• Pourquoi les fayots s’épanouissent dans le monde de l’entreprise ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/c-est-mon-boulot/pourquoi-les-fayots-s-epanouissent-dans-le-monde-de-l-entreprise-1178775-

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/10/16/1178793/images/ressource/Capture-d’écran-2013-06-26-à-11.24.42-205x300.png

    Les fayots ont déjà gâchés une partie de notre scolarité et ils nous poursuivent au boulot. Quand on demande aux salariés quels sont les collègues qui les énervent le plus, c’est l’hypocrite qui remporte la palme, suivi par le lèche-botte, loin le fameux collègue qui sent mauvais. C’est sur cet énervement quotidien que surfe « Comment devenir un parfait fayot au bureau », un petit livre qui fait beaucoup parler de lui.

    #économie
    #société
    #collègues
    #conditions-de-travail
    #crèche
    #entreprise
    #garde-d'enfants
    #management
    #salarié

  • Les Britanniques doivent #travailler_moins pour vivre mieux
    http://fr.myeurop.info/2013/09/18/les-britanniques-doivent-travailler-moins-pour-vivre-mieux-12246

    Benjamin Leclercq

    Revue du web Stress, dépressions,... Les Britanniques travaillent trop et ils en souffrent. Un think-tank préconise une semaine de 30 heures. L’économie et l’environnement en profiteraient aussi.

    Une lueur d’espoir pour tous ceux qui, ce mois-ci, ont rejoint leur bureau l’âme (...)

    #Économie #Social #Royaume-Uni #35_heures #dépression #durée_du_temps_de_travail #Economie #management #semaine_de_30H #stress_au_travail #travail

  • Et si on arrêtait de manager pour les 3% de tire-au-flanc ? - Cadre Emploi
    http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/edito/detail/article/et-si-on-arretait-de-manager-pour-les-3-de-tire-au-flanc.html#xtor=CS2-10

    Sylvia Di Pasquale revient sur le livre du docteur en philosophie et en #management, Isaac Getz « Liberté & Cie : Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises ». Pour lui, notre mode de management actuel n’est efficace que pour les quelques tire-au-flanc que l’on trouve dans toute entreprise. On use d’un management de contraintes pour quelques salariés, qu’importe si cela exclu les autres et notamment les plus productif. C’est certainement vrai pour les entreprises où la matière (...)

    #digiwork #tic&travail

  • Comme annoncé par tbn, voilà le florilège. En regardant quelques sites d’écoles de commerce, j’ai comparé les premières lignes des discours (rubrique "convictions" ou "valeurs"). Un constat : le monde change ; il est de plus en plus complexe. Il faut donc former des managers humains et responsables.

    ESC La Rochelle : « Dans un monde en perte de repères, nous voulons avant tout que les managers de demain soient des managers humains et humanistes, responsables et garants de leurs actes ».

    ESC Pau : « Face à des crises successives et avec une profonde méfiance vis-à-vis des autorités et des décideurs, votre génération d’étudiants souhaite faire partie d’une communauté d’apprentissage généreuse qui s’engage, crée et collabore avec vous. Pour relever les challenges du futur, c’est avant tout un nouveau modèle de management qui impactera positivement la performance des entreprises ».

    ESC Strasbourg : « L’École de Management Strasbourg a pour ambition de former des managers réflexifs, désireux et capables de donner du sens à leurs actions, dans le respect de la conciliation de leur vie professionnelle et de leur vie personnelle ».

    ESC Clermont : « Nous contribuons à l’épanouissement de femmes et d’hommes, futurs entrepreneurs et managers, par l’acquisition de compétences, la responsabilisation, le développement de l’esprit d’initiative et l’ouverture au monde ».

    ESC Tours-Poitiers : “Our economy is changing, as are the methods of acting, viewing, speaking and managing in the business environment”.

    ESC Toulouse : « Toulouse Business School a pour vocation de former des managers de talent à fort potentiel, capables d’appréhender le monde dans toute sa complexité, porteurs de valeurs éthiques et humaines, conscients des enjeux globaux, dotés d’une grande capacité d’action et d’innovation. C’est ce que nous avons voulu traduire à travers notre signature : Think & Create ».

    ESC Nice (SKEMA) : « En créant SKEMA, nous nous sommes donné les moyens matériels et humains de lancer un projet pédagogique en parfaite cohérence avec les caractéristiques de l’environnement économique mondial actuel : former sur nos différents campus nationaux et internationaux des managers et dirigeants mobiles et adaptables, aptes à évoluer dans l’économie de la connaissance, capables d’engendrer de la performance durable en respectant les enjeux sociaux, environnementaux et financiers, désireux de créer de la valeur en innovant constamment, et respectueux de la diversité multiculturelle et sociale ».

    ESSEC : « Depuis plus d’un siècle, l’ESSEC poursuit un projet pédagogique innovant plaçant l’individu au cœur de son modèle d’enseignement, promouvant les valeurs de liberté et d’ouverture, d’innovation et de responsabilité. Préparer les managers de demain à réconcilier intérêt personnel et responsabilité collective, intégrer à la réflexion une vision de l’intérêt général et mettre les défis économiques en perspective avec les enjeux sociaux sont quelques unes des missions que s’est fixé l’ESSEC ».

  • La politique des 20% de temps libre des ingénieurs de #google est-elle morte ? - Quartz
    http://qz.com/115831/googles-20-time-which-brought-you-gmail-and-adsense-is-now-as-good-as-dead

    La possibilité pour les ingénieurs de Google de réserver 20% de leur temps de travail sur un projet personnel n’existe plus, rapporte Christopher Mims pour Quartz. En 2004, Page et Brin estimaient que l’octroi de 20% de temps aux employés pour innover sur leurs projets personnels était l’instrument de la capacité de l’entreprise à innover. Une politique qui a donné naissance à AdSense et Gmail, Google Transit, Google Talk, Google News... Nombre de produits de Google. Mais, petit à petit, la (...)

    #management #innovation

  • Tout se compare : mais d’où vient la manie de tout « benchmarker » ? | Rue89
    http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/04/19/dou-vient-cette-manie-tout-benchmarker-241620

    Pour Isabelle Bruno et Emmanuel Didier auteurs de « #benchmarking », la manie de la comparaison est née chez Xerox dans les années 80, quand l’entreprise se met à tester tous les photocopieurs existants pour ajuster les capacités des siens. A l’origine, le benchmarking était une technique de contrôle de la qualité avant de devenir une technique de #management popularisée par Xerox. « Le benchmarking n’a pas proliféré à ce point parce qu’il était performant, mais parce qu’il a été promu explicitement. » (...)

  • Le patron d’Amazon rachète le "Washington Post"
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/08/05/le-patron-d-amazon-rachete-le-washington-post_3457822_3236.html

    Le groupe #Washington_Post a annoncé, lundi 5 août, la cession de ses activités d’édition, dont le quotidien portant son nom, au patron-fondateur du groupe de distribution en ligne #Amazon, #Jeff_Bezos, pour 250 millions de dollars. « L’acheteur est une entité qui appartient à M. Bezos en tant qu’individu, et pas Amazon Inc », précise le communiqué du groupe.

    Et pas que le quotidien : http://www.slate.com/blogs/moneybox/2013/08/05/bezos_bought_a_bit_more_than_the_post.html

    Quel #management va s’imposer dans ce groupe de #presse ? Des hypothèses là : #disruption http://qz.com/112073/how-things-are-about-to-change-at-the-washington-post-now-that-jeff-bezos-is-in-

    Jeff le #libertarien se veut rassurant :
    http://www.washingtonpost.com/national/jeff-bezos-on-post-purchase/2013/08/05/e5b293de-fe0d-11e2-9711-3708310f6f4d_story.html

    I won’t be leading The Washington Post day-to-day.

    Je m’attendais pas à celle-là ce matin... http://seenthis.net/messages/162928

    L’occasion de lire :

    En Amazonie. Infiltré dans le « meilleur des mondes »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08/RIMBERT/49581

    En plus je viens de voir Le capital de Costa-Gavras (oui le truc avec Gad Elmaleh) où ça cause de #hft et de grands enfants qui jouent qui jouent jusqu’à ce que ça pète... alors je vous dis pas l’état dans lequel ça me met.

    Quant à Gorge Profonde, on attend encore sa réaction.

    C’est quand même marrant que le parangon du #journalisme d’#investigation soit racheté par un des maîtres des #bigdata marchandes. En ces temps de persécution des #whistleblowers. Vivement la fusion Publicis / Omnicom !

    • Outil de domination idéologique

      Annoncée en début de semaine, la nouvelle du rachat du Washington Post, l’un des principaux journaux étasuniens, par Jeff Bezos, patron d’Amazon, pour quelque 250 millions de dollars, est révélatrice à un plus d’un titre.
      On constate tout d’abord que pour « archaïque » qu’elle soit, la presse traditionnelle intéresse malgré tout une personne qui annonçait pourtant l’an passé que, dans vingt ans, « il n’y aurait plus de journaux papier ». Finalement, la vieille économie a tout de même de beaux restes. En tous les cas, suffisamment pour intéresser le pape de l’économie numérique. Il est vrai qu’avec 25 milliards de dollars de fortune, Jeff Bezos n’a finalement craqué que 1% de son capital. Le risque est effectivement acceptable.

