• Cuisiner en canicule | funambul(in)e: Cuisiner en canicule
    https://funambuline.blogspot.com/2022/07/cuisiner-en-canicule.html

    Les canicules vont être de plus en plus longues et régulières, on le voit déjà depuis quelques années, en 2022 en Suisse, nous sommes à peine le 13 juillet et nous entamons déjà notre 2e période de canicule de qui va durer au moins une semaine. Par rapport au Sud de la France, où les températures peuvent monter au delà de 45 degrés, nous avons de la chance avec nos 30 à 35 degrés, mais ils suffisent déjà à couper toute envie de passer en cuisine avec des plaques et un four allumé.

    C’est simple pensent certains : il suffit de se nourrir de fruits frais et de salades. Mais à moins d’être un·e crudivoriste acharné·e, au bout de 3 jours de ce régime, vous allez développer des maux de ventre et passer beaucoup de temps sur vos toilettes. Nos systèmes digestifs se sont adaptés à manger des aliments cuits, car les aliments crus demandent beaucoup d’énergie pour être digérés. Et toute cette énergie dépensée en digérant, et bien ça donne chaud. (Une des hypothèses de l’évolution humaine est d’ailleurs que cette énergie gagnée à ne pas devoir digérer du cru grâce à l’utilisation du feu nous a permis d’avoir enfin du temps pour inventer d’autres ressources de survie, comme la création d’outils plus sophistiqués... vive la cuisson !)

    Voici donc quelques conseils pratiques pour s’alimenter sans trop souffrir en cuisine en période de canicule, suivis de quelques idées de recettes.

  • Mort d’un mineur à Nanterre : pas une bavure, une exécution
    https://www.politis.fr/articles/2023/06/mort-dun-mineur-a-nanterre-pas-une-bavure-une-execution

    Un jeune homme de 17 ans a été abattu à bout portant par un policier ce mardi matin, à la suite d’un refus d’obtempérer. Une vidéo insoutenable montre ce qui ressemble plus à une exécution qu’à de la légitime défense.

    Passage François Arago, Nanterre, Hauts-de-Seine, ce mardi 27 juin au matin. Une Mercedes jaune est à l’arrêt. Sur sa gauche, côté conducteur, deux policiers motards. On assiste, visiblement, à un contrôle routier. Les deux policiers ont leur pistolet dégainé. On a l’impression qu’ils intiment au conducteur de couper le moteur. Celui-ci démarre. Un des deux policiers tire. Une seule balle, à bout portant, en plein cœur. Il se situait alors sur la gauche du véhicule. Le jeune conducteur, un mineur de 17 ans, meurt sur le coup, sa voiture allant s’empaler dans un poteau quelques mètres plus loin.

    Tout de suite, la machine préfectorale se met en marche. Suivie, immédiatement, par le « journalisme de préfecture ». Le Parisien, France Bleu n’hésitent pas à citer allègrement des « sources policières » décrivant une toute autre scène où le conducteur aurait « foncé » sur les forces de l’ordre. Sur BFM TV, même méthode à laquelle on se permet d’en rajouter une couche. « L’individu serait très connu des services de police », affirme la journaliste en plateau, à peine deux heures après les faits. Le tour est rodé, bien huilé. Le corps de ce jeune garçon n’est même pas encore refroidi que le message est clairement envoyé, et largement relayé. Il est coupable. Et surtout, il l’a bien mérité.

    Sauf que cette fois, un petit grain de sable vient gripper cette indécente machine. Une femme a filmé la scène et la diffuse presque immédiatement sur les réseaux sociaux. On y voit une toute autre version. Non, le policier n’était pas face à la voiture, mais à sa gauche. Non, la voiture n’a pas foncé sur les forces de l’ordre. Sur cette vidéo de quelques secondes, on ne voit pas une tentative d’homicide d’un fonctionnaire de police, on assiste à l’exécution d’un adolescent. Insoutenable, insupportable. L’article L233-1-1 du Code de la route punit un refus d’obtempérer avec mise en danger de la vie d’autrui de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende. Sous nos yeux, ce délit est puni de la peine de mort.

    Histoire terrible… et banale

    Cette histoire est encore plus terrible qu’elle en devient banale. En 2022, 13 personnes sont mortes, tuées par la police, à la suite d’un refus d’obtempérer. Un bien triste record. Comme nos confrères de Basta ! le montrait de manière infaillible, en six ans, c’est plus du double de personnes qui ont été abattues dans ces circonstances que lors des quinze années précédentes. Pourtant, à chaque fois, le récit policier s’impose, à grand renfort de soutiens médiatiques. À chaque fois, la personne tuée est coupable avant d’être froide. Rarement – voire jamais –, une vidéo des faits n’est diffusée. Souvent, il faut attendre plusieurs mois pour obtenir des éléments de l’enquête grâce au travail de confrères et consœurs journalistes. Souvent, aussi, ce travail d’investigation met à mal les versions policières. Les exemples sont légions comme ici, ici ou ici.

    Cette loi est venue mettre de la confusion dans des textes très clairs.

    Il serait pourtant intéressant de s’écarter des versions préfectorales pour interroger les raisons de cette très forte augmentation de ce type de drame. Loin des cris de l’extrême droite sur une hausse de la délinquance et du nombre de refus d’obtempérer, de nombreux spécialistes pointent du doigt une toute autre explication : la dernière loi sécuritaire du quinquennat Hollande élargissant les droits des policiers à faire feu. « Cette loi est venue mettre de la confusion dans des textes très clairs » sur la légitime défense, expliquait, en avril 2022, à la suite d’un drame de ce type, à France Info le sociologue de la police Fabien Jobard. « Elle est venue introduire une notion un peu compliquée. Désormais, le policier peut faire usage de son arme lorsqu’il y a refus d’obtempérer et qu’il peut imaginer raisonnablement que la personne est susceptible de porter atteinte à la vie des policiers ou à celle d’autrui. »

    Une loi qui crée de l’impunité. Sur les 38 personnes tuées dans ce schéma recensées par Basta !, seules trois affaires ont finalement abouti à une condamnation. Des chiffres qui résonnent avec ceux, plus globaux, dévoilés dans nos colonnes en début d’année. Seules 8% des personnes dépositaires de l’autorité publique mises en causes pour violences volontaires ont été condamnées en 2020 et 2021. Pourtant, malgré ces chiffres accompagnés d’analyses de chercheurs spécialistes, jamais cette loi n’a été remise en cause par le pouvoir. Aujourd’hui, un jeune garçon se fait abattre froidement à bout portant. Une vidéo nous permet de nous en rendre compte. Plutôt que d’utiliser les vieilles méthodes mensongères et indécentes, ne serait-il pas temps de s’interroger sur la pertinence de notre législation ?

    • Contrairement à la version média Naël n’a jamais été condamné (prudents, les articles disaient « connu par la justice » pour délit de fuite et stup, ils sont modifiés en courts de journée cf. https://seenthis.net/messages/1007809)

      les policiers parlent trop sur la vidéo
      "je vais te tirer une balle dans la tête" dit le tireur
      "shoote-le" dit le collègue

      à Nanterre, un flic répond à une femme qui proteste « retrouve en Afrique » (formule prononcée à l’A.N. et reprise comme slogan par les identitaires et alii), et ce soir, Bac et CRS sont au travail (pyrotechnie et barricades), la CRS8 va débouler.

      sinon, le papier de Politesse est typique de cette gauche mollasse qui préfère les actes symboliques (casserolades) à la dureté du conflit réel et arrive, sauf pour le titre qui les sauve, à ne rien dire du relief des faits (resservez moi un mojito)

      #blame_the_victim #criminalisation (en français) #media #police #armes_de_la_police #refus_d’obtempérer #délit_de_fuite #légitime_défense_a_priori #homicide_volontaire #gauche_de_bourges_dans_leur_tête #pacifiés_de_la_démocratie

    • Face aux chtars meurtriers : "explosion de colère d’un des ambulanciers qui a conduit le corps de Nael"
      https://twitter.com/CerveauxNon/status/1673726127305551873

      tu vois qu’il a une gueule d’enfant ! pour un défaut de permis !! je le connais le petit, je l’ai vu grandir, sa mère elle l’élevé toute seule, son père il l’a quitté, elle va enterrer son fils, elle est toute seule !

      (vidéo, que je sais tj pas importer)

      edit Cet ambulancier qui a témoigné sa colère aurait été placé en GAV pour "menaces" et "incitation à la haine". L’État autoritaire se croit suffisamment fort pour jouer aux pyromanes. (cerveaux non)

      more

      la nouvelle version presse (Apathie) "le conducteur était connu des services de police"

      un seul des policiers en GàV (le tireur, et pas celui qui l’a encouragé), aucun suspendu (comme les innombrables ministres et secrétaire d’état mis en examen toujours en poste), ne serait-ce qu’à titre conservatoire, l’appareil judiciaire et le gvt ont choisi de réprimer une solidarité en acte plutôt que d’essayer de la prévenir. un pari : le spectre de 2005 restera ce qu’il est faute de cadavre assez jeune (innocent) pour enflammer d’autres quartiers que ceux de Nanterre.

      « Aucun policier ne tue de gaïté de cœur », Mathieu Valet, porte parole CICP, FNews

      #Nanterre #Cité_Pablo_Picasso

    • Mineur tué par un policier à Nanterre : sept personnes interpellées
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/06/27/mineur-tue-a-nanterre-sept-personnes-interpellees_6179490_3224.html

      Sept personnes ont été interpellées mardi 27 juin en début de soirée à Nanterre (Hauts-de-Seine) lors de tensions avec les forces de l’ordre déployées dans la ville quelques heures après qu’un jeune homme de 17 ans a été tué par un policier, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la préfecture de police.
      Deux unités de forces mobiles, dont des membres de la #CRS_8 – spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines –, sont présentes dans la commune pour la nuit, a rapporté le ministère de l’intérieur.

      edit

      "Je préfère une racaille morte qu’un policier mort. Chacun son électorat !" , Bruno Attal en réponse à un tweet de Sandrine Rousseau

      Ruffin, sur oiseau...

      Ce matin, un jeune de 17 ans a été tué par un policier, après un contrôle routier à Nanterre. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches.
      Porter l’uniforme de la République implique des devoirs. Pour les policiers, comme pour les citoyens : enquête et justice.

      le passager de la voiture, arrêté mains en l’air à sa sortie du véhicule, non sans avoir subi une balayette, doit être en butte à une pression maximale de condés qui vont tout faire pour relativiser ce que les images (et le son) indiquent

      Naël

      @vivelefeu

      Rappel : ce sont ces gens qui ont modifié les conditions d’« ouverture du feu » des policiers.

