• Le premier élevage à grande échelle de #moustiques_OGM ouvre au #Brésil
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/07/30/le-premier-elevage-a-grande-echelle-de-moustiques-ogm-ouvre-au-bresil_446439

    Un premier élevage à grande échelle de moustiques génétiquement modifiés a ouvert ses portes au Brésil, mardi 29 juillet. Ces insectes doivent servir à combattre la #dengue, une #maladie_tropicale virale qui peut être mortelle sous sa forme hémorragique.

    L’usine à moustiques #OGM installée à Campinas (à une centaine de kilomètres de Sao Paulo) a la capacité de produire 550 000 insectes par semaine. Sa production pourra atteindre jusqu’à 10 millions de moustiques par mois selons les médias brésiliens.

    Ces moustiques, lâchés dans la nature en quantité deux fois supérieure à celle des moustiques non transgéniques, attireront les femelles pour copuler mais leur progéniture n’atteindra pas l’âge adulte, ce qui réduira la population de l’Aedes aegypti, vecteur de la maladie.

    #santé #virus

  • « Il faut améliorer la compréhension des différences entre les deux sexes »
    http://www.invivomagazine.com/fr/mens_sana/interview/article/116/il-faut-ameliorer-la-comprehension-des-differences-entre-les-deux-se

    La recherche sur les maladies féminines ou qui touchent davantage les femmes est souvent sous-financée. Le #cancer du poumon reçoit très peu d’argent. Or, il tue davantage de femmes aux Etats-Unis que les cancers des ovaires, de l’utérus ou du sein cumulés. Les femmes non fumeuses ont aussi trois fois plus de risques de le contracter que les hommes non-fumeurs.

    « C’est en introduisant de nombreux facteurs que l’on peut favoriser la médecine personnalisée »

    #santé #femmes #discrimination #inégalités

    on observe à peu près le même phénomène avec les #minorités raciales, qui sont également affectées de façon différenciée par la maladie et souvent exclues des essais cliniques. On sait, par exemple, que les fumeurs afro-américains développent un cancer du poumon plus rapidement que les blancs, mais on ne sait pas pourquoi. Il y a aussi un effet cumulatif : les femmes afro-américaines sont le groupe de la population qui a le plus de risques de développer une maladie cardio-vasculaire et d’en mourir jeunes.

  • Les enfants de Fukushima sont en train de mourir
    http://www.nautiljon.com/actualite/daily+life/les+enfants+de+fukushima+sont+en+train+de+mourir-4501.html

    Quelque 39 mois après les multiples explosions à Fukushima, le taux de #cancers de la thyroïde chez les enfants des environs sont montés en flèche, dépassant de 40 fois la normale.

    Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima, vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes. Le taux est en voie d’accélération.

    • J’ai retransmis l’information, cependant, et je pense que ce serait intéressant de le savoir, on me demande une source sérieuse, comme « la publication scientifique ou au moins le
      communiqué de presse de l’université (lien en japonais OK)... »
      Etant donné que les seuls sites indiqués sont ceux de militants anti-nucléaire.

    • @bug_in je me suis fait la même remarque.
      D’autant plus, qu’en suivant ces sites militants, on constate que les chiffres sont parfois recopiés un peu rapidement. Ainsi, sur le site (sans doute) original, on trouve bien les 48% mentionnés, mais les effectifs sont sensiblement différents.

      Fukushima children thyroid cancer cases spreading to their lymph nodes and lungs | Evacuate Fukushima
      http://evacuatefukushimanow.wordpress.com/2014/06/12/福島県の甲状腺がん-fukushima-children-thyroid-cancer-cases-sp

      370,000 children under 18 at the time of the nuclear accident are subject to thyroid examination and so far, 50 have been confirmed to have cancer and 39 are suspected.

      90 cases in total – When you hear “90 cases or suspected cancers”, don’t bother. 98% of the “suspected” cases turned out to be CONFIRMED last time around. So, not be insensitive, it is 90 cases confirmed .

      51 had surgeries as of March 31, 2014

      Total number of children whose initial examination results are confirmed: 287,056
      Assessment
      A1 = 148,182 (51.6%) (no nodules or cysts found)
      A2 = 136,804 (47.7%) (nodules 5.0 mm or smaller or cysts 20.0 mm or smaller)
      B = 2,069 (0.7%) (nodules 5.1 mm or larger or cysts 20.1 mm or larger)
      C = 1 (0.0%) (requiring immediate secondary examination)

      J’ai cherché des prévalences en population générale, mais c’est difficilement comparable. Le taux augmente sensiblement avec l’âge.

      Pour les taux de cancer de la thyroïde, les chiffres présentés donnent environ 90 cancers sur 300 000 enfants, soit 150 par million (sur 3 ans, ce qui n’est pas précisé).

      Si on compare avec le graphique fourni sur un autre billet du même blog
      http://evacuatefukushimanow.wordpress.com/2014/02/08/breaking-news-75-children-have-now-being-diagnosed-w、こどもの甲状腺がん75/


      on est assez loin des « 40 fois plus élevé ».