      Et il obéit sans doute à la logique d’une économie de plus en plus intégrée. Amazon n’est plus uniquement un site de vente de livres : il propose de tout, y compris des voitures, et même du contenu immatériel. Le rachat du Washington Post permettra-t-il de nourrir les liseuses Kindle que l’entreprise a mises sur le marché, cannibalisant son propre fonds de commerce, les livres papier ? C’est bien à l’émergence de groupes maîtrisant les flux culturels d’un bout à l’autre de la chaîne que l’on assiste.
      Cela montre ensuite que ces stratégies de rachats obéissent également à des logiques de pouvoir. Le Monde a lui aussi été repris en main par un wonderboy de l’économie internet, le patron de Free, Xavier Niel (allié à Pierre Bergé et Matthieu Pigasse). Le Figaro est entre les mains de l’avionneur Dassault, Libération appartient à la banque Rothschild, et TF1 au géant de la construction Bouygues. Des investissements qui ne sont bien sûr pas dictés par des motivations philanthropiques, mais bien pour construire ou consolider des positions économiques dominantes.

      La Suisse ne restera sans doute pas très longtemps à l’écart de ces tendances. Pour l’heure, ni le géant transnational allemand Bertelsmann – en pleine opération de fusion des maisons d’édition Random House avec Penguin ces jours-ci – ni son homologue Springer n’ont encore lancé d’OPA. Gageons que ce n’est qu’une question de temps.
      Quoi qu’il en soit, se pose déjà la question de l’indépendance des titres par rapport à ces groupes économiques transnationaux et leurs intérêts. Amazon a ainsi docilement accepté la requête de la CIA de bloquer les données de Wikileaks stockées sur un de ses clouds. Le groupe va héberger – on parle d’un contrat à 50 millions de dollars – les données de l’agence de renseignement issues de son espionnage électronique. On n’allait tout de même pas se fâcher pour si peu.
      Ce danger n’est pas encore compris, ni par le monde politique, ni par le grand public. L’accueil réservé au début de l’été aux propositions du Parti socialiste suisse en est l’illustration : son projet de soutien aux médias afin de garantir un minimum de diversité démocratique a suscité un lever de boucliers de la part de la presse dominante.

      http://www.lecourrier.ch/112584/outil_de_domination_ideologique

    • On pourrait ajouter un cas belge, celui des rumeurs d’entrée au capital du groupe IPM (la libre, la dh, courrier international belgique...) de #Tecteo (un montage infernal dont les belges ont le secret - ici une coopérative intercommunale - spécialisé dans l’énergie et les télecom dont le cablo-opérateur Voo) dont le président Stéphane Moreau - surnommé par les grincheux « le Berlusconi wallon » est aussi un élu P.S.

      #presse #belgique #politique #partis #telecom

  • 3 façons pour travailler mieux avec les freelance - Linked-in
    http://www.linkedin.com/today/post/article/20130722200324-10842349-3-innovative-ideas-for-freelancers-companies-that-

    Pour Tom Brown, PDG d’Ideo, si 40% de la population active sera composée de travailleurs temporaires à l’horizon 2020, nous n’avons pas beaucoup de temps pour adapter nos entreprises aux nombreux freelance qui vont les peupler. Le #travail temporaire implique des avantages et inconvénients pour le travailleur comme pour l’#entreprise. Chez Ideo pour mieux intégrer ces talents extérieurs, Tim Brown propose de les appeler par leur fonction, de mieux développer des espaces et temps d’intégration au (...)

    #digiwork #management

  • « À force de se focaliser sur les tableaux de reporting et autres présentations Powerpoint, les dirigeants d’aujourd’hui ne voient plus la réalité du travail et méconnaissent les métiers de base, alerte Pierre-Yves Gomez, professeur de stratégie à l’EM Lyon. Dans son ouvrage intitulé "Le travail invisible, enquête sur une disparition" (François Bourin éditeur), il plaide pour une reconnaissance du travail vivant. »

    http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/comment-nous-devenons-tous-des-travailleurs-invisibles-862139

    #reporting #management

  • La logique de #Google : pourquoi Google fait-il les choses comme il les fait - Guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/technology/2013/jul/09/google-android-reader-why?CMP=twt_gu

    Michael Mace, auteur de « Cartographier le futur », un livre sur comment créer de meilleurs stratégies d’affaire, s’intéresse à Google et sa logique d’affaire. Pour lui, Google suit une stratégie très différente de la plupart des entreprises. Pour lui, c’est en partie lier à la culture d’#entreprise. Les logiciels web changent en continue et vous ne pouvez pas faire de planification à long terme. Au contraire, il faut de la flexibilité pour évoluer vite. La conception agile est batie dans la fibre et la (...)

    #management #innovation

  • Les pervers narcissiques
    http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-pervers-narcissiques

    Manipulateurs, jouisseurs, dépourvus de la moindre empathie… les pervers narcissiques, dont le profil psychique est de mieux en mieux cerné, constitueraient 10% de la population. Son pouvoir de destruction est immense. Sa victime : le conjoint, le collègue de travail, se retrouve souvent inconsciemment manipulée, culpabilisée, puis menée dans un chaos psychologique et physique pouvant durer de nombreuses années.

    #pervers_narcissiques #radio

    • @rastapopoulos
      10% de la population ca fait flipper. J’en ai croisé quelques uns et quelques unes mais pas 10% et heureusement parce que les quelques que j’ai connu de près m’ont fait beaucoup de mal. Je pense que 10% c’est un peu excessif, ou ca comprend les pervers narcissiques « light » pas les cas psychiatriques lourds types « sadiques-anales » comme un de mes potes infirmier les appelle.
      Les commentaires sous le fichier son sont aussi nombreux et intéressants, en les lisant, j’ai découvert que même les psy se font avoir par ce type de personnes et n’aiment pas les avoir en consultation. J’ai trouve cela déprimant, comme si les psy ne voulaient/pouvaient soigner que les gens dangereux pour eux même (dépressifs) mais pas dangereux pour les autres (pervers).

      #psychiatrie #dominants #sadiques

    • @fil, c’est vrai @baroug a le profil type... je l’ai flairé de suite :p
      Trop sympas pour être honnête comme dirait le psy de l’émission ^^

      @rastapopoulos, tu as raison c’est un des rares trucs que le psy de l’émission explique et avec lequel je suis d’accord.

      sinon j’avais pas écouté l’émission (pas bien) et je l’écoute présentement, il y a plusieurs choses qui me dérange avec leur psy invité.
      1- il ne parle que des pervers-narcissiques dans le couple, vis à vis du conjoint alors que dans mon cas par exemple c’était les enfants les victimes, pas la conjointe.
      2- il parle du #syndrome_d'aliénation_parentale qui est une pure invention des #masculinsites et une horreure idéologique sous-jascante.
      3- juste après il parle d’absence de père, seul capable de couper le lien mère-enfant et dit « seul les mères savent materner » et autre saloperies essentialistes. On se croitrait à la manif pour tous chez les fana de la #théorie_du_gender.
      4- ce qu’il dit globalement sur la « fabrication » du pervers narcissique me semble faux. Le deux cas que je connait le mieux, un homme et une femme, ce sont des personnes qui ont eu des enfances dramatiques. Ils ont du beaucoup souffir. Ca n’excuse pas leur comportement et ca ne veux pas dire que tous les enfants mal- traités deviennent des monstres une fois adultes, ni que tous les pervers narcissiques ont été des enfants mal traités. Ce que j’ai lu de plus interessant sur le sujet viens de Muriel Salmona qui est spécialiste en #victimologie elle a un blog très interessant
      http://stopauxviolences.blogspot.fr
      en tant que victime résiliente, j’y trouve beaucoup de réponse à mes questions. Et qui me semblent bien plus cohérentes avec mes conceptions politiques. Elle ne parle pas beaucoup des agresseurs, vu que sa spé c’est les victimes, mais j’ai deja poster ici là dessus sur #seenthis quant on parlait de #victimes et de #victimisation

      Il y a tout de même deux ou trois choses dites dans l’émission avec lesquels je suis d’accord, en particulier ce qu’il dit au niveau politique :
      1- Les pervers-narcissiques cherchent et occupent les lieux de pouvoir. C’est d’ailleurs important d’apprendre à de les détecter avant l’age de la retraite. Il y a très largement assez de gens talentueux pour qu’on puisse se passer des prédateurs.
      2- Notre société basé sur la domination les favorise car elle a besoin de ce type de personnes. Par exemple pour briser les personnes capables de faire changer les choses, maintenir l’inertie et tout un tas de raisons évidentes liée à l’entretiens du pouvoir.
      Ca me fait pensé à une phrase de #1984 qui prend un éclairage particulier sous l’angle du pervers narcissique.

      Le pouvoir n’est pas un moyen, il est une fin. On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la persécution. La torture à pour objet la torture. Le pouvoir à pour objet le pouvoir.

      #sexisme

      Sinon après l’émission il y a une rubrique sur la #copropaléontologie ca va bien dans le #TM #merde.
      Un sujet sur les #biches qui se font tuer dans les champs et une partie à propos d’un nouveau pansement spécial pour les #grands_brules qui ne ferait pas souffrir lorsqu’on le retire.

    • @mad_meg : j’écoute aussi, et je suis inquiet. On devrait parler de comportements pervers-narcissiques, mais on parle d’individus. C’est une grave confusion. Rien ne prouve que c’est dans les gênes, ni une personnalité, ni que c’est inné, ni que c’est irréversible. Par contre oui c’est une réalité, ça s’observe.
      Même s’il reconnait qu’on ne sait expliquer la hausse du nombre de PN que parce qu’on observe la hausse du nombre de victimes, l’explication semble essentialiste dans ses mots.

