• va vous dire : elle elle croit de plus en plus qu’en réalité PERSONNE n’a jamais eu la bombe atomique sinon « la question elle serait vite répondue » (sic !) depuis bien longtemps. PERSONNE sauf les Tas-Unis qui ont montré qu’ils l’avaient en la balançant délibérément sur le Japon et accidentellement sur l’Espagne qui n’avait rien demandé (si si ! Rappelez-vous ! Le 27 nivôse CLXXIV pour être précise), la Corée du Nord parce que notre petit Jong-un adoré ne ment jamais et l’Union Soviétique qui l’a sans doute eue mais plus personne ne sait où elle se trouve suite à la foire à la découpe qui a succédé à la fin du système. Pour tous les autres pays c’est du pipeau, à l’instar des fameuses « armes de destruction massive » imaginaires qui en leur temps ont justifié d’aller maraver la tronche des Irakien·ne·s.

    La meilleure preuve de ce qu’elle avance c’est que même elle, pourtant dictateuse parmi les dictateuses, n’a guère que son sac à main pour se défendre !

    #MamieComplotiste.

    • Pardon ? Effectivement, ce matin je n’avais pas vraiment de sujet de dazibao alors pour ne pas que le Lectorat se désabonne j’ai raconté le premier truc qui me passait par la tête.

      Faut pas s’imaginer qu’être influenceuse est un métier facile !

  • reconnaît honteusement son propre « deux poids deux mesures », oui : si dans le truc qui commence par « géno » et qui se termine par « cide » toujours en cours au Proche-Orient elle est évidemment et à l’instant T beaucoup plus prompte à adhérer à la cause palestinienne qu’à celle des exterminateurices, en revanche en ce qui concerne les conflits en Désunion Soviétique et désormais la dernière guerre avant la fin du monde entre Israël et l’Iran elle ne se range du côté de strictement personne.

    Franchement, Sapiens Sapiens place la barre assez haut et Belzébuth a intérêt à drôlement se creuser la cervelle s’il veut réussir à instaurer un Enfer qui soit plus absurde et terrifiant que la vie sur Terre.

    #MamieNicoleCommenteEncoreLActualitéAlorsQuElleAvaitPromisQuElleArrêterait.

  • ne voudrait pas tenter d’ironiser là-dessus — ce serait de mauvais goût —, mais à son pas très humble avis il semble de plus en plus évident que la cohabitation est impossible et il est donc grand temps d’instaurer un système éducatif à deux écoles hermétiquement séparées : une pour les enseignant·e·s, une pour les enfants.

    Voilà, hop, encore un truc réglé. Problème suivant ?

    #MamieNicoleTrouveToujoursDesSolutionsPourTout.

  • est toujours intriguée par cette non-mixité lorsqu’elle traverse le cimetière : apparemment les incinéré·e·s ne sont pas stocké·e·s avec les inhumé·e·s, iels ont leur petit coin à l’écart et sont rangé·e·s bien sagement dans une espèce de petit immeuble à tiroirs dont la forme générale n’est pas sans rappeler celle d’un calendrier de l’avent. Que se passe-t-il dans la crâne des macchabées ? Les inhumé·e·s soupçonnent-iels les incinéré·e·s de s’adonner à de l’entrisme ou à du séparatisme, ou bien les incinéré·e·s accusent-iels les inhumé·e·s de submersion cadavérique ? Quel schisme les sépare, pourquoi ne se mélangent-iels pas ? C’est d’autant plus dommage qu’en pétrissant bien ensemble de la chair et de la cendre, si on ajoute un peu de paille pour le liant et après séchage au soleil on doit pouvoir obtenir un matériau cent pour cent écologique permettant de bâtir des choses intéressantes.

    N’empêche, Sapiens Sapiens est fascinant·e : même après la mort iel ne peut s’empêcher de ségréguer — voire de s’auto-ségréguer puisque la société des hominidés est un asile psychiatrique à ciel ouvert.

    #MamieNicolePrimatologue.