      Les Hôpitaux Universitaires de Genève donnent aussi des éléments de comparaison (de l’ordre de 25 nouveaux cas par an et par million, en population générale).
      http://www.hug-ge.ch/sites/interhug/files/atelier_mpr/080416_nodule_thyroidien.pdf

      Enfin, on trouve une référence solide sur la procédure de dépistage, ses résultats et des éléments de comparaison dans le rapport 2013 du Comité scientifique des Nations Unies sur l’Effet des Radiations Atomiques (UNSCEAR) publié le 2 avril 2014.
      http://www.unscear.org/docs/reports/2013/13-85418_Report_2013_Annex_A.pdf (p. 79, §180)

      180. Thyroid ultrasound examinations were to be made for all individuals in Fukushima Prefecture who were aged 18 years or younger on 11 March 2011 (about 360,000) and were expected to be completed within 3 years (by March 2014). Thereafter, children would undergo thyroid examinations every 2 years until age 20 and every 5 years thereafter [Y5]. By the end of July 2013, about 175,000 children living in Fukushima Prefecture had received thyroid examinations using modern, highly sensitive ultrasound equipment [F3]. Thyroid nodules had been detected in about 1% of those surveyed and thyroid cysts in about 40% of those surveyed. A survey, using similar equipment, of about 4,000 children and adolescents had also been made in the prefectures of Aomori, Yamanashi and Nagasaki [T5] which were largely unaffected by the accident; the observed incidence of thyroid nodules and cysts there was even larger than that observed in Fukushima Prefecture. This indicates that the high detection rate of nodules and cysts in all of these surveys is a consequence of the intensive screening and the highly sensitive nature of the equipment being used, and not of additional radiation exposure resulting from the accident.

  • La reconnaissance faciale automatique pour mieux déceler les maladies génétiques
    http://www.atelier.net/trends/articles/reconnaissance-faciale-automatique-mieux-deceler-maladies-genetiques_430151

    Déceler les syndromes des maladies génétiques est désormais possible grâce à un programme informatique analysant des photographies de visages.
    [...]
    Déceler un développement suspect de maladies génétiques requiert l’avis de cliniciens qui se prononceront sur les caractéristiques faciales observées sur le patient et demande de suivre d’autres tests par la suite. Les chercheurs précisent que 30% à 40% des cas de maladies génétiques impliquent une modification dans la formation du crâne et sur le visage. L’algorithme développé permet ainsi de traiter de manière automatique cette étape du diagnostic. Le programme fonctionne comme un logiciel de photographie capable de détecter les visages sur une photographie de la vie quotidienne.

    C’est encore une fois les assurances qui vont se réjouir.

    #Algorithme #Diagnostic_(médecine) #Maladie_génétique #Numérique #Reconnaissance_faciale #Santé

    • Prévu dans le plan d’économies du gouvernement, le gel des rentes versées aux victimes d’accidents du travail et aux patients souffrant de maladies professionnelles est jugé « totalement inacceptable » par l’Association des victimes de l’amiante. Cette dernière demande le retrait de cette mesure qui devait faire économiser 700 M€ en deux ans et demi.

    • Mais l’Andeva demande purement et simplement le retrait de toute la mesure. « (Elle) va frapper de plein fouet les salariés et des retraites aux revenus modestes, dont les conditions de travail ont altéré l’intégrité physique et la santé », déplore l’association. Cette dernière demande que ce soit les employeurs responsables de ces maladies qui soient mis à contribution, plutôt que les victimes.

  • #Polynésie, un avenir irradié | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/048690-000/polynesie-un-avenir-irradie/?vid=048690-000_EXTRAIT-F

    En l’espace de trente ans, la France a effectué plus de cent quatre-vingt-dix essais #nucléaires – aériens puis souterrains – sur les atolls de Mururoa et Fangataufa, omettant soigneusement d’informer les populations des risques encourus. Aujourd’hui, ce sont la #vie et la #santé de 150 000 habitants de la région #Pacifique qui sont ainsi menacées : on ne compte plus les cas de #cancer de la thyroïde ou du poumon – en témoignent Kua et Teariki, un jeune couple dont les familles respectives ont été décimées par la #maladie. Outre ces risques avérés pour la santé des habitants, l’archipel lui-même, dont le #sous-sol est désormais truffé de tonnes de #plutonium, a été fragilisé par les explosions : les failles qui le traversent pourraient provoquer des effondrements dramatiques, entraînant des #raz_de_marée meurtriers et une #pollution du milieu océanique.

    Ce documentaire décrit la situation critique de ces populations abandonnées par des #autorités peu enclines à admettre leur #responsabilité.

  • Quand l’histoire nous traverse
    http://www.laviedesidees.fr/Quand-l-histoire-nous-traverse.html

    Corps exclus, malades, meurtris : tel est souvent le premier aperçu de l’historien sur les hommes et femmes du passé. Philippe Artières revient sur l’expérience physique et émotionnelle qui en résulte : « C’est par mon corps que leur histoire passe. » L’écriture de l’histoire est influencée par la souffrance des autres, mais aussi par la nôtre.

    Essais & débats

    / #déviance, #historiographie, #maladie

    #Essais_&_débats

  • Ah ! Le beau discours hygiéniste...

    Tonio Borg veut faire dépister les migrants pour « protéger les Européens »

    La Commission européenne a annoncé, mardi, vouloir prendre des orientations communes pour dépister les problèmes de santé des migrants et des réfugiés entrant dans tous les pays de l’Union européenne. « Nous avons l’obligation de protéger la santé de nos propres citoyens », a indiqué le commissaire européen à la Santé, Tonio Borg.

    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_tonio-borg-veut-faire-depister-les-migrants-pour-proteger-les-europeens?

    #migration #Europe #Tonio_Borg #maladie #santé #protection_sanitaire

  • De l’incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIe siècle
    http://www.laviedesidees.fr/De-l-incongruite-des-pratiques.html

    Ce discours a été prononcé par le Surintendant européen du territoire et de l’alimentation à l’occasion des XXVIIIe Causeries d’Oulan-Bator, qui se sont tenues en Mongolie du 9 au 13 juillet 2112. Il rappelle – avec indulgence – les errements de la civilisation prébatorienne : destruction de la biodiversité, technolâtrie, misère de l’#agroforesterie, #surpêche, pauvreté de l’#alimentation.