      Comment expliquer la proportion empirique hommes /femmes de 2/3 et 1/3 ?
      Quel est l’intérêt de parler de 10% de la population qui « est » comme ça, alors qu’elle a sans doute juste adopté des comportements.
      Là ils évoquent des boites où ils cherchent à identifier les PN pour les virer ! Ok, mais si on veut déclencher une chasse aux sorcières, faudrait quand même mieux maitriser le phénomène...

    • @petit_ecran_de_fumee
      Non c’est pas une question de génétique ou d’inné. C’est un peu comme un processus mécanique. Le pervers-narcissique est une personne qui trouve du plaisir dans la souffrance d’autrui. Elle construit sa relation dans cet objectif et considère les autres comme des objets. C’est des gens intelligents, méthodiques, planificateurs. Le psy utilise le mot #vampire, mais je préfère #cannibale ou #thantocrate ca fait moins créature surnaturel.
      Le pervers narcissique ne souffre pas, à part quant son objet lui échappe, mais il s’en trouve d’autres. Le PN n’est pas sentimental. Pour se soigner il faut le vouloir. Les PN vont très bien, ils n’ont aucune envie de changer leur façon de vivre. C’est comme une atrophie de l’empathie. L’empathie ca ne s’injecte pas en douce à la cantine. Et on ne peut pas soigner une personne contre son grès. Je ne voie aucune raison pour qu’un PN veuille se guérir. C’est pour cela que le psy dit que les PN ne sont pas des malades.
      Je ne voie pas d’autre solution que d’apprendre à les détecter pour les tenir loin du pouvoir et loin de soi et les empêcher le nuire. Là peut être illes se mettrons à souffrir du manque de proie et irons se soigner. On peu toujours rêver ^^

      #thanatocratie

    • Eh bah @baroug si même les docteurs s’y mettent...
      tu commence à me faire vraiment peur :P

      @petit_ecran_de_fumee
      Je voie que j’ai répondu un peu vite à ton message.
      Pour les proportions 1/3, 2/3, je dirait que comme les comportement dominants sont plus réprimés chez les femmes et valorisées chez les hommes, ca explique le plus faible nombre de femmes. Les femmes retournent plus souvent la violence contre elle mêmes que les hommes.
      Pour l’exemple de l’entreprise, ca m’a fait pensé au test de Voight-Kampff
      http://www.youtube.com/watch?v=Umc9ezAyJv0

      C’est pas l’idée de lancer une chasse au sorcière mais étudier ce type de profils, connaitre leur fonctionnement, peut aider dans les cas de harcèlement sexuel et morale, viol, inceste, violence conjugale, et j’en passe. Les PN sont nuisibles à la société, je ne dit pas qu’il faille les éliminés, mais il faut pas leur donner le pouvoir en tout cas. Et il faut savoir que c’est là qu’on en trouve le plus, même si il y en a dans toutes les classes sociales à mon avis.
      Pour les 10% comme je disait ca me semble excessif, mais bon le psy sort ca de son chapeau et il faudrait voire comment cette #statistique à été faite. Le truc aussi avec les PN, c’est qu’ils ne sont pas PN avec tout le monde de la même manière. Généralement ils ont des cibles privilégiés et les autres sont des outils qu’il manipule afin de blesser leur cible. Ces autres « outils », ne sont en général pas conscients de ce manèges et trouve le PN hyper sympas et ne croient pas un mot de ce que pourrait dire les victimes.

    • @mad_meg : je suis tout à fait d’accord avec toi. Je me pose la question de savoir si je peux faire en sorte que mes enfants ne tombent pas dans cette pathologie addictive, si les valeurs morales peuvent être un virus contre ça, et si ça leur arrive, comment les sortir de là... Vu que les femmes y semblent moins sensibles que les hommes, et vu que leur nombre semble en augmentation, je me dis que l’influence sociale ou culturelle est forcément très importante..

    • @petit_ecran_de_fumee
      Je suis pas sur que les PN soient en augmentation. Je pense que c’est un effet qu’on a parce qu’on manque de recule sur l’analyse sous cet angle. Et qu’on dénonce aujourd’hui ce qui était invisible autrefois. Le harcèlement moral ou sexuel c’est assez neuf comme expression, et motif de procès.
      Je ne sais pas comment les PN se fabriquent. En tout cas ce n’est pas une maladie, ni un virus, ni un gène. Je croie qu’on a tous des tendances sadiques plus ou moins fortes, et un désir de manipulation, je dit cela parce que ca m’arrive et que je présume que ca arrive aux autres mais j’ai pas d’élément de comparaison la lecture des esprits ne faisant pas partie de mes compétences ^^
      « rien de ce qui est humain ne nous est étranger »* parait-il...
      En principe on réprime ce genre de sentiments, on les cultive pas. Les autres ne sont pas des jouets.

      *Je me demandait d’où cette citation venait :
      « Homo sum, et nilhil humani a me alienum puto »
      Je sus un homme, et j’estime que rien de ce qui est humain ne m’est étranger.
      Citation du poète latin Térence (-190 - -159)

    • Je suis pas sur que les PN soient en augmentation. Je pense que c’est un effet qu’on a parce qu’on manque de recule sur l’analyse sous cet angle. Et qu’on dénonce aujourd’hui ce qui était invisible autrefois. Le harcèlement moral ou sexuel c’est assez neuf comme expression, et motif de procès.

      Oui il y a toujours eu des gourous ici ou là, et des monstres tyranniques au boulot. C’est vrai, le fait que l’on en détecte plus peut s’expliquer par le fait que les victimes ont désormais plus les moyens de prendre conscience de ce qu’elles vivent, à la fois grâce à la meilleure conscience de ce phénomène, mais aussi parce que les normes sociales évoluent, je pense, notre société individualiste nous invite à nous affirmer en tant qu’individus. Et dans le même temps, c’est le revers de la médaille, notre société individualiste et hyper compétitive nous conditionne à entrer dans les jeux de pouvoirs et de domination. La société libérale valorise les dominants. C’est pour ça que je pense sincèrement que le nombre de comportements PN peut augmenter, notamment en entreprise. La pression sociale est telle que cela ne peut que favoriser ces comportements, non les freiner.
      On parlait, dans la discussion sur Mermet, de darwinisme social, effectivement, derrière cela il y a l’idée que si un bourreau peut abuser d’une victime, c’est que la victime est inadaptée.
      L’idéologie néolibérale nous dit presqu’en substance que les PN sont utiles car ils permettent de trier les gens économiquement trop fragiles.
      L’idée d’un #management qui vise au contraire à neutraliser les PN est donc une bonne nouvelle, faut juste comme je disais éviter de tomber dans l’excès inverse, celui d’une stigmatisation mal ficelée ou de nouveaux prétextes fallacieux qui fasse trop de victimes collatérales..

    • Comme le psy de l’émission se servait du #syndrome_d_alienation_parental dans ces arguments voici quelques infos sur ce concept #masculiniste

      Qu’est ce que le SAP ?

      LE SAP est une théorie posée en 1985 par richard Gardner qu’il a exposé dans de nombreux livres.

      Gardner explique que les accusations de violences ou d’abus n’ont aucun fondement et que ce ne sont jamais que des manoeuvres frauduleuses de la part de femmes prêtes à tout pour que les pères ne voient plus leurs enfants, c’est quelque chose qu’on entend relativement souvent, son discours est extrêmement populaire au canada ou les asso de défense des pères sont très actives, on entend cette théorie de plus en plus souvent en europe et en france.

      Même si ça parait peu croyable, c’est là que ça devient ahurissant :
      Gardner fonde sa théorie sur le fait que toutes les paraphilies (c’est à dire les déviances, zoophilie nécrophilie pédophilie coprophilie etc) assurent la survie de l’espèce en stimulant la procréation .
      Il affirmait que les femelles humaines seraient naturellement « passives » et que le viol ou l’inceste résulteraient de cette passivité : il déclarait en effet que la passivité sexuelle des femmes les conduisait à devenir des victimes masochistes de viol, des victimes qui « ressentent du plaisir à être battues, ligotées et soumises à des mauvais traitements », comme si c’était là « le prix qu’elles sont prêtes à payer pour obtenir la gratification de recevoir du sperme » (Gardner, True and False Accusations, note 27, 26).

      Continuons un peu plus loin :
      Gardner déclarait que les activités sexuelles entre les adultes et les enfants feraient « partie du répertoire naturel de l’activité sexuelle humaine » (Gardner, "True and False Accusations", note 27, 24)
      Très proche de la NAMBLA (North American Man Boy Love Association, association, créée en 1978, qui se décrit comme une « organisation politique pour les droits civiques et l’éducation » dont le but est de « mettre fin à l’oppression dont sont victimes les hommes et les garçons qui entretiennent des rapports consentants », Gardner a activement œuvré pour l’abolition du signalement obligatoire d’agressions sexuelles sur mineurs, pour l’abolition de la garantie de protection pour les professionnels signalant un cas de maltraitance sur enfant.

      Les relations et conséquences entre SAP et garde

      Les origines et l’utilisation du SAP montrent qu’il est un outil politique et légal inventé et utilisé pour protéger les agresseurs d’enfants de poursuites judiciaires et pour promouvoir leurs contacts sans entrave avec ces enfants au travers d’ordonnances judiciaires leur en attribuant la garde totale.
      Le SAP considère que les femmes et les enfants enfreignent les règles du patriarcat lorsqu’ils se permettent de manquer de respect ou lorsqu’ils refusent de faire preuve de respect à l’égard des hommes.
      Le SAP présume a priori que toute plainte de violence masculine est nécessairement infondée .

