• S’émouvoir durablement pour #Abdou_Ngom

    Abdou Ngom, le jeune homme de l’accolade (sic) est décédé la semaine dernière. Dans un relatif silence, il est mort dans une chambre partagée avec d’autres travailleurs migrants et après un bref passage par les urgences locales. Depuis quelques mois, Abdou Ngom travaillait comme maçon à Malaga (Espagne) tout en y résidant de façon irrégulière.

    L’annonce de son décès ne suscitera certainement pas la même émotion que l’image de cette fameuse accolade avec Luna, une volontaire de la Croix-Rouge, quatre ans plus tôt sur une plage de l’enclave espagnole de Ceuta. La #photo de ce geste avait alors fait le tour du monde. Une polémique s’en était suivie suite au déferlement de haine en ligne. Et une campagne de soutien #GraciasLuna avait répondu à la polémique.

    L’accolade s’inscrivait dans un contexte de tension entre l’Espagne et le Maroc suite au passage irrégulier de plusieurs milliers de personnes à la mi-mai 2021. Abdou faisait partie de celles et ceux qui avaient traversé - à la nage ou à pied - les quelques centaines de mètres qui séparent le Maroc de l’Espagne. Il était accompagné au départ de son frère qui, tragiquement, avait disparu lors de ces événements.

    En Espagne et au-delà, l’émotion était manifeste. Mais, rapidement chassés par d’autres images, Abdou était retombé dans l’#oubli. De retour au Maroc, il avait finalement décidé de rejoindre l’Espagne en 2024 via les Canaries, empruntant une des routes migratoires les plus longues et périlleuses.

    Orphelin de père et de mère, Abdou Ngom avait été élevé par sa grand mère à #Malika, une localité située à l’Est de Dakar au #Sénégal. Jeune vingtenaire, il s’était rendu au Maroc où il avait travaillé dans le secteur de la construction avant de tenter par deux fois (2021, 2024) de rejoindre l’Espagne.

    Aussi bien au Maroc qu’en Espagne, il avait manifestement eu une certaine aisance à trouver du travail, le secteur du bâtiment étant notoirement gourmand en main d’oeuvre immigrée, qui plus est lorsqu’elle est en situation irrégulière. Le « travailleur en situation irrégulière » est plus docile, accepte des conditions de travail plus pénibles, des heures supplémentaires non rémunérées. En cas de douleurs, « il » est mois enclin à solliciter une assistance médicale, dut-il mettre en danger sa santé. Trop souvent, lorsqu’il se rend aux urgences ou consulte un avis médical, il est trop tard.

    L’histoire d’Abdou Ngom n’est finalement pas si singulière. Elle caractérise une réalité partagée par de nombreuses économies contemporaines, « développées » ou non. La marchandisation du travailleur, notamment dans les secteurs à faible rémunération. Et l’#émotion suscitée par certaines images n’y fait finalement rien. Comme le suggérait Amin Maalouf il y a quelques années, une des caractéristiques de notre époque consiste à « s’émouvoir instantanément de tout pour ne s’occuper durablement de rien ».

    Abdou Ngom et bien d’autres méritent que nous nous interrogions aujourd’hui sur la portée de certaines politiques publiques dont les conséquences létales ont été largement documentées. Nous pouvons continuer à nous émouvoir, mais n’y voyons pas un prétexte pour une inaction meurtrière.

    https://www.linkedin.com/pulse/s%C3%A9mouvoir-durablement-pour-abdou-ngom-charles-autheman-ory5e
    #décès #travail #exploitation #sans-papiers

    ping @6donie @karine4

  • Libye : plus de 300 Subsahariens bénéficient d’un retour volontaire vers le Tchad et le Mali depuis la ville de Sebha - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64869/libye--plus-de-300-subsahariens-beneficient-dun-retour-volontaire-vers

    Libye : plus de 300 Subsahariens bénéficient d’un retour volontaire vers le Tchad et le Mali depuis la ville de Sebha
    Par Julia Dumont Publié le : 30/05/2025
    Les 26 et 28 mai, deux vols de l’OIM ont permis à 134 Maliens et 169 Tchadiens de rentrer dans leur pays respectifs depuis la ville de Sebha, dans le centre de la Libye. De plus en plus d’exilés demandent cette solution de retour pour fuir les conditions de vie extrêmement difficiles que connaissent les Subsahariens en Libye.
    Selon le ministère libyen des Affaires étrangères, c’est la première fois depuis 15 ans qu’un vol de retour volontaire quittait l’aéroport de Sebha, dans le centre du pays. Mercredi 28 mai, 169 migrants tchadiens ont pu retourner dans leur pays d’origine grâce à un vol organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en collaboration avec les autorités libyennes et tchadiennes, selon l’ambassade du Tchad en Libye.
    « Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints visant à protéger nos concitoyens et à assurer leur retour en toute sécurité, en réponse aux conditions difficiles rencontrées par certains membres de la communauté tchadienne dans le sud libyen », a indiqué l’ambassade du Tchad en Libye sur son compte Facebook.
    Deux jours plus tôt, le 26 mai, 134 migrants maliens avaient déjà quitté la ville de Sebha par un vol de retour volontaire de l’OIM à destination de Bamako.
    Ville du centre de la Libye, Sebha est l’un des principaux carrefours migratoires de la région. La plupart des Subsahariens qui quittent leur pays dans l’espoir d’atteindre les côtes libyennes puis l’Europe transitent par cette ville. Mais Sebha est aussi une ville très dangereuse pour ces exilés. C’est notamment dans cette ville qu’une journaliste américaine de la chaîne de télévision CNN avait réussi à filmer un marché aux esclaves en 2017. La rédaction d’InfoMigrants a déjà reçu de nombreux témoignages de migrants racontant avoir été détenus, torturés et parfois revendus dans cette ville, par des trafiquants d’êtres humains. En 2017, Issa, 16 ans, nous avait raconté sa détention dans une prison clandestine de Sebha.
    Privés de nourriture, de médicaments, d’eau, contraints au silence, les exilés détenus dans ces centres meurent par dizaine. « Il faut être en bonne santé. Les gens qui y entrent malades meurent en moins d’une semaine… », avait raconté Issa, qui ne pesait plus que 45kg après un mois de détention. Autre signe de ces conditions de vie inhumaines infligées aux migrants dans la région : en mars 2024, 65 corps de migrants ont été découverts dans une fosse commune située en plein désert, entre Sebha et Tripoli. En février dernier, de nouvelles fosses communes contenant des corps de migrants ont été exhumées dans le désert libyen. Selon les autorités libyennes, il s’agirait de migrants exécutés par des trafiquants d’être humains dans la région de Kufra.
    En mer Méditerranée, au large des côtes de Tripoli, le sort des migrants n’est pas plus enviable. Lorsqu’ils sont arrêtés par les gardes-côtes libyens, les exilés sont presqu’automatiquement envoyés dans des centres de détention où les exactions sont légion.
    Face à ces conditions de vie et aux difficultés pour atteindre les côtes européennes par la mer, de plus en plus de migrants subsahariens se résignent donc à demander un retour volontaire. En collaboration étroite avec le gouvernement libyen, l’OIM organise alors des vols de retour vers les pays d’origine des exilés.
    Ainsi, le 8 avril déjà 172 migrants tchadiens avaient pu rejoindre N’Djamena depuis Tripoli. En tout, depuis 2023, plus de 4 000 Tchadiens sont rentrés dans leur pays par les retours volontaires de l’OIM, selon le directeur général de l’administration des Tchadiens de l’étranger Mbodou Seïd. Au total, depuis 2015, quelque 98 000 migrants ont bénéficié d’un retour volontaire vers leur pays d’origine, selon le bureau de l’OIM en Libye.
    La Tunisie, pays voisin de la Libye, souhaite, elle aussi, développer les vols de retours volontaires pour les migrants vivant dans le pays. Pour le seul mois d’avril, 1 009 personnes sont rentrées dans leur pays d’origine depuis la Tunisie via ce dispositif. Ces retours volontaires sont critiqués par les défenseurs des droits humains qui plaident que les exilés subissant des conditions de vie inhumaines en Tunisiene sont pas en mesure de choisir réellement de rentrer dans leur pays. Ils y sont contraints par la force des choses. En 2024, un nombre record d’exilés étaient déjà retournés chez eux via l’OIM : 7 250 personnes contre 2 250 en 2023. Les retours au pays doivent par ailleurs être fortement accompagnés pour que les personnes retournées ne se retrouvent pas marginalisées au sein de leur communauté. Certains exilés rentrent dans leur pays traumatisés et peinent à se réinsérer.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#tunisie#mali#tchad#retourvolontaire#sante#droit#sante

