• Des vitres étoilées pour Vinci !
    https://nantes.indymedia.org/posts/148767/des-vitres-etoilees-pour-vinci

    La semaine dernière, l’état fRançais a encore mis en place un dispositif policier démesuré pour effectuer des rafles de personnes sans-papiers. Après avoir été raflées, ces personnes sont emmenées dans des Centres de Rétention Administrative (CRA). Sans ces lieux d’enfermement, sa politique ignoble avec les exilé.e.s serait plus difficile à…

    #anti-cra #anticarcéral #Immigration/sans-papierEs/frontieres #Angers #Bouchemaine #Maine-et-loire #Local

  • Chalonnes sur Loire plaque tournante du fachotrafic
    https://nantes.indymedia.org/posts/146323/chalonnes-sur-loire-plaque-tournante-du-fachotrafic

    La fête des vins 2025 a bien eu lieu… Le weekend dernier (17 et 18 mai 2025) s’est tenue la 64eme édition de la fête des vins de Chalonnes alors que l’année dernière elle avait été lâchement annulée par les organisateurs qui refusaient d’évincer Jean Eudes Gannat et son stand…

    #Antifascisme #Autodéfense_Populaire #Maine-et-loire #Local

  • Sans titre
    https://nantes.indymedia.org/tumbles/146025/146025

    Le cabinet d’huissiers de justice Cojusticia des Ponts-de-Cé a reçu de la visite. En réponse aux #Expulsions du lieu de vie #La_grée, les raclures ont eu le droit à un ravalement de façade. Soutien à toutes les personnes expulsées, mal-logées, sans-abri… À bas l’état, la propriété privée et les…

    #Logement/squat #Les_Ponts-de-Cé #Maine-et-loire

  • Sans titre
    https://nantes.indymedia.org/tumbles/144865/144865

    Parce qu’il est un des symboles du capitalisme, le panneau publicitaire de JC Decaux se fait défoncer en manif depuis de nombreuses années. JC Decaux, qui appartient à Bolloré fasciste ultra-riche, vient d’afficher la campagne de pub de la revue d’extrême droite Furia. Voici deux bonnes raisons de plus pour…

    #Anticapitalisme #Antifascisme #Angers #Maine-et-loire

  • MANIF 26/04 contre la tenue du meetind de Zemmour – Chemillé (Maine-et-Loire)
    https://nantes.indymedia.org/posts/144697/manif-26-04-contre-la-tenue-du-meetind-de-zemmour-chemille-maine-e

     Le 26 avril à 14h15, le parti fasciste Reconquête organise un meeting au Théâtre Foirail de Chemillé. Zemmour y prendra la parole, la présence d’un grand cadre du FN est également prévue. Cela annonce sans doute une alliance inédite entre le plus gros parti d’extrême droite et Reconquête, dont…

    #Antifascisme/racisme #Chemillé-en-Anjou #Maine-et-loire #Local

  • MANIF 26/04 contre la tenue du meeting de Zemmour – Chemillé (Maine-et-Loire)
    https://nantes.indymedia.org/events/144702/manif-26-04-contre-la-tenue-du-meeting-de-zemmour-chemille-maine-e

    Le 26 avril à 14h15, le parti fasciste Reconquête organise un meeting au Théâtre Foirail de Chemillé. Zemmour y prendra la parole, la présence d’un grand cadre du FN est également prévue. Cela annonce sans doute une alliance inédite entre le plus gros parti d’extrême droite et Reconquête, dont le…

    #Antifascisme/racisme #Chemillé-en-Anjou #Maine-et-loire

  • Le temps de la démonstration est passé, multiplions les actions en tout genre
    https://nantes.indymedia.org/posts/142967/le-temps-de-la-demonstration-est-passe-multiplions-les-actions-en-

    Trois grosses mobilisations générant des prises de conscience que le fascisme est l’affaire de tout.es, n’auront pas suffit à faire lever l’ombre d’un sourcil à une municipalité engluée dans des arguments fallacieux. Malgré le ton déterminé de la population locale et des syndicats, les personnes en charge de la gestion…

    #Antifascisme #Chalonnes-sur-loire #Maine-et-loire #Local

  • Sans titre
    https://nantes.indymedia.org/tumbles/141815/141815

    Les catho-nationalistes des Blancs de l’Ouest annoncent fièrement leur participation à une soirée. Elle se déroulera le 16 mai prochain chez leurs potes eux aussi fachos Les Canons au 373 Chemin du Grand Bonnezeaux, 49380 Bellevigne-en-Layon. La veille du 8 mars, nous avons donc pris nos bombes de peintures et…

    #Anti-fascisme #Maine-et-loire

  • Appel à rassemblement contre la présence de l’entreprise Les Blancs de l’Ouest au Marché de #Chalonnes-sur-loire
    https://nantes.indymedia.org/events/141336/appel-a-rassemblement-contre-la-presence-de-lentreprise-les-blancs

    Malgré une première manifestation ayant réuni une centaine de personnes, une pétition signées par plus de 1000 personnes, une action devant le conseil municipal, des courriers répétés, la maire ne prend pas la mesure du danger de l’implantation de cette entreprise dont le nom est à lui seul une provocation.…

    #Antifascisme #Maine-et-loire

  • Communiqué unitaire – L’Alvarium n’est pas mort, son cadavre bouge encore !
    https://nantes.indymedia.org/posts/140446/communique-unitaire-lalvarium-nest-pas-mort-son-cadavre-bouge-enco

      Communiqué unitaire – L’Alvarium n’est pas mort, son cadavre bouge encore ! Nous, associations, collectifs, organisations syndicales et politiques, nous alarmons sur la stratégie d’implantation de l’extrême droite locale depuis la soi-disant dissolution de l’Alvarium. L’attitude des pouvoirs publics, au pire complices et au mieux attentistes, nous alerte…

    #Antifascisme #Maine-et-loire #Local

  • La contestation enfle à Chalonnes et c’est pas fini …
    https://nantes.indymedia.org/posts/138954/la-contestation-enfle-a-chalonnes-et-cest-pas-fini

    LA CONTESTATION ENFLE À CHALONNES ET C’EST PAS FINI … Depuis près de deux mois une contestation enfle sur la commune de Chalonnes sur Loire. L’enlisement de la situation ne met pas à l’honneur la majorité municipale qui a tout le moins laisse faire, voire approuve l’implantation d’une arrogante enseigne,…

    #Antifascisme #Chalonnes-sur-loire #Maine-et-loire #Local

  • #Keith_Barron : un nouvel Indiana Jones à la recherche d’or en #Bretagne

    En 2023, la #start-up #Breizh_Ressources a discrètement déposé trois #permis_de_recherches #minières concernant 42 communes entre la Bretagne et le #Maine-et-Loire. Officiellement, l’entreprise basée à Lorient espère trouver de l’or et une quarantaine d’autres minerais. Aux manettes, on retrouve un géologue chercheur d’or et une société canadienne immatriculée aux Bermudes.

