• WHO issues best practices for #naming new human infectious diseases
    http://www.who.int/mediacentre/news/notes/2015/naming-new-diseases/en

    Diseases are often given common names by people outside of the scientific community. Once disease names are established in common usage through the Internet and social media, they are difficult to change, even if an inappropriate name is being used. Therefore, it is important that whoever first reports on a newly identified human disease uses an appropriate name that is scientifically sound and socially acceptable.

    The best practices apply to new infections, syndromes, and diseases that have never been recognized or reported before in humans, that have potential public health impact, and for which there is no disease name in common usage. They do not apply to disease names that are already established.

    The best practices state that a disease name should consist of generic descriptive terms, based on the symptoms that the disease causes (e.g. respiratory disease, neurologic syndrome, watery diarrhoea) and more specific descriptive terms when robust information is available on how the disease manifests, who it affects, its severity or seasonality (e.g. progressive, juvenile, severe, winter). If the pathogen that causes the disease is known, it should be part of the disease name (e.g. coronavirus, influenza virus, salmonella).

    Terms that should be avoided in disease names include geographic locations (e.g. Middle East Respiratory Syndrome, Spanish Flu, Rift Valley fever), people’s names (e.g. Creutzfeldt-Jakob disease, Chagas disease), species of animal or food (e.g. swine flu, bird flu, monkey pox), cultural, population, industry or occupational references (e.g. legionnaires), and terms that incite undue fear (e.g. unknown, fatal, epidemic).

    #maladies #nommage #guidelines #langage

  • Dengue et chikungunya. Les virus s’attaquent à la Métropole
    http://www.ouest-france.fr/les-virus-sattaquent-la-metropole-3363811

    Alors que le moustique vecteur de la #dengue et du #chikungunya envahit 18 départements, les autorités estiment que ces virus représentent désormais « un risque durable ».

    La dengue et le chikungunya, maladies dues à des virus, représentent désormais « un risque devenu durable » dans 18 départements de France métropolitaine où le moustique tigre (Aedes albopictus) qui les transmet s’est déjà installé de façon pérenne, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).

    Phrase malheureuse avec le verbe « attaquer » un peu comme si des cohortes d’Aedes Albopictus avaient l’intention de prendre d’assaut la « forteresse métropole » tels de vulgaires pouilleux fraîchement débarqués de quelqu’embarcation de fortune.

    #santé #maladies_tropicales #moustiques #réchauffement_climatique

  • Ravages - Anne Rambach
    Je vous conseille vivement la lecture de ce polar qui a comme toile de fond le scandale de l’amiante. Belle intrigue, écriture vive, cinématrographique et musclée. Et un superbe travail de documentation. Où le roman devient un outil éclairant les étapes scandaleuses d’un désastre sanitaire qu’on a pas encore fini de respirer. Lobbys, big money, stratégie mortifère d’un secteur industriel, médecins véreux et politiques à la petite semaine d’un côté. De l’autre, mort, maladie et détresse pour les ouvriers de l’amiante, leurs familles, les ouvriers du bâtiment, les habitants de bâtiments amiantés, les sans-papiers qui déblayent...
    Ça parle aussi du déclin de la #presse et de l’#édition.

    On retrouve le personnage de Diane Harpman que #Anne_Rambach a déjà mise en scène dans Bombyx et Parfum d’enfer . Vraiment bien.

    #amiante #polar #santé #maladies_professionnelles

  • Le système indien de surveillance des #maladies_infectieuses face au risque denguien : croyances et actions de luttes sur les espaces endémiques

    Dans le cadre d’une lutte globale contre les maladies émergentes, la qualité du système de surveillance morbide conditionne l’efficacité des réponses apportées : en orientant les politiques et les régions d’actions, une surveillance efficace permettra d’optimiser au mieux les actions sanitaires. Celle-ci est dans de nombreux pays inefficace, et les moyens de lutte affectés aux pays du sud se retrouvent obsolètes. Pourtant, le manque de fiabilité du système de surveillance conduit non seulement à un sous-enregistrement chronique des maladies infectieuses mais aussi à une inégalité de surveillance territoriale pouvant conduire à un décalage entre la géographie des cas recensés et la géographie réelle de la maladie et donc des actions de lutte. À travers l’étude de la dengue en Inde, cet article vise à étudier les modes de production des données morbides sur un territoire afin de questionner, en mettant en lumière les modes de production de données denguiennes inégalitaires, la pertinence d’introduction de moyens de lutte avant la mise en place de « diagnostique » du système de surveillance nationale et régionale.



    http://eps.revues.org/4335

    #dengue #santé #Inde #cartographie #carte #visualisation

  • #Nepal tells Mount Everest litterbugs to take out the trash
    http://www.reuters.com/article/2015/03/04/us-nepal-everest-idUSKBN0M00A220150304

    Trop de #caca sur l’#Everest
    http://www.20minutes.fr/insolite/1553491-20150303-trop-caca-everest

    Les cimes immaculées de l’Everest ne le sont plus vraiment. Ses pentes sont envahies par les déchets, les kilos de caca et les litres d’#urine.

    Les #ordures produites chaque année par les 700 grimpeurs et guides posent un problème de santé publique, s’alarme le chef de l’association d’alpinisme du Népal ce mardi, rapporte le Guardian.

    Les déchets s’accumulent pendant des années
    En effet, ces #pollutions menacent l’écosystème et peuvent propager des #maladies sur le plus haut sommet du monde, explique Ang Tshering. Les camps de base les plus hauts ne sont pas pourvus en #toilettes. Et, faute de règle claire, les #déchets s’accumulent pendant des années.

  • IRIN | #Royaume-Uni : la politique de détention aggrave des #maladies_mentales chez les migrants

    Ce mois-ci, le Parlement du Royaume-Uni doit publier les résultats d’une enquête sur la détention des migrants et demandeurs d’asile, à la suite de cas très médiatisés de violences sexuelles et de décès. La détention illimitée de migrants favorise – voire provoque – des problèmes durables en matière de santé mentale chez les détenus, d’après des entretiens IRIN réalisés auprès d’anciens détenus, d’organisations humanitaires et de groupes de défense, et les décisions des tribunaux britanniques.


    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/02/09/irin-royaume-uni-la-politique-de-detention-aggrave-des-maladies-mentales-chez-
    #UK #Angleterre #détention_administrative #rétention #santé #santé_mentale #réfugiés #asile #migration

  • Les députés britanniques autorisent la conception de bébés à partir de trois ADN
    http://www.lemonde.fr/medecine/article/2015/02/03/vers-des-bebes-a-trois-adn-au-royaume-uni_4569028_1650718.html

    Les parlementaires du Royaume-Uni se sont prononcés, mardi 3 février, en faveur du projet d’assistance médicale à la procréation destinée à prévenir la transmission de maladies génétiques d’origine maternelle. Familièrement baptisée fécondation in vitro « à trois parents », elle consiste à remplacer dans l’ovocyte devant être fécondé les petites structures appelées mitochondries, présentes dans toutes les cellules à qui elles fournissent l’énergie dont elles ont besoin. Certaines maladies sont en effet liées à des mutations affectant l’ADN des mitochondries. L’ensemble des mitochondries de l’embryon sont d’origine maternelle.

