• Bonjour,

    dans un CR d’une réunion du CNRS sur le [Maitron](https://maitron.fr) (le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier…) :

    > > > Depuis le début de la période où le site a été gelé, des modifications ont déjà eu lieu. Il y a eu mise en ligne de nouvelles biographies, des ajouts et des recherches de doublons. Pour cela il a fallu mettre à niveau la base existante de 225 000 notices. Mais ce travail doit entraîner des nouveautés avec des parties nouvelles et un nouveau fonctionnement. Le projet est décrit suivant la présentation plus détaillée faite à la réunion du 17 octobre (renvoi au CR qui vous a été transmis). Listing des « biographiables » par les corpus ou groupes de travail La chaîne éditoriale : répartition des bios, rédaction (auteurs et corpus), correction, validation et publication. Grande autonomie des corpus ou groupes de travail Rétroplanning éditorial nécessaire pour le suivi, le travail et la publication. Un nouveau site Pour un fonctionnement optimal, il faut impérativement un nouveau site avec hébergeur et développeur. SPIP est en effet dépassé. Mais l’apparence restera la même. Le nouveau site comportera un moteur de recherche à facettes (avec des filtres), avec l’installation de plugins et possibilité de mises à jour cartographiques, infographie, pour l’ensemble de la valorisation du contenu. Chaque étape du basculement des notices et de la mise en route les différentes fonctions du site, aura besoin d’un contrôle qualité. 4 mois minimum seront nécessaires entre acceptation du devis reçu récemment et mise en fonction du nouveau site.

    Ainsi l’un des gros sites Spip va disparaitre suite à des conflits de pouvoir. Ceux et celles qui ont suivi depuis 18 mois les mésaventures du Maitron, comprennent qu’il ne s’agit pas d’un problème technique mais bien de la volonté politique de tourner symboliquement une page et de mieux contrôler un outil (le Maitron, pas Spip) jusqu’alors collectif et collaboratif.

    Claude

    • Comme je le disais sur le forum :

      C’est clairement la personne qui maintient le site qui est dépassé, et non pas SPIP. Avec lequel il est parfaitement possible de faire un moteur de recherche à facettes super puissant et rapide (avec Manticore + le plugin Indexer par exemple), ainsi que de la cartographie, des infographies générées auto, etc.

      Malheureusement, c’est avant, en amont de cette décision qu’il aurait fallu avoir connaissance de ces débats ET intervenir pour donner des billes, des arguments, des choses factuelles permettant d’affirmer que SPIP peut tout à fait être mis à jour et avoir mille plugins pour faire tout ce qu’ils décrivent. Et que ce qui compte c’est avant tout les personnes qui s’en occupent, qui maitrisent le logiciel, et non pas un manque du logiciel lui-même.

      Maintenant ils ont déjà le devis de la refonte, disent-ils…

      Tu penses qu’il y a encore moyen d’influer sur l’acceptation ou pas du devis de refonte ? (peu probable mais bon…)

    • Il y a bien 3 ans je leur ai proposé de l’aide (le site n’avait par exemple pas les URLS configurées correctement) J’ai été envoyé boulé gentiment et jamais recontacté.

      Dans tous les cas, je me heurte souvent au même scénario
      1- Il y a une sorte de complexe des personnes qui n’y connaissent rien à se faire aider.
      2- Souvent une personne ultra investi ne veut pas lacher le site pour des raisons d’égo. (L’informatique 24/24 créé des égos et des cerveaux curieux)
      3- Quand les vrais décideurs (qui n’y connaissent rien non plus en général) mais qui ont les finances un jour, mettent le grappin dessus et il leur faut pour justifier leur existence réinventer la roue et le bébé et l’eau du bain. Ils me font penser à des promoteurs immobiliers qui rasent le quartier qu’ils ont laissé pourrir.

      Le dernier point et pas des moindres est bien entendu le grappin politique avec le BTPWEB derrière … Voir juste la destruction du travail effectué. Vu également régulièrement.

