• #Sprays assainissants : une #pollution majeure de l’#air intérieur
    http://www.60millions-mag.com/2017/03/09/sprays-assainissants-une-pollution-majeure-de-l-air-interieur-11021

    Ironie du sort : la lutte contre les #polluants et les #allergènes dans nos foyers est devenue un argument #marketing et un marché à part entière. Des produits « purifiants » (antiallergènes, antiacariens, antibactériens…) ont ainsi envahi les supermarchés et les pharmacies. Or, contrairement à ce que prétendent fabricants et vendeurs, loin d’assainir la #maison, ces sprays, diffuseurs et aérosols décuplent la pollution intérieure ! Ils cumulent des substances allergènes, irritantes, voire #toxiques.

  • L’équipe #trump n’arrive pas à se défaire de ses casseroles russes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040317/l-equipe-trump-n-arrive-pas-se-defaire-de-ses-casseroles-russes

    Sergey Kislyak, formé à l’école de la diplomatie soviétique et ambassadeur à Washington depuis 2008. © Reuters La mise en cause du ministre de la justice, qui a caché des rencontres avec l’ambassadeur russe à Washington, n’est qu’un épisode de plus dans un long feuilleton qui occupe le Congrès et la nouvelle asministration américaine. Les questions se font de plus en plus graves sur les liens entre la galaxie Trump et les Russes et l’implication active des hommes du président dans les tentatives de manipulation de l’élection de novembre dernier.

    #International #Amérique_du_nord #Donald_Trump #Maison_Blanche #Russie #Sessions

  • Trump et le choc des pouvoirs
    https://www.mediapart.fr/journal/international/160217/trump-et-le-choc-des-pouvoirs

    Michael Flynn, au centre, flanqué (de gauche à droite) par les autres proches conseillers de Trump : Stephen Miller, Kellyanne Conway, Steve Bannon, Jared Kushner et Reince Priebus © Reuters La démission du conseiller à la sécurité nationale #Michael_Flynn projette la #Maison_Blanche dans une tourmente qui ne fait que démarrer. Elle souligne un mélange d’incompétence et d’affrontement ouvert avec les institutions qui commence à inquiéter les élus républicains eux-mêmes.

    #International #CIA #Donald_Trump #ecoutes #espionnage #Etats-Unis #FBI #Russie

  • Trump fait le bonheur des humoristes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130217/trump-fait-le-bonheur-des-humoristes

    Alec Baldwin dans son imitation plus vraie que nature de son ancien « collègue » de NBC Le président américain a l’épiderme sensible : il déteste que l’on se moque de lui. Résultat : les #comiques américains s’en donnent à cœur joie à la télévision. Les vétérans de « #Saturday_Night_Live » enregistrent même un bond important de leur audience.

    #International #comédiens #comique #Donald_Trump #Etats-Unis #humour #Maison_Blanche #Sean_Spicer

  • Des maisons de repos sans soins ? Solidaire - Michelle Heijens - 3 Février 2017
    http://solidaire.org/articles/des-maisons-de-repos-sans-soins

    Aujourd’hui, travailler dans une maison de repos n’a rien d’une partie de plaisir. Le personnel soignant tire la sonnette d’alarme : neuf soignants sur dix estiment que les personnes âgées ne reçoivent plus les soins dont elles ont besoin à cause de la pression croissante sur le personnel. Comment en est-on arrivé là ?


    Nous voulons tous que nos vieux jours et ceux de nos parents ou grands-parents soient agréables. Or cela devient de moins en moins évident. C’est ce qui ressort d’une enquête de la CSC. Le syndicat a interrogé plus d’un millier de membres du personnel soignant dans le secteur des maisons de repos. Les résultats sont consternants. 87 % des soignants estiment que les résidents des maisons de repos ne reçoivent pas les soins nécessaires. La mission principale de ce secteur – dispenser des soins – ne peut plus être assurée. Il est donc logique que les tâches moins indispensables, mais pourtant également très importantes, ne puissent être effectuées. Quatre soignant(e) sur cinq disent ne pas avoir le temps d’écouter les préoccupations des personnes âgées. Le manque de personnel mène même à des erreurs et à des accidents. Près de quatre sur dix signalent qu’au cours de la dernière année, le manque de personnel a entraîné des incidents comme l’octroi d’une mauvaise médication ou une chute d’une personne âgée.

