• France : à Paris, plus de 200 migrants ouest-africains pris en charge | Africanews
    https://fr.africanews.com/2023/08/22/france-a-paris-plus-de-200-migrants-ouest-africains-pris-en-charge


    Des sans-papiers, des migrants et des demandeurs d’asile, sur un parking transformé en abri de nuit temporaire près de l’Arc de Triomphe à Paris, le 1er mars 2023 - Copyright © africanews EMMANUEL DUNAND/AFP or licensors

    Un #campement de #migrants installé depuis début août devant l’Hôtel de ville de Paris a été évacué et 226 personnes mises à l’abri, ont annoncé mardi les autorités.

    Ces migrants, "principalement originaires d’Afrique de l’Ouest, (...) ont été dirigés dans une structure d’accueil temporaire en Ile-de-France", indique un communiqué de la région Ile-de-France et de la #préfecture de #police.

    Ils seront ensuite orientés en régions "en fonction de leur situation et avec leur accord", dans des structures d’#hébergement_temporaires permettant un accompagnement social et sanitaire, ainsi qu’une évaluation de leur situation administrative quant au #droit_au_séjour, selon le communiqué.

    Depuis début août, quelques dizaines de familles campaient près du parvis : souvent des femmes avec des enfants très jeunes, venues notamment du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Sénégal ou du Mali.

    [Après 3 semaines de campement...] Lundi, la #mairie_de_Paris avait réclamé une opération de mise à l’abri de ces familles installées là pour demander une solution d’hébergement d’urgence. Il s’agit de la 24e opération en Ile-de-France depuis le début de l’année, avec au total 3 783 personnes prises en charge, précise le communiqué.

    #Paris #JO

  • Selon « Le Canard enchaîné », Anne Hidalgo a perçu un double salaire pendant deux ans
    https://www.20minutes.fr/paris/2166243-20171109-selon-canard-enchaine-anne-hidalgo-percu-double-salaire-p

    Après Capital https://www.capital.fr/economie-politique/exclusif-les-preuves-quanne-hidalgo-avait-un-emploi-fictif-1251966 fin octobre, c’est au tour du Canard enchaîné d’épingler Anne Hidalgo https://www.20minutes.fr/dossier/anne_hidalgo . L’hebdomadaire satirique affirme qu’entre 2001 et 2002, l’édile a perçu son salaire de directrice du Travail, soit 4 500 euros brut, alors qu’elle n’assurait qu’une « partie minime de cette fonction ». La Mairie de Paris a assuré au Canard enchaîné que le contrôleur financier du ministère du Travail avait « refusé la demande d’Anne Hidalgo de réduire sa rémunération en proportion de son temps de travail ». Aucune trace écrite de cette requête n’a toutefois été conservée, indique l’hebdo. La Mairie conteste et affirme « avoir une trace écrite de cette requête ».


    Anne Hidalgo à l’Elysée, le 9 mars 2017. — Christophe Ena/AP/SIPA

    Anne Hidalgo « pensait qu’elle pourrait faire les deux fonctions »
    Après l’élection de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en mars 2001, Anne Hidalgo occupe le rôle de première adjointe. Elle demande alors à son administration de passer à mi-temps. Sa prime de cabinet – elle est « chef du secrétariat particulier » de la garde des Sceaux – divisée par deux mais son traitement au ministère du Travail reste inchangé. Quelques mois plus tard, elle passe à quart-temps. Sa prime diminue à nouveau de moitié, mais son salaire reste le même. La situation dure jusqu’à la fin de son congé maternité, fin juin 2002, lorsqu’elle réclame à être détachée de la fonction publique.

    Pourquoi avoir tant attendu pour changer de fonction ? La Mairie de Paris a indiqué à 20 Minutes, « au moment de son élection, et au regard des délégations qui lui étaient confiées, Anne Hidalgo était en mesure de concilier son mandat électif et son activité professionnelle. (…) A l’été 2002, alors que le ministère du Travail lui proposait de réintégrer l’administration, Anne Hidalgo a fait le choix de demander à l’administration d’être totalement libérée de son travail pour se consacrer uniquement à sa fonction de première adjointe. » Pendant cette période, elle a perçu 116 000 euros brut.

    Elle nie toute accusation d’emploi fictif
    Après l’article de Capital, la principale concernée a immédiatement contesté « avec la plus grande fermeté l’accusation d’emploi fictif » sur Facebook. Ce mardi, elle a d’ailleurs porté plainte contre le mensuel, annonce à 20 Minutes la Mairie de Paris.

    « Anne Hidalgo rappelle son attachement le plus complet au respect du droit. De 1997 à 2002, elle a exercé des responsabilités au cabinet du ministre du Travail puis au cabinet du ministre de la Justice. Élue en mars 2001 et enceinte de son troisième enfant, elle a alors exercé son droit au congé maternité », note le communiqué de son cabinet. Et de préciser qu’à l’issue de celui-ci elle a « demandé au ministère du Travail d’être placée en position de détachement avec cessation du paiement de sa rémunération, en raison de sa fonction de première adjointe ».

    #fric #paris #france #anne_hidalgo #ps #hidalgo #Paris #ville_de_paris #en_vedette #emplois_fictifs #emploi_fictif #corruption #mairie_de_paris

  • #MDR #France : Première défaillance d’un fournisseur d’électricité Le Figaro - Guillaume Guichard
    https://www.lefigaro.fr/societes/premiere-defaillance-d-un-fournisseur-d-electricite-20211022

    L’entreprise Hydroption, spécialiste des clients industriels, a été placé en redressement judiciaire.

    La flambée des prix de l’électricité a fait sa première victime. Le fournisseur Hydroption, spécialisé dans les clients professionnels, a été placé en redressement judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Toulon, d’après une information de l’agence de presse spécialisée GreenUnivers, confirmée au Figaro par l’entreprise. Hydroption était en procédure de sauvegarde depuis 2018. Si le fournisseur est inconnu du grand public, il compte parmi ses clients la mairie de Paris ainsi que, jusque très récemment, l’armée et l’État. « Nous avons l’ambition de continuer l’exploitation car nous avons signé de nouveaux contrats aux prix actuels du marché », assure le président de l’entreprise basée à Toulon, Michel de Keréver.


    Fin 2020, Hydroption dit avoir fait le mauvais choix de réduire ses achats d’électricité pour 2021, échaudé par la très faible consommation de ses clients l’an passé. Las, le Covid-19 a reflué et l’économie nationale a repris de plus belle. Ses clients ont donc davantage consommé, forçant le fournisseur à aller s’approvisionner sur les marchés de court terme à des prix de plus en plus prohibitifs ces derniers mois.

    Facture salée
    Acculé, Hydroption a tenté de négocier avec l’armée et la direction des achats de l’État pour revoir les termes de leurs contrats. Ceux-ci ont préféré changer de fournisseur, quitte à payer plus cher - les prix de marché très élevés sont actuellement répercutés sur les nouveaux clients par tous les fournisseurs. 


    Pour l’État, la facture risque d’être salée. Hydroption avait décroché en 2020 un mégacontrat de 2,2 TWh avec la direction des achats pour les années 2022 et 2023. Le surcoût lié au changement de fournisseur pourrait se chiffrer à plusieurs dizaines de millions d’euros. En revanche, les discussions avec la mairie de Paris continuent. Mais son contrat avec Hydroption, prépayé lors de la signature, s’achève au 31 décembre.

    #Electricité #privatisation d’ #EDF #énergie #france #économie #electricité #en_vedette #mairie_de_Paris #Paris #Armée_Française #Spéculation #Marché dans les régles de l#union_européenne #UE

  • Alice Coffin placée sous protection policière après son cyberharcèlement | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/alice-coffin-placee-sous-protection-policiere-apres-son-cyberharcelem

    “Ce qui s’est passé est très grave. La tempête d’insultes et de haine a été tellement violente qu’on m’a proposé une protection policière”, a confié l’élue issue du monde militant féministe. Après avoir d’abord refusé cette protection, elle a fini par l’accepter dimanche soir, précise-t-elle encore au quotidien.

    #Matzneff #Christophe_Girard #Alice_Coffin #cyber_harcèlement

  • Les Minutes de l’Actualité Politique au Monde d’Après.
    avec Nicole Linhart et les rescapées et rescapés du Service de la Recherche de l’ex-O.R.T.F.

    DANS CETTE ÉDITION :
    Du Rififi à l’Hôtel de Ville (de Paris), le populo avec Super Rond-de-Cuir à Matignon, Rosse Lynne fait de la culture, Darmanin fait pas le malin, etc.

    https://www.youtube.com/watch?v=LuMSVDYFTXY

    #embrassons_nous #Panier_de_crabe #eelv #lgbt #Mairie_de_paris #anne_hidalgo #pedoland #parité #christophe_girard #Jérôme_Kerviel #macronisme #EnMarche #jean_castex #nicolas_sarkozy #didier_lallement #Roselyne_Bachelot #gérald_darmanin #Éric_Dupond-Moretti #philippe_de_villiers #roselyne_bachelot #alexandre_benalla #france . . . . . . . .

    • Diffuser le coronavirus, encore un effort : Puy du Fou. 12 000 personnes dans le parc
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-epesses-85590/12-000-personnes-au-puy-du-fou-la-mairie-des-epesses-n-a-pas-donne-son-

      Au lendemain de la polémique autour de la capacité d’accueil de la Cinéscénie, la municipalité des Epesses affirme que la décision n’était pas de sa compétence. Elle salue toutefois le plafonnement des prochaines séances à 5 000 personnes.

      La première Cinéscénie du Puy du Fou a eu lieu vendredi 24 juillet, et a rassemblé près de 12 000 spectateurs répartis dans trois tribunes. La mer des visages masqués a suscité une polémique, beaucoup estimant que le décret du 10 juillet interdisant les rassemblements de plus de 5 000 personnes n’était pas respecté. La mairie des Epesses, la commune du parc à thèmes, réagit dans un communiqué ce dimanche 26 juillet.