    • Je les avais contactés il y a qq mois pour leur proposer une refonte (en mode « bouteille à la mer »). J’avais plutôt accès mon argumentaire sur une refonte ergonomique (point sur lequel, je pense, il y a bien à faire).

      Pas de réponse, en effet.

      Il y a peut-être moyen de rattraper le coup ? (si 3 ou 4 réponses à un projet de refonte insistent sur Spip, ils seront bien obligés d’entendre un argumentaire).

    • @colporteur j’aime pas ton tag branding, tu dois pas bien comprendre ce que signifie comme désillusion de contribuer à un logiciel libre, de tout le chemin à concevoir, coder et à faire la doc et faire en sorte que ça serve et que ce soit libre et open source, pour te rendre compte que la différence entre du business code americain financé en amont n’a rien à voir avec l’éthique à laquelle on se tient vu que tout le monde s’en torche et préfère utiliser FB ou WIix. Je dis pas ça pour ma pomme, mais c’est facile d’asséner un tag discrétos, ta réaction est la preuve même que tu mets sur le même plan logiciel libre et salariat pour une grosse boite.

    • @touti, c’est un malentendu, ce « branding » visait le Maitron et leur choix d’une logique propriétaire, je supprime puisque ça semble ambigu (ça pouvait se lire « # Maitron passe d’un # site collaboratif au # branding et abandonne # spip »).
      j’ai été utilisateur de bas niveau (publication et actualisation de pages) de spip. j’ai tenté de le faire adopter en lieu et place de wordpress lors de la création de sites, pour des raisons ergonomiques et politiques (oui, du libre et collaboratif c’est mieux avais-je avancé), malheureusement sans succès. le choix d’un logiciel de marque/propriétaire a été fait sous le fallacieux prétexte de la simplicité et de la fiabilité. un manque d’exigence et un conformismes dommageables.
      il me parait important qu’y compris des sites très fréquentés et réputés utilisent spip qui passe aux yeux de certains pour vieillot, inadapté, laid (j’ai parfois envoyé aux coupables des seen d’arno sur des sites réalisé sous spip). c’est aussi, mais cette fois positivement, une question d"image de marque" d’une marque qui... n’en est pas une ! donc la sortie du Maitron, si elle se confirme, est une mauvaise nouvelle. il va sans dire que je suis reconnaissant à tous.tes les personnes qui ont contribué ou contribuent à ce type de travail invisible et en bonne partie anonyme.

      #logique_propriétaire #coopération #démarchandisation

    • Désolée @colporteur de m’être emportée à une mauvais interprétation. C’est vrai que ça fait mal de voir que le Maitron (où j’ai plusieurs amis disparus maintenant) ne distingue pas la portée politique de ses choix.
      J’avais pourtant souligné quand je les ai contacté que Le Monde Diplo gère plusieurs dizaines de milliers d’articles avec SPIP sans problèmes. Donc passer sans sourciller du libre SPIP à Wordpress sous perfusion libérale de « Stratégie et Design de Contenu » d’une agence qui gère des sites de la RATP ou VINCI autoroutes, ben le CNRS n’en sort pas grandi, c’est même assez honteux.

    • à @yohooo

      il est difficile, loin de Paris et encore plus hors de France de suivre en détail, les pérégrinations de cette malheureuse affaire. Affaire où l’information circule mal et où on vous propose toutefois pétition et contre-pétition.

      Je me souviens d’argument décalé qui s’offusquait qu’il y ait 35 administrateurs [spip] dans ce projet en faisant l’amalgame d’avec le sens de « directeurs directrices administratif|ves » qui plomberaient bien n’importe quelle administration ou entreprise :)

      En attendant, la gestion proposée est celle bien centralisée (franco-jacobine) d’un contrôle dit scientifique avant validation ou correction de notices. La science participative a parfois du mal à passer dans l’~« Université », notamment en France, et le retour du Maitron dans la sphère des professionnels de la profession (laquelle ?) n’est pas très étonnant.