      0h17 affrontations en cours à
      Nanterre préfecture attaquée et policiers en déroute à la Cité Picasso sous le feu d’engins pyrotechnique
      Suresnes
      Colombes
      Asnières-sur-Seine
      Colmar [edit ce serait fake]
      Gennevilliers

      0h32
      Saint-Denis
      Bordeaux
      Villeneuve la Garenne
      Nantes

      0h54
      Clichy-sous-Bois
      Vitry sur Seine
      Mantes la Jolie, mairie du Val-Fourré incendiée

    • Jules Kounde, @jkeey4 (602,9 k abonnés)
      https://twitter.com/jkeey4/status/1673805432878673920

      Un jeune homme de 17 ans abattu à bout portant par un policier pour un refus d’obtempérer lors d’un contrôle. Telle est la réalité de la situation et elle est dramatique.

      Comme si cette nouvelle bavure policière ne suffisait pas les chaînes d’information en continu en font leurs choux gras.

      Des plateaux déconnectés de la réalité, des « journalistes » qui posent des « questions » dans le seul but de déformer la vérité, de criminaliser la victime et de trouver des circonstances atténuantes là où il n’y en a aucune.

      Une méthode vieille comme le monde pour masquer le vrai problème.
      Et si on éteignait un peu la tv pour s’informer ?

    • « Je suis sa maman. Rendez-vous jeudi à la préfecture à 14 heures, marche blanche. Je dis : venez tous, on fait une révolte, s’il vous plaît, pour mon fils », déclare (avec Assa Traoré) la mère de Naël dans une vidéo relayée sur TikTok.
      https://www.tiktok.com/@valeriepetit/video/7249627480288464155

      edit
      Darmanin annonce la mobilisation de 2000 FDO pour la seule région parisienne cette nuit. Les pouvoirs publics redoutent un « effet Zyed et Bouna », du nom de ces deux jeunes adolescents morts électrocutés dans un transformateur en octobre 2005 après une course-poursuite avec la police. Ce drame avait déclenché des émeutes sans précédents depuis plusieurs années à travers le pays. (Le Monde)

      Les sanctions pour #faux_en_écriture_publique, relevant pourtant de la matière criminelle, sont surtout assez faibles au regard de la gravité des faits et de l’abus de pouvoir qu’ils matérialisent souvent. Ce n’est pas un hasard si la qualité de « PDAP » (personne dépositaire de l’autorité publique) aggrave la peine pour celui qui s’en rend coupable (quinze ans de réclusion et 225 000 euros d’amende au lieu de dix ans et 150 000 euros).

      Or, de manière générale, les peines prononcées, y compris pour réprimer des faits assez graves commis par des policiers ou des gendarmes, s’échelonnent généralement entre six mois ferme et dix-huit mois avec sursis, hors cas exceptionnels. Rien de très dissuasif. (Le Monde)

      #Naël #révolte

    • Une balle dans la tête...C’est toujours pour les mêmes qu’être en tort conduit à la mort. « Magic Mike Maignan », @mmseize, gardien de l’équipe de France de football, punchliner à ses heures

      edit
      Macron RS : « Nous partageons l’émotion et la peine de la famille et des proches du jeune Naël. Je veux leur dire notre solidarité et l’affection de la Nation.
      La Justice a été immédiatement saisie »
      Bouzrou RS : « Non Monsieur le Président, aucune justice indépendante et impartiale n’a été saisie.
      A ce jour, seul le procureur de la République de Nanterre (qui n’est pas un magistrat indépendant) dirige l’enquête sur des policiers de son propre département. »

      #instruction #dépaysement

    • « On a gagné la première bataille hier soir [les flics mis en déroute à plusieurs reprises et l’extension des manifestations de révoltes au-delà de la ville]. Vous pouvez écrire dans votre article que ce soir aussi, la nuit va être longue. »
      in A Nanterre, l’émotion et la colère au lendemain de la mort de Nahel M. : « On nous a pris notre petit frère »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/06/28/on-nous-a-pris-notre-petit-frere-a-nanterre-l-emotion-et-la-colere-au-lendem
      https://justpaste.it/2ldm8

    • le Monde faux derche au boute

      Les tout premiers éléments de langage employés par des sources policières, repris par certains médias, évoquaient un véhicule fonçant vers deux agents dans l’intention de les percuter.

      https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/06/28/adolescent-tue-par-un-policier-a-nanterre-rassemblements-a-lille-et-nantes-t

      certains médias dont le Monde https://seenthis.net/messages/1007809

      la police et la presse des milliardaires fracassées par 3 vidéos amateurs

      #Rodney_King

      edit Nantes ce soir, pendant que dans de nombreuses villes...

    • Des dizaines de scooters tournent en permanence dans le quartier pour alerter les jeunes violents des éventuels mouvements des forces de police (Le Monde)

      #estafettes (pendant que la pref a autorisé des drones dans plusieurs villes d’idf)

      il y a de ces scènes ! on dirait que les flics sont sur Mars tant ils reçoivent de feux d’artifice. ce soir encore, ils ont du sortir de Pablo Picasso pendant que dans diverses villes (grosse extension dans el 93, mais aussi en région, à suivre...) comicos, mairies et FDO sont attaquées.

      il y a (il y aurait ? n’ai vu ces images que sur peu de comptes) des véhicules militaires à Nanterre depuis 1h du mat ce soir. à l’actualisation en cours du spectre de 2005 répond déjà un état d’urgence non proclamé.

      edit depuis les dernières déclarations de Macron (inacceptable) et Borne, les ornas de flics montent au créneau (sur le motif du bafouillant Darmanin, rappellant, ému et attristé en tant que père de famille, la « présomption d’innocence »). Sud radio puis d’autres diffusent un pedigree de Nahel en jeune multi récidiviste en butte à la justice des mineurs.

      détails
      le bolide Merco (AMR) était une automatique (tu lâche le frein, si tu es pas sur parking ou neutre, ça part) probablement pas facile à conduire (beaucoup de chevaux), possiblement prêtée pour un essai à ce lycéen en Lep de mécanique
      le gars a pris 4 coups de crosses dans la tête, en plus des menaces de mort, avant de lâcher le frein

      selon le passager (?) de la voiture, encore libre

    • l’entrée du domaine de la prison de Fresnes attaquée
      https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/06/28/adolescent-tue-par-un-policier-a-nanterre-rassemblements-a-lille-et-nantes-t

      Le poste de sécurité de l’entrée du domaine de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) a été attaqué dans la nuit au mortier d’artifice par des émeutiers, a appris l’AFP de source policière. Des vidéos consultées par l’AFP montrent une vingtaine de jeunes cagoulés attaquer avec des mortiers d’artifice et divers projectiles le poste de garde à l’entrée du domaine. Le domaine donne accès aux résidences des surveillants, à la maison d’arrêt, à la maison d’arrêt des femmes ou encore à l’hôpital pénitentiaire. Une alarme a retenti lors de l’attaque, comme le montrent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. « Ils n’ont pas pénétré dans l’enceinte de la prison. Les forces de l’ordre ont vite été appelées », a indiqué la source policière. Les vidéos consultées par l’AFP montrent également des incendies dans la rue menant à la prison.

    • à Vigneux (91), des émeutiers utilisent des armes à feux pour détruire des caméras de surveillance.

      Asnières (92). Un distributeur de billets est découpé à la disqueuse.

      Argenteuil, pillage de mags (avec images sympas sur tir tok) c’est presque vide, contrairement à d’autres scènes où on voit pas mal de monde. deux jeunes femmes : « il reste de la laitue, ou pas ? », "ouais, il reste tout""

      (je précise que les post plus haut résultent aussi de diverses vues)

      Mons-en-Baroeul (59), mairie prise d’assaut et saccagée. Les casques de police ont été volés.

      Dammarie-les-Lys (77), commissariat pris d’assaut, véhicules de police incendiés

      Neuilly-sur-Marne (93) nombreuses voitures de la police municipale incendiées

      Aulnay Aldi pillé

      Genevillers là des gars se font filmer armant des pouchkas dans la rue

      Garges incendies des deux accès de la mairie

      Clichy images d’une explosion qui dépasse des immeubles de 3 ou 4 étages

      Wattrelos (59) LIDL incendié

      #pouchka #caillasse #manger #autoréductions (à la fortune du pot)

    • « Refus d’obtempérer » : l’alarmante augmentation des tirs policiers mortels | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/280623/refus-d-obtemperer-l-alarmante-augmentation-des-tirs-policiers-mortels

      La mort de Nahel s’inscrit dans une longue série de décès depuis l’entrée en vigueur en 2017 d’un article de loi permettant un usage facilité des armes à feu pour les forces de l’ordre. Rien qu’en 2022, 13 personnes ont été tuées par des tirs de la police française sur leurs véhicules.

      Camille Polloni

      28 juin 2023 à 13h36

      https://jpst.it/3hg_C

      Depuis la loi de février 2017 relative à la sécurité publique, les policiers ont davantage fait usage de leurs armes contre des véhicules en mouvement
      Nombre annuel de déclarations de l’emploi de l’arme en direction de véhicules en mouvement (graphique) :
      https://flo.uri.sh/visualisation/10328112/embed

      À l’air libre (260) Pont-Neuf, Sevran : la légitime défense des policiers en question :
      https://youtu.be/0STcz0G2WwQ

    • Mort de Nahel : « La marche blanche, c’est pour les darons. Nous, notre hommage, c’est contre la police » | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/280623/mort-de-nahel-la-marche-blanche-c-est-pour-les-darons-nous-notre-hommage-c

      Dans le quartier du Vieux-Pont, à Nanterre, d’où était originaire Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, les habitants, endeuillés, partagent la colère d’une jeunesse abandonnée et dénoncent le racisme, le harcèlement des forces de l’ordre, et l’abandon général dont ils s’estiment victimes.

      Pascale Pascariello et Bérénice Gabriel

      28 juin 2023 à 21h1

      https://jpst.it/3hh0b

    • Le nombre de morts liées à une intervention policière a atteint un pic en 202 1 - Basta !
      https://basta.media/le-nombre-de-morts-liees-a-une-intervention-policiere-a-atteint-un-pic-en-2

      28 juin 2023 par Ivan du Roy

      N’en déplaise au ministre de l’Intérieur et à certains syndicats de police, le recensement des personnes tuées par les forces de l’ordre que basta ! effectue depuis plusieurs années démontre une réelle et inquiétante augmentation.

