• YEMEN : THE INVISIBLE CRISIS

    After two years of relentless conflict, Yemen faces a humanitarian crisis quickly engulfing the majority of its population. According to latest United Nations reports published in April 2017, an alarming 18.8 million people - almost two thirds of the population - need humanitarian assistance or protection support. Since mid-2015, when Houthi rebel forces took over the capital city of Sana’a, at least three million people have fled their homes from regions now embroiled in a prolonged ground war. As a result of the fighting, public services have broken down. Less than half of the health centers function with medical supplies at a critically low supply. As of May 2017, the 1.3 million plus civil servants were entering an eighth month of not having been paid. This statistic includes the thousands of doctors, nurses and paramedics who continue to work despite the increasingly bleak future.

    http://www.gilesnclarke.com/yemen-the-invisible-crisis
    #Yémen #photographie #malnutrition #faim #famine #guerre #conflit #GILES_CLARK #santé #maladie #hôpitaux #destruction #choléra
    cc @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere

    • Famine in Yemen: A primer

      Warnings of famine in Yemen are coming hard and fast these days, with UN Relief Chief Mark Lowcock telling the Security Council on Tuesday that “there is now a clear and present danger of an imminent and great big famine engulfing” the country.

      The truth is that Yemen has been teetering on the edge of famine for much of its more than three and a half years of war, and while food prices have recently shot up thanks to a collapsing currency, this is not the first time humanitarians have rung the alarm bells.

      Back in November 2017, the Saudi-led coalition fighting Houthi rebels and their allies temporarily closed Yemen’s air, land, and sea borders in response to a rocket sent by the Houthis towards Riyadh. Eighteen NGOs issued a statement then expressing concern that “the humanitarian situation is extremely fragile and any disruption in the pipeline of critical supplies such as food, fuel, and medicines has the potential to bring millions of people closer to starvation and death”.
      The blockade was later eased and some aid was allowed in, but as we pointed out at the time, when it comes to averting famine, commercial imports are more important than relief supplies.

      In most of Yemen, shops and markets still sell food. But many people simply don’t have the money to buy it. Yemen’s currency has been in freefall since September, causing a spike in food and fuel prices and even further impacting the average Yemeni’s ability to purchase what they need to survive.

      Millions of hungry people live in Yemen. The UN now estimates that 14 million Yemenis, half the country, could soon be in what it calls “pre-famine” conditions; that means they will rely on aid to survive. That number may rise even more if Yemen’s Red Sea port of Hodeidah is closed by fighting; the coalition is currently intensifying an offensive on Houthis in the city.

      But declaring a famine is a technically complicated process, as this account from South Sudan illustrates:

      We don’t yet know if and when famine will be declared. Analysts are reviewing market, health, and nutrition surveys from across Yemen to determine if the situation crosses the technical threshold of “famine”. In order to avoid false alarms and crying wolf, strict requirements must be met before a situation can be designated a famine. And even that declaration can still be held up or delayed by political concerns – governments and warring parties typically don’t want to admit to a famine on their watch.

      In 2011, the UN declared the first famine of the 21st century in Somalia, caused by war, drought, and restricted relief access. The announcement was met by a wave of new funding, international media and diplomatic attention, and more determined efforts to work through blockages. The declaration, based on the same Integrated Phase Classification methodology that Yemen analysts are using, had no automatic effect but galvanised an international response, including $1.25 billion in 2011. Any famine declaration is an admission of failure: later studies showed that about half of an estimated 260,000 Somali deaths took place before the pronouncement.

      For now, just when an official declaration of famine will come, if it comes at all, is still unclear. What we know for sure: malnutrition can be deadly, and right now it’s making some Yemenis more susceptible to diseases like cholera and diphtheria.

      https://www.irinnews.org/news/2018/10/24/famine-yemen-primer
      #alimentation #nourriture #prix #blé

  • Comment renflouer les laboratoires ?

    La ministre de la Santé Agnès Buzyn envisage de « rendre onze vaccins obligatoires »
    http://www.europe1.fr/sante/la-ministre-de-la-sante-agnes-buzyn-envisage-de-rendre-onze-vaccins-obligato

    et avec des arguments émotion au nombre de morts … (10 en 10 ans, à vérifier) à ce compte là, si tu commençais par interdire la bagnole ?

    tuberculose, coqueluche, rubéole, rougeole, oreillons, varicelle, grippe, hépatite B, pneumocoque, méningocoque C, papillomavirus

    #obligation_vaccinale #vaccins #misère_politique #maladie_publique #big_pharma

    et encore, les légisgastriques ne sont pas encore passées, keskeçava être après …

    • Pas forcément pour « renflouer » mais certainement leur faciliter la vie et, en tout premier lieu, leur éviter de se conformer à la décision du Conseil d’état de février.

      Vaccins : que va changer la décision du Conseil d’État ?
      http://www.europe1.fr/sante/vaccins-que-va-changer-la-decision-du-conseil-detat-2972984

      Le Conseil d’Etat a posé un principe de base clair : les trois vaccins obligatoires en France doivent être disponibles sans association avec d’autres vaccins. La plus haute juridiction administrative « enjoint au ministre chargé de la Santé de prendre des mesures pour rendre disponibles » les vaccins DTP sous cette seule forme. « La loi, qui n’impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu’il soit possible de s’y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations », a détaillé le Conseil d’Etat.

      Décision sinon lamentable du moins intenable pour les labos… (d’ailleurs, on est déjà au bout des 6 mois…)

      Contacté par Europe 1, Sanofi assure que le délai imposé par le Conseil d’Etat (six mois) est intenable : remettre massivement sur le marché un ancien produit demanderait minimum 18 mois. Et en concevoir un nouveau demanderait minimum 10 ans.

      Le gouvernement a désormais trois possibilités. La loi l’autorise à demander à « l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) d’acquérir, de fabriquer ou d’importer les vaccins en cause ». En clair, il existe une dérogation à la loi du commerce permettant au gouvernement de forcer la main aux laboratoires. Mais comme on l’a vu plus haut, cela demanderait des mois, voire des années, et la ministre de la Santé Marisol Touraine s’est toujours refusée à le faire.

      Deuxième possibilité pour le gouvernement : faire voter une loi pour rendre obligatoire… le vaccin contre la coqueluche, l’haemophilius influenza et l’hépatite B. L’argument du Conseil d’Etat, en effet, est de dire que la situation actuelle ne permet pas de se conformer à la loi. Si la loi change, les vaccins actuellement commercialisés suffiront. Le hic ? Cela serait contraire à la volonté des 5.300 plaignants qui ont saisi le Conseil d’Etat, ainsi qu’à celle du million de signataires de la pétition qu’ils avaient fait circuler. À trois mois de l’élection présidentielle, une telle option a donc peu de chance de se réaliser dans les délais fixés par le Conseil d’Etat.