    – La start-up Breizh Ressources a déposé trois permis exclusifs de recherche minière pour identifier la présence de certains minerais dans les sous-sols, dans un périmètre qui couvre plus de 850 km² et 42 communes, soit l’équivalent de 17 fois la surface de Rennes.
    – Bien que la société soit basée à Lorient, Breizh Ressources est dirigée par le Britannico-Canadien Keith Barron, connu pour avoir découvert l’une des plus grandes mine d’or au monde.
    – Keith Barron est également à la tête de la société #Aurania_Resources basée à Toronto et immatriculée aux #Bermudes, actionnaire unique de Breizh Ressources.

    Un nouvel épisode d’Indiana Jones se prépare-t-il en Bretagne ? Depuis quelques mois, un individu au profil romanesque a fait irruption dans l’ouest de la France à la recherche d’un trésor perdu. Keith Barron, géologue de nationalités britannique et canadienne résidant en Suisse, a la soixantaine, une barbe grise et des yeux qui pétillent quand il parle d’or. Il est président de la start-up Breizh Ressources, basée à Lorient, spécialisée dans l’#exploration_minière, qui a déposé trois #permis_exclusifs_de_recherches_minières (#PERM) entre juillet et octobre 2023.

    Objectif : réaliser des démarches de #prospection dans un périmètre qui couvre plus de 850 km² et 42 communes situées entre la Bretagne historique et le Maine-et-Loire. La démarche, qui n’a été rendue publique qu’au début de l’année 2024, n’a pas manqué d’intriguer la population locale et les médias.

    Sur le papier, le CV de Keith Barron est hors du commun. En Europe, l’entrepreneur est encore peu connu. Mais il est célèbre dans le milieu minier américain. Dans la presse spécialisée, il est même présenté comme une star : c’est lui qui a découvert l’une des plus grandes mine d’or au monde, en 2006, la Fruta Del Norte, au Sud-Est de l’Équateur.

    L’histoire racontée par le géologue est digne d’un film d’aventure. Tout a commencé en 1998 en Équateur. Selon Keith Barron, cette année-là, il s’installe à Quito, la capitale, pour améliorer son espagnol, après avoir obtenu son diplôme en géologie à l’University of Western Ontario et avoir travaillé en Guyane et au Vénézuéla.

    Il est hébergé par une famille dont le père est professeur d’histoire, spécialiste des toutes premières cartes de la région amazonienne. Partageant son attrait pour les minerais, ce dernier attire l’attention du géologue sur deux sites, anciennement exploités par les conquistadors espagnols et recouverts par la jungle depuis : Sevilla del Oro et Logrono de los Caballeros (au sud de Quito).

    Keith Barron découvre l’une des plus grosses mines d’or au monde

    Le jeune homme se lance alors dans la recherche des cités oubliées, après avoir passé deux mois à étudier des documents dans des bibliothèques aux États-Unis et à Ottawa, au Canada. Une fois sur le terrain, la quête prend un tournant inattendu : Keith Barron et deux collègues trouvent des brèches aurifères dans la Cordillera del Condor (chaîne de montagnes à l’est de la cordillère des Andes, NDLR), située à proximité des deux cités.

    Pendant cinq ans, les trois hommes explorent minutieusement une zone de plus de 90 hectares quand, en mars 2006, ils tombent sur le jackpot : le site de la Fruta Del Norte, riche de 10 millions d’onces d’or (une once équivaut à 31,10 g). Deux ans plus tard, le trio vend la mine à la multinationale Kinross pour 1,2 milliard de dollars canadiens. Le magazine spécialisé The Northern Miner sacre alors Keith Barron et ses deux acolytes « personnalités minières de l’année ». Keith Barron entre dans la légende.

    Voilà pour ce qu’on appelle « le storytelling ». Mais William Sacher, enseignant canadien, chercheur à Quito, en Équateur, et titulaire d’un doctorat en géosciences, met en garde : « C’est un joli narratif qui parle de vieilles cartes, de flair, de chance et d’intuition. C’est un discours destiné aux investisseurs, mais la réalité, selon moi, est bien différente ».

    Pour William Sacher, les géologues spécialisés dans la recherche de minerai ont, avant tout, une démarche pragmatique : « Ils travaillent à l’aide de techniques spécifiques, de relevés scientifiques réalisés dans les sols par des organismes spécialisés (comme le Bureau de recherches géologiques et minières, BRGM, en France) et ils s’appuient sur des consultants expérimentés au niveau local ».

    Certains auraient également d’autres compétences un peu moins avouables : « Ils savent trouver les bonnes personnes pour avoir les bonnes infos et ils savent négocier pour repérer puis accéder aux bons endroits. Dans certains pays, ils peuvent même aller jusqu’à corrompre des fonctionnaires », croit-il savoir.

    Un beau discours destiné à séduire les investisseurs

    La nécessité d’élaborer un beau « storytelling » est liée au secteur dans lequel évolue Aurania Resources. Elle est ce qu’on appelle une « junior » dont le principal objectif est d’explorer les sous-sols à la recherche de minerai. Si elle en trouve, elle cède ensuite un permis d’exploiter, après approbation du ministère des Finances et de l’Industrie, à une « major » dont l’objectif est alors d’extraire le minerai trouvé.

    Dans la chaîne alimentaire du monde minier, les « juniors » sont les entreprises qui prennent le plus de risques financiers : « il faut un sacré alignement des planètes pour que l’endroit exploré puisse devenir, concrètement, une mine », souligne Williams Sacher.

    Les « juniors » font des hypothèses sur le contenu des sols, mais n’ont pas de certitude. Et elles mettront du temps à avoir des données solides : il faut entre trois et six ans pour réaliser des analyses exhaustives. Autant dire un siècle pour les investisseurs.

    C’est pourquoi, comme l’expliquent Brice Laurent et Julien Merlin, respectivement sociologues aux Mines ParisTech et au CNRS, dans leur article L’ingénierie de la promesse : le renouveau minier et la mine responsable : « les incertitudes géologiques ne permettent aux juniors d’estimer précisément les ressources que très tard, ce qui les oblige à réaliser un travail de conviction, reposant à la fois sur des éléments matériels et discursifs […], le travail réalisé par les juniors associe donc étroitement exploration géologique et communication adressée aux investisseurs. »

    Une société basée à Toronto, immatriculée aux Bermudes

    Derrière la belle histoire, il y a la réalité, plus prosaïque. Le siège social d’Aurania Resources est à Toronto, au Canada, mais elle est immatriculée au registre du commerce et des sociétés dans les Bermudes. Son principal actionnaire demeure Keith Barron, qui détient 43 % des actions, aux côtés d’autres investisseurs comme Haywood securities Inc, une société d’investissement canadienne, qui en possède 29 %, ou encore Citibank Canada, une banque canadienne, qui en détient 6 %.