  • consulte la rubrique nécro (rien de très original puisque cela constitue l’activité principale des gens de son âge) et y voit pleine confirmation de l’adage qui veut que « ce sont toujours les meilleur·e·s qui partent »  : le Jean Tiberi est mort, tandis que le méchant tourne encore dans des films.
    -- ...
    -- Zyva, le bide ! C’est la dernière fois que la vieille Garreau demande à son propre ciboulot d’essayer de rédiger un dazibao « rigolo » ; la prochaine fois elle soumettra plutôt le prompt à ChatGPT®.

    #MamieNicoleRédactriceDeBlaguesCarambar.

  • ne sait pas si madame M. a réellement flanqué une taloche à monsieur M., franchement sur le petit film d’actualité qui est diffusé partout elle trouve que ce n’est pas si clair que ça, en tout cas si la vieille Garreau elle-même voulait envoyer une mandale à quelqu’un·e vous pouvez être sûr·e·s que ça ne se passerait pas ainsi : elle ferait tournoyer son sac à main dans les airs avant de l’abattre sur la tronche du malotru, et là elle peut vous garantir que pendant au moins quelque temps le ceusse serait incapable d’articuler sa propre version des faits.

    Elle ne sait pas si madame a réellement flanqué une taloche à monsieur mais elle comprend l’engouement suscité par la scène : nous avons toustes tellement envie que ce soit vrai — ne donnerions-nous pas n’importe quoi pour avoir la possibilité et le droit de le faire nous-mêmes ? Allez madame M., une autre, puis une autre, puis encore une autre, on vous donne procuration, allongez-lui une patate pour chacun·e des Citoyen·ne·s de ce monde !

    Si les droitard·e·s étaient futé·e·s (manquerait plus que ça !) c’est maintenant madame M. qu’iels présenteraient comme candidate au pouvoir suprême : dans leur camp c’est la seule personne qui en une fraction de seconde est capable de passer de zéro pour cent à cent pour cent d’opinions favorables dans les sondages.

    #MamieNicoleCommenteEncoreLActualitéAlorsQuElleAvaitPromisQuElleArrêterait.

  • apprend à l’instant (merci Arte) que si quasiment toustes les lapin·e·s domestiques du monde entier sont devenu·e·s obèses depuis près d’un siècle c’est entièrement de la faute à Clark Gable ! En effet, dans un film tourné durant les années Trente on voit l’acteur bouffer une carotte d’une manière « trop cool et trop sexy », cette scène paraît-il culte a alors inspiré Tex Avery et ses affidés qui se sont empressés de la plagier en la faisant rejouer à l’infini par leur tout nouveau personnage Bugs Bunny, et depuis tout le monde est persuadé que les lapin·e·s se nourrissent naturellement de carottes alors qu’en vrai pas du tout, déjà parce que des carottes gambadant librement dans la campagne on n’en trouve pas bézef, ensuite parce que le taux important de sucre que ces racines contiennent en fait plutôt un poison pour les léporidés qui devraient donc s’abstenir d’en manger, ou au moins n’en consommer qu’à doses infinitésimales.

    Le pire c’est que l’œuvre cinématographique à l’origine de tout ça n’était même pas un film de clapier d’épée.

    #MamieNicoleRédactriceDeBlaguesCarambar.

  • n’a pas les moyens d’acheter du vernis alors elle s’est copieusement peinturluré les ongles de pieds à la gouache afin de pouvoir continuer à sortir en sandalettes sans que ses mycoses deviennent le principal sujet de potins du village.

    Comme elle est giga-rusée (n’est-ce pas ?) elle a mis du rouge sur les orteils du pied gauche et du vert sur ceux du pied droit ; déjà parce que c’est discret mais aussi et surtout pour ne plus risquer de se tromper de côté quand elle enfile ses petits petons en se levant de bon matin.

    #MamieNicolePrixNobelDeSciencePratique.

  • est éclatée tant le titre de « l’information » ressemble à un gag :

    « UN CERVEAU GONFLABLE POUR MIEUX SENSIBILISER AUX TUMEURS CÉRÉBRALES ; UNE PREMIÈRE EN FRANCE »

    Lol ! Allez les scientifiques, « choose France », comme dirait l’autre — le pays dans lequel on a tellement la tête pleine d’air que l’on peut y enseigner la neurologie grâce à des ballons de baudruche.

