Santé mentale et soins psychiques de l’enfant : la surmédication dépasse toutes les bornes scientifiques
▻https://theconversation.com/sante-mentale-et-soins-psychiques-de-lenfant-la-surmedication-depas
Pour la seule année 2021, la consommation chez l’enfant et l’adolescent a augmenté de :
7,5 % pour les antipsychotiques,
16 % pour les anxiolytiques,
23 % pour les antidépresseurs,
224 % pour les hypnotiques.
Plus largement, l’analyse de la consommation de 59 classes de médicaments psychotropes délivrés sur ordonnance en pharmacie chez les 0-19 ans pour l’ensemble des bénéficiaires du Régime Général montre que, pour chaque année entre 2018 et 2021, la consommation est supérieure à celle de l’année précédente et inférieure à celle l’année suivante. Ce qui suggère une augmentation continue de la consommation pour l’ensemble des médicaments.
]]>« Tous mes symptômes auraient dû alerter les médecins » : quand le cancer du sein est mal diagnostiqué chez les jeunes patientes
▻https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/tous-mes-symptomes-auraient-du-alerter-les-medecins-quand-le-cancer-du-
La jeune femme qui habite à Rennes à l’époque se rend encore deux ou trois fois chez son généraliste, se plaignant toujours des mêmes symptômes. Celui-ci lui prescrit, pour la rassurer, une échographie et une ponction, autrement dit, un prélèvement d’un échantillon de la masse en question pour l’analyser. Mais ce dernier examen ne sera pas pratiqué. Selon Solène, le radiologue lui refuse. « Je m’en souviens comme si c’était hier, il m’a répondu : ’De toute façon, on ne fait pas une ponction à 25 ans’ », raconte-t-elle.
]]>Avec l’espoir que je vais enfin rencontrer un être humain,
6 mois d’attente pour ce rdv,
c’est la 4em gynéco que je vais voir,
je veux seulement discuter avant de choisir qui me suivra après le machin.
Ça lui parait saugrenu on dirait.
Bon, ce sera pas celle-là en tout cas, 40 minutes en salle d’attente, 10 minutes à parler, elle prélève quand même les 30€ à la CMU, pas de petit profit n’est-ce pas.
Mais surtout, cette phrase qui m’exaspère
« Estimez vous heureuse, il y en a d’autres qui y laisse leur sein. »
J’ai juste répondu que je ne faisais pas de compétition, que chacun avait son ressenti et que mon parcours avait été une grande souffrance car sans aide ni suivi correct.
Elle a bien rempli toutes les cases de son dossier informatique voire plus, une deuxième fois après sa secrétaire qui me demande même si j’ai allaité, aaah le fichage médical … ça doit être pour lactalis surement. A peine dans la rue, je me rends compte qu’elle ne m’a pas donné l’ordonnance du tamoxifène, pas le courage de me retaper l’attente.
]]>Un #podcast à soi (n°6) : Le #gynécologue et la sorcière | ARTE Radio, via @mona
►https://www.arteradio.com/son/61659783/un_podcast_soi_ndeg6_le_gynecologue_et_la_sorciere
Paroles blessantes, propos déplacés, gestes brutaux, manque d’empathie, actes réalisés sans explications ni consentement, absence de prise en compte de la douleur... De plus en plus de femmes racontent les #maltraitances et #violences vécues lors de leurs suivis gynécologiques, de leurs IVG et de leurs accouchements. Comment expliquer ces pratiques ? Les faire changer ? Comment les #femmes peuvent elles se réapproprier leurs corps, leur #santé ?
▻http://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/07legynecologueetlasorciere_hq_fr.mp3
Je dois maintenant réaliser pléthore d’examens pour le suivi avant d’entamer la prise de tamoxifène pour 5 ans.
Visite au service gynéco, dans la salle d’attente de l’hôpital je note :
Évidemment qu’un parcours médical chaotique et semé de traumatismes ne va pas aller en s’améliorant.
