• Santé mentale et soins psychiques de l’enfant : la surmédication dépasse toutes les bornes scientifiques
    https://theconversation.com/sante-mentale-et-soins-psychiques-de-lenfant-la-surmedication-depas

    Pour la seule année 2021, la consommation chez l’enfant et l’adolescent a augmenté de :

    7,5 % pour les antipsychotiques,

    16 % pour les anxiolytiques,

    23 % pour les antidépresseurs,

    224 % pour les hypnotiques.

    Plus largement, l’analyse de la consommation de 59 classes de médicaments psychotropes délivrés sur ordonnance en pharmacie chez les 0-19 ans pour l’ensemble des bénéficiaires du Régime Général montre que, pour chaque année entre 2018 et 2021, la consommation est supérieure à celle de l’année précédente et inférieure à celle l’année suivante. Ce qui suggère une augmentation continue de la consommation pour l’ensemble des médicaments.

    • (Je pense que c’était clair, mais je parlais des enfants qui ont besoin de soutien et parfois oui oui de traitements chimiques. Tu peux stigmatiser Borne autant qu’il te plaira.)

    • @fil : désolé pour ma réaction mais j’avais mal compris.
      Non, il est hors de question de stigmatiser les enfants et ados à qui sont prescrits ces traitements. De même pour leurs familles.
      Je rajouterai que, sur les notices des médicaments de ce type, il y a des mises en garde quant aux effets secondaires possibles sur les patients les plus jeunes (j’ai pris le cas du Zoloft ou sertraline) :

      Suicide/pensées suicidaires/tentatives de suicide ou aggravation clinique

      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque de suicide peut augmenter en tout début de rétablissement.

      Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la sertraline est prescrite, peuvent être également associés à un risque accru de comportement suicidaire. En outre, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

      Les patients présentant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite au cours du traitement. Une méta-analyse d’études cliniques contrôlées versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.

      Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement en début de traitement et lors des changements de dose.

      Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et, si ces symptômes survenaient, de prendre immédiatement un avis médical.

      Population pédiatrique

      La sertraline est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs âgés de 6 à 17 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires en particulier à l’initiation du traitement. La sécurité à long terme relative au développement cognitif, émotionnel, physique et pubertaire des enfants et adolescents âgés de 6 à 16 ans a été évaluée dans une étude observationnelle à long terme pendant 3 ans maximum (voir rubrique 5.1). Quelques cas de retard de croissance et de puberté ont été rapportés après la commercialisation. La pertinence clinique et la causalité ne sont néanmoins pas clairement définies (voir rubrique 5.3 Données de sécurité préclinique correspondantes). Le médecin devra exercer une surveillance des patients pédiatriques poursuivant un traitement à long terme pour détecter toute anomalie de croissance et de développement.

      Alors, non seulement, on te dit que la prise de ce type d’anti-dépresseur (inhibiteur non sélectif de la recapture de la sérotonine) peut augmenter le risque de suicide et d’auto-agression mais qu’en plus, il n’est pas certain qu’il agisse de façon significative sur ce symptôme majeur d’un épisode dépressif. Ils font quand même très fort les fabricants et leurs prescripteurs.

  • « Tous mes symptômes auraient dû alerter les médecins » : quand le cancer du sein est mal diagnostiqué chez les jeunes patientes
    https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/tous-mes-symptomes-auraient-du-alerter-les-medecins-quand-le-cancer-du-

    La jeune femme qui habite à Rennes à l’époque se rend encore deux ou trois fois chez son généraliste, se plaignant toujours des mêmes symptômes. Celui-ci lui prescrit, pour la rassurer, une échographie et une ponction, autrement dit, un prélèvement d’un échantillon de la masse en question pour l’analyser. Mais ce dernier examen ne sera pas pratiqué. Selon Solène, le radiologue lui refuse. « Je m’en souviens comme si c’était hier, il m’a répondu : ’De toute façon, on ne fait pas une ponction à 25 ans’ », raconte-t-elle.

    • Il n’y a pas que les jeunes femmes.
      En 2010, comme je sens une boule dans mon sein droit, je vais à Paris en urgence à un rdv chez une gynéco, je me fais engueuler comme si j’étais stupide , « c’est votre glande mammaire madame, vous avez des seins, c’est tout à fait normal, tout va bien »
      En juin 2016, je vais voir en pleurs mon médecin traitant car je suis épuisée, je n’arrive plus à récupérer de ma fatigue, je me traine, je vais avoir 50 ans, j’ai pris d’un coup 20 kilos il y a 6 ans dont je ne me défais pas. Mais non, elle me fait faire tout les tests sanguins, cardiaques et elle zappe de m’ausculter et de m’envoyer faire une mammo.
      En décembre 2016, j’ai atrocement mal à la poitrine, je ne respire plus, panique, diagnostic du samu qui me mène aux urgences : burnout. Ils ne voient rien non plus.
      Juin 2017, j’exige une mammographie, dans la journée biopsie et mise à part la médecin qui n’a pas ouvert son courrier, 10 jours après je lui arrache les résultats de cancer du sein.
      Résultat : il a fallut retirer lors d’une 2em opération la chaine ganglionnaire parce qu’il y avait des métastases sous mon bras.

      je ne vois pas d’autre tag à mettre quand on ignore à ce point la parole des patientes
      #maltraitance_médicale

    • Pour autant, Mélanie Courtier n’en veut pas à son médecin, « c’est une très bonne généraliste ! »

      Je rêve...

      C’est arrivé à une de mes amies : elle fait un procès à son gynécologue et elle a bien raison.