  • Mapping infectious disease in real time

    http://www.humanosphere.org/science/2014/12/mapping-infectious-disease-in-real-time

    By Amy VanderZanden, special to Humanosphere

    Imagine how useful it would be if you could look at a world map and know the exact risk of catching an infectious disease in a country you were planning to visit – and see it update in real time. Consider the potential value of a population’s mobile phone use patterns to forecast how communities will behave following a large-scale disaster.

    These are the sorts of opportunities that Simon Hay thinks about as he works to expand the possibilities of infectious disease mapping with his research team at SEEG – the Spatial Ecology and Epidemiology Group.

    Hay is a Professor of Epidemiology at Oxford University, where much of his recent work focuses on accurately defining human populations at risk for infectious diseases such as malaria and dengue fever. He investigates the spatial and temporal patterns of these diseases in order to improve the evidence base of disease control and intervention strategies – and then he works to convince global bodies such as the World Health Organization to adopt his findings.

    #cartographie #santé

  • Comment la #taxe_sur_les_transactions_financières est torpillée par la #France

    http://abonnes.mobile.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/12/22/comment-la-taxe-sur-les-transactions-financieres-est-torpille

    C’était la promesse n° 7 du candidat #François_Hollande : soutenir une « action coordonnée au niveau européen pour imposer l’ensemble des transactions, y compris donc les #produits_dérivés ».

    La taxe sur les transactions financières (#TTF), aussi appelée « Robin des bois » ou #Tobin, du nom de l’économiste qui l’a imaginée dans les années 1970, devait entrer en vigueur au 1er janvier 2016 en Europe. Mais elle semble, sinon enterrée, du moins s’éloigner de plus en plus.

    Pourtant, le chef de l’Etat et son premier ministre ont été rappelés à l’ordre par 140 députés de leurs propres rangs, qui ont signé une lettre jeudi demandant à ce « que notre pays conserve intacte l’ambition initiale du projet qui inclut “toutes les transactions financières” ». Parmi ces derniers figurent entre autres l’ancien premier ministre Jean-Marc-Ayrault, Karine Berger, Aurélie Filippetti, Elisabeth Guigou, François Lamy…

    CHANTAGE À LA DÉLOCALISATION

    Cette lettre a été largement partagée pendant le week-end, alors que les 11 pays européens désireux de créer un tel impôt ne sont pas parvenus à se mettre d’accord le 9 décembre dernier à Bruxelles.

    Lancée au lendemain de la crise financière de 2008, l’idée de la TTF était de prélever 0,1 % sur les échanges d’actions et 0,01 % sur les produits dérivés. Ceux-là, destinés à assurer leurs acheteurs contre des risques financiers (de change, de taux…), ont connu ces dernières années une croissance exponentielle.

    Une banque française, #BNP_Paribas, en est un des champions européens, voire mondiaux. Et l’ensemble du secteur a brandi la menace des délocalisations si la taxe s’appliquait en l’état.

    Lire notre enquête : Comment les lobbies détricotent la taxe sur les transactions financières

    LES SOCIALISTES DEMANDENT DES COMPTES

    La #taxe, qui ne visait pas à « tuer » l’activité #bancaire, mais à l’encadrer (en rendant moins intéressants les échanges les plus spéculatifs), avait aussi pour object de #redistribuer une partie de ces profits (environ 35 milliards d’euros par an si l’on incluait tous les produits dérivés dans l’assiette taxable) vers le développement #humanitaire, les projets #écologiques et la recherche sur les #maladies, comme le #sida.

    Les associations militant pour cette taxe (Aides, Oxfam et #Attac, notamment) ont rappelé que cette mesure devait au départ, selon les vœux de François Hollande, entrer en vigueur… en 2013. Elle se sont également félicité de l’initiative des députés, demandant au président de la République de « recadrer [le ministre des finances] #Michel_Sapin ».

    Dans leur lettre de jeudi, les socialistes signataires expliquent :

    « C’est la France qui a proposé de réduire l’#assiette d’une telle taxe, la limitant aux #actions et aux contrats d’#assurance contre le risque de défaut de paiement [#CDS – credit default swap], soit 3 % des produits dérivés. Cette proposition réduirait largement le rendement de cette taxe, le rendant encore plus limité que la taxe française créée en 2012. »

    LES RENONCEMENTS DE #BERCY

    Le projet de loi de finances 2015 table sur un rendement de 700 millions d’euros pour la version française de la taxe Tobin, en vigueur depuis trois ans. Loin des premières estimations qui tablaient sur un rendement de l’ordre de 1,5 milliard d’euros annuel.

    En cause, un torpillage en règle de l’assiette taxable : alors que la taxe aurait pu être renforcée par la taxation du #trading_haute_fréquence, c’est aussi un gouvernement Hollande qui l’a fait échouer en France. Bercy a fait pression sur sa majorité et son rapporteur, Christian Eckert, a depuis été nommé secrétaire d’Etat au budget.

    Lire : Trading haute fréquence, l’histoire d’un renoncement

    Même les autorités britanniques ont été plus ambitieuses dans leur décision de taxer le secteur bancaire : le stamp duty (« droit de timbre ») rapporte quelque 3 milliards d’euros par an, grâce à une large assiette de 0,5 % sur tous les échanges d’actions, contre 700 millions d’euros pour la taxe française (entrée en vigueur en 2012).

    Hongkong, Singapour ou encore Taïwan ont également mis en place, à des degrés divers, une telle taxation de leur place financière.

    #fiscalité #entreprise #finance #parti_socialiste

  • Les maux de la mine, diagnostic et actions
    http://www.laviedesidees.fr/Les-maux-de-la-mine-diagnostic-et.html

    À l’heure où le charbon va redevenir la première source mondiale d’énergie, un ouvrage collectif revient sur deux siècles d’histoire minière dans le monde à travers les enjeux de santé au #travail. Si les connaissances et la législation en matière de #maladies_professionnelles se sont accrues au cours du temps, elles ne participent pas forcément d’une amélioration effective des conditions de vie des travailleurs.

    Livres & études

    / santé, travail, maladies professionnelles

    #Livres_&_études #santé

  • L’OMS se mobilise pour endiguer une #épidémie de #peste à #Madagascar. La bactérie de la peste se développe chez les rats véhiculée par les mouches.

    Doit-on s’attendre à pareille re-émergence dans les quartiers français sensibles où la #pauvreté s’accumule en multipliant son lot de #maladies ?

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/11/22/l-oms-se-mobilise-pour-endiguer-une-epidemie-de-peste-a-madagascar_4527702_1

    Le Monde.fr avec AFP | 22.11.2014 à 10h25 • Mis à jour le 22.11.2014 à 13h03

    La bactérie de la peste se développe chez les rats.
    L’Organisation mondiale de la santé ( #OMS ) a annoncé vendredi 21 novembre l’apparition de cas de peste à Madagascar, le premier mortel ayant été enregistré dans un village le 31 août. Dans un communiqué, elle indique avoir été notifiée le 4 novembre par les autorités sanitaires malgaches du développement de cette maladie.

    Au 16 novembre, 119 cas et 40 décès avaient été recensés précise l’OMS, dont deux cas dans la capitale Antananarivo avec un décès. Dans cette ville, « il y a maintenant un risque d’un rapide développement de la maladie due à la haute densité de population (...) et aux faiblesses du système de santé », met en garde l’OMS.