Tout simplement parce que l’effet boule de neige s’exerce sur un corps traumatisé qui vieillit plus vite. Je pense à toutes les survivantes sur lesquelles on appuie toujours plus fort sur la tête.
A croire que la bienveillance nous est interdite. #maltraitance_médicale
Le refus de soin serait-il pire.
Nous discutons, je lui dis que j’ai subi des violences sexuelles et que je viens très angoissée. Elle est très contente d’elle « Hé bien moi je vais vous agresser » tandis qu’elle prépare la sonde ando-vaginale. Elle ne m’a pas prévenu quand elle l’enfonce et après elle en fière vous n’avez rien senti parce qu’on parlait d’autre chose. Et moi je suis dépendante de ces résultats et je n’ai rien dit et c’est maintenant que la colère monte. Et je sais qu’il va falloir encore que j’en trouve une autre, avec 6 mois d’attente, et que je subisse les moqueries parce que je n’ai pas de gynéco attitré.
Qu’elle aille se faire foutre, j’ai décidé de l’éliminer de mon crâne. Il est absolument nécessaire de stabiliser ces trop plein d’émotions ou de s’armer d’une indéfectible #joie_de_survivre.
Il est absolument nécessaire de stabiliser ces trop plein d’émotions ou de s’armer d’une indéfectible #joie_de_survivre.
]]>#Témoignage d’un #frottis vaginal. ça c’est passé hier, à Grenoble. Les protagonistes : une biologistes d’un laboratoire d’analyse biologique et moi-même.
Je m’y rends suite à un courrier de ma gynéco, qui dit :
« Votre frottis cervico-vaginal est normal mais inflammatoire, ce qui peut être dû à la présence d’une infection vaginale. Il faut donc faire partiquer un prélèvement vaginal en #laboratoire (ordonnance ci-jointe). Dès réception du résultat, je vous ferai parvenir une ordonnance si une infection vaginale était mise en évidence. Dans le cas contraire, il n’y aura rien de plus à faire »
Je décide d’aller au laboratoire qui se trouve à quelques dizaines de mètres de chez moi (pour des raisons de praticité).
Je n’y avais jamais mis le pied avant.
A noter que j’ai quand même fait pas mal traîné ce moment... car après avoir fait un premier frottis chez la gynécologue, je n’avais vraiment pas envie d’en faire un autre quelques semaines plus tard... j’y suis donc allée de manière plutôt récalcitrante et 2 mois après avoir reçu la lettre.
Je rentre, on me fait patienter quelques minutes, puis on me dit d’aller dans une petite salle, où j’attends encore quelques minutes.
Jusque là, tout normal.
La biologiste arrive. Une dame d’une cinquantaine d’années. Je ne sais même pas son nom, car elle ne s’est même pas présentée (premier truc un peu bizarre).
Voici le dialogue et les gestes qui ont suivi son arrivée.
Biologiste : « Pourquoi vous êtes là ? »
Moi : « C’est ma gynécologue qui m’a dit de faire un frottis »
Biologiste : « Oui, mais suite à quoi ? »
Moi : « Suite à un premier frottis qui... » (et elle ne m’a pas laissé terminer)
Biologiste : « Ok. Suite à un frottis. »
Elle écrit cela sur un papier.
Moi : « C’est ça que vous vouliez savoir ? »
Biologiste : « Oui. Bon. On fait un nouveau frottis. Si il y a un problème on mettra en place un traitement adéquat. »
Moi : « Ok »
Biologiste : « Déshabillez vous. Que en bas. »
Je me déshabille dans la petite salle, que en bas, comme demandé par la biologiste.
Biologiste : « Allongez-vous. »
Je m’allonge.
Biologiste : « Pliez les jambes. » Et elle me prend une jambe pour la plier.
Mais je n’ai presque pas eu le temps de pliez les deux jambes que le coton tige était déjà dans mon vagin. Ce coton tige qui frottais partout dans le vagin.
Evidemment, vu la vitesse et le manque d’empathie dans laquelle tout s’est passé, je n’étais pas à l’aise du tout. Et du coup, c’était très désagréable et douloureux.