  • Avec l’espoir que je vais enfin rencontrer un être humain,
    6 mois d’attente pour ce rdv,
    c’est la 4em gynéco que je vais voir,
    je veux seulement discuter avant de choisir qui me suivra après le machin.
    Ça lui parait saugrenu on dirait.
    Bon, ce sera pas celle-là en tout cas, 40 minutes en salle d’attente, 10 minutes à parler, elle prélève quand même les 30€ à la CMU, pas de petit profit n’est-ce pas.
    Mais surtout, cette phrase qui m’exaspère
    « Estimez vous heureuse, il y en a d’autres qui y laisse leur sein. »
    J’ai juste répondu que je ne faisais pas de compétition, que chacun avait son ressenti et que mon parcours avait été une grande souffrance car sans aide ni suivi correct.

    Elle a bien rempli toutes les cases de son dossier informatique voire plus, une deuxième fois après sa secrétaire qui me demande même si j’ai allaité, aaah le fichage médical … ça doit être pour lactalis surement. A peine dans la rue, je me rends compte qu’elle ne m’a pas donné l’ordonnance du tamoxifène, pas le courage de me retaper l’attente.

    #cancer_du_sein
    #gynécologie
    #maltraitance_médicale
    #keep_cool

  • Un #podcast à soi (n°6) : Le #gynécologue et la sorcière | ARTE Radio, via @mona
    https://www.arteradio.com/son/61659783/un_podcast_soi_ndeg6_le_gynecologue_et_la_sorciere

    Paroles blessantes, propos déplacés, gestes brutaux, manque d’empathie, actes réalisés sans explications ni consentement, absence de prise en compte de la douleur... De plus en plus de femmes racontent les #maltraitances et #violences vécues lors de leurs suivis gynécologiques, de leurs IVG et de leurs accouchements. Comment expliquer ces pratiques ? Les faire changer ? Comment les #femmes peuvent elles se réapproprier leurs corps, leur #santé ?

    http://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/07legynecologueetlasorciere_hq_fr.mp3

  • Je dois maintenant réaliser pléthore d’examens pour le suivi avant d’entamer la prise de tamoxifène pour 5 ans.

    Visite au service gynéco, dans la salle d’attente de l’hôpital je note :

    Évidemment qu’un parcours médical chaotique et semé de traumatismes ne va pas aller en s’améliorant.
    Tout simplement parce que l’effet boule de neige s’exerce sur un corps traumatisé qui vieillit plus vite. Je pense à toutes les survivantes sur lesquelles on appuie toujours plus fort sur la tête.

    A croire que la bienveillance nous est interdite. #maltraitance_médicale

    Le refus de soin serait-il pire.

    Nous discutons, je lui dis que j’ai subi des violences sexuelles et que je viens très angoissée. Elle est très contente d’elle « Hé bien moi je vais vous agresser » tandis qu’elle prépare la sonde ando-vaginale. Elle ne m’a pas prévenu quand elle l’enfonce et après elle en fière vous n’avez rien senti parce qu’on parlait d’autre chose. Et moi je suis dépendante de ces résultats et je n’ai rien dit et c’est maintenant que la colère monte. Et je sais qu’il va falloir encore que j’en trouve une autre, avec 6 mois d’attente, et que je subisse les moqueries parce que je n’ai pas de gynéco attitré.

    Qu’elle aille se faire foutre, j’ai décidé de l’éliminer de mon crâne. Il est absolument nécessaire de stabiliser ces trop plein d’émotions ou de s’armer d’une indéfectible #joie_de_survivre.

    Il est absolument nécessaire de stabiliser ces trop plein d’émotions ou de s’armer d’une indéfectible #joie_de_survivre.

    • Je sais que suivant les personnes ça peut faire rajouter du stress, mais dans ces cas de maltraitances (physiques mais aussi orales), Martin Winckler dans une vidéo (dans le documentaire de Nina Faure) conseillait de clairement partir sans payer. Et en argumentant que le connard ou la connasse va pas vous suivre dans la salle d’attente, parce que c’est le meilleur endroit pour péter un scandale devant tout le monde et lui faire perdre la face et d’autres patientes.

      Évidemment quand on attend les résultats d’un examen qu’on vient de faire, je me doute que c’est pas toujours possible… vu que dans ce cas le⋅la médecin va pas envoyer les trucs au labo, et que du coup va falloir refaire ce même examen avec une autre personne.

      Mais ça fait quand même chier de filer du fric à une ordure pareille… :(

      Courage à toi, c’est vraiment immonde ce que tu racontes là comme comportement.

  • #Témoignage d’un #frottis vaginal. ça c’est passé hier, à Grenoble. Les protagonistes : une biologistes d’un laboratoire d’analyse biologique et moi-même.

    Je m’y rends suite à un courrier de ma gynéco, qui dit :

    « Votre frottis cervico-vaginal est normal mais inflammatoire, ce qui peut être dû à la présence d’une infection vaginale. Il faut donc faire partiquer un prélèvement vaginal en #laboratoire (ordonnance ci-jointe). Dès réception du résultat, je vous ferai parvenir une ordonnance si une infection vaginale était mise en évidence. Dans le cas contraire, il n’y aura rien de plus à faire »

    Je décide d’aller au laboratoire qui se trouve à quelques dizaines de mètres de chez moi (pour des raisons de praticité).

    Je n’y avais jamais mis le pied avant.

    A noter que j’ai quand même fait pas mal traîné ce moment... car après avoir fait un premier frottis chez la gynécologue, je n’avais vraiment pas envie d’en faire un autre quelques semaines plus tard... j’y suis donc allée de manière plutôt récalcitrante et 2 mois après avoir reçu la lettre.