    Mesdames, Messieurs,

    Notre humanité a connu, au siècle dernier, une crise et une mutation dont le seul précédent digne de comparaison est la grande révolution néolithique. Nos ancêtres eurent à faire face à la fois aux dérèglements #climatiques, à l’épuisement des ressources fossiles (le #pétrole, incontournable pour produire des engrais azotés, les phosphates) et à la demande de production d’agro- ou bioénergie, énergies issues de la biomasse, comme le bois, l’éthanol issu des sucres ou l’huile. Il s’en est suivi des tensions sociales, voire géopolitiques, pour l’accès à l’#eau, à la terre, à la #biodiversité ou tout simplement à la nourriture. C’était là le fond de la grande crise des années 2020 dont vous avez tous entendu parler et qui s’est heureusement conclue par le fameux traité d’Oulan Bator, qui façonna de façon décisive le monde actuel auquel il donna d’ailleurs son nom d’« ère batorienne ».

    Si vous reprenez les textes de l’époque, disons ceux produits entre 1970 et 2020, vous constaterez en effet qu’il y eut alors un immense débat, moins sur la nécessité de la transition qui s’imposait à tous, que sur la nature de cette #transition. Vous m’excuserez de caricaturer les choses, mais, compte tenu des limites de temps, je dirai qu’il y avait globalement deux grandes positions.

    La première nous apparaît, avec le recul, totalement incroyable et fantaisiste, et je vous surprendrai sans doute encore plus en vous disant qu’elle eut longtemps la faveur des décideurs et de l’opinion. Mais je tiens à vous rappeler l’état primitif de la conscience politique et morale de l’âge industriel prébatorien. Cette position reposait sur l’idée que l’ensemble des problèmes seraient résolus en perpétuant la logique qui les avait favorisés ! Il s’agissait de s’appuyer sur des innovations techniques (#biotechnologie, #géo-ingénierie, biologie synthétique, grands #barrages, clonage, fermes verticales dans des grandes tours, etc.) développées et contrôlées par une #oligarchie d’entreprises privées, quoique très liées aux États. Bien sûr, l’avantage de cette proposition était d’éviter toute réforme en profondeur des modes de vie et de la gouvernance du système.

    S’il est si important de rappeler les termes de ce projet, que l’on peut qualifier de « technolâtre », c’est que notre société a fait un choix opposé. C’est la deuxième option. Considérez en effet un instant notre mode de gestion de la biodiversité. Au contraire du projet de centralisation et de normalisation à outrance (c’est la logique des clones), la plupart des plantes et des animaux domestiques que nous cultivons et élevons sont sélectionnés sur un mode décentralisé et diversifié en réseau, impliquant des stations de sélection locales et des maisons des #semences, qui animent elles-mêmes des réseaux de paysans-sélectionneurs.

    Vous voyez apparaître sur l’écran une photo de la Beauce datant de 1990. Je dis bien la Beauce, car ceux qui connaissent ce pays actuellement croiront plutôt qu’il s’agit d’une image prise par un de nos satellites sur quelque planète hostile. Eh bien oui, mesdames et messieurs, au moment même où des projets délirants prétendaient « biotiser » la planète Mars en y implantant une vie primitive en vue d’hypothétiques colonisations, les hommes dégradaient toute forme d’#écosystème élaboré dans ces plaines si fertiles de la région parisienne. Ils prétendaient créer sur Mars ce qu’ils avaient détruit sur la Terre. Et sachez pourtant que la #civilisation_industrielle prébatorienne considérait ces terres comme les plus prospères !

    Si vous imaginez ce qu’était alors l’état de nos territoires, le degré de dégradation biologique qui les affectait dans leur ensemble, vous pourrez vous représenter l’effort considérable de nos prédécesseurs pour inverser cette tendance mortifère et couvrir d’un vert manteau la terre dénudée. Pardonnez-moi ce lyrisme, mais la question est absolument capitale. Il a fallu une réforme profonde de nos systèmes psychologiques, économiques, techniques et fiscaux pour retrouver le potentiel détruit. Nous sommes les héritiers – et les heureux bénéficiaires – de cet effort sans précédent, et nous nous devons d’en conserver soigneusement les avantages pour nos enfants.

    Mais, me direz-vous, que mangeait-on en ce temps-là ? L’alimentation a connu un appauvrissement stupéfiant dans le premier quart du siècle dernier. L’alimentation mondiale tenait à une poignée de productions : #blé, #maïs, canne et betterave à sucre, riz, #soja et #palmier_à_huile. Seuls les trésors d’imagination et de technicité de l’#agro-industrie permettaient de recréer par les couleurs et odeurs de synthèse un faux-semblant de diversité. Les animaux étaient soumis au même régime. Des #vaches ne mangeaient jamais d’herbe, des #porcs jamais de glands et des #poulets jamais d’insectes. Maïs, soja, sels minéraux : telle était alors pour tous la triade miracle.

    Quel contraste avec notre politique vigoureuse visant à utiliser au mieux la #biomasse fixée par le territoire ! Ces merveilleux systèmes associant production de chênes de qualité et élevage de porcs, que nous nommons Dehesa et qui nous semblent si évidemment performants, ne se trouvaient plus qu’en Espagne et sur une surface qui n’excédait guère 20 000 kilomètres carrés. Faute d’une attention soutenue et d’une recherche de qualité – notamment sur la fructification des chênes –, cette Dehesa n’avait d’ailleurs que peu de chose à voir avec celle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.