      « Depuis la loi de 2017, j’ai eu l’occasion de dire dans de très nombreux échanges ici qu’il y a eu moins de tirs et (...) moins de cas mortels qu’avant 2017 », lance ce 27 juin le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, devant l’Assemblée nationale, à la suite de la mort d’un adolescent à Nanterre, tué à bout portant par un policier lors d’un contrôle routier au prétexte d’un « refus d’obtempérer ». Dans le meilleur des cas, le ministre de l’Intérieur se trompe ; au pire, il ment.
      Basta actualise chaque année [sa base de données et sa visualisation des interventions policières létales https://basta.media/webdocs/police , pour contribuer à mettre en lumière les circonstances de ces interventions, surtout quand elles interrogent. Les années 2021 et 2022 seront réactualisées ce 29 juin.
      Interventions policières létales
      Basta actualise sa base de données et sa visualisation des interventions policières létales, pour mettre en lumière les circonstances de ces interventions, surtout quand elles interrogent. Les années 2021 et 2022 seront réactualisées ce 29 juin.

      Au contraire de ce qu’il affirme, nous observons un essor sans précédent du nombre d’interventions létales des forces de l’ordre depuis 2020, en particulier du fait de la police nationale. Cette année-là, temps de Covid et de confinement, 40 personnes sont mortes dans le cadre d’une mission de police ou de gendarmerie, 52 en 2021, 39 en 2022. Des chiffres bien supérieurs aux 27 décès que nous recensions en 2017, ou à la vingtaine par an avant 2015. Notre enquête éclaire également les circonstances dans lesquelles ces personnes ont perdu la vie. Elle recouvre l’intégralité des situations ayant entraîné la mort (par balles, d’un malaise, d’une arme censée être non létale...), sans préjuger de la légitimité ou non de l’action des forces de l’ordre.

      Le nombre de personnes tuées par un tir des forces de l’ordre a ainsi considérablement augmenté, avec respectivement 18 et 26 personnes abattues en 2021 et 2022, soit plus du double que lors de la décennie précédente. La lutte contre le risque terroriste et les interventions face à des « forcenés » armés ou face à des personnes en décompression psychique devenues dangereuses pour autrui ou pour elles-mêmes n’expliquent pas cette augmentation. En 2022, la moitié des personnes tuées par balles n’étaient elles-mêmes pas armées, comme nous l’expliquons dans cet article détaillé sur le sujet. Parmi ces personnes non armées figurent les refus d’obtempérer .
      Les effets mortifères de la loi de 2017

      La loi évoquée par Gérald Darmanin est celle relative à la sécurité publique votée en février 2017 sous le gouvernement socialiste de Bernard Cazeneuve. Elle assouplit les règles d’emploi des armes à feu de la police, notamment la possibilité de tirer sur les occupants de véhicules en fuite. La loi laisse les policiers ou les gendarmes réalisant le contrôle routier apprécier s’il y a, ou non, un risque d’atteinte future à la vie d’autrui, et faire feu le cas échéant. La gendarmerie s’interroge désormais sur la réponse à y apporter pour éviter de « briser une vie ». « Il importe à chacun de nous de se préparer intellectuellement en amont à une tactique et à des actions alternatives face aux refus dangereux d’obtempérer », expliquait la commandante Céline Morin. En clair : éviter d’ouvrir le feu s’il n’y a plus de danger immédiat et privilégier le fait de retrouver et d’interpeller ultérieurement la personne responsable du refus d’obtempérer. La police nationale ne semble pas encore avoir mené cette réflexion, encore moins les syndicats de policier, toujours dans la surenchère.

    • Les violences policières vues par les politiques : des années d’illégitime défense | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/280623/les-violences-policieres-vues-par-les-politiques-des-annees-d-illegitime-d

      La mort de Nahel, tué à bout portant par un policier, a fait l’objet de commentaires ignobles. Relativisme, contre-vérités, justifications... Depuis vingt ans, tout est utilisé par les pouvoirs successifs et une extrême droite galopante pour nier la réalité : celle d’une société qui tombe, en oubliant ses principes fondamentaux et les valeurs qui en découlent.

      Ellen Salvi

      28 juin 2023 à 19h08

      La même rage et la même indignité. La mort de Nahel, 17 ans, tué à bout portant par un policier, mardi 27 juin, à Nanterre (Hauts-de-Seine), aurait dû mettre tout le monde d’accord. Pas de « oui mais », aucune justification, encore moins de relativisme. Dans un monde politique et médiatique un tant soit peu cortiqué, ce genre d’expressions publiques devraient être considérées pour ce qu’elles sont : des déchets de la pensée humaine.

      Pourtant, près de vingt ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, rien n’a changé. La situation a même empiré, sous l’effet d’une extrême droite toujours plus puissante, régurgitant ses idées et ses mensonges sur tous les plateaux de télévision où elle a table ouverte. Dans son sillage apparaissent aujourd’hui les visages impassibles de responsables politiques qui n’en portent que le nom. Des élu·es sans autre boussole que le déni. Et qui ont perdu l’essentiel en chemin.

      Les fois précédentes, ils s’appelaient Jean-Michel Fauvergue, Laurent Saint-Martin ou encore Gilles Le Gendre. Ils auraient très bien pu s’appeler Pierre Dupont, Jacques Boudou ou Nicolas Martin, le résultat aurait été le même : depuis plus de cinq ans, les micros se tendent vers des personnalités promises à l’oubli, qui contestent jusqu’à l’absurde l’existence des violences policières et trahissent des concepts – en l’occurrence ceux de Max Weber – qui leur échappent.

      https://jpst.it/3hh1z

    • Les forces de l’ordre social, par Laurent Bonelli (Le Monde diplomatique, juillet 2020 )
      https://www.monde-diplomatique.fr/2020/07/BONELLI/61976

      Violences policières, les racines d’une défiance
      Les forces de l’ordre social

      « Tout le monde déteste la police. » Courant dans les manifestations françaises, ce slogan exprime une exaspération qui n’est plus cantonnée aux groupes les plus militants. Trop souvent requises pour réprimer des mouvements sociaux, avec une brutalité remarquée, les forces de l’ordre ont vu leur mission se confondre avec celle d’une garde prétorienne du pouvoir. Leur popularité n’y a pas résisté. [...]

      Cette cause [la jeunesse des quartiers contre les violences policières] demeure impopulaire parce qu’elle concerne le plus souvent des « mauvaises » victimes, « défavorablement connues des services de police ». Leur disqualification par les autorités sous cette appellation comme l’exhibition complaisante par la presse de leurs antécédents pénaux éventuels créent un doute quant au déroulement des faits et renforcent le récit policier. Elles rendent également plus délicat le soutien de forces politiques ou syndicales de gauche, historiquement sensibles à la répression ouvrière, mais mal à l’aise vis-à-vis des plus rétifs à l’ordre salarial, qu’elles nommaient en d’autres temps le lumpenprolétariat. Ce malaise est aggravé par la distance qui s’est progressivement creusée entre ces organisations et les jeunes des cités, qu’elles ne sont plus capables d’intégrer dans leurs rangs et dont elles peinent à prendre en compte les conditions concrètes d’existence (3). De leur côté, les tentatives pour construire une autonomie politique des quartiers populaires, c’est-à-dire des structures capables de porter un autre discours sur ces derniers, n’ont pas connu de réussites autres que ponctuelles (4).[...]

      L’action musclée des forces de l’ordre est également plus perceptible, car elle s’est déplacée des quartiers périphériques vers les centres-villes et touche désormais des populations qui n’étaient pas accoutumées à cette expérience. La crise des « gilets jaunes », les défilés contre la loi travail ou la réforme des retraites, comme les contrôles opérés durant le confinement consécutif à la pandémie de Covid-19, se sont traduits par une augmentation considérable des victimes et des témoins des interventions policières, bien au-delà de ce que les sociologues appellent les « gibiers de police » traditionnels (6). Et c’est sans doute cette extension de l’emprise policière sur nos sociétés qui permet de comprendre les résistances collectives qui se manifestent aujourd’hui. [...]

      Or, à partir des années 1980, la police est progressivement apparue pour nombre de gouvernants comme une solution magique pour affronter les conséquences du creusement des inégalités sociales et économiques, observable au sein des sociétés occidentales comme entre pays du Nord et du Sud. Avec des variations de chronologie et de ton, les thèmes de l’insécurité et des migrations (irrégulières notamment) se politisent, des partis politiques d’inspirations et de tendances différentes en faisant des chevaux de bataille électoraux. Les politiques sociales, de prévention et de développement, sans jamais être complètement abandonnées, cèdent progressivement la place à des approches plus sécuritaires, passant par le contrôle et la coercition. Dès lors, il s’agit moins de lutter contre les causes structurelles des inégalités (perçues comme désirables par certains, hors de portée par d’autres) que de discipliner les fractions de la population les plus indociles au nouvel ordre social néolibéral, interne et international.[...]

      l’institution a réagi en dotant ses personnels de matériel défensif (gilets pare-balles, grenades de désencerclement) et offensif (lanceurs de balles de défense [LBD], pistolets à impulsion électrique). Cet équipement a nourri les critiques d’une militarisation de la police, particulièrement manifeste dans les unités spécialisées comme les brigades anticriminalité (BAC) françaises. Leurs écussons, floqués d’images de prédateurs (tigres, loups, lions, crocodiles, cobras, etc.) veillant sur la ville endormie, éclairent le type de rapports à l’espace et aux populations qu’elles veulent incarner. La Street Crimes Unit new-yorkaise, dissoute en 2002 après avoir criblé de balles un jeune Afro-Américain désarmé, Amadou Diallo, avait même pour devise « La nuit nous appartient » (« We own the night »). Développant des pratiques d’intervention agressive, ces unités sont responsables d’une large part des violences, parfois mortelles, reprochées à l’institution. On les accuse également de contribuer à un durcissement des tensions partout où elles sont déployées. [...]

      Le choix politique de faire des forces de l’ordre le fer de lance de la défense de l’ordre urbain a en effet réévalué leur position dans le champ bureaucratique et placé les gouvernements dans une relation d’interdépendance défavorable. Ce phénomène est particulièrement accentué en France ou aux États-Unis (lire « Un pays miné par les homicides policiers ») par l’existence de puissants syndicats corporatistes. Avec un taux de syndicalisation de près de 70 % (contre 19 % pour la fonction publique et 8 % pour les salariés du privé), la police française est, de loin, la profession la plus organisée. Structurés par corps (gardiens, officiers et commissaires), ces syndicats jouent un rôle important dans l’évolution des carrières. [...]

      depuis une trentaine d’années, l’élargissement du spectre de l’action policière étend mécaniquement celui des groupes qui font l’objet de suspicion. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter le fichier TAJ (pour « traitement d’antécédents judiciaires »), dans lequel policiers et gendarmes enregistrent les personnes pour lesquelles il existe « des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’elles aient pu participer, comme auteurs ou complices, à la commission d’un crime, d’un délit ou de contraventions de cinquième classe » — un fichier qui ne laisse en rien présager des suites judiciaires qui seront apportées (de suspects, donc, et non de coupables). Au 15 novembre 2018, 18,9 millions de personnes faisaient l’objet d’une fiche, c’est-à-dire près de 30 % de la population française… Sans grande surprise, les policiers français apparaissent comme les plus défiants d’Europe envers le reste des citoyens.