  • Libye : plus de 300 Subsahariens bénéficient d’un retour volontaire vers le Tchad et le Mali depuis la ville de Sebha - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64869/libye--plus-de-300-subsahariens-beneficient-dun-retour-volontaire-vers

    Libye : plus de 300 Subsahariens bénéficient d’un retour volontaire vers le Tchad et le Mali depuis la ville de Sebha
    Par Julia Dumont Publié le : 30/05/2025
    Les 26 et 28 mai, deux vols de l’OIM ont permis à 134 Maliens et 169 Tchadiens de rentrer dans leur pays respectifs depuis la ville de Sebha, dans le centre de la Libye. De plus en plus d’exilés demandent cette solution de retour pour fuir les conditions de vie extrêmement difficiles que connaissent les Subsahariens en Libye.
    Selon le ministère libyen des Affaires étrangères, c’est la première fois depuis 15 ans qu’un vol de retour volontaire quittait l’aéroport de Sebha, dans le centre du pays. Mercredi 28 mai, 169 migrants tchadiens ont pu retourner dans leur pays d’origine grâce à un vol organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en collaboration avec les autorités libyennes et tchadiennes, selon l’ambassade du Tchad en Libye.
    « Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints visant à protéger nos concitoyens et à assurer leur retour en toute sécurité, en réponse aux conditions difficiles rencontrées par certains membres de la communauté tchadienne dans le sud libyen », a indiqué l’ambassade du Tchad en Libye sur son compte Facebook.
    Deux jours plus tôt, le 26 mai, 134 migrants maliens avaient déjà quitté la ville de Sebha par un vol de retour volontaire de l’OIM à destination de Bamako.
    Ville du centre de la Libye, Sebha est l’un des principaux carrefours migratoires de la région. La plupart des Subsahariens qui quittent leur pays dans l’espoir d’atteindre les côtes libyennes puis l’Europe transitent par cette ville. Mais Sebha est aussi une ville très dangereuse pour ces exilés. C’est notamment dans cette ville qu’une journaliste américaine de la chaîne de télévision CNN avait réussi à filmer un marché aux esclaves en 2017.
    La rédaction d’InfoMigrants a déjà reçu de nombreux témoignages de migrants racontant avoir été détenus, torturés et parfois revendus dans cette ville, par des trafiquants d’êtres humains. En 2017, Issa, 16 ans, nous avait raconté sa détention dans une prison clandestine de Sebha. Privés de nourriture, de médicaments, d’eau, contraints au silence, les exilés détenus dans ces centres meurent par dizaine. « Il faut être en bonne santé. Les gens qui y entrent malades meurent en moins d’une semaine… », avait raconté Issa, qui ne pesait plus que 45kg après un mois de détention.
    Autre signe de ces conditions de vie inhumaines infligées aux migrants dans la région : en mars 2024, 65 corps de migrants ont été découverts dans une fosse commune située en plein désert, entre Sebha et Tripoli. En février dernier, de nouvelles fosses communes contenant des corps de migrants ont été exhumées dans le désert libyen. Selon les autorités libyennes, il s’agirait de migrants exécutés par des trafiquants d’être humains dans la région de Kufra.
    En mer Méditerranée, au large des côtes de Tripoli, le sort des migrants n’est pas plus enviable. Lorsqu’ils sont arrêtés par les gardes-côtes libyens, les exilés sont presqu’automatiquement envoyés dans des centres de détention où les exactions sont légion.
    Face à ces conditions de vie et aux difficultés pour atteindre les côtes européennes par la mer, de plus en plus de migrants subsahariens se résignent donc à demander un retour volontaire. En collaboration étroite avec le gouvernement libyen, l’OIM organise alors des vols de retour vers les pays d’origine des exilés.
    Ainsi, le 8 avril déjà 172 migrants tchadiens avaient pu rejoindre N’Djamena depuis Tripoli. En tout, depuis 2023, plus de 4 000 Tchadiens sont rentrés dans leur pays par les retours volontaires de l’OIM, selon le directeur général de l’administration des Tchadiens de l’étranger Mbodou Seïd. Au total, depuis 2015, quelque 98 000 migrants ont bénéficié d’un retour volontaire vers leur pays d’origine, selon le bureau de l’OIM en Libye.
    La Tunisie, pays voisin de la Libye, souhaite, elle aussi, développer les vols de retours volontaires pour les migrants vivant dans le pays. Pour le seul mois d’avril, 1 009 personnes sont rentrées dans leur pays d’origine depuis la Tunisie via ce dispositif. Ces retours volontaires sont critiqués par les défenseurs des droits humains qui plaident que les exilés subissant des conditions de vie inhumaines en Tunisiene sont pas en mesure de choisir réellement de rentrer dans leur pays. Ils y sont contraints par la force des choses.
    En 2024, un nombre record d’exilés étaient déjà retournés chez eux via l’OIM : 7 250 personnes contre 2 250 en 2023. Les retours au pays doivent par ailleurs être fortement accompagnés pour que les personnes retournées ne se retrouvent pas marginalisées au sein de leur communauté. Certains exilés rentrent dans leur pays traumatisés et peinent à se réinsérer.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#tchad#mali#OIM#retourvolontaire#sante

  • Mali : l’ONU demande l’abrogation d’un décret « draconien » interdisant les partis politiques

    Le chef des droits de l’homme de l’ONU a appelé, vendredi, le Mali à abroger un décret ayant dissous les partis et à « rétablir pleinement les droits politiques » dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