      Quelques citations de Gardner :

      Western society is excessively moralistic and punitive toward pedophiles. The Draconian punishments meted out to pedophiles go far beyond what I consider to be the gravity of the crime.

      Gardner, R.A. (1991), Sex Abuse Hysteria : Salem Witch Trials Revisited, Cresskill, NJ : Creative Therapeutics, 118.
      =>Traduction :

      La société occidentale est excessivement moralisatrice à l’égard des pédophiles. A mes yeux, les punitions draconiennes infligées aux pédophiles vont bien au-delà de la gravité des faits qu’on leur reproche.


      Of relevance here is the belief by many of these therapists that a sexual encounter between an adult and a child—no matter how short, no matter how tender, loving, and non-painful—automatically and predictably must be psychologically traumatic to the child

      Gardner, R. A. (1992), "True and false accusations of child sex abuse", Cresskill, NJ : Creative Therapeutics, pp. 670.
      =>Traduction :

      Il est important de souligner ici que beaucoup de ces thérapeutes croient qu’une rencontre sexuelle entre un adulte et un enfant – même brève, même tendre, aimante et non douloureuse – est automatiquement et immanquablement traumatisante pour l’enfant.


      He has to be helped to appreciate that, even today, it is a widespread and accepted practice among literally billions of people. He has to appreciate that in our Western society especially, we take a very punitive and moralistic attitude toward such inclinations. He has had a certain amount of bad luck with regard to the place and time he was born with regard to social attitudes toward pedophilia

      Gardner R. A., "True and false accusations of child sex abuse", Cresskill, NJ : Creative Therapeutics. 1992, p. 593.
      =>Traduction (parlant du père incestueux) :

      On doit l’aider à reconnaître que, même aujourd’hui, [la pédophilie] est une pratique largement répandue et acceptée, littéralement, par des milliards de gens. Il doit considérer que, dans notre société occidentale en particulier, nous avons une attitude très punitive et moralisante envers de telles tendances. En fait, il a simplement été quelque peu malchanceux d’être né en ce lieu et en cette époque pour ce qui est des attitudes sociales à l’égard de la pédophilie.

      Trouver ici
      http://feminisme.fr-bb.com/t1396-sap-syndrome-d-alienation-parentale

      #novlangue

    • La page #wikipedia sur le SAP est clairement écrite par des #masculinistes qui sont très actif sur l’encyclopédie participative.


      Pour Gardner, l’abus sexuel est vécu de façon traumatique par l’enfant si la société juge cet acte négativement, ce qui pour lui est trop souvent le cas : « un parent parfait, ça n’existe pas. L’exploitation sexuelle d’un enfant doit être mise dans la liste des aspects négatifs, mais l’enfant doit aussi apprécier les aspects positifs ».

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27aliénation_parentale

    • Ourgh, le SAP est effectivement une sujet assez terrifiant...

      De façon plus légère, je ne sais pas si c’est un PN, mais en tous cas un grand manipulateur qui m’effraie par la vulnérabilité, le manque de clairvoyance de ses victimes..

      Souvenons-nous de ces grandes messes à l’Elysée de période 2010-2012 où les 300 députés UMP de l’époque venaient l’écouter alors qu’il était au plus bas dans les sondages. A chaque show le même phénomène se produisait : des députés qui n’entendaient que des critiques sur le personnage dans leur circonscription ressortaient finalement requinqués par le verbe présidentiel ! A écouter les réactions après son intervention devant le bureau politique élargi de l’UMP, reconnaissons qu’il n’a pas perdu la main...

      http://www.lexpress.fr/actualite/sarkozy-securise-le-parti-et-doit-continuer-a-entretenir-le-reve-de-retour-

  • Daniel Mermet et Lao Tseu : il y a encore du boulot…
    http://reflets.info/daniel-mermet-et-lao-tseu-il-y-a-encore-du-boulot

    François Ruffin publie dans les colonnes de Fakir un texte fleuve visant à expliquer que Daniel Mermet n’est pas uniquement un patron usant du harcèlement moral comme méthode de management et sous-payant les personnes travaillant pour lui. François Ruffin utilise en introduction de son texte une citation de Lao Tseu : « Connaître sa honte et [...]

  • Mes années Mermet, par François Ruffin
    http://fakirpresse.info/Mes-annees-Mermet.html

    Je souhaitais publier ce texte sur le site d’Article XI, d’où est partie la charge initiale contre Daniel Mermet. Pour répondre, d’abord, aux centaines de commentaires, dont quelques-uns mettant en cause mon silence. Surtout, pour ne pas figer les lignes, avec deux camps qui se feraient front, à l’heure où d’autres batailles plus essentielles doivent nous rassembler. Les animateurs d’Article XI n’ont finalement pas accueilli mon point de vue. C’est donc à regret que je publie sur Fakir, sans vouloir qu’un projet collectif serve à une cause plus personnelle, sans vouloir que l’un devienne le refuge des « pro-Mermet » et d’autres celui des « anti- ». Et sans que tous les membres de Fakir n’approuvent la publication de ce texte, ni même son contenu.
    Nous avons mieux, plus urgent, plus important à faire que ces déchirements.

    • Hilarant, cet article :

      La précarité lui permet, objectivement, sans qu’il l’ait formalisé, sans qu’il
      ait conscience de cette violence, de tester les impétrants – contrepartie d’un recrutement ouvert, sans concours d’entrée. De trier les jeunots selon leur « talent », c’est-à-dire, pour l’essentiel, selon leur constance dans l’effort.

      En droit du travail, en CDD ou en CDI, il est tout à fait possible de se séparer des « impétrants ». Ça s’appelle une période d’essai.

    • Nul exploiteur ne demanderait jamais mieux que de tester la constance dans l’excellence de chacun de ses salariés !

      J’irais même plus loin : ce qui tue le travail est l’incapacité avérée des patrons de droit divin à savoir promettre davantage à leurs salariés que de vérifier chaque jour leur productivité.

    • Un des trucs qui me gêne dans la réponse de #François-Ruffin, c’est qu’il corrobore tout à fait le truc que tout ça c’est du militantisme, et qu’on peut tout se permettre et aller aussi loin qu’on peut dans l’exploitation ou dans l’auto-exploitation du moment que c’est pour le militantisme. Il avoue le dire clairement : « Fakir n’est pas une démocratie, MAIS on est là pour apporter plus de démocratie à l’extérieur. » C’est une stratégie hein, ça c’est sûr. Mais c’est loin d’être évident que ça fasse partie des bonnes stratégies...

      Par ailleurs, il assimile le travail de Mermet à une Grande Œuvre, comme pour un Artiste. Mais mis à part quelques cas qui n’ont pas l’air d’être la majorité, la plupart des artistes qui ont laissé une Œuvre l’ont fait souvent à LEUR dépend. Ils en ont souvent chié eux, mais ils n’ont pas exploité les autres pour ça. En tout cas pas à ce point, avec un rapport de domination salarial.

      J’ai tendance à penser que la capacité à être libre ou à lutter pour la liberté, ça se mesure aussi (et très souvent d’abord) dans la vie quotidienne. Si on est pas capable d’aider et de vivre correctement avec ses amis (proches), ses camarades (moins proches) et même mieux ses voisins, qu’on a pas choisi idéologiquement, et bien je ne vois pas comment on peut prétendre aider « le monde », « les autres », etc.

      #Daniel-Mermet #lbsjs #polémique #management #patron #démocratie #radio #france-inter

    • Je n’aime jamais les discours qui absolvent quelqu’un de se comporter comme un #connard (ou pire) sous prétexte que c’est un génie. Ou l’idée que quelqu’un puisse se permettre de ne pas être à la hauteur de l’idéal qu’il prêche dans ses discours.
      Si tu dénonces l’injustice tout en l’appliquant fermement chez toi, alors, tu es juste un foutu donneur de leçon.

      Cela dit, je trouve intéressant le papier de Ruffin. Parce que c’est un autre point de vue, un point de vue que je ne partage pas mais qui est parlant par ailleurs.

      Donc, non, Mermet ne peut pas exploiter ses collaborateurs sous prétexte qu’il dénonce les exploiteurs, pas plus que Polanski ne peut se taper des gamines sous prétexte qu’il fait des bons films.

      Vous me direz que je mélange tout.
      Peut-être bien, mais à chaque fois, c’est exactement ce que je ressens.

      Les gens vraiment grands ne se sentent généralement pas obligés d’écrabouiller les arpions des autres pour le prouver.

    • Tout à fait d’accord avec vous. Je me demande si Ruffin prend vraiment la défense de Mermet. Je trouve son texte « à charge ».
      La comparaison avec Pantagruel et Gargantua, n’esr pas dans la dentelle. On est face à un #sur-homme et comme « Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres. » Il faut laisser l"#ogre Mermet boulotter tranquillou les gens parce que c’est son ami de longue date et/ou un partisans politiques.

      En passant il semble y avoir une bonne dose de sexisme non-dit. Par exemple avec les femmes, qu’on aime toutes entières, entre le fromage et la lecture, ou la référence à Ferré qui est un gros misogyne bien ignoble.
      http://www.youtube.com/watch?v=SN6UIoyX0ho


      Je ne peu plus l’écouter depuis que j’ai vu cette vidéo. Ca me fait une boule au ventre à chaque fois.

      Et pour ce

      Nous avons mieux, plus urgent, plus important à faire que ces déchirements.