      Et sauf surprise d’un cahier des charges un peu intelligent, les références vers ces 225.000 notices s’appelleront pour longtemps ERROR 404.

      Un dommage collatéral est le départ/rejet de nombre de personnes collaboratrices.

    • @Fil Un temps une partie des notices n’était accessible qu’aux abonné|es (en adhérant à l’Association des amis du Maitron), puis tout a été « libéré » à l’affichage.
      Il suffisait également de citer la source selon le lien du bas.
      Là, il est entre autres question de

      les problèmes juridiques et de droits d’auteurs…

      sans que ce soit explicité. Il semble y avoir des visions différentes sur ce sujet entre les auteurs et autrices (et les institutions partenaires ?) pour qui il y a parfois la crainte que cette grosse base soit monétisé.

      Quelques autrices|auteurs pensent à déménager leurs notices sur d’autres sites.

    • crainte que cette grosse base soit monétisé

      Huhu, c’est un argument fallacieux, la meilleure façon qu’une data base ne soit pas monétisée est de la rendre libre et disponible à tout un chacune.

    • @touti oui, et ce sont ceux et celles qui s’inquiètent de la fermeture prolongée et de la « professionnalisation » qui craignent (ou fantasment ?) cette version. Le modèle RetroNews de Gallica-BNF a fortement déçu et déplu.

    • Ah tiens, tu peux nous en dire plus ? Pourquoi est-ce que ça a déplu et à qui ?
      Au siècle dernier, en lambda militante, je me rendais in situ dans les rédactions parisiennes (canard/libé/le monde) et je pouvais avoir accès à toutes leurs archives. Maintenant je crois que tout est verrouillé ou payant.

    • le modèle Retronews
      https://www.retronews.fr/abonnement
      propose des abonnements payants à la louable intention que

      Les recettes dégagées par RetroNews à travers les abonnements permettent de numériser de nouveaux journaux et d’enrichir le site en permanence.

      qui veut dire aussi que le service public doit s’autofinancer en partie. Ça peut se discuter… et en l’occurence, travailler bénévolement à par exemple faire des notices pour le Maitron et donc outre fouiller les archives, dépouiller les journaux d’époque oblige, en plus d’offrir son temps, à dépenser pour enrichir des données qu’il faudrait un jour payer pour consulter :(
      Ainsi les ami|es qui consultaient Le Libertaire — où rédactrices|rédacteurs étaient souvent bénévoles — ont profité d’une offre de quinzaine de Noël pour télécharger à tout va. Sans possibilité légale de rééditer, quoique.
      Face à cet exemple parmi d’autres, dans le monde francophone européen, des archives et des particuliers font numériser pour diffuser librement sur des sites comme ArchivesAutonomies : https://archivesautonomies.org ou Lidiap : https://lidiap.ficedl.info
      afin de n’avoir pas à perdre son temps à discuter droit et rémunération avec des services juridiques de BN ou d’universités (« J’ai numérisé|digitalisé donc j’ai des droits légaux »).
      Une autre raison est de sauvegarder indépendamment de structures qui peuvent être l’objet de nettoyage idéologique. Ce dernier argument, je l’entends de plus en plus en Belgique et en France.

  • Du rififi au Maitron
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#rififi

    La dernière assemblée générale des Amis du Maitron, en décembre 2022, n’a pas été un long fleuve tranquille. Quelque temps après, on apprenait que, au cours de celle-ci, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) avait mené ce qu’on pourrait appeler un « putsch » : mise à l’écart de Claude Pennetier qui a grandement contribué pendant quarante ans à faire du dictionnaire ce qu’il est aujourd’hui (au côté du fondateur Jean Maitron, puis en tant que directeur), nomination d’Emmanuel Bellanger (Centre d’histoire sociale du CNRS) comme nouveau directeur, pour « remettre à plat le fonctionnement du Maitron dans les six mois qui viennent » (...)