Après quelques secondes la biologiste prononce un « ça va ? » de routine.
Je lui réponds : « Bhein, disons qu’il y a des choses plus agréables à faire dans la vie. »
Biologiste : « C’est sûr »
Et après avoir encore bien remué le coton tige dans mon vagin pendant un temps qui m’a semblé très long mais que je ne saurais pas évalué, la biologiste me dit « C’est bon. Habillez vous. On va envoyer le matériel pour les analyses. Vous pouvez venir chercher les résultats en début de semaine prochaine. Au revoir. »
Sur ce, elle quitte la salle alors que je n’avais pas encore remis mes culottes. Je suis sortie de la salle en me sentant très seule.
Je passe dans le couloir, et puis devant l’accueil.
La biologiste se trouve derrière le comptoir de l’accueil, avec le dos tourné vers moi, car elle était en train de ranger quelque chose dans l’armoire derrière.
Je me suis arrêtée quelques secondes.
La biologiste s’ est retournée et m’a dit : « Tout est bon. Au revoir. »
Fin de l’histoire.
En sortant de là, je me suis dite que ce n’était quand même pas normal ce que j’ai vécu.
Et j’ai tout de suite pensé que si moi j’ai passé un moment très désagréable, je pouvais quand même assez facilement surmonter ce moment, car dans ma vie, heureusement, je n’ai pas subi de violences. Mais toutes les autres femmes ? Cette dame ne sait rien de moi, rien, absolument rien. Une parfait inconnue. Cela aurait pu être vraiment traumatisant (ou re-traumatisant).
Du coup, j’ai pris la décision que je n’allais pas me taire. Je vous écris donc ce #témoignage ici, sur seenthis. Mais je vais aussi envoyer ce récit à ma gynéco et à mon médecin traitant.
Affaire à suivre. Je ne m’y attends rien. Mais au moins je n’aurais pas tu.
#violence #violences_médicales #femmes #Violences_gynécologiques #maltraitance_médicale #gynécologie
]]>*FuckingBigC : les effets secondaires. Numéro 5 : La corde lymphatique.
▻http://fuckingbigc.blogspot.com/2017/04/les-attaques-multiples-de-ladversaire_27.html
Le système lymphatique est comme un fin filet de pêche recouvrant les muscles. Celui du bras droit est étendu du sein droit jusqu’à la main droite. Personne ne sait vraiment expliquer pourquoi mais, quand le corps est contrarié par une intervention chirurgicale, souvent sur cette zone sein/aisselle, l’une des cordes du maillage peut se tendre et du coup bloquer la mobilité du bras.
Du coup, seul moyen de la détendre : le drainage lymphatique. Petits massages en surface pour drainer la lymphe mais également, massages de la corde – là c’est tout de suite moins doux -, mobilisation et étirements du bras
Les 10 conseils de votre kinésithérapeute pour lutter contre les Thromboses Lymphatiques Superficielles (TLS) ou Cordes de Guitare.
▻http://www.chirurgiegynecologique.eu/pdf/10-conseils-contre-TLS.pdf
Corde, thrombose, phlébite, bride ? Les thromboses lymphatiques superficielles (TLS) encore appelées cordes axillaires ou pseudo maladie de Mondor sont la résultante du traumatisme chirurgical dans la région du creux axillaire et/ou du thorax ; le système lymphatique, fragile, s’enflamme et se sténose rendant
le vaisseau lymphatique touché, palpable ou visible, tendu comme une véritable corde de guitare à fleur de peau.
#corde_lymphatique
#dommages_collatéraux
#rétractation_du_bras
#cancer
Réponse du chirurgien à mon étonnement de ne pouvoir tendre le bras, de souffrir encore, de me sentir sous anesthésie de l’omoplate au coude en passant par l’aisselle, 1 mois après l’opération : « Si en plus il avait fallut vous le dire, qu’est-ce que ça aurait été »
#maltraitance_médicale
Et c’est parce que je fais aujourd’hui des recherches sur internet que j’apprends comment s’appelle ce que j’ai maintenant … et peut-être comment je vais pouvoir y remédier.