    Son objet est ainsi défini : « l’exploration minière axée sur la sélection, le jalonnement ou l’acquisition de propriétés minières et l’exploration de ces propriétés pour des gisements potentiellement riches en or, cuivre, argent et autres matières premières de valeurs ».

    Son projet phare reste la poursuite du vieux rêve entamé par Keith Barron sur la piste de l’or en Équateur. Nommé « Lost Cities-Cutucu », le projet est composé de 42 permis d’exploitation qui couvrent plus de 2.000 km².

    Les opérations d’exploration en Bretagne représentent une stratégie typique des « juniors », si l’on en croit Brice Laurent et Julien Merlin qui citent le témoignage du président d’une junior interrogé au cours de leur recherche : « multiplier les projets d’exploration permet à la fois de minimiser le risque géologique, mais aussi de convaincre les investisseurs qu’au moins un projet d’exploration aboutira à une découverte valorisable. Une junior qui ne miserait que sur un seul projet ne serait pas perçue comme crédible sur les marchés financiers. »

    Réflexion que confirme Brezih Ressources : « les sociétés juniors fonctionnent sur le même principe que les start-ups, par exemple dans la recherche médicale et le développement de vaccins : elles doivent simultanément attirer des investisseurs privés via l’émission d’actions et mener des travaux de recherche pour éventuellement déboucher sur des découvertes ».

    Le géologue à l’assaut des sous-sols bretons

    Le géologue aux allures d’Indiana Jones a demandé, via la société Breizh Ressources, l’autorisation d’explorer les sous-sols bretons à la recherche d’or et d’une quarantaine d’autres minerais. À ce propos également, Keith Barron déroule une belle histoire. Son intérêt pour la Bretagne aurait été réveillé en juin 2022, quand il apprend que le Muséum national d’histoire naturelle de Paris (MNHN) expose le plus gros échantillon de pépite jamais trouvé en France. Il s’agit d’une pépite d’or de 3,3 kg découverte à Hennebont (56), qui contient 1,1 kg d’or (mêlé à du quartz), acquise par la Banque de France en 2022 et mise en dépôt au musée.

    Il explique que son équipe aurait contacté le musée pour en savoir plus. Celui-ci lui aurait alors appris que Le Journal du Morbihan avait déjà fait mention de cette pépite en juillet 1875 en ces termes : « Des ouvriers étaient occupés à casser des pierres sur le grand chemin qui conduit à Kervignac. Une d’elles, étant plus dure, que les autres, fut jetée de côté par le cantonnier […] le caillou en question, provenant d’une carrière de quartz, contenait un filon d’or d’une assez grande étendue, et qu’un expert aurait estimé, dit-on, valoir plus de cinq cents francs. »

    Puis, toujours selon l’histoire racontée par le géologue, une rencontre achève de le convaincre en juin 2023 de la nécessité de lancer des investigations dans la région. Keith Barron rencontre un exposant (désirant rester anonyme) au salon des minéraux de Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace, qui lui montre un échantillon aux caractéristiques équivalentes à celle du spécimen exposé au Muséum d’histoire naturelle, lui aussi trouvé dans la région d’Hennebont.

    Le géologue n’a plus aucun doute : il faut aller explorer ce sol breton. Vérifications faites par Splann ! auprès des différents acteurs concernés, les éléments concernant les pépites d’or sont véridiques. En revanche, le MNHN déclare ne jamais avoir été contacté par l’équipe de Keith Barron, « au titre de son expertise scientifique ».

    À partir de juin 2023, les démarches sont allées bon train. La société Aurania Resources, dirigée par Keith Barron, a constitué Breizh Ressources en septembre 2023. Son objet est « l’étude géologique, l’exploration des ressources minérales, l’étude et l’exécution de solutions de dépollution, traitement et valorisations d’anciens rejets miniers ».

    Le 21 juillet 2023, alors que Breizh Ressources était encore en cours de constitution, la société a déposé un premier permis d’exploration minière baptisée « Epona », qui concerne les communes de Kervignac, Nostang, Hennebont et Languidic. Puis, un deuxième le 5 octobre 2023, « Bélénos », étendu sur 440 km², deux départements et 18 communes. Et enfin, le 11 octobre 2023, « Taranis », couvrant 360 km², trois départements et 20 communes. À noter que les noms de ces permis font référence à des divinités gauloises de la mythologie celtique.

    Quant aux notices d’impact destinées à évaluer les éventuels dégâts environnementaux causés par ce type de recherches, elles ont été effectuées par le bureau d’ingénierie ENCEM Sud-Est, basé Vénissieux, près de Lyon, entre le 4 et le 19 juillet 2023 pour le dossier Epona et entre le 12 et le 28 juillet pour les dossiers Bélénos et Taranis [lire « Breizh Ressources, la société minière la plus discrète de l’ouest »].

    De son côté, Breizh Ressources relativise cette impression d’urgence en expliquant que ses géologues avaient « identifié depuis longtemps l’intérêt géologique du Massif armoricain » mais que leurs démarches avaient été freinées, jusque-là, par « le manque de volonté politique et la faible prise de conscience de l’importance de relocaliser l’approvisionnement en métaux stratégiques ».
    « Un pays à forte tradition minière »

    L’objet des trois permis de recherche ne se limite pas à l’or. Breizh Ressources a étendu ses investigations à une quarantaine d’autres minerais, dont l’antimoine, l’étain, le titane, le zirconium et le lithium. Selon ces documents, le total des opérations d’exploration s’élève à 1,95 million d’euros pour les deux premières phases de recherches des trois PERM. Et, si les résultats sont concluants, il faudra investir à nouveau pour financer la suite des opérations.

    C’est pourquoi Keith Barron est à la recherche de capitaux frais. Comme il aime le souligner, il s’est personnellement investi dans Aurania Resources : il a prêté 3 millions de dollars canadiens à la société en 2023. Le géologue, qui est régulièrement invité dans des émissions américaines et canadiennes de sites spécialisés ensuite retransmises sur le net, en profite pour tenter de convaincre des investisseurs potentiels.

    Dans ces vidéos, il déroule les éléments de son « storytelling » breton : la fameuse pépite à la taille inédite, les articles de journaux datant du début du siècle ou encore la légende de Jules César qui a fait fortune en Gaule avant de remonter à Rome. Il précise également que les métaux critiques, comme l’antimoine et le nickel, sont majoritairement importés en Europe et que le « vieux continent désire être autosuffisant ».