    Choisir entre du personnel supplémentaire ou des langes
    Voilà pour ce qui est des chiffres. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement pour les résidents et pour le personnel ? Un membre du personnel soignant d’une maison de repos témoigne : « Le matin, nous sommes deux pour faire la toilette de 24 personnes. C’est un travail intensif. Tout doit être fait entre sept heures et neuf heures et demie. À neuf heures et demie, les résidents doivent être attablés pour le petit déjeuner. Le soir, on commence à les mettre au lit à six heures. Ils doivent être couchés à huit heures parce qu’après il n’y a plus assez de personnel. Pour moi, le plus grave, c’est que nous ne pouvons plus rien faire d’autre avec les gens. On n’a même plus le temps pour papoter un peu avec eux. Dernièrement, on nous a dit qu’on pourrait peut-être avoir une personne soignante en plus si on ne devait pas dépenser autant en langes. Je trouve ça vraiment grave : on ne peut avoir une personne en plus que si on laisse les personnes âgées dans des langes sales ! On économise déjà maintenant sur la nourriture des résidents. Et il faudrait en plus économiser sur les langes ? Et ça, alors que les résidents paient 1 700 euros par mois. »

    Pas le temps d’un peu parler avec les personnes âgées
    Tant les chiffres que les témoignages de l’enquête montrent les conséquences atterrantes du manque de personnel dans les soins aux personnes âgées. Comment en est-on arrivé à ce manque de personnel ? Une première cause est le sous-financement des soins pour les personnes de grande dépendance. Ces dernières années, le nombre de ces personnes a augmenté jusqu’à 14 000. À cause du manque de lits, le gouvernement incite les personnes âgées à rester le plus longtemps possible chez elles. Ce n’est que quand ce n’est vraiment plus possible autrement que l’on entre dans une maison de repos. Ce qui fait que trois personnes âgées sur quatre en maison de repos ont aujourd’hui besoin de soins intensifs. Mais les maisons de repos et de soins ne reçoivent pas l’argent nécessaire à ces soins intensifs. Le personnel en place doit donc faire plus avec moins. Avec, comme conséquence, que le personnel n’a plus la possibilité de converser avec les résidents. Pour nombre d’entre eux, aller au lit à six heures du soir est une réalité.

    Deuxième cause : les normes basses en matière de personnel. Une récente étude de Steunpunt Welzijn, Volksgezondheid en Gezin (bien-être, santé publique et famille) nous apprend que les homes pour personnes âgées ont plus de personnel en service que ce qui est prescrit par la loi. La norme légale est si basse que le secteur public emploie quatre soignants en plus par dix travailleurs que ce qui est légalement exigé. Ce personnel supplémentaire n’est pas financé par les pouvoirs publics. L’argent provient principalement des résidents qui année après année doivent payer de plus en plus cher. En décembre dernier, on constatait que le prix du séjour dans une maison de repos avait augmenté pour atteindre le prix moyen de 1 640 euros, sans compter les frais médicaux ou les frais de lessive.

    Diminuer la pression sur le personnel et les résidents
    Tant pour les résidents que pour le personnel, il est très important de réduire la pression de travail dans les maisons de repos et de soins. Pour les personnes âgées, c’est leur « chez eux ». Elle y passent en général chaque heure de la journée. Elles y mangent, y dorment, y vivent, et la personne soignante est parfois la seule personne à qui elles parlent dans une journée. Une norme d’encadrement plus haute et plus de financement pour le personnel constituent donc une nécessité. Mais il faut aussi un juste financement des lits pour personnes de grande dépendance, actuellement sous-financés. Le ministre flamand du Bien-Être Jo Vandeurzen (CD&V) a déclaré que le gouvernement flamand investira cette année 26 millions d’euros dans du personnel supplémentaire. Or selon l’étude de Welzijn, Volksgezondheid en Gezin, le coût total de personnel dans les maisons de repos et de soins pour personnes âgées s’élève à 2,4 milliards d’euros. Les 26 millions d’euros de subsides supplémentaires pour le personnel promis par le ministre Vandeurzen représentent donc 1,1 %. Des cacahuètes.

    Par ailleurs, il faut aussi penser de manière novatrice pour s’attaquer au problème de la forte pression de travail dans les maisons de repos. En 2014, les autorités de la Ville de Göteborg, en Suède, ont décidé de mener une expérience. Pendant deux ans, le personnel soignant de la maison de repos et de soins Svartedalen ne travaillerait plus que six heures par jour. Ce changement a eu un effet important sur le personnel soignant. La diminution de la pression et du stress a été très bénéfique. Le rapport est très clair à ce sujet. Trois quarts des soignants de Svartedalen se sentent bien, calmes et en forme. Les sentiments positifs se sont rapidement traduits par une évolution positive dans l’absentéisme pour maladie. Alors qu’à Svartedalen, le nombre total de jours d’absence pour maladie par membre du personnel était de quinze jours par an, dans d’autres maisons de repos il est 31 jours ! Par ailleurs, à Svartedalen, il y a trois fois moins de malades de longue durée que dans les autres maisons de repos. Chez nous, le personnel et nos vieux parents méritent aussi ces résultats positifs. 