Et au passage je salue bien bas toutes les femmes qui osent parler des souffrances induites tellement taboues quand l’injonction première est de se taire et d’entonner « Sois positive, c’est mieux pour ta santé ! » alors qu’une simple information suffirait à rassurer et à aider.
]]>Jugée pour avoir « brisé la loi du silence » sur les maltraitances d’enfants handicapés
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/09/19/jugee-pour-avoir-brise-la-loi-du-silence-sur-les-maltraitances-d-enfants-han
Comme trois lanceurs d’alerte, Céline Boussié comparaît pour diffamation, après avoir dénoncé les mauvais traitements dans un centre où elle a travaillé.
A l’aube de son procès, alors que trois compagnons d’infortune ont, eux, été condamnés, Céline Boussié se dit « d’une sérénité absolue », forte d’une myriade d’éléments attestant qu’elle « n’a pas menti ».
Pour ne pas connaître le même dénouement judiciaire, Céline Boussié a mené pendant cinq ans « une résistance de l’intérieur », en recueillant « un maximum de preuves ». De guerre lasse, elle craque en mai 2013. Arrêtée par son médecin, elle dépose un signalement auprès de l’agence régionale de santé Midi-Pyrénées (ARS), qui diligente une enquête. Le rapport de 400 pages, rendu à l’automne de la même année, fait état de « graves dysfonctionnements susceptibles d’affecter la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral, le respect de la dignité des jeunes accueillis ».
Sur les dix plaintes déposées contre l’institut par des familles et celle déposée par la ministre de l’époque, aucune n’a abouti à un procès. Pour le sien, Céline Boussié n’a pu compter sur le soutien d’aucun employé ; seules deux familles viendront témoigner en sa faveur – même si, à l’extérieur, elle bénéficie de nombreux appuis, dont la CGT-santé et le collectif des lanceurs d’alerte dont elle est membre.
]]>Non, l’engorgement des urgences n’est pas dû à la bobologie ...
▻http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/09/15/20002-20170915ARTFIG00002-non-l-engorgement-des-urgences-n-est-pas-du-a-la-
Avec plus de 20 millions de passages par an, les urgences font face à une situation difficilement soutenable. Le problème vient de la difficulté à trouver des lits, en sortie des urgences, dans des services appropriés, selon un rapport du Sénat publié mercredi.
La grippe de l’hiver dernier avait créé un véritable engorgement des urgences ! Selon un rapport sénatorial publié mercredi, le problème récurrent de l’encombrement de ces services s’explique en grande partie par « un manque criant de solutions » pour la prise en charge des patients à leur sortie des urgences. En particulier pour les personnes âgées, souligne les sénateurs, qui proposent de développer des offres adaptées à leurs besoins. « Pour nous, le principal problème n’est pas d’empêcher les patients de venir aux urgences, mais de réussir à les en faire sortir », résume un chef de service interrogé pour ce rapport.
Avec 20,3 millions de passages en 2015 (42% de plus qu’en 2002), la fréquentation des urgences augmente à un rythme « difficilement soutenable à long terme », notent les auteurs du rapport, Laurence Cohen (Communiste, républicain et citoyen), Catherine Génisson (PS) et René-Paul Savary (LR).
13% des patients se retrouvent dans un service inadapté
Souvent mise en avant, l’augmentation de passages considérés comme « inutiles », de la « bobologie », n’est qu’un « faux problème », selon les sénateurs, contrairement à « l’aval des urgences », qui est la « difficulté majeure » évoquée par les chefs de service et praticiens consultés. De fait, près d’un quart des patients des urgences nécessite un séjour hospitalier, une proportion qui grimpe à 56% chez les plus de 75 ans.
Mais les problèmes d’accessibilité à des plateaux techniques et le manque de lits disponibles dans les services spécialisés ou en établissements s’avèrent chronophages pour les personnels qui, « dans « 20% des cas », doivent « appeler plusieurs services pour trouver une place au patient ». Une tâche encore plus difficile s’il est âgé.