    Il parle même d’un fonds de 500 millions d’euros mis en place par Emmanuel Macron pour soutenir les investissements dans le secteur. Il s’agit, en effet, d’un fonds dédié aux métaux critiques créé en mai 2023 et l’État y participe via la Caisse des dépôts et consignations.

    Il prévient cependant que les démarches en France ne sont pas si faciles : « C’est un peu une black box (boîte noire, NDRL), il y a beaucoup de bureaucratie. Cela prend du temps mais nous travaillons avec les autorités. Les sous-sols sont la propriété de l’État, donc il faut une licence, ou quelque chose comme ça, pour extraire. »

    Tout en se montrant optimiste quant à l’issue des demandes : « C’est un pays qui a une longue histoire minière. Et puis partout, on a besoin d’emplois, non ? » In fine, on se demande si l’homme n’espère pas réitérer son exploit et gagner une deuxième fois le jackpot comme il l’a fait en Équateur lorsqu’il lâche « I am trying to do it again » dans un cri du cœur.

    Les vidéos et l’histoire d’Aurania Resources mettent beaucoup en avant Keith Barron. C’est lui qui a signé les documents officiels du PERM et qui s’est exprimé publiquement en un premier temps auprès des investisseurs. Mais il est entouré d’une équipe dont deux hommes sont particulièrement actifs en France : Jean-Paul Pallier et Stefan Ansermet.

    Le premier est d’origine bretonne, diplômé à l’Université de Brest et a débuté sa carrière au BRGM en Guyane en 1995 avant de rejoindre Aurania Resources en 2009. Le deuxième est conseiller spécial et a été l’un des fondateurs de l’entreprise. Ce sont eux qui portent les projets d’Aurania Resources en France via Breizh Ressources : ce sont les interlocuteurs des collectivités locales concernées par les trois PERM et des associations sur le terrain [lire notre second volet].

    Fin 2024, Jean-Paul Pallier est même apparu dans la presse au travers d’un article titré : « Breizh Ressources est une start-up qui ne gagne pas d’argent ».

    Les deux collaborateurs de Keith Barron ont également fait parler d’eux récemment en Corse où Aurania Resources a créé une entité au même profil que Breizh Ressources, #Corsica_Ressources : elle est implantée au niveau local, mais a, comme principal actionnaire, Keith Barron. Là-bas, l’équipe est intéressée par le nickel présent dans les galets et le gravier de deux plages du #Cap_Corse.

    On ne sait pas ce que va trouver le géologue dans les sous-sols français. Mais une chose est sûre : il est parti en quête de #minerai, d’aventures et de gloire.

    https://splann.org/enquete/intoxication-miniere-en-bretagne/keith-barron-recherche-or-bretagne
    #extractivisme #Canada #Corse #France

    • De l’or en Bretagne ? Les sous-sols du massif armoricain suscitent la convoitise d’une société minière canadienne | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/de-lor-en-bretagne-les-sous-sols-du-massif-armoricain-suscitent-la-conv

      Le projet a de quoi faire rêver ou inquiéter. Un groupe canadien souhaite pouvoir explorer le sous-sol breton afin d’y trouver de l’or, entre autres métaux stratégiques. Trois demandes ont été déposées, sur lesquelles Bercy pourrait se prononcer d’ici à la fin de l’année.

      Le sous-sol breton attise les convoitises. Or, cuivre, étain, zinc, antimoine, terres rares… Près de dix ans après l’abandon des projets Variscan, le massif armoricain est dans le viseur de Breizh ressources, une société lorientaise qui souhaite sonder les richesses souterraines à la recherche de métaux précieux pour de nombreuses technologies de pointe. Pour pouvoir conduire ses travaux, cette filiale du canadien Aurania a déposé, en 2023, trois demandes de permis exclusif de recherche. « Les dossiers sont en cours d’instruction », indique Guillaume Mamias, responsable environnement et relations institutionnelles chez Breizh ressources.

      Baptisé Taranis, le dossier le plus conséquent vise une zone de 360 km² sur 20 communes, de Ruffiac (56) à Guémené-Penfao (44) en passant par le nord de Redon (35). Le deuxième dossier, Belenos, cible, quant à lui, 441 km² et 18 communes en Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire, tandis que le dernier, Epona, s’intéresse à une surface de 51 km² sur quatre communes à l’est de Lorient (Hennebont, Languidic, Nostang et Kervignac).


      Les Fougerêts, dans le Morbihan, fait partie de la zone couverte par le dossier Taranis.
      Nicolas Créach

      L’or d’abord ?
      Dans ses dossiers soumis aux services de l’État, Breizh ressources s’intéresse à une vingtaine de métaux critiques. « Mais si on regarde bien, on parle 35 à 40 fois d’or et très peu du reste… », pointe Jean Baranger, membre du collectif de riverains Stop Taranis. S’il est convaincu que le précieux métal est le principal objectif, c’est parce que, sous l’effet de la hausse de la demande, son cours s’est envolé. « Il était à 45 000 euros le kilo en 2022, on parle du double aujourd’hui. »

      Le métal doré est, par ailleurs, au cœur des interventions du président d’Aurania, Keith Barron. Connu pour avoir découvert une mine d’or en Équateur, dans les années 2000, l’homme en est convaincu : « Il y a une ou plusieurs sources d’or en ancienne Gaule dont on a perdu la trace », lance-t-il en 2023, lors d’un symposium.

      Si nous n’étions intéressés que par l’or, nous serions allés dans le Limousin ou au Canada.

      Breizh ressources l’assure toutefois : ses recherches seront bien « polymétalliques ». Certes, l’or permettrait de solvabiliser le projet mais « c’est plus une boussole qu’une fin en soi car lorsqu’on en trouve, c’est le signe de la présence potentielle d’autres métaux », explique Guillaume Mamias. Qui ajoute : « Si nous n’étions intéressés que par l’or, nous serions allés dans le Limousin ou au Canada ».


      Dans le Morbihan, un projet de recherche cible quatre communes : Languidic (photo), Hennebont, Nostang et Kervignac.
      Photo Le Télégramme/Nicolas Créach

      Une nouvelle consultation publique
      À l’étude depuis plusieurs mois, les demandes de Breizh ressources ont fait l’objet d’une consultation publique en ligne organisée par les préfectures, entre fin juin et fin juillet 2024. « Les habitants n’ont pas été prévenus. Tout s’est fait dans un contexte chahuté de dissolution de l’Assemblée nationale et de Jeux olympiques », déplore Pauline Pennober, de l’association Eau et rivières de Bretagne. « On a juste reçu un e-mail, un parmi d’autres… En plus, il y avait une erreur dans l’URL de la consultation », se souvient Didier Hurtebize, le maire de Saint-Congard (56), commune concernée par le projet Taranis. Breizh ressources, elle, dit multiplier les rencontres avec les élus afin d’expliquer ses projets.

