• #Nantes : marche de soutien aux oublié-e-s de l’état d’urgence !
    https://fr.squat.net/2021/01/11/nantes-marche-de-soutien-aux-oublie-e-s-de-letat-durgence

    Mardi 12 janvier 2021, rendez-vous : – à 11h devant l’Orangeraie, au croisement des rue Daubenton et Babonneau – à 12h devant la Maison du Peuple, 2 rue du Chapeau Rouge – à 12h30 devant la mairie centrale de Nantes, 29 rue de Strasbourg – à 13h30 devant la préfecture, place du Port Communeau Il […]

    #2_Rue_Babonneau #l'Orangeraie #Maison_du_peuple_de_Nantes #manifestation #sans-papiers

  • #Nantes : quelle place pour la Maison du Peuple ?
    https://fr.squat.net/2020/10/17/nantes-quelle-place-pour-la-maison-du-peuple

    Après un an de dur labeur, la Maison du Peuple a su tenir son pari : celui d’un lieu ouvert à tous, capable d’héberger ceux qui en avaient besoin de façon inconditionnelle. Des centaines de personnes, des familles avec enfants en difficultés ont su trouver un lieu où se reconstruire (scolarisation des enfants, prise en […]

    #17_rue_Chapeau_Rouge #Maison_du_peuple_de_Nantes

  • #Nantes : #expulsion de la Maison du peuple
    https://fr.squat.net/2019/10/20/nantes-expulsion-de-la-maison-du-peuple

    Une fois de plus, le préfet de Loire-Atlantique a choisi d’employer la méthode « force et peur » pour procéder à l’expulsion des habitant.e.s (dont un grand nombre de femmes et enfants) de la Maison du peuple, rue Jules Ferry à Nantes [ce mardi 15 octobre 2019]. Ce n’est pas moins de 18 fourgons de police qui […]

    #Maison_du_peuple_de_Nantes

  • #Nantes : communiqué de la Maison du Peuple
    https://fr.squat.net/2019/07/29/nantes-communique-de-la-maison-du-peuple

    Prochaines assemblées du lieu : mardi et vendredi 19h. Poussez la porte du 15 rue Jules Ferry, là où « la vie est belle ». (Commissions en cours de constitution) COMMUNIQUE DE PRESSE La #Maison_du_peuple_de_Nantes est ouverte Des personnes sans logements occupent depuis début juillet une maison située au 15 rue Jules Ferry. […]

    #Gilets_Jaunes

  • #Nantes : #ouverture d’une Maison du peuple
    https://fr.squat.net/2019/07/23/nantes-ouverture-d-une-maison-du-peuple

    Pas de vacances pour la résistance. Une Maison du Peuple vient d’ouvrir à Nantes. Après plusieurs tentatives durant le mouvement des #Gilets_Jaunes, empêchées par une répression systématique : c’est chose faite ! Il s’agit d’un grand bâtiment de plusieurs centaines de mètres carré, situé dans le quartier Doulon. Il accueillera les différentes luttes en […]

    #Maison_du_peuple_de_Nantes

  • #Saint-Nazaire (44) : #ouverture de la #Maison_du_peuple 2
    https://fr.squat.net/2019/05/01/saint-nazaire-44-ouverture-de-la-maison-du-peuple-2

    Depuis le 24 novembre 2018, un squat ouvert par des #Gilets_Jaunes de Saint-Nazaire au 113 boulevard de Maupertuis servait de Maison du Peuple, en lieu et place des anciennes Assedic et de la sous-préfecture par intérim. Mais suite aux procédures judiciaires lancées par les propriétaires pour expulser la Maison du Peuple, les clés ont […]

    #Donges

  • A Saint-Nazaire : « Je ne suis pas en lutte, je suis une lutte » 15 DÉCEMBRE 2018
    PAR PIERRE-YVES BULTEAU

    L’ancienne sous-préfecture de la ville de Loire-Atlantique a fait place à une réquisition citoyenne. Le lieu a été baptisé « Maison du peuple ». De façon autogérée, on y discute du sens de la démocratie, comme de l’impact de la lutte sur ceux qui la mènent.

    Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), de notre envoyé spécial.- « Je ne suis pas en lutte, je suis une lutte. » Jonathan, que tout le monde ici appelle affectueusement Yoyo, est un gaillard aux cheveux gominés, à la voix voilée par les gaz lacrymos respirés et les centaines de roulées grillées. Alors qu’il était en train de monter un restaurant avec son frère, il a tout arrêté. « Tellement j’ai trouvé en ce lieu du cœur et de l’humanité. »

    La Maison du peuple de Saint-Nazaire représente le symbole de ce qui se joue depuis cinq semaines, partout en France. Un relais populaire et autogéré créé en réponse à « un monde soudain devenu injustifiable aux yeux de tous », selon la formule de l’écrivaine Leslie Kaplan.

    Ancienne agence Assedic, devenue un temps sous-préfecture, le bâtiment de centre-ville a récemment été vendu par l’État à un promoteur immobilier. « Il avait prévu d’en faire sortir 72 logements, explique Ludovic, en taxant une clope à Yoyo. Le permis de démolition était signé. Les pelleteuses devaient tout raser. Au lieu de ça, on l’occupe depuis le 24 novembre dernier. »

    La démolition architecturale a laissé place à la construction des consciences. Une réquisition citoyenne pour une insurrection des intelligences. Passée la frêle grille d’un vert oxydé, ce ne sont que sourires et attentions aux traits tirés qui vous accueillent. Comme si la quinzaine d’habitants à temps complet avait décidé de prolonger le mouvement, au-delà des ronds-points de la zone portuaire, malgré les annonces faites à la télévision par Emmanuel Macron, contre les récents appels à la désunion.

    Il faut dire que le peuple en gilets jaunes nazairien connaît bien l’endroit. « La plupart en étaient soit usagers, soit salariés », glisse, entre deux taffes, Ludovic, qui raconte la genèse de l’occupation : « Cela part d’une impro générale qui finit en impro géniale ! Au départ du mouvement, nous demandons à rencontrer le sous-préfet. Devant son refus, une prise de paroles démarre. Et là, le déclic. On se dit que l’on va symboliquement occuper l’ancienne sous-préfecture de la ville. » La Maison du peuple est née.

    Reste à l’organiser. De la déclaration officielle d’habitation à l’élaboration d’un contrat électricité avec justificatifs et tout le tralala administratif, la vie commune s’imagine autour de règles débattues en assemblée, toutes centrées sur ce principe fondateur : « On a emprunté un lieu en bon état et, quoi qu’il advienne, on le rendra en bon état », lance Jonathan avant de partir prendre son quart au niveau du rond-point des Six-Croix.

    Par cette autodiscipline, qui a notamment vu l’alcool des premiers jours prohibé, les occupants de la Maison du peuple devancent aussi leur possible expulsion par la force publique. « Même si les flics ne nous gênent pas, précise Ludovic, et ce malgré un dépôt de plainte du promoteur. » Pas vraiment de quoi inquiéter ce militant, passé par Attac et les collectifs pour le climat. « Il y a tellement de choses profondes qui se jouent ici, un tel apprentissage de la démocratie, qu’on a du mal à s’imaginer que tout puisse s’arrêter. »

    Après trois semaines d’occupation, l’arrêt de ce bouillonnement, peu en parlent, tous y pensent. Et, alors que le coup de mou des AG quotidiennes, de la planification de l’occupation du port, de la gestion des envies diverses et variées se fait ressentir, le coup de boost arrive parfois par le bus.

    Comme en ce lendemain d’allocution présidentielle, qui voit cette retraitée pousser la grille de la Maison du peuple. Ludovic l’accueille de son doux sourire. Nous l’appellerons Annette. « Ce n’est pas que je n’aie pas envie de vous donner mon nom mais mon mari ne sait pas que je suis ici et, en plus, glisse-t-elle rieuse, il a voté pour Macron. » C’est sa petite-nièce qui lui a soufflé l’existence du lieu. « Moi, je n’ai pas à me plaindre, j’ai une bonne retraite, ça va. Si je suis là, c’est parce que j’ai un fils qui n’a plus de boulot, une fille en plein burn-out et un futur gendre, futur licencié. Je n’ai jamais fait de politique avant mais là, après avoir écouté Macron, je l’ai trouvé tellement lamentable qu’aujourd’hui, j’ai envie de m’engager. »