      « Contrairement à ce qui a pu être dit dans les médias, la municipalité des Epesses n’a pas donné son autorisation puisqu’elle n’est pas compétente pour autoriser ou non les rassemblements de plus de dix personnes », avance le communiqué. Le président du Puy du Fou, Nicolas de Villiers, a justifié les chiffres en évoquant un arrêté municipal autorisant un effectif de 13 069 personnes. La mairie des Epesses réfute l’idée d’une « autorisation » donnée au parc : « Si un arrêté a bel et bien été signé le 22 juillet 2020, il s’agit en réalité d’un arrêté d’autorisation […] précisant son effectif maximum théorique, sans lien avec les dispositions sanitaires en cours. »

      Les services de l’État « seuls compétents »
      La mairie des Epesses renvoie vers les services de l’État, « seuls compétents » pour autoriser ou non un événement. Sollicitée, la préfecture de la Vendée n’a pas réagi à notre demande de renseignements ce dimanche 26 juillet. Sur son site internet, elle indique que « la jauge maximale de 5 000 personnes pour les grands événements, les stades et les salles de spectacle est en principe en vigueur jusqu’au 1er septembre. »

      Le communiqué de la mairie des Epesses apprécie en revanche : « Face à la polémique, le Puy du Fou a annoncé […] modifier son organisation et plafonner les prochaines séances de la Cinéscénie à 5 000 personnes. La municipalité salue cette décision et tient à rappeler que la reprise des activités du Puy du Fou est essentielle pour l’économie de la région. »

      #contamination #covid-19 #coronavirus #diffusion organisée #épidémie après les #élections_municipales et la ré ouverture des #écoles pour 2 semaines

      #pandémie

    • « La crise n’a pas été assez grave pour provoquer une rupture de société »
      https://www.rts.ch/info/suisse/11492834-la-crise-na-pas-ete-assez-grave-pour-provoquer-une-rupture-de-societe.h

      Alors que la pandémie de coronavirus continue de frapper le monde, des chercheurs et chercheuses de l’Université de Genève publient « Covid-19 : le regard des sciences sociales », un livre qui aspire à « produire de l’orientation » en vue d’un retour à une normalité.

      Publiée aux éditions Seismo, cette étude, menée « dans la hâte » par une vingtaine de sociologues, a pour but « produire de l’orientation », une mission fondamentale des sciences sociales, expliquent ses auteurs en avant-propos.

      Elle souligne principalement que la pandémie n’a pas marqué de véritable rupture avec le monde d’avant, mais a plutôt accéléré des tendances déjà existantes. Télétravail à grande échelle, consommation locale, mobilité douce : la crise a amené, voire obligé, à expérimenter des pratiques déjà existantes.

      Cette conclusion n’est pas étonnante, explique lundi dans La Matinale Sandro Cattacin, professeur de sociologie à l’Université de Genève et qui a co-dirigé la rédaction de cet ouvrage. « Les crises sont des accélérateurs, c’est rare qu’une crise change radicalement quelque chose dans notre société ».

      Une solidarité attendue
      La pandémie a permis d’expérimenter une forme insoupçonnée de solidarité, notamment en ville, où les recherches montrent que 20 à 30% de la population, dont beaucoup d’actifs, s’est investie pour les autres.

      « Dans l’analyses de crises, il peut y avoir des cas où la société devient anomique, sans aucune confiance dans l’autre, où la violence s’installe, qui peuvent aller jusqu’à une situation de guerre civile », développe Sandro Cattacin. Mais selon lui, la crise du Covid-19 n’était « pas suffisamment grave pour marquer une véritable rupture ». « Il y avait encore beaucoup de ressources pour se rassembler en tant que société », relève-t-il. Cela est passé notamment à travers des rituels, comme les applaudissements aux balcons.

      Même dans la société ultra-individualiste actuelle, les réactions de solidarité étaient attendues, explique le sociologue spécialisé dans les questions urbaines. « Voir que la ville réagit aux situations de crise, que l’individualisme s’efface au profit des comportements solidaires, que dans une situation de crise, on peut compter sur l’autre, ça marquera l’individualiste dans le futur », estime-t-il, « c’est un vrai apprentissage collectif ». Et même si ces comportement étaient ponctuels et ont d’ores et déjà tendance à s’estomper, « ça améliore la confiance dans la société, qui est à la base de tout ».

      Cela ne signifie pas pour autant que la pandémie ne laissera pas de traces à long terme. « Toutes les crises aggravent des tendances dramatiques déjà présentes dans la société, et accélèrent des dynamiques de demain », explique le sociologue, citant par exemple les risques de discrimination. « Des stigmates se réveillent durant ce type de crises, on a une société qui cherche toujours une responsabilité dans l’autre », dit-il.

      Quel futur pour le télétravail ?
      Sandro Cattacin relève aussi d’autres tendances plus positives, notamment en termes de logique plus écologique ou encore de travail. Parmi elles, le recours massif au télétravail a beaucoup fait couler d’encre et alimenté les réflexions.

      Et si on constate déjà une dynamique de retour à la normale, celle-ci est liée au fait qu’il y a des tâches qui sont plus simples à réaliser de manière collective. « Le télétravail est peu adéquat pour certaines choses, il ralentit nos capacités à communiquer ensemble », analyse le chercheur, « mais pouvoir travailler de temps en temps à la maison est bénéfique, cela permet d’organiser sa journée de manière plus autonome et ainsi de gagner en efficacité ».

      Reste à voir à quel point la concrétisation des beaux discours se fera par les actes. Et Sandro Cattacin de rappeler que les sociologues ne sont pas des médiums. « C’est difficile aujourd’hui, alors qu’on est encore dans la crise, de dire de quoi sera constitué demain », dit-il, « le bilan, on pourra le faire dans un an ou deux ».

  • France - Monde | Affaire Matzneff : l’adjoint à la mairie de Paris Christophe Girard entendu
    https://www.ledauphine.com/france-monde/2020/03/04/affaire-matzneff-l-adjoint-a-la-mairie-de-paris-christophe-girard-entend

    L’adjoint à la culture de la maire de Paris Anne Hidalgo était entendu ce mercredi après-midi dans le cadre de l’affaire Matzneff, rapporte Le Parisien.

    Les enquêteurs s’intéressent notamment au soutien financier dont l’écrivain a bénéficié dans les années 80 de la part de la Maison Yves-Saint Laurent, dont M. Girard a été secrétaire général entre 1986 et 1987.

    Dans un article intitulé « Un écrivain pédophile sur le banc des accusés. Et les élites françaises aussi », le New York Times a rappelé le 11 février comment M. Girard avait, en 1987, apporté une aide financière à Gabriel Matzneff.

    L’auteur lui-même a écrit dans « La prunelle des mes yeux », son journal des années 1986-1987, que M. Girard, alors Secrétaire général de la Maison Yves-Saint Laurent, lui avait annoncé que la maison de couture financerait, « aussi longtemps qu’il le souhaite », les frais de l’hôtel dans lequel il vivait à l’abri des regards dans le quartier de Saint-Germain-des-Près.

    M. Matzneff, longtemps toléré voire encensé dans le monde littéraire parisien, voyait régulièrement dans cet hôtel Vanessa Springora, alors âgée de 15 ans.

    https://twitter.com/alicecoffin/status/1278752996487200771

    La Mairie de Paris doit nommer ce vendredi, lors du 1er Conseil de Paris,au poste de maire adjoint à la culture un homme dont les liens avec Gabriel Matzneff, qui sera jugé en 2021 pour apologie de viol aggravé, ont été avérés dans plusieurs articles ou livres.

    Il a été expressément demandé à la Mairie de renoncer à ce choix. Sans succès jusqu’ici.

    Trois ans après #MeToo
    , quelques mois après publication du livre Le Consentement et les César, la mairie de la capitale française ne voit pas le problème d’un tel choix.

    C’est éloquent sur la faiblesse de l’engagement des pouvoirs politiques et culturels français contre les violences sexuelles.

    #Christophe_Girard #affaire_Matzneff

    • Christophe Girard de retour à la Mairie de Paris
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/19/christophe-girard-de-retour-a-la-mairie-de-paris_6066812_823448.html

      L’ancien adjoint à la culture, qui s’était mis en retrait à la suite d’accusations de viol, va de nouveau participer au Conseil de Paris, l’enquête ayant été classée sans suite.
      Par Denis Cosnard

      Le Comte de Monte-Cristo. Christophe Girard vient de ressortir de sa bibliothèque ce roman d’Alexandre Dumas pour se replonger dans l’histoire d’Edmond Dantès, ce héros réprouvé, banni et qui revient se venger méthodiquement. Christophe Girard aurait-il lui aussi des désirs de vengeance ?

      A 64 ans, l’ancien adjoint à la culture de Bertrand Delanoë puis d’Anne Hidalgo, qui s’était mis en retrait en août 2020 après des accusations de viol, revient en tout cas à la #Mairie_de_Paris. Il a participé, lundi 18 janvier, à une première réunion des élus de Paris en commun, le groupe qui réunit socialistes, communistes et membres de Génération·s. Il compte bien assister, mercredi, au conseil du 18e arrondissement, où il a été élu en juin, puis retrouver, le 2 février, son fauteuil dans l’hémicycle du Conseil de Paris, après presque six mois d’absence. « J’ai été élu, je me suis engagé à servir Paris, je suis rémunéré pour cela, c’est mon devoir de venir au conseil, déclare-t-il. Mon plaisir, aussi. » En revanche, il n’est pas question qu’il retrouve un mandat d’adjoint.