    Après de vrais progrès au XXe siècle, on était allé beaucoup trop loin dans la même direction, sans avoir le courage ou l’idée de sortir de l’ornière. On mangeait trop de #viande de qualité médiocre, trop de sucre, trop de sel. Il s’ensuivait une perte de #fertilité, des #maladies_cardiovasculaires, du #diabète, de l’#obésité, etc. Étrange civilisation que la civilisation prébatorienne, où la mauvaise alimentation allait de pair avec une surmortalité évitable ! Obnubilée par les maladies bactériennes, qu’elle réussit à prévenir avec succès (du moins momentanément), cette civilisation en oublia toutes les autres dimensions du lien entre santé et alimentation. Il y avait, dans tout l’espace public – je dis bien dans tout l’espace public, jusque dans les établissements scolaires – des distributeurs de boissons et d’aliments surchargés en sucre et en sel !

    Nous n’avons pas seulement diminué la quantité moyenne de viande consommée, nous avons surtout appris à la moduler dans le temps. Ainsi, si les enfants et les adolescents continuent de consommer de la viande, nous diminuons rapidement cette quantité à partir de trente ou quarante ans, selon les âges et les professions.[...] Il m’arrive de rencontrer des mouvements végétariens stricts qui me demandent pourquoi nous n’avons pas interdit la viande purement et simplement. À ceux-là je rappelle que notre élevage n’est pas dépourvu de qualités agronomiques et également paysagères. C’est partout un élevage raisonné et bien intégré que nous avons promu. Dans certains territoires particulièrement frais, voire froids et humides, favorables à une pousse abondante de l’herbe, l’élevage demeure le meilleur mode de valorisation des surfaces. Si donc nous avons cessé de faire de l’élevage pour l’élevage et d’accumuler #surproduction et #pollution, nous n’avons pas renoncé à l’élevage partout où celui-ci nous paraissait bénéfique tant d’un point de vue agricole que paysager. Certes, les produits animaux sont redevenus des produits semi-festifs. Mais il vaut mieux savourer en petites quantités un bon fromage avec des amis que d’avaler quotidiennement et précipitamment à la cantine un succédané lacté dépourvu de saveur.

    J’en viens, pour terminer, au #poisson et autres produits aquacoles. Vous raffolez tous de la carpe, ce « cochon des étangs » que nous préparons sous un nombre incroyable de formes. Au point que le mot carpe est désormais synonyme de « poisson » pour beaucoup d’entre vous. C’est en effet un poisson d’eau douce que nous élevons dans les nombreux étangs que nous entretenons. Rappelons que ces étangs jouent un rôle fondamental aussi bien en réserves d’eau et en lieux d’épuration, qu’en réserves de biodiversité et d’#agronomie ! Vidés tous les sept ans, ils offrent trois ans d’excellentes récoltes. Au début du XXIe siècle pourtant, cette culture des étangs et des poissons d’eau douce était résiduelle, sauf en Asie, dans les cultures de rizière. C’est bien simple : le poisson d’eau douce avait quasiment disparu, au profit du poisson de mer. Mais la surpêche avait presque vidé les océans. Quant à l’élevage de poissons tels que les saumons, le remède était pire que le mal. Le saumon étant carnivore, il fallait pêcher toujours plus de poisson pour élever les saumons. C’est un peu comme si nous avions mangé du tigre et raflé régulièrement tous les animaux de la jungle pour nourrir nos tigres d’élevage !

    Ce sont paradoxalement les problèmes climatiques et le problème des réserves en eau qui nous ont amenés à réfléchir à des modes intelligents de retenues d’eau. Quitte à construire des barrages, pourquoi ne pas en faire également des lieux de production piscicole ? Ainsi, dans un lieu donné, plutôt que de faire un seul grand bassin, il est apparu qu’il valait mieux en faire toute une série, reliés entre eux et permettant une exploitation raisonnée. L’obligation alors émise, pour toute demande de construction d’une retenue, de fournir une capacité de production piscicole a profondément changé la logique des aménagements. Au lieu de créer quelques grands barrages, profonds, lourds d’entretien, concentrés en un lieu, nous avons constitué un système hydraulique #décentralisé, complexe, flexible, d’une grande #résilience et hautement productif ! C’est à lui que nous devrons le délicieux pâté de carpe au coulis de groseille avec sa mousse de châtaigne qui constitue l’entrée de notre repas.

    et aussi #permaculture #agroécologie #aquaculture #paysannerie #prospective

  • Pesticides : la « faute inexcusable » d’un employeur viticole reconnue
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/11/pesticides-la-faute-inexcusable-d-un-employeur-viticole-reconnue_4400130_324

    C’est une victoire pour les opposants aux pesticides. Après sept années de combat judiciaire, Sylvie S. (elle a souhaité que son nom ne soit pas cité), salariée dans un domaine viticole en Gironde et intoxiquée par une pulvérisation de pesticides, a obtenu la reconnaissance de la « faute inexcusable de son employeur ».

    « Si les maladies dues à l’exposition aux #pesticides sont de plus en plus souvent reconnues comme professionnelles, cette reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur est une première », estime Nadine Lauverjeat, porte-parole de Générations futures, une association de défense de l’environnement.

    La bataille fut rude et donna lieu à de nombreux rebondissements. Employée par le château Monestier La Tour, un domaine qui propose blancs et rouges notamment dans l’appellation bergerac, Mme S. est amenée, le 8 juin 2007, à travailler sur des vignes traitées la veille avec deux produits phytosanitaires reconnus comme irritants, le Cabrio Top et le Clameur (du groupe BASF).