      Alors plusieurs affaires de #harcelement_morale et abus du droit du travail ca ne serait ni urgent ni important mais un problème d’ordre privée, sentimental. Il faut regarder ailleurs,

      Harcèlement moral : une autre forme de violence faite aux femmes
      http://sexismesagauche.blogspot.fr/2013/06/harcelement-moral-une-autre-forme-de.html
      L’article se focalise sur les violences faites aux femmes, mais des hommes sont aussi concernés en tant que victime dans l’exemple qui est donné. Comme ca semble être le cas pour LBSJS.

    • un sujet qui rappelle les débats compliqués abordés avec Kechiche
      http://seenthis.net/messages/143795
      http://seenthis.net/messages/142288
      peut-on apprécier l’oeuvre d’un auteur qui ne respecte pas nos valeurs, et surtout, nos pairs ?
      Doit-on jeter une oeuvre parce qu’elle est le fruit d’un créateur aux mains sales ?
      C’est super difficile à répondre.

      Mais dommage que Ruffin manque de lucidité. Il est humain de vouloir défendre un proche, une personne avec laquelle on crée de belles choses.
      Ok, tout n’est pas simple, et on peut expliquer certaines choses. Mais expliquer n’est pas justifier. Justifier, c’est accepter. Or rien ici ne peut justifier ce qui est reproché à Mermet. Je suis moi même assez pragmatique en général, et je prône souvent des concessions à mes valeurs pour viser un résultat « global ». Mais je ne le fais jamais quand ça touche au respect des personnes. Ça c’est une ligne rouge. De ce côté là Ruffin est décevant. Il aurait dû reconnaître qu’il a trop de liens personnels avec Mermet pour s’exprimer de façon objective, et là, j’aurais dit ok. Mais personne n’est immunisé contre la mauvaise foi !

      Il n’empêche au final qu’il est bien triste en effet de se déchirer sur cette affaire qui devrait être une affaire, non pas privée, mais relevant du droit du travail. Pourquoi on vit dans un système où il faudrait que ce soit des auditeurs de radio qui se comportent en policiers quand un réalisateur d’émission est soupçonné de harcèlement ?

    • Pourquoi on vit dans un système où il faudrait que ce soit des auditeurs de radio qui se comportent en policiers quand un réalisateur d’émission est soupçonné de harcèlement ?

      Parce que dans le système de la justice au travail, les cas de harcèlement ou de maltraitance sont les cas les plus difficile à monter et à défendre. On est dans l’émotionnel, le ressenti, paroles contre paroles, souvent sans témoins, ou avec des témoins qui se débinent. Les cas « les plus faciles » et qui aboutissent devant les tribunaux du travail, en médiation ou en résolution interne avec gain de cause, sont les cas objectivés où il s’agit d’une atteinte claire au droit du travail, aux réglementations, aux critères de rémunération par exempel.

      Ruffin décrit en fait bien le problème : lui s’en est bien sorti pour différentes raisons, principalement individuelles, liées à sa personnalité, à une certaine prise de recul d’emblée, à son parcours de journaliste, il a su supporter l’arbitraire d’autant plus qu’il était mieux rémunéré que d’habitude et qu’il répondait à la méritocratie locale.

      Bien lui en fasse, mais c’est un peu court. Ce n’est pas parce que quelques individus supportent un cadre de travail cyclothymique que ce cadre doit perdurer. Sinon, on arrête de défendre les travailleurs tout de suite.

      Dans des cas similaires, reste, si reconnaissance des injustices n’est pas obtenu, que la médiatisation. Que ça tourne au lynchage - qui profite aux opposants politiques de Mermet - n’a rien d’étonnant, c’est la seule arme qui leur reste à dégainer, la vindicte populaire, même si effectivement, une reconnaissance des préjudices par la voie syndicale et légale est préférable.

    • Après la réponse d’Article11, la réponse direct de Cyran sur le site de Fakir :
      http://www.fakirpresse.info/Mes-annees-Mermet.html#forum1355

      Et là il fait pas trop dans la demi-mesure.

      Je ne mesurais pas à quel point nos différences d’orientation ou de tempérament quant à nos manières d’opérer recoupaient en réalité un désaccord politique infiniment plus profond.

      [...]

      Amour de soi, mépris pour les autres. Sous les fatras illisibles de ta légende en construction, ton texte se donne à lire pour ce qu’il est : une apologie de l’individualisme le plus jaune. Par jaune, j’entends l’attitude qui consiste à flatter son taulier tout en s’essuyant les semelles sur les collègues virés ou maltraités. Habituellement, les jaunes évitent de fanfaronner. Il est vrai qu’ils peuvent toujours, surtout lorsqu’ils sévissent à gauche, se cramponner à une bonne cause quelconque pour justifier leur pleutrerie, leur égoïsme ou leurs ambitions. Le mange-merde fait ce qu’il peut pour continuer à se regarder dans une glace. De là à se pavaner…

      Pow.

    • Ça balance pas mal à Marseille !

      En somme, tu confirmes les souffrances relatées dans mon article, mais en les justifiant au nom d’un darwinisme social brut de décoffrage combiné à la très haute considération que tu portes à ton nombril.

      Perso, là j’arrête, la messe est dite. En espérant que la délégation syndicale et la direction
      de Radio-France fassent leur boulot. Toute ma sympathie aux « impétrants » : je suis bien placée pour savoir que se battre contre une structure adulée, ne serait que pour faire reconnaitre ses droits salariaux est un parcours très solitaire. Alors se battre pour faire reconnaître un harcèlement moral...

      http://www.fakirpresse.info/Mes-annees-Mermet.html#forum1355

    • @supergeante merci pour tes explications. Dans les cas de harcèlement moral ou sexuel, les preuves sont presque toujours absente puisque ça se passe en sous entendu et pressions psychologique dont seuls les victimes mesurent la véritable portée. je connait malheureusement un peu le pbl pour avoir subit cela toute mon adolescence et avoir vécu avec un #pervers_narcissique durant cette période. Dans les commentaires du premier texte d’article 11, plusieurs personnes font le lien avec cette pathologie, je trouve que ça y ressemble et Ruffin semble être sous-emprise de l’aspect séducteur de Mermet.

    • Doit-on jeter une oeuvre parce qu’elle est le fruit d’un créateur aux mains sales ?
      C’est super difficile à répondre.

      A supposer que cette question ait une telle importance, Sartre et Camus ont tous deux longuement évoqué ce problème au sujet de l’oeuvre d’Aragon.

      Si par lucidité sur leur propre condition les intellectuels daignaient regarder Mermet comme un capitaliste ordinaire, on constaterait qu’il applique les classiques techniques de l’exploitation prolétarienne : management par projet, individualisation de la relation au travail, refus de la notion de classe au profit de la notion de contrat, bref, tout ce qui conduit à détruire la relation entre pairs au travail au profit de la subordination par le contrat : l’isolement, et tout ce qui s’ensuit : dépression, suicide, etc...

      On peut chercher à faire plus compliqué, mais faut vraiment avoir que ça à foutre. Depuis quand les travailleurs disposent-ils de quelque autre outil que ce soit que le boycott pour faire plier les exploiteurs ? En quoi le travail de la machine Mermet se distingue-t-il d’une marchandise ordinaire ?

    • @monolcete tu as raison, quelque soit sa réponse ca n’aurait pas été. Soit un traitre ingrat, soit un adulateur aveugle, il perd à tous les coups. Et je ne sais pas comment le #plo va se dépatouiller de cette affaire.

  • Pourquoi l’évaluation/rémunération sur #indicateurs ne marche pas - Atoute.org
    http://www.atoute.org/n/Pourquoi-l-evaluation-remuneration.html

    Bien qu’appliqué à la médecine, la réflexion de Dominique Dupagne, l’auteur de « La revanche du rameur », pourrait s’appliquer à bien d’autres choses. Il revient sur les théories de l’économiste américain Robert Lucas qui estimait que les statistiques n’aident pas à prédire les comportements futur des agents économiques. « Une corrélation observée peut devenir trompeuse si elle est utilisée dans un but de prévision ou d’évaluation. » Pour Lucas, les agents ne modifient pas forcément leur comportement face à (...)

    #évaluation #digiwork #la27eregion #management

  • Daniel Mermet ou les délices de « l’autogestion joyeuse »
    http://www.article11.info/?Daniel-Mermet-ou-les-delices-de-l

    Ce n’est jamais un plaisir de « tirer » sur son propre camp. Mais quand l’une des personnalités les plus influentes de l’audiovisuel « de gauche » adopte au quotidien des techniques de management dignes du patronat néolibéral le plus décomplexé, difficile de détourner les yeux. Source : Article11

  • Limite et puissance du #big_data appliqué aux ressources humaines chez #google
    http://www.internetactu.net/2013/06/26/limite-et-puissance-du-big-data-applique-aux-ressources-humaines-chez-

    Les promesses des Big Data appliquées à l’#emploi sont à la fois stimulantes et terrifiantes, soulignions-nous il y a peu. Dans un entretien pour le New York Times, Laszlo Bock responsable des ressources humaines de Google revient sur l’utilisation des Big Data par Google sur le recrutement et autant le dire, le constat qu’il en tire (ou qu’il nous en…

    #algorithmie #économie #économie_comportementale #management

  • L’évolution du bruit dans les réseaux sociaux
    http://www.oezratty.net/wordpress/2013/elvolution-bruit-rseaux-sociaux

    Un truc me démange depuis pas mal de temps : l’évolution des comportements de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux, surtout dans l’univers professionnel. Les réseaux sociaux ne sont pas a-sociaux par nature. Ils révèlent simplement des comportements à la limite de l’asocial …