      Au sein de la majorité, certains élus se seraient bien passés de ce retour du « pestiféré ». Mais sur le papier, rien ne s’y oppose. Le 23 novembre, la justice a classé sans suite l’enquête préliminaire pour « viol par personne ayant autorité » qui avait été ouverte en août. Les faits reprochés à l’ancien adjoint ont été considérés comme prescrits. Ils remontaient aux années 1990. Aniss Hmaïd, un Tunisien, accusait Christophe Girard d’avoir abusé de lui quand il avait 16 ans, en 1990, et de l’avoir contraint à des rapports sexuels une vingtaine de fois les années suivantes.

      L’affaire Gabriel Matzneff

      Affaire classée, donc, pour la justice. Politiquement, la situation semble plus délicate. « Est-ce qu’il pourra vraiment revenir, sans provoquer de nouvelles tensions avec les écologistes ? », s’interroge un pilier de l’Hôtel de ville. En quelques mois, l’image de l’ex-adjoint s’est considérablement abîmée.

      Christophe Girard aurait bien sûr préféré que les juges écrivent qu’il n’a jamais violé quiconque. Et puis, il reste l’affaire Gabriel Matzneff, le dossier qui l’a amené dès juillet à démissionner de son poste d’adjoint. L’homme fort de la culture à Paris avait été mis en cause pour l’appui qu’il avait pu apporter au fil des ans à l’écrivain soupçonné d’actes pédocriminels. Là encore, même si rien ne peut être reproché à l’ancien adjoint sur le terrain judiciaire, il demeure considéré par certains comme l’un de ceux qui ont contribué à protéger un pédocriminel notoire.

      « J’avais demandé à Christophe Girard de se mettre en retrait du conseil après l’ouverture d’une enquête pour viol, rappelle Rémi Féraud, le patron des socialistes au Conseil de Paris. Maintenant que l’enquête est close et que Christophe souhaite exercer de nouveau son mandat, j’espère qu’il y aura une forme d’apaisement, de sérénité. »

      Il n’est pas dit, cependant, que tous les écologistes acceptent sans broncher que l’ancien adjoint dont ils avaient réclamé la démission siège de nouveau à côté d’eux. D’autant que, sans vouloir se venger comme Edmond Dantès, l’intéressé entend tout de même laver un peu l’affront. « Je veux rappeler qui je suis, quelles sont mes valeurs », annonce-t-il. Dès lundi, il a évoqué en réunion un épisode de 2010. « J’avais alors interdit aux moins de 18 ans l’accès à une exposition de Larry Clark, un photographe américain dont certaines œuvres avaient un caractère pédopornographique, se souvient-il. A l’époque, les écologistes m’avaient accusé de censure. Les marchands de vertu actuels doivent balayer devant leur porte. » Ambiance…

  • Le bruit et l’odeur (discours de Jacques Chirac) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_bruit_et_l'odeur_(discours_de_Jacques_Chirac)

    « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. C’est peut-être vrai qu’il n’y a pas plus d’étrangers qu’avant la guerre, mais ce n’est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d’or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Il devient fou. C’est comme ça. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôt ! [...] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu’il y a un problème de l’immigration, et que si l’on ne le traite pas et, les socialistes étant ce qu’ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l’opinion publique, les choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes6,7. […] [Au sujet des épiciers de proximité] La plupart de ces gens-là sont des gens qui travaillent, des braves gens ; on est bien content de les avoir. Si on n’avait pas l’épicier kabyle au coin de la rue, ouvert de 7 heures du matin à minuit, combien de fois on n’aurait rien à bouffer le soir8 ? »

    #populisme #racisme #Jacques_Chirac

  • Plomb autour de Notre-Dame : le chantier suspendu, deux écoles fermées
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250719/plomb-autour-de-notre-dame-le-chantier-suspendu-deux-ecoles-fermees

    Le préfet de Paris Michel Cadot vient d’ordonner la suspension du chantier de reconstruction de Notre-Dame afin que les ouvriers soient enfin protégés de l’exposition aux taux très élevés de plomb relevés à l’intérieur et aux alentours de l’édifice. Deux écoles accueillant un centre de loisirs ferment aussi leurs portes. Ces décisions font suite aux révélations de Mediapart sur l’inaction des autorités face au risque sanitaire.

    #France #mairie_de_Paris,_Notre-Dame,_plomb

  • Plomb autour de Notre-Dame : la mairie de Paris forcée à réagir
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180719/plomb-autour-de-notre-dame-la-mairie-de-paris-forcee-reagir

    Suite à notre article révélant des taux de concentration au plomb parfois dix fois supérieurs au seuil d’alerte, dans des écoles proches de Notre-Dame, la mairie de Paris a annoncé ce jeudi 18 juillet qu’un « nettoyage approfondi » sera effectué durant l’été. La préfecture de police a également confirmé que des taux élevés de concentration au plomb avaient été relevés dans les rues et les squares autour de l’édifice.

    #France #mairie_de_Paris,_Notre-Dame,_plomb

  • Notre-Dame : la mairie de Paris passe sous silence des contaminations au plomb dans les écoles
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180719/notre-dame-la-mairie-de-paris-passe-sous-silence-des-contaminations-au-plo

    Un mois après l’incendie de la cathédrale, le 15 mai, des taux de concentration au plomb, parfois dix fois supérieurs au seuil d’alerte, ont été relevés dans les établissements scolaires proches de l’édifice, selon des documents obtenus par Mediapart. La mairie de Paris n’a effectué aucun nettoyage en profondeur des lieux, affirmant que le plomb ne dépassait pas les seuils réglementaires. Un mensonge jugé « criminel » par la scientifique Annie Thébaud-Mony.

    #France #mairie_de_Paris,_plomb,_Notre-Dame

  • PAPREC : DU SALE DANS LE TRI DES DÉCHETS
    http://www.platenqmil.com/blog/2018/10/30/paprec--du-sale-dans-le-tri-des-dechets

    Dans un coin de La Courneuve, entre des entrepôts de ferraillage, des locaux d’imprimeries, le siège de l’UOIF, un collège-lycée et l’autoroute A86, l’usine PAPREC trie tout un tas de déchets. Son activité consiste à récupérer des bennes déposées dans des entreprises ou des collectivités, puis à réinjecter cette matière première gratuite dans les circuits capitalistes. Mais Paprec trie aussi ses ouvriers, pour éviter toute contestation, ce qui lui a valu une certaine renommée dans les réseaux syndicaux. Depuis les élections professionnelles d’octobre 2016, Paprec fait tout son possible pour se débarrasser de son représentant syndical CGT, Mahamoudou Kanté. Comme dans beaucoup de boites, on a d’abord tenté de le rétrograder, de conducteur d’engins à trieur de déchets. Ensuite, c’est l’enchainement complet : agressions physiques en novembre et décembre 2016, convocations multiples, mises à pied conservatoires, mutations forcées, procédures de licenciement. Entre février 2017 et mars 2018, il ne reçoit plus aucun salaire mais refuse les dizaines de milliers d’euros qui lui sont proposés pour quitter l’usine. Malgré les victoires aux prud’hommes, il lui reste encore 7 mois de salaires non payés.
     
    La répression syndicale vit une époque florissante mais chez Paprec on pousse loin le délire. Depuis mars 2018, les participants à une simple réunion syndicale organisée par Mahamadou Kanté sont sanctionnés un par un, parfois jusqu’au licenciement. Et de façon générale, quiconque s’approche trop près du délégué syndical est visé par la répression.

    #capitalisme_vert #répression_anti-syndicale

    • Le "spécialiste du recyclage et de la valorisation des déchets" Paprec s’y connaît aussi très bien en méthodes de surexploitation : dans son usine de La Courneuve, accidents graves, morts, contrôle et répression syndicale... Ce sera le principal objet de l’émission "Vive la sociale" de ce soir.

      L’émission « Vive la sociale », c’est sur Fréquence Paris Plurielle
      (106.3 MHz ou, par Internet, www.rfpp.net « écouter le direct »),
      le 1er et le 3e jeudis du mois, de 19 heures à 20 h 30,
      avec rediffusion le lundi suivant de 7 heures à 8 h 30.
      Les émissions sont ensuite postées sur le site http://vivelasociale.org/les-emissions-recentes

      Mel reçu. Par ailleurs, je dis cette fois #toctoc pour l’article documenté de la Plate forme d’enquêtes militantes posté ci-dessus, dont voici un autre extrait.

      Niveau communication, le groupe Paprec est au top du #greenwashing avec son image écolo et moderne : une "société modèle" selon le magazine L’Express (3). Mais entre les murs des usines, celle de La Courneuve en particulier, la réalité est plus sombre. Les #ouvriers travaillent dans des bâtiments vétustes et mal organisés, où le risque est permanent. Au lieu de trier les bennes de papier au sol, on les oblige à monter sur des tapis roulants qui ne sont pas prévus pour. Ils bossent donc en se déplaçant à travers un flot de déchets, pour éviter de se faire happer par la broyeuse qui est derrière eux ou bien par les énormes tractopelles qui continuent à déverser les déchets juste devant. À quelques mètres, d’autres #manutentionnaires - avec ou sans casques - travaillent à proximité directe de grues hydrauliques dont les griffes métalliques se balancent au-dessus de leurs têtes. A un niveau inférieur, confinés dans des cuves en béton, des #trieurs en masques et combinaisons blanches ramassent à la main des montagnes de paperasse, dans des nuages de poussières. La situation est à peine mieux pour les #chauffeurs, contrôlés par géolocalisation à la minute près tout en étant contraints de dépasser régulièrement les #temps_de_travail réglementaires.