    Comme Annette, ils sont une cinquantaine à avoir franchi le pas. Pas un raz-de-marée. Une révolution intérieure pour une prise de conscience collective. Felipe est de ceux-là. La boule rasée de près, le teint buriné, ce salarié en levage-manutention « n’a jamais été militant ». Rencontré sur la petite terrasse qui borde l’entrée du bâtiment, il dit être venu et surtout resté « parce qu’ici, on se sent écouté, on peut décider. Étranglé par le quotidien, à la Maison du peuple, on apprend à se dépouiller du superflu pour gagner tellement plus ».

    Ce n’est pas Morgane qui dira le contraire. Son intervention lors de la première AG concernant le blocage de la zone portuaire va rester, pour longtemps encore, gravée dans les mémoires. « Je me souviens, c’était lors de la préparation de la première occupation du port. La tension était en train de monter. Personne n’était d’accord sur la stratégie à adopter et puis je me suis levée, j’ai dit qu’on était là pour apprendre, qu’on ferait sûrement des erreurs, qu’on en tirerait des leçons et que, de toute façon et quoi qu’il se passe, nous continuerons d’avancer. »

    « C’était tellement émouvant, rebondit Ludovic, un de ces moments magiques que seule la lutte peut vous apporter. » Un apprentissage en vitesse accélérée. Une transformation qui a également foudroyé Erwan. Depuis qu’il a poussé la grille de la Maison du peuple, il a troqué ses heures quotidiennes de jeux vidéo au profit du débat politique. « Avant, jamais tu ne m’aurais fait lire un bouquin, discuter autour d’un thème d’actualité. Aujourd’hui, je ne peux plus m’en passer », jubile-t-il.

    « Ce sont tous ces moments qui m’ont fait devenir amoureux de ce lieu, avoue Ludovic. Depuis trois semaines dans cette maison, depuis cinq semaines sur les ronds-points, on voit les exclus de la parole légitime, les privés de l’action collective reprendre le pouvoir. C’est extraordinaire. J’en ai pleuré. » Tous parlent d’un « accouchement citoyen ». Tous savent aussi que, pour durer, il va leur falloir « maintenir le lien, aujourd’hui créé ».

    La tête dans le quotidien, « épuisés par un rythme de fou », les gilets jaunes nazairiens ont trouvé le temps d’accueillir des délégations venues de Rennes, Lorient, Cholet et projettent même de converger avec leurs homologues de Commercy. Une conjonction des appels « pour préserver cette dynamique et les émancipations qui en ont surgi ». « C’est le truc qui me préoccupe le plus, dit encore Ludovic. Ne pas perdre ça. C’est tellement fort ce que l’on vit que ça ne peut pas s’arrêter comme ça. » D’autres parlent d’établir un pont avec les syndicats.

    C’est en tout cas l’avis de ce syndicaliste retraité, croisé sur le balcon de l’ancienne agence Assedic. « Si on ne se fédère pas, on est morts », tente-t-il de lancer. « Si on entre dans ce genre de calculs, de plans stratégiques, on risque de tout perdre », contrebalance Yoyo. « La mobilisation doit continuer hors de certains codes, poursuit Ludovic. Les habitants de la Maison du peuple ne les maîtrisent pas et c’est ce qui donne le côté précieux de cette mobilisation. Si on rétablit ces codes, ils risquent tous de partir et ça, rien que d’y penser, j’en ai la boule au ventre. »

    Pour continuer de rêver à demain, les gilets jaunes nazairiens comptent « sur l’intelligence collective des gens. Sur cette confiance solidement établie qui va nous permettre de trouver le rebond ». Dans une atmosphère studieuse d’où se dégagent des effluves entremêlés de pâte à crêpes et de café, certains occupants travaillent à l’idée d’organiser des « portes ouvertes » de la Maison du peuple. « Il faut profiter du fait que Saint-Nazaire soit une ville politisée, à l’identité ouvrière encore forte, pour continuer de construire un imaginaire collectif. » Arrivée depuis à peine une heure, Annette est déjà emballée, elle qui est ici « pour aider la génération de ses enfants ».