    Je rentre, on me fait patienter quelques minutes, puis on me dit d’aller dans une petite salle, où j’attends encore quelques minutes.
    Jusque là, tout normal.
    La biologiste arrive. Une dame d’une cinquantaine d’années. Je ne sais même pas son nom, car elle ne s’est même pas présentée (premier truc un peu bizarre).

    Voici le dialogue et les gestes qui ont suivi son arrivée.

    Biologiste : « Pourquoi vous êtes là ? »
    Moi : « C’est ma gynécologue qui m’a dit de faire un frottis »
    Biologiste : « Oui, mais suite à quoi ? »
    Moi : « Suite à un premier frottis qui... » (et elle ne m’a pas laissé terminer)
    Biologiste : « Ok. Suite à un frottis. »
    Elle écrit cela sur un papier.
    Moi : « C’est ça que vous vouliez savoir ? »
    Biologiste : « Oui. Bon. On fait un nouveau frottis. Si il y a un problème on mettra en place un traitement adéquat. »
    Moi : « Ok »
    Biologiste : « Déshabillez vous. Que en bas. »
    Je me déshabille dans la petite salle, que en bas, comme demandé par la biologiste.
    Biologiste : « Allongez-vous. »
    Je m’allonge.
    Biologiste : « Pliez les jambes. » Et elle me prend une jambe pour la plier.
    Mais je n’ai presque pas eu le temps de pliez les deux jambes que le coton tige était déjà dans mon vagin. Ce coton tige qui frottais partout dans le vagin.
    Evidemment, vu la vitesse et le manque d’empathie dans laquelle tout s’est passé, je n’étais pas à l’aise du tout. Et du coup, c’était très désagréable et douloureux.
    Après quelques secondes la biologiste prononce un « ça va ? » de routine.
    Je lui réponds : « Bhein, disons qu’il y a des choses plus agréables à faire dans la vie. »
    Biologiste : « C’est sûr »

    Et après avoir encore bien remué le coton tige dans mon vagin pendant un temps qui m’a semblé très long mais que je ne saurais pas évalué, la biologiste me dit « C’est bon. Habillez vous. On va envoyer le matériel pour les analyses. Vous pouvez venir chercher les résultats en début de semaine prochaine. Au revoir. »
    Sur ce, elle quitte la salle alors que je n’avais pas encore remis mes culottes. Je suis sortie de la salle en me sentant très seule.
    Je passe dans le couloir, et puis devant l’accueil.
    La biologiste se trouve derrière le comptoir de l’accueil, avec le dos tourné vers moi, car elle était en train de ranger quelque chose dans l’armoire derrière.
    Je me suis arrêtée quelques secondes.
    La biologiste s’ est retournée et m’a dit : « Tout est bon. Au revoir. »

    Fin de l’histoire.

    En sortant de là, je me suis dite que ce n’était quand même pas normal ce que j’ai vécu.
    Et j’ai tout de suite pensé que si moi j’ai passé un moment très désagréable, je pouvais quand même assez facilement surmonter ce moment, car dans ma vie, heureusement, je n’ai pas subi de violences. Mais toutes les autres femmes ? Cette dame ne sait rien de moi, rien, absolument rien. Une parfait inconnue. Cela aurait pu être vraiment traumatisant (ou re-traumatisant).
    Du coup, j’ai pris la décision que je n’allais pas me taire. Je vous écris donc ce #témoignage ici, sur seenthis. Mais je vais aussi envoyer ce récit à ma gynéco et à mon médecin traitant.

    Affaire à suivre. Je ne m’y attends rien. Mais au moins je n’aurais pas tu.

    #violence #violences_médicales #femmes #Violences_gynécologiques #maltraitance_médicale #gynécologie

    • Je ne vais plus voir de gynéco, veux plus
      Quand j’ai voulu faire poser un stérilet, ma gynéco me l’a posé en forçant parce que mon col est trop petit. J’ai fait un malaise mais ça ne l’a pas dérangé, elle m’a juste dit de rester allongée le temps que ça passe. Ça semblait habituel.
      J’ai fini par repartir avec mais je ne l’ai jamais supporté.
      J’avais des saignements entre mes règles et des douleurs au ventre. J’y suis retourné pour qu’elle me l’enlève ce qui m’a aussi fait mal. C’est la dernière fois que j’ai mis les pieds chez un·e gynéco.

    • Ça me rappelle ma dernière visite chez une gynéco, je n’y vais plus non plus. Les fois d’après je suis allée voir une sage femme. À l’époque je prends encore la pilule mais j’en ai marre et je me suis tapé les 500 pages du bouquin de Winckler sur la contraception pour essayer d’avoir le plus d’infos possibles. C’est un peu mon truc l’obsession de l’information lol. Je lui dis que je réfléchis à me faire poser un stérilet sans hormones. Elle me dit c’est pas possible vous n’avez pas d’enfant. Alors je lui dis ben si c’est possible je l’ai lu, il y a même un type de stérilet spécialement conçu pour les nullipares. Et là elle me répond ah mais c’est comme vous voulez, je peux tout à fait vous le poser et ça vous fera très, très mal parce que vous n’avez jamais eu d’enfant. Mais si vous aimez avoir mal il n’y aucun problème !
      Bon je n’ai rien répondu alors que d’habitude je suis une grande gueule finie, je suis sortie et me suis promis qu’elle ne me reverrait plus.