    #MamieNicoleEstEncoreDeMauvaiseFoi.

  • est quasiment sûre qu’elle serait très très très malheureuse si elle avait encore envie de quoi que ce soit, tandis que là en ne désirant plus rien du tout elle est seulement très très malheureuse, ce qui constitue déjà un net progrès.

    Comme elle le dit toujours : « Pas de rêves → pas de cauchemars, pas d’espoir → pas de désespoir, pas d’attentes → pas de déceptions, pas d’envies → pas de frustrations, pas de relations → pas de conflits ».

    À bientôt pour d’autres conseils de vie pratique !

    #MamieNicoleCoachEnDéveloppementPersonnel.

  • est toujours vaguement admirative de la créativité débridée dont font preuve les ceusses qui flanquent des sobriquets aux patelins : « La Ferté-Bernard, la Venise de l’Ouest », « Bruges, la Venise du Nord », « Colmar, la petite Venise » etc.

    Pourquoi diantre s’être arrêté·e·s en si bon chemin et ne pas avoir surnommé Venise « La Ferté-Bernard, la Bruges ou la Colmar de l’Adriatique » ?

    #MamieNicoleADesAngoissesExistentielles.

  • écoute présentement le nouveau Polnareff — lol, oui, incroyab’, Polnareff sort encore des disques, là, de nos jours, on se croirait un peu dans une faille spatio-temporelle. Bon, en toute franchise ce n’est pas renversant, comme presque toujours il vaut mieux écouter le chanteur des débuts, les inoubliables ritournelles devenues des classiques du Polna d’il y a soixante ans, celui de « La Poupée qui fait non », du « Bal des Laze » ou même de « Qui a tué grand-maman ? ». Attention, hein : « Un Temps pour elles », son dernier album, n’est pas une catastrophe, musicalement c’est même plutôt au point, mais ça laisse une vague impression de déjà entendu et de « vieux beau » qui joue à avoir encore vingt ans — si jamais l’on commet l’imprudence d’aller regarder les scopitones c’est encore pire, Polnareff octogénaire rentre le bide bombe le torse et se rajeunit à grands coups de filtres ou d’intelligence artificielle pour aller draguer des dames dont il pourrait être l’arrière-arrière-arrière-grand-père, ce serait potentiellement risible si ça ne frôlait si souvent le misogyne, le beauf et le pathétique.

    Il n’en demeure pas moins que si l’on parvient à faire abstraction de tout ça l’opus n’est pas inaudible.

    D’ailleurs tout est relatif et dans la catégorie « bernique s’accrochant à son rocher » absolument tout le monde vieillit moins mal que le sieur Séchan.

    #MamieNicoleIsTheNewPhilippineManœuvrette.

  • n’est pas une nouvelle fois en train de geindre que personne ne l’aime, elle fait simplement remarquer que la chatte errante qui rôdait fréquemment autour de la thébaïde à l’époque où la vieille chienne vivait encore n’est pas venue une seule fois depuis que celle-ci est morte.

    Elle sait maintenant à qui la greffière venait réellement rendre visite.

    #MamieNicoleEstUnPeuVexée.

  • entend ce matin les ceusses pousser des cris d’orfraie parce que la dépense publique représenterait soixante-cinq pour cent du produit intérieur brut.

    C’est effectivement scandaleux : pourquoi n’en représente-t-elle pas cent pour cent ? C’est le but à atteindre, non, pour « faire société » ? L’unique raison d’être d’un État n’est-elle pas de donner la possibilité de vivre à toustes celleux qui y vivent ? Vers les poches de quels margoulins s’évaporent les trente-cinq pour cent qui manquent ?

    Cela lui fait penser à Winston Sourcil (pourtant loin d’être un Bolchevique), qui dans un registre similaire avait un jour demandé « Si nous ne nous battons pas pour la Culture, alors pourquoi nous battons-nous ? » (1)

    #MamieNicoleCommenteEncoreLActualitéAlorsQuElleAvaitPromisQuElleArrêterait.