      Encouragés par les élites gouvernantes et par leur propre hiérarchie à se percevoir comme l’un des derniers remparts entre l’ordre et le chaos, ils n’hésitent plus à utiliser régulièrement des techniques qu’ils réservaient jusque-là à des délinquants plus endurcis. Le décès de Cédric Chouviat, un chauffeur-livreur, après qu’il a subi un étranglement, celui de Steve Maia Caniço poussé dans la Loire par une charge policière, l’usage massif des LBD contre des « gilets jaunes » ou des manifestants contre la réforme des retraites, de même que les humiliations infligées à des lycéens (comme ceux de Mantes-la-Jolie agenouillés, les mains sur la nuque, en décembre 2018), à des féministes ou à d’autres contrôlés durant l’état d’urgence sanitaire, relèvent certainement de cette dynamique. [...]

    • L’assassin de Nahel est un ancien matraqueur de Gilets Jaunes décoré trois fois par Lallement !
      https://www.revolutionpermanente.fr/Le-policier-qui-a-tue-Nahel-avait-ete-decore-par-Lallement-pour

      Le policier ayant exécuté Nahel à bout portant à Nanterre mardi n’a rien d’une brebis galeuse au sein de la police. C’est ce que souligne un article du Figaro, publié ce mercredi, qui dresse le portrait d’un policier « modèle », maintes fois décoré par l’institution au cours de ses dix années de carrière.

      Selon le journal, « cet ancien militaire a reçu huit lettres de félicitations et une médaille de la sécurité intérieure », ainsi que deux décorations de la part de l’ancien préfet de Paris Didier Lallement. « Son action au moment des manifestations des gilets jaunes en 2020, ainsi que son rôle dans l’interpellation d’un auteur de séquestrations et de vol dans le Val-d’Oise en mai 2021, lui ont également valu d’être décoré par le préfet de police de l’époque, Didier Lallement, de deux médailles de bronze pour actes de courage et de dévouement. » note le journal.

      Une formule honorifique pour récompenser sa participation à la répression sanglante des manifestations, qui ont fait de très nombreux blessés et mutilés. Outre les récompenses, le journal de droite souligne les éloges tressés par ses collègues, qui jugent le meurtrier « irréprochable ». Interrogés par Le Figaro, des policiers soulignent : « c’est quelqu’un de très professionnel », « il a des valeurs et a toujours respecté les règles ».

      Alors que Macron qualifiait le meurte de Nahel « d’acte inexcusable » et que le policier a été mis en examen pour homicide volontaire, ce portrait du Figaro, pensé pour défendre le policier, met à mal le récit d’un acte isolé de la part d’un agent mal formé et peu expérimenté. Au contraire, il illustre le caractère systémique des violences policières meurtrières, qui, loin d’être des actes isolés, font partie intégrante du rôle de cette institution.

      Tout comme la répression violente des Gilets jaunes, auxquelles a visiblement participé le meurtrier de Nahel, l’exécution d’un jeune de Nanterre à bout portant est le produit d’une institution, profondément raciste, dont une des missions centrales est la répression et le harcèlement systématique dans les quartiers populaires. Une politique que le gouvernement n’a fait que renforcer, lâchant toujours plus la bride aux policiers et garantissant leur impunité.

      Une réalité dont la vidéo du meurtre de Nahel témoigne brutalement, et qui a suscité un choc qui doit être le point de départ d’une riposte plus large. Alors que des révoltes ont éclaté dans de nombreux quartiers depuis deux nuits, une marche blanche aura lieu cette après-midi à 14h à Nanterre à laquelle il faudra être massifs.

      Ariane Anemoyannis

  • #Manger_autrement : L’#expérimentation

    À #Grossenzersdorf en #Autriche, dans un champ de 4 400 mètres carrés, les chercheurs ont entrepris de cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen : les #céréales, les #légumes et les #fruits d’une part, de l’autre le #fourrage destiné au #bétail produisant sa consommation d’origine animale. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. L’#expérience a ainsi démontré que nous accaparons une #surface deux fois supérieure à celle dont nous disposons, et que notre #alimentation rejette autant de #gaz_à_effet de serre que l’automobile. Comment #se_nourrir_autrement ? Trois familles ont alors essayé de réduire leur part de surface cultivable en adoptant une alimentation plus responsable, moins riche en #viande et alignée sur la production locale et saisonnière.

    https://www.youtube.com/watch?v=vlHJeAFN-38


    #film #film_documentaire #documentaire
    #alimentation #géographie #espace #élevage

  • Wir verteilen um !
    http://wirverteilenum.de

    https://www.youtube.com/watch?v=l2S1gqBKVqE

    Die Preise für Lebensmittel steigen.
    .
    Woche für Woche wird der Gang in den Supermarkt zur größeren Last. Brot, Butter, Gemüse - wir wissen nicht mehr, wie wir das noch zahlen sollen. Bei allen, die schon vorher auf jeden Cent achten mussten, bleiben die Einkaufstaschen leer.

    Doch wer sich Lebensmittel nicht mehr leisten kann, kann sich das Leben nicht mehr leisten. So einfach ist das. In einem der reichsten Länder der Welt droht Leben zum Luxus zu werden!

    Während Supermärkte Milliardengewinne machen, können wir den nächsten Wocheneinkauf nicht mehr stemmen. Während REWE & Co. zu Krisengewinnern werden, kriegen wir beim Blick auf die Preisschilder die Krise. Während einige Wenige mit goldenen Löffeln am prall gedeckten Tisch sitzen, hören die Meisten von uns das Knurren des Magens. Während Konzerne weiter die Preise anziehen, bleibt uns nur noch zu fragen: Woher nehmen, wenn nicht stehlen?!

    Uns reicht’s: Wir nehmen die Sache selbst in die Hand. Wir nehmen uns, was wir brauchen. Gemeinsam lassen wir die Forderung nach Umverteilung jetzt praktisch werden: #WirVerteilenUm! Aus den Supermarktregalen in die Küchenregale der Menschen. Bis wir uns alle das Leben leisten können. Darum:

    Lebensmittel den Menschen, REWE & Co. der Gesellschaft!

    #autoréduction #manger #vivre

    • #Sitopia. How Food Can Save the World

      Sitopia is the sequel to Hungry City. It explores the idea, first developed in Hungry City, that food shapes our lives, and asks what we can do with this knowledge in order to lead better ones. In essence, it is a practical, food-based philosophy.

      Food is the most powerful medium available to us for thinking in a connected way about the numerous dilemmas we face today. For countless millennia, food has shaped our bodies, lives, societies and world. Its effects are so widespread and profound that most of us can’t even see them; yet it is as familiar to us as our own face. Food is the great connector – the staff of life and its readiest metaphor. It is this capacity to span worlds and ideas that gives food its unparalleled power. Food, you might say, is the most powerful tool for transforming our lives and world that we never knew we had.

      While Hungry City explored how the journey of food through the city has shaped civilisations over time, Sitopia starts with a plate of food and travels out to the universe. Its structure thus consists of a series of overlapping scales, in which food is always central. Food animates our bodies, homes and societies, city and country, nature and time – seven scales that form the chapters in the book. This idea came from a drawing I did in 2011, in order to understand food’s place in our world. The drawing showed me how food’s effects at various scales interact in myriad interconnected ways. From the cultural norms into which we are born spring personal tastes and preferences that affect our individual health and pleasure, but also the vibrancy of local economies, global geopolitics and ecology. This interconnectivity made the book tricky to write, since every chapter overlapped with every other. As I wrote, however, a hidden structure began to reveal itself: as well as radiating out from food like ripples from a pond, the chapters, I realised, were mirrors of one another, so that Chapter 1 (Food) was mirrored by Chapter 7 (Time), in the sense that the former dealt primarily with life, while the latter was concerned with mortality. Similarly, Chapter 2 (Body) explores how out of synch with our world we have become, while Chapter 6 (Nature) offers a solution: to re-engage with the natural world. Chapter 3 (Home) examines our relative lack of a sense of belonging, while Chapter 5 (City and Country) shows how by rethinking the ways we inhabit land, we can regain our sense of home. It is not insignificant that this mirroring effect should have revolved around the central Chapter 4 (Society), which I came to realise was indeed pivotal, since the manner in which we share is key to all the rest.

      These two drawings – the original sketch exploring the scales of food and the chapter structure – were key to the creation of Sitopia. The first was the direct inspiration for the book and the second, drawn about half-way through the writing process, became pivotal to my understanding, not just of the book’s narrative structure, but of the way in which it echoes that of our experienced world. The Allegory of Sitopia, which illustrates many of these themes, was kindly drawn for me by the wonderful artist Miriam Escofet and forms the frontispiece of the book.

      https://www.carolynsteel.com/sitopiabook
      #livre #alimentation #nourriture

    • Carolyn Steel : « L’habitat idéal pour un animal politique est d’avoir un pied en ville et l’autre à la campagne »

      Dans son nouveau livre, l’architecte urbaniste britannique plaide pour une réorganisation de la #ville à partir des besoins en alimentation.

      Architecte urbaniste britannique, Carolyn Steel voit dans la nourriture « la clé de la ville » mais constate que « nous n’en parlons pas, nous ne voyons pas d’où elle vient ». Paru en mars 2020, Sitopia. How Food Can Save the World (« Sitopie. Comment la nourriture peut sauver le monde », Chatto & Windus, non traduit) invite à repenser villes, multinationales, écologies et relations humaines. Ambitieux projet qu’elle justifie en écrivant que « la nourriture, le support omniprésent de la civilisation, a toujours façonné le monde, pas toujours pour le mieux ».

      Votre travail vous a fait découvrir ce que vous appelez le « #paradoxe_urbain ». Qu’entendez-vous par là ?

      J’ai étudié l’architecture, où nous parlions sans arrêt des villes et de l’#urbanisation croissante sans jamais aborder les enjeux liés à la #campagne, soit l’autre face du phénomène. C’est là qu’a lieu la #production_agricole sans laquelle nous n’existerions pas.

      Aristote souligne notre dualité fondamentale en disant que nous sommes des animaux politiques. Nous avons besoin de la société et de nourriture provenant du milieu naturel. Les villes produisent le côté politique, mais pas ce qui nous rend heureux et nous permet de prospérer en tant qu’animaux. Voilà le paradoxe urbain.

      L’habitat idéal pour un animal politique est d’avoir un pied en ville et l’autre à la campagne. Les riches ont toujours fait ça. C’est bien entendu ce que nous voulons tous mais la plupart d’entre nous n’en ont pas les moyens. Ça devient un problème de design : comment on peut concevoir un environnement dans lequel les animaux politiques peuvent s’épanouir et apprendre. En reconnaissant le paradoxe, nous pouvons transformer notre manière de concevoir les espaces dans lesquels nous vivons.