  • *FuckingBigC : les effets secondaires. Numéro 5 : La corde lymphatique.
    http://fuckingbigc.blogspot.com/2017/04/les-attaques-multiples-de-ladversaire_27.html

    Le système lymphatique est comme un fin filet de pêche recouvrant les muscles. Celui du bras droit est étendu du sein droit jusqu’à la main droite. Personne ne sait vraiment expliquer pourquoi mais, quand le corps est contrarié par une intervention chirurgicale, souvent sur cette zone sein/aisselle, l’une des cordes du maillage peut se tendre et du coup bloquer la mobilité du bras.
    Du coup, seul moyen de la détendre : le drainage lymphatique. Petits massages en surface pour drainer la lymphe mais également, massages de la corde – là c’est tout de suite moins doux -, mobilisation et étirements du bras

    Les 10 conseils de votre kinésithérapeute pour lutter contre les Thromboses Lymphatiques Superficielles (TLS) ou Cordes de Guitare.
    http://www.chirurgiegynecologique.eu/pdf/10-conseils-contre-TLS.pdf

    Corde, thrombose, phlébite, bride ? Les thromboses lymphatiques superficielles (TLS) encore appelées cordes axillaires ou pseudo maladie de Mondor sont la résultante du traumatisme chirurgical dans la région du creux axillaire et/ou du thorax ; le système lymphatique, fragile, s’enflamme et se sténose rendant
    le vaisseau lymphatique touché, palpable ou visible, tendu comme une véritable corde de guitare à fleur de peau.

    #corde_lymphatique
    #dommages_collatéraux
    #rétractation_du_bras
    #cancer

    Réponse du chirurgien à mon étonnement de ne pouvoir tendre le bras, de souffrir encore, de me sentir sous anesthésie de l’omoplate au coude en passant par l’aisselle, 1 mois après l’opération : « Si en plus il avait fallut vous le dire, qu’est-ce que ça aurait été »
    #maltraitance_médicale
    Et c’est parce que je fais aujourd’hui des recherches sur internet que j’apprends comment s’appelle ce que j’ai maintenant … et peut-être comment je vais pouvoir y remédier.

    Et au passage je salue bien bas toutes les femmes qui osent parler des souffrances induites tellement taboues quand l’injonction première est de se taire et d’entonner « Sois positive, c’est mieux pour ta santé ! » alors qu’une simple information suffirait à rassurer et à aider.

  • Jugée pour avoir « brisé la loi du silence » sur les maltraitances d’enfants handicapés

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/09/19/jugee-pour-avoir-brise-la-loi-du-silence-sur-les-maltraitances-d-enfants-han

    Comme trois lanceurs d’alerte, Céline Boussié comparaît pour diffamation, après avoir dénoncé les mauvais traitements dans un centre où elle a travaillé.


    A l’aube de son procès, alors que trois compagnons d’infortune ont, eux, été condamnés, Céline Boussié se dit « d’une sérénité absolue », forte d’une myriade d’éléments attestant qu’elle « n’a pas menti ».

    Pour ne pas connaître le même dénouement judiciaire, Céline Boussié a mené pendant cinq ans « une résistance de l’intérieur », en recueillant « un maximum de preuves ». De guerre lasse, elle craque en mai 2013. Arrêtée par son médecin, elle dépose un signalement auprès de l’agence régionale de santé Midi-Pyrénées (ARS), qui diligente une enquête. Le rapport de 400 pages, rendu à l’automne de la même année, fait état de « graves dysfonctionnements susceptibles d’affecter la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral, le respect de la dignité des jeunes accueillis ».

    Sur les dix plaintes déposées contre l’institut par des familles et celle déposée par la ministre de l’époque, aucune n’a abouti à un procès. Pour le sien, Céline Boussié n’a pu compter sur le soutien d’aucun employé ; seules deux familles viendront témoigner en sa faveur – même si, à l’extérieur, elle bénéficie de nombreux appuis, dont la CGT-santé et le collectif des lanceurs d’alerte dont elle est membre.

    • Dix dépots de plainte par les familles d’enfants maltraités qui passent à la poubelle par contre la plainte pour diffamation contre la lanceuse d’alerte passe au tribunal...

      En octobre 2014, l’ARS a renouvelé l’agrément du centre, en réduisant sa capacité d’accueil de 85 à 55 places, assurant que, désormais, les enfants sont logés « dans des conditions convenables ».

      Les conditions sont sensées avoir toujours été « convenables » sinon il n’y aurais pas de plainte pour diffamation. Surtout que la dame est partie en 2013 à l’époque ou les conditions n’étaient pas "convenables" de l’aveux de l’ARS elle même.

  • Non, l’engorgement des urgences n’est pas dû à la bobologie ...
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/09/15/20002-20170915ARTFIG00002-non-l-engorgement-des-urgences-n-est-pas-du-a-la-

    Avec plus de 20 millions de passages par an, les urgences font face à une situation difficilement soutenable. Le problème vient de la difficulté à trouver des lits, en sortie des urgences, dans des services appropriés, selon un rapport du Sénat publié mercredi.

    La grippe de l’hiver dernier avait créé un véritable engorgement des urgences ! Selon un rapport sénatorial publié mercredi, le problème récurrent de l’encombrement de ces services s’explique en grande partie par « un manque criant de solutions » pour la prise en charge des patients à leur sortie des urgences. En particulier pour les personnes âgées, souligne les sénateurs, qui proposent de développer des offres adaptées à leurs besoins. « Pour nous, le principal problème n’est pas d’empêcher les patients de venir aux urgences, mais de réussir à les en faire sortir », résume un chef de service interrogé pour ce rapport.