    Source : Opinions Libres, le blog d’Olivier Ezratty

    #Blog #Olivier_Ezratty #Stratégie #Innovation #Startups #France #Medias_Numériques #Home_Theater #Canon #WordPress #Microsoft #Google #Apple #Télévision_numérique #Photo_numérique #Financement #Communication #Marketing #Entrepreneuriat #Management

  • Comment Alcatel-Lucent augmente les débits d’Internet - 3
    http://www.oezratty.net/wordpress/2013/comment-alcatel-lucent-augmente-debits-internet-3

    Dans cette troisième et dernière partie de mon voyage dans le très haut-débit chez Alcatel-Lucent, nous allons faire un petit tour aux Bell Labs de Villarceaux où j’y ai vu différentes équipes de recherche planchant aussi bien sur la fibre optique que sur les applications du très haut-débit. Cet article fait suite à un premier […] …

    Source : Opinions Libres, le blog d’Olivier Ezratty

    #Blog #Olivier_Ezratty #Stratégie #Innovation #Startups #France #Medias_Numériques #Home_Theater #Canon #WordPress #Microsoft #Google #Apple #Télévision_numérique #Photo_numérique #Financement #Communication #Marketing #Entrepreneuriat #Management

  • Les 7 secrets de Leclerc pour rester le roi des prix bas
    http://www.capital.fr/enquetes/strategie/les-7-secrets-de-leclerc-pour-rester-le-roi-des-prix-bas-789985/(offset)/2

    A l’époque, la scène avait défrayé la chronique. En 1991, en visite à Saintes, en Charente-Maritime, pour régler un conflit social dans un supermarché, Edouard Leclerc avait giflé une caissière, déléguée syndicale. Son fils Michel-Edouard ne pourrait plus, aujourd’hui, se permettre un tel dérapage, il n’empêche : chez Leclerc, si la vie est moins chère pour le client, elle est aussi plus dure pour le personnel. Contrairement aux grands groupes, les adhérents ne sont pas tenus à une politique sociale uniforme. Et comme ce sont eux les employeurs directs, ils ne s’astreignent qu’au minimum légal et vont même parfois jusqu’à mordre la ligne jaune.

    Plusieurs employés ont ainsi, ces dernières années, poursuivi leur patron pour non-respect des heures supplémentaires ou suppression injustifiée de primes. Il est vrai que la grande distribution ne se caractérise pas par des conditions de travail reluisantes, mais elle doit néanmoins préserver une image d’employeur à peu près respectable pour attirer les talents : Carrefour paie légèrement au-dessus de la moyenne, Auchan pratique l’actionnariat social et fournit un gros effort de formation, Casino tente de favoriser le dialogue interne… Chez Leclerc, chaque propriétaire de magasin agit à sa guise, ce qui pénalise le personnel. « Dépen­ser de l’argent pour les employés n’est pas la priorité des adhérents, témoigne un salarié dans le Nord. De plus, nous som­-mes très isolés. Il nous est difficile de nous organiser à un niveau national ou même régional. »

    En 2011, les conflits opposant des salariés d’Auchan et de Car­refour à leurs directions pour le calcul du temps de pause étaient remontés jusque devant la Cour de cassation, grâce au soutien des organisations syndicales. Un cas de figure inimaginable pour le personnel de ­Leclerc. Ce management musclé serait l’héritage, selon Michel-Edouard Leclerc, d’une « culture de la conquête et de la réussite, parce que les commerçants n’ont jamais été bien consi­dérés dans la société française ». Mais, ajoutait-il dans un entretien à Management fin 2011, « la nouvelle génération souffre moins de ce complexe et, de paternaliste, le management est devenu plus rationnel, plus organisé, plus participatif ». Les salariés, eux, n’ont pas encore senti la différence…

    #exploitation

  • Google, un exemple à méditer ?
    http://www.inriality.fr/sante/stress-numerique/meditation/google-un-exemple

    Google est l’une des entreprises où il est le plus satisfaisant de travailler*. Parmi les raisons invoquées pour expliquer cette belle réussite, il y a l’apprentissage de la méditation. Faut-il y voir une solution aux problèmes de stress numérique qui affectent tant de monde ? Oui, mais pas seulement répondent les scientifiques...

    (...)

    Concrètement, selon Alex Pang, l’informatique contemplative se propose de trouver comment utiliser les technologies de l’information et les médias sociaux de façon à ce qu’ils ne soient pas seulement des sources de distraction et de sollicitations permanentes mais, au contraire, qu’ils nous aident à être plus pleinement attentifs, concentrés et créatifs. Sur Internet, les applications pour smartphones et tablettes sont de plus en plus nombreuses, telles que Buddhify, Insight Timer, Méditation, ou Buddha’s brain.

    #stress #travail #management #Internet #informatique

  • She Can’t Sleep No More | Jacobin
    The political economy of Marissa Mayer.
    http://jacobinmag.com/2012/12/she-cant-sleep-no-more
    #travail&tic #management #google #yahoo #femmes #temps #idéologie_californienne #critique_techno

    The ideal worker is the worker whose whole meaningful life happens within the four walls of the office, or whose wage work has expanded to fill the home. Nowhere is this more prominent than in the tech world, land of startups, where one is supposed to identify with the company absolutely.

    Which points toward the core of the “having it all” debates: time is a feminist issue.

    En lien : http://seenthis.net/messages/117220 ; http://seenthis.net/messages/141299
    A propos de Jacobin mag : http://seenthis.net/messages/116630

    • dans le #travail, nous apprenons à trahir les autres, et nous nous trahissons nous-mêmes… d’où les #suicides

      quelques notes constructives :

      il faut rompre avec l’exaltation de la #performance_individuelle, et retrouver une démarche de #qualité — parce que dans l’ombre on dégrade tout ce qui relève de la #coopération

      tout ce qu’on croit gagner d’un côté, on le perd de l’autre, et on constate même, au final, une perte de #productivité

      il faut s’intéresser au #travail_collectif, à la mise en commun du savoir, de l’expérience, de l’intelligence, de la parole… ce qui nécessite des espaces de #délibération — il y a un gisement de bonne volonté dans le monde du travail

      … repenser toute la méthode de #management des #entreprises, faire de la coopération verticale ainsi que de la coopération avec le client (ou le patient, l’élève…)

    • A verser au dossier « tempérer ses propos » :
      christophe dejours : plume&plume
      http://plumeplume.blogs.nouvelobs.com/tag/christophe+dejours

      Par #normopathie, Christophe Dejours désigne des personnalités qui se caractérisent par leur totale normalité, des êtres conformistes sur les plans social et professionnel. « Peu fantaisistes, peu imaginatifs, peu créatifs, ils sont en général remarquablement intégrés et adaptés à une société où ils se meuvent aisément et sereinement sans être perturbés par la culpabilité, dont ils sont indemnes, ni par la compassion, qui ne les concerne pas ; comme s’ils ne voyaient pas que les autres ne réagissent pas tous comme eux ; comme s’ils ne percevaient même pas que d’autres souffrent ; comme s’ils ne comprenaient pas pourquoi d’autres ne parviennent pas à s’adapter à une société dont les règles, pourtant, leur semblent relever du bon sens, de l’évidence, de la logique naturelle. (...) » (p. 143, en note)

    • Issue à la sclérose d’un système qui a généralisé la concurrence de tous contre chacun en guise d’organisation. Système qui exploite notre instinct de prédation pour tirer son énergie de fonctionnement. Oui, ça peut tenir quelques décennies encore, mais ce système s’écroulera de lui même quand les humains auront mieux compris la supercherie et auront appris à s’en détacher.

      Dans l’entreprise où je bosse, on essaie de bannir toute idée de concurrence, l’organisation mise sur l’autonomie et la coopération, sur le respect et la confiance plutôt que sur la compétition et l’autorité. Jusqu’ici ça donne de très bons résultats. Résultats qu’on essaie de restituer au mieux dans notre « écosystème » économique, au lieu de vampiriser pour faire valoir notre archaïque privilège de propriétaires capitalistes.
      Je ne crois plus trop à l’idée que la table rase soit le meilleur chemin pour réunir une mutation.

    • Christophe Dejours nous explique pour ceux qui l’ont lu que l’entreprise peut-être à la fois un lieu d’émancipation et de transformation de l’individu quand le travail n’est pas subi. On peut y trouver le meilleur comme la prévenance, la solidarité, le respect, mais aussi le pire, le chacun pour soi, la lâcheté, le harcèlement, l’humiliation...
      A chacun d’incarner sa fonction,son métier, sa mission... avec ce qu’il est ! L’entreprise sait parfaitement utiliser la nature et la personnalité de chacun. A nous de ne pas l’accepter !

      Il faut occuper l’espace qu’incarne l’entreprise comme un « champ » politique et y faire entrer de nouveaux droits comme la reconnaissance de la citoyenneté dans l’entreprise avec tout ce que cela implique. le droit considère que le risque économique est pris par l’entreprise et qu’il est donc normal que le salarié soit soumis à un rapport de subordination.
      Je crois que nous touchons là, une problématique majeure entre employeurs, employés. Comment équilibrer un réel rapport de forces sans qu’aucune des deux parties ne soit lésée ?

      Mon inquiétude aujourd’hui c’est de constater que le droit du travail s’écrit dans « l’entreprise » au nom du bon fonctionnement du dialogue social et non à l’assemblée nationale seule représentante de la souveraineté nationale.
      Aujourd’hui nous sommes bien obligés de constater au nom du maintien de l’emploi, la capitulation du législateur face à l’entreprise toute puissante !