Résultat, les délais d’attente s’allongent, les lits d’hospitalisation de courte durée sont utilisés de manière prolongée, certains retours à domicile sont « inappropriés »... Et dans 13% des cas en moyenne, les patients se retrouvent « dans un service inadapté ».
Les sénateurs préconisent de « développer à nouveau les services de gériatrie aiguë et de médecine générale dans les établissements » et d’y adresser directement les seniors quand l’urgence vitale n’est pas en jeu. Ils appellent en outre à « développer la prise en charge médicalisée » en maison de retraite, par exemple grâce à la télémédecine.
Favoriser la collaboration entre la ville et l’hôpital
Plus généralement, une vingtaine de propositions destinées à améliorer le fonctionnement des urgences hospitalières accompagnent leur état des lieux. Les sénateurs prônent par exemple la généralisation de la fonction de gestionnaire de lits (bed manager) ou de « mettre fin aux fermetures de lits dans les services de médecine et de chirurgie générale ».
Pour favoriser la collaboration entre la ville et l’hôpital, ils suggèrent aussi le rapprochement, voire l’adossement des maisons médicales de garde (maisons de garde dans les quartiers) aux urgences et la généralisation du tiers payant intégral (dispense d’avance de frais) dans ces structures. Côté personnels, l’ouverture d’un débat sur la création d’une spécialité d’infirmier urgentiste figure également parmi les préconisations.
Des solutions loin d’être suffisantes pour la CSMF, principal syndicat de médecins libéraux, pour qui il faudrait aussi « renforcer la prise en charge en médecine de ville », « favoriser une meilleure coordination entre les médecins généralistes et les médecins spécialistes de proximité », et surtout mieux tarifer « la consultation non programmée, qui n’est pas du tout valorisée actuellement ».
]]>Quelle prévention contre le VIH ?
▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/quelle-prevention-contre-le-vih
À la veille de la tenue à Paris de la 9e conférence internationale de recherche sur le VIH, l’Onusida publie ses derniers chiffres sur l’épidémie. En 2016, 1 million de personnes sont décédées du sida dans le monde, et 1,8 million ont été nouvellement infectées par le virus. En attendant le vaccin espéré, de nouveaux outils de prévention pourraient changer la donne.
]]>Soupçons au CHU de Besançon : « Oui, les chimiothérapies peuvent rapporter de l’argent » - L’Express
▻http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/soupcons-au-chu-de-besancon-oui-les-chimiotherapies-peuvent-rapporter-de-l-
Le service dermatologie du CHU de Besançon fait l’objet d’accusations graves, notamment le non-respect de procédures obligatoires dans la prise en charge du cancer en vue de privilégier le recours aux chimiothérapie. Eclairage avec le Pr Jean-Yves Pierga, oncologue à l’institut Curie.
Voir aussi un autre article qui recoupe les infos :
▻http://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/au-chu-de-besancon-on-a-cache-la-verite-aux-patients-un-ancien-chef-de-
À Besançon, 46 patients du CHU, réunis en collectif, dénoncent la qualité de leur prise en charge au sein de l’établissement. Ils pointent notamment du doigt des faits de maltraitance ou de non-respect des procédures pour le traitement du cancer. Leurs témoignages sont appuyés mardi 21 mars par l’ancien chef du service de dermatologie du CHU de Besançon, le professeur Philippe Humbert. « On a caché la vérité aux patients », affirme-t-il à franceinfo.
Je hais les médecins (et j’ai des tas de bonnes raisons) ...
#cancer #maladie #droits_des_patients (sur lequel s’assoit éhontément l’institution médicale) #saloperie #maltraitance_médicale #lanceur-euse-s_d'alertes
]]>Violences gynécologiques : on est toutes concernées | Glamour
▻http://www.glamourparis.com/amour-et-sexe/sexualite/articles/violences-gynecologiques-on-est-toutes-concernees/45727
Il suffit de lancer un appel à témoins sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que les violences gynécologiques touchent un nombre très important des femmes, et ce, quels que soit leur âge, leur origine sociale et l’endroit où elles vivent. Ces maltraitances médicales prennent différentes formes et nous placent dans la honte et la culpabilité. Mais comment savoir quand un comportement relève d’une violence ou d’un simple acte médical ? On fait le point.