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    (1) En fait le type ne l’avait pas tout à fait formulé ainsi mais bon, c’était le sens.

  • croit que ce qui la navre le plus c’est qu’il y en a qui relaient « l’information » et vont maintenant la ressasser et la décortiquer ad nauseam — quand bien même c’est dans certains cas pour dénoncer ou feindre de dénoncer l’inanité du propos. Mais quand un·e ministre, un·e élu·e ou n’importe quelle grosse légume balance de colossales âneries style « il faut commencer l’orientation professionnelle dès la pouponnière », il ne faut surtout pas répéter le propos et pas non plus s’enquiquiner à argumenter, ça laisse croire que c’est un vrai sujet et qu’il y a matière à en « débattre », ça ouvre un peu plus la fenêtre d’Overton alors que nous sommes déjà bien aéré·e·s et chaque réaction (même négative) remet une thune dans le bastringue.

    Dans un système politique idéal — comme par exemple la Dictatature du punkàchiennariat qui régit ce flux SeenThis — quand quelqu’un·e sort une dinguerie pareille on ne discute pas, on læ trempe dans le goudron, on læ roule dans les plumes, et on l’envoie casser des cailloux en Sibérie.

    C’est quand même malheureux que ce soit une despote invétérée comme la vieille Garreau qui soit obligée d’expliquer les bonnes pratiques démocratiques.

    #MamieNicoleCommenteEncoreLActualitéAlorsQuElleAvaitPromisQuElleArrêtait.

  • a maintenant l’intime conviction qu’elle aurait DE TOUTE MANIÈRE raté sa vie, même si elle y avait fait d’autres « choix » et s’y était engagée dans d’autres directions : elle n’était tout simplement pas faite pour l’existence sous quelque forme que ce soit, ce n’est pas grave, maintenant que c’est bientôt fini elle n’en tient grief à personne et à peine à elle-même. Enfin si, peut-être : sa complète absence d’humilité lui laisse supputer qu’elle aurait DÛ savoir dès le départ que tout était vain, laisser le monde entier s’illusionner et elle-même clamser à l’âge où l’on est encore suffisamment naïve pour penser que mourir est romantique. Elle croit se souvenir qu’elle eut très tôt le pressentiment qu’elle ne trouverait jamais sa place nulle part, mais têtue comme une bourrique elle traversa les siècles dans le déni.

    Pardon ? Pfffff, que vous êtes bêtes ! Évidemment non, pas dans « le déni Brogniart », même si factuellement elle ne sera bientôt plus qu’une Nicole-en-Tas.

    #MamieNicoleRédactriceDeBlaguesCarambar.

  • reste dubitative devant l’argument de vente avancé par un fabricant d’intelligence dite artificielle :

    « Trucmuche® libère votre créativité grâce à des outils inspirants qui vous aident à polir vos écrits. »

    Alors elle a beau savoir que ce n’est pas sémantiquement faux — le verbe « polir » peut effectivement être considéré comme mélioratif au sens de « parfaire » et utilisé dans cette acception — elle ne peut s’enlever de la tête l’image de la menuisière ou du menuisier rabotant tout ce qui dépasse afin d’obtenir un produit parfaitement lisse et standardisé. Ce n’est pas forcément mal, hein : visiblement les ordinateurs écrivent mieux ou au minimum plus intelligiblement que la plupart des gens... qui n’écrivent pas, c’est-à-dire qui n’ont aucune velléité littéraire. Non, c’est à partir du moment où la réclame met en avant la notion de « créativité » que ça devient chelou : si celle de la machine ne saurait être mise en doute (il faut être rudement créative pour réussir à pondre un texte normalisé sur n’importe quel sujet), quid de celle de son utilisateurice ? Et puis même si la vieille Garreau elle-même n’est pas écrivaine (ouf ! Manquerait plus que ça...) il lui semble que rédiger une bafouille même policée est loin du polissage, il faut au contraire que ce soient des montagnes russes, que ça accroche, qu’il y ait des contrastes, des ruptures de rythme, des différences de registres et de textures, des courbes, des épingles à cheveux, des pics et des creux ! Un texte est le dernier endroit à aplanir — et s’il est déjà tout plat en quoi est-il encore « inspirant » ?

