• « Mime Suiveur » à Cholet (49)

    Au petit matin je me suis rendu aux nouvelles Halles pour trois heures de prestation. Dès 09h30, le monde dans les nouvelles halles était nombreux et n’ai eu aucun mal à choisir mes « victimes »… https://www.lebateauivre.info/2019/09/22/mime-suiveur-a-cholet

    #journal_de_bord #artiste_mime #mime #artiste #prestation #animation #événementiel #Le_Bateau_Ivre #Paris #septembre_2019 #2019 #Mime_Suiveur #Cholet #Maine_et_Loire #Pays_de_la_Loire

  • Quand les économistes dialoguent entre eux et se rencardent ...

    A lire dans la rubrique commentaire de l’article suivant, qui détaille le dé tricotage républicain (#rationalisation) qui sévit en Maine et Loire. Photo du Maine et Loire qui détaille mais oublie les refus , les résistances, les démissions des conseillers, les évictions
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2016/01/02/fusion-de-communes-dans-le-maine-et-loire

    MME la Maire de Rochefort sur Loire à son éminence Michel Abhervé

    "Guinement dit :
    le 2 mars 2016 à 15:35
    Bonjour Monsieur
    Je suis maire de Rochefort sur Loire (2300 ha) depuis mars 2014j, premier mandant avec 18 coéquipiers nouvellement élus également.

    En réflexion sur commune nouvelle à Rochefort, sur le territoire Loire Layon, je lis votre article sur les communes nouvelles d’Anjou
    dans Alternatives Economiques. Très intéressant !

    A Rochefort se tient le 22 avril un forum citoyen. Ci joint le dernier bulletin spécial réforme territoriale avec questionnaire aux habitants.
    J’aimerais votre avis sur le comité de sauvegarde des communes qui s’est créé en 49.
    Peut-on s’appeler à ce sujet car votre avis compte beaucoup pour moi ?

    Economiste moi même, travaillant pour l’aménagement du territoire, voici mon avis :

    – Les questions soulevées par le comité sont toujours intéressantes et amènent les élus à vigilance.
    – Je pense que la posture du comité trompe les citoyens sur une question mal posée, et en rabaissant le débat “c’était mieux avant” ( ce qui n’aide pas les citoyens ni à comprendre le fonctionnement actuel ni à se projeter et à construire l’avenir).
    – Mon avis : ce n’est pas les communes qu’il faut sauver mais plutôt la représentativité démocratique et citoyenne, et l’adaptation de nos organisations aux besoins des habitants. Car même une toute petite commune, en fonction de sa gouvernance, peut s’écarter complètement des besoins des habitants.
    [...]
    – De plus, la demande du comité à l’Etat est le maintien des dotations. Or, le problème n’est pas la selon moi.
    Je trouve que la contrainte de l’Etat nous a forcés à une réflexion profonde du sens à donner à nos actions, nous amène à questions pertinentes
    – ex sur le sport : nous devons analyser le coût des équipements au regard des fréquentations, ce qui nous amène à réflexion concertée avec les voisins, pareil en jeunesse ( d’ailleurs merci pour l’info skate park, Anthony voit ca)….

    A Rochefort, nous avons fait le choix de ne pas nous opposer par posture ou par principe ; nous avons fait le choix d’y travailler pour justement faire un choix éclairé.

    Si commune nouvelle un jour il y a chez nous, ce sera avec construction d’un projet collectif, pour le maintien des services publics, ce qui passera de toute façon par mutualisation. Et si nous estimons que la commune nouvelle n’est pas solution, nous l’aurons analyse avec les habitants, pas par posture politicienne de principe qui dit non au changement.
    Le changement est nécessaire pour les citoyens, à nous des mener à bien, avec du sens.

    Merci à vous Monsieur"

    #communes_nouvelles#maine_et_loire#moi_j'suis_bon_élève_et_les_autres_qui_posent_toujours_des_questions_y'_sont_méchants_car_l'état_il_est_gentil_lui_il_nous_fait_réflèchir_en_nous_posant_les_bonnes_questions

  • APPEL à amplifier la mobilisation pour sauver les communes

    25 maires, adjoints et conseillers municipaux élus en 2014 et 10 citoyens*, réunis le 10 février
    2016, certains d’exprimer le refus maintes fois répété dans les localités, de la politique de
    disparition des communes, appellent les élus et la population à amplifier la mobilisation pour
    sauver les communes qui doivent pouvoir choisir librement leur avenir !

    En Maine-et-Loire, 133 communes en moins, au 1er janvier 2016, pour 25 communes nouvelles (pour l’essentiel des
    grandes, voire des très grandes communes nouvelles). D’autres devraient suivre au 1er juillet prochain.

    C’est la démocratie qui est en danger !