      En 2014, un ouvrier de La Courneuve est mort écrasé par des balles de papier en déchargeant un camion. La même année, dans l’usine Paprec de Wissous (91), un salarié meurt broyé par la machine de tri. Ce traitement réservé aux ouvriers des déchets ressort assez clairement des statistiques nationales qui ne sont pourtant que la face visible du phénomène. En 2016, le secteur « collecte, traitement et élimination des déchets » est presque en tête pour la fréquence des #accidents_du_travail, juste derrière le bâtiment, mais au-dessus de la logistique. Les accidents sont aussi plus graves que dans les autres secteurs, les décès étant presque aussi nombreux que dans la construction. En France, 110 000 salariés sont regroupés dans ce type d’activité, dont 17 000 en Ile de France. Ce sont pour 2/3 des ouvriers, principalement des chauffeurs et des ouvriers non qualifiés. C’est sur leurs dos - et sur leur santé en général - que les patrons du recyclage font fortune. Celle de Jean-Luc Petithuguenin, patron de Paprec, est passée de 100 millions d’euros en 2008 à 390 millions en 2018. Depuis sa création en 1995, le Groupe Paprec a multiplié son chiffre d’affaire par 430 pour atteindre 1,5 milliards d’euros en 2017.

      Le PDG Petithuguenin se présente non seulement comme un patron « social », mais aussi comme un antiraciste engagé… En mars 2017, il prend position contre le passage du FN au second tour et conseille quoi voter à ses ouvriers, par courriers individuels. Il se vante partout d’embaucher des gens de 66 nationalités différentes, présentant comme de l’ « intégration » ce qui n’est qu’exploitation d’une main d’œuvre à bas coût. Inutile de préciser que lui-même est blanc, ainsi que l’ensemble des 15 membres de son comité exécutif et que la seule femme présente est cantonnée aux ressources humaines. Même chose pour les directions d’établissements Paprec, où on ne trouve quasiment que des hommes blancs. En fait, la « diversité » brandie par Petithuguenin concerne surtout les ouvriers peu qualifiés et tout particulièrement pour les métiers les plus pénibles. En Île de France, près de la moitié des ouvriers du déchet sont des #immigrés et près des 2/3 sont sans diplômes. Dans l’entrepôt de La Courneuve, le recrutement cible en priorité des #primo-arrivants, avec ou sans papiers, comme on a pu le voir lors des #grèves de 2008. A cette occasion, Paprec s’était d’ailleurs illustré en ne promettant que des CDD de quelques mois aux travailleurs sans-papiers, et en refusant ensuite de les prolonger.

      En plus de ça, Petithughenin prône la laïcité radicale en compagnie des fanatiques du Printemps Républicain et est même le premier patron français à avoir fait voter une Charte de la Laïcité dans sa boîte. Il reçoit des récompenses pour ce genre de conneries, comme le « Grand Prix de la Laïcité » qui lui a été remis en octobre 2014 par la #mairie_de_Paris. Sa charte va jusqu’à dépasser le cadre légal en imposant un strict « devoir de neutralité » qui contraint les ouvriers à « ne pas manifester leurs convictions religieuses » mais aussi « politiques » dans l’exercice de leur travail (8). Pour le dire plus clairement, Petithuguenin déteste tout autant les musulmans que les communistes et mène activement la chasse aux sorcières. Pour inaugurer le site de La Courneuve, il n’a pas trouvé mieux que de faire cuire des cochons de lait juste en face de la mosquée voisine. Et il a récemment déclaré à propos du dialogue syndical : « Si quelqu’un vient me voir avec des intentions politiques et fonde son action sur la lutte des classes, je dis non ». Il est comme ça Petithuguenin, il aime penser à la place des gens. Il fait dans le paternalisme à tendance néocoloniale. Et comme tout bon colon, il tient à son image de grand bienfaiteur et se débrouille pour dissimuler le carnage à ses pieds, par exemple en faisant le mécène à l’Opéra de Paris ou en investissant dans les sports nautiques, plutôt que dans l’amélioration des conditions de travail.

      à suivre...

    • Paprec : une entreprise qui traite ses salariés comme des déchets ! Après l’article sur l’usine de La Courneuve, voici une #vidéo à partager largement

      https://vimeo.com/301594164

      Soyons prêts à soutenir très bientôt cette lutte !

      https://seenthis.net/messages/656686
      https://seenthis.net/messages/43809

      #luttes_sociales #répression_anti-syndicale #enquête_militante #intervention et #toctoc again...

  • #Climat : #paris va-t-il poursuivre en #Justice les géants pétroliers ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180418/climat-paris-va-t-il-poursuivre-en-justice-les-geants-petroliers

    Un camion-citerne du pétrolier Total à proximité de La Mède (Bouches-du-Rhône). © Reuters Il est non contraignant et pourtant, le vœu voté le 6 février par le Conseil de Paris pourrait être le début de quelque chose de bien plus grand. Paris hésite en effet à marcher dans le sillage de New York et à assigner à son tour les compagnies pétrolières pour leur présenter la facture climatique.

    #France #Changement_climatique #écologistes #mairie_de_Paris

  • #Climat : #paris songe à poursuivre en #Justice les géants pétroliers
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180418/climat-paris-songe-poursuivre-en-justice-les-geants-petroliers

    Manifestation pour le climat à Paris le 12 décembre 2015, en marge de la COP21. © Reuters Il est non contraignant et pourtant, le vœu voté le 6 février par le Conseil de Paris pourrait être le début de quelque chose de bien plus grand. Paris hésite en effet à marcher dans le sillage de New York et à assigner à son tour les compagnies pétrolières pour leur présenter la facture climatique.

    #France #Changement_climatique #écologistes #mairie_de_Paris

  • De Xavière #tiberi à Penelope #Fillon, un même soupçon
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260117/de-xaviere-tiberi-penelope-fillon-un-meme-soupcon

    François Fillon en 1996 François Fillon avait sévèrement critiqué Jean Tiberi, quand l’épouse du maire de Paris, #Xavière_Tiberi, était jugée pour son emploi fictif. Par un curieux retour de bâton, le candidat à la présidentielle est aujourd’hui rattrapé par l’affaire des salaires de son épouse, #Penelope_Fillon.

    #France #Azibert #Chirac #Davenas #détournement_de_fonds_publics #Dugoin #Dujardin #emplois_fictifs #Essonne #Halphen #Herzog #Juppé #mairie_de_Paris #RPR #Sarkozy #Toubon #UMP

  • Miroir Social - Paris : les bibliothécaires se déclarent « totalement opposés à toute nouvelle ouverture le dimanche »
    http://www.miroirsocial.com/actualite/13278/paris-les-bibliothecaires-se-declarent-totalement-opposes-a-toute-nouv

    Malgré les vacances scolaires, la Bourse du Travail était presque pleine ce jeudi 21 avril, à l’appel des syndicats (CFDT, CGT, Supap, UCP et UNSA) pour dénoncer les projets de la #Mairie_de_Paris de prochainement ouvrir sept nouvelles bibliothèques le dimanche. Il est vrai que la municipalité ne propose aucune création de poste pour ces extensions, ce qui pour les #bibliothécaires de la capitale constitue une « véritable provocation ».

    #travail_le_dimanche #flexibilité

  • Après les conseils d’arrondissements de droite, voici maintenant que c’est la Mairie de Paris, de « gauche », qui s’attaque à BDS :

    Le PS de Paris va présenter un vœu contre le boycott d’Israël
    Nadir Dendoune, Le Courrier de l’Atlas, le 9 février 2016
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1086109022016Le-PS-de-Paris-va-presenter-un-voeu-contre-le-boyco

    Même s’il est probable que la motion passe, avec le soutien du PS (Parti Sioniste ?), voici le communiqué de BDS France :

    Les élus antiracistes et pour une paix juste entre palestiniens et israéliens ne peuvent que s’opposer à la condamnation de la Campagne BDS
    La Campagne BDS France, le 10 février 2016
    http://www.bdsfrance.org/les-elus-antiracistes-et-pour-une-paix-juste-entre-palestiniens-et-israel

    #Palestine #France #Paris #Mairie_de_Paris #Anne_Hidalgo #BDS #Boycott #criminalisation_des_militants

  • En catimini.... « Le PS de Paris va présenter un vœu contre le boycott d’Israël »
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1086109022016Le-PS-de-Paris-va-presenter-un-voeu-contre-le-boyco

    La majorité municipale socialiste, regroupée derrière Anne Hidalgo a décidé de s’en prendre frontalement à BDS ( http://www.bdsfrance.org ). Après avoir refusé de voter un vœu quasi-similaire que la droite parisienne avait proposé en septembre dernier, la gauche socialiste de Paris, présentera bien le sien au conseil de Paris, qui aura lieu du 15 au 17 février. Un vœu pour demander à la ville de Paris de « condamner le boycott d’Israël »

    (...)
    « Ce vœu présenté par le PS apparait, certes, comme une version édulcorée de celui qu’avait présenté la droite en septembre dernier, explique Raphaëlle Primet, conseillère communiste au conseil de Paris. Mais le résultat est le même : il appelle à la condamnation du boycott d’Israël ». « Nous voterons bien entendu contre ce texte et de ce que je sais, les écologistes aussi. Malheureusement, nous sommes ultra-minoritaires. Une partie des élus socialistes devrait nous rejoindre mais le vœu devrait passer haut la main, puisque la droite votera pour »

    > Le groupe PCF/FDG au conseil de Paris condamne le vœu provocateur des républicains qui vise à interdire la campagne BDS. Raphaëlle Primet
    https://www.facebook.com/raphaelleprimet/posts/10153920823639100

    > Provocation à la discrimination et appel au boycott de produits étrangers : La Cour de cassation tranche le débat
    Liberté d’expression et discrimination (Loi du 29 juillet 1881 et Code pénal) Robin Médard - la Revue des droits de l’Homme
    https://revdh.revues.org/1750