    Avec 20,3 millions de passages en 2015 (42% de plus qu’en 2002), la fréquentation des urgences augmente à un rythme « difficilement soutenable à long terme », notent les auteurs du rapport, Laurence Cohen (Communiste, républicain et citoyen), Catherine Génisson (PS) et René-Paul Savary (LR).
    13% des patients se retrouvent dans un service inadapté

    Souvent mise en avant, l’augmentation de passages considérés comme « inutiles », de la « bobologie », n’est qu’un « faux problème », selon les sénateurs, contrairement à « l’aval des urgences », qui est la « difficulté majeure » évoquée par les chefs de service et praticiens consultés. De fait, près d’un quart des patients des urgences nécessite un séjour hospitalier, une proportion qui grimpe à 56% chez les plus de 75 ans.

    Mais les problèmes d’accessibilité à des plateaux techniques et le manque de lits disponibles dans les services spécialisés ou en établissements s’avèrent chronophages pour les personnels qui, « dans « 20% des cas », doivent « appeler plusieurs services pour trouver une place au patient ». Une tâche encore plus difficile s’il est âgé.

    Résultat, les délais d’attente s’allongent, les lits d’hospitalisation de courte durée sont utilisés de manière prolongée, certains retours à domicile sont « inappropriés »... Et dans 13% des cas en moyenne, les patients se retrouvent « dans un service inadapté ».

    Les sénateurs préconisent de « développer à nouveau les services de gériatrie aiguë et de médecine générale dans les établissements » et d’y adresser directement les seniors quand l’urgence vitale n’est pas en jeu. Ils appellent en outre à « développer la prise en charge médicalisée » en maison de retraite, par exemple grâce à la télémédecine.
    Favoriser la collaboration entre la ville et l’hôpital

    Plus généralement, une vingtaine de propositions destinées à améliorer le fonctionnement des urgences hospitalières accompagnent leur état des lieux. Les sénateurs prônent par exemple la généralisation de la fonction de gestionnaire de lits (bed manager) ou de « mettre fin aux fermetures de lits dans les services de médecine et de chirurgie générale ».

    Pour favoriser la collaboration entre la ville et l’hôpital, ils suggèrent aussi le rapprochement, voire l’adossement des maisons médicales de garde (maisons de garde dans les quartiers) aux urgences et la généralisation du tiers payant intégral (dispense d’avance de frais) dans ces structures. Côté personnels, l’ouverture d’un débat sur la création d’une spécialité d’infirmier urgentiste figure également parmi les préconisations.

    Des solutions loin d’être suffisantes pour la CSMF, principal syndicat de médecins libéraux, pour qui il faudrait aussi « renforcer la prise en charge en médecine de ville », « favoriser une meilleure coordination entre les médecins généralistes et les médecins spécialistes de proximité », et surtout mieux tarifer « la consultation non programmée, qui n’est pas du tout valorisée actuellement ».

  • Quelle prévention contre le VIH ?
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/quelle-prevention-contre-le-vih

    À la veille de la tenue à Paris de la 9e conférence internationale de recherche sur le VIH, l’Onusida publie ses derniers chiffres sur l’épidémie. En 2016, 1 million de personnes sont décédées du sida dans le monde, et 1,8 million ont été nouvellement infectées par le virus. En attendant le vaccin espéré, de nouveaux outils de prévention pourraient changer la donne.

    • Mais les clichés ont aussi la vie dure en Europe occidentale. Une étude de l’association Aides menée auprès de dentistes et de gynécologues et publiée par The Lancet en avril 2016 est à ce sujet édifiante : sollicités par téléphone pour un détartrage ou un frottis vaginal par des personnes séropositives, 30 % des dentistes et 17 % des gynécologues ont refusé de les recevoir.

      #maltraitance_médicale

  • Soupçons au CHU de Besançon : « Oui, les chimiothérapies peuvent rapporter de l’argent » - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/soupcons-au-chu-de-besancon-oui-les-chimiotherapies-peuvent-rapporter-de-l-

    Le service dermatologie du CHU de Besançon fait l’objet d’accusations graves, notamment le non-respect de procédures obligatoires dans la prise en charge du cancer en vue de privilégier le recours aux chimiothérapie. Eclairage avec le Pr Jean-Yves Pierga, oncologue à l’institut Curie.

    Voir aussi un autre article qui recoupe les infos :

    http://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/au-chu-de-besancon-on-a-cache-la-verite-aux-patients-un-ancien-chef-de-

    À Besançon, 46 patients du CHU, réunis en collectif, dénoncent la qualité de leur prise en charge au sein de l’établissement. Ils pointent notamment du doigt des faits de maltraitance ou de non-respect des procédures pour le traitement du cancer. Leurs témoignages sont appuyés mardi 21 mars par l’ancien chef du service de dermatologie du CHU de Besançon, le professeur Philippe Humbert. « On a caché la vérité aux patients », affirme-t-il à franceinfo.

    Je hais les médecins (et j’ai des tas de bonnes raisons) ...

    #cancer #maladie #droits_des_patients (sur lequel s’assoit éhontément l’institution médicale) #saloperie #maltraitance_médicale #lanceur-euse-s_d'alertes

  • Violences gynécologiques : on est toutes concernées | Glamour
    http://www.glamourparis.com/amour-et-sexe/sexualite/articles/violences-gynecologiques-on-est-toutes-concernees/45727

    Il suffit de lancer un appel à témoins sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que les violences gynécologiques touchent un nombre très important des femmes, et ce, quels que soit leur âge, leur origine sociale et l’endroit où elles vivent. Ces maltraitances médicales prennent différentes formes et nous placent dans la honte et la culpabilité. Mais comment savoir quand un comportement relève d’une violence ou d’un simple acte médical ? On fait le point.

