrants’ children born in the country and allow foreigners to open bank accounts.

    In Libya, a country plagued by corruption and caught in civil war, the picture looks gloomier for African migrants. A report by the Associated Press said millions of dollars from the European Union had been diverted to networks of militiamen, traffickers and Coast Guard members who allegedly exploit migrants. The report said UN officials knew militia networks were getting the money.

    The report revealed torture, extortion and other abuse for ransom in migrant detention centres and under the nose of the United Nations, often in compounds that receive millions of dollars in aid. This was in addition to reports of disappearances from detention centres, with migrants allegedly sold to traffickers or sent to other centres.

    In Libya, abuses generally go unpunished amid the chaos in the country. In Tunisia and Egypt, however, there were signs the two countries were starting to recognise and censure racist crimes.

    In November, a video showing three Egyptian teenagers bullying South Sudanese schoolboy John Manuth triggered a public outcry. Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi later hosted Manuth at a youth forum and made a rare high-level acknowledgement of the problem.

    “They are our guests and negative treatment is not acceptable and not allowed,” Sisi said.

    In 2018, a court sentenced to seven years in prison a man who was known to harass refugees and who beat to death a South Sudanese teacher who had worked in a community-run school for refugees in Cairo.

    In Tunisia, the Elimination of All Forms of Racial Discrimination Act was adopted in October 2018, with penalties ranging from 1-3 months in prison for racist language and 1-3 years for inciting hatred, disseminating ideas about racial superiority or supporting a racist organisation or activity.

    The law, which created a National Instance against Racial Discrimination to present an annual report to the parliament, commits the state to undertake awareness and training campaigns.

    ▻https://thearabweekly.com/african-migrants-allege-mistreatment-north-africa

    #Afrique_du_Nord #réfugiés #asile #migrations #migrants_sub-sahariens #villes #Maghreb #Moyen-Orient #Le_Caire #violence #racisme #xénophobie #Egypte #Libye #Tunisie

    ping @_kg_

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/01/2020

      Je pense que l’étude cité dans l’article est celui-ci:

      From sub-Saharan states to Tunisia: A quantitative study on the situation of migrants in Tunisia: general aspects, pathways and aspirations

      This study seeks to better identify the pathways of migrants in regular and irregular situations through collecting data about individual and group pathways of migrants, their places of residence, jobs, family situations and their access to social and health care services. It also aims to identify the available resources and obstacles faced by migrants.

      More generally, the aim of this study is to better understand the reasons that pushed these individuals to leave sub-Saharan countries towards northern African countries, and more specifically towards Tunisia. Why are these people leaving their homeland? Who are they and who is supporting them?

      https://ftdes.net/wp-content/uploads/2019/12/page-de-garde-002-696x985.jpg

      ▻https://ftdes.net/from-sub-saharan-states-to-tunisia-a-quantitative-study-on-the-situation-of-m

      Pour télécharger l’étude:
      ▻http://ftdes.net/rapports/subsahrianstates.pdf

      CDB_77 @cdb_77
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  • @mondes
    Mondes Sociaux @mondes 1/01/2020
    3
    @mondes
    @reka
    @monolecte
    3

    Vous avez des vacances ? Vous voulez partir au soleil ? Vous en rêvez ? Mais avez-vous déjà pensé au tourisme en période coloniale comme outil de légitimation de la puissance impériale ? ►https://sms.hypotheses.org/5023
    #tourisme #Maghreb #impérialisme #colonialisme #congés

    Travailler sur le tourisme, passe encore. Le thème a aujourd’hui, avec ses corollaires comme l’étude des loisirs et des vacances, trouvé sa place parmi les champs de l’histoire. Mais travailler sur le tourisme en situation coloniale, est-ce vraiment sérieux ? La domination impériale a généré tant d’injustices, d’iniquités et de violences qu’on peut considérer le tourisme comme un épiphénomène dont l’analyse n’ajoute rien à la compréhension des sociétés concernées.