      Comment expliquez-nous qu’on ne prête pas davantage attention à la manière de nourrir nos villes ?

      La nourriture pâtit d’un gros problème d’invisibilité. Jadis, les animaux étaient conduits jusqu’en plein centre. Les marchés renforçaient la relation entre villes et campagnes de manière vivante.

      Mais nous avons perdu tout ça avec les chemins de fer qui ont rendu possible le transport de nourriture rapidement et sur de longues distances. Pour la première fois, on pouvait construire des villes loin des côtes et des rivières. Cela a marqué le début de l’urbanisation massive. Les gens ignoraient de plus en plus d’où provenait leur alimentation.

      Nos ancêtres savaient que le contrôle de la nourriture constituait une forme de pouvoir. Aujourd’hui, une poignée de multinationales en a plus que certains Etats-nations. La conséquence la plus grave est l’illusion que la nourriture créée par l’industrialisation peut être « bon marché ».

      Cela engendre une #catastrophe_écologique. Nous traitons les animaux avec cruauté et les travailleurs agricoles presque comme des esclaves (parfois littéralement). La production industrielle de nourriture, facteur de déforestation, est responsable pour un tiers de l’émission des gaz à effet de serre.

      Vous développez ces points dans votre premier livre, Ville affamée. Avec Sitopia que vous venez de publier, vous allez plus loin. Qu’entendez-vous par « économie sitopienne » ?

      L’idée de Sitopie, du grec sitos, « nourriture », et topos, « lieu », m’est venue à la fin de Ville affamée. J’ai réalisé que nous vivions dans un monde façonné par la nourriture, mais mal façonné. Elle est la meilleure connexion entre nous et nous rapproche aussi du monde naturel. La traiter comme un bien de peu de prix et en externaliser les coûts met nos valeurs sens dessus dessous. Je propose d’aller vers un système de nourriture fondé sur sa valeur réelle. Premier gain, si nous répercutions à nouveau ses coûts réels sur son prix, les produits artisanaux et écologiques nous sembleraient de véritables aubaines, puisque ce sont les seuls qui internalisent de tels coûts.

      Ensuite, nous nous rendrions compte qu’une partie de la population n’a pas les moyens de se nourrir. C’est pourquoi je propose le contrat social « sitopien » : je mange bien, tu manges bien aussi. Mon image d’une bonne société est celle où nous nous asseyons et mangeons ensemble autour d’une table. C’est reconnaître que manger, c’est ce qui nous unit aux autres et à l’ensemble du système écologique. Construire notre société autour du partage d’un bon repas tous les jours, telle est l’idée de base.

      Ça n’est pas une idée entièrement nouvelle…

      Elle s’inspire en effet du concept de cité-jardin, inventé en 1898 par Ebenezer Howard à l’issue d’une crise agricole provoquée, en Grande-Bretagne, par des importations à bas coûts de céréales américaines. Comme le Brexit auquel je m’oppose.

      L’idée était de construire de nouveaux centres urbains, petits et compacts sur des terres agricoles achetées à bas prix du fait de la dépression. Ce ne serait pas le propriétaire qui s’enrichirait (comme à la ville), mais la ville qui achèterait les terres agricoles pour la communauté et les mettrait à disposition de ses membres moyennant une rente foncière. A mesure qu’elle augmenterait – c’est inévitable si vous construisez une nouvelle ville au milieu de nulle part –, l’argent serait utilisé pour financer les transports publics, la santé, etc. Une sorte d’Etat-providence à l’échelle d’une ville.

      Valoriser la nourriture mènerait, selon vous, à une renaissance rurale. Comment voyez-vous le futur des villes ?

      Il y a, d’abord, l’aspect spatial. Plus les villes grandissent, plus les campagnes s’éloignent pour ceux qui vivent en leur centre. Je propose de rétablir la relation entre la ville et sa région, et d’introduire l’espace de production de nourriture dans la ville. L’Europe est pleine d’espaces inefficaces structurés par le béton, qui pourraient devenir productifs. Nombre de terrains pourraient être convertis en jardins, vergers, fermes communaux. Bien entendu, cela ne pourra jamais nourrir la ville dans sa totalité mais ça peut redonner aux gens accès à la nature.

      Comment voyez-vous l’impact du Covid-19 sur le système alimentaire que vous dénoncez ?

      Il y a eu un aspect positif. Dans les pays riches, on a redécouvert le plaisir de manger. Les gens ont disposé de plus de temps. Ils se sont mis à cuisiner avec leurs enfants mais aussi pour leurs voisins. Ils ont veillé au bien-être de la dame âgée en bas de la rue. La nourriture a retrouvé son pouvoir de rassemblement.

      Mais le négatif est peut-être plus important. La pandémie est venue exacerber les inégalités et beaucoup de gens ont dû se rabattre sur les banques alimentaires.

      Par ailleurs, de nouvelles connexions se sont créées entre consommateurs et producteurs mais personne ne veut faire les récoltes en Grande-Bretagne (ce qui fait ressortir la fragilité du pays). Nous sommes une société qui refuse littéralement de se nourrir. Si vous payez 30 livres par heure pour récolter des carottes, je peux vous dire que vous en trouverez des gens ! Une fois de plus, la valeur est biaisée.

      Quelles conséquences tout cela pourrait-il entraîner ?

      De nombreux petits producteurs, petites entreprises alimentaires et petits restaurants indépendants ne survivront pas au profit des Starbucks, McDonald’s, Amazon et Google. Cela m’attriste et me bouleverse, mais c’est presque inévitable.

      J’espère, par contre, sincèrement – c’est plus un souhait qu’autre chose – que les Sitopiens qui comprennent la valeur de la nourriture et son pouvoir utiliseront le Covid-19 pour dire : nous avons découvert ce qui compte vraiment dans la vie, avoir un emploi décent, de quoi manger et un toit sur la tête. Nous avons les moyens d’assurer ça.

      Le New Green Deal [« nouvelle donne verte »] va dans ce sens. Il y a là une chance unique de bien faire les choses.
      Vous incitez à accepter la complexité pour comprendre le rôle essentiel de la nourriture, mais vous en faites une voie unique pour comprendre le monde. N’est-ce pas contradictoire ?

      Vous avez mis le doigt sur ce que j’aime le plus avec la nourriture. Elle est à la fois la chose la plus simple – si simple qu’on peine à la voir – et la plus complexe. Un outil, un moyen et une manière de penser et d’agir. Toutes ces questions reviennent à bien se traiter les uns les autres, à être dans une société égalitaire.

      Pour y parvenir, vous faites appel aux anarchistes et à une conception différente de la taxe foncière…

      Ils ont eu une grande influence sur Ebenezer Howard et sa proposition de cité-jardin. L’idée de base – elle vient de Proudhon – consiste à distinguer la « propriété individuelle privée » (proprietorship), qui permet de dire « c’est ma terre à perpétuité, elle n’appartient à personne d’autre », et la « possession » de la surface dont j’ai besoin pour cultiver et/ou pour vivre… mais qui appartient, en dernière instance, à la société. C’est une conception différente de la propriété foncière qui ouvre la porte à un nouveau type d’imposition, notamment pour les villes.

  • La puissance politique du sucre, entre délices et dominations
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/12/24/la-puissance-politique-du-sucre-entre-delices-et-dominations_6107186_3232.ht

    C’est l’un des effets collatéraux de l’épidémie de Covid-19. Entre le début du confinement et la fin du mois de mai 2020, les ventes de sucre ont bondi de 30 % en France, avec une prime au sucre en poudre (+ 56 %) et plus encore au sucre à confiture (+ 80 %). La peur de la pénurie a sans nul doute joué un rôle dans cette ruée. Mais une enquête menée par le Centre des sciences du goût et de l’alimentation, à Dijon, montre aussi que la période a favorisé, notamment chez l’enfant, ce que les auteurs de l’étude appellent le « manger émotionnel ». Dans le huis clos de nos vies confinées, nous avons été nombreux à noyer nos angoisses de fin du monde dans la douceur réconfortante de desserts faits maison.

    Valeur refuge au cœur des crises, ingrédient incontournable des fêtes ou plaisir solitaire et parfois coupable, le sucre raconte, à sa façon, la part intime de l’histoire des hommes et des femmes, de leurs joies et de leurs détresses, de leurs peurs et de leurs espoirs. Il est aussi, aux côtés des céréales, l’un des produits qui, à travers les siècles, décrit le mieux l’histoire des peuples, la violence des empires et la naissance d’une mondialisation dont il est un acteur central.

    Derrière #paywall #sucre #histoire #alimentation

  • Villa Kellermann – PotsdamWiki
    https://www.potsdam-wiki.de/index.php/Villa_Kellermann

    Die Villa Kellermann befindet sich in der Mangerstraße Nummer 34–36, in der Berliner Vorstadt von Potsdam. Hier wurde bis zum Jahr 2005 das „Ristorante Villa Kellermann“ betrieben. Und heute gehört die private Villa dem Ehepaar Sander, die zu den Erben des Wella-Konzerns gehören.

    Geschichte

    Die Villa wurde im Jahr 1914 durch den Architekten A. Günther für den königlich-preußischen Zeremonienmeister W. von Hardt geplant. Das Haus war bereits damals mit einem Speisenaufzug und einem Fahrstuhl mit vier Einstiegsebenen ausgestattet. Außerdem verfügte es im Vorgarten über eine eigene Tankstelle mit einem 750-Liter-Tank und einer Zapfsäule. Nach Hardt bezog der Bankier Emil Wittenberg das Gebäude.

    Ab dem Jahr 1945 wurde es durch den Kulturbund zur demokratischen Erneuerung Deutschlands übernommen. Als Kulturbundhaus erhielt die Villa den Namen Bernhard Kellermann (1879–1951), der durch seinen Roman „Der Tunnel“ (1913) bekannt wurde.

    Vor dem Jahr 2005 gehörte die Villa dem Investor Johannes Rey, der sie jedoch in einer Zwangsversteigerung verkaufen musste. Herr Rey wurde bekannt durch einen jahrelang anhaltenden Streit mit dem Gastwirt Maximilian Dreier, der bis 2009 das im Hause befindliche italienische „Ristorante Villa Kellermann“ betrieben hatte.

    Seit dem Jahr 2005 gehört die Villa dem Ehepaar Gisela und Hans-Joachim Sander, die zu den Erben des Kosmetikkonzerns „Wella“ gehören. Das 2.700 Quadratmeter große Grundstück ging für 1,9 Millionen Euro an die Familie, die vorerst eine private Nutzung plante. Im Januar 2010 wurde dann bekanntgegeben, daß die Villa – wenn möglich an eine Kultureinrichtung – verkauft werden soll. Seit 2017 ist die Villa im Besitz von Hasso Plattner. Das Obergeschoss soll für Wohnzwecke, das Ergeschoss wieder für gehobene Gastronomie genutzt werden.