    > En Israël, des ONG se défendent contre une vaste campagne de diffamation Le Monde.fr | 05.02.2016. Par Piotr Smolar
    http://www.lemonde.fr/international/article/2016/02/05/en-israel-des-ong-se-defendent-contre-une-vaste-campagne-de-diffamation_4860

    > Le Conseil de Paris face aux diktats du Premier ministre israélien
    9 FÉVR. 2016 AFPS Association France Palestine Solidarité
    https://blogs.mediapart.fr/afps-association-france-palestine-solidarite/blog/090216/le-conseil-de-paris-face-aux-diktats-du-premier-ministre-israelien

    > Étiquetage des produits fabriqués dans les colonies israéliennes dans les territoires occupés. Benjamin Netanyahu invoque le passé nazi. AFP 2015 Paris-Match
    http://www.parismatch.com/Actu/International/Etiquetage-des-produits-fabriques-dans-les-colonies-israeliennes-dans-le

    #ps #mairie_de_paris #paris #BDS #Boycott_désinvestissement_Sanctions #boycott #boycott_d'Israël #palestine #Benjamin_Netanyahu #Raphaëlle_Primet

  • Paris : menace d’expulsion sur le bidonville de la petite ceinture - Le Parisien
    http://m.leparisien.fr/paris-75/paris-75018/paris-menace-d-expulsion-sur-le-bidonville-de-la-petite-ceinture-28-01-

    Leurs heures sont comptées. Les #Roumains et #Roms du bidonville, installés depuis le mois de juin dernier sur le ballast de la ligne de petite ceinture, entre les portes des Poissonniers et de Clignancourt (XVIIIe), pourraient être expulsés mercredi ou jeudi prochain. Et leurs cabanes détruites. Sous le coup d’une décision de justice ordonnant la libération des lieux, propriété de SNCF Réseau, les quelque 300 #habitants du #campement, ont accueilli avec angoisse la nouvelle qui leur a été officiellement donnée mercredi soir à la mairie du XVIIIe arrondissement.

    #bidonville #expulsion

    • Evacuation imminente d’un campement de #Roms à Paris, annoncée cette fois par Le Monde
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/02/01/evacuation-imminente-d-un-campement-de-roms-a-paris_4857041_3224.html

      Les toits sont jonchés de carcasses de bicyclettes et autres jouets pour #enfants. Une épaisse fumée s’échappe des quelques cheminées de fortune qui émaillent ces édifices en bois de récupération.
      Une vision que ne tolère plus la #Préfecture de police, qui a finalement ordonné l’expulsion du bidonville et de ses habitants, quatre cents Roms installés depuis le mois de juin 2015. Elle serait imminente. Une manifestation pour protester contre l’évacuation du camp devait avoir lieu lundi matin.
      A la mairie, on préfère parler de « mise à l’abri » pour nommer ce qui attend les habitants de ce bidonville de la petite ceinture.

      #Mairie_de_Paris

    • Les habitants du bidonville contre leur expulsion
      http://www.dixhuitinfo.com/societe/article/le-bidonville-du-18e-veut-s

      Ils s’opposent aux relogements provisoires et demandent que soit étudiée leur propre solution d’hébergement.

      Gestes amples, verbe haut, la discussion est animée. Une vingtaine d’habitants du bidonville bâti entre deux portes du 18e arrondissement de Paris sont réunis, jeudi 28 janvier 2016, dans l’une des baraques construites sur les voies ferrées de la petite ceinture. Les hommes prennent la parole. Des femmes entrent, cigarette aux lèvres, et donnent leur point de vue. Une traductrice explique en français le ras-le-bol général. Cette fois, ils ne se laisseront pas faire : ils appellent les habitants à les soutenir et à s’opposer à l’expulsion du bidonville, qui devrait avoir lieu en milieu de semaine prochaine, lors d’une manifestation (...)

      L’évacuation a été confirmée aux associations (*) présentes sur le bidonville par Gérald Briant, adjoint communiste au maire du 18e, chargé des affaires sociales, du logement d’urgence et de la lutte contre les exclusions, lors d’une réunion tenue en mairie d’arrondissement, mercredi 27 janvier 2016. « Les associations ont refusé de cautionner une politique qui mène à une plus grande précarisation de populations déjà marginalisées et qui détruit tous les efforts d’insertion », souligne André Feigeles, du collectif Rom Paris. Des représentants des familles roms et roumaines installées depuis des mois dans ce village de bric et de broc ont indiqué refuser les hôtels qui pourraient leur être accordés « pour quelques jours ».

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      Suraj et Nelu, adhérents de l’association les Bâtisseurs de cabanes, souhaitent développer des alternatives au relogement en hôtel.
      « Le provisoire, ce n’est plus possible, disent en chœur Nelu et Suraj. Au final on se retrouve toujours dans la rue. » Les deux hommes ont vécu les expulsions successives des bidonvilles de la Courneuve, en région parisienne, et de la porte de la Chapelle. Ils n’admettent pas que l’histoire se renouvelle sans cesse : « Il faut nous laisser tranquille, nous donner du temps. Deux ou trois mois pour trouver un terrain par exemple, afin de commencer à fabriquer nos propres maisons. » Nelu et Suraj sont adhérents de l’association les Bâtisseurs de cabanes, créée dans le bidonville en décembre 2015. Le projet, la construction de maisonnettes d’une surface comprise entre 20 et 30 mètres carrés apparaît comme une alternative au bidonville. Il est soutenu par le collectif Rom Paris. Des architectes ont travaillé le dossier.

      « Menuisiers, électriciens, décorateurs… les habitants du bidonville ont des compétences qu’ils pourraient mettre à profit pour construire eux-mêmes ces petites maisons, explique André Feigeles. Chacun d’entre eux pourrait ensuite valoriser ces expériences professionnelles. » Dans ce cadre, des fonds européens seraient mobilisés. « Avec trois millions d’euros, une soixantaine de maisons, démontables et pourquoi pas transportables, seraient érigées, calcule André Feigeles. De quoi loger dignement 250 familles dans ces logements-passerelles. Leur intégration par l’école ou le travail serait assurée par les services sociaux. Le dossier pourrait être bouclé en mars prochain. » « On ne parle pas d’un projet communautariste, reprend Marie Montolieux, présidente des Fédérations du 18e et de Paris du Mrap (Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples). Un même village pourrait mélanger des logements étudiants et des familles roumaines. »

    • Evacuation en cours d’un campement de Roms à Paris
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/02/03/evacuation-en-cours-d-un-campement-de-roms-a-paris_4858335_3224.html#sraveHr

      L’évacuation, qui a débuté vers 7 h 15, fait suite à une décision de justice, consécutive à une procédure de la SNCF Réseau, qui est propriétaire du terrain. Il ne restait mercredi matin qu’une petite partie des habitants de ce campement, qui en a compté jusqu’à 400. La moitié avait déjà quitté les lieux en début de semaine, en raison des rumeurs d’évacuation prochaine.(...)

      La moitié des habitants avait quitté les lieux
      « Une grande partie des habitants du bidonville sont partis pour mettre à l’abri leurs biens et reconstituer un nouveau campement. C’est un schéma habituel, c’est toujours plus facile d’expulser plutôt que de trouver des solutions durables. C’est l’expulsion qui pérennise les bidonvilles depuis vingt-cinq ans », a commenté Manon Fillonneau, du collectif RomEurope.

  • Logement social parisien : gabegie et usine à gaz à tous les étages | Contrepoints, Nathalie Nafy et h16
    http://www.contrepoints.org/2015/12/16/232962-logement-social-parisien-gabegie-et-usine-a-gaz-a-tous-les-etag

    Depuis des années, le discours est le même : Paris perdrait ses #pauvres et ses #classes_moyennes à cause de propriétaires trop méchants. Il faut donc protéger les #locataires de leurs griffes, ce que s’emploie ensuite à faire le législateur en pondant loi absurde sur loi absurde, quitte à corriger ensuite ses nombreuses erreurs… par d’autres lois. Et comme les autres, sœur Anne, bourgmestre parisienne, est partie en croisade à coup de lois.

    La dernière invention de la #Mairie_de_Paris, le dispositif « #multiloc’ » en est l’illustration la plus absurde puisqu’on prétend ainsi ramener les classes moyennes intramuros en payant les propriétaires pour qu’ils leur louent leurs logements. Et dans le même temps, la mairie a aussi lancé une politique de récupération/expropriation des chambres de bonne inoccupées, au prétexte qu’un million de mètres carrés seraient inutilisés dans les beaux quartiers.
    Toute l’idée derrière ces bricolages législatifs est de pousser à la #mixité_sociale puis de se féliciter bruyamment des dispositifs permettant soi-disant d’y arriver. Sur le site du parti socialiste on se glorifie ainsi qu’un immeuble social de 51 logements ait vu le jour près de la place Vendôme (1er arrondissement) et des Champs-Élysées (8ème). On apprend aussi qu’avenue de La Motte-Piquet au cœur du 7ème arrondissement, la Mairie de Paris a racheté un immeuble à 18.000 euros du m2 afin de faire vingt logements sociaux dont certains avec terrasses et balcons. Il sera possible pour une famille d’obtenir un logement de 89m2 avec vue somptueuse sur la tour Eiffel pour 900 euros par mois, charges comprises.

    Maintenant, le contribuable parisien tiquera peut-être un peu sur le fait de loger quelques familles seulement, sous prétexte de mixité, en pleine crise du #logement et à un tel prix. Par extension, il pourra calculer ce qui lui en coûtera au final lorsque la mairie sera parvenue aux 30% de logements sociaux fixée par la loi SRU, et bien se rappeler ce que scande le communiste [P"c"F] Ian Brossat, adjoint chargé du logement, qui martèle obstinément que « Les #logements_sociaux ne doivent pas être cantonnés dans le nord-est de Paris, nous devons faire de la mixité sociale partout ».