    RÉSISTANCE DES MOUCHES À L’INSECTICIDE

    Une force spéciale nationale, rassemblant divers acteurs de santé, a été constituée pour combattre la maladie avec l’aide de l’OMS et le soutien financier de la Banque africaine de développement.

    L’organisation souligne que la situation est compliquée par la résistance des mouches à l’insecticide deltamethrin, utilisé pour les contrôler. La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les mouches. Chez l’homme, elle se développe sous forme bubonique, et si la bactérie atteint les poumons, elle provoque une pneumonie et devient alors transmissible à travers la toux.

    Découverte à temps, la forme bubonique se soigne avec des antibiotiques, mais la forme pneumonique, une des maladies infectieuses les plus meurtrières, peut être fatale en seulement 24 heures. Le taux de mortalité dépend de la mise en route rapide du traitement, mais il peut être très élevé, précise l’OMS.

    La peste, une maladie ré-émergente ?

  • #Jérusalem visée par une nouvelle attaque à la voiture-bélier
    http://www.lefigaro.fr/international/2014/11/05/01003-20141105ARTFIG00236-jerusalem-visee-par-une-nouvelle-attaque-a-la-voi

    L’auteur de cet attentat a été présenté comme un Palestinien de 38 ans. Il serait originaire du camp de réfugiés de #Chouafat à Jérusalem-Est.

    Avril dernier :
    #Shuafat refugee camp is the writing on the wall
    http://www.jpost.com/Opinion/Op-Ed-Contributors/Shuafat-refugee-camp-is-the-writing-on-the-wall-350831

    The Shuafat refugee camp encapsulates Israeli rule in east Jerusalem. All the #maladies of the #occupation are concentrated there, and it’s also a “prequel” revealing the direction the occupation is taking. The region, which includes five subdivisions, was created over the years in a gradual process in which residents of the refugee camp abandoned it due to congestion and terrible sanitary conditions, preferring peripheral areas – Ras Hamis, Ras Shehadeh, Dakhyat al Salaam, Anata and the refugee camp which gave the region its dubious name.

    (...)

    Even today most Jerusalemites have no idea that there is a refugee camp within the city’s jurisdiction and tend to argue with you when you tell them so. Not only is it Jerusalem’s most neglected location, but since it was fenced off and hermetically sealed it has become an ex-territoria, an enclave that the municipality and the state ignore, abandoned to its fate. Because of the vacuum of governance, its alert residents, some of whom are criminals, have exploited the situation to build illegal structures, some with several storeys, aware that city inspectors do not enforce the law there.

    Recently the name of Shuafat hit the headlines because of the grave lack of water, an almost surreal situation in Israel’s capital in the early 21st century. Because of the region’s topography, water never reaches the higher areas, while in other places it flows at low pressure, in tiny and irregular amounts – depending on the height of the land.

    This intolerable situation came to the Supreme Court’s attention following a petition filed by the Association for Civil Rights. The state’s response was the most surprising aspect of the judicial deliberations, and it raises questions about the future of Israeli rule in east Jerusalem.

    While the state’s attorneys admitted a problem exists, they maintained it results not from poor water flow or changes in the water supply but from infrastructure that collapsed because of the chaos prevailing in Shuafat.

    They argued that the water system was designed to supply water to a given number of people, but the population has soared (to between 60,000 and 80,000 people, no one really knows) because of wide-scale illegal construction, and numerous illegal hookups to the city’s water system.

    This argument and its implications are noteworthy because of the political conclusions they lead to. First, the position of the state’s attorneys isn’t eyewash. It’s impossible to overlook the number of new high rises built on every empty plot and on the roofs of old buildings, all quickly occupied by West Bank residents who move to the area after noticing that the police never set foot there. Jerusalem still attracts West Bank residents, and scores of them have moved into Jerusalem’s jurisdiction, hoping one day to receive a blue ID card: the construction surge has also created vigorous economic activity. The existing infrastructures, that were run-down at the best of times, couldn’t handle the load and collapsed.

    And yet that position, though factually correct, elicits two important points for discussion.

    The first question is: how was the situation created? The Shuafat refugee camp wouldn’t have grown so large, with so much illegal construction, if the municipality/ state hadn’t sat idly by. Massive construction began immediately after the separation barrier went up, when Shuafat’s residents saw that City Hall had abandoned the place and no longer entered there – not to collect garbage, not to repair streetlamps and of course not to enforce the Planning & Construction Law. The state attorney’s position, which accuses residents of creating the situation, is ludicrous since City Hall has the fundamental and primary responsibility for the current situation. Its neglect enabled the massive influx of residents that led to the infrastructures’ collapse.

    Politically, the second question is more interesting: does the state admit it’s powerless to impose order in Shuafat, to the extent that it’s unable to supply water? Why does it continue retaining an area no longer in its hands? Why not simply abandon Shuafat and return it to the Palestinian Authority? Though it’s unsure whether the PA can handle the current chaos, it will certainly be motivated to halt the decline and limit future construction. Evidence of this is visible in the Palestinian section of Anata where life goes on normally, and the infrastructures meets local needs.

    These are rhetorical questions, of course. We know that the state will never cede this area of Jerusalem, since political considerations supersede humanitarian ones. But still, the questions need to be asked frequently, to highlight the lack of logic and pointlessness of the ongoing situation.

    Again, what’s important to understand in the matter of Shuafat is that it’s not an isolated, unusual phenomenon but a “prequel” for what is anticipated to happen in the city’s eastern half. Sooner or later, infrastructure will collapse because appropriate investments for its natural population growth haven’t been made. Demographic growth among Arab citizens has set off social processes that Israeli law can’t halt, particularly in terms of unlicensed construction.

    The lack of outline plans, and outdated plans, have created a closed circle: on one hand, residents build without building permits because City Hall refuses to give them permits, yet on the other, City Hall contends there are no approved outline plans because the huge extent of unlicensed construction means it cannot draw up plans.

    Blaming the residents is pointless – for if the municipality can’t or won’t approve plans, if it doesn’t create a planning horizon, and residents have no idea when plans will be approved, it’s only natural that people who need housing and have a privately owned piece of land will build on it – even without a permit.

    Shuafat Refugee Camp mirrors what is likely to happen across east Jerusalem – sooner or later. Shuafat is the writing on the wall: what’s happening there now will happen in east Jerusalem as a whole. City Hall has lost control of the processes unfolding there, and matters will only end in an explosion.

    A normal government would long ago have concluded that it would be better to transfer the area – lock, stock and barrel – to the Palestinian Authority. And sooner rather than later.

    The author is a former Meretz party member of the Jerusalem municipal council.

    • 78 % des Palestiniens de Jérusalem vivent sous le seuil de pauvreté
      http://www.info-palestine.eu/spip.php?article12278
      mardi 12 juin 2012 - 06h:26 - Jillian Kestler-D’Amours - E.I

      Camp de Shuafat - Jérusalem-Est occupé - Un groupe de Hiérosolymitains palestiniens descend d’un bus bondé pour permettre à deux soldats israéliens de monter à bord contrôler les cartes d’identité, sous l’auvent en aluminium de ce nouveau terminal de contrôle.

      Dehors, le mur de béton israélien serpente autour du camp de réfugiés de Shuafat*, un quartier palestinien surpeuplé et en crise, et qui, bien que situé dans les limites géographiques de Jérusalem, est entièrement coupé du reste de la ville [par le Mur de sécurité].