    Quellen
    Aktualles – Seite bei Villa Kellermann, Stand: 7. Januar 2010
    „Villa Kellermann wird verkauft“ – Artikel bei der MAZ extra, vom 9. Januar 2009, Seite 7
    Spitzenkoch zieht in Potsdamer Villa Kellermann - PNN, 20.12.2018

    #Potsdam #Immobilien #Mangerstraße #Geschichte

  • Restaurant in Potsdam: Jauch eröffnet Villa Kellermann wieder - Potsdam - PNN
    https://www.pnn.de/potsdam/restaurant-in-potsdam-jauch-eroeffnet-villa-kellermann-wieder/24188066.html


    Die Villa Kellermann in der Mangerstraße steht seit Jahren leer.FOTO (ARCHIVBILD, 2016): JOHANNA BERGMANN

    EXKLUSIV05.04.2019 von Peer Straube - Lange war es nur ein Gerücht, nun hat sich der Eigentümer der Villa Kellermann offiziell zu erkennen gegeben: TV-Moderator Günther Jauch will das Haus in Teilen öffentlich machen - und holt dafür Sterne-Koch Tim Raue nach Potsdam.

    Potsdam - Manche haben es gewusst, viele haben es geahnt, doch er selbst hat ein Geheimnis daraus gemacht – bis jetzt: Günther Jauch hat die legendäre Villa Kellermann am Heiligen See gekauft und lässt sie derzeit denkmalgerecht sanieren. Das bestätigte Jauch am Freitag den PNN. „Im Herbst soll alles fertig sein“, sagte der Potsdamer TV-Moderator. Zugleich bestätigte Jauch erstmals öffentlich, dass der Berliner Sternekoch Tim Raue in dem Bauwerk ein Restaurant eröffnen will. 

    Unklar ist noch, was auf der Speisekarte stehen wird

    Welche Art von Küche die Besucher künftig erwartet, ließ der Moderator offen. „Die Speisekarte ist noch nicht fertig“, erklärte er lediglich. Raue wollte sich auf Anfrage am Freitag nicht zu seinen Plänen in Potsdam äußern. 

    Mit Jauchs Bekenntnis steht jetzt fest, dass die Villa, in der zu DDR-Zeiten der Kulturbund seinen Sitz hatte und die nach der Wende jahrelang gastronomisch genutzt wurde, zumindest teilweise wieder öffentlich zugänglich sein wird – als einzige Immobilie am Ostufer des Heiligen Sees, der wohl begehrtesten Potsdamer Lage. 

    Jauch war früher selbst Stammgast in dem Lokal

    Jauch ist bereits seit drei Jahren Eigentümer der Villa Kellermann, hatte diese Tatsache bislang jedoch öffentlich unter Verschluss gehalten. Der beliebte TV-Moderator erwarb das Gebäude nebst 2700 Quadratmeter großem Grundstück 2015 von den Erben des Kosmetikkonzerns Wella, Gisa und Hans-Joachim Sander, die das Haus vis-à-vis vom Marmorpalais bereits 2005 bei einer Zwangsversteigerung gekauft hatten. 

    Bis 2009 betrieb Gastronom Maximilian Dreier dort das „Ristorante Villa Kellermann“, zu dessen Stammgästen auch Jauch gehörte, seitdem stand das Gebäude leer. Kurz nach dem Kauf begann Jauch mit der Sanierung des denkmalgeschützten Baus, die in diesem Jahr abgeschlossen werden soll. Wie viel die Restaurierung kostet, ist nicht bekannt. Sie soll jedoch wegen des teils desolaten Zustands sehr aufwendig sein. Nach einem Bericht der „Bild“-Zeitung soll Jauch planen, die oberen Geschosse des Hauses zu Apartments auszubauen. 

    Raue ist für Potsdam der dritte Sternekoch

    Mit Raue bekommt Potsdam seinen dritten Sternekoch – neben Alexander Dressel vom Restaurant „Friedrich Wilhelm“ im Hotel Bayrisches Haus und David Schubert, der im „Kochzimmer“ am Neuen Markt den Löffel schwingt. Der Guide Michelin hatte Tim Raue für sein nach ihm benanntes Restaurant in der Nähe des Berliner Checkpoint Charlie bereits 2012 zwei Sterne verliehen, das britische Restaurant Magazine listet es auf Platz 37 der 50 besten Restaurants der Welt. Bis Ende 2018 hatte er auch das „Sra Bua“ im Adlon betrieben. Erst im November hatte Raue vom Gault Millau erneut 19,5 von 20 Punkten bekommen. Damit gilt er als bester Koch Berlins.

    Einen möglichen Ansatzpunkt für Raues Pläne in Potsdam liefert eine Äußerung des Kochs aus dem vergangenen Mai. Damals hatte er gegenüber dieser Zeitung erklärt, er plane, das ehemals im Berliner Kollwitzkiez liegende „La Soupe Populaire“ („Suppe für alle“) wiederzubeleben – unter anderem Namen und am neuen Standort. 

    Eines der spannendsten Gebäude Potsdams

    Die Geschichte der Villa Kellermann ist wohl eine der spannendsten, die ein Gebäude in Potsdam zu bieten hat. Errichtet wurde sie 1914 für den königlich-preußischen Zeremonienmeister W. von Hardt und mit den seinerzeit modernsten technischen Raffinessen ausgestattet. Dazu gehörten ein Speisenaufzug und ein Fahrstuhl und sogar eine Tankstelle samt 750-Liter-Tank im Garten.

    In der Weimarer Republik gehörte das Haus dem jüdischen Bankier Emil Wittenberg, der von den Nazis enteignet wurde. Danach zog die Heeresleitung der Wehrmacht dort ein. Nach 1945 gehörte die Villa dem DDR-Kulturbund und blieb bis zum Mauerfall öffentlicher Treff von Intellektuellen, Künstlern und Schriftstellern. Benannt wurde sie damals nach dem Schriftsteller Bernhard Kellermann, ebenfalls Mitglied des Kulturbundes und heute vor allem für seinen Roman „Der Tunnel“ berühmt. Den Namen trägt das Haus in Potsdam bis heute. Ab 1988 traf sich unter dessen Dach auch die Arbeitsgemeinschaft für Umweltschutz und Stadtgestaltung, kurz Argus, der unter anderem Carola Stabe, Wieland Eschenburg und Matthias Platzeck angehörten.

    #Potsdam #Immobilien #Mangerstraße #Klatsch #Gastronomie

  • Villa Kellermann am Heiligen See an Wella-Erben verkauft - Überregionales - PNN
    https://www.pnn.de/ueberregionales/villa-kellermann-am-heiligen-see-an-wella-erben-verkauft/22399484.html

    19.02.2005 - Letzte Grundstücke von Johannes Rey zwangsversteigert / Wolfgang Joop erwarb #Seestraße 45

    Letzte Grundstücke von Johannes Rey zwangsversteigert / Wolfgang Joop erwarb Seestraße 45 Potsdam – Die als italienisches Restaurant und Kulturtreff genutzte Villa Kellermann am Heiligen See in Potsdam ist gestern für 1,9 Millionen Euro vom Kunstsammler und Galeriebesitzer Hans-Joachim Sander ersteigert worden. Allerdings bleibt der Nassauischen Sparkasse als Hauptgläubiger von Ex-Besitzer Johannes Rey eine Woche Zeit, das Angebot aus der Zwangsversteigerung anzunehmen. Der Verkehrswert war auf 2,1 Millionen Euro festgesetzt worden. Sander kündigte an, die Villa privat nutzen zu wollen, möglicherweise als Sitz einer noch zu gründenden Stiftung. Sander und seiner Ehefrau – eine millionenschwere Erbin der Wella-Gruppe – gehören nach eigenen Angaben zwei weitere Gebäude am Heiligen See, die auch als Wohnsitz genutzt werden. Daher wolle er zunächst keinen sofortigen Anspruch auf eigene Nutzung der Villa Kellermann erheben, sagte Sander. Ob der Restaurantbetrieb von Pächter Maximilian Dreier fortgeführt werden kann, bleibt offen. Sander, der am gleichen Tag auch das Nachbargrundstück Mangerstraße 36 für 1,7 Millionen Euro ersteigerte, erklärte, dass er den bis 2010 gültigen Mietvertrag von Dreier respektieren wolle. Mit dem Grundstück Seestraße 45, für das Modeschöpfer Wolfgang Joop 2,1 Millionen Euro bot, sind seit gestern alle ehemaligen Rey-Grundstücke verkauft.

    #Potsdam #Immobilien #Mangerstraße #Klatsch

  • Etre au #Cambodge et lire cela... je ne sais pas si il faut en rire ou en pleurer...

    #Matteo_Salvini

    I nostri imprenditori, artigiani e agricoltori vanno DIFESI con le unghie e con i denti. Il riso cambogiano e la carne sudamericana li lascio agli altri, io voglio mangiare e bere ITALIANO!

    Citation reprise sur twitter, mais avec Salvini qui dit cela en mangeant un #hamburger chez #McDonald :
    https://twitter.com/giannigipi/status/1029071770756759552

    #Salvini

    https://twitter.com/matteosalvinimi/status/1028957434675646464

    #manger_local #nationalisme #riz #riz_cambodgien #Italie #made_in_Italy

    cc @albertocampiphoto

  • The Last Conversation You’ll Need to Have About Eating Right
    http://www.grubstreet.com/2018/03/ultimate-conversation-on-healthy-eating-and-nutrition.html

    Mark Bittman et David L. Katz

    It’s beyond strange that so many humans are clueless about how they should feed themselves. Every wild species on the planet knows how to do it; presumably ours did, too, before our oversized brains found new ways to complicate things. Now, we’re the only species that can be baffled about the “right” way to eat.

    Really, we know how we should eat, but that understanding is continually undermined by hyperbolic headlines, internet echo chambers, and predatory profiteers all too happy to peddle purposefully addictive junk food and nutrition-limiting fad diets. Eating well remains difficult not because it’s complicated but because the choices are hard even when they’re clear.

    With that in mind, we offered friends, readers, and anyone else we encountered one simple request: Ask us anything at all about diet and #nutrition and we will give you an answer that is grounded in real scientific consensus, with no “healthy-ish” chit-chat, nary a mention of “wellness,” and no goal other than to cut through all the noise and help everyone see how simple it is to eat well.