    • 4 demandes de pose d’un #DIU d’une jeune nullipare, 4 refus, depuis, ils se débrouillent tout deux comme ils peuvent pour qu’elle ne se retrouve pas enceinte. L&L 18 et 19 ans, depuis 4 ans ensemble, n’ont pas trouvé de gynéco qui accepte de lui poser un DIU comme elle le souhaite.
      La première a dit que c’était trop dangereux, qu’à l’âge qu’elle avait et puisqu’elle connait bien les adolescents on couche avec tout le monde, donc c’était trop risqué.
      La seconde a demandé à la mère accompagnante si elle prenait un contraceptif oral, donc elle n’en était pas morte, qu’il faudrait tout de même songer à faire le vaccin Gardasil® à sa fille. Puis elle a expliqué que ça déchirerait l’utérus et qu’elle était bien obligée de l’informer comme la loi l’exige.
      La troisième, vue seule, a pris les mesures de l’utérus et décrété que c’était impossible à poser, nouveau refus.
      Et pourtant chacune de ces gynécos avaient été contactées auparavant pour s’assurer qu’elles étaient d’accord (pour poser un DIU à une nullipare) et que la bienveillance était de mise.
      La quatrième a été assassinée avant de parler et depuis ils mangent des bricolis et mettent dans son vagin du miel qui d’après le sorcier du village est un bon spermicide.

      #honte_française #maltraitance_médicale #médecine #gynécologie

    • Je me souviens du remplaçant de mon gynéco. J’y vais pour des douleurs des rapports parce que ça peut cacher un soucis et que par ailleurs, ce n’est pas souhaitable.
      Réponse : « Y a pas besoin d’avoir du plaisir pour faire des enfants ».

      J’étais tellement abasourdie que je n’ai rien trouvé à répondre, sous le choc. Je n’y ai jamais refoutu les pieds et je lui ai fait une pub d’enfer à ce connard, mais j’ai payé la consulte, et là, je m’en veux encore.

      Sinon, maintenant, je vais chez une sage femme pour toute la gynéco : elle fait à peu près tout, sans faire 140km AR, sans prendre RDV 1 an à l’avance, sans faire payer le double en dépassement, sans plier la visite bisannuelle en 10 mn chrono, paiement compris, sans faire mal, en étant attentive et bienveillante.

    • Si j’ai un jour une raison d’y allé j’irais voire une sage-femme ou une généraliste.

      edit - Une nouvelle façon de refuser l’accès à l’information aux femmes : la tokophobie - ou phobie de la grossesse et de l’accouchement.
      Les réseaux sociaux sont jugés responsable d’une épidémie de tokophobie liée au fait que les femmes ont accès à de l’information sur la grossesse et l’accouchement et qui donc une fois informée (enfin un peu loyalement et non plus à base de « plus beau jour de ta vie ») ne sont pas très chaudes pour se faire traiter de genisse par le corps médicale et se retrouvé avec la chatte recousu avec « le point du mari ».

      Libé, le Gardian sont parti en croisade contre le droit des femmes à être informé et à choisir de ne pas se faire dépossédé de leur corps par une éjaculat. Les textes sont alarmiste alors qu’on devrait se réjouir qu’enfin 14% des femmes accèdent un peu à la liberté de pas enfanter. Le libre choix des femmes est pathologisé, on parle d’une phobie, alors qu’on peu simplement envisagé ceci comme la réaction rationnelle à une information loyal. Un foetus ca te chie et pisse dans le sang pendant des mois, ca te déchire les entrailles en sortant quant ca te tue pas et tout ce que les femmes ont à y gagné c’est de devenir des servantes invisibles, méprisées.

      https://www.liberation.fr/france/2018/09/15/les-reseaux-sociaux-contribuent-ils-a-la-peur-d-accoucher_1678820

      La tokophobie, c’est la peur panique de la grossesse et de l’accouchement. Selon une étude britannique publiée en mars, regroupant la trentaine d’études à ce sujet, elle affecterait 14% des femmes. L’université de Hull en Angleterre, a consacré un débat à cette maladie mardi, lors du British Science Festival, événement national qui réunissait scientifiques et universitaires.

      Parmi eux, Catriona Jones, maître conférencière à Hull et sage-femme, a notamment mis en cause les réseaux sociaux, comme le rapporte le Guardian jeudi. « Il suffit de taper le mot "accouchement" sur les moteurs de recherche pour tomber sur un tsunami d’horreurs », a-t-elle expliqué. Catriona Jones pointe du doigt le plus populaire réseau de forums dédiés à la famille au Royaume-Uni, Mumsnet : « Sur ce forum, il y a des femmes qui racontent de véritables bains de sang, ce qui peut être assez effrayant pour les autres femmes. » Avant de nuancer : « Je ne dirais pas que les réseaux sociaux poussent les femmes à avoir peur d’accoucher, mais qu’ils y contribuent. »

      La tokophobie peut être liée à de nombreux facteurs comme des traumatismes liés à un accouchement précédent, ou développés dans l’enfance après, par exemple, un abus sexuel… Mais la cause culturelle de cette phobie est de plus en plus prise en considération, à mesure que des mères n’hésitent plus à raconter minute par minute leur accouchement, sur les réseaux sociaux, forums, émissions de télé-réalité. « Les histoires partagées dans des environnements sains peuvent être informatives, mais certaines femmes sont prédisposées à développer une phobie liée à des histoires extraites de leur contexte… » estime Louise Kenny, qui enseigne à l’université de Liverpool.

      Reste maintenant à la science, qui ne s’est penchée que récemment sur la tokophobie, à déterminer avec exactitude si le phénomène est réellement en expansion.