    Le 13 mai dernier, le Président de la transition malienne, Assimi Goïta, a signé un décret interdisant tous les partis politiques et les « organisations à caractère politique » et a promulgué un texte législatif abrogeant des lois antérieures qui régissaient et protégeaient les partis politiques.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/25/apres-la-dissolution-des-partis-politiques-au-mali-lopposition-denonce-la-strategie-de-terreur/#comment-67243

    #international #mali

  • Mali : Transition ou exécution politique ? Quand le pouvoir ne juge plus, il assassine à petit feu

    Ne nous voilons plus la face. Ce qui se joue aujourd’hui au Mali n’a plus rien à voir avec la justice. Ce n’est plus une transition. Ce n’est même plus une gouvernance. C’est une mécanique froide d’élimination ciblée, de destruction méthodique de figures devenues trop symboliques, trop intègres ou trop gênantes pour la narration officielle d’un régime qui n’a plus d’autre boussole que la peur du passé.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/25/apres-la-dissolution-des-partis-politiques-au-mali-lopposition-denonce-la-strategie-de-terreur/#comment-67223

    #international #mali

  • Après la dissolution des partis politiques au Mali, l’opposition dénonce la « stratégie de terreur »

    Alors que les figures de l’opposition disparaissent, le gouvernement militaire de transition du Mali a décrété, le mardi 13 mai, la dissolution de tous les partis politiques et leur a interdit toute activité sur l’ensemble du territoire. Mais les responsables du mouvement pro-démocratie qui a éclos au début du mois se savent traqués : depuis jeudi, deux ont été enlevés par la Sécurité d’État et restent introuvables. Deux autres ont échappé à des tentatives d’enlèvement. Un cinquième a subi une attaque au couteau.

    Le jeudi 8 mai, l’ancien député Alhassane Abba, secrétaire général du parti Codem et vice-président de la coalition Jigya Kura a été enlevé à son domicile de Bamako par la Sécurité d’État. Le même jour, El Bachir Thiam, militant du parti Yelema, a été enlevé en pleine rue, également par la Sécurité d’État. On ignore où ils sont détenus depuis.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/25/apres-la-dissolution-des-partis-politiques-au-

    #international #mali

  • Sans titre
    https://nantes.indymedia.org/tumbles/145497/145497

    [Mali] Ce 13 mai 2025, vers le lever du soleil, des compagnons et compagnes libertaires et anarcha-féministes ont été harcelé ou attaqué par des forces du gouvernement dans une dizaines de municipalités dont à Bamako (et environs), Koulikoro, Sikasso, Ségou, Koutiala, Kimparana et San.

    #Anarchisme #Afrique #Mali

  • La France reconnaît le nouveau passeport de l’Alliance des Etats du Sahel
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/04/18/la-france-reconnait-le-nouveau-passeport-de-l-alliance-des-etats-du-sahel_65

    La France reconnaît le nouveau passeport de l’Alliance des Etats du Sahel
    Par Victor Avendaño et Seydou Nomoko
    C’est un nouveau pas vers la normalisation de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Moins de deux ans après la création de cette nouvelle organisation sous-régionale par les juntes souverainistes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les citoyens maliens vont pouvoir voyager en Europe avec un passeport floqué AES.
    Sur le document de voyage figure le nouveau drapeau de la Confédération, adopté le 22 février, avec un baobab, un soleil et trois étoiles, ainsi que son slogan : « Un espace, un peuple, un destin. » Ils vont remplacer peu à peu les passeports estampillés Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), une organisation que les trois dirigeants de ces pays sahéliens, qui ont commis des coups d’Etat entre 2020 et 2023, ont quitté avec fracas.
    Début avril, ces documents ont été reconnus par la France, affirme au Monde Afrique des sources diplomatiques françaises, confirmant une information du magazine Jeune Afrique. Une procédure qui a pris plusieurs mois. Ces nouveaux passeports avaient été officiellement mis en circulation le 29 janvier.Comme les anciens passeports maliens, les documents de voyage de cette confédération, qui revendique son souverainisme et sa rupture vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale française, restent produits sur un site sécurisé au sein de l’Union européenne, par la société française Idemia.
    « Les autorités maliennes nous ont demandé fin 2024 de faire évoluer le design de leur passeport pour prendre en compte de nouveaux éléments graphiques au nom de l’AES », confirme l’entreprise tricolore. Celle-ci a signé en 2015 un contrat de dix ans avec l’Etat malien, alors dirigé par Ibrahim Boubacar Keïta.
    Auparavant, les passeports maliens étaient « peu fiables, facilement falsifiables et leur délivrance était longue, complexe et coûteuse », souligne Idemia. Le contrat n’a jamais été dénoncé, malgré les changements de régime et les fortes tensions entre les nouvelles autorités maliennes et l’entreprise spécialisée en biométrie qui revendique collaborer avec des « centaines de gouvernements » à travers le monde depuis son siège de Courbevoie (Hauts-de-Seine).
    En 2023, la junte malienne avait accusé Idemia de « prendre en otage » des données d’état civil des Maliens qu’elle avait collecté et avait ainsi justifié son incapacité à organiser une élection présidentielle – qu’elle n’a toujours pas tenue quatre ans après avoir commis un coup d’Etat. L’entreprise française avait alors démenti et assuré que « le ministère malien de l’administration territoriale a toujours joui de l’usage du système et de ses données ».
    Avant cela, la justice malienne avait ouvert une enquête pour « atteinte aux biens publics et autres infractions » présumées sur les conditions d’attribution du marché de fabrication des passeports en 2015 à l’ancêtre d’Idemia, Oberthur Technologies. Elle avait convoqué Jean-Yves Le Drian qu’elle soupçonnait d’avoir usé de son influence auprès du président malien pour que l’entreprise bretonne, région d’origine de l’ancien ministre de la défense, décroche le contrat – ce que Jean-Yves Le Drian a toujours démenti. Il n’y a pas eu de suite connue à cette enquête.
    L’homologation du passeport de l’AES par les pays de l’espace Schengen reste symbolique et ne change rien à la diminution drastique de l’octroi de visas par la France aux ressortissants du Mali, du Burkina Faso et du Niger, avec lesquels Paris entretient des relations diplomatiques très dégradées. Depuis 2022, ces trois pays ont successivement exigé le départ des troupes françaises présentes sur leur territoire, et ont scellé un partenariat militaire avec la Russie.