    #maisons_de_repos #Personnel_soignant #EPHAD #Hospice #Retraite #Vieux #Fin_de_vie #France #Belgique #Civilisation #Civilisation #Infirmiére #personnes_âgées #Suède #Göteborg #Soins #parents #grands-parents #normes

  • Trump peut-il être président ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030217/trump-peut-il-etre-president

    Le test du nouveau dirigeant est désormais celui de la gouvernance, qui s’annonce très difficile en dépit de la frénésie entretenue durant ces premières semaines. Et surtout : quels seront les dégâts irréparables qu’il causera avant de quitter la #Maison_Blanche ?

    #International #Administration #congrès #Donald_Trump #Etats-Unis #opposition #Steve_Bannon

  • Une difficile bataille juridique s’engage contre le décret anti-immigrés de Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010217/une-difficile-bataille-juridique-sengage-contre-le-decret-anti-immigres-de

    Le décret de Trump, qui vise l’ensemble des réfugiés ainsi que les ressortissants de sept pays musulmans, est attaqué devant les tribunaux par plusieurs associations et États américains.

    #International #Donald_Trump #Etats-Unis #immigration #Maison_Blanche

  • Trump savoure son coup de force sur l’immigration et défie les manifestants
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300117/trump-savoure-son-coup-de-force-sur-limmigration-et-defie-les-manifestants

    Des juristes bénévoles installés à l’aéroport JFK de New York, lundi 30 janvier. © Reuters Malgré la mobilisation qui traverse le pays, les ressortissants du Yémen, de la Libye, du Soudan, de la Somalie, de la Syrie et de l’Iran, déjà soumis à des restrictions en matière de #visas, sont toujours refoulés à leur arrivée dans les aéroports. Toute entrée de #réfugiés est interdite pour trois mois. L’administration Trump campe sur ses positions.

    #International #Amérique_du_nord #Donald_Trump #immigration #Maison_Blanche #muslim_ban

  • Les frontières des Etats-Unis restent fermées
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300117/les-frontieres-des-etats-unis-restent-fermees

    Des juristes bénévoles installés à l’aéroport JFK de New York, lundi 30 janvier. © Reuters Malgré la mobilisation qui traverse le pays, les ressortissants du Yémen, de la Libye, du Soudan, de la Somalie, de la Syrie et de l’Iran, déjà soumis à des restrictions en matière de #visas, sont toujours refoulés à leur arrivée dans les aéroports. Toute entrée de #réfugiés est interdite pour trois mois. L’administration Trump campe sur ses positions.

    #International #Amérique_du_nord #Donald_Trump #immigration #Maison_Blanche #muslim_ban

  • Le décret anti-réfugiés de Trump soulève un tollé mondial
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290117/le-decret-anti-refugies-de-trump-souleve-un-tolle-mondial

    Manifestation à l’aéroport de JFK à New York samedi 28 janvier © Reuters Un décret signé vendredi soir par le président des États-Unis interdit l’accueil des #réfugiés et l’entrée des ressortissants de sept pays du Moyen-Orient. Ce décret a été partiellement suspendu par une juge fédérale samedi soir, en attendant un jugement sur le fond, et alors que des milliers de personnes manifestaient contre la décision présidentielle, ultime message d’une semaine au canon.

    #International #Donald_Trump #Etats-Unis #immigration #Maison_Blanche

  • Le décret anti-réfugiés de #Donald_Trump soulève un tollé mondial
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290117/le-decret-anti-refugies-de-donald-trump-souleve-un-tolle-mondial

    Manifestation à l’aéroport de JFK à New York samedi 28 janvier © Reuters Un décret signé par Donald Trump vendredi soir interdit l’accueil des #réfugiés et l’entrée des ressortissants venant de sept pays du Moyen-Orient. Ce décret a été partiellement suspendu par une juge fédérale samedi soir, en attendant un jugement sur le fond. Des milliers de personnes manifestent aux États-Unis contre Trump. Ce bannissement des réfugiés est l’ultime message de la première semaine délirante de sa présidence.