      Des projets évalués par l’Autorité environnementale, qui a publié son avis et ses recommandations en février 2025. Breizh ressources a eu un mois pour éventuellement modifier ses dossiers et attend désormais une nouvelle consultation. Selon le ministère de l’Industrie et de l’Énergie, celle-ci sera lancée « entre mi-mai et mi-juin ». Bercy pourrait ensuite se prononcer sur les demandes de permis d’ici à la fin de l’année.

      Un territoire minier est un territoire sacrifié.

      Inquiétudes environnementales
      Alors qu’il ne s’agit que de sonder des terrains, la fronde, menée par Eau et rivières, s’organise pour alerter sur les conséquences des mines qui pourraient voir le jour : déchets, pollution, bruit, fortes consommations d’eau et d’énergie. « Un territoire minier est un territoire sacrifié », souligne Pauline Pennober, reprise par la députée LFI de Redon, Mathilde Hignet, dans une intervention à l’Assemblée, début mars.

      Face à ces arguments, Breizh ressources reconnaît que ses activités auront un impact mais souligne que « l’époque des mines à la "Germinal" est révolue » et veut croire en un modèle « responsable ». Tout en rappelant l’importance de la recherche minière pour la souveraineté, dans un contexte de concurrence mondiale acharnée, Guillaume Mamias fait valoir qu’il y a entre 1 et 5 % de chances d’aboutir à une mine et que le processus prend dix à quinze ans minimum. « Un permis de recherche n’est pas la voie royale vers une mine, c’est le début du chemin. »

  • How Straight Talk Helped One State Control #COVID - Scientific American
    https://www.scientificamerican.com/article/how-straight-talk-helped-one-state-control-covid

    ... late last year I heard about a cluster of fevers in December. And the chorus of warning voices grew between Christmas and New Year’s. As soon as we all returned from the New Year’s break on January 2 or 3, my office started to prepare. By February 8, we had distributed PPE [personal protective equipment] to nursing homes, hospitals and first responders. We had our contract tracing plan all mapped out. This was weeks ahead of our first documented case of COVID-19 on March 12.

    How important are testing and contact tracing to your response?

    They’re essential. Though we’ve had relatively few cases, we have 100 people tracing, and we have plans to hire more. Since May, we’ve partnered with a Maine-based laboratory, IDEXX, that has a very deep bench in reagents. So unlike some states, we’ve had no problems getting reagents for #tests. Everyone in the state 12 months or older can get tested at no cost, no questions asked.

    Do you think part of Maine’s success comes from its being relatively rural and remote?

    Not really. Other rural states such as Idaho, the Dakotas, West Virginia have much higher rates. That suggests that geography doesn’t have much explanatory power.

    What metrics do you rely on to measure success?

    Our goal is not to eradicate the disease but to suppress the virus to put us in a favorable position for vaccination. Our test positivity rate is consistently under 1 percent, and for weeks it [remained] under 0.6 percent. That’s the lowest in the U.S., and we think that puts us in a good position.

    What went wrong with the federal government’s response to the virus?

    It’s unclear…. We do know that on February 25, when [Nancy] Messonnier, [head of the Centers for Disease Control and Prevention’s National Center for Immunization and Respiratory Diseases], warned Americans to prepare for a pandemic, she was threatened [with firing by President Donald Trump in a call to the Secretary of Health and Human Services, according to reporting by the Wall Street Journal], and the CDC started to take a back seat.

    What would be your first step in changing the federal response?

    Stop candy coating. The communication approach has been filtered through what folks in Washington, D.C., want the intended impact to be: it’s outcome driven, and that doesn’t work. They have to stop shaping the message to conform with what they think people want to believe.

    Can you a give concrete example of this distorted messaging?

    The rollout of [the antiviral] #remdesivir, as though it were “mission accomplished.” We actually knew very little at that time about whether the drug worked in the treatment of COVID-19. This happened with other therapies as well.

    You give regular press briefings on public radio, as well as daily interviews on Maine AM radio. What do you hope to accomplish with these frequent interactions with the press and public?

    All too often, government is on the defensive, and our first inclination is to say, ‘Here’s what [the government has] done; here’s what we need to do.’ But in a high-anxiety, low-trust situation like this, you have to empower people to act. Every five or six weeks, I take stock of where we are and come up with a couple of key asks of the people in Maine. For example, this week, I asked them to commit to get a flu shot. It’s a concrete call to action, something everyone can do for themselves and their family. And it builds confidence and trust.

    #Maine #etats-unis #responsable

  • « Mime Suiveur » à Cholet (49)

    Au petit matin je me suis rendu aux nouvelles Halles pour trois heures de prestation. Dès 09h30, le monde dans les nouvelles halles était nombreux et n’ai eu aucun mal à choisir mes « victimes »… https://www.lebateauivre.info/2019/09/22/mime-suiveur-a-cholet

    #journal_de_bord #artiste_mime #mime #artiste #prestation #animation #événementiel #Le_Bateau_Ivre #Paris #septembre_2019 #2019 #Mime_Suiveur #Cholet #Maine_et_Loire #Pays_de_la_Loire

  • La #mairie du #Mans évacuée après une #bataille_rangée avec des #forains
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/25/affrontements-entre-forains-et-forces-de-l-ordre-au-mans_5440828_3224.html

    Selon Le #Maine libre, la place des Jacobins, située à proximité de la mairie, est « totalement paralysée ». Les forains ont « mis le feu à une #caravane », poursuit le quotidien régional. Norman Bruch a appelé ces derniers à « s’équiper » pour « aller à la gare et faire descendre les gens des trains », raconte Le Maine libre, ajoutant que « des pavés commencent à être descellés ».

    #patate_de_forain

  • Migrations,au USA, rappel : L’immigration canadienne-française aux États-Unis. du milieu du XIXe siècle jusqu’à l’entre-deux-guerres
    Les malheurs d’un million d’immigrants canadiens-français : Jean-François Nadeau - 13 Novembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/541193/les-malheurs-d-un-million-d-immigrants-canadiens-francais

    Un million d’immigrants entassés dans des ghettos ne survivent que dans des conditions sanitaires précaires. À #Brunswick, au #Maine, ils vivent dans une densité difficile à se représenter.