    #viticulture #santé #maladie_professionnelle #pollution

  • Refonder l’#assurance #maladie
    http://www.cae-eco.fr/Refonder-l-assurance-maladie.html
    Comme avoir la Sécu + les complémentaires, ça revient à payer deux fois les frais de #gestion, il faut éliminer l’un des deux acteurs de la #santé en France. Plouf, plouf, on se demande sur qui ça va tomber...

    La France se distingue par la mixité de son système d’assurance-maladie. Deux types d’opérateurs concourent à la couverture des mêmes soins : la Sécurité sociale et les organismes complémentaires. Une telle organisation entraîne des coûts de gestion élevés et favorise la hausse des prix des soins. La régulation actuelle des complémentaires encourage aussi la sélection des risques, ce qui produit des inégalités dans l’accès à l’assurance et aux soins. Aujourd’hui, les tickets modérateurs sont couverts par les assurances complémentaires et les exonérations sociales dont bénéficient les contrats collectifs encouragent des couvertures étendues qui alimentent la progression des dépassements d’honoraires, ce qui nuit à l’accès aux soins des individus moins bien couverts. En outre, le foisonnement des contrats d’assurance complémentaire rend l’offre difficilement lisible pour les individus, ce qui entrave les mécanismes concurrentiels. Enfin, les complémentaires n’ont pas les moyens de piloter l’offre de soins. On peut maîtriser en partie la dépense de soins en agissant du côté des patients pour les dépenses sur lesquelles ils ont une marge de décision. Mais l’essentiel des gains d’efficacité est à attendre de la mise en place des conditions d’une réelle contractualisation avec les offreurs de soins.

    #privatisation #selon_un_rapport_récent

  • Rapport soumis par le Rapporteur spécial [de l’#ONU] sur le droit à l’#alimentation, #Olivier_De_Schutter
    Rapport final : Le droit à l’#alimentation, facteur de changement
    http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

    « Les modes industriels de production agricole » sont un échec nutritionnel avec de graves répercussions environnementales qui doivent être abandonnés.

    Comme l’a indiqué le Rapporteur spécial (voir A/HRC/19/59), même lorsque l’apport alimentaire est suffisant, des régimes alimentaires inadaptés peuvent entraîner des #carences en micronutriments, par exemple en iode, en vitamine A ou en fer, pour ne citer que les carences les plus courantes dans une grande partie du monde en développement.

    À l’échelle mondiale, plus de 165 millions d’enfants présentent un retard de croissance − leur degré de #malnutrition est tel qu’ils ne se développent pas pleinement sur les plans physique et cognitif − et 2 milliards de personnes présentent des déficiences en vitamines et en minéraux indispensables à une bonne santé.

    Bien que les bénéfices à long terme d’une #nutrition adéquate pendant la #grossesse et avant le deuxième anniversaire de l’#enfant aient été prouvés, trop peu de mesures ont été prises pour garantir une nutrition adéquate, tant dans les pays à faible revenu, où la sous-alimentation est le principal sujet de préoccupation5, que dans les pays à revenu moyen et élevé6. En outre, les régimes alimentaires inadaptés sont l’une des principales causes de l’augmentation des #maladies non transmissibles, qui touche aujourd’hui toutes les régions du monde. À l’échelle mondiale, la prévalence de l’#obésité a doublé entre 1980 et 2008. En 2008, 1,4 milliard d’adultes étaient en #surpoids ; 400 millions d’entre eux étaient obèses et étaient donc exposés à un risque accru de diabète de type 2, de troubles cardiaques ou de cancer gastro-intestinal7.

    L’accent mis exclusivement sur l’augmentation de la production agricole a également eu de graves conséquences pour l’environnement. La « révolution verte » du XXe siècle a associé l’utilisation de variétés végétales à haut rendement, l’augmentation de l’irrigation, la mécanisation de la production agricole et le recours à des pesticides et à des engrais azotés. Ces techniques combinées, ainsi que le soutien apporté par l’État sous forme de subventions et de marketing, ont permis une augmentation du volume de production des principales céréales (maïs, blé et riz, notamment) et du soja. Le but de la révolution verte était de relever l’enjeu tel qu’il était compris à l’époque : faire en sorte que l’augmentation de la productivité agricole corresponde à la croissance démographique et à la transition alimentaire facilitée par la hausse des revenus. Elle a cependant conduit à une extension des #monocultures et, partant, à une baisse importante de la #biodiversité agricole et à une #érosion accélérée des #sols. L’utilisation excessive d’engrais chimiques a entraîné la #pollution des #eaux potables et l’augmentation de leur teneur en phosphore et des apports de phosphore dans les #océans, qui s’élèveraient actuellement à quelque 10 millions de tonnes par an. La pollution des eaux par le phosphore et par l’azote est la principale cause de l’#eutrophisation, augmentation d’origine humaine des processus de fertilisation naturelle, qui stimule la croissance des algues, et entraîne une absorption de l’oxygène dissous nécessaire pour maintenir le niveau des stocks de #poissons.