    #International #Etats-Unis #immigration #Maison_Blanche

  • Tollé mondial après le décret anti-réfugiés de #Donald_Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290117/tolle-mondial-apres-le-decret-anti-refugies-de-donald-trump

    Manifestation à l’aéroport de JFK à New York samedi 28 janvier © Reuters Un décret signé par Donald Trump vendredi soir interdit l’accueil des #réfugiés et l’entrée des ressortissants venant de sept pays du Moyen-Orient. Ce décret, toutefois, a été partiellement suspendu par une juge fédérale, samedi soir, en attendant un jugement sur le fond. Cette décision a provoqué un tollé général dans le monde. Des milliers de personnes manifestent aux États-Unis contre la politique anti-immigration et anti-musulmane de Trump. Ce bannissement des réfugiés est l’ultime message de la première semaine délirante de la présidence (...)

    #International #Etats-Unis #immigation #Maison_Blanche

  • Rifugiati senza rifugio

    Il 12 gennaio #Ali_Moussa è morto intossicato nel rogo generato da un corto circuito in un ex mobilificio occupato. Conoscevo Ali, era stato nel centro dove lavoro. È morto per salvare i documenti. Quelle carte che, se ottenute, valgono come oro, anche se nella realtà ti garantiscono solo il diritto di respirare e niente più. È rientrato nel rogo per cercarle e si è perso anche lui. Parlava male italiano Ali, a volte lo prendevo un po’ in giro e lui rideva col suo dentone d’oro retaggio di un mondo che non c’è più. Vissuto e cresciuto con la guerra, con cannonate, pallottole, ferite, malattie e roghi. Un rogo se l’è portato via. Nel gelo italiano di un capannone di Aiazzone, quello di «Provare per credere». Ali ci ha creduto e provato a modo suo. La Somalia prima e l’Europa poi lo hanno abbandonato.


    http://wots.eu/2017/01/24/rifugiati-senza-rifugio

    #réfugiés #asile #migrations #décès #Italie #Sesto_Fiorentino #mort #logement #hébergement #maison #chez_soi

  • Les personnalités clés d’un gouvernement qui inquiète
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200117/les-personnalites-cles-dun-gouvernement-qui-inquiete

    © Reuters #Donald_Trump devient officiellement le 45e président des États-Unis dans une ambiance d’inquiétude et de crainte. Les deux mois et demi de transition et l’annonce de la nouvelle #équipe n’ont rassuré personne. Tour d’horizon des figures clés qui vont faire la politique américaine des prochaines années.

    #International #Administration #Amérique_du_nord #Etats-Unis #Jared_Kushner #Maison_Blanche #Steve_Bannon

  • Caftan silhouettes - #Ready-to-Wear
    http://www.orientpalms.com/Caftan-silhouettes

    Revisited caftans invade the runway for an elegance emerging from the Mediterranean and the Orient. Some designers are inspired by the desert. Others by the tales of One Thousand and One Nights. And some want to reignite 1950’s Capri style which itself was inspired by the “other shores” of the Mediterranean. As a Levantine myself, I relate to this trend, and I often see friends and family wearing a caftan, an abaya or a turban mixed with contemporary clothing. And the reason is not just pride (...) (...)

    #Fisico #Trussardi #Dolce_&_Gabbana #Maison_Rabih_Kayrouz #Reem_Acra #Naeem_Khan #Alberta_Ferretti #Antonio_Berardi #Tory_Burch

  • #Christine_Lagarde jugée coupable par la #CJR mais dispensée de peine !
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191216/christine-lagarde-jugee-coupable-par-la-cjr-mais-dispensee-de-peine

    Christine #Lagarde à la CJR © Reuters L’ex-ministre de l’économie a été déclarée coupable de #négligence dans l’affaire de l’arbitrage #Tapie par la Cour de #Justice de la République (CJR), ce lundi 19 décembre. Mais la Cour a choisi de la dispenser de toute peine. Une décision peu surprenante au vu de cette juridiction d’exception, conçue pour épargner aux politiques les foudres de la justice ordinaire. Le #FMI se réunira « sous peu » pour examiner les suites à donner à cette condamnation.

    #France #Affaire_Tapie #arbitrage #Bechtel #CDR #détournement_de_fonds_publics #Maisonneuve #Marin #procès #Ract-Madoux

  • Enquête sur deux patrons de maisons closes (Saarbrücker Zeitung)
    http://www.wereport.fr/international/enquete-sur-deux-patrons-de-maisons-closes-saarbrucker-zeitung

    Le procureur de Sarrebruck en Allemagne enquête sur deux patrons de maisons closes à Neunkirchen par rapport au traite des hommes. Parmi les accusés : un retraité de 71 ans qui aurait managé une maison close clandestine. Lire la suite (en Allemand)

    #Articles #International #Société

  • #Donald_Trump s’en va-t-en guerre contre le #Climat
    https://www.mediapart.fr/journal/international/111116/donald-trump-s-en-va-t-en-guerre-contre-le-climat

    Donald Trump coiffé d’un casque de mineur, en meeting en Virginie, le 5 mai 2016 (Reuters) Le président élu américain veut mener « une révolution énergétique », mettre fin à « la guerre contre le #Charbon » et sortir de l’accord de Paris sur le climat. Même si le passage à l’acte risque d’être difficile, il agite un imaginaire extractiviste et viriliste à contrepied des communs défendus par ceux qui croient qu’agir pour le climat œuvre pour plus de justice sociale.