    « C’est difficile à imaginer. Ils sont environ 500 individus à l’acre, comparativement à une famille de 4 ou 5 personnes qui occupent d’ordinaire une maison sur un demi-acre », observe en entrevue David Vermette, auteur d’une histoire de l’immigration des Canadiens français en #Nouvelle-Angleterre, A Distinct Alien Race .

    https://media1.ledevoir.com/images_galerie/nwd_672109_516927/image.jpg_
    Photo : National Child Labor Committee collection, Librairie du Congrès Parmi les milliers d’immigrants canadiens-français qui peinent dans les usines de la Nouvelle-Angleterre, on trouve des enfants. Le sociologue et photographe Lewis Hine documente leurs conditions de travail. Il note à l’oreille leurs noms. Ici « Jo Bodeon », Joseph Beaudoin, photographié à la Chace Cotton Mill de Burlington, au Vermont, en 1909.

    Plus d’un million de Québécois immigrèrent pour échapper à la misère. Ils sont aujourd’hui à peu près oubliés. « Chaque famille québécoise a pourtant un lien avec cette immigration. Il est rare que je parle à quelqu’un du Québec dont un membre de la famille n’ait pas été lié avec cette fuite vers les États-Unis » qui court du milieu du XIXe siècle jusqu’à l’entre-deux-guerres.

    Pourquoi en parler encore aujourd’hui ? « Cette histoire des Canadiens français en Nouvelle-Angleterre reflète ce que d’autres groupes migrants connaissent aujourd’hui. Le président Trump agite l’idée que quelques milliers de migrants venus du Honduras représentent un danger, comme s’il s’agissait du débarquement de Normandie ! C’était la même peur qu’on agitait à l’égard de l’immigration canadienne-française aux États-Unis. On disait que les Canadiens français ne s’assimileraient jamais, qu’ils ne pouvaient pas être des citoyens fidèles puisque leur allégeance allait d’abord au pape, qu’ils se trouvaient là pour imposer leur culture aux Américains et, à terme, pour prendre le contrôle des institutions ! »

    Fasciné par l’histoire de ces Franco-Américains dont il est un descendant, David Vermette rappelle que des efforts énormes ont été entrepris en réaction à leur immigration pour convertir les catholiques et leur faire la lutte. « Il y avait même des plans pour convertir le Québec. Les protestants ont établi des cours en français dans le dessein de les convertir. »

    Pour Vermette, joint chez lui au Maryland, « beaucoup des peurs éprouvées aujourd’hui à l’égard des musulmans l’étaient à l’époque devant les catholiques ».

    Un mythe
    Son livre, Vermette l’a écrit d’abord pour ses compatriotes américains, afin de leur faire connaître la réalité de cette immigration qui les a constitués.

    « Malgré plusieurs noms français dans mon voisinage, aucune famille ne semblait connaître son passé. Mais j’ai aussi écrit ce livre pour que les Québécois cessent de répéter que leurs ancêtres immigraient afin de connaître une vie meilleure puisque, aux États-Unis, tout allait tellement mieux pour eux. Ce n’est pas vrai ! C’est de la foutaise ! La vie y était épouvantable. Pas même par rapport aux standards d’aujourd’hui, mais par rapport aux leurs ! On manquait de tout. Et c’est parce que tout manquait qu’on acceptait de travailler dans des usines de coton. Ceux qui veulent tout déréguler aujourd’hui au nom de la #compétitivité veulent revenir à cette époque, selon les standards de la #misère d’aujourd’hui. »

    En 1886, à Brunswick au Maine, le docteur du lieu atteste que la diarrhée tue de nombreux enfants, en particulier dans la population canadienne-française. L’eau potable est puisée à même la rivière où, en amont, une usine déverse ses déchets. Des pasteurs indiquent que, pour cette communauté, ils enterrent plus de bébés qu’ils n’en baptisent. Des médecins, pour leur part, font état d’épidémie de diphtérie. Dès 1881, un journaliste indique que la fièvre typhoïde décime la population canadienne-française à grande vitesse.

    Les Petits Canadas
    Les immigrants des rives du Saint-Laurent se regroupaient dans des ghettos que l’on nommait Petits Canadas. « Ces Petits Canadas n’étaient pas tous insalubres, mais beaucoup l’étaient. »

    Les archives sanitaires de l’époque corroborent les constats, montre Vermette. L’éditeur du Brunswick Telegraph , Albert G. Tenney, va décrire les conditions de vie de ces gens dans plusieurs textes qui empruntent au ton indigné des abolitionnistes. « Ce ton indigné témoigne du fait que des gens trouvaient indécent le sort fait à ces immigrants canadiens-français. »

    On est loin de l’image classique de l’oncle des États qui revient dans sa famille du Québec pour montrer sa montre en or, symbole de sa réussite.

    « C’était en fait vraiment épouvantable. Certains témoignages directs qui datent des années 1970 donnent une idée de la situation vécue. Une famille de douze par exemple qui vit dans deux pièces non chauffées. En réalité, le sort fait aux immigrants de la Nouvelle-Angleterre est épouvantable. Ça n’a rien à voir avec ce qu’on continue parfois de répéter au Québec, à savoir qu’ils partaient pour connaître une vie meilleure. »

    Dans ces maisons de compagnie où s’entassent parfois plusieurs familles en même temps, les indicateurs du recensement permettent d’avoir une idée des conditions de vie.

    En 1880, l’habitation no 25 d’une de ces filatures est habitée par toute la famille de la grand-mère de David Vermette. Juste à côté, à l’habitation no 23, Claire Albert, deux ans, et son frère Alexis, 8 ans, meurent tous les deux le même jour de la diphtérie.

    Les enfants tombent à vrai dire comme des mouches. Dans l’habitation no 29, pas moins de 32 individus s’entassent comme ils peuvent pour survivre. Un témoin du temps, cité par Vermette, indique que les Canadiens français sont soumis à un degré de brutalité quasi impensable dans une communauté civilisée.

    Près d’une fabrique où l’on trouve un Petit Canada, les déchets de la ville sont jetés à quelques mètres seulement des maisons des ouvriers canadiens-français. Le médecin du lieu a beau ordonner qu’on les enlève, leurs piètres conditions de vie demeurent.

    À Lewiston, au #Maine, le docteur A. M. Foster observe que la vaste majorité des maisons occupées par des Canadiens français ne sont pas à même d’éloigner les immondices naturelles. On y vit pour ainsi dire comme au #Moyen_Âge. La même note aussi que la ville a installé sa décharge publique à proximité de là où vivent les Canadiens français, lesquels forment la portion la plus importante des #étrangers qui vivent à #Lewiston.

    En 1882, le bureau du travail de Lowell, centre important de l’immigration canadienne-française, publie un rapport. On y traite des conditions de vie dans le quartier dit du Petit Canada.

    Dans les environs immédiats, quantité de vieilles boîtes de conserve, des bouteilles, des cendres, des déchets domestiques, mais aussi de nombreux résidus industriels, dont des fragments de laines et de coton, ce que les agents publics considèrent comme susceptible d’encourager la croissance de maladies. Et les maladies en effet prolifèrent.