      Mais il existe encore une ultime possibilité : ne rien changer, ou presque. Le gouvernement peut en effet simplement demander aux autorités de santé d’inciter les médecins généralistes à davantage commander les kits spéciaux évoqués plus haut, ne comprenant que les vaccins obligatoires. En clair, les vaccins hexavalents (qui comportent les trois vaccins obligatoires + les trois autres) continueraient d’être proposés. Mais ceux qui le veulent pourraient avoir accès aux kits spéciaux, sans forcément présenter de contre-indication. Selon Sanofi Pasteur, 90% des patients sont satisfaits des « hexavalents ». Le laboratoire se dit donc prêt à fournir des kits aux 10% restants.

      Option 2 : rendre obligatoire À trois mois de l’élection présidentielle, une telle option a donc peu de chance de se réaliser, mais juste après des présidentielles/législatives qui donnent les mains libres, on va pas se gêner…

    • Début de texte rigoureusement iidentique au Monde, suivi de …

      La ministre de la santé envisage de rendre onze vaccins obligatoires
      http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/06/16/la-ministre-de-la-sante-envisage-de-rendre-onze-vaccins-obligatoires_5145311

      Face à cette hostilité, la ministre répond qu’il « faut faire œuvre de pédagogie ». « Ce n’est pas seulement l’intérêt qu’on y trouve soi-même, c’est un enjeu de solidarité, une façon de protéger l’ensemble de la société. »

      Quant aux critiques estimant que cette décision ferait la part belle aux entreprises pharmaceutiques, Mme Buzyn les balaie : « Oui, les industriels gagnent de l’argent, mais on ne peut pas réduire la question de la vaccination à l’intérêt des laboratoires. »

      … et de la liste des 11 vaccins qui, hasard !, règle la question posée par le Conseil d’état.

    • Tu veux compter ? alors comptons !

      https://www.preventionroutiere.asso.fr/2016/04/22/statistiques-daccidents

      Selon le bilan provisoire de l’Onisr (Observatoire national interministériel de sécurité routière), 3 464 personnes ont perdu la vie en 2015 sur les routes de France métropolitaine, soit 80 de plus que l’année précédente (+2,4%).

      http://www.atlantico.fr/decryptage/voiture-tue-plus-pollution-que-accidents-route-remy-slama-isabella-annesi-

      La voiture tue plus par la pollution que par les accidents de la route

      La pollution atmosphérique est bien plus meurtrière que les accidents de la route. Rien qu’en France, 20 à 40 000 décès par an dus aux particules fines sont recensés dont 3 à 6 000 sont directement imputables au trafic routier.

      et si tu commençais par interdire le diesel ? voire, rêvons, la bagnole ?

  • #Botswana wants electric fence along Zim border

    Gaborone – A lawmaker from the governing Botswana Democratic Party, Samson Guma-Moyo, has called for the erection of an electric fence along the country’s border with #Zimbabwe, as a way of curbing the spread of the foot and mouth disease.

    https://southernafrican.news/2017/05/22/botswana-wants-electric-fence-along-zim-border
    #murs #barrières_frontalières #frontières #santé #maladie #épidémie

  • L’histoire oubliée des « radium girls », dont la #mort a sauvé la vie à des milliers d’ouvrières
    https://www.buzzfeed.com/authorkatemoore/lhistoire-oubliee-des-radium-girls-dont-la-mort-a-sauve-la

    Lorsque leur #entreprise font taire le rapport, les ouvrières sont face à un défi d’envergure : prouver le lien de causalité entre leur mystérieuse #maladie et les particules de #radium ingérées au quotidien. Si elles sont persuadées que leur #travail est fautif, elles doivent combattre le consensus de l’époque considérant l’élément comme bénéfique. En réalité, ce n’est qu’à la mort du premier employé masculin de l’usine que les spécialistes prendront les choses au sérieux . En 1925, Harrison Martland, un brillant médecin, met au point des tests prouvant une fois pour toutes que les ouvrières ont bien été intoxiquées au radium.

    Le Dr Martland explique aussi ce qui s’est passé à l’intérieur de leur corps. Dès 1901, on savait qu’une exposition externe au radium pouvait être extrêmement nocive : Pierre Curie avait lui-même déclaré qu’il ne voulait pas entrer dans une pièce contenant un kilo de radium pur, tant il risquait de voir brûlée toute la peau de son corps, de perdre la vue et probablement la vie. Martland allait découvrir qu’une ingestion de radium, même à très faible dose, pouvait causer des dégâts mille fois plus graves.

    (…)

    Sauf que son entreprise, Radium Dial, imite l’USRC et nie toute responsabilité. Les examens médicaux prouvent que les ouvrières montrent des signes évidents d’#irradiation, mais les résultats sont camouflés. Radium Dial va jusqu’à acheter des pleines pages dans la presse locale où l’on pouvait lire : « Si nous avions eu la moindre raison de croire que nos conditions de travail étaient dommageables à la santé de nos employées, nous aurions immédiatement fermé nos ateliers. » Lorsque les premières ouvrières commencent à mourir, les cadres de Radium Dial pillent leur tombe pour qu’aucun médecin légiste n’analyse leurs os irradiés.

    #capitalisme #crime

  • L’exportation d’amiante ne sera pas mieux encadrée _ Le Courrier - ATS - Jeudi 04 mai 2017 -
    https://www.lecourrier.ch/149132/l_exportation_d_amiante_ne_sera_pas_mieux_encadree

    A Genève, plusieurs Etats ont bloqué l’ajout de cette substance à la liste des produits chimiques encadrés par la Convention de Rotterdam.
    L’amiante chrysotile n’aura pas besoin d’un accord préalable du pays importateur pour être exportée. Plusieurs Etats ont bloqué à Genève l’ajout de cette substance à la liste des produits chimiques encadrés par la Convention de Rotterdam.

    La Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Inde, la Syrie et le Zimbabwe se sont opposés à cette mesure qui était soutenue par la Suisse. Mercredi soir, le syndicat mondial IndustriAll a estimé que la Convention de Rotterdam, présidée actuellement par le chef des affaires internationales de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) Franz Perrez, était discréditée.

    « La Convention de Rotterdam est brisée » et le système multilatéral de l’ONU est entaché, a estimé le chef des questions de santé au syndicat Brian Kohler. Les Etats parties aux trois Conventions de Rotterdam, de Stockholm et de Bâle sur les produits chimiques ou les déchets dangereux sont réunis depuis près de deux semaines à Genève.

    Plusieurs produits visés
    Une partie ministérielle, où la Suisse est emmenée par le directeur de l’OFEV Marc Chardonnens, a lieu jusqu’à vendredi. A l’ouverture de cette réunion, il a rappelé jeudi que plusieurs Objectifs du développement durable (ODD) « sont directement liés aux produits chimiques et aux déchets ».

    Selon lui, les trois Conventions ne sont pas remises en cause. Elles constituent des éléments centraux de la « gouvernance environnementale internationale ». Mais « l’efficacité de la Convention de Rotterdam doit être améliorée » pour mieux protéger les populations, a-t-il reconnu.

