Cette milice (ils étaient trois ou davantage) agit sous le contrôle « administratif » du dircab de la présidence, l’ex préfet de Ille et Villaine qui a géré la flicaille à Rennes, Patrice Strzoda qui étaient parmi les préfets donnant pour consigne orale (?) aux policiers de pas exhiber leur « numéro d’immatriculation administrative » (loi de sécurité 2017) / matricule.
Il est vraisemblable que les diverses attaques dont LREM a été l’objet partout en France (meetings perturbés, interpellations publiques, permanences vandalisées) a convaincu tout ce beau monde qu’une extrême gauche et des anarchistes allait continuer à s’en prendre à Salcon et qu’il fallait prendre les devants par l’action (on ne sait pas trop ce qu’il en est en matière de renseignement).
Ils sont pas bien malins, tout le monde l’aura compris. Mais c’est bien le préfet de Paris qui intègre à ses troupes ces deux observateurs auréolés du prestige Élysée (ça s’entend « laissez nous les coudées franches »). Par exemple pour passer vraiment pour un baqueux, il aurait été de bon ton d’utiliser une matraque télescopique et d’avoir un casque qui ne soit pas très étonnamment siglé CRS (usuellement ils ont des casques civils), et mieux, de mettre une cagoule ou de se masquer ( ce que font les policiers, y compris en uniforme).
A priori, même schéma qu’à la fac de Montpellier où c’est le recteur lui même qui coordonnait les profs et doctorants qui ont fait office de nervis pour attaquer les étudiants en lutte. Ils aiment les patrons, il leur en faut.
Ce qui est dur pour Salcon dans cette affaire est que le geste initial (ne pas se débarrasser d’un collaborateur filmé à diverses reprises lors d’actions troubles) semble devoir être tenu pour des raisons qui pourraient être impératives (le fric de la campagne, durant laquelle Benalla n’était pas armé pour des prunes ? d’autres affaires).
#terroriser