    « Personne n’avait choisi ça. Aujourd’hui, de nouveaux #immigrants ont remplacé ceux-là. Mais on peut désormais trouver des liens entre ces populations et ce que nous avons été. »

    #Canadiens_français #migration #immigration #migrants #USA #Quebec #oncle_sam #gethos

  • Une musique négligée
    http://www.swampdiggers.com/Une-musique-negligee

    Le rap énervé des petits jeunes de #Baton_Rouge est la musique idéale pour faire des conneries et se faire coffrer. Des jeunes qui brandissent des flingues deux fois plus gros qu’eux sur Instagram, quitte à voir la volaille débarquer à la maison... Des gamins épais comme des réfugiés érythréens qui portent leurs slims à mi-cuisses... Des rappeurs-nés qui froissent le micro comme si leur vie en dépendait... Bienvenue dans le monde de ces gosses qui grandissent devant les vidéos de baston de rue sur (...)

    #Sélections

    / #Sélections, #Maine_Musik, T.E.C., #Compilation, #Louisiane, #trap, #bounce, #No_Limit_Records, #Master_P, Baton (...)

    #T.E.C.
    « http://www.foxnews.com/us/2016/06/10/rapper-busted-after-video-shows-him-blasting-trump-while-brandishing-stolen »
    « https://www.youtube.com/watch?v=I10lhSltUVQ

     »
    « https://spinrilla.com/artists/MaineMusikxTEC »
    « http://www.mediafire.com/file/yaux7yzuzczr0se/Maine_Musik_TEC.zip »

  • Notre-Dame-des-Landes : Le piège du référendum.

    Février 2016 : le lobbying politique à l’oeuvre ou la version réformée du « lutter à armes égales ».

    Les journalistes de Loire-Atlantique dénoncent les pressions sur la presse exercées par M. Retailleau
    http://reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=8968

    Le président de la région Pays de la Loire, Bruno Retailleau, exerce un lobbying intense pour faire évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Il a lancé une campagne de publicité mettant en scène une pétition sur cette évacuation. Payée par les contribuables, cette publicité coûterait 60.000 euros .

    M. Retailleau exerce aussi des pressions sur les journalistes, dont le Club de la presse de Loire-Atlantique s’indignait :
    http://club-presse-nantes.com/2016/02/05/soutien-aux-journalistes-de-ouest-france-et-presse-ocean

    Le CPNA dénonce également les multiples pressions que ces journalistes subissent depuis beaucoup trop longtemps sur ce sujet, pressions qui ne font que montrer le peu d’attachement aux principes démocratiques de ceux qui en sont à l’origine. Aucune menace sur la personne des journalistes, quel que soit le contexte, n’est acceptable.

    Notre-Dame-des-Landes : la pub de trop - 10 Février 2016
    communiqué intersyndical (CFDT/Ouest-France, SNJ/Ouest-France, Le Courrier de l’Ouest, Le Maine libre, Sud/Presse Océan), relatif à une publicité parue dans Ouest-France et Presse Océan
    http://www.acrimed.org/Notre-Dame-des-Landes-la-pub-de-trop

    #Reporterre #CPNA #Bruneau_Retailleau #Ouest-France #Presse_Océan #Courrier_de _l’Ouest #Maine_Libre #Notre-dame-des-landes #NDDL #conseil_régional_des_Pays_de_la_Loire #référendum #manipulation #propagande #presse #médias #lobbying

  • Quand les économistes dialoguent entre eux et se rencardent ...

    A lire dans la rubrique commentaire de l’article suivant, qui détaille le dé tricotage républicain (#rationalisation) qui sévit en Maine et Loire. Photo du Maine et Loire qui détaille mais oublie les refus , les résistances, les démissions des conseillers, les évictions
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2016/01/02/fusion-de-communes-dans-le-maine-et-loire

    MME la Maire de Rochefort sur Loire à son éminence Michel Abhervé

    "Guinement dit :
    le 2 mars 2016 à 15:35
    Bonjour Monsieur
    Je suis maire de Rochefort sur Loire (2300 ha) depuis mars 2014j, premier mandant avec 18 coéquipiers nouvellement élus également.

    En réflexion sur commune nouvelle à Rochefort, sur le territoire Loire Layon, je lis votre article sur les communes nouvelles d’Anjou
    dans Alternatives Economiques. Très intéressant !

    A Rochefort se tient le 22 avril un forum citoyen. Ci joint le dernier bulletin spécial réforme territoriale avec questionnaire aux habitants.
    J’aimerais votre avis sur le comité de sauvegarde des communes qui s’est créé en 49.
    Peut-on s’appeler à ce sujet car votre avis compte beaucoup pour moi ?

    Economiste moi même, travaillant pour l’aménagement du territoire, voici mon avis :

    – Les questions soulevées par le comité sont toujours intéressantes et amènent les élus à vigilance.
    – Je pense que la posture du comité trompe les citoyens sur une question mal posée, et en rabaissant le débat “c’était mieux avant” ( ce qui n’aide pas les citoyens ni à comprendre le fonctionnement actuel ni à se projeter et à construire l’avenir).
    – Mon avis : ce n’est pas les communes qu’il faut sauver mais plutôt la représentativité démocratique et citoyenne, et l’adaptation de nos organisations aux besoins des habitants. Car même une toute petite commune, en fonction de sa gouvernance, peut s’écarter complètement des besoins des habitants.
    [...]
    – De plus, la demande du comité à l’Etat est le maintien des dotations. Or, le problème n’est pas la selon moi.
    Je trouve que la contrainte de l’Etat nous a forcés à une réflexion profonde du sens à donner à nos actions, nous amène à questions pertinentes
    – ex sur le sport : nous devons analyser le coût des équipements au regard des fréquentations, ce qui nous amène à réflexion concertée avec les voisins, pareil en jeunesse ( d’ailleurs merci pour l’info skate park, Anthony voit ca)….

    A Rochefort, nous avons fait le choix de ne pas nous opposer par posture ou par principe ; nous avons fait le choix d’y travailler pour justement faire un choix éclairé.

    Si commune nouvelle un jour il y a chez nous, ce sera avec construction d’un projet collectif, pour le maintien des services publics, ce qui passera de toute façon par mutualisation. Et si nous estimons que la commune nouvelle n’est pas solution, nous l’aurons analyse avec les habitants, pas par posture politicienne de principe qui dit non au changement.
    Le changement est nécessaire pour les citoyens, à nous des mener à bien, avec du sens.