    Encore que la notion de mixité sociale à Paris fait parfois doucement sourire.

    Prenez le dispositif multiloc’, ou celui de réappropriation des chambres de bonne : normalement à destination des « classes moyennes », les petites lignes d’explication dévoilent une version très socialiste de ces dernières. Avec des revenus inférieurs aux plafonds du logement intermédiaire (41 000 euros pour une personne, 62 000 euros pour deux et 90 000 euros pour quatre), on comprend aisément qu’avec l’impératif de gagner trois fois le montant du loyer, ne seront retenus que les locataires les plus aisés et non les plus modestes.

    Quant aux HLM, leur mode d’occupation est très révélateur.

    En 2010 un article de la Tribune nous apprend que

    « (…) dans Paris, 31,4 % des locataires du parc locatif social parisien comptaient à la fin 2007 parmi les 30 % des ménages les plus #riches de France »
    Décidément, le social se niche vraiment à des endroits insoupçonnables. Mieux encore, si l’on s’amuse à lister des politiciens ou des hauts fonctionnaires qui occupent de tels logements, indépendamment de leur tendance politique, on obtient une énumération pléthorique, étayée par des scandales réguliers, que ce soit avec la gauche, avec la droite ou même le centre, personne n’est épargné.

    Un article du Monde de décembre 2013 commençait même un début de liste d’élus parisiens, toutes tendances confondues, en HLM et indiquait que les politiciens concernés « (…) invoquent en général la « précarité » de leur statut et leurs difficultés à se loger dans le privé de ce fait », ce qui ne fera sourire qu’au lendemain d’élections charnières, et encore.

    Il faut s’y résoudre, les chiffres sur l’occupation des logements HLM en région parisienne montrent un curieux paradoxe : en 2011 par exemple, 47% des locataires HLM ont des revenus supérieurs d’au moins 60% au plafond de ressources , alors que dans le parc privé, 36% des locataires ont des revenus inférieurs à ce plafond. En 2009, un des locataires HLM avait même déclaré 256.000 euros de revenus. Ces chiffres sont connus, et même commentés dans un rapport de la Cour des comptes d’avril 2015 qui y souligne que « les bailleurs franciliens ont tendance, pour équilibrer leurs opérations, à privilégier les logements du type prêt locatif social (#PLS), assortis des niveaux de loyers les plus élevés, au détriment des logements de types #PLAI et prêt locatif à usage social, accessibles aux plus modestes. »
    Ce n’est pas tout. Ce même rapport précise ainsi que « les subventions et les efforts se sont concentrés dans les zones où le coût de construction est le plus élevé et le foncier le plus rare. Ces contraintes ont souvent conduit à acquérir et conventionner des logements existants pour leur donner un statut social, sans accroissement de l’offre globale, ni modification du peuplement quand les immeubles étaient occupés. On observe en outre une part importante de petits logements au détriment des logements familiaux, car ils sont comptabilisés de la même manière dans les statistiques. »

    #Ville_de_Paris À #parti_de_notables, politique de la #rente

  • Les #dames_pipi de la Ville de Paris toujours pas fixées sur leur sort
    https://www.mediapart.fr/journal/france/161215/les-dames-pipi-de-la-ville-de-paris-toujours-pas-fixees-sur-leur-sort

    Les « dames pipi » des toilettes de la ville de Paris, sacrifiées par le nouvel exploitant des lieux, filiale du groupe néerlandais #2theloo, ne sont toujours pas fixées sur leur sort. Leur dossier ne sera pas examiné par la #Justice avant le 11 février.

    #France #mairie_de_Paris #prud'hommes #toilettes_de_Paris

  • – Ils lui ont arraché sa chemise au manager ?
    – Ouais, ils voulaient en découdre. (lu sur touiteure)
    Air France va porter plainte pour « violences aggravées » après une réunion agitée
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/05/air-france-confirmerait-2-900-suppressions-d-emplois-lors-d-un-cce-interromp

    La situation se tend à Air France. Plusieurs centaines de salariés ont envahi le siège de la société, interrompant la réunion du comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire. Selon plusieurs sourcs syndicales, la direction venait de confirmer que 2 900 postes étaient menacés par le nouveau plan de #restructuration, principalement au sol. Un chiffre similaire à celui annoncé vendredi en conseil d’administration.

    Près d’une heure après le début de la réunion, « plusieurs centaines » de manifestants sont entrés dans le siège d’Air France aux cris de « De Juniac démission » et « On est chez nous ». Le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, est sorti précipitamment, indemne. Mais des #salariés ont malmené leur directeur des ressources humaines (#DRH), Xavier Broseta. Sa chemise arrachée, il s’est enfui de la salle de réunion torse nu, entouré d’un important service d’ordre. Après ces événements, Air France a annoncé le dépôt d’une plainte pour « violences aggravées ». Le CCE qui devait reprendre à 14 h 30 ne reprendra pas lundi.

    Plus de cinq cents personnes avaient commencé à manifester à 10 heures devant le siège à l’appel d’une large intersyndicale intercatégorielle. « Gagey dégage », « le plan D ? Démission de la direction » ou « Valls arbitre vendu ! » pouvait-on lire sur les pancartes tenues par des salariés vêtus de leur uniforme. « Direction irresponsable » ou encore « ras-le-bol d’être mis les uns contre les autres », criaient certains devant les fenêtres du siège. Trois syndicats (FO, CGT et UNSA) ont également appelé les personnels à la grève.

    2 900 personnes menacées

    La mise en œuvre du plan « alternatif » au projet de développement « Perform 2020 » concernerait 300 pilotes, 900 PNC (hôtesses et stewards) et 1 700 personnels au sol, selon elles. La direction avait chiffré à 2 900 postes le sureffectif induit par ce « plan B », vendredi en conseil d’administration. Mais elle avait alors évoqué 700 postes menacés chez les PNC et 1 900 au sol.

    Le président d’Air France, Frédéric Gagey, a également confirmé que cinq avions quitteraient la flotte long-courrier en 2016, puis neuf autres en 2017. La compagnie dispose actuellement de 107 avions sur ce réseau, actuellement déficitaire pour moitié. Air France procèdera à des réductions de fréquences sur 22 lignes en 2016 et à une « plus forte saisonnalité » sur six autres lignes, qui « n’existeront que l’été ou l’hiver par exemple », a rapporté une source syndicale. En 2017, la compagnie fermera par ailleurs cinq lignes, en Inde et en Asie du sud-est, ont indiqué plusieurs sources.

    #management #action_collective

  • Enfin ! Ayé ! 10 ans après les émeutes de 2005, les enfants de prolos et des banlieues, et avec eux la priorité à la jeunesse, entrent au #gouvernement !

    Myriam El Khomri, nouvelle #ministre_du_travail, a fait ses premières armes à la #Mairie_de_Paris sur les questions de sécurité, comme d’autres gouvernants, avant d’être secrétaire d’Etat chargée de la police de la ville.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/02/myriam-el-khomri-nommee-ministre-du-travail_4743473_823448.html

    ... le #droit_du_travail n’a jamais fait partie de ses spécialités, ce qui la rapproche du profil de François Rebsamen, qui n’aura pas marqué de son empreinte le poste. Alors que le dossier du chômage sera l’un des plus importants dans les mois à venir, c’est davantage son aptitude à la #communication qui semble avoir primé dans le choix de l’exécutif, qui a écarté un profil comme Alain Vidalies, expert du code du travail mais moins à l’aise médiatiquement.
    La nouvelle ministre a la lourde tâche d’assumer la promesse présidentielle d’inversion de la courbe du chômage, sur laquelle est indexée une éventuelle nouvelle candidature en 2017. Alors que les mauvais chiffres s’empilent mois après mois, elle aura pour mission de mettre en application les conclusions du rapport #Combrexelle, sur une évolution du droit du travail, qui devrait être remis au premier ministre à la fin de septembre.

    Sa première aptitude à la communication, c’est « un nom, pas bien de chez nous » et une image, avec peircing dans le nez. De quoi élargir le spectre d’une trop normopathique présidence normale. Deux des flûtes préférées de nos responsables, la priorité à la jeunesse et le refus des discriminations sont supposées sonner moins faux. Si ça se voit, c’est donc que c’est vrai.
    Pendant ce temps Valls prétend que les jeunes socialistes chouinant aux journées d’été (en scandant "Macron démission, Taubira à Matignon !) sont manipulés (parce qu’ils ne sont pas toujours dans les palais de la république et l’opulence et sont amenés à causer avec des congénères qui n’ont pas partie liée au pouvoir ? parce qu’ils ont la trouille que leur plan de carrière se casse la gueule ?).

    Mati-gnon en déplacement à la Rochelle remet dans le droit chemin un jeunes socialaud :
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$jpotkaxndz1zc2gep0snywvz7sjlffr/Exclu-video-Manuel-Valls-la-verite-sur-sa-petite-baffe-a-un-jeune-militant

    Cette nomination est un tout petit pari de rien. Et pourtant il aurait fallu que ce soit beau comme du SOS race et l’invention de la « génération Mitterrand »... À défaut de rdv festif organisé par des transfuges de la LCR ou d’une OPA bien charpentée, faudra juste compter sur les mass média et l’habituel brouillage par lequel les mots ont à remplacer les choses (cf. le marronnier annuel d’une prétendue « hausse du RSA »). Pas sur que ça marche. Et quand même, ça les inquiète :

    Allez, un bout de portait people dans (libé)Ration, suite à la désignation antérieure de cette battante comme secrétaire d’état. Là aussi, l’exemple va motiver large, compris les perdants ?
    Une #ascension éclair.
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/10/07/myriam-el-khomri-son-nouveau-pari_1116788

    La maire de Paris fait la grimace. Myriam el-Khomri, son « shérif » , son alliée dans les quartiers sensibles, est un pilier de la mairie. Porte-parole de sa campagne, enceinte jusqu’aux yeux, elle a fait un boulot parfait. (...) Hidalgo, son modèle depuis toujours : « Je lui ai tout pris [et non pas le plus poli "j’ai tout appris d’elle"] : son bon sens, sa façon de mettre les mains dans le cambouis et son obstination à #bosser, bosser, bosser »,...
    (...) El-Khomri se souvient surtout des #petits_boulots, banque, vente, malgré un CV universitaire long comme le bras. « J’ai fait l’hôtesse d’accueil à Villepinte, où tout ce qu’on vous demande est d’assortir le rouge à lèvres aux chaussures ! » A 23 ans, elle décroche un #stage chez Claude Bartolone, alors ministre délégué à la Ville. Le ministre lui présente des élus. Elle se retrouve bras droit d’Annick Lepetit, maire du XVIIIe arrondissement.