    #nourriture #manger #aliments

  • manger local. leurres et promesses

    Investir l’espace géographique local serait une solution pour permettre une #transition réelle vers des systèmes alimentaires plus écologiques et plus justes. Parce qu’il y a là une évidence partagée au-delà de clivages partisans, il convient d’y regarder de plus près afin de mieux voir les revers d’une telle focalisation sur cette échelle d’action. À cette condition seulement, il sera possible d’échapper à la réduction des problèmes écologiques et économiques aux seuls problèmes scalaires, et par là‑même de ne pas faire du #local une fin mais un moyen pour d’autres fins.


    http://www.vacarme.org/article3066.html
    #alimentation #systèmes_alimentaires #agriculture_urbaine #manger_local

  • Les pilotes quittent Ryanair en masse : 110 pilotes sont partis rien que cette semaine La Libre - Raphaël Meulders - 28 Octobre 2017
    http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/les-pilotes-quittent-ryanair-en-masse-110-pilotes-sont-partis-rien-que-cette

    Certains affirment que le "chaos" est inévitable pour Noël. La compagnie dément et affirme qu’aucun nouveau vol ne sera annulé.
    L’hémorragie continue chez Ryanair. Et elle prend des proportions inquiétantes. D’après nos informations, 110 pilotes ont quitté la compagnie aérienne rien que cette semaine. C’est un record depuis le début de la "crise des pilotes" en septembre. Pour rappel, Ryanair a dû supprimer plus de 20 000 vols jusqu’à mars prochain faute de pilotes disponibles.

    Depuis ces premières annulations, Ryanair enregistre, selon nos chiffres recoupés à très bonnes sources, une moyenne de 23 départs de pilotes par semaine. Un premier pic a été atteint, il y a deux semaines, avec 49 démissions en sept jours. La cadence a plus que doublé depuis, puisqu’on en est désormais à une moyenne de plus de 15 départs quotidiens. En tout, la compagnie irlandaise affirme compter plus de 4 200 pilotes répartis sur 87 bases européennes et nord-africaines.


     « Même Michael O’Leary paie ses snacks à bord des avions »
    Où est parti ce personnel ? En grande partie chez des concurrents. Ces dernières semaines, différentes compagnies européennes (EasyJet, British Airways, Aer Lingus, Air France, Norwegian), du Golfe et les transporteurs aériens chinois mènent des campagnes très intenses pour recruter des pilotes. Contactée par "La Libre", Ryanair dément ces chiffres ("Ceci est complètement faux") et nous affirme avoir recruté 45 nouveaux pilotes cette semaine, pour un total de 950 engagements (de pilotes) cette année. D’après la compagnie, "moins de 100 commandants de bord et moins de 190 copilotes ont quitté Ryanair" depuis janvier dernier. Différentes sources internes affirment pourtant que la fin d’année s’annonce "très problématique" pour les opérations du transporteur irlandais, vu le peu de temps qu’il lui reste pour former ses nouveaux pilotes. D’après nos interlocuteurs, de nouvelles suppressions de vols devraient avoir lieu, notamment par manque de commandants de bord. Toujours en interne, certains prétendent même que le "chaos" sera inévitable aux alentours des vacances de Noël et Nouvel an. Là aussi, Ryanair dément. "Il n’y aura pas d’autres annulations de vols Ryanair en décembre, en dehors de celles déjà annoncées en septembre", nous affirme la compagnie.

    Mais la situation pourrait aussi empirer en cas d’éventuels mouvements de grève des pilotes. Rappelons que ces derniers réclament de meilleures conditions de travail et différentes bases ont déjà refusé, par vote majoritaire du personnel, les primes proposées par la direction. Dans une lettre de revendications, les pilotes, représentés par un comité européen, évoquent des possibilités d’actions diverses au cas où la direction resterait sourde à leurs demandes (fin des contrats irlandais, possibilité de créer une association de pilotes…). La compagnie a réagi en expliquant à "La Libre" que "tous les pilotes de Ryanair sont libres de se syndiquer s’ils le souhaitent". Elle rejette aussi la demande "symbolique" des pilotes de ne plus payer leurs boissons et autres repas à bord des avions. "Tous les employés de Ryanair, y compris Michael O’Leary ( NdlR : le CEO de Ryanair) paient pour leur café/collations à bord. Nous sommes une compagnie aérienne ‘low cost’, pas une compagnie aérienne de ‘nourriture gratuite’. Pourquoi les pilotes gagnant jusqu’à 180 000 euros par an devraient être traités différemment de nos clients ?", insiste la compagnie. "Je ne sais pas d’où la direction sort ces chiffres, explique un employé. Aucun pilote ne gagne ce montant chez Ryanair." 

    NDR Pendant ce temps là, les médias comme il faut ne parlent pas du Glyphoste, des lois travail XXL, du CETA . . . .

    #ryanair #aviation #low_cost #harcellement_en_entreprise #violence au travail #transports #jenaijamaisvoléenryanair #démission #management #manger_son_chapeau

  • Le patron de Ryanair s’excuse auprès de ses pilotes et fait des promesses

    Michael O’Leary, le directeur général de la compagnie aérienne irlandaise Ryanair, a formulé des excuses dans un courrier adressé à l’ensemble de son personnel, après la vague d’annulation de vols à bas coûts fin septembre, rapporte jeudi soir La Libre Belgique. Il promet une dizaine d’améliorations de conditions de travail à ses pilotes.

    « Je vous écris pour m’excuser personnellement auprès de chacun d’entre vous pour les perturbations que vous avez vécues dans vos calendriers de jours de congé ces dernières semaines », explique M. O’Leary dans une lettre de 3 pages dont La Libre Belgique a eu copie.
    20 000 vols annulés

    Ryanair a dû annuler plus de 20 000 vols par manque de pilotes disponibles, ce qui a perturbé les plans de voyages de près de 800 000 personnes à travers l’Europe. _ « Ceci est dû à une erreur de management », poursuit-il. _

    Alors qu’il avait formulé des critiques envers ses pilotes, le patron de Ryanair affirme désormais que les remarques étaient adressées « aux pilotes et aux syndicats des compagnies concurrentes qui prennent plaisir à dénigrer Ryanair et son succès », écrit-il. « Je vous respecte depuis trente ans et vous le méritez (...) Je reconnais vos qualités », assure-t-il aux pilotes Ryanair.
    Promesses

    Il promet d’améliorer leur statut, en annonçant une série de primes « qui pourraient être élargies » et un alignement des salaires sur ceux des pilotes des sociétés à bas coûts concurrentes.

    La Libre Belgique avait publié en début de semaine une enquête sur le quotidien des membres d’équipage Ryanair basés en Belgique, http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/enquete-au-coeur-du-systeme-ryanair-chez-ryanair-on-vous-prend-on-vous-utili ceux-ci faisaient état d’harcèlement, salaire de misère et pression constante.

    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_le-patron-de-ryanair-s-excuse-aupres-de-ses-pilotes-et-fait-des-promesse

    #gréve #démission #management #manger_son_chapeau #ryanair #harcèlement

  • À quel point vivez-vous au crochet de votre colocation ou la faites-vous vivre ?
    - focus rationnel sur un travail reproductif -

    La vie en colocation peut prendre bien des formes. Motivation financière, sociale, géographique, temporelle, amicale… il y a bien des raisons d’y atterrir et bien d’autres de vouloir en partir.
    Pour ma part, j’aime la colocation en général, ça m’aide à combler un vide social, la raison économique n’arrive qu’après. J’en ai une longue expérience, à tel point qu’à la dernière visite, ce n’était pas le premier argument qui m’est venu à l’esprit.
    Résultat des courses, je tolère beaucoup sur certains points (contrairement à avant) et je déclenche mes alertes plus vite sur d’autres. Je peux avoir classé dans la catégorie "mineur" un incident important, car je sais d’expérience qu’il se règle vite et sans heurt. La communication non violente aide pour beaucoup : exprimer ses ressentis, poser ses limites…
    (dans un environnement sans communication, il serait grave ; dans un environnement avec communication, il devient mineur)

    Pour vivre dans un cadre fonctionnel efficace, la rationalisation apporte des solutions. Trop cadrer en bride peut-être certain·e·s, mais en aide également d’autres. Le "tour de poubelles", le "pot commun"… toutes ces astuces de gestion pratiquées par nécessité ou refusées par gène sont le quotidien de bien des colocs.

    Marx à la rescousse

    Grâce à Irène Pereira, j’ai découvert une notion marxiste méconnue : le travail reproductif . C’est celui qu’on doit répéter tous les jours pour éviter la dégradation : préparer le repas pour manger, la vaisselle, la lessive, le rangement… (ça vous rappelle qqchose ?). Celui-là même qui sert d’argument au revenu de base.
    Et dans une coloc, on est en plein dedans.

    Concentré sur un souhait d’équité dans le travail reproductif, j’en suis arrivé à construire un système de comptage simple (pas plus de 3 neurones) pour juger de la répartition des tâches.
    Assez fiable, il me permet de comptabiliser l’effort sur les 3 ateliers cuisine/repas/vaisselle. Il peut être employé seul dans son coin ou devenir outil collectif.
    (dans mon cas, c’est juste mon tableau de bord, mes colocs ne s’en servent pas)

    Les 3 postes listés ci-dessus sont reliés :
    la préparation d’un plat, le fait de le manger, la vaisselle qui accompagne ce repas.
    C’est ça qu’on comptabilise ici.

    Comment ça marche ?

    Comme en maths, on va partir du cas simple pour aller vers le complexe.

    Lorsqu’on vit seul, c’est simple : soit on fait les 3 et il n’y a pas de dégradation, soit on achète de la bouffe toute prète (c’est donc plus cher mais moins chronophage), soit on délaisse l’un des 3 postes et l’environnement va se dégrader.
    Seul, pas de soucis, le principe de réalité viendra bien assez tôt se rappeler.

    À plusieurs arrive un second problème : le fait d’empiéter sur les autres, c’est à dire le déséquilibre.
    Dans certaines colocs, on aime à faire la cuisine en commun. Avantage social certes, mais contraignant. Alors peut-on combiner liberté et collectif sans rompre l’équité dans les tâches ?

    À présent comment se comporte ma règle des 3 postes dans un cas de cuisine pour plusieurs personnes, plusieurs personnes qui en mangent et vaisselle pour plusieurs couverts ?
    Et bien c’est là qu’arrive vraiment l’innovation.

    La règle est simple : Cuisiner et faire la vaisselle ça rapporte, manger ça coûte. L’ensemble doit s’équilibrer.

    Donc à retenir :
    cuisiner pour 1 personne donne 1 point ;
    faire la vaisselle pour 1 personne donne 1 point ;
    manger coûte 2 points.

    Dans le cas d’un habitat seul , ça fonctionne
    1+1-2 = 0 c’est équilibré
    On peut le reproduire tous les jours.
    Et rien n’oblige à le faire sur 1 journée. Ce qui n’est pas fait reste toujours à faire, on peut rattraper le travail.