    #International #énergie #Etats-Unis #extractivisme #Maison_Blanche #pétrole

  • Netanyahou se félicite de l’élection de son ami Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/international/111116/netanyahou-se-felicite-de-l-election-de-son-ami-trump

    Le premier ministre israélien accueille l’élection de #Donald_Trump comme une bonne nouvelle pour Israël. Mais des experts s’inquiètent de la proximité du républicain avec Vladimir Poutine.

    #International #Benjamin_Netanyahou #Etats-Unis #Maison_Blanche #Proche-Orient

  • Trump dans le désordre du #Moyen-Orient
    https://www.mediapart.fr/journal/international/101116/trump-dans-le-desordre-du-moyen-orient

    Lorsqu’il aborde le Moyen-Orient, Trump se contredit souvent, prône le laisser-faire et veut déléguer à #Poutine la question syrienne. Ce désengagement ne signifie qu’une chose : encore plus de guerre et une situation à venir toujours plus chaotique.

    #International #Djihad #Donald_Trump #EI #Etat_islamique #Etats-Unis #Irak #kurdes #Kurdistan #Maison_Blanche #Mossoul #Syrie

  • Souffrir de faire souffrir AL - La Brique 2 novembre 2016

    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/832-souffrir-de-faire-souffrir

    Chaque année, des affaires de maltraitance sont révélées concernant des personnes âgées « accompagnées » en maisons de retraite. De manière assez systématique, le personnel est pointé du doigt, sans toujours réincrire ces histoires de violence dans le contexte délétère qui les ont rendues possibles. Que savons-nous des conditions de vie et de travail en maisons de retraite ? Bien souvent prises dans la spirale du rendement, soignantes et soignées ont en commun d’être invisibles. Pour en savoir plus, La Brique donne la parole à Alice, ancienne aide-soignante (AS) en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Il s’agit tant d’un témoignage personnel que l’expression d’une parole collective destinée à rendre visible l’envers du décor. 

    « J’ai fait la toilette de Madame Oiseau avec Pauline, chouette fille. Elle bosse comme une dingue, vit seule avec ses filles à élever. Elle est crevée à cause du manque de sommeil. Elle travaille dans la maison depuis vingt ans. Encore une fille qui n’a pas le diplôme, qui avant faisait tout, mais s’est retrouvée faisant fonction aide-soignante. Aujourd’hui, elle est payée comme une femme de ménage en faisant le boulot d’une AS. C’est dur. Pauline parvient à peine à toucher Madame Oiseau. Pourtant, elle l’adore. Les escarres sont importantes et creusent le corps, elles sont infectées dans le bas du dos, aux talons. Elle souffre, se crispe de douleur. Faire ses soins est éprouvant. Le directeur hésite encore à faire appel à l’équipe mobile de soins palliatifs. La situation traîne et Madame Oiseau reste des journées entières sans soin ».
     
    Ancienne aide-soignante, j’ai travaillé pendant trois années dans un EHPAD. Cet extrait de mon journal raconte une scène aussi fréquente qu’éprouvante. Après un certain temps j’ai ressenti le besoin de transcrire la dureté de ce quotidien où, du côté des soignantes comme des soignées, se côtoient des souffrances de toutes sortes. Aujourd’hui, je suis tiraillée entre l’urgence de témoigner des conditions déplorables dans lesquelles notre société accompagne nos vieilles1 durant les derniers moments de leur vie, et l’inconfort de parler d’une maltraitance à laquelle j’ai moi-même participé, malgré moi. Car, si des aides-soignantes ont une pratique maltraitante, c’est bien souvent parce que l’institution les y contraint.
     
    Les vieilles, pompes à fric
    La France compte sept millions d’habitant.es de plus de 75 ans et 10 % d’entre eux.elles – soit environ 700 000 – vivent en maison de retraite où sont généralement hébergées les personnes les plus fragiles, âgées, malades et dépendantes. Les EHPAD sont des maisons de retraite médicalisées. Une formule technocratique pour euphémiser ce qu’on appelait autrefois hospices, asiles ou mouroirs. On y concentre, recluse, la vieillesse dépendante, celle qui va mal et qu’on refuse de voir2.
     