      « C’est un checkpoint cinq étoiles » dit Fadi Abbasi, qui est en charge de projets et de levée de fonds à l’unique centre pour les femmes du camp de réfugiés, qui offre des services psychosociaux, éducatifs et émancipateurs aux femmes et aux enfants.

      Plus de 20 000 Palestiniens vivent dans le camp de Shuafat. Environ la moitié sont résidents de Jérusalem et ont donc la carte d’identité bleue ; à présent ils doivent traverser le poste de contrôle pour aller au travail ou à l’école, et pour trouver les services dans le reste de Jérusalem.

      « Les Israéliens essaient de faire de nous des visiteurs à Jérusalem, pas des résidents », dit Abbasi. « Sans travail, sans revenus, sans aucun service municipal, ils ne nous laissent pas la moindre chance de construire ou de faire quelque chose ».

  • Sucre, graisses et sel : le trio qui nous rend accros à la nourriture industrielle | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/93489/sucre-sel-graisses-nourriture-industrielle-michael-moss
    A l’inverse, quand on a pris l’habitude de préparer à manger soi-même on trouve les plats préparés peu goûteux, trop salés ou trop sucrés.

    A la suite de cette enquête au long cours, ce journaliste du New York Times, prix Pulitzer en 2010 pour son travail sur la viande contaminée, a sorti en 2013 un ouvrage très riche sur l’industrie agroalimentaire. Publié en français cet automne sous le titre Sucre, sel et matières grasses, comment les industriels nous rendent accros, ce livre décortique minutieusement les méthodes secrètes des marques pour créer l’envie chez le consommateur, l’envie d’acheter, de manger et de manger encore… Avec des conséquences graves sur l’#obésité dans le monde entier, les #maladies_cardio-vasculaires, le #diabète, l’hypertension et les autres maux liés à l’alimentation.

    Selon #Michael_Moss, les ingrédients de cet alarmant tableau sont le #sucre, le #gras et le #sel, et la manière dont ils sont utilisés dans l’industrie. Ils rendent accros, et sont soigneusement dosés pour que le consommateur soit heureux (et continue donc à acheter, car derrière tout cela il y a des chiffres d’affaires faramineux).

    #graisse #empoisonneurs #prédateurs #agroalimentaire #alimentation #santé

  • #Obésité : la #mafia de nos papilles 09.10.2014
    Véronique Zbinden
    http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Sante-2014/p-29281-Obesite-la-mafia-de-nos-papilles.htm

    Minneapolis, avril 1999. Au 31e étage d’une tour de verre et d’acier du sud de la ville se tient une réunion singulière. Descendus de leurs limousines avec chauffeurs, une dizaine d’hommes se retrouvent dans le plus grand secret. Ils ont tout du clan mafieux, l’élégance et les dents longues, l’absence de scrupules et le propos sans détours.

    Le récit de Michael Moss* débute à la manière d’un polar. Le livre que signe le journaliste du New York Times , lauréat du prestigieux Prix Pulitzer en 2010, n’a pourtant rien d’une fiction. Il n’y est pas question de #crime_organisé, quoique…

    Les protagonistes de cette réunion ultra-secrète, patrons des géants de l’#industrie_alimentaire, ont été conviés par l’un d’entre eux à prendre acte de l’#épidémie d’obésité dévastatrice et à s’interroger sur leur responsabilité en vue de définir une éventuelle stratégie commune. Rien ou presque ne filtrera de leurs discussions ; surtout, aucune velléité de changement de cap ne sera esquissée. Après avoir mené une enquête de plusieurs mois dans les méandres et les laboratoires secrets de ces #multinationales, le #journaliste s’attaque en revanche à décortiquer, pièce à pièce, les pratiques écœurantes de leurs dirigeants.

    Plus de la moitié des adultes américains sont alors en surpoids et près d’un quart (40 millions de personnes) cliniquement obèses. Un taux qui a doublé depuis 1980 parmi les enfants, dont plus de 12 millions sont alors obèses. Pour corollaire, l’augmentation des #maladies cardio-vasculaires, #diabète, #hypertension, #arthrite et autres #cancers du sein, du côlon, de l’utérus. Et des coûts publics massifs.

    Les ingrédients qui ont mené à ce scandale pourraient se résumer à trois mots : appât du gain. Voire à trois additifs qui rendent accros, les trois piliers de la #nourriture industrielle à l’origine de l’épidémie d’obésité. Les #matières_grasses, qui apportent la plus grosse part des calories et poussent subrepticement à la suralimentation ; le #sel, transformé de multiples manières pour maximiser le choc des papilles dès la première bouchée ; enfin, le plus puissant des trois, le #sucre, de par sa capacité à exciter le cerveau.

    Ces composants ne sont qu’une facette du plan de l’industrie pour modifier les habitudes de #consommation. Le #marketing en est une autre, qui recourt à de fines études psychologiques, jouant volontiers sur la culpabilité des mères actives et le désir d’autonomie des enfants.

    Mais en réalité, l’histoire remonte bien plus loin et l’auteur nous entraîne à la fin des années 1940, date de la création du premier pudding instantané, pour relater ce tournant. Nous sommes à l’aube de la révolution des modes de production, qui voit l’#industrie recourir à de nombreux #additifs et #produits_de_synthèse jusque-là bannis.

    Au prétexte louable de « simplifier la vie du consommateur moderne », General Foods propose, entre autres, des produits « simples à acheter, stocker, ouvrir, préparer et manger ». Les nouveautés se succèdent à une cadence endiablée. Les céréales, censément plus saines que le traditionnel breakfast eggs and bacon des Etats-Uniens, se métamorphosent pour en arriver à contenir progressivement plus de sucre que de céréales. L’argument de la pub de cette époque ? « Offrir une vie plus riche, car nous avons mieux à faire que mélanger, oser, couper, mesurer, cuisiner, servir. » Une nouvelle manière d’envisager la nourriture est née.

    Une armada de chercheurs en #neurosciences et en #psychologie est mise à contribution. Elle travaille spécifiquement sur les #enfants et leur attirance pour le sucré – déterminant ce qu’il est convenu d’appeler « le point de félicité ». Un orgasme des papilles qui se mesure et se calcule aussi précisément que les propriétés physiques, chimiques et nutritives d’un aliment.

    Burger à l’ammoniac

    Plus généralement, l’industrie travaille sur les pouvoirs sensoriels cachés et l’attrait du gras, du sucré et du salé, connus pour produire d’importantes réactions de récompense dans le cerveau. Comment des processus très enfouis commandent des #comportements fondamentaux, ou comment rendre la nourriture industrielle encore plus attrayante…

    Dans les années 1970, une vague de #caries dentaires sans précédent amène les dentistes à tirer la sonnette d’alarme. Les premiers rapports sur les liens entre sucre et diabète paraissent à la même époque.

    Le sucre se voit diabolisé ? Qu’à cela ne tienne, on le remplace par pire. Le #sirop_glucose-fructose (#SGHTF) issu du maïs, au plus fort pouvoir sucrant. Particulièrement peu coûteux, il a pour autre avantage sa consistance liquide, qui permet une intégration instantanée dans la nourriture et les boissons.