    #Maitron #libertaire #CNRS #AmisduMaitron #dictionnaire #biographie

    • Bien qu’affirmant sa volonté de se maintenir « dans une perspective de science ouverte », il semblerait que ce soit justement l’ouverture du Maitron à des auteurs non universitaires qui constitue l’un des problèmes. Pour prendre exemple sur le dictionnaire des anarchistes, un travail coopératif et collaboratif a permis la publication de l’ouvrage Les Anarchistes. Dictionnaire biographique du mouvement libertaire francophone (Les Editions de l’Atelier, 2014, 526 p.) et surtout la création d’une division consacrée aux anarchistes (plus de 3 000 entrées) sur le site du Maitron. De nombreuses notices anciennes (parues dans les différents tomes de la version papier) ont été révisées et complétées, et de nouvelles ont été créées, directement ou non par des militants (toutes tendances confondues), qui se sont consacrés à l’étude du mouvement, et des historiens, sous le contrôle d’administrateurs qui assuraient la coordination (lire avant-propos).

      La nouvelle direction aurait, entre autres, pour projet de mettre fin à l’action « des administrateurs (corrections, mises à jour, mises en ligne, statistiques…). Il faudrait communiquer les notices sous Word à des salariés du CNRS qui les contrôleraient et les mettraient en ligne par lot au rythme lent de la publication d’un dictionnaire papier. Ce serait la fin de ce que nous avons construit avec la réactivité du site et la fin de l’esprit du Maitron, la fin de sa dynamique », confie Claude Pennetier. Le terme de « gouvernance » peut également faire tiquer. De quoi s’agit-il ? Pour le philosophe Alain Deneault (1), la gouvernance est à l’opposé de la démocratie (2). Ce concept a semble-t-il été élaboré par des néolibéraux au cours des années 1980, niant la chose commune et publique, et tendant à substituer le management à la politique. Plus de débat et de décision élaborés en commun mais une « bonne gestion ». Un dictionnaire des anarchistes, par exemple, sera-t-il compatible avec le mode de gouvernance en cours d’élaboration ?

  • [Vidéo] Petite histoire des anarcho-syndicalistes ardoisiers de Trelaze (Angers)
    https://www.partage-noir.fr/video-petite-histoire-des-anarcho-syndicalistes-ardoisiers-de

    Avec biographie d’un militant anarchiste, Ludovic Ménard. Anarcho-syndicaliste, fondateur de la fédération des ardoisiers (ouvriers des carrières d’ardoises), l’histoire de Ludovic Ménard est très liée au lieu où il a toujours milité, Trélazé, à proximité d’Angers... Dans ce sens, son histoire est aussi celle de l’anarcho-syndicalisme à Trélazé, chez les ardoisiers...

    #anarchosyndicalisme #trelaze #ludovic_menard #angers #video #maitron

  • PETIT Jean-Pierre, Émile, Roger - #Maitron
    https://maitron.fr/spip.php?article227371

    Il fut aussi l’un des créateurs et animateurs de "Souriez-vous êtes filmés", collectif constitué en réaction aux lois Pasqua au début de 1995, avec lequel il multiplia les actions contre la vidéosurveillance et pour lequel il anima l’émission « Les Amis d’Orwell » sur Radio Libertaire à partir de 2007. Il fut, à travers SVEF, à l’initiative de la création de divers intercollectifs (Collectif pour les libertés individuelles face aux technologies de l’information, Coordination antividéosurveillance Île-de-France, Collectif Démocratie et libertés). Il fut très actif dans les combats contre les technologies de contrôle (biométrie, fichage, RFID, nanotechnologies…), et participa ainsi aux cérémonies annuelles des Big Brother Awards (2000-2013), aux actions de la Brigades Activiste des Clowns (période 2005-2008) et aux « prières » de l’Église de la Très Sainte Consommation (2004-2012) et participa à la lutte contre les technologies de contrôle (biométrie, fichage, RFID, nanotechnologies) dans les années 2000-2010.