    Bon, il est tout riquiqui quand même leur ascenseur social. Et il sent vraiment mauvais.
    On se souvient que les #autochtones du prolétariat traîtres à leur classe (ici immigrée après une naissance au Maroc, fille de mère séparée, étudiante précaire, habitante des « quartiers ») peuvent faire des supplétifs de second rang aux performances variables mais aussi des dirigeants de premier plan parmi les plus terribles (Staline, Pasqua, Beregovoy, ...).
    À suivre donc.
    Puisqu’il faut bien suivre nos suiveurs...
    Techniques de pouvoir pastoral : le suivi individuel des chômeurs et des allocataires du RSA
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5787

    #Précarité #chômage #maintien_de_l'ordre

  • La garde à vue des quatre soutiens aux #réfugiés de Pernety prolongée : Appel à rassemblement à 18h le 14 août - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/la-garde-a-vue-des-quatre-soutiens-3683

    Dans le cadre de la lutte des réfugiés de la chapelle expulsés le 2 juin, 40 migrants hébergés dans un centre #Emmaüs dans le 14ème arrondissement de Paris ont entamé une #grève_de_la_faim le 11 août au soir. Ils protestent contre leurs conditions d’hébergement et l’absence de leur prise en charge administrative. En effet il n’y a aucun suivi de leur dossier de demande d’asile. Dans l’après-midi du 12 août, quatre soutiens sont venus exprimer leur #solidarité. À cette occasion les #migrants ont demandé à voir des représentants de la #mairie_de_Paris et de l’#Ofpra. Ils ont décidé d’occuper le centre en attendant leur venue.

    En réponse à cette demande Emmaüs a fait appel aux forces de l’ordre. D’après les témoignages des migrants hébergés dans ce centre, la police est entrée par la force et a procédé à l’#arrestation des quatre soutiens présents. L’un d’entre eux est demandeur d’asile.

    À la suite de leur arrestation, Emmaüs a déposé plainte contre eux pour #séquestration. Le soir même, la mairie de Paris, la préfecture et #Emmaüs publient un communiqué commun. Ils y réfutent toutes contestations des migrants et accusent nos camarades de contraintes physiques sur les personnes présentes au centre d’hébergement.

    La démarche du monstre à trois têtes est claire :

    – décrédibiliser toute forme de lutte et de solidarité.
    – véhiculer une image des migrants dépendants et incapables de construire eux mêmes leur mobilisation.
    – Décourager toute volonté à rejoindre des luttes telle que celle-ci.

    (...) Nous exigeons toujours la libération de nos quatre camarades et l’abandon de toutes poursuites judiciaires.(...)

    Nous appelons à un rassemblement devant le commissariat au 27 boulevard Bourdon 75004 Paris, Métro bastille à 18h.
    D’ici là n’hésitez pas appeler le commissariat pour exiger leur libération au 01 40 29 22 00

    #occupation #crimminalisation

    • Affaiblir. Invisibiliser. Désinformer. Criminaliser. Anne Ablis
      http://blogs.mediapart.fr/blog/anne-ablis/130815/affaiblir-invisibiliser-desinformer-criminaliser

      Mardi 12 Août, 18h30 / Information : sur les pages d’un simple carnet, écrites à la main, les « demandes » des migrants ayant motivées leur démarrage d’une grève de la faim sont alors rédigées : en français, et en arabe.

      Mardi 12 Août, même heure, 18h30 / Des photos de l’action entreprise par les migrants habitant dans ce centre circulent sur les réseaux sociaux, soit un simple....sitting.

      Parallèlement, en soutien à l’action entreprise par les 40 migrants habitant dans ce centre, et selon la communication des informations transmises sur les réseaux sociaux du démarrage de leur grève de la faim pour faire entendre leurs demandes, « des soutiens » rejoignent le lieu.

      Entre 18h30 et 19h00 les salariés du Centre demandent l’intervention de la Police.
      19 heures : le syndicat UNSA-Police publie sur son compte Twitter @UNSAPOLICE des membres d’Emmaus séquestrés par des migrants dans un hôtel ! Bon courage aux collègues sur le dispo !"
      19h20 : intervention de la part des forces de police sur place depuis 19 heures [5 cars de Police] !!!
      Entrée de la Police à l’intérieur du Centre…
      Dans la foulée (de 19h20), quatre « personnes » sont arrêtées par les forces de Police (5 cars de policiers donc…] : ces quatre personnes sont « quatre » soutiens…. Peut-être, je dis bien « peut-être » n’en y-avait-il….pas d’autres, tout simplement !!!!!

      Et selon le communiqué de Presse de l’Etat, de la Ville de Paris…et d’Emmaüs, ça devient quoi ?
      Et bien voir ci-dessous :
      En premier lieu et avant toute chose, une « intrusion » d’une « poignée de militants » dans le centre d’hébergement de migrants situé rue Raymond Losserand dans le 14ème arrondissement.

      La grève de la faim décidée le matin même de ce 12 août par les 40 migrants habitant ce Centre pour faire entendre leurs demandes ? Et bien, pfffttt, ça-n-a-ja-mais-ex-is-té !!!!!!

      « Ces individus » [donc les « militants » ayant procédé à une « intrusion »] ont « proféré » des « allégations » soit selon le Larousse, des « affirmations (…) infondées et mensongères »
      Ces affirmations (…) infondées et mensongères ne sont autres que…..les demandes et les revendications consignées, par écrit, à la main, en arabe et en français, quelques heures plus tôt, à l’initiative des migrants habitant dans ce Centre…

      (...) Ces fondements de l’action entreprise par les migrants n’existent plus… Elles deviennent les affirmations proférées par des personnes extérieures au Centre, affirmations qui n’ont pas lieu d’être.
      Etc
      Etc
      Etc

  • Collège occupé par des migrants à Paris : « On veut juste un toit »
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75019/college-occupe-par-des-migrants-on-veut-juste-un-toit-31-07-2015-4982927.

    Ils n’ont eu à faire que quelques centaines de mètres. Les migrants qui occupaient depuis jeudi le siège de l’association Ni putes ni soumises, dans le XXe arrondissement, se sont installés ce vendredi, en milieu d’après-midi, dans les locaux du collège Guillaume-Budé (XIXe).

    Epaulés par une poignée de militants, ils ont escaladé les grilles de l’établissement et se sont barricadés à l’intérieur, sous l’œil de riverains médusés et de policiers particulièrement nombreux en début de soirée. Très vite, une partie du groupe s’est installée dans les salles de classe, puis d’autres ont commencé à sortir des ballons et jouer au football dans la cour.

    Une vidéo
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-
    avec la chapelle en lutte
    https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    Second jour d’#occupation du Collège Guillaumé Budé (rue Jean Quarré 75019 Paris) par les #Réfugiés de la Chapelle en #lutte et leurs soutiens. Afin de faire valoir leurs droits, de nombreux réfugiés soudanais de la Chapelle et du campement d’Austerlitz les ont rejoints, ainsi que des réfugiés syriens de la porte de Saint-Ouen. Les négociations avec la #Mairie_de_Paris et la Préfecture reprendront aujourd’hui à 18 heures, n’ayant abouti à rien hier soir.
    La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

    et Fadela Amara (NPNS), chagrinée
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-

    un soutien des migrants de la Chapelle raconte son tabassage par les lardus de la #BAC lors de l’occupation du collège, via
    https://twitter.com/OlivierCyran

    https://video-ams3-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xtf1/v/t42.1790-2/11072176_1617744161835830_95196437_n.mp4?efg=eyJybHIiOjcwMiwi

    • Troisième jour d’occupation du Collège Guillaume Budé (7, rue Jean Quarré 75019 Paris) par les Réfugiés de la Chapelle en lutte et leurs soutiens.
      Cette occupation fait suite au 10e démantèlement de campement en 8 semaines dans le quartier de la Chapelle et à la réunion qui s’est tenue à la Mairie de Paris, au cours de laquelle les Réfugiés ont fait part de leur désarroi au cabinet de Mme Hidalgo, sans qu’aucune réaction constructive leur soit apportée.
      Les négociations avec la Mairie de Paris et la Préfecture prévues hier à 18 heures ont été reportées à lundi, sur demande des réfugié(e)s, qui demandent à s’adresser directement à Mme Anne Hidalgo et à un représentant de la Préfecture.
      En effet, ils estiment qu’après de longs mois à la rue sans être pris en considération, les pouvoirs publics n’ont pas à leur manifester une telle précipitation sitôt qu’ils ont trouvé un toit, inoccupé de surcroît.
      De son côté, la Préfecture a envoyé hier soir vers 22h un huissier sur les lieux. Les réfugiés sont toujours sous la menace d’une évacuation, peut-être avec un #prétexte_sanitaire cette fois-ci. « Mais la rue est-elle un lieu salubre », interrogent-ils ?
      La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

      via un mel

    • GRAND-FORMAT. Dans le lycée des migrants à Paris - L’Obs
      reportage photo (Louis Witter)

      http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/societe/20150804.OBS3647/grand-format-dans-le-lycee-des-migrants-a-paris.html

      Plusieurs fois par jour, une assemblée générale permet à chacun de prendre la parole. Migrants et réfugiés sont prioritaires et passent systématiquement avant les soutiens. 