    Il a salué l’inscription, pendant cette conférence, de plusieurs autres substances sur les listes des produits ciblés par les différentes Conventions.

    Droit de veto
    L’ajout de l’amiante chrysotile à l’Annexe III de la Convention de Rotterdam a toujours été bloqué par les pays exportateurs comme la Russie ou le Kazakhstan. Contrairement aux deux autres accords, la Convention de Rotterdam prévoit un droit de veto pour chaque Etat membre.

    Un groupe de douze pays africains souhaite modifier ce dispositif. Sa proposition de valider un ajout en cas de soutien de trois quarts des votants était examinée pendant la conférence. Quelque deux millions de tonnes d’amiante par an sont toujours extraites, dont la majorité est vendue dans les pays en développement, explique industriALL.

    #Santé_publique #Toxiques #Conditions de travail #maladies_professionnelles #cancer #santé_et_sécurité_au_travail #toxiques #chimie #déchets #cancers_professionnels #Convention_de_Rotterdam #amiante #Genève

  • Pompes funestes

    Nous ne connaissons plus les personnes qui confectionnent nos chaussures. Et eux non plus ne nous connaissent pas. Ils ignorent le prix que nous paierons pour acheter « leurs » chaussures, tout comme nous ignorons combien ils reçoivent à la fin du mois pour les avoir produites.


    http://www.chaussures.publiceye.ch
    #Toscane #Italie #tannerie #travail #migrations #exploitation #pauvreté #maladie #santé #Tirana #Albanie
    #chaussures #globalisation #mondialisation #cartographie #visualisation #ressources_pédagogiques

    • Ainsi, ce sont des Polonaises, des Slovaques, des Roumaines, des Macédoniennes ou Bosniennes (la main-d’œuvre féminine est nettement majoritaire dans les usines) qui fabriquent chaque année des millions de paires de chaussures « allemandes » ou « italiennes ».
      Une enquête en Europe de l’Est coordonnée par Public Eye révèle les conditions de travail affligeantes de ces femmes qui gagnent un salaire insuffisant pour subvenir aux besoins de leur famille. C’est en Albanie que les salaires sont les plus misérables, dans des usines qui produisent essentiellement pour de prestigieuses marques italiennes.

      #femmes

  • Soupçons au CHU de Besançon : « Oui, les chimiothérapies peuvent rapporter de l’argent » - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/soupcons-au-chu-de-besancon-oui-les-chimiotherapies-peuvent-rapporter-de-l-

    Le service dermatologie du CHU de Besançon fait l’objet d’accusations graves, notamment le non-respect de procédures obligatoires dans la prise en charge du cancer en vue de privilégier le recours aux chimiothérapie. Eclairage avec le Pr Jean-Yves Pierga, oncologue à l’institut Curie.

    Voir aussi un autre article qui recoupe les infos :

    http://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/au-chu-de-besancon-on-a-cache-la-verite-aux-patients-un-ancien-chef-de-

    À Besançon, 46 patients du CHU, réunis en collectif, dénoncent la qualité de leur prise en charge au sein de l’établissement. Ils pointent notamment du doigt des faits de maltraitance ou de non-respect des procédures pour le traitement du cancer. Leurs témoignages sont appuyés mardi 21 mars par l’ancien chef du service de dermatologie du CHU de Besançon, le professeur Philippe Humbert. « On a caché la vérité aux patients », affirme-t-il à franceinfo.

    Je hais les médecins (et j’ai des tas de bonnes raisons) ...

    #cancer #maladie #droits_des_patients (sur lequel s’assoit éhontément l’institution médicale) #saloperie #maltraitance_médicale #lanceur-euse-s_d'alertes

  • Être avec le malade 1. Le nom, la place – La pensée du discours
    http://penseedudiscours.hypotheses.org/15131

    Il existe une longue et abondante tradition éditoriale de l’essai sur le malade, sur la #maladie, sur l’expérience de la maladie, presque toujours à partir du point de vue du malade, mais où l’on ne dit rien de ce que la maladie, surtout quand elle est grave et potentiellement mortelle, fait à l’entourage du malade, et en particulier à la personne qui fait couple avec lui ou elle. Rien sur ce que ce que la personne aimée-aimante qui est avec le malade peut faire pour le malade, surtout quand il est pris dans le sommeil du coma, et rien non plus sur ce qu’elle peut faire de la maladie, ou avec la maladie, quel que soit le résultat de ce faire. Rien sur ce qu’elle est et ce qu’elle devient, sur ce que sa relation au malade modifie dans sa propre vie.

    #accompagnant

  • Béziers : tous les équipages de police secours en « burn out »
    http://www.midilibre.fr/2017/02/26/tous-les-equipages-de-police-secours-en-burn-out-a-beziers,1471408.php
    http://images.midilibre.fr/images/2017/02/26/c-est-la-bac-qui-assure-le-service-police-secours_2295743_667x333.j

    Selon Bruno Bartocetti, président régional Unité SGP #police  : "Les #maladies commencent à se déclarer d’une manière alarmante dans l’#Hérault après #Sète, #Agde c’est maintenant #Montpellier qui est au bord du KO et #Béziers.

    Quelqu’un⋅es connaî⋅ent Quelqu’un⋅es dans cette « #zone » ?

  • #Cholestérol le grand bluff

    Comment le cholestérol a été érigé en coupable idéal des maladies cardio-vasculaires par une série d’approximations scientifiques. Un dogme dont un nombre croissant de chercheurs dénoncent les dangers. Une enquête exceptionnelle.

    Le cholestérol, que tout un chacun se représente comme un excès de mauvaise #graisse dans l’organisme, est désigné à la vindicte médicale et populaire depuis les années 1950 comme responsable des #maladies_cardio-vasculaires qui terrassent jeunes et vieux avant l’heure. Or, un nombre croissant de chercheurs en médecine dénoncent ce qu’ils considèrent comme un vaste #mensonge, façonné à la fois par une série d’approximations scientifiques et par de puissants intérêts économiques, de l’#industrie_agroalimentaire d’abord, des #laboratoires_pharmaceutiques ensuite. Les facteurs avérés de risque, affirment ces recherches convergentes, sont en réalité le #tabac, l’#hypertension, l’#obésité et le manque d’exercice. Mais depuis la mise sur le marché, en 1993, de nouveaux traitements anticholestérol, les #statines, une écrasante majorité de médecins mise sur leur prescription avant toute autre mesure préventive. Consommées par 220 millions de patients à travers le monde, les statines sont devenues en quelques années le médicament le plus vendu dans l’histoire de la médecine. Or, les fabricants eux-mêmes commencent à reconnaître qu’elles peuvent entraîner des effets secondaires graves, tels que des #douleurs_musculaires, des #problèmes_hormonaux, des #pertes_de_mémoire, des #dépressions et aussi, selon des études récentes, le déclenchement d’un #diabète. Une reconnaissance tardive qui, étrangement, intervient alors que les derniers brevets en la matière tombent dans le domaine public et qu’une nouvelle molécule anticholestérol s’annonce.