    Le budget des EHPAD est tripartite. L’agence régionale de santé (ARS) finance les soins et une grosse partie du salaire des soignantes. Le département, lui, finance la dépendance et la petite partie restante des salaires. C’est aux particuliers de payer le reste de la note, c’est-à-dire l’hébergement, qui finit dans les poches des promoteurs immobiliers et des actionnaires. Quant à l’État, il se désinvestit et délègue aux collectivités territoriales la gestion financière des EHPAD. Faute de budget, celles-ci freinent des deux pieds lorsqu’il s’agit d’ouvrir de nouveaux EHPAD publics, ou des EHPAD privés à but non lucratif.
     
    Résultat, il reste les EHPAD à but lucratif. Fédérés en grands groupes cotés en bourse, ces établissements sont les seuls capables de rafler les appels d’offre. C’est qu’ils ont su rendre la santé des vieux rentable en réalisant des économies d’échelle sur le matériel, en externalisant les services d’entretien des locaux et de restauration, en payant les plus petits salaires possibles, en programmant des taux de dépendance optimums (plus la dépendance est élevée, plus la rentabilité est forte). En bref, les groupes profitent de la faiblesse de l’offre et de la forte demande pour proposer des tarifs d’hébergement prohibitifs, aux frais des familles3.
     
    Parallèlement, la mesure du soin a été rendue possible par l’usage de nouveaux outils. La médicalisation et la standardisation des soins en cours depuis les années 1970 permet aux collectivités publiques de contrôler de près les coûts de la dépendance. Puisque les collectivités territoriales ont un oursin dans la poche et que l’État regarde ailleurs, le prix de l’hébergement ne cesse de s’élever en EHPAD : de 1500 euros par mois pour une chambre en province à 6000 euros à Paris ou en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’ARS fixe le budget du soin et en contrôle la qualité. Selon l’État et les collectivités territoriales, la privatisation permettrait de maintenir serrées les dotations en soin tout en garantissant le développement d’une offre de services apparemment conforme à des normes exigeantes. Pourtant, le secteur privé facture aux client.es des services chers (restauration, blanchiment, ménage, loisirs, kits d’hygiène, etc.) qui répondent mal aux besoins des résidentes et sont directement financés par les particuliers.
     
    Sans surprise, les EHPAD privés à but lucratif enregistrent les plus forts taux de remplissage et de dépendance pour une rentabilité maximale. Les ratios soignantes/soignées sont au plus bas, la charge de travail énorme pour des soignantes souvent privées du matériel et de la moindre marge de manœuvre.
     


     
    L’usine
    Ces entreprises du grand âge, toujours soucieuses de réduire leurs coûts, optimisent partout où elles le peuvent : protections hygiéniques comptées, toilettes minutées, temps de repas étriqués, pauses grignotées, budgets d’animation réduits, cadence soutenue… La liste est longue et témoigne de l’effet désastreux de la privatisation de la prise en charge des personnes âgées changées en matière première.

    Les soignantes ne sont pas en reste puisque dans la plupart des EHPAD, c’est l’usine... Les journées de onze heures s’enchaînent. On vient souvent travailler sur ses jours de congés ou de repos, les heures supplémentaires ne sont pas payées. Pendant ce temps, les pointeuses comptent tous les jours rigoureusement notre temps de présence. L’énorme turnover et le non remplacement des absentes mettent celles qui restent à rude épreuve.
     
    En plus de ces conditions de travail dégradées il faut encore supporter la soumission à un personnel d’encadrement malveillant. Le chef, qu’on ne voit jamais dans les étages, nous regarde de haut et nous parle comme à des gamines mal élevées. Il reste sourd à nos problèmes préférant nous parler « du budget », sa seule obsession. Il faut également supporter la pression exercée par la cadre, celle qu’on doit supplier pour un jour de repos, pour quelques toilettes en moins, pour le remplacement d’une fille en arrêt. Celle qui nous demande sans cesse s’il ne reste pas quelque chose à faire, des ongles à couper, qui ne supporte pas de nous voir prendre du temps avec une personne. Celle qui nous dit que si ça ne va pas c’est la faute de la génération Y, que les filles n’ont plus la vocation, qui nous répète que Pôle emploi leur envoie n’importe qui.
     