    #Covid-19#migrant#migration#france#niger#mali#burkinafaso#AES#passeport#visas#schengen

  • Mauritanie : 117 personnes interpellées lors d’une opération contre des réseaux de passeurs - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64046/mauritanie--117-personnes-interpellees-lors-dune-operation-contre-des-

    Mauritanie : 117 personnes interpellées lors d’une opération contre des réseaux de passeurs
    Par La rédaction Publié le : 16/04/2025
    La gendarmerie nationale mauritanienne a annoncé samedi que plusieurs réseaux de passeurs avaient été démantelés. Au total, 117 personnes ont été interpellées, dont « des membres clés des réseaux, des passeurs et des complices qui fournissaient un abri et un soutien logistique ». C’est une opération d’envergure qui a été menée par les autorités mauritaniennes contre les réseaux de passeurs. Selon un communiqué de la gendarmerie, « plusieurs réseaux impliqués dans le trafic de migrants à travers le territoire national vers les côtes européennes » ont été démantelés.
    Les autorités se sont félicitées d’avoir interpellé 117 personnes, dont « des membres clés de ces réseaux, des passeurs et des complices qui fournissaient un abri et un soutien logistique ». Aussi, toujours selon le communiqué, le chef du « plus grand réseau de trafic de migrants » du pays ainsi que « tous les membres actifs » du groupe ont été interpellés dans le cadre d’une « vaste opération à travers le pays ». Une seconde opération a ensuite eu lieu en début de semaine. Selon la gendarmerie, 20 personnes, dont 19 migrants de nationalités étrangères et un passeur mauritanien, ont été appréhendés. « Quatorze d’entre eux ont été arrêtés à terre, tandis que six autres ont été arrêtés sur un bateau en mer », précisent les autorités.
    Depuis plusieurs semaines, la Mauritanie serre la vis contre l’immigration irrégulière. Des centaines de ressortissants maliens, guinéens, sénégalais et ivoiriens en situation irrégulière ont été arrêtés début mars. Des arrestations qui ont suscité la colère du Sénégal et du Mali, qui ont dénoncé le traitement réservé à leurs ressortissants en Mauritanie. La Mauritanie justifie sa politique d’expulsion des migrants sénégalais, Dakar se dit « indigné »
    Pour lutter contre l’immigration irrégulière, Nouakchott souhaite justement renforcer la coopération avec les autres pays régionaux d’où partent les candidats à l’exil. Ainsi, son ministre des Affaires étrangères a multiplié les déplacements ces derniers jours.
    Mohamed Salem Merzoug s’est rendu au Sénégal et au Mali, où il a rencontré le chef de la junte Assimi Goïta, avec qui il a pu échanger de la question migratoire. Il s’est aussi rendu en Guinée-Bissau où il s’est entretenu avec le Premier ministre Ré Debret Diarro sur l’immigration irrégulière, « un défi majeur pour nos deux États ».
    L’an dernier, la Mauritanie, vaste pays désertique situé sur la côte atlantique ouest-africaine, est redevenue un pays de transit pour les exilés souhaitant se rendre en Europe via les Canaries. Le pays est même devenu le principal lieu de départs des canots arrivés dans l’archipel espagnol en 2024, selon Helena Maleno de l’ONG Caminando Fronteras.
    Au total, en 2024, près de 47 000 personnes ont débarqué dans l’archipel espagnol, un record. Et le nombre de morts n’a jamais été aussi nombreux sur cette route migratoire. Près de 10 000 exilés ont péri dans l’Atlantique cette année, d’après le dernier rapport de Caminando Fronteras. Et « la majorité des victimes avaient pris la mer depuis la Mauritanie », selon Helena Maleno. Depuis le 1er janvier, le bilan est déjà lourd. « Plus de 100 corps » de migrants ont été retrouvés près des côtes mauritaniennes, selon le ministre mauritanien des Affaires étrangères. « En 2024, plus de 500 corps de jeunes Africains ont été repêchés sur nos côtes », a-t-il ajouté, évoquant une "tragédie humaine

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mauritanie#mali#routemigratoire#mortalite#trafic#migrationirreguliere#sante#droit

  • Z’avez vu que le guitariste Amadou Bagayoko est mort la semaine passée quand même ?

    Amadou & Mariam - Se Te DJon Ye (Official Audio)
    https://www.youtube.com/watch?v=1p2uf1s78gQ

    Amadou & Mariam - Foulah
    https://www.youtube.com/watch?v=GfeD8r7OEFU&list=PLdqZQPNShYrDUz11Nc8-tFszuYf2SPL1B&index=3

    James Stewart ( Voilaaa Sound System) & Amadou & Mariam present : the ’Bofou Safou’ mixtape
    https://www.youtube.com/watch?v=1A1pN40HIs4

    #musique #Amadou_Bagayoko #rip #Amadou_et_Mariam #Mali #afro-funk #guitare

  • Plus de 100 corps de migrants repêchés en Mauritanie depuis le début de l’année (Ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Merzoug)
    https://www.dakaractu.com/Plus-de-100-corps-de-migrants-repeches-en-Mauritanie-depuis-le-debut-de-l

    Plus de 100 corps de migrants repêchés en Mauritanie depuis le début de l’année (Ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Merzoug)
    Plus de 100 corps de personnes migrantes africaines ont été repêchés sur les côtes mauritaniennes depuis le début de l’année 2025, a déclaré jeudi le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, lors d’une visite à Bamako. Qualifiant cette situation de « tragédie humaine », il a imputé ces décès à des « réseaux criminels » organisant l’immigration irrégulière.
    La Mauritanie, pays sahélien de la côte atlantique, fait face ces dernières semaines à un afflux important de personnes cherchant à rejoindre l’Europe par la mer. Cette situation a conduit le pays à mener des campagnes d’expulsion de ces migrants, originaires notamment du Sénégal, du Mali, de Côte d’Ivoire et de Guinée. Ces expulsions ont suscité de vives critiques dans la région et engendré des tensions diplomatiques, notamment avec le Mali.
    Fin mars, le Mali avait exprimé son indignation face aux traitements subis par ses ressortissants expulsés de Mauritanie, dénonçant une « violation flagrante des droits humains » et demandant l’arrêt immédiat de ces pratiques."En 2024, plus de 500 corps de jeunes Africains ont été repêchés sur nos côtes et plus de 100 depuis le début de cette année (2025). C’est une tragédie humaine que nous devons affronter ensemble", a affirmé M. Ould Merzoug, cité par la présidence malienne sur les réseaux sociaux.
    Le ministre a insisté sur la nécessité de « combattre ces réseaux criminels et d’encourager une migration régulière, sûre et ordonnée, dans le strict respect des législations nationales et des accords bilatéraux ».Tentant d’apaiser les tensions, M. Ould Merzoug a déclaré : « Un Malien qui arrive en Mauritanie est chez lui, tout comme un Mauritanien qui se rend au Mali. Ceux qui sont en situation régulière vivent en toute quiétude. Les difficultés concernent principalement les personnes non enregistrées, ce qui requiert une meilleure organisation de part et d’autre ».
    Le chef de la diplomatie mauritanienne s’est entretenu à Bamako avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, ainsi qu’avec le chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta. Les discussions ont porté sur « la gestion concertée des flux migratoires », selon la présidence malienne.
    Des organisations de défense des migrants en Mauritanie, telles que SOS Esclaves, ont dénoncé des arrestations de migrants dans le pays, les qualifiant d’"inhumaines". De leur côté, les autorités mauritaniennes parlent d’opérations de « routine » ciblant les personnes en situation irrégulière, sans toutefois fournir de chiffres précis sur l’ampleur de ces refoulements.La Mauritanie est devenue un point de départ fréquent pour de nombreux migrants venant de diverses régions d’Afrique, qui tentent la traversée maritime vers l’Europe en quête de meilleures perspectives.