    Pour démonter ce qui a constitué pendant plus d’un demi-siècle un dogme inattaquable, Anne Georget donne la parole à une quinzaine de spécialistes - chercheurs en médecine, cardiologues, journalistes médicaux, nutritionnistes... - qui expliquent à la fois ce que l’on sait du cholestérol et réfutent, études à l’appui, ce qu’ils estiment être des conclusions scientifiques biaisées. Ainsi le physiologiste américain Ancel Keys, qui, le premier, avait attribué à la surconsommation de graisses saturées la stupéfiante épidémie d’accidents cardio-vasculaires survenue dans les années 1950 dans certains pays occidentaux, a-t-il délibérément passé sous silence les contre-exemples statistiques. Tandis que les études cliniques des statines ont été financées à 80 % par les laboratoires qui avaient le plus intérêt à ce qu’elles s’avèrent positives.

    http://future.arte.tv/fr/cholesterol

    #documentaire #enquête #science #Alzheimer #industrie_pharmaceutique #big_pharma #cholesterol

  • La #lèpre, une #maladie faussement disparue - CRAPS
    http://association-craps.fr/actualites/la-lepre-une-maladie-faussement-disparue

    Pobè se trouve dans une zone endémique frontalière avec le Nigeria, pays le plus peuplé du continent, qui enregistre à lui seul 4.000 cas de lèpre chaque année.
    « Les patients arrivent toujours trop tard, quand ils ont des plaies avec gangrène », se désole le Dr. Thierry Gateau, directeur du centre de Pobè.

    Car dans cette zone rurale, les lépreux sont surtout des paysans.

  • LES RISQUES DU TRAVAIL, CONFÉRENCE D’ANNIE THÉBAUD MONY
    https://vimeo.com/164882116


    Conférence organisée par l’Université Populaire de Toulouse - 18 avril 2016
    #Annie_Thébaud-Mony est sociologue spécialiste de la santé du travail, INSERM, GISCOP 93

    1ere partie-"Pour la santé des travailleurs et non pas la santé du travail"
    2eme partie-"L’asservissement de la science aux intérêts des industriels"
    3eme partie-"Dans l’histoire des victimes de l’amiante rien n’a été octroyé sans luttes et rien n’est définitivement acquis"

    #université_populaire_toulouse #risques_industriels #amiante #maladies_professionnelles
    http://www.mediacoop.fr/rubrique/enquetes/les-risques-du-travail-conference-dannie-thebaud-mony
    source : http://alternatives-projetsminiers.org

  • Bricoles et bordel
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2017/01/10/Bricoles-et-bordel

     

    La photo est floue, zut, je crois que j’ai mis l’objet au rebut avant d’avoir vérifié que ce qui était à garder pour la postérité était de bonne qualité.

    Je me suis fait une promesse de jeter dix encombrants par jour jusqu’à mille au moins (même les choses minuscules qui prennent la poussière ou qui sont éparpillées partout sont des encombrants de mon chaos insupportable) et je suis déjà très loin d’avoir atteint la centaine qu’aujourd’hui aurait dû marquer puisqu’on est le dix du mois.

    La date à laquelle les résolutions de début d’année sont statistiquement abandonnées par la plus grande partie des gens qui font des résolutions.

    Pas question pour moi de renoncer tant que je ne pourrai pas ressentir un résultat satisfaisant, ça fait des années et des années, je sais, mais avec mes crises de rangement (...)

    #Boîtes_de_Pandore #angoisse #inspiration #maladie_mentale #motivation #organisation_espace #petits_bonheurs

  • « En 2016, la #pauvreté aura tué des dizaines de millions de personnes » : le constat terrifiant de Jean Ziegler - Le Vent Se Lève
    http://lvsl.fr/2016-pauvrete-aura-tue-dizaines-de-millions-de-personnes-constat-terrifiant-de-

    Les conséquences sociales de cet ordre mondial dominé par ces grandes puissances économiques glacent le sang : selon un rapport de la FAO, ce sont 58 millions de personnes qui sont mortes en 2015 à cause de la #faim, de la #soif ou de #maladies que l’on pourrait facilement soigner… Et ce, alors que les ressources mondiales et la technologie contemporaine permettraient que plus une seule personne sur terre ne meure de faim, de soif ou de maladies guérissables. « Un enfant qui meurt de faim meurt assassiné », conclut Jean Ziegler.
    Comment ce #capitalisme impitoyable s’est-il imposé ? Comment le rêve des fondateurs de l’ONU, celui d’un monde basé sur le droit et l’égalité des nations, a-t-il pu être brisé avec autant de #violence ?

    L’#impérialisme, bras armé du capitalisme mondialisé

    Selon Jean Ziegler ce capitalisme s’appuie sur l’interventionnisme des nations les plus puissantes de la planète, en particulier celui des Etats-Unis d’Amérique. Il cite Thomas Friedman, conseiller de Madeleine Albright, ambassadrice aux Nations Unies sous Bill Clinton : « Pour que la mondialisation fonctionne, l’Amérique ne doit pas craindre d’agir comme la superpuissance invisible qu’elle est en réalité. La main invisible du marché ne fonctionnera jamais sans poing visible ». Derrière l’Empire, le Capital.

    • C’est bien, j’ai du respect pour Ziegler et ses positions, mais il devrait de temps en temps lire et travailler de manière un peu plus méthodique pour éviter d’enfoncer des ports ouvertes (j’ai fait le même constat pour Jean-Christophe Victor concernant son interview un peu creuse de Libération en Décembre).

      en 2014, il hurlait au scandale des morts en méditerranée pour lesquels aucune statistiques n’existait et que personne ne s’en occupait (et qu’en gros il était le premier à dénoncer le truc)... ALors que plusieurs ONG dont United à Amsterdam ne faisait que ça toute la journée depuis le début des années 2000, en s’appuyant sur un réseau de 150 assoss sur le pourtour méditerranéen qui envoyaient les infos. Par ailleurs, Olivier Clochard de Migreurop a été le premier à cartographier ces morts en mer Méditerranée, en 1999.

      Donc la pauvreté qui tue, peut-être faut-il remonter aux années 1970 pour lire dans la littérature de l’époque les même constats. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut plus en parler, au contraire, mais il n’est pas interdit de citer et prendre en compte le travail des précurseurs (et éventuellement de leur rendre un hommage mérité) pour rebondir dessus, compléter leur travail etc...

      Juste une mise au point.

  • Study Links Gut Bacteria to Parkinson’s Disease
    http://www.healthline.com/health-news/study-links-gut-bacteria-to-parkinsons

    Genetics and environment are possible factors, but now researchers say gut bacteria could contribute to the nervous system disorder.

    Researchers at the California Institute of Technology (Caltech) published a report today in the journal Cell detailing their discovery of a link between intestinal bacteria and Parkinson’s disease (PD).