    Les répercussions des modes industriels de production agricole qui peuvent être les plus dévastatrices viennent de la contribution de ces modes de production à l’augmentation des émissions de gaz à #effet_de_serre. Au total, les pratiques agricoles sont à l’origine d’environ 15 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, sous la forme d’hémioxyde d’azote (N2O) provenant de l’utilisation d’#engrais azotés organiques et inorganiques, de #méthane (CH4) dégagé par les terres inondées des rizières et par le #bétail, et de dioxyde de #carbone (CO2) provenant de la perte de carbone organique du sol dans les terres cultivées et, en raison du pâturage intensif, dans les pâtures. De plus, la production d’engrais, d’herbicides et de #pesticides, le labour, l’irrigation et la fertilisation, ainsi que le transport, le conditionnement et la conservation des aliments nécessitent des quantités considérables d’#énergie, qui sont à l’origine de 15 à 17 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine imputables aux systèmes alimentaires9. Les #changements_climatiques résultant de ces émissions risquent de limiter fortement la productivité que les méthodes agricoles actuelles permettent d’atteindre. Dans certains pays, il semble que l’évolution des conditions climatiques observée ces trente dernières années ait déjà remis en cause en grande partie l’augmentation des rendements moyens obtenue, entre autres, grâce à la technologie et à la fertilisation par le dioxyde de carbone10. En l’absence de changement notable, on peut s’attendre à une baisse de productivité de 2 % en moyenne tous les dix ans, les variations de rendement dans les pays en développement allant de -27 % à +9 % pour les cultures essentielles11.

    (...)

    L’enseignement que l’on peut tirer de cet échec est que le passage à des politiques agroalimentaires qui soutiennent la réalisation du droit à l’alimentation demande une action #politique d’envergure visant à restructurer le système d’appui, autour de formes d’#agriculture #agroécologique à fort coefficient de #main-d’œuvre qui contribuent à la réduction de la #pauvreté.

  • #Pollution de l’air : « si on ne défend pas les #victimes, on défend ceux qui les tuent »
    http://alternatives.blog.lemonde.fr/2014/03/17/pollution-de-lair-si-on-ne-defend-pas-les-victimes-cest-qu

    Pourquoi cette forme de pollution ne mobilise-t-elle pas plus ?

    Il y a trois grandes explications à mon sens. La première tient en la culture de la résistance propre à la société française. Agir contre la pollution aux #particules_fines, et en particulier au #diesel, demande que l’on se batte autant que certains se sont battus pour interdire la cigarette dans les lieux publics. Il y a un certain confort dans la résignation, on ne sait que faire, on se dit que ça ne changera rien... puis se mettre en mouvement demande de l’énergie et de l’implication.

    La seconde tient en notre considération de la #médecine. La #prévention de l’apparition des #maladies n’est pas dans notre #culture, notre médecine est curative, les avancées dans la médecine et la compréhension des maladies ne reposent que sur le #curatif. On fait partie des pays où la médecine est la plus aboutie, mais nous sommes aussi les champions de l’usage des #pesticides. Notre pays a développé son #PIB sur la pollution et non sur la prévention. On ferait mieux d’aller chercher les causes plutôt que de traiter les symptômes.

    La troisième vient des #groupes_de_pression. Et un simple raisonnement par l’absurde suffit : si on ne défend pas l’intérêt général, ou la #santé des #citoyens, c’est qu’on sert les intérêts d’autres personnes. Si on ne défend pas les victimes, c’est qu’on défend ceux qui les tuent. Nos #politiques sont informés depuis longtemps et manquent cruellement de #courage : comment expliquer que la loi LAURE de 1996 n’ait jamais été appliquée par exemple ?

  • Le #burn-out menace de plus en plus de cadres dirigeants - Risques psychosociaux - Ressources humaines - responsabilité sociale des entreprises
    http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,ressources_humaines,risques_psyc

    A-t-on une idée précise de l’ampleur de cette pathologie ?

    Malheureusement, il existe un déni complet de ces pathologies. Les médecins généralistes commencent à l’identifier mais ne vont pas jusqu’au mot burn-out, ils parlent souvent de dépression. De toute façon, comme le burn-out n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle, c’est absolument impossible de comptabiliser ! Technologia a fait une étude récemment (voir encadré), mais, à l’heure actuelle, aucune enquête ne permet de le mesurer. Une chose est certaine : avant, le burn-out concernait surtout les métiers avec une forte empathie avec les autres, c’est-à-dire les métiers des soignants, médico-sociaux, des urgences… Mais aujourd’hui, toutes les professions sont concernées.

    Qu’est-ce que la reconnaissance comme maladie professionnelle peut changer concrètement ?

    Ce qui est très important pour le salarié, c’est de pouvoir se dire : « Je ne suis pas dépressif mais c’est le travail qui m’a rendu comme ça ». Cela lui permet de se reconstruire, c’est primordial. Par ailleurs, l’arrêt maladie pour burn-out est aujourd’hui pris en charge uniquement par le régime maladie de la sécurité sociale, financé par les salariés. S’il est reconnu en maladie professionnelle, c’est l’employeur qui financera l’arrêt, au même titre qu’un accident de travail. Selon nous, cela permettrait d’une part que le burn-out soit reconnu dans l’entreprise : au lieu d’entendre que « Mr X est déprimé », on entendrait « Mr X est en burn-out ». Et d’autre part, cela permettrait de développer la prévention. C’est fondamental : quand il existe un risque financier, l’employeur fait plus facilement de la prévention. Au-delà de ce risque économique, l’entreprise est tout simplement responsable de la santé physique et mentale de ses salariés. Elle doit donc mettre en place des mesures de prévention pour éviter que les collaborateurs soient atteints d’un burn-out.

    #santé #travail #maladie_professionnelle #managment

  • Coping With Infectious Disease
    http://www.nytimes.com/2014/02/22/opinion/coping-with-infectious-disease.html

    The list of infectious diseases that could leap from remote areas of the world to strike countries thousands of miles away is growing. A warning of what can happen occurred a decade ago when an outbreak in China of a mysterious new viral disease, known as SARS, or severe acute respiratory syndrome, was covered up by the Chinese authorities, allowing infected airline passengers to carry the virus to more than two dozen other countries. The disease killed nearly 800 people and caused large economic losses in Asia and Canada.