    Les fabricants dépensent désormais davantage pour la #publicité que pour les ingrédients… Près de 15 000 produits apparaissent chaque année, dont les deux tiers sont abandonnés au bout de quelques mois. Leur inventivité fait notamment merveille avec des petits bijoux tels le Cheez Whiz de Kraft, le fromage aux 27 ingrédients parmi lesquels le fromage a disparu. Ou le fameux burger à l’ammoniac…

    Pour tenter de répondre à la surconsommation morbide de viande et de fromage – tout en ménageant les intérêts des filières de producteurs –, l’administration s’engage à promouvoir la consommation de « viande maigre ». Problème. Ces pièces sont plus difficiles à mâcher. Solution : prélever les parties les plus grasses, réservées jusque-là au suif et à la nourriture pour chien, et les passer en centrifugeuse afin de disperser la graisse. 10% de la masse subsistent, qui sont assemblés en bloc de 13 kilos, congelés et expédiés dans des usines où on les mélange à d’autres morceaux pour en faire des steaks hachés. En cours de production, la viande est traitée au gaz ammoniac pour tuer les éventuels agents pathogènes. De quoi produire la viande hachée la moins grasse, la moins chère et la plus consommée que l’Amérique ait connu, jusqu’à ce que les secrets de préparation de cette « glu rose » soient découverts…

    Quinze ans après la réunion évoquée au début du livre, la situation dépasse les prévisions les plus sombres. Un Américain sur trois – et un enfant sur cinq – est obèse. 24 millions d’Américains sont concernés par le diabète de type 2. Et 79 millions considérés comme prédiabétiques. En Chine, pour la première fois, le nombre de personnes en surpoids dépasse celui des personnes sous-alimentées. En France, l’obésité est passée de 8,5% à 14,5% depuis 1997. Au Mexique, le taux d’obésité a triplé au cours des trente dernières années et le pays a désormais les enfants les plus gros du monde.

    L’inspiration des industriels de l’alimentaire est à chercher du côté des grands cigarettiers, notamment si l’on considère le rachat de #Kraft et #General_Foods par #Philip_Morris, désormais la plus grande entreprise #agroalimentaire.

    Aux dires des protagonistes, le #tabac apparaît toutefois comme un univers nettement plus soft que l’alimentation. Témoins la #passivité des #administrations_publiques, noyautées par le puissant #lobby industriel, mais aussi l’#infiltration des associations de consommateurs et d’enseignants d’économie ménagère, selon des procédés dignes du FBI. Un vrai polar, on vous disait…

    * Sucre, sel et matières grasses, comment les industriels nous rendent accros , Michael Moss, Calmann-Lévy.

    Article paru sur le site du journal "Le Temps"

    #criminels #agrobusiness #complicité #santé

  • Le lien entre la #maladie de #Parkinson et les #pesticides officiellement reconnu

    C’est un pas de plus vers la reconnaissance des #maladies_professionnelles des #agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme #maladie_professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l’usage des pesticides.


    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-lien-entre-la-maladie-de-parkinson-et-les-pesticides-officiellement-recon
    #agriculture #santé

    • Pesticides, quand les victimes se rebiffent
      http://www.franceinter.fr/emission-interception-pesticides-quand-les-victimes-se-rebiffent

      La France est la première puissance agricole de toute l’Union Européenne. Mais c’est aussi la première consommatrice de pesticides. Elle occupe le 3e rang dans le monde dans ce domaine.

      Les écologistes ne sont plus les seuls à demander un strict contrôle de ce que l’on appelle pudiquement « les produits phytosanitaires » dans l’agriculture. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme.

      L’an passé, un rapport de l’Agence Sanitaire Française soulignait les liens, désormais indubitables, entre l’exposition à ces produits et les pathologies graves qui se répandent dans le monde rural, notamment des formes très virulentes de cancer, ainsi que des maladies dégénératives telles d’Alzheimer ou Parkinson.

      Ces mêmes scientifiques alertent également sur les dérèglements endocriniens que ces pesticides occasionnent.

      http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=973126

  • « Il faut améliorer la compréhension des différences entre les deux sexes »
    http://www.invivomagazine.com/fr/mens_sana/interview/article/116/il-faut-ameliorer-la-comprehension-des-differences-entre-les-deux-se

    La recherche sur les maladies féminines ou qui touchent davantage les femmes est souvent sous-financée. Le #cancer du poumon reçoit très peu d’argent. Or, il tue davantage de femmes aux Etats-Unis que les cancers des ovaires, de l’utérus ou du sein cumulés. Les femmes non fumeuses ont aussi trois fois plus de risques de le contracter que les hommes non-fumeurs.

    « C’est en introduisant de nombreux facteurs que l’on peut favoriser la médecine personnalisée »

    #santé #femmes #discrimination #inégalités

    on observe à peu près le même phénomène avec les #minorités raciales, qui sont également affectées de façon différenciée par la maladie et souvent exclues des essais cliniques. On sait, par exemple, que les fumeurs afro-américains développent un cancer du poumon plus rapidement que les blancs, mais on ne sait pas pourquoi. Il y a aussi un effet cumulatif : les femmes afro-américaines sont le groupe de la population qui a le plus de risques de développer une maladie cardio-vasculaire et d’en mourir jeunes.

    • Prévu dans le plan d’économies du gouvernement, le gel des rentes versées aux victimes d’accidents du travail et aux patients souffrant de maladies professionnelles est jugé « totalement inacceptable » par l’Association des victimes de l’amiante. Cette dernière demande le retrait de cette mesure qui devait faire économiser 700 M€ en deux ans et demi.

    • Mais l’Andeva demande purement et simplement le retrait de toute la mesure. « (Elle) va frapper de plein fouet les salariés et des retraites aux revenus modestes, dont les conditions de travail ont altéré l’intégrité physique et la santé », déplore l’association. Cette dernière demande que ce soit les employeurs responsables de ces maladies qui soient mis à contribution, plutôt que les victimes.

  • De l’incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIe siècle
    http://www.laviedesidees.fr/De-l-incongruite-des-pratiques.html

    Ce discours a été prononcé par le Surintendant européen du territoire et de l’alimentation à l’occasion des XXVIIIe Causeries d’Oulan-Bator, qui se sont tenues en Mongolie du 9 au 13 juillet 2112. Il rappelle – avec indulgence – les errements de la civilisation prébatorienne : destruction de la biodiversité, technolâtrie, misère de l’#agroforesterie, #surpêche, pauvreté de l’#alimentation.

    Mesdames, Messieurs,

    Notre humanité a connu, au siècle dernier, une crise et une mutation dont le seul précédent digne de comparaison est la grande révolution néolithique. Nos ancêtres eurent à faire face à la fois aux dérèglements #climatiques, à l’épuisement des ressources fossiles (le #pétrole, incontournable pour produire des engrais azotés, les phosphates) et à la demande de production d’agro- ou bioénergie, énergies issues de la biomasse, comme le bois, l’éthanol issu des sucres ou l’huile. Il s’en est suivi des tensions sociales, voire géopolitiques, pour l’accès à l’#eau, à la terre, à la #biodiversité ou tout simplement à la nourriture. C’était là le fond de la grande crise des années 2020 dont vous avez tous entendu parler et qui s’est heureusement conclue par le fameux traité d’Oulan Bator, qui façonna de façon décisive le monde actuel auquel il donna d’ailleurs son nom d’« ère batorienne ».