    Changes in bacteria, or the bacteria themselves, contribute to — and may even cause — motor skill decline, the scientists concluded.

    #flore_intestinale #Maladie_de_Parkinson

    L’étude est accessible ici

    Gut Microbiota Regulate Motor Deficits and Neuroinflammation in a Model of Parkinson’s Disease: Cell
    http://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(16)31590-2

  • Essais cliniques : Délocaliser dans les pays du Sud, une nouvelle pratique en croissance 5 décembre 2016 - Fabien Goubet - Le Temps

    Economies, démarches facilitées, gain de temps… Les fabricants de médicaments délocalisent toujours plus leurs tests vers des pays pauvres.

    Impossible d’envisager la commercialisation d’un médicament sans l’avoir testé chez l’homme au préalable. Historiquement réalisés dans les pays occidentaux, les essais cliniques sont toutefois de plus en plus délocalisés ( https://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/SHAH/14712 ) dans des pays aux revenus plus modestes tels que l’Égypte, l’Inde ou l’Ukraine.
     


    Observé depuis plusieurs années, le phénomène a récemment fait l’objet d’une conférence organisée à Genève par l’organisation Public Eye https://www.publiceye.ch/fr/medias/communique-de-presse/essais_cliniques_en_egypte_roche_et_novartis_enfreignent_les_standards_eth (ex-Déclaration de Berne), afin de faire la lumière sur cette pratique et notamment sur les questions éthiques qu’elle soulève.
     
    Mener des essais cliniques à l’étranger ? Les pharmaceutiques ont commencé à y songer au début des années 2000, notamment dans l’espoir de se positionner dans de nouveaux marchés en pleine croissance. Novartis, Roche, Sanofi, Merck… les plus grands industriels ont ouvert des bureaux dans les pays du Sud afin d’y lancer de grandes études précédant une éventuelle commercialisation de leurs futurs produits. En 2000, à peine 10 % des essais de médicaments étaient réalisés dans les pays du Sud, contre environ 40 % aujourd’hui, estime Public Eye.
 
    Participer à un essai, un moyen de survivre
     
    Pour ces laboratoires ou pour leurs sous-traitants, les avantages sont nombreux. Ils s’implantent à moindre coût dans des pays très peuplés qui leur assurent un accès à une immense réserve de malades potentiels, le tout dans un cadre réglementaire moins contraignant — lorsqu’il existe.
     
    Ce ne sont pas les plus pauvres qui sont visés, mais plutôt des pays dont le niveau de vie s’améliore. La raison : « Ils se dotent d’hôpitaux et d’universités qui intéressent les industriels, sans oublier que les gens qui y vivent contractent peu à peu des maladies chroniques que nous connaissons bien ici : diabète, maladies cardiovasculaires, etc. qui requièrent des traitements longs, onéreux, et donc très lucratifs pour ces entreprises », détaille Patrick Durisch, qui a mené une étude approfondie sur le sujet pour Public Eye.
     
    Un tel changement de pratique pose des questions éthiques. Ayman Sabae, spécialiste en santé publique et membre de l’ONG Egyptian Initiative for Personal Rights, s’est alarmé de la situation de son pays. « L’Égypte constitue un terreau fertile pour les essais cliniques. Il y a beaucoup d’universités et d’hôpitaux, une population nombreuse, les coûts en ressources humaines sont dérisoires et la législation très souple. » Mais avec 73 % des soins payés directement de la poche des patients, bien peu d’Égyptiens peuvent se payer des traitements coûteux lorsqu’ils sont gravement malades. « 54 % des Égyptiens disent avoir une assurance maladie, mais elles sont tellement inutiles que seuls 8 % parmi eux s’en servent réellement », regrette Ayman Sabae. Si bien qu’une grande partie de la population voit les essais cliniques comme un moyen, parfois le seul, de se faire soigner.
     
    Ce phénomène se vérifie d’ailleurs dans le type d’études réalisées en Égypte, où plus de 70 % sont des essais dits de phase III : des tests coûteux qui s’adressent à de larges panels de patients malades. En filigrane de cette statistique apparaît le marché implicitement conclu entre les deux parties. D’un côté l’Égypte, qui accueille à bras ouverts les labos étrangers et permet ainsi à sa population malade d’espérer un traitement normalement hors de portée. De l’autre, les industriels profitent du manquement de procédures de validation éthique des protocoles expérimentaux pour gagner un temps précieux.
    . . . . .

    La suite : http://www.ledevoir.com/societe/sante/486332/essais-cliniques-delocaliser-dans-les-pays-du-sud-une-nouvelle-pratique-en

    #essais_cliniques #Suisse #Russie #Egypte #médicaments #essais #test #laboratoires_pharmaceutique #medecine #délocalisation #Novartis #Roche #Sanofi #Merck #diabète #maladies_cardiovasculaires #éthique

  • Illness as indicator

    THE first piece of news Americans woke up to on November 9th was that Donald Trump had been elected president. The second was that he owed his victory to a massive swing towards Republicans by white voters without college degrees across the north of the country, who delivered him the rustbelt states of Michigan, Wisconsin and Pennsylvania—all by one percentage point or less. Pundits had scoffed at Mr Trump’s plan to transform the Wall Street-friendly Republicans into a “workers’ party”, and flip the long-Democratic industrial Midwest: Hillary Clinton had led virtually every poll in these states, mostly by comfortable margins. But it was the plutocratic Donald who enjoyed the last laugh.


    http://www.economist.com/news/united-states/21710265-local-health-outcomes-predict-trumpward-swings-illness-indicator?fsrc=scn/tw_ec/illness_as_indicator
    #indicateur #maladie #santé #visualisation #graphique #élection #USA #Etats-Unis

    • In the aftermath of the stunning result, statistical analysts homed in on blue-collar whites as never before. Although pre-election polls showed Mr Trump with a 30-percentage-point advantage among whites without a college degree, exit polls revealed he actually won them by almost 40 points. Unsurprisingly, the single best predictor identified so far of the change from 2012 to 2016 in the share of each county’s eligible voters that voted Republican—in other words, the swing from Mitt Romney to Mr Trump—is the percentage of potential voters who are non-college whites. The impact of this bloc was so large that on November 15th Patrick Ruffini, a well-known pollster, offered a “challenge for data nerds” on Twitter: “Find the variable that can beat % of non-college whites in the electorate as a predictor of county swing to Trump.

      With no shortage of nerds, The Economist has taken Mr Ruffini up on his challenge. Although we could not find a single factor whose explanatory power was greater than that of non-college whites, we did identify a group of them that did so collectively: an index of public-health statistics. The Institute for Health Metrics and Evaluation at the University of Washington has compiled county-level data on life expectancy and the prevalence of obesity, diabetes, heavy drinking and regular physical activity (or lack thereof). Together, these variables explain 43% of Mr Trump’s gains over Mr Romney, just edging out the 41% accounted for by the share of non-college whites (see chart).