      J’avoue que ce qui me surprend et me semble pathologique c’est que des femmes acceptent encore aujourd’hui d’enfanter.

      ici le texte du gardian ; https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2010/mar/04/i-have-phobia-of-pregnancy
      on trouve des ref à cet article dans la press gratuite, grand publique et « féminine », slate, femme actuelle, terra femina... histoire que les femmes reçoivent bien l’info que ne pas vouloir d’enfants est une maladie.
      #tokophobie

  • "« L’histoire de la gynécologie occidentale est extrêmement violente et raciste. » Et il n’y a qu’à se pencher sur l’histoire du spéculum pour comprendre. « Le mec qui a inventé le spéculum a sa statue dans Central Park. Pourtant ce qu’on oublie de dire c’est qu’il a expérimenté durant des années sur des femmes noires, comme on le ferait avec des animaux, afin de mieux soigner des femmes blanches. » Effectivement, l’histoire du Dr James Marion Sims, puisque c’est de lui dont il s’agit, a de quoi faire frémir. Ce chirurgien effectuait ses recherches sur des esclaves qu’il tenait captives dans sa clinique à Montgomery, en Alabama. Certaines ont été opérées plus de trente fois sans anesthésie." http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2015/09/23/docteure-duchesne-sorciere-en-gynecologie

    Why No One Can Design a Better Speculum - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/health/archive/2014/11/why-no-one-can-design-a-better-speculum/382534

    The speculum’s history is, like many medical histories, full of dubious ethics. Versions of the speculum have been found in medical texts dating back to the Greek physician Galen in 130 A.D. and shown up in archaeological digs as far back as 79 A.D. amidst the dust of Pompeii. (The artifact from Pompeii is a bit of a nightmare: two blades that open and close via a corkscrew-like mechanism.)

    But the speculum most women experience today is largely credited to a man named James Marion Sims, often heralded as the father of American gynecology. He was a controversial figure even in his day, and should probably remain one now.

    Sims’s early gynecological experiments were done on slave women who, in many cases, he purchased and kept as property in the back of his private hospital. Along with this violent legacy, Sims left behind a few medical advances and inventions—one of them being the vaginal speculum. While the design has been refined, the speculum women see today isn’t all that different from the one Sims used on his captive patients.

    One might expect our modern spirit of innovation and disruption to turn its eye on the speculum. Surely something invented so long ago, under such dubious circumstances, could use an update. And many have tried. In the past 10 years, new designs for the speculum have continuously cropped up, only to fade away again. But while medical manufacturers continue to improve the design in little ways, there has been no real contender to displace the duck-billed model. The speculum’s history is inextricably linked to extreme racism and misogyny. But for all that, it just may be the best design we’re ever likely to have.

    #spéculum #histoire #violence #racisme #alter_gynécologie #Caroline_Duchesne

  • A Alès, des patientes accusent leur gynécologue d’"agressions sexuelles" - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/a-ales-des-patientes-accusent-leur-gynecologue-de-derapages_1494088.html

    Deux anciennes patientes ont déposé plainte pour « agressions sexuelles » et « viols aggravés » à l’encontre du praticien. Les victimes, qui pourraient être plus nombreuses, s’organisent sur Facebook.

    Après un an et malgré ces deux plaintes, le gynécologue accusé de viols exerce de nouveau à Alès.
    http://tardigrada.noblogs.org/post/2015/01/01/le-gynecologue-mis-en-examen-pour-viols-exerce-toujours-a-lhopit

    #viol #femmes #gynécologie

  • Maison de naissance de pontoise
    http://www.pamana.fr/index.php/maisons-de-naissance/8-l-accouchement-difficile-des-maisons-de-naissance-en-france

    La loi est adoptée depuis un an et je le découvre seulement maintenant, aussi je vous en fait part car c’est vraiment une bonne nouvelle. Si vous souhaitez un enfant et que vous ne voulez pas être dépossédée de votre corps en accouchant, c’est surement le meilleur endroit. Cela faisait plus de 20 ans que des gens intelligents et ouverts se battaient au sein d’association pour au moins expérimenter en france les maisons de naissance qui y étaient interdites malgré une excellente réussite partout ailleurs. Le site de la #maison_de_naissance de Pontoise raconte le récit de cette longue guerre contre l’ignorance qu’il a fallu mener.

    Les Maisons de Naissance sont bien connues de nos voisins européens qui ont développé ce concept il y a plusieurs décennies. Chez nos voisins, une Maison de Naissance est une structure extra-hospitalière placée sous la responsabilité médicale de sages-femmes, le plus souvent libérales. Chaque future maman est accompagnée par une sage-femme des toutes premières semaines de grossesse au post-partum. On parle d’accompagnement global de la naissance. Les mamans viennent accoucher à la maison de naissance et retournent à leur domicile dans les 24 heures. La sage-femme les visite ensuite à leur domicile pendant une durée variable selon les besoins de la maman et du bébé. Bien entendu, l’accouchement est un accouchement physiologique (« naturel »), c’est à dire un accouchement sans péridurale.

    En France, ce concept a des difficultés à s’installer. Pourtant les familles françaises sont de plus en plus nombreuses à demander ce type de suivi. En mars 2008, le conseil national des sages-femmes rend un avis favorable pour l’expérimentation des Maisons de Naissance en France car « force est de constater que l’offre de soins dans le domaine de l’obstétrique, doit changer. Les usagers nous y obligent » :

    « Un grand nombre de femmes refusent une prise en charge médicalisée de l’accouchement, en argumentant que l’accouchement est un phénomène normal »
    « Les sages-femmes libérales sont l’objet de demandes d’accouchement à domicile, de plus en plus nombreuses »
    « Par courrier électronique, le conseil national de l’ordre des sages-femmes a, tous le jours, des demandes de ce type de prise en charge »
    « Il suffit de « taper » maison de naissance en France ou encore accouchement physiologique dans un moteur de recherche internet pour se rendre compte qu’un nombre conséquent de mamans ou futures mamans cherchent un lieu de soins qui proposerait un accompagnement global de leur grossesse et de la naissance de leurs enfants.