    Now longstanding worries that such deadly viruses as Ebola might be carried from Africa to the United States and elsewhere have been joined by new concerns. These include, among others: potentially dangerous strains of avian flu recently detected in China; a newly discovered and often lethal lung disease, known as Middle East respiratory syndrome, or MERS, which has so far been found mostly in Saudi Arabia; multidrug-resistant strains of tuberculosis that are very difficult to treat; and a painful mosquito-borne viral disease known as Chikungunya fever, which was first detected in Africa, spread to Asia and Europe, and recently invaded the Caribbean.

    Beyond these natural threats lurk man-made threats, such as biological weapons that could kill millions and the danger that deadly pathogens being studied in laboratories might escape confinement or be deliberately released to set off a pandemic.

    It made good sense, then, when the Obama administration, after meeting with representatives of three United Nations agencies and 26 countries last week, announced an ambitious plan to improve the surveillance and treatment of infectious diseases over the next five years in up to 30 countries.

    There is much to be done. Although 196 countries have signed an international agreement, reached in 2005, to report outbreaks promptly to the World Health Organization and take steps to control them, the vast majority have not fully complied. The odds for improvement this time around may be better. The health systems in poor countries, though still fragile, have improved thanks to international programs to combat AIDS and other diseases, and those systems could be expanded.

    #maladies_infectieuses #contagion #santé

  • The Big Thaw : Impacts on Health of Marine Mammals and Indigenous People in the Arctic
    https://aaas.confex.com/aaas/2014/webprogram/Session7292.html

    Le grand dégel arctique ouvre la voie à des migrations microbiennes risquées
    http://www.20minutes.fr/planete/1299210-20140214-grand-degel-arctique-ouvre-voie-a-migrations-microbiennes

    Chicago - La fonte accélérée des glaces arctiques résultant du #réchauffement_climatique ouvre la voie à des mouvements migratoires sans précédent d’agents pathogènes qui posent un risque pour les mammifères marins et potentiellement pour les humains, mettent en garde des scientifiques.

    « Avec le changement climatique, nous réalisons qu’il existe une possibilité sans précédent pour que des agents pathogènes se déplacent vers de nouveaux environnements et y provoquent des #maladies », a expliqué jeudi à la presse Michael Grigg, parasitologue à l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses.

    « La glace est une énorme barrière écologique pour les agents pathogènes et avec l’augmentation des températures dans l’#Arctique ils peuvent survivre et accéder à de nouveaux hôtes vulnérables qui n’ont pas développé d’immunité contre ces microbes et parasites faute d’y avoir été exposés auparavant », a-t-il expliqué lors de la conférence annuelle de la Société américaine pour le progrès de la science (AAAS) réunie à Chicago (Illinois, nord) du 13 au 17 février.

    #santé #climat #microbes

  • How #Pesticides May Boost Parkinson’s Risk
    http://www.medscape.com/viewarticle/820257

    Researchers have identified a mechanism by which exposure to pesticides might increase the risk for Parkinson’s disease (PD).

    Their new study shows that pesticides that inhibit aldehyde dehydrogenase (ALDH) activity can raise PD risk by up to 6-fold and that having a particular genetic predisposition also raises that risk.

    “What’s new about this report is that we have identified several pesticides currently being used that were previously unknown to inhibit ALDH activity, and we also identified variations in the ALDH gene, which helps determine sensitivity to these pesticides,” said lead author Jeff M. Bronstein, MD, PhD, professor, neurology, and director, Movement Disorders, David Geffen School of Medicine, University of California at Los Angeles.

    The authors stress the importance of protection for those who must be exposed to pesticides but also argue for removing toxic pesticides from the market. They also suggest possible therapeutic approaches to modulate ALDH enzyme activity that might reduce PD occurrence.

    The study was published in the February 4 issue of Neurology.

    (...)

    Medscape Medical News also invited Emanuele Cereda, MD, PhD, Fondazione IRCCS Policlinico San Matteo, Pavia, Italy, who has extensively studied pesticide exposure in PD, to comment on this study. Dr. Cereda said it can be considered a “milestone” in explaining the relationship between pesticide exposure and the risk for PD.

    “There is now convincing evidence on a detrimental gene–environment interaction leading to PD neurodegeneration,” he said.

    #maladie_de_parkinson #santé

  • Êtes-vous en burn-out ? Trois symptômes à connaître, trois conseils à suivre - Sciences - MYTF1News

    http://lci.tf1.fr/science/sante/etes-vous-en-burn-out-8352344.html

    Près de 3 millions de salariés seraient au bord du burn-out en France. Pour apprendre à détecter cet épuisement professionnel et trouver des solutions, Patrick Mesters, directeur de l’Institut européen pour l’intervention et la recherche sur le burn-out, vous livre ses conseils.

    #burn_out #travail

  • Lundi 20 janvier à 13h30, avec deux Matermittentes* -http://www.matermittentes.com - au Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (#TASS).

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6777

    Pour que cessent les mises en cause répétées des droits des salarié-e-s à l’#emploi_discontinu, soyons présent-e-s en nombre.

    Nathalie est depuis deux ans en procès contre la CPAM qui a refusé de payer son #congé_maternité alors qu’elle répond aux conditions d’ouverture de #droits. Déjà reportée quatre fois, cette audience est déterminante.

    • RDV à 13H30 au TASS
    11 rue de Cambrai, salle D, Paris 19e
    Métro Corentin Cariou.

    Maud a intenté un procès contre la CPAM pour les mêmes raisons. Elle a passé plusieurs mois sans #revenu car la #non-indemnisation de son congé maternité a entrainé la perte de l’indemnité chômage puis l’impossibilité de rouvrir des droits… L’audience aura lieu ce mardi 21 janvier à 14h.