    Si vous reprenez les textes de l’époque, disons ceux produits entre 1970 et 2020, vous constaterez en effet qu’il y eut alors un immense débat, moins sur la nécessité de la transition qui s’imposait à tous, que sur la nature de cette #transition. Vous m’excuserez de caricaturer les choses, mais, compte tenu des limites de temps, je dirai qu’il y avait globalement deux grandes positions.

    La première nous apparaît, avec le recul, totalement incroyable et fantaisiste, et je vous surprendrai sans doute encore plus en vous disant qu’elle eut longtemps la faveur des décideurs et de l’opinion. Mais je tiens à vous rappeler l’état primitif de la conscience politique et morale de l’âge industriel prébatorien. Cette position reposait sur l’idée que l’ensemble des problèmes seraient résolus en perpétuant la logique qui les avait favorisés ! Il s’agissait de s’appuyer sur des innovations techniques (#biotechnologie, #géo-ingénierie, biologie synthétique, grands #barrages, clonage, fermes verticales dans des grandes tours, etc.) développées et contrôlées par une #oligarchie d’entreprises privées, quoique très liées aux États. Bien sûr, l’avantage de cette proposition était d’éviter toute réforme en profondeur des modes de vie et de la gouvernance du système.

    S’il est si important de rappeler les termes de ce projet, que l’on peut qualifier de « technolâtre », c’est que notre société a fait un choix opposé. C’est la deuxième option. Considérez en effet un instant notre mode de gestion de la biodiversité. Au contraire du projet de centralisation et de normalisation à outrance (c’est la logique des clones), la plupart des plantes et des animaux domestiques que nous cultivons et élevons sont sélectionnés sur un mode décentralisé et diversifié en réseau, impliquant des stations de sélection locales et des maisons des #semences, qui animent elles-mêmes des réseaux de paysans-sélectionneurs.

    Vous voyez apparaître sur l’écran une photo de la Beauce datant de 1990. Je dis bien la Beauce, car ceux qui connaissent ce pays actuellement croiront plutôt qu’il s’agit d’une image prise par un de nos satellites sur quelque planète hostile. Eh bien oui, mesdames et messieurs, au moment même où des projets délirants prétendaient « biotiser » la planète Mars en y implantant une vie primitive en vue d’hypothétiques colonisations, les hommes dégradaient toute forme d’#écosystème élaboré dans ces plaines si fertiles de la région parisienne. Ils prétendaient créer sur Mars ce qu’ils avaient détruit sur la Terre. Et sachez pourtant que la #civilisation_industrielle prébatorienne considérait ces terres comme les plus prospères !

    Si vous imaginez ce qu’était alors l’état de nos territoires, le degré de dégradation biologique qui les affectait dans leur ensemble, vous pourrez vous représenter l’effort considérable de nos prédécesseurs pour inverser cette tendance mortifère et couvrir d’un vert manteau la terre dénudée. Pardonnez-moi ce lyrisme, mais la question est absolument capitale. Il a fallu une réforme profonde de nos systèmes psychologiques, économiques, techniques et fiscaux pour retrouver le potentiel détruit. Nous sommes les héritiers – et les heureux bénéficiaires – de cet effort sans précédent, et nous nous devons d’en conserver soigneusement les avantages pour nos enfants.

    Mais, me direz-vous, que mangeait-on en ce temps-là ? L’alimentation a connu un appauvrissement stupéfiant dans le premier quart du siècle dernier. L’alimentation mondiale tenait à une poignée de productions : #blé, #maïs, canne et betterave à sucre, riz, #soja et #palmier_à_huile. Seuls les trésors d’imagination et de technicité de l’#agro-industrie permettaient de recréer par les couleurs et odeurs de synthèse un faux-semblant de diversité. Les animaux étaient soumis au même régime. Des #vaches ne mangeaient jamais d’herbe, des #porcs jamais de glands et des #poulets jamais d’insectes. Maïs, soja, sels minéraux : telle était alors pour tous la triade miracle.

    Quel contraste avec notre politique vigoureuse visant à utiliser au mieux la #biomasse fixée par le territoire ! Ces merveilleux systèmes associant production de chênes de qualité et élevage de porcs, que nous nommons Dehesa et qui nous semblent si évidemment performants, ne se trouvaient plus qu’en Espagne et sur une surface qui n’excédait guère 20 000 kilomètres carrés. Faute d’une attention soutenue et d’une recherche de qualité – notamment sur la fructification des chênes –, cette Dehesa n’avait d’ailleurs que peu de chose à voir avec celle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.

    Après de vrais progrès au XXe siècle, on était allé beaucoup trop loin dans la même direction, sans avoir le courage ou l’idée de sortir de l’ornière. On mangeait trop de #viande de qualité médiocre, trop de sucre, trop de sel. Il s’ensuivait une perte de #fertilité, des #maladies_cardiovasculaires, du #diabète, de l’#obésité, etc. Étrange civilisation que la civilisation prébatorienne, où la mauvaise alimentation allait de pair avec une surmortalité évitable ! Obnubilée par les maladies bactériennes, qu’elle réussit à prévenir avec succès (du moins momentanément), cette civilisation en oublia toutes les autres dimensions du lien entre santé et alimentation. Il y avait, dans tout l’espace public – je dis bien dans tout l’espace public, jusque dans les établissements scolaires – des distributeurs de boissons et d’aliments surchargés en sucre et en sel !

    Nous n’avons pas seulement diminué la quantité moyenne de viande consommée, nous avons surtout appris à la moduler dans le temps. Ainsi, si les enfants et les adolescents continuent de consommer de la viande, nous diminuons rapidement cette quantité à partir de trente ou quarante ans, selon les âges et les professions.[...] Il m’arrive de rencontrer des mouvements végétariens stricts qui me demandent pourquoi nous n’avons pas interdit la viande purement et simplement. À ceux-là je rappelle que notre élevage n’est pas dépourvu de qualités agronomiques et également paysagères. C’est partout un élevage raisonné et bien intégré que nous avons promu. Dans certains territoires particulièrement frais, voire froids et humides, favorables à une pousse abondante de l’herbe, l’élevage demeure le meilleur mode de valorisation des surfaces. Si donc nous avons cessé de faire de l’élevage pour l’élevage et d’accumuler #surproduction et #pollution, nous n’avons pas renoncé à l’élevage partout où celui-ci nous paraissait bénéfique tant d’un point de vue agricole que paysager. Certes, les produits animaux sont redevenus des produits semi-festifs. Mais il vaut mieux savourer en petites quantités un bon fromage avec des amis que d’avaler quotidiennement et précipitamment à la cantine un succédané lacté dépourvu de saveur.

    J’en viens, pour terminer, au #poisson et autres produits aquacoles. Vous raffolez tous de la carpe, ce « cochon des étangs » que nous préparons sous un nombre incroyable de formes. Au point que le mot carpe est désormais synonyme de « poisson » pour beaucoup d’entre vous. C’est en effet un poisson d’eau douce que nous élevons dans les nombreux étangs que nous entretenons. Rappelons que ces étangs jouent un rôle fondamental aussi bien en réserves d’eau et en lieux d’épuration, qu’en réserves de biodiversité et d’#agronomie ! Vidés tous les sept ans, ils offrent trois ans d’excellentes récoltes. Au début du XXIe siècle pourtant, cette culture des étangs et des poissons d’eau douce était résiduelle, sauf en Asie, dans les cultures de rizière. C’est bien simple : le poisson d’eau douce avait quasiment disparu, au profit du poisson de mer. Mais la surpêche avait presque vidé les océans. Quant à l’élevage de poissons tels que les saumons, le remède était pire que le mal. Le saumon étant carnivore, il fallait pêcher toujours plus de poisson pour élever les saumons. C’est un peu comme si nous avions mangé du tigre et raflé régulièrement tous les animaux de la jungle pour nourrir nos tigres d’élevage !