    Attention, hein, que l’on ne se méprenne pas, cet auguste flux Facebook n’est absolument pas un plaidoyer contre ces logiciels génératifs, bien au contraire : elle est contre Sapiens Sapiens qui cherche à plier la machine à ses fantasmes et à subséquemment s’approprier ses productions. En écriture comme en beaucoup de choses « l’important c’est le chemin » et pas tellement le résultat — or en nous fournissant directement ce dernier l’algorithme nous prive de l’essentiel de l’acte d’écrire, c’est-à-dire de la maturation du texte, des hésitations, des errances ou des volte-face (1).

    En écrivant soi-même le but c’est d’écrire ; en sous-traitant auprès d’une machine le but c’est d’avoir écrit.

    D’ailleurs jamais aucun appareil n’aurait été assez gâteux pour valider un dazibao bancal et confus à ce point-là.

    #MamieNicoleSEmmêleUnPeuLesPinceaux.

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    (1) Oui, même si c’est contre-intuitif « volte-face » est invariable, inutile de s’adresser au service des réclamations — de toute façon au sein de la Dictatature du punkàchiennariat il n’y en a pas.

  • #Vaches perturbées par l’#électricité : RTE devra verser plus de 450 000 euros à un éleveur
    https://reporterre.net/Vaches-perturbees-par-l-electricite-RTE-devra-verser-plus-de-450-000-eur

    Cette fois, la décision est définitive : la #ligne_à_haute_tension qui passait au-dessus de sa ferme est bien en lien avec les difficultés que Dominique Vauprès a rencontrées dans son élevage laitier. Le 13 mars, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par #RTE. Le gestionnaire du réseau électrique devra verser plus de 450 000 euros à l’#agriculteur en réparation du « préjudice d’exploitation » subi, comme le prévoyait la cour d’appel de Caen dans un arrêt du 2 juin 2022.

    « Cette décision exemplaire est l’aboutissement d’un long combat judiciaire mené par les éleveurs victimes d’installations électriques accompagnés », indique un communiqué publié sur le site du cabinet d’avocats TTLA & Associés, qui accompagne Dominique Vauprès. Ce dernier se battait depuis 2012 contre #RTE. Dès l’installation de la ligne, ses vaches avaient montré des troubles : baisse de la production, comportement anormal, #mammites à répétition, #surmortalité… De guerre lasse, il avait fini par déplacer son #cheptel dans une autre ferme située à 5 km de là. Tout était alors revenu à la normale.

  • espère que désormais tout le monde voit bien comment le capitalisme en passe de s’effondrer sous le poids de sa propre ignominie redouble d’agressivité, mordant et regimbant tel une bête blessée subodorant que sa fin est proche — et plutôt qu’accepter son sort misant tout sur la recette miracle pour sinon croître du moins se renflouer, la seule méthode qui à travers les siècles a toujours fonctionné, permis de liquider les stocks, de relancer les lignes de production et de remettre une thune dans la bastringue de l’Économie : la guerre la guerre la guerre, celle qui efface les ardoises en en créant d’autres, celle qui donne un cap à la gueusaille, permet de sabrer impunément les droits sociaux, détourne l’attention, désigne les bon·ne·s et les méchant·e·s, surfe sur les haines ancestrales, se livre au nom de chimères et regalvanise la Société — « si vis pognonem para bellum », depuis Végèce c’est assez bien documenté.

    Bref, tout le monde le voit bien ? Bon, alors c’est bath, votre dictateuse préférée peut tranquillement retourner à sa partie de Candy Crush Saga®.

    #MamieNicoleLanceusePlusTrèsAlerte.

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    P.-S. Par pitié, n’oubliez pas d’envoyer au front le mioche des voisin·e·s : à six ans il a déjà la masculinité toxique et passe son temps à jouer bruyamment avec un fusil imaginaire, alors il fera merveille dans la raspoutitsa de Zaporoguie.