    Dans les années 2010, il orienta aussi son action sur la critique de l’aménagement du territoire et participa à la contestation des « grands projets » (Notre Dame des landes, Bure, plateau de Saclay, Triangle de Gonesse…) avec notamment la création de la Coordination pour la solidarité entre les territoires d’Île-de-France et contre le Grand Paris en 2012. Il participa encore également à l’organisation du camp antinucléaire VMC à Mure (Meuse), en août 2015.

    Il s’illustra particulièrement dans sa capacité à mettre en réseau divers milieux militants et à renforcer les relations entre les luttes.

  • Le Calendrier de l’Avent(-garde) - Maitron
    http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article220708

    Une date au hasard.

    1er décembre : les militantes des grands magasins

    Et ce dimanche et alors que débute la période des achats de Noël, commençons par revenir sur le parcours de Madame Pallix et de Mademoiselle Raboteau, deux militantes engagées contre le travail du dimanche, au sein du syndicat CFTC des grands magasins, à Saint-Nazaire, dans les années 1920. Deux notices caractéristique du rôle du dictionnaire Maitron pour préserver l’histoire des « obscur-e-s et sans grades ».

    Prescription : un clic par jour.
    #histoire_sociale #Maitron

    • Aujourd’hui 3

      3 décembre : Maitron Afrique

      Aujourd’hui, et plus largement du 1er au 4 décembre, a lieu à Brazzaville un colloque-Atelier consacré aux biographies de militants socialistes africains. dans le cadre du Maitron Afrique. Parmi les biographies qui figurent déjà dans le dictionnaire, retrouvons celle de Tiemoko Garan Kouyate

      KOUYATE Tiemoko Garan

      Né le 27 avril 1902 à Ségou (Mali), mort le 4 juillet 1944 dans le camp de Mauthausen (Autriche) ; instituteur en Côte-d’Ivoire ; militant anticolonialiste, communiste, secrétaire général de la Ligue de Défense de la Race Nègre puis de l’Union des Travailleurs Nègres.


  • #Maitron_des_anarchistes. La publication au printemps 2014 du Maitron des anarchistes , qui contient 500 biographies d’anarchistes de l’aire francophone, a vite été épuisée. Elle a été suivie d’une version en format livre de poche. Mais sur le site en ligne on trouve plus de 3000 #biographies, et on est loin du compte ! Ce site est désormais en accès libre.
    http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?mot28
    source : la feuille d’infos du cira n°198 octobre 2017
    http://cira.marseille.free.fr
    http://www.ainfos.ca/fr/ainfos15710.html
    http://www.librairie-quilombo.org/Le-Maitron-des-anarchistes

    • Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure
      http://www.encyclopedie-anarchiste.org

      Ce remarquable ouvrage de 2893 pages reste à ce jour la plus importante contribution écrite au mouvement anarchiste en France. Initialement prévue en cinq volumes, seul le premier volume (lui-même composé de 4 tomes) fut achevé (lire la préface pour plus de détails).

      L’impression de cette Encyclopédie a été terminée le 8 décembre 1934 sur les presses de E. Rivet, éditeur, 21, ancienne route d’Aixe, à Limoges.

      Bien que nous ne préconisons pas la numérisation à outrance du livre, il s’agit là du cas particulier d’un ouvrage très rare et très coûteux. Jusqu’ici extrêmement difficile à se procurer ou à consulter, le voici enfin, depuis 2010, numérisé dans son intégralité et à la disposition de chacunE, grâce au travail des camarades de la Fédération anarchiste et de sympathisantEs. Dans un souci de justesse et de simplicité, l’Errata figurant à la fin de l’ouvrage papier a été appliqué à l’ensemble de la numérisation.

      Cette encyclopédie expose le point de vue des anarchistes synthésistes (courant regroupant anarchistes individualistes, communistes anarchistes et anarcho-syndicalistes) français des années 1930. Certains articles donnent une définition propre à la pensée strictement individualiste, d’autres sont abordés du point de vue communiste ou encore anarcho-syndicaliste, suivant les tendances de l’auteur de chaque article.