    Éthique et performance : des injonctions contradictoires
    En EHPAD, la norme, c’est l’injonction contradictoire. Une collègue m’a dit un jour : « On est obligé de maltraiter ». C’est que les soignantes sont en permanence rappelées à des contraintes médicales et éthiques qu’elles ne peuvent satisfaire prises sous les feux de l’impératif de rendement. D’un côté, on demande aux soignantes de bien prendre soin des résidentes. L’éthique des soins gériatriques responsabilise excessivement les agentes qui les prodiguent. Assignées à la sollicitude permanente, responsables du bonheur d’individus privés de la liberté d’aller et venir, sommées de mettre au travail leur propre vulnérabilité pour donner le meilleur d’elles-mêmes à des sujets fragiles et déracinés, « nous sommes dévouées ». De l’autre, pas le droit de s’asseoir pour faire un brin de causette. Pour les boss, le « prendre soin » possède une valeur principalement quantitative : un maximum de soins pour un minimum de coûts. Il faut faire vite, mais ne rien oublier, sous peine d’une observation orale ou écrite, voire d’un avertissement pour maltraitance.
     
    Politiser le soin
    Des luttes collectives voient le jour. Partout, des revendications se formulent : dans les couloirs, durant le repas, dans les chambres, les salles de repos, etc. La presse se fait parfois l’écho de formes plus politisées de mobilisations, de débrayages d’une heure et de journées de grève. En janvier 2016 le département du Nord a baissé de 3 % le budget des EHPAD. En réaction, l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA) a lancé un appel à la grève d’une heure le 1er avril 2016. La forte mobilisation a forcé la rencontre de directeurs d’EHPAD du Nord avec des représentant.es du département. Fin septembre 2016, une dizaine de soignantes de l’EHPAD de Coudekerque-Branche pousse la porte de Force Ouvrière et menace de faire grève si la direction ne répond pas à leurs revendications. À suivre.
     
    Partout en France, les salariées des EHPAD se syndiquent pour renverser les rapports de force. Les journaux locaux relaient plus régulièrement les revendications des soignantes et les directions se voient obligées d’ouvrir le dialogue, au moins pour la forme. Mais rien n’est gagné. Après des mois de lutte, les salariées de la maison de retraite intercommunale de Semblançay-La Membrolle (composée de deux EHPAD) située près de Tours obtiennent une réunion réunissant des agents de l’ARS, du conseil départemental d’Indre-et-Loire, la directrice de l’EHPAD, le président du conseil d’administration des deux établissements et des représentants syndicaux CGT et SUD. Les salariées doivent s’estimer heureuses, elles ont obtenu un audit censé mesurer la gestion, les effectifs et l’organisation de l’établissement4. Mais cette démarche, une nouvelle fois comptable, peut-elle déboucher sur quelque chose ?
     


     
    Des alternatives au règne de l’actionnariat  
    Malgré son coût prohibitif, l’EPHAD apparaît comme la solution incontournable alors même qu’il est en voie de ne devenir accessible qu’aux familles aisées. Quand bien même on a les moyens, trouver une place en EHPAD n’est pas chose facile : il faut souvent attendre des mois, voire des années, pour que la liste d’attente se tarisse et que s’ouvrent les portes de l’institution. L’insuffisance des aides accordées par les régions et les départements est criante en comparaison de l’épuisement d’aidantes esseulées face à l’aggravation d’une démence, la survenue d’une maladie ou une perte d’autonomie. Leur isolement social les oblige à faire la navette entre l’hôpital et le domicile. La vieille meurt souvent sur le chemin5.
     
    Dans ce contexte, la place réservée à d’autres modèles d’accompagnement s’avère réduite. Et pourtant, il existe des alternatives : dans le Nord, l’association de développement gérontologique du valenciennois a ouvert une maison de retraite communautaire composée de petites unités de vie de 17 à 35 studios. À Montreuil, c’est la « maison des Babayagas », une « anti-maison de retraite » autogérée, citoyenne, solidaire, écologique et féministe qui a ouvert ses portes en 20136. Ici, pas de loyers exorbitants : « Les Babayagas sont locataires de l’Office des HLM de Montreuil, qui réalise la construction pour des loyers modulables de 250 à 700 euros en fonction de leurs ressources »7. Quand on sait que neuf vieux.vieilles sur dix ne vivent pas en EHPAD, voilà une initiative qui mérite de se développer.
     
    Nouvelles solidarités
    Pour conclure ce papier, je voudrais dire à quel point j’aime mon métier. Comme la plupart de mes collègues, j’ai choisi de travailler auprès des personnes âgées. Après avoir travaillé une année à domicile, j’ai pensé que travailler dans un environnement adapté, tout en étant mieux formée, me permettrait d’être une meilleure soignante. Je n’ai pas trouvé, en EHPAD, le cadre sécurisant que j’y attendais. Entre le maintien à domicile – où le soin est reclus dans la sphère privée et domestique des familles – et l’EHPAD – où le soin est privatisé pour rendre productive la vieillesse improductive – il faut créer de nouveaux lieux de vie. En attendant, je salue le courage et la détermination de celles et ceux qui ont la force de rester et de se battre au quotidien sur le terrain pour défendre leurs conditions de travail. Celles-ci font la qualité de vie des résidentes en EHPAD.
     