    #Covid-19#migrant#migration#mauritanie#mali#routemigratoire#mortalite#sante#migrationirrreguliere

  • Plus de 100 corps de migrants repêchés en Mauritanie depuis janvier, selon le ministre des affaires étrangères du pays
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/04/11/plus-de-100-corps-de-migrants-repeches-en-mauritanie-depuis-janvier-selon-le

    Plus de 100 corps de migrants repêchés en Mauritanie depuis janvier, selon le ministre des affaires étrangères du pays
    Le Monde avec AFP
    « Plus de 100 corps » de migrants africains ont été repêchés depuis le début de l’année en Mauritanie, a affirmé, jeudi 10 avril, le ministre des affaires étrangères, en visite à Bamako. Une « tragédie humaine » causée, selon lui, par des « réseaux criminels » de l’immigration irrégulière.
    La Mauritanie, vaste pays désertique situé sur la côte atlantique ouest-africaine, a subi depuis ces dernières semaines un afflux de candidats à l’émigration vers l’Europe. Elle a récemment mené une campagne d’expulsions de ces migrants – notamment sénégalais, maliens, ivoiriens et guinéens –, suscitant de vives critiques dans la région et des tensions diplomatiques avec ses voisins. A la fin de mars, le Mali s’était indigné des violences subies par ses ressortissants et avait demandé la cessation immédiate de cette « violation flagrante des droits humains » à la suite de l’expulsion par Nouakchott de centaines de migrants maliens.
    « En 2024, plus de 500 corps de jeunes Africains ont été repêchés sur nos côtes, et plus de 100 depuis le début de cette année. C’est une tragédie humaine que nous devons affronter ensemble », a déclaré Mohamed Salem Ould Merzoug, le ministre des affaires étrangères mauritanien, cité par la présidence malienne sur les réseaux sociaux. « Il est impératif de combattre ces réseaux criminels et d’encourager une migration régulière, sûre et ordonnée, dans le strict respect des législations nationales et des accords bilatéraux », a ajouté M. Merzoug.
    « Un Malien qui arrive en Mauritanie est chez lui, tout comme un Mauritanien qui se rend au Mali. Ceux qui sont en situation régulière vivent en toute quiétude. Les difficultés concernent principalement les personnes non enregistrées, ce qui requiert une meilleure organisation de part et d’autre », a-t-il estimé. Le diplomate mauritanien a rencontré jeudi à Bamako son homologue malien, Abdoulaye Diop, et le chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta, et a discuté avec eux de « la gestion concertée des flux migratoires », selon la présidence malienne.
    Des associations de défense des migrants en Mauritanie, comme SOS Esclaves, ont dénoncé des arrestations de migrants « dans des conditions inhumaines ». Les autorités mauritaniennes parlent, de leur côté, d’opérations de « routine » qui visent les personnes en situation irrégulière, sans donner de chiffres quant à l’ampleur de ces refoulements. La Mauritanie sert de point de départ à de nombreux migrants venus de tout le continent pour tenter de rejoindre l’Europe en prenant la mer, en quête d’un avenir meilleur.

    #Covid-19#migrant#migration#mauritanie#UE#mali#routemigratoire#mortalite#migrationirreguliere#sante#politiquemigratoire#refoulement

  • Le Mali «indigné» par les violences contre ses migrants expulsés de Mauritanie
    https://www.dakaractu.com/Le-Mali-indigne-par-les-violences-contre-ses-migrants-expulses-de-Maurita

    Le Mali « indigné » par les violences contre ses migrants expulsés de Mauritanie
    Le gouvernement malien a exprimé son « indignation » face aux violences subies par ses ressortissants expulsés par la Mauritanie voisine ces dernières semaines, et demandé la cessation immédiate de cette « violation flagrante des droits humains ».
    Depuis plusieurs semaines, la Mauritanie, vaste pays désertique sur la côte atlantique ouest-africaine, mène une campagne d’expulsions de migrants, notamment des Sénégalais, Maliens, Ivoiriens, Guinéens, suscitant de vives critiques dans la région.
    « Le gouvernement du Mali exprime son indignation, dénonce avec la dernière rigueur les traitements subis par ses ressortissants en Mauritanie », indique un communiqué distribué lors d’une conférence de presse convoquée sur le sujet mercredi à Bamako.Le Mali « regrette les conditions d’arrestation en violation flagrante des droits humains et des droits des migrants en particulier, invite les autorités mauritaniennes à la retenue et appelle à la cessation immédiate des violences à l’endroit des ressortissants maliens », poursuit-il.
    Selon le ministre des Maliens établis à l’Extérieur, Mossa Ag Attaher, plus de 1.800 migrants maliens ont été refoulés de Mauritanie ces dernières semaines. Des mesures ont été prises « dès le début des évènements pour la protection et l’accompagnement des ressortissants maliens », a assuré M. Ag Attaher lors de la conférence de presse.
    « Les échanges avec la partie mauritanienne se poursuivront pour préserver les liens historiques solides entre les deux pays », ajouté le communiqué du gouvernement qui annonce une visite prochaine à Nouakchott du ministre des Affaires étrangères et de son collègue en charge des Maliens de l’extérieur.Des associations de défense des migrants comme SOS Esclaves dénoncent des arrestations « dans des conditions inhumaines ».Les autorités mauritaniennes parlent d’opérations de « routine » qui visent les personnes en situation irrégulière sans donner de chiffres sur l’ampleur de ces refoulements. Selon le gouvernement mauritanien, les migrants sont refoulés vers les postes frontières par lesquels ils sont entrés dans le pays. La Mauritanie sert de point de départ à de nombreux migrants venus de tout le continent pour tenter de rejoindre l’Europe en prenant la mer.

    #Covid-19#migrant#migration#mali#mauritanie#expulsion#droit#sante#UE#politiquemigratoire

  • La Mauritanie procède à une vaste campagne d’arrestations et de refoulements de migrants
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/03/10/la-mauritanie-procede-a-une-vaste-campagne-d-arrestations-et-de-refoulements