      The two categories significantly overlap: counties with a large proportion of whites without a degree also tend to fare poorly when it comes to public health. However, even after controlling for race, education, age, sex, income, marital status, immigration and employment, these figures remain highly statistically significant. Holding all other factors constant—including the share of non-college whites—the better physical shape a county’s residents are in, the worse Mr Trump did relative to Mr Romney.

      #multicolinéarité !

  • Les #étrangers_malades entre les mains du ministère de l’intérieur
    https://www.mediapart.fr/journal/france/271116/les-etrangers-malades-entre-les-mains-du-ministere-de-l-interieur

    Le ministère de la santé vient de perdre tout droit de regard sur la procédure médicale qui permet à un étranger malade d’accéder à un titre de séjour pour soins. Ce sont désormais des médecins employés par le ministère de l’intérieur qui rendront un avis médical. Or, depuis 2012, l’Intérieur a multiplié les refus de carte de séjour pour soins, malgré un avis médical favorable.

    #France #ARS #ministère_de_la_santé #préfecture #sante

  • CAMPAGNE DE LA CGT POUR LA SÉCURITÉ DES INTÉRIMAIRES
    Une campagne choc de l’Union syndicale de l’intérim #CGT (USI-CGT) réclame la mise en place d’actions de prévention en matière de santé et de sécurité au #travail pour les deux millions d’intérimaires. Un homme écrasé face contre terre, photo sous-titrée « Ascenseur pour l’échafaud » ; une veuve et deux enfants se recueillant sur une tombe : ces visuels incarnent une glaçante réalité. Entre 2012 et 2014, 201 intérimaires sont morts, 122 832 autres ont été blessés. Les deux millions d’intérimaires ont deux fois plus de risques d’avoir un accident du travail par rapport à une personne en CDI, sans compter le phénomène de sous-déclaration. Et le taux de gravité est aussi deux fois plus élevé. Quant aux #maladies_professionnelles, il est très difficile d’avoir une trace des expositions.

    #intérim #mort_au_travail
    http://www.sante-et-travail.fr/front-commun-sur-les-conditions-de-travail-a-l-hopital_fr_art_641_7
    http://www.interim.cgt.fr/le-syndicat/156-actualites/348-travailler-pour-gagner-notre-vie-pas-pour-la-perdre.html

  • Cholestérol : le grand bluff ? | Sciences, environnement, technologies | ARTE Future
    http://future.arte.tv/fr/cholesterol?language=fr
    Diffusion le 18.10.2016 à 20h50

    Le #cholestérol, que tout un chacun se représente comme un excès de mauvaise graisse dans l’organisme, est désigné à la vindicte médicale et populaire depuis les années 1950 comme responsable des #maladies_cardio-vasculaires qui terrassent jeunes et vieux avant l’heure. Or, un nombre croissant de chercheurs en médecine dénoncent ce qu’ils considèrent comme un vaste #mensonge, façonné à la fois par une série d’#approximations_scientifiques et par de puissants #intérêts_économiques, de l’#industrie_agroalimentaire d’abord, des #laboratoires_pharmaceutiques ensuite. Les facteurs avérés de risque, affirment ces recherches convergentes, sont en réalité le #tabac, l’#hypertension, l’#obésité et le #manque_d'exercice. Mais depuis la mise sur le marché, en 1993, de nouveaux traitements #anticholestérol, les #statines, une écrasante majorité de médecins mise sur leur prescription avant toute autre mesure préventive. Consommées par 220 millions de patients à travers le monde, les statines sont devenues en quelques années le #médicament le plus vendu dans l’histoire de la #médecine. Or, les fabricants eux-mêmes commencent à reconnaître qu’elles peuvent entraîner des #effets_secondaires graves, tels que des douleurs musculaires, des problèmes hormonaux, des pertes de #mémoire, des #dépressions et aussi, selon des études récentes, le déclenchement d’un #diabète. Une reconnaissance tardive qui, étrangement, intervient alors que les derniers #brevets en la matière tombent dans le domaine public et qu’une nouvelle molécule anticholestérol s’annonce.

    #big_pharma #santé

    • Cholestérol, les statines sont-elles dangereuses ?
      http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Cholesterol-les-statines-sont-elles-dangereuses-752851

      À partir des années 2000, plusieurs essais cliniques démontrent une efficacité. Censée orienter les prescriptions médicales, la Haute Autorité de santé estimait ainsi en 2010 que « le traitement par statines diminue le risque de mortalité de 10 % [celui] d’événements cardio-vasculaires de 15 à 23% ». Mais ce travail a été contesté à cause des liens d’intérêt des experts avec l’industrie. Plus indépendantes, les conclusions de la collaboration #Cochrane et celles de la revue #Prescrire reconnaissent l’efficacité des statines. « Elle est modeste », nuance le Dr Bruno Toussaint. Et le patron de ­Prescrire de ­rappeler que « toutes les statines ne se valent pas ».

      « Les statines préviennent les récidives d’infarctus. Le scandale, c’est de les prescrire à des gens bien portants », martèle le Dr Dupagne. En France, les médecins ont longtemps eu la main lourde sur les médicaments anti-cholestérol. « Nous avons prescrit trop de nouvelles drogues, en particulier le Crestor, le plus cher, qui n’a pas d’effet sur la mortalité. Il vaut mieux utiliser des génériques moins chers et efficaces », reconnaît un ponte de la cardiologie. « La structure de consommation des statines demeure en décalage avec les recommandations sanitaires et très éloignée de celle des autres pays européens », reconnaissait l’Assurance maladie en 2013. « Aujourd’hui, dans ma spécialité, on donne des statines après un infarctus et plus avant », témoigne le cardiologue marseillais et blogueur ­Jean-Marie Vailloud. Faut-il également traiter les personnes à très haut risque, sans antécédents, comme le conseillent les recommandations américaines et la Haute Autorité de santé ? « Il faut regarder au cas par cas », estime Bruno Toussaint, qui rappelle que le meilleur moyen de diminuer son risque cardio-vasculaire est de se mettre au régime méditerranéen. Double avantage du changement de mode de vie : son absence d’effets secondaires quand les statines peuvent causer des atteintes musculaires, voire déclencher un diabète.

  • Les arguments pseudo-scientifiques du #régime « paléo » | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/10/09/les-arguments-pseudo-scientifiques-du-regime-paleo

    L’idée de cette compilation rapide est d’induire dans la tête des lecteurs et lectrices de ce genre de magazines que le « #régime_paléo », très en vogue ces derniers temps, se justifie scientifiquement. En résumé, si ce régime était adapté aux hommes du #paléolithique – qui est la période de la préhistoire précédant l’apparition de l’#agriculture et de l’#élevage –, il l’est encore pour nous et certaines des #maladies_chroniques qui nous touchent proviennent du fait que nous nous sommes trop éloignés d’une alimentation « naturelle », pour reprendre un autre argument de Marie-France. Pour vivre mieux, mangeons donc comme les hommes des cavernes et bannissons tous les produits qui n’existaient pas au paléolithique. Retour donc à la viande, au poisson et aux fruits de mer, aux fruits et légumes, en faisant disparaître les produits cultivés (légumineuses, céréales), les dérivés du lait, le sucre raffiné, etc.