    AL

    Et comme plus d’info ne tue pas forcément l’info, vous pouvez continuez à vous documenter en allant voir l’article paru dans Bastamag le 7 octobre 2016 : Dans les maisons de retraite, manque de moyens et conditions de travail dégradées rendent la situation « explosive » http://www.bastamag.net/Dans-les-maisons-de-retraite-manque-de-moyens-et-conditions-de-travail
     
    1. Avec plus de trois quarts des résidents qui sont des résidentes et plus de 90 % des soignants qui sont des soignantes, je choisis de féminiser ces termes.
    2. Les prénoms ont été changés.
    3. Pour ne citer que les trois plus gros EHPAD français côtés en bourse, le groupe Korian occupe la tête du classement avec 23900 lits et 288 établissements. Suivent Orpéa (19275 lits, 222 établissements) et DomusVi (15043 lits, 187 établissements).
    4. « La Membrolle et Semblançay : pas de réponses concrètes pour les salariés des EPHAD », La Rotative, 02 septembre 2016.
    5. « La fin de vie des personnes âgées », Observatoire National de la Fin de Vie, 2013.
    6. « La maison des Babayagas, l’antimaison de retraite à Montreuil », Juliette Harau, Le Monde, 22 février 2016.
    7. « La maison des Babayagas, un projet pour vieilles qui décoiffe… », Danielle Michel-Chich, Mediapart, 27 novembre 2012.

    #Lille #presse #La_Brique #luttes_sociales #EPHAD #maltraitance #Babayagas #maison_de_retraite #ARS #vieux

  • Dans les maisons de retraite, manque de moyens et conditions de travail dégradées rendent la situation « explosive »
    « On marche sur la tête ! », alerte une #aide-soignante. Tandis que les #baby-boomers quittent le monde du travail et que la population vieillit, les réductions budgétaires dans les #maisons_de_retraite déstabilisent le travail des personnels. Les repas, les soins, l’hygiène, de même que les activités proposées aux #personnes_âgées subissent de plein fouet ces politiques d’austérité – quand il s’agit du public – ou de « préservation des marges » – lorsqu’il s’agit du privé. Pour quelles conséquences ? Une pression devenue insupportable pour les soignants, et des conditions d’accueil à la limite – voire au delà – de la #maltraitance pour les résidents. Témoignages sur une situation explosive.

    http://www.bastamag.net/Dans-les-maisons-de-retraite-manque-de-moyens-et-conditions-de-travail
    Fight for your right to party
    https://youtu.be/mZ6ZrJUNQG4

    • « Une nouvelle direction est arrivée en 2015. Elle a renvoyé les remplaçantes qui étaient en CDD. Puis les a reprises, mais uniquement sur des contrats au mois. Quand nous nous sommes mises en grève, cela faisait un an que nous subissions cela. Nous avions une collègue qui était en CDD depuis neuf ans, comme agente de service hospitalier. La direction l’a jetée, sachant qu’elle était sur le point de finir une validation des acquis de l’expérience pour acquérir le grade « d’aide-soignante », souligne Anne. C’est ce jour-là que les salariés se sont mis en grève. Il y avait alors six personnels de soins au lieu des neuf normalement nécessaires, « pour 83 résidents à lever, faire manger, laver… ». Soit une aide-soignante pour 14 personnes de plus de 85 ans.

    • « Nous n’avons pas accès à ces conventions. Nous ne savons pas ce que les tutelles, ARS et conseils départementaux, donnent à nos établissements, précisent Guillaume Gobet et Albert Papadacci, cuisiniers en maison de retraite privée et responsables syndicaux dans deux des plus importants groupes privés à but lucratif du secteur. Ce que nous savons, c’est que le bénéfice est le nerf de la guerre. Nos groupes maintiennent leurs marges opérationnelles en jouant sur les CDD. Les directions réduisent aussi de plus en plus les coûts sur l’entretien, le matériel – comme les gants – et la cuisine. On fait baisser les coûts en cantine, avec une dégradation des produits et des rations. Face à cette situation, nous n’avons pas de soutien des tutelles. Car moins elles donnent, mieux elles se portent. »

    • Dans un établissement de soins de suite de la banlieue ouest (ce n’est pas une maison de retraite mais c’est plein de personnes âgées), un copain visite sa maman. Partout à l’étage des affiches apposées par le personnel :

      Nous sommes ici pour vous soigner, pas pour nous faire aggresser.

      Ambiance…