    La Mauritanie procède à une vaste campagne d’arrestations et de refoulements de migrants
    Le Monde avec AFP
    Des migrants sur le point d’être expulsés de Mauritanie ont « attaqué » et brûlé, samedi 8 mars, un poste de police à Gogui Zemal, à la frontière mauritano-malienne, selon des sources sécuritaire et administrative. « Après avoir été débarqués pour franchir la frontière, les expulsés ont attaqué le poste de police à coups de pierres, avant d’y mettre le feu », a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) une source sécuritaire. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux – que l’AFP n’a pas pu authentifier – montrent l’intervention des forces de l’ordre, faisant usage de grenades lacrymogènes pour disperser les personnes migrantes.
    La Mauritanie est un point de départ pour de nombreux migrants, venus de toute la région, qui tentent de rejoindre l’Europe en prenant la mer. Depuis plusieurs jours, le pays procède à une vaste campagne d’arrestations et de refoulements de migrants en situation irrégulière, très critiquée sur les réseaux sociaux et par des ONG. Lors d’une conférence de presse, jeudi, le porte-parole du gouvernement, Houssein Ould Meddou, a évoqué « un travail de routine des services de sécurité » concernant des migrants qui n’ont pas régularisé leur titre de séjour, sans préciser le nombre de personnes concernées ni les conditions de leur refoulement.
    Selon Houssein Ould Meddou, les migrants sont refoulés vers les postes-frontières par lesquels ils sont entrés dans le pays. « Rien que la semaine dernière, nous avons démantelé quatre réseaux de trafic de migrants, dont les membres sont issus de cinq nationalités », a-t-il déclaré, soulignant le rôle de la Mauritanie dans « la lutte contre l’immigration clandestine ». « Ces réseaux mettent en danger la vie des migrants en leur proposant des embarcations de la mort pour les amener vers l’Europe. Leur parcours se termine souvent en haute mer, avant que leurs corps ne soient projetés sur les rivages », a-t-il poursuivi.
    Le militant Kory Sneïba, de l’association SOS Esclaves, s’est exprimé mardi dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux : « Nous estimons que ces migrants ne doivent pas être arrêtés dans des conditions inhumaines et nous demandons que cela se passe dans le respect des droits humains. » Cette opération « devrait se dérouler dans le respect de la dignité humaine, de façon à éviter toute frustration chez les migrants », a déclaré M. Sneïba à l’AFP, jeudi.
    « Depuis le 2 mars 2025, il nous a été signalé l’arrivée de plusieurs de nos compatriotes au poste frontalier de Gogui », a réagi le ministère des Maliens établis à l’extérieur, dans un communiqué publié vendredi. « Leur situation fait l’objet d’une prise en charge des autorités maliennes et mauritaniennes », dit le communiqué, qui appelle les migrants maliens « au calme ». En signe de protestation, des associations maliennes ont appelé à un rassemblement lundi matin devant l’ambassade de Mauritanie à Bamako.

    #Covid-19#migrant#migration#mali#mauritanie#refoulement#frontiere#droit#sante#migrationirreguliere

  • Demande d’Asile en Espagne : La CEAR a traité 167.366 demandes, dont 52% favorables au Mali et 4,3% de refus pour le Sénégal
    https://www.dakaractu.com/Demande-d-Asile-en-Espagne-La-CEAR-a-traite-167-366-demandes-dont-52-favo

    Demande d’Asile en Espagne : La CEAR a traité 167.366 demandes, dont 52% favorables au Mali et 4,3% de refus pour le Sénégal
    La Commission Espagnole d’Aide aux Réfugiés CEAR a publié son rapport annuel d’activité 2024. Ainsi, ce pays d’Europe, très proche de l’Afrique continue de recevoir des demandes d’Asile. L’année s’est clôturée avec plus de 167.366 demandes, une légère augmentation par rapport à l’année précédente, malgré des difficultés à obtenir des rendez- vous pour l’asile. Ainsi, 80% des candidats viennent de l’Amérique Latine, notamment le Venezuela (39,5%), la Colombie( 24%), le Pérou (6,4%) mais aussi de l’Afrique de l’Ouest avec le Mali (6,4%) , Sénégal( 4,6% ), les 19,3% restant sont répartis à travers le monde.
    Le document renseigne que 43% des demandes résolues ont été refusées. Dans ce lot de refus, 7,9% sont des marocains et 4,3% des sénégalais. Le Sénégal, considéré en 2023 comme un pays instable, ne l’est plus depuis le changement de régime avec l’arrivée du Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. Le document exploité par Dakaractu, informe que 20% des demandes ont été résolues favorablement. On peut noter dans ce lot le Mali qui détient un record de 52,5% d’avis favorables pour un asile. Enfin, 37%, en majorité des vénézuéliens ont reçu une autorisation pour des raisons humanitaires, moins de garanties.
    Des sources espagnoles contactées par Dakaractu renseignent qu’une nouvelle loi va entrer en vigueur au mois de Mai concernant les demandes d’asile. Cette loi indique que toutes les personnes à qui on a refusé l’asile, vont devoir reprendre à zéro la procédure , ce qui va les faire perdre encore 2 ans. Il est constaté dans la majorité des entrées (clandestines) sur le territoire espagnol, le Mali occupe la 1ere place, suivi du Sénégal, de la Guinée Conakry, de la Gambie et enfin de la Mauritanie.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#mali#senegal#asile#CEAR#politiquemigratoire#sante#droit

  • Les relations France Afrique sont elles signe d’une nouvelle époque pour le continent noir ?
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4705

    "Le colonialisme impose la répétition de l’identique culturel comme un destin, fonctionnel à sa propre stabilité. Comme conséquence, la culture des colonisés, « autrefois vivante et ouverte sur l’avenir », écrasée par l’oppression militaire, économique et symbolique du colonisateur, se ferme, figée dans le statut colonial, prise dans le carcan de l’oppression. À la fois présente et momifiée, elle atteste contre ses membres. Elle les définit en effet sans appel. " FRANTZ FANON Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / #France_justice_politique_scandale_PS_PCF, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #UE_-_Union_Européenne, #Immigration_-_émigrants_-_réfugiés_-_déplacés, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Mali, sécurité, terrorisme, AQMI, intervention, ONU, CEDEAO, armée, (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Mali,_sécurité,_terrorisme,_AQMI,_intervention,_ONU,_CEDEAO,_armée, #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Près de soixante-dix disparus dans le naufrage d’un bateau de migrants au large du Maroc, rapporte le gouvernement malien
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/26/pres-de-soixante-dix-disparus-dans-le-naufrage-d-un-bateau-de-migrants-au-la

    Près de soixante-dix disparus dans le naufrage d’un bateau de migrants au large du Maroc, rapporte le gouvernement malien
    Le Monde avec AFP
    « Les passagers de l’embarcation en direction de l’Espagne seraient au nombre de quatre-vingts personnes au départ » et « vingt-cinq jeunes Maliens sont malheureusement identifiés parmi les victimes », a déclaré le gouvernement malien dans un communiqué. Onze survivants ont été secourus parmi lesquels « on dénombre neuf Maliens », dit le communiqué.
    Pour aboutir à ce bilan, « le ministère a procédé aux recoupements d’informations auprès de différentes sources, notamment les ambassades du Mali en Mauritanie et au Maroc, les parents des victimes, les élus des localités d’origine et de certains rescapés », selon la même source.
    Plus de 10 400 migrants sont morts ou ont disparu en mer en tentant de rejoindre l’Espagne en 2024, année marquée par un afflux migratoire record dans l’archipel des Canaries, selon un rapport publié jeudi par l’ONG espagnole Caminando Fronteras. Ce chiffre équivaut à la mort de trente personnes par jour en moyenne, entre janvier et le 15 décembre de cette année, écrit dans un communiqué cette ONG, qui alerte les autorités maritimes concernant la présence de bateaux en détresse. « Cette année devient la plus meurtrière » depuis que l’organisation tient des registres.
    Le Mali, qui paie un lourd tribut dans ce nouveau drame de l’émigration, est plongé dans une grave crise sécuritaire et multidimensionnelle depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et djihadiste en 2012.