    L’ennui, c’est que ces justifications n’ont en réalité rien de scientifique, comme le démontre très bien, dans son dernier livre intitulé Dans l’œil du pigeon (éd. Le Pommier, 192 p., 19 €), le chercheur canadien Luc-Alain Giraldeau. Ce professeur d’#écologie_comportementale à l’université du Québec à Montréal (UQAM) explique d’abord, en s’appuyant sur les travaux de la biologiste américaine Marlene Zuk, que l’idéologie du régime paléo « repose sur une image naïve, simpliste et irréelle de l’ère paléolithique. Prenons un exemple. Un site Internet de régime paléo vous suggère le petit déjeuner suivant : omelette, oignon sauté, champignons, brocoli et huile d’olive. D’abord, trouver des œufs au paléolithique pour faire une omelette aurait représenté un défi important puisque les oiseaux ne se tenaient pas en basse-cour ; par conséquent il aurait fallu attendre la saison de reproduction des oiseaux, une fois l’an. Ensuite, les oignons n’existaient pas tels que nous les connaissons aujourd’hui, ni le brocoli d’ailleurs. De plus, il aurait été impossible aux hommes du paléolithique d’extraire l’huile d’olive. »

    [...] Ce qu’oublient, volontairement ou non, les tenants du régime « paléo », c’est que, si l’on met de côté les produits de la chasse et de la pêche, l’écrasante majorité des aliments qu’ils recommandent viennent… de l’agriculture et de l’élevage, bio ou pas, et n’existaient donc pas sous leur forme actuelle au paléolithique puisqu’ils ont subi des millénaires de sélection dirigée par l’homme !Le chercheur canadien rappelle également qu’il n’y avait pas un régime de chasseurs-cueilleurs pendant le paléolithique mais toute une palette, que l’on retrouve (ou retrouvait encore récemment) chez leurs héritiers. Il suffit par exemple de penser au régime alimentaire des Inuits, composé presque à 100 % de produits animaux (mammifères marins et poissons), pour voir que l’on peut avoir un régime culturellement « paléo » et être bien loin des volailles, œufs, noix, fruits et légumes préconisés par des diététiciens occidentaux…

    Le dernier point sur lequel il faut sans doute insister pour décrypter l’idéologie pseudo-scientifique sur laquelle s’appuie le régime « paléo » est le concept selon lequel nous lui serions plus adaptés qu’à ce que nous mangeons aujourd’hui. Cela « suppose, écrit Luc-Alain Giraldeau, que l’humain n’aurait pas évolué depuis l’avènement de l’agriculture, soit depuis au moins dix mille ans… Dans les faits, nous savons que c’est faux : le cas le plus connu d’évolution alimentaire récente est l’acquisition, chez certaines populations humaines, de la capacité qu’ont plusieurs adultes de digérer le lactose

    #alimentation #génétique

  • Gerwald Claus-Brunner : Die Anatomie eines Verbrechens | Berliner Zeitung
    http://www.berliner-zeitung.de/berlin/gerwald-claus-brunner-die-anatomie-eines-verbrechens-24783208
    Le membre du parti pirate de Berlin le plus contreversé tue un ancien collaborateur et se donne la mort ensuite.

    Zu Beginn dieses Textes muss eine Feststellung stehen. Gerwald Claus-Brunner war ein kranker Mensch. Es stimmt möglicherweise nicht, was viele zu wissen glaubten, weil er es ihnen erzählt hatte: dass er an einem Gendefekt litt und nur noch einige Monate zu leben hatte.

    Claus-Brunner war psychisch krank, das wussten alle um ihn herum, das wusste er wohl auch selbst, und in seinem Umfeld heißt es, dass er in Behandlung war. Doch die Therapie konnte die Katastrophe nicht abwenden. Auch die Menschen um ihn herum hatten wohl keine Chance, oder sie erkannten sie nicht.

    In der vergangenen Woche hat Gerwald Claus-Brunner, Mitglied der Piratenfraktion im Berliner Abgeordnetenhaus und einer der bekanntesten Politiker seiner Partei, einen Mann, den er liebte, brutal umgebracht. Anschließend richtete er sich selbst.
    Immer mit dem politischen Projekt verbunden

    Die Wahnsinnstat steht für sich. Claus-Brunner hätte sie möglicherweise auch begangen, wenn er noch in seinem alten Beruf als Mechatroniker gearbeitet hätte und nie bekannt geworden wäre. Doch der 44-Jährige war nicht nur bekannt, er war berühmt. Er war die Galionsfigur der Piraten, wurde mit seinem Kopftuch und der Latzhose überall erkannt.

    Und darum werden der Mord, den er begangen hat, und der Suizid nach der Tat für immer mit dem politischen Projekt verbunden sein, dessen Teil er war. Mit dieser Partei der Unangepassten, die aus dem Nichts zu kommen schien, kurze Zeit ein politisches Vakuum füllte, und nach der verlorenen Wahl am Sonntag dabei ist, wieder ins Nichts zu verschwinden.
    Ein verletzlicher Riese

    In der Pressestelle der Fraktion will der Sprecher am Mittwoch nichts sagen. Auch nicht auf die Frage, warum Gerwald Claus-Brunner eigentlich seit Jahren keinen regulären Sitz in einem Parlamentsausschuss mehr hatte. Es sei zu schwierig, darauf eine Antwort zu geben, dafür bitte er um Verständnis.

    Alexander Spies, der Co-Fraktionsvorsitzende, ist zu einem Gespräch bereit. „Er war ein verletzlicher Riese“, sagt er. „Er war unbeugsam. Und er hat sich oft verrannt.“

    Es gibt Leute, die bezeichnen den Umgang der Fraktion mit Claus-Brunner als Mobbing. Doch diese Darstellung beschreibt höchstens die halbe Wahrheit. Denn Claus-Brunner teilte selbst heftig aus, verbal wie auf Twitter. Wenn er das Wort „Tittenquote“ in Bezug auf Frauenförderung verwendete, dann war das eine seiner weniger unfreundlichen Äußerungen, weil er niemanden direkt angriff oder beleidigte.

    Dabei hatte alles so gut begonnen.

    Im Oktober 2009 trat Gerwald Claus-Brunner der Piratenpartei bei. Manche fragten sich schon damals, was er wollte bei diesem losen Zusammenschluss digitaler Avantgardisten. Er nannte sich den „Offline-Piraten“ und räumte mit seinem Engagement die Zweifel aus. Claus-Brunner galt als verlässlich, und er liebte, womit andere Piraten Probleme hatten: auf die Straße gehen, mit den Menschen reden.
    Kompromissbereit war er nur selten

    Dann, als die Piraten plötzlich an Zuspruch gewannen und im September 2011 ins Abgeordnetenhaus einzogen, lieh er ihnen sein Gesicht und seine Stimme. Der riesige Mann mit den komischen Klamotten – er sagte nur: „Das ist meine Arbeitskleidung, so laufe ich seit zwanzig Jahren rum, und im Parlament arbeite ich ja auch“ – wurde zum Lieblingsmotiv der Fotografen. Bei Markus Lanz wurde er gefragt, wie er sich Politik vorstelle. „Ich muss einfach so denken, wie die Leute auf der Straße“, antwortete Claus-Brunner. Dafür bekam er Applaus.