    Ce sont paradoxalement les problèmes climatiques et le problème des réserves en eau qui nous ont amenés à réfléchir à des modes intelligents de retenues d’eau. Quitte à construire des barrages, pourquoi ne pas en faire également des lieux de production piscicole ? Ainsi, dans un lieu donné, plutôt que de faire un seul grand bassin, il est apparu qu’il valait mieux en faire toute une série, reliés entre eux et permettant une exploitation raisonnée. L’obligation alors émise, pour toute demande de construction d’une retenue, de fournir une capacité de production piscicole a profondément changé la logique des aménagements. Au lieu de créer quelques grands barrages, profonds, lourds d’entretien, concentrés en un lieu, nous avons constitué un système hydraulique #décentralisé, complexe, flexible, d’une grande #résilience et hautement productif ! C’est à lui que nous devrons le délicieux pâté de carpe au coulis de groseille avec sa mousse de châtaigne qui constitue l’entrée de notre repas.

    et aussi #permaculture #agroécologie #aquaculture #paysannerie #prospective

  • Rapport soumis par le Rapporteur spécial [de l’#ONU] sur le droit à l’#alimentation, #Olivier_De_Schutter
    Rapport final : Le droit à l’#alimentation, facteur de changement
    http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

    « Les modes industriels de production agricole » sont un échec nutritionnel avec de graves répercussions environnementales qui doivent être abandonnés.

    Comme l’a indiqué le Rapporteur spécial (voir A/HRC/19/59), même lorsque l’apport alimentaire est suffisant, des régimes alimentaires inadaptés peuvent entraîner des #carences en micronutriments, par exemple en iode, en vitamine A ou en fer, pour ne citer que les carences les plus courantes dans une grande partie du monde en développement.

    À l’échelle mondiale, plus de 165 millions d’enfants présentent un retard de croissance − leur degré de #malnutrition est tel qu’ils ne se développent pas pleinement sur les plans physique et cognitif − et 2 milliards de personnes présentent des déficiences en vitamines et en minéraux indispensables à une bonne santé.

    Bien que les bénéfices à long terme d’une #nutrition adéquate pendant la #grossesse et avant le deuxième anniversaire de l’#enfant aient été prouvés, trop peu de mesures ont été prises pour garantir une nutrition adéquate, tant dans les pays à faible revenu, où la sous-alimentation est le principal sujet de préoccupation5, que dans les pays à revenu moyen et élevé6. En outre, les régimes alimentaires inadaptés sont l’une des principales causes de l’augmentation des #maladies non transmissibles, qui touche aujourd’hui toutes les régions du monde. À l’échelle mondiale, la prévalence de l’#obésité a doublé entre 1980 et 2008. En 2008, 1,4 milliard d’adultes étaient en #surpoids ; 400 millions d’entre eux étaient obèses et étaient donc exposés à un risque accru de diabète de type 2, de troubles cardiaques ou de cancer gastro-intestinal7.

    L’accent mis exclusivement sur l’augmentation de la production agricole a également eu de graves conséquences pour l’environnement. La « révolution verte » du XXe siècle a associé l’utilisation de variétés végétales à haut rendement, l’augmentation de l’irrigation, la mécanisation de la production agricole et le recours à des pesticides et à des engrais azotés. Ces techniques combinées, ainsi que le soutien apporté par l’État sous forme de subventions et de marketing, ont permis une augmentation du volume de production des principales céréales (maïs, blé et riz, notamment) et du soja. Le but de la révolution verte était de relever l’enjeu tel qu’il était compris à l’époque : faire en sorte que l’augmentation de la productivité agricole corresponde à la croissance démographique et à la transition alimentaire facilitée par la hausse des revenus. Elle a cependant conduit à une extension des #monocultures et, partant, à une baisse importante de la #biodiversité agricole et à une #érosion accélérée des #sols. L’utilisation excessive d’engrais chimiques a entraîné la #pollution des #eaux potables et l’augmentation de leur teneur en phosphore et des apports de phosphore dans les #océans, qui s’élèveraient actuellement à quelque 10 millions de tonnes par an. La pollution des eaux par le phosphore et par l’azote est la principale cause de l’#eutrophisation, augmentation d’origine humaine des processus de fertilisation naturelle, qui stimule la croissance des algues, et entraîne une absorption de l’oxygène dissous nécessaire pour maintenir le niveau des stocks de #poissons.

    Les répercussions des modes industriels de production agricole qui peuvent être les plus dévastatrices viennent de la contribution de ces modes de production à l’augmentation des émissions de gaz à #effet_de_serre. Au total, les pratiques agricoles sont à l’origine d’environ 15 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, sous la forme d’hémioxyde d’azote (N2O) provenant de l’utilisation d’#engrais azotés organiques et inorganiques, de #méthane (CH4) dégagé par les terres inondées des rizières et par le #bétail, et de dioxyde de #carbone (CO2) provenant de la perte de carbone organique du sol dans les terres cultivées et, en raison du pâturage intensif, dans les pâtures. De plus, la production d’engrais, d’herbicides et de #pesticides, le labour, l’irrigation et la fertilisation, ainsi que le transport, le conditionnement et la conservation des aliments nécessitent des quantités considérables d’#énergie, qui sont à l’origine de 15 à 17 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine imputables aux systèmes alimentaires9. Les #changements_climatiques résultant de ces émissions risquent de limiter fortement la productivité que les méthodes agricoles actuelles permettent d’atteindre. Dans certains pays, il semble que l’évolution des conditions climatiques observée ces trente dernières années ait déjà remis en cause en grande partie l’augmentation des rendements moyens obtenue, entre autres, grâce à la technologie et à la fertilisation par le dioxyde de carbone10. En l’absence de changement notable, on peut s’attendre à une baisse de productivité de 2 % en moyenne tous les dix ans, les variations de rendement dans les pays en développement allant de -27 % à +9 % pour les cultures essentielles11.

    (...)

    L’enseignement que l’on peut tirer de cet échec est que le passage à des politiques agroalimentaires qui soutiennent la réalisation du droit à l’alimentation demande une action #politique d’envergure visant à restructurer le système d’appui, autour de formes d’#agriculture #agroécologique à fort coefficient de #main-d’œuvre qui contribuent à la réduction de la #pauvreté.

  • #Pollution de l’air : « si on ne défend pas les #victimes, on défend ceux qui les tuent »
    http://alternatives.blog.lemonde.fr/2014/03/17/pollution-de-lair-si-on-ne-defend-pas-les-victimes-cest-qu

    Pourquoi cette forme de pollution ne mobilise-t-elle pas plus ?