    Merci à vous Monsieur"

    #communes_nouvelles#maine_et_loire#moi_j'suis_bon_élève_et_les_autres_qui_posent_toujours_des_questions_y'_sont_méchants_car_l'état_il_est_gentil_lui_il_nous_fait_réflèchir_en_nous_posant_les_bonnes_questions

  • APPEL à amplifier la mobilisation pour sauver les communes

    25 maires, adjoints et conseillers municipaux élus en 2014 et 10 citoyens*, réunis le 10 février
    2016, certains d’exprimer le refus maintes fois répété dans les localités, de la politique de
    disparition des communes, appellent les élus et la population à amplifier la mobilisation pour
    sauver les communes qui doivent pouvoir choisir librement leur avenir !

    En Maine-et-Loire, 133 communes en moins, au 1er janvier 2016, pour 25 communes nouvelles (pour l’essentiel des
    grandes, voire des très grandes communes nouvelles). D’autres devraient suivre au 1er juillet prochain.

    C’est la démocratie qui est en danger !

    . Jamais la question ne fut abordée pendant la campagne électorale de 2014, et depuis, la population et parfois
    même une partie des conseillers municipaux ont été tenues à l’écart.
    . Il a fallu décider très vite : en quelques mois l’affaire a été conclue. Certains cabinets ou conseils privés ont
    produit des chiffres tronqués et les conseils municipaux ont décidé, sans avoir tous les éléments en main.
    . Dans toutes les grandes communes nouvelles, c’est le bureau, les adjoints et le maire, qui traitent les dossiers.
    Le conseil municipal (jusqu’à 200 membres) vote mais sans véritable débat.
    . Le sommet est atteint à Baugé en Anjou, où le Maire de Clefs Val d’Anjou a été écarté du poste de Maire
    délégué, comme les adjoints, parce qu’ils se sont opposés à la commune nouvelle de Baugé, avec 400 foyers (sur
    550) qui soutiennent leur démarche ! C’est pourtant eux, et eux seuls, qui ont été régulièrement élus en mars
    2014 par la population ! Où est la démocratie ? Un recours au tribunal administratif est en cours.

    Avec les grandes communes nouvelles, demain avec les immenses intercommunalités, les centres de décisions seront
    loin des citoyens. Elles sont les instruments de la soumission des communes à un pouvoir centralisé. Les communes
    déléguées, sans aucun pouvoir, ne sont là que pour faire écran.

    En même temps ce sont les services de la commune, publics ou non, qui seront mutualisés, rationnalisés. Les agents
    territoriaux sont les premiers visés. Les écoles devraient suivre le chemin de la Poste. Et derrière, inévitablement, ce
    sont les services pour le social, la culture, la petite enfance, la jeunesse, les personnes âgés qui devront s’adapter. Puis
    les professions libérales, les commerces et les associations se concentreront peu à peu autour des communes centres,
    comme dans d’autres pays européens précurseurs.

    Une résistance est née. Lorsqu’elle a été consultée, la population s’est prononcée pour la préservation de la commune
    historique, ou pour de plus petites communes nouvelles, comme à Pruillé, à la Ferrière de Flée, ou à Clefs Val d’Anjou. A
    Bauné, de nombreux habitants se sont prononcés contre la commune nouvelle. Des conseils municipaux rejettent la
    commune nouvelle comme à Carbay, à Armaillé, à Chazé sur Argos... D’autres n’ont pas adhéré à la transformation de
    leur Communauté de Communes, comme dans le Beaufortais ou le Vihiersois, par exemple. Des associations ou des
    collectifs d’habitants et d’élus se constituent à Corné, à Pruillé, à Rablay/Layon. En signe de protestation, des conseillers
    municipaux démissionnent dans beaucoup de communes nouvelles. Leur nombre n’a jamais été aussi important en
    Maine et Loire mais aussi dans d’autres départements.

    Nous invitons les élus et les citoyens à organiser des réunions publiques dans les cantons, les communes et les
    communes nouvelles autour des revendications suivantes :

    . Le gouvernement doit maintenir les dotations des collectivités, quelle que soit leur taille.

    . Il doit revenir sur les dispositions des lois de 2010 et de 2015 sur les communes nouvelles, et de
    la loi NOTRe qui entraînent les communes dans les dérives des grandes communes nouvelles et
    des grandes intercommunalités.

    . Aux élus des communes dans tout le pays, nous proposons de préparer une rencontre pour la
    défense des communes et des services publics qui pourrait avoir lieu en Maine et Loire dans les
    prochaines semaines. Nous proposons de multiplier les initiatives pour médiatiser au plan national nos
    actions via internet, les réseaux sociaux et tous les médias.

    Premiers signataires :

    Yannick Benoist adjoint St Laurent du Mottay, Pascal Brebion ex conseiller Rablay/layon, Didier Brémaud Association de défense de la démocratie
    communale (ADDC) Mûrs-Erigné, Olivier Chauveau maire La Ferrière de Flée, Cathy Cottin conseillère Chemillé Melay, Guy Dailleux maire Cernusson,
    Hubert Dupont 1er adjoint Le May/Evre, Laurent Girard adjoint Chemillé Melay, Hubert Lardeux ex candidat aux municipales à Angers (Contre les
    politiques d’austérité), Céline Maury conseillère Les Ponts de Cé, Olivier Schaffer conseiller Coron, Patrice Fournier ex 1er adjoint Marigné, Denis
    Chaleil et Jean-Michel Leray (Association Pruillé), Dany Rosier (Saumur), Viviane Tulasne conseillère Chigné, Pierre Devêche conseiller St Macaire en
    Mauges, Bernard Pannefieu conseiller Corné, Jocelyne et Didier Cousseau Le Mesnil en Vallée, Michel Renault maire Clefs Val d’Anjou, Mireille
    Villette ADDC Mûrs-Erigné, R Bineau pdt de l’association de défense de Clefs Val d’Anjou, Laurent Cadou maire Carbay, Hugues Vaulerin maire St
    Jean de la Croix, Joël Bruand adjoint Carbay, Nicole Glacial ex adjointe Bauné, Alain Cotteverte Rablay/Layon, Patrice Daviau maire Marcé, Jean-Luc
    Poidevineau adjoint Ecouflant, Monique Deslandes conseillère Corné, Laurent Pluchart ex conseiller Nyoiseau, Frédéric Mortier maire
    Longué-Jumelles, Bertrand Saget maire Chazé sur Argos, Dominique Philippeau adjoint Chazé sur Argos,

    * Parmi lesquels des responsables et membres d’associations ou de groupements de défense des communes

    Pour nous joindre ou transmettre vos signatures :

    defendonslescommunes@gmail.com

    https://www.facebook.com/defensedescommunes49/?ref=hl

    #communes#communes_nouvelles#réforme_territoriale#loi_NOTRe#services_publics#collectivités_territoriales#communes_déléguées#démocratie#démission#conseiller_municipal#dotation_de_l'état#D.G.F.#maine_et_loire