]]>"« L’histoire de la gynécologie occidentale est extrêmement violente et raciste. » Et il n’y a qu’à se pencher sur l’histoire du spéculum pour comprendre. « Le mec qui a inventé le spéculum a sa statue dans Central Park. Pourtant ce qu’on oublie de dire c’est qu’il a expérimenté durant des années sur des femmes noires, comme on le ferait avec des animaux, afin de mieux soigner des femmes blanches. » Effectivement, l’histoire du Dr James Marion Sims, puisque c’est de lui dont il s’agit, a de quoi faire frémir. Ce chirurgien effectuait ses recherches sur des esclaves qu’il tenait captives dans sa clinique à Montgomery, en Alabama. Certaines ont été opérées plus de trente fois sans anesthésie." ▻http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2015/09/23/docteure-duchesne-sorciere-en-gynecologie
Why No One Can Design a Better Speculum - The Atlantic
▻http://www.theatlantic.com/health/archive/2014/11/why-no-one-can-design-a-better-speculum/382534
The speculum’s history is, like many medical histories, full of dubious ethics. Versions of the speculum have been found in medical texts dating back to the Greek physician Galen in 130 A.D. and shown up in archaeological digs as far back as 79 A.D. amidst the dust of Pompeii. (The artifact from Pompeii is a bit of a nightmare: two blades that open and close via a corkscrew-like mechanism.)
But the speculum most women experience today is largely credited to a man named James Marion Sims, often heralded as the father of American gynecology. He was a controversial figure even in his day, and should probably remain one now.
Sims’s early gynecological experiments were done on slave women who, in many cases, he purchased and kept as property in the back of his private hospital. Along with this violent legacy, Sims left behind a few medical advances and inventions—one of them being the vaginal speculum. While the design has been refined, the speculum women see today isn’t all that different from the one Sims used on his captive patients.
One might expect our modern spirit of innovation and disruption to turn its eye on the speculum. Surely something invented so long ago, under such dubious circumstances, could use an update. And many have tried. In the past 10 years, new designs for the speculum have continuously cropped up, only to fade away again. But while medical manufacturers continue to improve the design in little ways, there has been no real contender to displace the duck-billed model. The speculum’s history is inextricably linked to extreme racism and misogyny. But for all that, it just may be the best design we’re ever likely to have.
#spéculum #histoire #violence #racisme #alter_gynécologie #Caroline_Duchesne
]]>A Alès, des patientes accusent leur gynécologue d’"agressions sexuelles" - L’Express
▻http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/a-ales-des-patientes-accusent-leur-gynecologue-de-derapages_1494088.html
Deux anciennes patientes ont déposé plainte pour « agressions sexuelles » et « viols aggravés » à l’encontre du praticien. Les victimes, qui pourraient être plus nombreuses, s’organisent sur Facebook.
Après un an et malgré ces deux plaintes, le gynécologue accusé de viols exerce de nouveau à Alès.
▻http://tardigrada.noblogs.org/post/2015/01/01/le-gynecologue-mis-en-examen-pour-viols-exerce-toujours-a-lhopit
Maison de naissance de pontoise
▻http://www.pamana.fr/index.php/maisons-de-naissance/8-l-accouchement-difficile-des-maisons-de-naissance-en-france
La loi est adoptée depuis un an et je le découvre seulement maintenant, aussi je vous en fait part car c’est vraiment une bonne nouvelle. Si vous souhaitez un enfant et que vous ne voulez pas être dépossédée de votre corps en accouchant, c’est surement le meilleur endroit. Cela faisait plus de 20 ans que des gens intelligents et ouverts se battaient au sein d’association pour au moins expérimenter en france les maisons de naissance qui y étaient interdites malgré une excellente réussite partout ailleurs. Le site de la #maison_de_naissance de Pontoise raconte le récit de cette longue guerre contre l’ignorance qu’il a fallu mener.