    • @bp314 : ça y est j’ai visionné.
      L’issue dont je parle est justement l’issue de l’effondrement du système par perte de confiance totale des travailleurs dans les organisations classiques (évoqué à 5mn15).

      Concernant le concept de « coopération verticale », le terme fait peur, je le reconnais, moi ça me fait penser à collaboration avec toute la connotation historique de ce mot. Pour moi le manager est avant tout un coordinateur d’actions et un agrégateur de responsabilités. Un animateur, consacré sur sa mission à lui, plus large et d’autant plus anticipatrice que ce qu’il doit agréger est important.

      La cible est une organisation où chacun se sente entrepreneur de son poste, responsable de sa mission, gratifié de sa contribution à l’équipe, à ses « clients » bénéficiaires de son action, gratifié par le soutien et la reconnaissance de l’équipe, gratifié par la réussite de l’oeuvre collective.
      Le collectif fait le reste, et très franchement, moi qui déteste l’autorité, ça tombe bien, on n’en fait quasiment jamais usage. Quand on se considère tous en adultes responsables, on se comporte tous en adultes responsables, tout le monde assume, tout le monde y trouve son compte..

      @pariaurbain : oui la tendance actuelle à négocier et légiférer hors du champ républicain (démocratique si on veut), dans les murs mêmes de l’entreprise, fait peur et risque d’accélérer l’effondrement qu’évoque C. Dejours. On le voit pour l’ANI.
      On parle que de flexibilité, compétitivité et concurrence, comme si on avait pas encore touché le fond...

      Tout l’enjeu va consister, pour les entreprises bienveillantes à devenir suffisament fortes pour être les locomotives de la mutation, en poussant les entreprises conventionnelles à s’aligner, un peu comme la filière bio pourrait y arriver dans l’agriculture si la population l’y aidait. Et ce sera plus facile pour le boulot que pour le bio. Il est plus facile de vivre sans bosser dans une entreprise que de vivre sans manger des trucs de l’industrie agro-alimentaire.

      Mais il est certain qu’un coup de pouce politique semble le plus adapté. Rien est exclu. Quand tout se casse la gueule, on peut envisager de voir une reprise en main politique. Regarde sur la question fiscale en Europe. Il aura fallu 25 ans pour qu’ils reconnaissent qu’il faut faire quelque chose...

    • Christophe Dejours nous explique pour ceux qui l’ont lu que l’entreprise peut-être à la fois un lieu d’émancipation et de transformation de l’individu quand le travail n’est pas subi.

      Peut-être chez les bisounous : chez les humains, l’entreprise est le lieu dans lequel l’humain se rend sous peine d’être exclus et condamné à errer, dormir dans le froid et mourir de faim. On s’y rend aussi de plus en plus souvent forcé par la loi, à l’heure et au lieu dit, pour quelques jours, quelques heures, en attendant d’être affecté ailleurs.

      Ha, qu’il est plaisant de voir que chez les intellectuels en cravate aux mains blanches on croit encore en les célèbres vertus du travail forcé !

      L’issue ? J’ignore quelle sera l’issue et, comme tout productif, au fond peu m’importe. Mais j’imagine qu’un jour viendra où nul ne pourra plus prétendre faire sa part d’oeuvre sociale en se qualifiant d’intellectuel tout en s’ornant des fruits du labeur d’autrui.

    • @tbn : néolibéralisme ? Comment ça ? Sortir de l’exaltation de la performance individuelle et de la concurrence pour passer à la « coopération » c’est du néolibéralisme ?

      @bp314 : quand ce monsieur guindé à l’apparence il est vrai peu sympathique ira jusqu’au bout de sa démarche, il se rendra compte que l’entreprise « bienveillante » ne peut pas être capitaliste, puisque le capitalisme est une prédation sur le travail d’autrui, le capitalisme ne peut fournir le climat de confiance indispensable à la « coopération » dont parle ce monsieur. Laissons lui du temps, pour moi il est sur la bonne voie.

      Ou bien on peut toujours sinon continuer à souhaiter que le travail reste un enfer, pour être sûr de ne pas se compromettre avec le capitalisme, drapé dans notre beau statut immaculé de victime. Mais personnellement ce n’est pas ma tasse de thé...

      Quant à la fin du travail... Je ne crois pas que l’humain pourra se passer d’activités collectives socialement valorisantes, et j’espère pas d’ailleurs.. Je crois qu’il y a confusion entre le mot travail et des concepts plus spécifiques « production de biens matériels » et « exploitation de l’activité d’autrui » qui sont devenus l’horizon indépassable du travail en régime capitaliste..

    • il se rendra compte que l’entreprise « bienveillante » ne peut pas être capitaliste, puisque le capitalisme est une prédation sur le travail d’autrui, le capitalisme ne peut fournir le climat de confiance indispensable à la « coopération » dont parle ce monsieur. Laissons lui du temps, pour moi il est sur la bonne voie.

      J’entends l’argument, mais je vais m’efforcer de le réfuter.

      Ce n’est pas pour des raisons morales ou de compétence technique qu’on réserve les professions intellectuelles aux diplômés : c’est parce que leurs diplômes garantissent le niveau d’éducation requis pour qu’ils ne puissent ignorer certaines choses.

      Par exemple l’évidence que vous exprimez. Et qu’exprime encore bien mieux l’extraordinairement non-diplômé Didier Super : http://www.youtube.com/watch?v=ODXOvPrCuUs

      Machiavel constatait autrement qu’on ne peut distinguer le machiavélisme de l’ignorance et donc, que feindre l’ignorance était toujours le meilleur moyen de parvenir à des fins raisonnées. C’est pour se protéger de cet alibi d’ignorance que les républiques éduquent leurs élites et, en théorie, présument de leur parfaite connaissances des enjeux relevant de la responsabilité sociale qu’on a quand on s’exerce en vertu d’un titre républicain.

      Autrement dit, non, cet intellectuel professionnel ne peut prétendre à l’alibi d’ignorance : ce qu’il fait est un choix.

    • D’ailleurs, il n’y a pas d’autre mot que #propagande_libérale pour parler de l’éducation actuelle infligée et censée sortir les enfants de l’ignorance…

      http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Au-lycee-au-CFA/Au-lycee-general-et-technologique/La-classe-de-seconde-generale-et-technologique/Les-enseignements-d-exploration-en-seconde/Sciences-economiques-et-sociales

      Un enseignement d’exploration obligatoire en classe de seconde, à raison de 1h30 par semaine, permettant une initiation à l’économie et à la sociologie pour découvrir la société dans laquelle on vit.

      Avec ceci qui m’a fait bondir :

      Formation et emploi : le diplôme : un passeport pour l’emploi ? Le chômage : des coûts salariaux trop élevés ou une insuffisance de la demande ?

      C’est le programme officiel.

  • François Dubet : « L’école est en péril »
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130513trib000764314/francois-dubet-l-ecole-est-en-peril-.html

    « En panne de projet moral et éducatif ». Voilà, selon le sociologue spécialiste de l’enseignement, la principale explication à la déliquescence du système français. Un système perclus d’incohérences, sclérosé par la machine administrative, les revendications corporatistes et la rhétorique doctrinaire, ébranlé par les bouleversements sociétaux, scellé dans son immobilisme, son rejet de l’innovation, et l’indifférence pour ses meilleurs éléments. Un système que particularisent un intellectualisme inapproprié, l’abandon des devoirs, la reproduction des élites, un ostracisme inepte pour le capitalisme et l’entreprise, in fine la relégation au second rang de l’objet même de ce qui fut une vocation : donner aux jeunes les armes de se construire, de trouver une place dans la société, d’être acteurs de la démocratie.

    Une longue et très intéressante tribune de François Dubet. Même si on peut ne pas partager son positionnement politique très "gauche réformiste", ce texte incisif a le mérite de pointer clairement les questions essentielles, celles que la #Refondation aurait dû traiter en priorité et sur le long terme, loin des polémiques stériles sur l’#école qui nous passionnent tant…