    . Jamais la question ne fut abordée pendant la campagne électorale de 2014, et depuis, la population et parfois
    même une partie des conseillers municipaux ont été tenues à l’écart.
    . Il a fallu décider très vite : en quelques mois l’affaire a été conclue. Certains cabinets ou conseils privés ont
    produit des chiffres tronqués et les conseils municipaux ont décidé, sans avoir tous les éléments en main.
    . Dans toutes les grandes communes nouvelles, c’est le bureau, les adjoints et le maire, qui traitent les dossiers.
    Le conseil municipal (jusqu’à 200 membres) vote mais sans véritable débat.
    . Le sommet est atteint à Baugé en Anjou, où le Maire de Clefs Val d’Anjou a été écarté du poste de Maire
    délégué, comme les adjoints, parce qu’ils se sont opposés à la commune nouvelle de Baugé, avec 400 foyers (sur
    550) qui soutiennent leur démarche ! C’est pourtant eux, et eux seuls, qui ont été régulièrement élus en mars
    2014 par la population ! Où est la démocratie ? Un recours au tribunal administratif est en cours.

    Avec les grandes communes nouvelles, demain avec les immenses intercommunalités, les centres de décisions seront
    loin des citoyens. Elles sont les instruments de la soumission des communes à un pouvoir centralisé. Les communes
    déléguées, sans aucun pouvoir, ne sont là que pour faire écran.

    En même temps ce sont les services de la commune, publics ou non, qui seront mutualisés, rationnalisés. Les agents
    territoriaux sont les premiers visés. Les écoles devraient suivre le chemin de la Poste. Et derrière, inévitablement, ce
    sont les services pour le social, la culture, la petite enfance, la jeunesse, les personnes âgés qui devront s’adapter. Puis
    les professions libérales, les commerces et les associations se concentreront peu à peu autour des communes centres,
    comme dans d’autres pays européens précurseurs.

    Une résistance est née. Lorsqu’elle a été consultée, la population s’est prononcée pour la préservation de la commune
    historique, ou pour de plus petites communes nouvelles, comme à Pruillé, à la Ferrière de Flée, ou à Clefs Val d’Anjou. A
    Bauné, de nombreux habitants se sont prononcés contre la commune nouvelle. Des conseils municipaux rejettent la
    commune nouvelle comme à Carbay, à Armaillé, à Chazé sur Argos... D’autres n’ont pas adhéré à la transformation de
    leur Communauté de Communes, comme dans le Beaufortais ou le Vihiersois, par exemple. Des associations ou des
    collectifs d’habitants et d’élus se constituent à Corné, à Pruillé, à Rablay/Layon. En signe de protestation, des conseillers
    municipaux démissionnent dans beaucoup de communes nouvelles. Leur nombre n’a jamais été aussi important en
    Maine et Loire mais aussi dans d’autres départements.

    Nous invitons les élus et les citoyens à organiser des réunions publiques dans les cantons, les communes et les
    communes nouvelles autour des revendications suivantes :

    . Le gouvernement doit maintenir les dotations des collectivités, quelle que soit leur taille.

    . Il doit revenir sur les dispositions des lois de 2010 et de 2015 sur les communes nouvelles, et de
    la loi NOTRe qui entraînent les communes dans les dérives des grandes communes nouvelles et
    des grandes intercommunalités.

    . Aux élus des communes dans tout le pays, nous proposons de préparer une rencontre pour la
    défense des communes et des services publics qui pourrait avoir lieu en Maine et Loire dans les
    prochaines semaines. Nous proposons de multiplier les initiatives pour médiatiser au plan national nos
    actions via internet, les réseaux sociaux et tous les médias.

    Premiers signataires :

    Yannick Benoist adjoint St Laurent du Mottay, Pascal Brebion ex conseiller Rablay/layon, Didier Brémaud Association de défense de la démocratie
    communale (ADDC) Mûrs-Erigné, Olivier Chauveau maire La Ferrière de Flée, Cathy Cottin conseillère Chemillé Melay, Guy Dailleux maire Cernusson,
    Hubert Dupont 1er adjoint Le May/Evre, Laurent Girard adjoint Chemillé Melay, Hubert Lardeux ex candidat aux municipales à Angers (Contre les
    politiques d’austérité), Céline Maury conseillère Les Ponts de Cé, Olivier Schaffer conseiller Coron, Patrice Fournier ex 1er adjoint Marigné, Denis
    Chaleil et Jean-Michel Leray (Association Pruillé), Dany Rosier (Saumur), Viviane Tulasne conseillère Chigné, Pierre Devêche conseiller St Macaire en
    Mauges, Bernard Pannefieu conseiller Corné, Jocelyne et Didier Cousseau Le Mesnil en Vallée, Michel Renault maire Clefs Val d’Anjou, Mireille
    Villette ADDC Mûrs-Erigné, R Bineau pdt de l’association de défense de Clefs Val d’Anjou, Laurent Cadou maire Carbay, Hugues Vaulerin maire St
    Jean de la Croix, Joël Bruand adjoint Carbay, Nicole Glacial ex adjointe Bauné, Alain Cotteverte Rablay/Layon, Patrice Daviau maire Marcé, Jean-Luc
    Poidevineau adjoint Ecouflant, Monique Deslandes conseillère Corné, Laurent Pluchart ex conseiller Nyoiseau, Frédéric Mortier maire
    Longué-Jumelles, Bertrand Saget maire Chazé sur Argos, Dominique Philippeau adjoint Chazé sur Argos,

    * Parmi lesquels des responsables et membres d’associations ou de groupements de défense des communes

    Pour nous joindre ou transmettre vos signatures :

    defendonslescommunes@gmail.com

    https://www.facebook.com/defensedescommunes49/?ref=hl

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