      Dimanche soir, une fête est organisée dans la cour du lycée Jean Quarré par les migrants et leurs soutiens. Un tract, distribué dans les rues alentour, invite les habitants du 19e à venir à la rencontre de leurs « nouveaux voisins » et partager le barbecue.

      Les Afghans jouent aux cartes dans une ancienne salle de classe, vendredi soir. Chaque chambre s’est constituée par affinités mais également par origines ethniques. Beaucoup ont fait le voyage ensemble. « On se sent bien, ici », dit l’un d’eux en souriant devant la porte d’entrée. Des militantes ont aussi décidé de réserver une pièce aux seules femmes. Une intimité retrouvée, que ne permettait pas la rue.

    • Un aperçu des soit disant ’prises en charge" organisées par la Ville de Paris....

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité de Joinville-le-Pont

      Lors de l’évacuation du jardin d’Eole le 19 juin 2015, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de Joinville-le-Pont.
      Presque deux mois plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous vivons dans un foyer entouré de grilles, loin de la ville et cachés par la forêt. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Il n’y a aucun moyen de laver ses affaires, pas même une bassine et de l’eau ; un savon est divisé entre vingt personnes. La nourriture est mauvaise et insuffisante. Tous les jours nous sommes contraints de frauder parce que le centre ne nous fournit pas de titres de transport. Après 23h30, il est impossible de rentrer dormir au centre, et si on ne rentre pas une nuit, on est expulsé définitivement. Les visites sont interdites sauf le week-end ; l’administration du centre a également interdit les visites entre les chambres, mais nous passons outre. Ce n’est qu’au prix d’une longue insistance que nous avons obtenu des cours de français. Nos « conditions d’hébergement » ressemblent à des conditions de détention.
      Nous ne sommes pas venus en France par amour pour celle-ci ou pour demander la charité. Nous ne sommes pas venus pour avoir simplement un toit et de la nourriture, nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’OFPRA.

      Appel à dons pour les réfugiés du collège Guillaume Budet : 7 rue Jean Quarré 75019. Urgence literie, couettes, couvertures, de préférence sacs de couchage. Merci de faire en sorte que la distrib soit effectuée par l’organisation pour éviter les tensions et un partage inégal

    • http://blogs.mediapart.fr/blog/la-chapelle-en-lutte
      Le blog de La Chapelle en Lutte

      –-

      "Bruno Julliard, maintenant passons aux choses sérieuses...",
      communiqué du 4 Août 2015
      06 AOÛT 2015 | PAR LA CHAPELLE EN LUTTE

      Aujourd’hui, en fin d’après-midi, Bruno Julliard annonçait en conférence de presse que la Mairie de Paris ne procéderait pas à l’expulsion de l’établissement scolaire que plus de 200 réfugiés de 12 nationalités occupent depuis 4 jours, soutenus par le collectif La Chapelle en Lutte.

      Si nous sommes soulagés par cette déclaration, qui augure quelque répit pour les réfugiés et nous permet à tous d’envisager la reprise du suivi sanitaire et juridique des migrants, de redémarrer les cours de langues et d’organiser une série d’évènements culturels et intellectuels, nous tenons à exprimer que cette résistance ne s’arrête pas ici.

      Avant-hier encore, la Mairie nous assurait qu’il était inenvisageable de transformer le collège que nous occupons car les cours y reprendraient à la rentrée. Aujourd’hui, le premier adjoint de Mme Hidalgo propose de transformer ce lieu en centre d’hébergement d’urgence. Ce volte-face est la preuve que notre mouvement porte ses fruits mais justifie aussi notre circonspection à l’égard des pouvoirs publics concernant la question des droits des réfugiés.

      En effet, M. Julliard déclare vouloir poursuivre la politique que la Mairie applique depuis le mois de juin, celle de l’atomisation des réfugiés dans des centres d’hébergement de qualité pour le moins inégale, éparpillés dans toute l’Île de France.

      Encore une fois, nous réitérons notre refus de la mise en concurrence des indigences et réclamons la création de lieux d’accueil adaptés aux migrants et demandeurs d’asile, en respect, notamment, de la Convention de Genève.

      Les hébergements d’urgence ne sont pas pérennes et l’offre de M. Julliard ne correspond pas aux demandes des migrants.

      Enfin, à la lumière des précédentes évacuations et des prétendues mises à l’abri humanitaires, nous sommes sceptiques quand à l’établissement des listes de migrants que la Mairie nous réclame.

      La Chapelle en Lutte

      –-
      https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763
      https://twitter.com/MigrantChapelle

    • A Paris, l’occupation d’un lycée professionnel désaffecté du 19e arrondissement a entraîné une salve de communiqués. Claude Goasguen, député de Paris, a dénoncé un « précédent qui constitue un attrait toujours plus important des migrants », et Nadine Morano, députée européenne, a pris la même ligne, évoquant un « #appel_d’air considérable à l’immigration illégale », tout en dénonçant dans le même texte la #saleté des rues de Paris « envahies de SDF, de matelas sur les trottoirs. Une honte pour l’#image_de_la_France ».

      Les migrants, angle d’attaque estival de la droite
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/05/les-migrants-angle-d-attaque-estival-de-la-droite_4712207_823448.html

    • Communiqué de Presse

      L’occupation du lycée désaffecté Guillaume Budé a été émaillée de plusieurs violences policières, ce dès son occupation. En effet, un membre du comité de soutien a été gravement blessé au crâne lors de l’occupation et un réfugié afghan s’est vu emmener au poste dès le lendemain matin de la prise des lieux qui a permis à quelques centaines de migrant-e-s d’échapper à la rue en occupant un bâtiment public inusité.

      
Les pouvoirs publics ont depuis lors manié la carotte, en disant être prêts au « dialogue » avec les réfugiés et leurs soutiens, sans jamais lâcher le bâton. Ainsi, des patrouilles et des contrôles récurrents ont lieu dans le quartier et, notamment, au métro Place des Fêtes, station par laquelle les migrant-e-s qui souhaitent avoir un toit sur la tête et rejoindre le mouvement sont contraints de passer pour rejoindre les autres réfugié-e-s.
Ces contrôles au faciès sont inadmissibles comme est inadmissible la circulation de policiers armés de flash-balls aux abords du bâtiment occupé.

      
Aujourd’hui en fin de journée, une membre du Comité de soutien aux migrants de La Chapelle cherchant à s’enquérir des conditions d’un énième contrôle dans les couloirs du métro, a été arrêtée et placée en garde à vue au commissariat central du XIXème arrondissement, dont espérons-le ! , elle devrait ressortir d’un instant à l’autre.

      
Hier soir, toujours à la station Place des Fêtes, deux autres membres du Comité de Soutien ont été intimidées par une femme policier qui les a menacées de conduire les deux réfugiés qu’elle et ses collègues contrôlaient au poste si celles-ci ne quittaient pas le lieu du contrôle. Heureusement, ceux-ci étaient munis de titres de séjour provisoires en tant que demandeurs d’asile. Mais quid de tous ceux qui sont encore en cours de domiciliation (cette démarche prend 2 mois) et n’ont pas encore obtenu de rendez-vous en préfecture ?

      
Nous dénonçons vigoureusement cette arrestation tout comme ce hiatus entre la Mairie de Paris - qui nous promet - notamment par voie de presse - de ne pas être expulsés par les forces de l’ordre de l’établissement scolaire que nous occupons - et le Ministère de l’Intérieur, qui ordonne ces contrôles d’identité dans le quartier.

      
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ce harcèlement policier.

      La Chapelle en Lutte

      via https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    • Maison des migrants à Paris : Appel à la solidarité et au soutien matériel des 200 réfugié(e)s qui occupent le collège Guillaume Budé... [Dons en ligne]
      https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

      Maintenant que nous avons une maison, même provisoire, nous avons à nouveau vraiment besoin de vos dons, financier, matériels et « temporels » (présence). Nous aimerions réhabiliter au moins partiellement le lieu lui donner un coup de frais. Nous avons besoin de draps, de couettes, de couvertures, de sacs de couchage, de tapis de sol et de matelas, de matériel de cuisine etc... Merci infiniment pour votre soutien, vous avez rendu énormément de choses possibles. Nous voulons continuer de faire avancer leur cause, tous ensemble.
      http://www.gofundme.com/wp4c9k

    • 40 migrants hébergés dans un centre emmaüs 47 rue raymond losserand dps le 28 juillet, ont commencé une #grève_de_la_faim auj pour dénoncer leurs conditions de prise en charge : nourriture immangeable et en quantité insuffisante, pas de produits d’hygiène, pas de tickets de métro, pas de suivi administratif, pas droit aux visites...

      Samedi 15/8 à 15h Assemblée générale à la Maison des réfugiés, collège Guillaume Budé, rue Jean-Quarré, Paris 19e.

      infos reçues par mel

    • La police intervient au foyer Emmaus occupé...

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité du 47 rue Raymond Losserand - 75014 Paris

      Lors de l’évacuation de la halle Pajol, le 28 juillet dernie, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de la rue Raymond Losserand.
      15 jours plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous avons décidé de commencer ce matin une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes que nous subissons : absence de titres de transport, nourriture insuffisante et de très mauvaise qualité, interdiction de droit de visite, entre autres.
      Nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’#OFPRA.