    L’école semble appartenir aux professionnels de l’école, attachés en premier lieu à défendre leur double sort professionnel et personnel. C’est sur ce mur que les grands élans réformistes du monde enseignant se sont épuisés ces dernières décennies.
    […]
    Mais l’incapacité à réformer n’est pas seule coupable. Le système éducatif est prisonnier d’un dogme : la société française confie sans limite à l’école la responsabilité de définir le destin social des individus. Presque nulle part ailleurs on observe une telle emprise scolaire, une telle indexation du devenir personnel sur l’envergure du diplôme. Dans ce contexte, la problématique des inégalités et des injustices scolaires devient un enjeu essentiel, et d’autant plus considérable que la situation ou l’opinion des vaincus sont reléguées.
    […]
    Pourquoi les grandes confédérations syndicales interprofessionnelles défendant la classe ouvrière et a priori tout à fait légitimes sur le sujet de l’école, se taisent, considérant que ce dernier « appartient » aux enseignants et donc relève des compétences des organisations corporatistes ? C’est incompréhensible, surtout quand l’école ne traite pas très bien les enfants de la classe ouvrière.
    […]
    Les causes de cette mutation sont multiples : l’autorité de l’institution s’est épuisée, on ne croit plus avec la même innocence ni à la nation ni au progrès ni à la science, le mécanisme de promotion sociale des catégories des élites populaires vers l’enseignement a décliné au profit de classes moyennes qui se « recasent » dans l’appareil éducatif. Résultat, l’enseignant ne se sent plus empli du même devoir et des mêmes investissements à l’égard de la société.
    […]
    Chacun revendique une école équitable, juste, productrice de bons professionnels, mais personne n’est en mesure de dessiner l’essentiel : le « type d’individu » que l’on souhaite faire éclore. La communauté juvénile est confrontée au monde des savoirs et des évaluations. Le corps enseignant dénonce avec raison la décomposition des liens familiaux, la bêtise médiatique, une anomie généralisée ; mais, dépourvu de projet éducatif, concentré sur la performance et l’apprentissage des enfants, il contribue in fine à ce qu’il dénonce !
    […]
    L’école a vocation à résister, mais aussi à former des résistants. Il ne s’agit, bien sûr, pas d’isoler les jeunes des désordres et des passions du monde, mais simplement de les rendre plus intelligents pour comprendre le monde et y trouver, à partir de raisonnements autonomes, une place. Que voulons-nous que nos enfants sachent et maîtrisent ? Savoir être et savoir penser : voilà à quoi l’école doit former en premier lieu. Il est capital d’apprendre aux enfants à devenir de futurs acteurs de la démocratie. Or comment y parvenir dans un système éducatif à ce point non démocratique et qui n’accorde ni droit ni leçon de vie collective aux apprentis ?
    […]
    Les parents attendent énormément de l’école, et notamment qu’elle soit capable de dire ce qu’elle fait. Et on ne peut qu’y souscrire. Parce qu’il paie des impôts qui financent l’éducation, chaque citoyen est en droit de savoir ce que le système produit, si les enfants progressent et ce qu’ils apprennent, etc. Le monde éducatif doit rendre des comptes, non seulement à l’institution qui l’héberge mais aussi aux citoyens qui le rétribuent et lui confient leurs enfants.
    […]
    Cette dimension permettrait aussi de développer une solidarité entre professeurs, trop souvent anémique. Comment ne pas me remémorer ces collègues rentrant en larmes d’un cours et qui s’isolaient au fond de la salle des professeurs sans que personne ne vienne les secourir... Le monde de l’enseignement est d’une solitude absolue au nom de l’autonomie de chaque enseignant. L’enseignant perfectible ou fragile ne sera jamais aidé ; ses collègues feront en sorte de ne pas placer leurs enfants dans sa classe. A toutes ces conditions, la fonction éducative pourrait être activée, et chacun pourrait se sentir pleinement « responsable ».
    […]
    Le monde enseignant ne manque pas, loin s’en faut, de sujets qui entreprennent. Malheureusement, l’administration constitue un obstacle, souvent rédhibitoire. Toute tentative d’innover, de proposer des modes alternatifs d’enseignement davantage adaptés au profil des enfants, est une épreuve. Enfin, n’oublions pas le dogme, si spécifique au système français et source de ses blocages : le faux conflit syndicats - administration. Tous deux forment en réalité un couple et se contrôlent mutuellement, dissuadant tout - et notamment les initiatives nouvelles et audacieuses - ce qui peut remettre en question les habitudes et les convictions, aussi dépassées ou inopérantes soient-elles. Ils s’accordent à maintenir le système dans la pesanteur et l’immobilisme. Et ainsi, toute expérimentation réussie est étouffée au lieu d’être essaimée.
    […]
    La rhétorique antilibérale et anti-entreprise au sein du corps enseignant est une réalité, parfois incohérente quand on sait combien l’univers de l’école, obsédé par les classements, soumis aux diktats de l’hyper sélection et de l’hyper compétition, opposé aux choix de carrière des élèves et capable de délaisser les plus vulnérables, est lui-même d’une extraordinaire brutalité ! […] Cet univers de l’école a, pendant longtemps, revendiqué une sorte de havre de paix, même une leçon de sagesse et d’exemplarité en riposte à la « brutalité » de la société, notamment économique. Ce temps est révolu parce que l’école elle-même est devenue brutale et dénonce la brutalité réelle du capitalisme pour cacher sa propre violence.
    […]
    Seules solutions : d’une part que l’école soit davantage éducative, c’est-à-dire qu’elle s’intéresse aux individus, à leur personnalité, à leurs champs singuliers, de réalisation ; d’autre part que les diplômes occupent une place moins importante dans la vie sociale.
    […]
    Pour l’essentiel, les inégalités scolaires sont le produit des inégalités sociales, et donc diminuent ou progressent proportionnellement à la réduction ou à l’accroissement de ces dernières. Or en France […] l’envergure des inégalités scolaires est bien supérieure à celles que laissent supposer les inégalités sociales. En cause : une culture scolaire sélective, et la perception qu’il n’existe aucune autre opportunité de réussite que l’école. Ce qui par ailleurs enjoint de taire définitivement les chimères dorées et récurrentes qui confèrent à l’école un levier d’ascenseur social ou la responsabilité de résoudre tous les maux de la société et de l’individu.
    […]
    La fiction du mérite est utile, mais elle ne doit pas devenir fantasme. La compétition méritocratique est la seule manière d’allouer des individus à des positions sociales inégalitaires. Mais ce mécanisme juste a priori peut engendrer de très grandes inégalités. Il faut donc être méritocratique sans aller au bout de cette logique et ce soucier surtout du sort de ceux qui n’ont pas de mérite.

    #éducation #système_scolaire #inégalités

    • Bravo : la plus grosse contradiction de l’école républicaine, ce « double-bind » qui la bloque et qui la mine, est ici pointée du doigt.

      Comme me disait un prof d’anglais au lycée sans se rendre compte de l’absurdité de son propos :
      « pour réussir il faut être dans la première moitié. Et ça, en bossant un peu, tout le monde peut y arriver ».
      Oui, mais pas en même temps. Ou bien il faut se serrer et partager les place que tout le monde dans la première moitié. Bref, que fait-on de la deuxième moitié ?

      L’école est empêtrée dans ses aspirations d’égalitarisme et d’élitisme, et ne s’en sort pas. A l’image de la société (capitaliste).
      Pour moi le problème, c’est notre attachement à la vision hiérarchique qui assurent les schémas de domination. Acceptons de sortir de l’élitisme sans pour autant renoncer à nos ambitions de performance sociale, technique, humaine. On verra que chaque individu pourra trouver une place utile et performante pour les autres, et gratifiante pour lui même..

      La rhétorique antilibérale et anti-entreprise au sein du corps enseignant est une réalité, parfois incohérente quand on sait combien l’univers de l’école, obsédé par les classements, soumis aux diktats de l’hyper sélection et de l’hyper compétition, opposé aux choix de carrière des élèves et capable de délaisser les plus vulnérables, est lui-même d’une extraordinaire brutalité ! […] Cet univers de l’école a, pendant longtemps, revendiqué une sorte de havre de paix, même une leçon de sagesse et d’exemplarité en riposte à la « brutalité » de la société, notamment économique. Ce temps est révolu parce que l’école elle-même est devenue brutale et dénonce la brutalité réelle du capitalisme pour cacher sa propre violence.

      […]

      La fiction du mérite est utile, mais elle ne doit pas devenir fantasme. La compétition méritocratique est la seule manière d’allouer des individus à des positions sociales inégalitaires.

      Et sinon ici aussi j’applaudis :

      Cette dimension permettrait aussi de développer une solidarité entre professeurs, trop souvent anémique. Comment ne pas me remémorer ces collègues rentrant en larmes d’un cours et qui s’isolaient au fond de la salle des professeurs sans que personne ne vienne les secourir... Le monde de l’enseignement est d’une solitude absolue au nom de l’autonomie de chaque enseignant. L’enseignant perfectible ou fragile ne sera jamais aidé ; ses collègues feront en sorte de ne pas placer leurs enfants dans sa classe. A toutes ces conditions, la fonction éducative pourrait être activée, et chacun pourrait se sentir pleinement « responsable ».

      #management

  • Si tu n’y arrives pas, c’est que tu es un incapable (loser, fainéant, etc ...)

    Danièle Linhart « La responsabilité de la souffrance au travail ne revient pas aux individus » | Humanite
    http://www.humanite.fr/social-eco/daniele-linhart-la-responsabilite-de-la-souffrance-517315

    Pour la sociologue Danièle Linhart, le management s’emploie à désarmer les 
salariés. Dans les services publics, l’enjeu est de les convertir aux idéaux du commerce.

    • En ce sens, la stratégie du management n’a pas changé. Elle tente toujours de passer en force en créant une emprise sur eux, ayant pour fin de créer le salarié idéal disponible pour la guerre économique.

      (..)

      En substitution de cette politique managériale à l’œuvre dans les entreprises privées comme publiques, il faudrait renverser la tendance et prendre comme point de départ l’intelligence collective des salariés

      Voilà qui résume bien mon angle de vue. Le #management n’est ni le problème, ni la solution. Ce n’est qu’un outil.
      Un outil à perfectionner et à maitriser, mais qui ne compense pas le fardeau de l’homo economicus, à savoir le capitalisme. Autoritaire ou libéralisé, peu importe.
      Le problème c’est la guerre économique, et toutes les doctrines qui font de l’humain de la chair à pognon.

    • La guerre économique est inhérente aux dogmes de la concurrence libre et non faussée sauf que, dans cette « guerre », bon nombres de belligérant trichent. Dans les pays d’Asie, les états interviennent pour soutenir tel ou tel secteur d’activité. Aux États-Unis, ce sont les barrières douanières qui pénalisent les importations ce qui permet de relocaliser certaines productions. Et comme d’habitude, les Eurocrates et leurs gouvernements nationaux respectifs font du zèle pour faire allégeance aux Marchés.
      @petit_ecran_de_fumee : tu crois que les dirigeants européens sont vraiment bouchés ou qu’ils le font exprès ?