    #Covid-19#migrant#migration# maroc#mali#atlantique#canaries#mortalite#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mauritanie

  • Le #Mali bloque les exportations de #Loulo-Gounkoto, sa plus grande mine d’#or (#Barrick)

    Le Mali est en conflit depuis quelques mois avec Barrick, propriétaire de sa plus grande #mine_d’or, afin de récupérer un manque à gagner estimé à 500 millions $. Dans le cadre de ce différend, Bamako a déjà emprisonné quatre employés de Barrick et émis un #mandat_d’arrêt contre le PDG #Mark_Bristow.

    Les exportations d’or de Loulo-Gounkoto, la plus grande mine d’or du Mali, sont bloquées par le gouvernement. C’est du moins l’annonce faite lundi 16 décembre par le propriétaire de la mine, le canadien Barrick Gold, qui précise que le maintien de ce #blocage pourrait le contraindre à « suspendre ses opérations ».

    Au moment de la publication, le gouvernement malien n’a pas confirmé ce blocage des #exportations. L’information intervient néanmoins alors que les relations entre Bamako et la compagnie canadienne sont tendues. Plusieurs employés de Barrick ont été arrêtés en novembre et sont détenus depuis en attente de leur procès, alors que le PDG du groupe, Mark Bristow, fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis à son encontre par Bamako. Le gouvernement accuse les dirigeants de diverses #malversations_financières et réclame à la compagnie environ 500 millions $ d’après Reuters.

    Après un audit des mines d’or ayant révélé un manque à gagner de 300 à 600 milliards FCFA, le gouvernement malien a en effet entamé depuis quelques mois des #négociations avec les compagnies pour récupérer ces sommes. Bamako cherche également à obtenir l’application du nouveau #code_minier à toutes les mines du pays. Adoptée en 2023, la nouvelle #loi augmente la participation de l’État dans les mines et devrait générer 500 milliards FCFA de #recettes_minières supplémentaires chaque année.

    « Depuis le 25 novembre, plusieurs membres de l’équipe de direction malienne de Barrick sont emprisonnés sur la base d’accusations infondées. Ceci, dans un contexte d’actions inquiétantes telles que des réclamations fiscales et douanières sans fondement et l’annonce d’un mandat d’arrêt illégitime à l’encontre du président-directeur général de Barrick », dénonce la compagnie.

    Barrick, seul contre tous ?

    Selon le nouveau communiqué de Barrick, aucun terrain d’entente n’est visible à l’horizon pour clore le différend avec le gouvernement. Pourtant, la compagnie avait annoncé fin septembre être parvenue à un accord avec les autorités, au lendemain de l’arrestation de quatre de ses employés. Quelques jours plus tard, le gouvernement malien dénonçait le non-respect des engagements pris par Barrick, avec à la clé une menace à peine voilée de non-renouvellement de l’un des permis de la compagnie arrivant à expiration en 2026.

    Barrick reste donc l’un des derniers producteurs d’or du Mali à poursuivre le bras de fer avec le gouvernement, qui a déjà fait plier la plupart des autres compagnies. Qu’il s’agisse des canadiens #B2Gold et #Allied_Gold, ou de l’australien #Resolute_Mining, les autres propriétaires de mines d’or industrielles au Mali ont en effet accepté de verser un montant cumulé dépassant 200 millions $. Bamako a également obtenu l’application des termes du nouveau code minier à certaines mines, notamment les deux mines de #lithium en cours de construction.

    S’il est difficile d’indiquer la direction dans laquelle les deux parties comptent orienter le différend au cours des prochaines semaines, rappelons qu’une suspension effective de la production d’or à Loulo-Gounkoto impacterait négativement la production et les revenus miniers du Mali pour 2024. En 2023, la mine a livré près de 700 000 onces d’or et contribué à l’économie locale pour plus d’un milliard de dollars, selon Barrick.

    https://www.agenceecofin.com/actualites-industries/1612-124397-le-mali-bloque-les-exportations-de-loulo-gounkoto-sa-plus-
    #mines #extractivisme #minières #Australie #Canada

  • Mali, Burkina et Niger, « espace sans visa » pour les ressortissants de la Cedeao
    https://www.dakaractu.com/Mali-Burkina-et-Niger-espace-sans-visa-pour-les-ressortissants-de-la-Cede

    Mali, Burkina et Niger, « espace sans visa » pour les ressortissants de la Cedeao
    Les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont annoncé samedi que leurs trois pays sont « un espace sans visa pour tout ressortissant » de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), à la veille d’un sommet de cette organisation régionale devant discuter de leur réintégration en son sein. Les trois pays qui forment l’Alliance des Etats du Sahel (AES), tous gouvernés par des juntes hostiles à la France, ont annoncé en janvier leur volonté de quitter la Cedeao, une organisation rassemblant aujourd’hui 15 pays et qu’ils jugent instrumentalisée par l’ancienne puissance coloniale. « La Confédération des Etats du Sahel (AES) est un espace sans visa pour tout ressortissant des Etats membres » de la Cedeo, affirme un communiqué lu samedi soir par le ministre malien des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, sur la télévision publique malienne.
    Les ressortissants de la Cédéao « ont le droit d’entrer, de circuler, de résider, de s’établir et de sortir sur le territoire des Etats membres de la Confédération des Etats du Sahel dans le respect des textes nationaux en vigueur », dit le communiqué signé par le chef de l’Etat malien, le général Assimi Goïta, président de l’AES. Les véhicules « particuliers », « à usage commercial » et de transport de passagers immatriculés sur le territoire d’un Etat de la Cédéao « pourront entrer » dans l’espace de l’AES « conformément aux textes en vigueur ».
    Mais les trois pays bannissent cependant « les immigrants inadmissibles », sans préciser les critères de cette inadmissibilité.
    Le communiqué est publié quelque 24 heures après un autre des mêmes trois Etats jugeant « irréversible » leur retrait prochain de la Cedeao. « Tout en rappelant la décision irréversible des Etats de la Confédération de retrait de la Cedeao, les ministres engagent (...) à poursuivre les réflexions visant à convenir des modalités de sortie dans l’intérêt des populations de la Confédération », ont-ils indiqué vendredi après une réunion ministérielle le même jour à Niamey.
    Selon les textes de la Cedeao, le départ des trois pays devient effectif un an après son annonce, donc en janvier 2025.
    La Cedeao tient un sommet dimanche à Abuja, capitale du Nigeria, pour évoquer cette épineuse question, mais aucune délégation des pays de l’AES n’a été annoncée et leur présence reste improbable à ce stade.
    La confédération de l’AES représente un vaste territoire enclavé, pour une population de 72 millions d’habitants. Ce communiqué de l’AES sur la circulation des biens et de personnes est publié alors que la Cedeao a engagé des efforts pour tenter d’éviter le divorce. Elle avait en juillet nommé le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye comme médiateur afin de plaider pour leur maintien dans l’organisation. Ce dernier avait fait état en début de semaine de progrès dans cette mission. La rupture entre l’AES et la Cedeao s’est faite après le coup d’Etat au Niger, en juillet 2023, le sixième dans la région en trois ans (deux au Mali, deux au Burkina et un en Guinée).
    L’organisation ouest-africaine avait menacé d’intervenir militairement et imposé de lourdes sanctions économiques à Niamey, levées depuis. Les pays de l’AES qui ont tourné le dos à la France, se sont parallèlement rapprochés de partenaires jugés plus « sincères » comme la Russie. Ils estiment également que la Cedeao ne les a pas suffisamment aidés face aux violences jihadistes récurrentes qui a fait des dizaines de milliers de morts dans leurs trois pays en une décennie. Les trois membres de l’AES ont pris plusieurs mesures pour cimenter leur confédération.
    Ils ont par exemple signé un protocole d’accord sur la fin des frais d’itinérance des communications téléphoniques ("roaming") entre leurs pays. Ils ambitionnent également d’harmoniser leurs documents de voyage et d’identité pour une libre circulation de leurs ressortissants et de leurs biens. Reste la question de la monnaie : les pays de l’AES font toujours partie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et utilisent le franc CFA, une devise dont ils ont évoqué une éventuelle sortie à moyen terme