      Bien que dans l’ensemble représentatifs de la pensée anarchiste, certains points sont aujourd’hui dépassés, d’autres suscitaient déjà le débat à l’époque. Par exemple, un article comme « Malthusianisme » ne faisait pas consensus lorsqu’il fut écrit et est aujourd’hui très peu représentatif des idées anarchistes, fort heureusement. Il n’est pas nécessaire de lister les articles contenant des propos critiquables, le lecteur averti se fera sa propre opinion.

  • Le #Maitron, un voyage dans le mouvement ouvrier
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/201016/le-maitron-un-voyage-dans-le-mouvement-ouvrier

    Vidéo accessible dans l’article. © Mediapart À l’occasion de la parution du livre d’Edwy Plenel, « Voyage en terres d’espoir, une promenade subjective dans le “Maitron” », dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social, Mediapart reçoit deux de ses responsables : Claude Pennetier et Paul Boulland, historiens.

    #Culture-Idées

  • En direct de Mediapart : les #primaires changent-elles la #politique ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201016/en-direct-de-mediapart-les-primaires-changent-elles-la-politique

    Au sommaire de notre émission : à 18h00, une plongée dans le #Maitron, le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier. A 19h00, retour sur nos enquêtes : l’essai thérapeutique meurtrier de #Rennes, et les batailles contre les inégalités aux États-Unis. A 20h30, une soirée spéciale consacrée à la droite et à la mécanique des primaires : ont-elles à droite comme à gauche bouleversé le jeu politique ? Le détail ci-dessous.

    #France #Biotrial #Cécile_Duflot #Clinton #EELV #Etats-Unis #Les_Républicains #trump

  • http://www.b-a-m.org/2015/09/269-soiree-de-presentation-du-maitron

    Samedi 26 septembre 2015, à la Bibliothèque Associative de Malakoff, à 18h, nous présenterons, en présence d’un de ses contributeurs, Julien Lucchini, et d’une de ses contributrices, Anne Steiner, Les Anarchistes ou le Maitron, ouvrage encyclopédique de l’anarchisme, en ligne et édité en plusieurs volumes aux Éditions de l’Atelier.

    Depuis 50 ans, des hommes et des femmes sont au cœur du Maitron, une œuvre collective éditoriale complètement folle imaginée en 1955 par Jean Maitron, pionnier de l’histoire ouvrière et sociale en France, et poursuivie par Claude Pennetier qui y associe désormais un jeune historien, Paul Boulland. L’audace de cette entreprise éditoriale éditée par les Éditions ouvrières/Éditions de l’Atelier depuis le premier volume en 1964, est de retracer, par ordre alphabétique, les itinéraires souvent étonnants des acteurs du mouvement ouvrier et du mouvement social. Une véritable saga du monde ouvrier conçue par une équipe de 300 historiens qui permet de connaître une diversité d’engagements qu’ils soient syndicaux, coopératifs, socialistes, féministes, anarchistes, communistes. Certains noms du Maitron sont très connus, la plupart n’ont aucune notoriété, c’est ce qui fait la valeur incomparable de cette pléiade. Elle met en lumière les dizaines de milliers de militants qui ont fait l’histoire du mouvement ouvrier et du mouvement social. Le Maitron leur donne une place dans l’histoire.

    Cette « pléiade des militants » ̶ compte à ce jour 44 volumes pour la période de 1789-1939 et 10 volumes pour la période 1940-1969 (deux volumes sont à paraître en 2015 et 2016)

  • Les anarchistes ont leur Who’s Who
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-anarchistes-ont-leur-whos-who

    « Y en a pas un sur cent, et pourtant ils existent... » À l’occasion de la parution d’un dictionnaire biographique du mouvement libertaire, l’historien Claude Pennetier présente les personnalités qui ont marqué un mouvement politique relevant à la fois de la lutte sociale et de l’aventure intellectuelle.