    Un engagement tracé, en lettres capitales au pinceau noir, sur une pancarte posée au détour d’un couloir. Il y est écrit ceci : « Un avenir pour nos enfants et… » Un suspens en forme de suite à imaginer. Avec les rêves, l’action et la vie en commun en guise de piliers.

    #GILETSJAUNES #MAISON_DU_PEUPLE #SAINT_NAZAIRE #Gilets_jaunes

    https://www.mediapart.fr/journal/france/151218/saint-nazaire-je-ne-suis-pas-en-lutte-je-suis-une-lutte

  • Un tract distribué, vendredi 6 mai, à l’entrée de la #maison_du_peuple à #Rennes. ( pourvu que ça dure ! )

    Salut, ça lutte,

    La maison du peuple est un lieu arraché par le mouvement contre la #loi_travail. Ce qui semble s’élaborer politiquement ici dépasse largement le cadre de l’opposition à cette loi. On s’y organise, de façon autonome, pour répondre à nos besoins et nos aspirations, malgré toutes les formes de répression institutionnelles (interdiction de centre-ville, violence policière, arrestations massives, écrasement judiciaire, etc ).

    Le concert de ce soir est un moment pour se rencontrer, kiffer, la vibe, renforcer les liens ; c’est aussi une manière de récolter de la thune pour faire durer la grève et être matériellement solidaires des personnes inculpées, de toutes les personnes inculpées, quelles que soient leurs pratiques et leurs chefs d’accusation. Dissociation = piège à cons.

    Le monde que nous portons n’admet pas les rapports de domination, quels qu’ils soient. Ce soir comme tous les jours, les comportements oppressifs tels que le racisme, le sexisme, l’homophobie ou encore le ta-gueule-ici-c’est-moi-le-boss seront combattus. Nous ne sommes ni juges, ni flics : refuser l’emprise de la police sur nos vies implique aussi de se ressaisir de l’attention qu’on se porte les unes aux autres et de la capacité à se défendre contre ce qui nous nuit.

    Un mot sur l’alcool : c’est super, jusqu’à ce que ce soit super chiant. C’est surtout une question de dose, mais pas que. Il y a des manières de s’enivrer qui nous font passer de chouettes moments ensemble et d’autres qui font exister ce qu’il y a de plus pourri en chacun de nous. Nous préférons la première option. Alors, à la nôtre !

    Ni gestionnaires de lieu culturel, ni barmaids, celles et ceux qui prennent soin du lieu ce soir, au vu de leur capacité et leur envie de profiter peinardes de la soirée ont décidé que l’entrée ne sera plus possible à partir de 00h30, afin que ça soit propre, rangé et barricadé à 02h00 pour celles et ceux qui y dorment. Voilà. Ici l’organisation est ouverte, il appartient à chacun d’y participer.

    Et puis, si toi-même ou quelqu’un près de toi se fait emmerder, n’hésite pas à réagir et/ou à demander de l’aide, tu seras soutenue.
    Quelques rencards des prochains temps :
    11 mai : La convention avec la mairie prend fin, il faudra faire en sorte de garder ce lieu vivant et de le protéger contre l’expulsion. Si on se trouvait tout-de même à la rue ce jour-là ou plus tard, rendez-vous est donné à 20h, par ici, guettez les messages.
    10, 17 et 18 mai : journées d’actions pour généraliser le mouvement de grève.
    ET LA BELLE VIE ELLE EST A QUI ?
    ELLE EST A NOUS !


    http://e-median.com/archives_rennes/maison-du-peuple/frise-maison-du-peuple.html

  • Depuis la Maison du peuple de Rennes et des théâtres de Toulouse, Montpellier et Caen occupés
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8168

    Rennes

    Enregistrés avant que ne soit obtenu le retrait de l’ordre d’expulsion et des forces de l’ordre présentes depuis des heures, les occupant.e.s de la Maison du peuple à Rennes, sur Vimeo.
    https://player.vimeo.com/video/165154782

    Nous avons gagné cette bataille !