    Il y a trois grandes explications à mon sens. La première tient en la culture de la résistance propre à la société française. Agir contre la pollution aux #particules_fines, et en particulier au #diesel, demande que l’on se batte autant que certains se sont battus pour interdire la cigarette dans les lieux publics. Il y a un certain confort dans la résignation, on ne sait que faire, on se dit que ça ne changera rien... puis se mettre en mouvement demande de l’énergie et de l’implication.

    La seconde tient en notre considération de la #médecine. La #prévention de l’apparition des #maladies n’est pas dans notre #culture, notre médecine est curative, les avancées dans la médecine et la compréhension des maladies ne reposent que sur le #curatif. On fait partie des pays où la médecine est la plus aboutie, mais nous sommes aussi les champions de l’usage des #pesticides. Notre pays a développé son #PIB sur la pollution et non sur la prévention. On ferait mieux d’aller chercher les causes plutôt que de traiter les symptômes.

    La troisième vient des #groupes_de_pression. Et un simple raisonnement par l’absurde suffit : si on ne défend pas l’intérêt général, ou la #santé des #citoyens, c’est qu’on sert les intérêts d’autres personnes. Si on ne défend pas les victimes, c’est qu’on défend ceux qui les tuent. Nos #politiques sont informés depuis longtemps et manquent cruellement de #courage : comment expliquer que la loi LAURE de 1996 n’ait jamais été appliquée par exemple ?

  • Coping With Infectious Disease
    http://www.nytimes.com/2014/02/22/opinion/coping-with-infectious-disease.html

    The list of infectious diseases that could leap from remote areas of the world to strike countries thousands of miles away is growing. A warning of what can happen occurred a decade ago when an outbreak in China of a mysterious new viral disease, known as SARS, or severe acute respiratory syndrome, was covered up by the Chinese authorities, allowing infected airline passengers to carry the virus to more than two dozen other countries. The disease killed nearly 800 people and caused large economic losses in Asia and Canada.

    Now longstanding worries that such deadly viruses as Ebola might be carried from Africa to the United States and elsewhere have been joined by new concerns. These include, among others: potentially dangerous strains of avian flu recently detected in China; a newly discovered and often lethal lung disease, known as Middle East respiratory syndrome, or MERS, which has so far been found mostly in Saudi Arabia; multidrug-resistant strains of tuberculosis that are very difficult to treat; and a painful mosquito-borne viral disease known as Chikungunya fever, which was first detected in Africa, spread to Asia and Europe, and recently invaded the Caribbean.

    Beyond these natural threats lurk man-made threats, such as biological weapons that could kill millions and the danger that deadly pathogens being studied in laboratories might escape confinement or be deliberately released to set off a pandemic.

    It made good sense, then, when the Obama administration, after meeting with representatives of three United Nations agencies and 26 countries last week, announced an ambitious plan to improve the surveillance and treatment of infectious diseases over the next five years in up to 30 countries.

    There is much to be done. Although 196 countries have signed an international agreement, reached in 2005, to report outbreaks promptly to the World Health Organization and take steps to control them, the vast majority have not fully complied. The odds for improvement this time around may be better. The health systems in poor countries, though still fragile, have improved thanks to international programs to combat AIDS and other diseases, and those systems could be expanded.

    #maladies_infectieuses #contagion #santé

  • The Big Thaw : Impacts on Health of Marine Mammals and Indigenous People in the Arctic
    https://aaas.confex.com/aaas/2014/webprogram/Session7292.html

    Le grand dégel arctique ouvre la voie à des migrations microbiennes risquées
    http://www.20minutes.fr/planete/1299210-20140214-grand-degel-arctique-ouvre-voie-a-migrations-microbiennes

    Chicago - La fonte accélérée des glaces arctiques résultant du #réchauffement_climatique ouvre la voie à des mouvements migratoires sans précédent d’agents pathogènes qui posent un risque pour les mammifères marins et potentiellement pour les humains, mettent en garde des scientifiques.

    « Avec le changement climatique, nous réalisons qu’il existe une possibilité sans précédent pour que des agents pathogènes se déplacent vers de nouveaux environnements et y provoquent des #maladies », a expliqué jeudi à la presse Michael Grigg, parasitologue à l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses.

    « La glace est une énorme barrière écologique pour les agents pathogènes et avec l’augmentation des températures dans l’#Arctique ils peuvent survivre et accéder à de nouveaux hôtes vulnérables qui n’ont pas développé d’immunité contre ces microbes et parasites faute d’y avoir été exposés auparavant », a-t-il expliqué lors de la conférence annuelle de la Société américaine pour le progrès de la science (AAAS) réunie à Chicago (Illinois, nord) du 13 au 17 février.

    #santé #climat #microbes

  • Radiographie de la #santé_sexuelle des Espagnols
    http://fr.myeurop.info/2013/09/04/radiographie-de-la-sant-sexuelle-des-espagnols-12175

    Benjamin Leclercq

    Revue du web Moins de tabous et plus de risques… En matière de #Sexe, les Espagnol(e)s ont fait du chemin depuis 30 ans. Le quotidien El Mundo fait le point sur la santé sexuelle ibérique.

    Moins de tabous mais plus de MST… C’est le bilan tiré par le journal espagnol lire la (...)

    #Société #Espagne #Contraception #éducation_sexuelle #maladies_sexuellement_transmissibles #préservatif #sexualité #VIH

  • Guérir des #maladies_mentales en soignant l’intestin, ce « deuxième cerveau » ? | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/08/22/psychosoma-guerir-des-maladies-mentales-en-soignant-lintesti

    Nul hôpital psychiatrique ni médicament ne parvenaient à guérir Mary de ses troubles obsessionnels compulsifs et de ses troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité – qui se manifestaient par des pensées effrayantes et des comportements répétitifs. Jusqu’au jour où, raconte The Verge, un psychiatre de Boston aborda sa maladie sous un angle différent. Il lui demanda comment allait son intestin, si elle avait des problèmes de digestion, de constipation, de reflux acide... La réponse était oui. Le médecin lui prescrivit des probiotiques, ces « bactéries bénéfiques qui habitent notre intestin ».

    L’effet fut probant, tous les symptômes ayant disparu au bout d’un an. Rien d’étonnant pour le psychiatre, le docteur Greenblatt, pour qui « l’intestin est vraiment notre second cerveau ». « Il y a plus de neurones dans l’appareil digestif que partout ailleurs, excepté le #cerveau », explique-t-il.

    #santé #bactéries

  • La pharmacie des malades oubliés - Vidéo Dailymotion

    http://www.dailymotion.com/video/x12a78p_bande-annonce-la-pharmacie-des-malades-oublies_news

    Face au manque d’investissements de la part de l’industrie pharmaceutique contre les maladies négligées, de nouveaux acteurs de Recherche et Développement (R&D) à but non lucratif ont vu le jour.

    Ces partenariats innovants entre chercheurs, ONG, laboratoires et associations de patients montrent aujourd’hui leurs premiers fruits. Ils ont notamment permis la création d’un nouveau vaccin contre la méningite, d’un test de dépistage contre la tuberculose attendu depuis plus d’un siècle, de nouveaux médicaments contre la maladie du sommeil et la maladie de Chagas, et d’un nouvel outil de mesure rapide de la charge virale du VIH.

    Ces outils, conçus pour les patients du Sud, sont développés à des coûts parfois 10 fois inférieurs à ceux de l’Industrie pharmaceutique.

    #santé #pharmacie #médecins_sans_frontières