    Par ailleurs, pourrait-on nous objecter, les géographes et les sociologues qui, depuis de longues années, se sont intéressés au phénomène touristique, considèrent que celui-ci démarre avec les années 1960, voire après, au moment où se met en place une économie du tourisme de masse. Alors, pourquoi s’entêter à traquer le touriste dans l’Algérie du XIXe siècle, ou au Maroc et en Tunisie des années 1920 ? Les raisons en sont toutes simples (...)

    Mondes Sociaux @mondes
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/01/2020

      #économie_du_tourisme #tourisme_de_masse

      CDB_77 @cdb_77
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  • @mondes
    Mondes Sociaux @mondes 5/11/2019
    2
    @pierre5
    @mondes
    2

    Peut-on parler d’orientalisme pour désigner des œuvres d’art inspirées de territoires colonisés ? La colonisation a-t-elle influencé les pratiques artistiques ?
    #art #patrimoine #histoire #colonisation #Maghreb #artistes ►https://sms.hypotheses.org/20765

    https://external-cdt1-1.xx.fbcdn.net/safe_image.php?d=AQBPTRvdExBMDUNW&w=476&h=249&url=https%3A%2F%2Ff.hypotheses.org%2Fwp-content%2Fblogs.dir%2F1243%2Ffiles%2F2019%2F11%2Fefzfef.png&cfs=1&upscale=1&fallback=news_d_placeholder_publisher&_nc_hash=AQBrIIdOtY3STLFf

    Mondes Sociaux @mondes
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  • @pierre5
    Pierre Dumas @pierre5 CC BY 4/11/2019
    6
    @pierre5
    @mondes
    @reka
    @gonzo
    @mad_meg
    @7h36
    6

    Peut-on parler d’orientalisme pour désigner des œuvres d’art inspirées de territoires colonisés ? La colonisation a-t-elle influencé les pratiques artistiques ?
    #art #patrimoine #histoire #colonisation #Maghreb #artistes ►https://sms.hypotheses.org/20765

    Pierre Dumas @pierre5 CC BY
    • @jacotte
      Jacotte @jacotte 8/11/2019
      @ramses

      @ramses

      Jacotte @jacotte
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 27/09/2019

    Algérie : l’armée accélère pour imposer sa « solution » à la crise
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/270919/algerie-l-armee-accelere-pour-imposer-sa-solution-la-crise

    Tout se met en place pour que l’élection présidentielle exigée par le général Gaïd Salah se tienne le 12 décembre. Condamnation de la « bande » Bouteflika, répression accrue des manifestants, commission électorale au travail. Deux candidats du sérail, Benflis et Tebboune, sont déjà les favoris. Les Algériens continuent, eux, à manifester contre la tenue de ce scrutin.

    #MAGHREB #Bouteflika,_Tebboune,_Salah,_Benflis,_Algérie,_A_la_Une

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/09/27/ahmed-gaid-salah-general-corps-armee-algerie-anp.jpg

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 24/09/2019

    Au Maroc, l’affaire Hajar Raissouni ravive les tensions politiques et sociétales
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/240919/au-maroc-l-affaire-hajar-raissouni-ravive-les-tensions-politiques-et-socie

    Arrêtée et jetée en prison pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », la jeune journaliste marocaine a vu son procès s’ouvrir à Rabat ce lundi 23 septembre. Dans un royaume autoritaire dont la société est tiraillée entre ouverture et conservatisme, son cas a rouvert le débat sur les libertés individuelles et la liberté de la presse.

    #MAGHREB #Hajar_Raissouni,_Maroc,_libertés_individuelles,_répression,_droit_à_l’avortement

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/09/23/capture-d-ecran-2019-09-23-a-22-30-29.png

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 20/09/2019

    En Tunisie, une présidentielle entre deux morts
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/200919/en-tunisie-une-presidentielle-entre-deux-morts

    L’ancien dictateur tunisien Ben Ali, qui régna 23 ans avant d’être chassé par le peuple en 2011, est mort jeudi 19 septembre. Sa mort survient en plein entre-deux-tours d’une présidentielle hors norme, qui a dû être anticipée à la suite du décès du président Beji Caïd Essebsi fin juillet.