    Aber so einfach ist es nicht, und überhaupt: Was denken denn die Leute auf der Straße? Im Parlament muss man taktisch sein, zu Kompromissen bereit. Und das war Gerwald Claus-Brunner nur selten.

    Anfangs lief es gut, er saß in dem Sonderausschuss, der die Rekommunalisierung der Wasserbetriebe begleitete, ein Kernthema der Piraten. Auch im Finanzausschuss hatte er einen Sitz. Aber es funktionierte nicht auf Dauer. „Hinter harmlosen Fragen witterte er Verschwörungen“, sagt ein Fraktionskollege. Immer wieder stimmte Claus-Brunner gegen die Fraktion. Vertreter anderer Parteien beschwerten sich über sein Verhalten. Schließlich beriefen die Piraten ihn ab.

    Musste er sich Liebe erpressen?

    Was ihm blieb, war ein Vertreterposten im Petitionsausschuss. Dort engagierte er sich mit Herzblut. „Die Fraktionszugehörigkeit spielt im Petitionsausschuss keine Rolle, es geht immer um die Sache“, sagt die Grünen-Abgeordnete Anja Kofbinger. „Ich denke, das hat ihm sehr gefallen.“

    „Ich glaube nicht, dass er in die Politik gehört hat“, sagt eine frühere Parteifreundin. Zu einigen Themen habe er klare Standpunkte gehabt – etwa in sozialen Fragen. „Er bestand darauf, dass er ein Arbeiter ist.“ Aber ein zusammenhängendes politisches Weltbild habe er nicht gehabt.
    Tweet Brunners Mordopfer verpixelt

    Makaber: Dieses Foto postete Claus-Brunner am Freitag, den 16. September auf seinem Twitter-Account. Es zeigt Jan L., den Claus-Brunner bereits einen Tag zuvor, am Donnerstag, getötet haben soll.

    Doch nach einiger Zeit gab es gar nichts anderes mehr als die Politik in Claus-Brunners Leben – auch seine langjährige Beziehung zu einem jüngeren Mann ging in die Brüche. Und obwohl er überall aneckte, stapfte er weiter. Auf Parteitagen stellte er Anträge, die abgeschmettert wurden. Er kandidierte für Posten und bekam meistens nur eine Handvoll Stimmen.

    Als die Piraten ihre Landesliste zur Abgeordnetenhauswahl aufstellten, verbannten sie ihn auf Platz 27. Warum tat er sich das an? „Ich glaube, er hatte das Gefühl, dass er sich Liebe und Aufmerksamkeit erpressen musste“, sagt die frühere Parteifreundin.
    „Dann knallte die Wohnungstür, und es war erst mal Ruhe.“

    Und er blieb der Partei treu, bis zum Schluss. Noch am Donnerstag stand Gerwald Claus-Brunner an seinem Wahlkampfstand in Steglitz, postete ein Foto auf Twitter. Was danach passierte, hat die Polizei teilweise rekonstruiert. Am Abend fuhr Claus-Brunner mit dem Auto in die Koloniestraße in Wedding zur Wohnung von Jan Mirko L., seinem früheren Mitarbeiter.

    L. hatte ihn bereits einmal wegen Stalkings angezeigt. Jemand aus Claus-Brunners Umfeld sagt, er habe unter Wahnvorstellungen gelitten und geglaubt, den jungen Mann, der sich für Esoterik interessierte, aus einer Sekte befreien zu müssen.

    Im Fernsehen schaute sich L.s Nachbar Horst Schmidt gerade das Fußballspiel Schalke 04 gegen OGC Nizza an, als er im Hausflur laute Geräusche hörte. „Es hörte sich an wie ein Kampf, aber niemand schrie“, erinnert sich der Rentner. „Als wenn jemand jemanden packen würde. Dann knallte die Wohnungstür, und es war erst mal Ruhe.“

    Jan Mirko L. wohnte seit rund einem Dreivierteljahr in der Anderthalb-Zimmer-Wohnung. Im Bücherregal, das in dem engen Flur steht, liegt „Eine Anatomie der Macht“ von Noam Chomsky. Das zerwühlte Bett im Zimmer dahinter wirkte am Mittwoch, als wenn Jan Mirko L. gerade aufgestanden wäre. Im Ikea-Regal daneben stapeln sich Spiele. L. soll Spieleentwickler gewesen sein.

    Er wollte noch in die Psychiatrie

    Den Ermittlungen der Polizei zufolge überwältigte Claus-Brunner den ahnungslosen L., als der ihm die Tür öffnete. Er schlug ihm mehrmals heftig auf den Kopf und erwürgte ihn. Dann fesselte er die nackte Leiche mit Kabelbindern, befestigte ihn auf einer Sackkarre und transportierte ihn nach unten. Horst Schmidt kann sich an das Rumpeln erinnern. „Aber ich wollte nicht nachgucken. Manche ziehen hier ja bei Nacht und Nebel aus.“
    Wohnungstür des Opfers Fall Claus-Brunner

    Anschließend soll Brunner den Toten in seine Wohnung in der Schönhauser Straße in Steglitz geschafft haben. Ob er sich an dem Toten noch sexuell verging, wie eine Boulevard-Zeitung behauptete, ist Gegenstand der Ermittlungen der Mordkommission. Die Rechtsmediziner fanden bei der Obduktion jedenfalls keine Hinweise darauf.

    Nach dem Mord setzte Claus-Brunner am Sonnabend zwei Kurznachrichten bei Twitter ab: „Echter Kacktag heute, übertrifft sämtliche schlechten tage die ich je erlebt hatte bisher. Hoffe das Wochenende machts besser“, lautete eine Botschaft. Am selben Tag soll er Bekannten gesagt haben, dass er sich in die Psychiatrie einweisen wolle.

    Claus-Brunners letzte Botschaft zeigt einen lachenden jungen Mann in der S-Bahn. Überschrieben ist das Bild: „Meine Liebe, mein Leben, für dich lieber Wuschelkopf, für immer und ewig!“ Das Foto zeigt Jan Mirko L., der zu diesem Zeitpunkt tot in Claus-Brunners Wohnung lag. Am Sonntag, dem Wahltag, setzte Claus-Brunner mit einem Stromschlag seinem eigenen Leben ein Ende. Zuvor hatte er noch einen Abschiedsbrief an seine Parteifreunde gesandt. Am Montag riefen sie die Polizei.

    #Berlin #politique #maladie #crime