    Bien que cette #discrimination ait été constaté par le Défenseur des Droits, malgré les procès gagnés, la CPAM persiste à agir illégalement.

    Les torts ainsi infligés sont emblématiques des innombrables dénis de droit qui précarisent les salarié-e-s à l’emploi discontinu et tous les #précaires.

    Soyons également présent-e-s au TASS de Versailles, mardi 21 janvier à 14h
    Palais de Justice, 5 place André Mignot Salle d’audience civile n°2, 1er étage.

    * #collectif de mères intermittentes du spectacle, Les #Matermittentes défend les droits sur le terrain et vise également à faire évoluer la législation. Ces non-spécialistes s’appuient avant tout sur la mise en commun des expérience.

  • L’obésité, une « maladie de civilisation » qui affecte les plus pauvres
    http://www.bastamag.net/Obesite-cette-maladie-de

    Le surpoids tue : plus de deux millions de personnes en meurent chaque année sur terre. Et le nombre de malades croît sans cesse : près de 1,5 milliard de personnes sont en surcharge pondérale à travers le monde. Les populations pauvres des pays riches sont les premières touchées. En France, on compte deux fois plus d’obèses chez les ouvriers que chez les cadres ! En cause : une #Alimentation trop riche, un manque chronique d’activité physique, mais également la nourriture industrielle low cost et les (...)

    #Décrypter

    / Pollutions , #A_la_une, #Classes_populaires, Santé , Menaces sur la #Santé_publique, #Enquêtes, (...)

    #Pollutions_ #Menaces_sur_la_santé_publique

    • On peut établir un parallèle entre la montée de l’obésité morbide et le développement des hard discounters de l’alimentation qui ne sont en fait que le terminal d’une chaîne de production orientée profits à court terme au détriment de la qualité.

    • Comment expliquer ces disparités ? « Les plus diplômés sont ceux qui ont l’alimentation la plus saine (avec plus de fruits et légumes, des apports plus élevés en nutriments, des meilleurs indices alimentaires...) parce que ce sont ceux qui s’intéressent le plus aux liens entre nutrition et santé », relevait une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc). « La fragilité économique ne favorise pas une bonne consommation alimentaire », rappelle de son côté Marie Citrini. « Quand on a 50 euros en poche pour faire les courses, on compense les jouets que l’on ne peut pas acheter par l’achat de boissons sucrées, de frites, de pizzas. Parce que l’on veut faire plaisir à ses enfants et que ces plaisirs là ne coûtent pas très cher. »

      Sinon, pas d’accord, avec toi @sombre. Il se trouve que les hard discounters s’approvisionnent auprès des PME qui fournissent la plupart des grandes enseignes en marque blanche. Et en fait, le même produit change de prix en fonction de la marque collée dessus. Comme le cahier des charges doit satisfaire le client le plus exigent, on a plutôt de bons produits génériques.
      Le truc, c’est plutôt les gens qui surpayent des produits de marques à forte valeur ajoutée, alors que ce qu’il y a dedans est la même chose que chez le discounter du coin.

    • Chez les hard discounters, tu trouves bon nombre de produits avec des excédents en sucre, type desserts lactés ou des excédents en matières grasses, type plats cuisinés. Qu’est-ce qui peut être intéressant à acheter en hard discount ? L’épicerie de base genre pâtes, riz, moutarde, vinaigre, les primeurs moins chers que dans les grandes enseignes, le fromage sans être trop exigeant sur la diversité (quoique je trouvais de l’excellente feta grecque fabriquée là-bas et que je privilégiais à la célèbre marque, plus chère évidemment), quelques produits de charcuterie sans être trop regardant sur les quantités de sels nitrés.
      Maintenant, un autre phénomène qui accentue le développement de l’obésité, c’est la tendance qu’ont les parents à ne plus faire la cuisine ; Il est vrai que ça prend du temps ... Et ça, ça ne touche pas seulement les catégories de populations défavorisées

  • Torture in Rotterdam refugee prison

    Once again prove of the use of torture in detention centre Rotterdam, Netherlands

    Yesterday, one of the members of the Deportation Resistance Group visited mr. Haydari, father of an Afghan family. He is threatened with deportation to Kabul Saturday the 26th of October. This would rip the family apart: three children with the ages of five years old, two years old and a newborn of two months old.

    Mr. Haydari recently had brain surgery and never really recovered completely. He has problems with speaking, severe concentration problems and needs special care. In detention he is kept at a department for refugees with medical problems.

    Part of his treatment is medication, enabling him to sleep. But yesterday it turned out that the guards wake him up EVERY HOUR from 9pm, the moment he gets his sleeping medication. The guards unlock the door, turn the light on, wake him up and then close the door with a lot of noise. This continues until the morning and is repeated every night.

    Mr Haydari doesn’t understand why the guards wake him up, specially because the doctors in detention prescribed the sleeping medication. The medical staff did not say anything about these ’observations’.

    Is this kind of ’observation’ torture? Yes, it is. It is called sleep
    deprivation and used as a technique (for example in Guantanamo Bay) to break people psychologically. It is not the first time that the
    Deportation Resistance Group hears testimonies of these practices. Sleep deprivation can cause mental breakdown, hallucinations and Post Traumatic Stress Disorder. As there is no reason to ’interrogate’ mr Haydari in order to get some ’confession’, we really do not understand why the detention centre applies this inhumane treatment to mr Haydari.

    http://kineticartsurrealiststockholm.blogspot.se/2013/12/torture-in-rotterdam-refugee-prison.html

    #Rotterdam #prison #détention #réfugiés #torture #détention_administrative #renvoi #expulsion #santé #maladie #réveil