    #Covid-19#migrant#migration#mali#burkina#niger#CEDEAO#UEMOA#frontiere#librecirculation#sante

  • Frontière entre le Sénégal et le Mali : « Nous avons reçu les premières informations liées à la restriction vendredi. La mesure a été suspendue hier" (Mamadou L. Bane, membre du secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur)
    https://www.dakaractu.com/Frontiere-entre-le-Senegal-et-le-Mali-Nous-avons-recu-les-premieres-infor

    Frontière entre le Sénégal et le Mali : « Nous avons reçu les premières informations liées à la restriction vendredi. La mesure a été suspendue hier" (Mamadou L. Bane, membre du secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur)
    Les mesures restrictives qui ont été annoncées dernièrement au niveau de la frontière entre le Mali et le Sénégal ont fait couler beaucoup d’encre. Dakaractu a joint au téléphone de Bamako le chargé des affaires sociales et des questions migratoires au secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur, Mamadou Lamine Bane, afin de revenir en long et en large sur ce qui s’est réellement passé ces derniers jours.
    "Il s’agit de plusieurs convois de passagers qui étaient dans les transports en commun entre Bamako et Dakar arrivés à la frontière, ces véhicules de transport, lors du contrôle des passagers, plusieurs passagers sont confrontés au refus de la carte nationale d’identité classique malienne (carte manuscrite ou carte NINA). Les policiers à la frontière sénégalaise à Kidira n’acceptaient que la nouvelle carte biométrique ou les passeports […]. Les agents de la police sénégalaise de la frontière disaient que la mesure était une mesure générale, une application des règles communautaires de la CEDEAO et de l’UEMOA sur la carte d’identité biométrique qui est l’outil d’identification reconnu ", a déclaré M. Bane.
    Poursuivant, le chargé des affaires sociales et des questions migratoires au secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur, a précisé : « Les gens n’étaient pas préparés à cela[...]. Les gens ont raconté que c’était une mesure qui visait spécifiquement la communauté malienne, et alors que notre bureau à Kidira qui s’est informé sur place, nous a expliqué que la mesure concernait tous les ressortissants de la CEDEAO. Que chaque passager, quel que soit son pays, devait se munir de la nouvelle carte d’identité biométrique". Nous, lorsque nous avons saisi notre bureau, il nous a expliqué que c’est une mesure de longue date émanant de la CEDEAO et qui devait être appliquée, mais qu’il y avait une certaine tolérance des autorités sénégalaises… Et c’est pourquoi la mesure n’a pas été appliquée à la lettre. L’application, pendant les deux ou trois jours, a fait un tollé dans les réseaux sociaux, mais nous, en tout cas, avons tenté de donner la bonne information. Que c’était une mesure d’ordre générale qui ne visait pas seulement la communauté malienne. Mais finalement, il y a eu ce communiqué de la police sénégalaise qui sursoit à la mesure et la mesure a été pour le moment suspendue, selon les informations que nous avons reçues", a-t-il ajouté.
    – Est-ce que les gens ont commencé à traverser la frontière ?
    "Actuellement, les gens passent normalement avec la carte NINA, la carte biométrique et leurs passeports. La suspension de cette mesure date d’hier. Nous avons reçu les premières informations liées à la restriction jeudi ou vendredi. Et ils ont suspendu la mesure hier".
    -Pensez-vous qu’il y a eu des pourparlers entre les autorités des deux pays ?
    « Je pense qu’une négociation entre les deux gouvernements a pu avoir lieu. En tout cas, je crois que l’accélération de la suspension peut être comprise comme des pourparlers en haut lieu entre les plus hautes autorités des deux pays. En tout cas, au niveau du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur et de la Mission diplomatique, il y avait une mission qui était prévue pour venir à la frontière […] pour demander l’allègement de la situation, mais avant que la mission ne parte, l’annonce a été faite que la mesure a été suspendue. Je pense que ce qui a pu accélérer les choses, ce sont les pourparlers entre les autorités des deux pays", a conclu Mamadou Lamine Bane, chargé des affaires sociales et des questions migratoires au secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur.

    #Covid-19#migrant#migration#mali#senegal#CEDEAO#frontiere#identitebiometrique#circulation#sante#politiquemigratoire

  • Le #Mali reçoit 45 millions $ après le départ de #Leo du #lithium de #Goulamina

    L’australien #Leo_Lithium, copropriétaire de la première mine de lithium du Mali, a décidé cette année de vendre l’intégralité de sa participation à son partenaire de coentreprise, le chinois #Ganfeng_Lithium. La transaction implique le paiement d’impôts au profit du gouvernement malien.

    Le reste de la somme dû à Leo Lithium, 171,2 millions $ en plus des intérêts, devrait être payée par #Ganfeng d’ici le 30 juin 2025. En attendant de connaitre la part de l’État malien sur ce paiement, il faut souligner que les revenus que le gouvernement malien vise grâce à l’exploitation de Goulamina sont beaucoup plus significatifs. Après un accord conclu avec Ganfeng, le ministre malien de l’Économie, Alousséni Sanou, a indiqué en mai 2024 que la mine devrait rapporter plus de 100 milliards FCFA (160 millions $) chaque année au Mali.

    Pour rappel, le calendrier de développement de Goulamina prévoit une entrée en production en 2024. Bien que les prix du lithium aient significativement baissé ces derniers mois et contribué à des suspensions de projets de lithium, aucun changement n’a encore été annoncé pour cet actif capable de livrer annuellement 500 000 tonnes de concentré de lithium. La mine devrait être détenue et exploitée à 65 % par Ganfeng Lithium, contre 30 % pour le gouvernement malien et 5 % pour les investisseurs locaux.

    https://www.agenceecofin.com/actualites-industries/2711-123812-le-mali-recoit-45-millions-apres-le-depart-de-leo-du-lithi
    #mines #Australie #Chine #Chinafrique #minières #extractivisme