    #MAGHREB #mort_de_Zine_El_Abidine_Ben_Ali,_chute_de_Ben_Ali,_révolution_arabe,_Tunisie

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/09/20/capture-d-e-cran-2019-09-20-a-18-44-53.png

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 18/09/2019

    Tunisie : de l’abstention au vote sanction, une défiance à l’égard des politiques
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/180919/tunisie-de-l-abstention-au-vote-sanction-une-defiance-l-egard-des-politiqu

    Le taux de participation – 45% des 7 millions d’électeurs inscrits – et le résultat du premier tour avec deux candidats atypiques – l’un est en prison, l’autre est un outsider de la politique – témoignent d’un rejet du système politique qui a prévalu depuis la révolution de 2010. Avec une forte démobilisation parmi les jeunes.

    #MAGHREB #Tunisie,_élection_présidentielle

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/09/17/tunisievote.jpg

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 18/09/2019

    En Tunisie, le premier tour de la présidentielle acte « le ras-le-bol général »
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/180919/en-tunisie-le-premier-tour-de-la-presidentielle-acte-le-ras-le-bol-general

    Pour le politologue Hasni Abidi, en plaçant au second tour deux hommes dits « antisystème », les Tunisiens expriment « l’échec de la classe politique, des partis traditionnels et de tous les relais au service de l’élite politique, financière et médiatique du pays ». Entretien.

    #MAGHREB #Kaïs_Saied,_élection_présidentielle,_élection_législative,_Hasni_Abidi,_Tunisie,_Nabil_Karoui

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 13/09/2019

    Dans le nord-ouest de la Tunisie, la tentation du vote antisystème
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/130919/dans-le-nord-ouest-de-la-tunisie-la-tentation-du-vote-antisysteme

    À Ghardimaou, non loin de la frontière algérienne, les motifs de mécontentement sont nombreux dans cette région forestière où les infrastructures manquent cruellement. Le premier tour de l’élection présidentielle tunisienne dimanche 15 septembre pourrait être marqué par l’abstention et la montée d’un vote contestataire. Pourtant, au niveau local, neuf ans après la révolution, certains tentent de changer les choses en s’engageant.

    #MAGHREB #Tunisie,_Election_présidenitielle

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/09/13/jamil2.jpg

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 12/09/2019

    Algérie : l’armée passe en force pour organiser une élection présidentielle
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/120919/algerie-l-armee-passe-en-force-pour-organiser-une-election-presidentielle

    Alors que les Algériens ont repris leurs manifestations, l’armée et ce qu’il reste du pouvoir civil tentent de reprendre la main en mettant sur les rails l’organisation d’une élection présidentielle début décembre. Le processus s’accompagne d’une répression accrue à l’encontre des mouvements d’opposition et des médias de masse.

    #MAGHREB #Bedoui,_Hirak,_Gaïd_Salah,_Bensalah,_manifestation,_Algérie

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/09/11/abdelkader-bensalah-drapeaux-alge-riens-1920x1080.jpg

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 14/08/2019

    Tunisie : le 13 août célèbre les femmes mais pas leurs droits
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/140819/tunisie-le-13-aout-celebre-les-femmes-mais-pas-leurs-droits

    En Tunisie, la journée du 13 août célèbre les femmes depuis la promulgation en 1957 du code du statut personnel, un corpus juridique qui défend leurs droits. Mais, malgré des acquis, les associations féministes se battent encore plus que jamais, surtout pour faire appliquer les lois.

    #MAGHREB #Tunisie,_femmes

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/08/13/tunisiefemme2.jpg

    Mediapart @mediapart
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