Les Maisons de Naissance sont bien connues de nos voisins européens qui ont développé ce concept il y a plusieurs décennies. Chez nos voisins, une Maison de Naissance est une structure extra-hospitalière placée sous la responsabilité médicale de sages-femmes, le plus souvent libérales. Chaque future maman est accompagnée par une sage-femme des toutes premières semaines de grossesse au post-partum. On parle d’accompagnement global de la naissance. Les mamans viennent accoucher à la maison de naissance et retournent à leur domicile dans les 24 heures. La sage-femme les visite ensuite à leur domicile pendant une durée variable selon les besoins de la maman et du bébé. Bien entendu, l’accouchement est un accouchement physiologique (« naturel »), c’est à dire un accouchement sans péridurale.
En France, ce concept a des difficultés à s’installer. Pourtant les familles françaises sont de plus en plus nombreuses à demander ce type de suivi. En mars 2008, le conseil national des sages-femmes rend un avis favorable pour l’expérimentation des Maisons de Naissance en France car « force est de constater que l’offre de soins dans le domaine de l’obstétrique, doit changer. Les usagers nous y obligent » :
« Un grand nombre de femmes refusent une prise en charge médicalisée de l’accouchement, en argumentant que l’accouchement est un phénomène normal »
« Les sages-femmes libérales sont l’objet de demandes d’accouchement à domicile, de plus en plus nombreuses »
« Par courrier électronique, le conseil national de l’ordre des sages-femmes a, tous le jours, des demandes de ce type de prise en charge »
« Il suffit de « taper » maison de naissance en France ou encore accouchement physiologique dans un moteur de recherche internet pour se rendre compte qu’un nombre conséquent de mamans ou futures mamans cherchent un lieu de soins qui proposerait un accompagnement global de leur grossesse et de la naissance de leurs enfants.
Une solution à la #maltraitance_médicale.
]]>L’école des #soignants : Pourquoi tant de gynécologues-obstétriciens français sont-ils #maltraitants ?
▻http://ecoledessoignants.blogspot.ca/2014/11/pourquoi-tant-de-gynecologues.html
La maltraitance physique et verbale en #gynécologie est ouvertement alimentée par les préjugés (de sexe, de genre, d’orientation, de classe) et elle découle du concept même de spécialité médicale. Car une spécialité, c’est un champ de savoir délimité de manière arbitraire. A l’intérieur de ce champ de savoir, les pratiques devraient être guidées en permanence par une préoccupation première : soigner. En réalité, comme tous les champs de savoir, la gynécologie et sa « sœur », l’obstétrique, font l’objet de pratiques fortement imprégnées d’idéologie. En France, cette idéologie est profondément #sexiste.
]]>À quoi pense le gynéco quand il est entre vos cuisses, mesdames ?
Le « point du mari » | Isabelle Alonso
▻http://www.isabelle-alonso.com/le-point-du-mari
« Je vous fais un petit point du mari, Madame ? Pour vous, ça ne change rien, mais votre mari sera content ». D‘où le point du mari.
Techniquement, il consiste, lors de la suture d‘un périnée déchiré, ou d‘une épisiotomie, à faire un dernier point supplémentaire pour resserrer l‘entrée du vagin, et permettre, lors de l‘intromission de Monsieur, un plaisir accentué. Pour lui.
]]>Mon IVG « de confort » ? J’en suis sortie choquée et humiliée - Le nouvel Observateur
▻http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/08/ivg-confort-jen-suis-sortie-choquee-humiliee-249611
Près de quarante ans après l’adoption de la loi Veil, alors que je pensais ce droit acquis, je me permets de porter à votre connaissance ma douloureuse expérience qui, à mon sens, illustre un net recul des pratiques et des mentalités dans ce domaine. Mais ça n’arrive pas qu’aux autres.
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