    Une solution à la #maltraitance_médicale.

    • Concernant les doutes et les allégations du figaro dans cet article et ceux de la rubrique santé (qui est assez mensongère sur la tournure de ses titres), ce texte est intéressant :
      http://www.pamana.fr/index.php/maisons-de-naissance/18-un-concept-peu-connu-de-nos-elus

      Un argument qui ne tient pas la route au regard de l’expérience de nos voisins européens : il n’y a pas plus de risques pour les femmes suivies et accouchées en Maison de Naissance ni pour leurs enfants. Les résultats y sont même souvent meilleurs ! Et cela parce que les critères d’admission sont draconiens et qu’aucune grossesse à risque ne peut être suivie en Maison de Naissance, si petit soit le risque. Mais aussi parce qu’un environnement calme et la présence d’une sage-femme que l’on connaît permet de diminuer l’état de stress qui peut être à l’origine de nombreux incidents pendant l’accouchement.

      Le même député dira un peu plus tard « L’INSEE constate qu’en 2009, la mortalité infantile augmente à nouveau pour atteindre 3.7 décès pour 1000 naissances. L’institut ajoute que pendant ce temps, cette mortalité continue de se réduire dans d’autres pays européens ». Dans le classement des plus faibles taux de mortalité infantile, la France occupait le cinquième rang en 1999, juste derrière les pays nordiques ; elle se situe en 2008 à la 14ème place, derrière la Grèce et l’Espagne. Très étonnant pour un pays qui n’a pas de Maisons de Naissance censées augmenter le taux de mortalité infantile... Et quels sont les pays qui ont le plus faible taux de mortalité ? Les pays européens qui ont développé le suivi de grossesse et les accouchements hors hôpital.

      Les accouchements à la maison sont nettement moins chers qu’à l’hopital (ce sont surtout les sages-femmes qui prennent sur leur temps) ils se pratiquent couramment en Hollande où il est aisé d’être transporté à l’hôpital en cas de nécessité. En france, c’est la croix et la bannière pour se faire rembourser les soins ou la location d’une balance.

      Par confort pour les femmes et les enfants mais aussi par souci d’économie, cela fait plus de 20 ans que les maisons de naissance auraient du être mises en place en France mais à cause de quelques bouses masculines à l’assemblée le projet a été sans cesse reporté.
      Par contre je suis déçue d’apprendre que les femmes ne restent que 12h après la naissance à Pontoise alors qu’il est nécessaire pour beaucoup de femmes de se reposer au moins 3 jours et d’être prise en charge. En Espagne il me semble que les maisons de naissance étaient plus dans le sens d’un accueil de la mère et de son/sa compagne/compagnon, un peu comme s’ils étaient chez eux mais accompagnés si besoin. Un lieu proche ou rattaché à une salle d’opération ou un hopital, ce qui est apparemment nécessaire pour permettre une péridurale ou une urgence.

      @rastapopoulos, vous avez essayé ?

    • Mais on a eu encore de meilleurs retours de l’incroyable Isabelle Députier, qui ne fait que des accouchements à domicile, qui a voué des années à ça (je ne sais pas comment elle tient physiquement, c’est hallucinant tout ce qu’elle fait). On a pas mal d’ami⋅e⋅s ou connaissances qui ont été suivi avec elle. Elle est vraiment très respectueuse et elle fait apparemment tout pour que les femmes aient confiance en elles-mêmes.
      http://www.projetdenaissance.com/pages/Rencontre_avec_Isabelle_Deputier-6718078.html

  • L’école des #soignants : Pourquoi tant de gynécologues-obstétriciens français sont-ils #maltraitants ?
    http://ecoledessoignants.blogspot.ca/2014/11/pourquoi-tant-de-gynecologues.html

    La maltraitance physique et verbale en #gynécologie est ouvertement alimentée par les préjugés (de sexe, de genre, d’orientation, de classe) et elle découle du concept même de spécialité médicale. Car une spécialité, c’est un champ de savoir délimité de manière arbitraire. A l’intérieur de ce champ de savoir, les pratiques devraient être guidées en permanence par une préoccupation première : soigner. En réalité, comme tous les champs de savoir, la gynécologie et sa « sœur », l’obstétrique, font l’objet de pratiques fortement imprégnées d’idéologie. En France, cette idéologie est profondément #sexiste.

  • À quoi pense le gynéco quand il est entre vos cuisses, mesdames ?

    Le « point du mari » | Isabelle Alonso
    http://www.isabelle-alonso.com/le-point-du-mari

    « Je vous fais un petit point du mari, Madame ? Pour vous, ça ne change rien, mais votre mari sera content ». D‘où le point du mari.

    Techniquement, il consiste, lors de la suture d‘un périnée déchiré, ou d‘une épisiotomie, à faire un dernier point supplémentaire pour resserrer l‘entrée du vagin, et permettre, lors de l‘intromission de Monsieur, un plaisir accentué. Pour lui.

    #maltraitance_médicale #sexisme

  • Mon IVG « de confort » ? J’en suis sortie choquée et humiliée - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/08/ivg-confort-jen-suis-sortie-choquee-humiliee-249611

    Près de quarante ans après l’adoption de la loi Veil, alors que je pensais ce droit acquis, je me permets de porter à votre connaissance ma douloureuse expérience qui, à mon sens, illustre un net recul des pratiques et des mentalités dans ce domaine. Mais ça n’arrive pas qu’aux autres.

    #maltraitance_médicale