    Dans le cas d’un habitat à plusieurs , ça fonctionne comme ça :
    Exemple de 2 personnes Bob et Alix

    JOUR 1
    Bob cuisine (pour 2), mange, vaisselle (pour 2)
    Alix mange

    Bob = 2(cuisine) - 2(repas) + 2(vaisselle) = +2
    Alix = -2 (repas) = -2

    C’est déséquilibré entre eux aujourd’hui, mais Alix se rattrapera.
    Bob + Alix = 0
    C’est équilibré dans le système total.

    JOUR 2
    Bob cuisine (pour 2), mange
    Alix vaisselle (pour 2), mange

    Bob = 2(cuisine) - 2(repas) = 0
    Alix = 2(vaisselle) - 2 (repas) = 0

    C’est équilibré entre eux aujourd’hui.
    C’est équilibré dans le système total.

    En gros, ça marche tout le temps.

    Arrivent ensuite les cas particuliers.
    Les "invités" en général ne cuisinent pas et ne font pas la vaisselle (même si chez mes parents, on arrivait toujours à les mettre à contribution).

    Les invités, c’est vraiment ce qui fout la merde dans les colocs. Et que je te salis des serviettes une seule fois, et que je mange ce qui devait durer la semaine, et que j’occupe la pièce qui sert de coin détente.

    Ça provoque une sortie de points vers l’extérieur, une fuite.
    Pour rééquilibrer, le principe est simple : les hôtes doivent assumer les points perdus. Moi + 1 invité = 2 repas pour moi. Et tout revient dans l’ordre.

    Conclusion

    L’avantage, c’est de détecter les déséquilibres de long terme, les tendances, les faux reproches aussi. Les faux reproches, c’est quand qqun dîne à l’extérieur et qu’on lui dit qu’il n’a pas fait la vaisselle. C’est illégitime et l’équation le prouve.

    En gros : « Tu Manges : Tu Ranges ! »
    (et non pas, tu cuisines donc tu as sali donc tu ranges)

    Les modifications de ce système ne sont que des variations. Décomposer vaisselle = laver + essuyer/ranger ; ça ne donne pas plus de points, ça divise. 0,5 point pour chaque.
    Cuisiner à plusieurs, pareil : un plat pour 4 fait à 2 personnes = 4 × 1 = 4 => 4 / 2 = 2 points par participant.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_Pereira
    #colocation (un l) #travail_reproductif

  • Souffrir de faire souffrir AL - La Brique 2 novembre 2016

    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/832-souffrir-de-faire-souffrir

    Chaque année, des affaires de maltraitance sont révélées concernant des personnes âgées « accompagnées » en maisons de retraite. De manière assez systématique, le personnel est pointé du doigt, sans toujours réincrire ces histoires de violence dans le contexte délétère qui les ont rendues possibles. Que savons-nous des conditions de vie et de travail en maisons de retraite ? Bien souvent prises dans la spirale du rendement, soignantes et soignées ont en commun d’être invisibles. Pour en savoir plus, La Brique donne la parole à Alice, ancienne aide-soignante (AS) en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Il s’agit tant d’un témoignage personnel que l’expression d’une parole collective destinée à rendre visible l’envers du décor. 

    « J’ai fait la toilette de Madame Oiseau avec Pauline, chouette fille. Elle bosse comme une dingue, vit seule avec ses filles à élever. Elle est crevée à cause du manque de sommeil. Elle travaille dans la maison depuis vingt ans. Encore une fille qui n’a pas le diplôme, qui avant faisait tout, mais s’est retrouvée faisant fonction aide-soignante. Aujourd’hui, elle est payée comme une femme de ménage en faisant le boulot d’une AS. C’est dur. Pauline parvient à peine à toucher Madame Oiseau. Pourtant, elle l’adore. Les escarres sont importantes et creusent le corps, elles sont infectées dans le bas du dos, aux talons. Elle souffre, se crispe de douleur. Faire ses soins est éprouvant. Le directeur hésite encore à faire appel à l’équipe mobile de soins palliatifs. La situation traîne et Madame Oiseau reste des journées entières sans soin ».
     
    Ancienne aide-soignante, j’ai travaillé pendant trois années dans un EHPAD. Cet extrait de mon journal raconte une scène aussi fréquente qu’éprouvante. Après un certain temps j’ai ressenti le besoin de transcrire la dureté de ce quotidien où, du côté des soignantes comme des soignées, se côtoient des souffrances de toutes sortes. Aujourd’hui, je suis tiraillée entre l’urgence de témoigner des conditions déplorables dans lesquelles notre société accompagne nos vieilles1 durant les derniers moments de leur vie, et l’inconfort de parler d’une maltraitance à laquelle j’ai moi-même participé, malgré moi. Car, si des aides-soignantes ont une pratique maltraitante, c’est bien souvent parce que l’institution les y contraint.
     
    Les vieilles, pompes à fric
    La France compte sept millions d’habitant.es de plus de 75 ans et 10 % d’entre eux.elles – soit environ 700 000 – vivent en maison de retraite où sont généralement hébergées les personnes les plus fragiles, âgées, malades et dépendantes. Les EHPAD sont des maisons de retraite médicalisées. Une formule technocratique pour euphémiser ce qu’on appelait autrefois hospices, asiles ou mouroirs. On y concentre, recluse, la vieillesse dépendante, celle qui va mal et qu’on refuse de voir2.
     
    Le budget des EHPAD est tripartite. L’agence régionale de santé (ARS) finance les soins et une grosse partie du salaire des soignantes. Le département, lui, finance la dépendance et la petite partie restante des salaires. C’est aux particuliers de payer le reste de la note, c’est-à-dire l’hébergement, qui finit dans les poches des promoteurs immobiliers et des actionnaires. Quant à l’État, il se désinvestit et délègue aux collectivités territoriales la gestion financière des EHPAD. Faute de budget, celles-ci freinent des deux pieds lorsqu’il s’agit d’ouvrir de nouveaux EHPAD publics, ou des EHPAD privés à but non lucratif.
     
    Résultat, il reste les EHPAD à but lucratif. Fédérés en grands groupes cotés en bourse, ces établissements sont les seuls capables de rafler les appels d’offre. C’est qu’ils ont su rendre la santé des vieux rentable en réalisant des économies d’échelle sur le matériel, en externalisant les services d’entretien des locaux et de restauration, en payant les plus petits salaires possibles, en programmant des taux de dépendance optimums (plus la dépendance est élevée, plus la rentabilité est forte). En bref, les groupes profitent de la faiblesse de l’offre et de la forte demande pour proposer des tarifs d’hébergement prohibitifs, aux frais des familles3.
     
    Parallèlement, la mesure du soin a été rendue possible par l’usage de nouveaux outils. La médicalisation et la standardisation des soins en cours depuis les années 1970 permet aux collectivités publiques de contrôler de près les coûts de la dépendance. Puisque les collectivités territoriales ont un oursin dans la poche et que l’État regarde ailleurs, le prix de l’hébergement ne cesse de s’élever en EHPAD : de 1500 euros par mois pour une chambre en province à 6000 euros à Paris ou en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’ARS fixe le budget du soin et en contrôle la qualité. Selon l’État et les collectivités territoriales, la privatisation permettrait de maintenir serrées les dotations en soin tout en garantissant le développement d’une offre de services apparemment conforme à des normes exigeantes. Pourtant, le secteur privé facture aux client.es des services chers (restauration, blanchiment, ménage, loisirs, kits d’hygiène, etc.) qui répondent mal aux besoins des résidentes et sont directement financés par les particuliers.
     
    Sans surprise, les EHPAD privés à but lucratif enregistrent les plus forts taux de remplissage et de dépendance pour une rentabilité maximale. Les ratios soignantes/soignées sont au plus bas, la charge de travail énorme pour des soignantes souvent privées du matériel et de la moindre marge de manœuvre.
     


     
    L’usine
    Ces entreprises du grand âge, toujours soucieuses de réduire leurs coûts, optimisent partout où elles le peuvent : protections hygiéniques comptées, toilettes minutées, temps de repas étriqués, pauses grignotées, budgets d’animation réduits, cadence soutenue… La liste est longue et témoigne de l’effet désastreux de la privatisation de la prise en charge des personnes âgées changées en matière première.

    Les soignantes ne sont pas en reste puisque dans la plupart des EHPAD, c’est l’usine... Les journées de onze heures s’enchaînent. On vient souvent travailler sur ses jours de congés ou de repos, les heures supplémentaires ne sont pas payées. Pendant ce temps, les pointeuses comptent tous les jours rigoureusement notre temps de présence. L’énorme turnover et le non remplacement des absentes mettent celles qui restent à rude épreuve.
     
    En plus de ces conditions de travail dégradées il faut encore supporter la soumission à un personnel d’encadrement malveillant. Le chef, qu’on ne voit jamais dans les étages, nous regarde de haut et nous parle comme à des gamines mal élevées. Il reste sourd à nos problèmes préférant nous parler « du budget », sa seule obsession. Il faut également supporter la pression exercée par la cadre, celle qu’on doit supplier pour un jour de repos, pour quelques toilettes en moins, pour le remplacement d’une fille en arrêt. Celle qui nous demande sans cesse s’il ne reste pas quelque chose à faire, des ongles à couper, qui ne supporte pas de nous voir prendre du temps avec une personne. Celle qui nous dit que si ça ne va pas c’est la faute de la génération Y, que les filles n’ont plus la vocation, qui nous répète que Pôle emploi leur envoie n’importe qui.
     
    Éthique et performance : des injonctions contradictoires
    En EHPAD, la norme, c’est l’injonction contradictoire. Une collègue m’a dit un jour : « On est obligé de maltraiter ». C’est que les soignantes sont en permanence rappelées à des contraintes médicales et éthiques qu’elles ne peuvent satisfaire prises sous les feux de l’impératif de rendement. D’un côté, on demande aux soignantes de bien prendre soin des résidentes. L’éthique des soins gériatriques responsabilise excessivement les agentes qui les prodiguent. Assignées à la sollicitude permanente, responsables du bonheur d’individus privés de la liberté d’aller et venir, sommées de mettre au travail leur propre vulnérabilité pour donner le meilleur d’elles-mêmes à des sujets fragiles et déracinés, « nous sommes dévouées ». De l’autre, pas le droit de s’asseoir pour faire un brin de causette. Pour les boss, le « prendre soin » possède une valeur principalement quantitative : un maximum de soins pour un minimum de coûts. Il faut faire vite, mais ne rien oublier, sous peine d’une observation orale ou écrite, voire d’un avertissement pour maltraitance.
     
    Politiser le soin
    Des luttes collectives voient le jour. Partout, des revendications se formulent : dans les couloirs, durant le repas, dans les chambres, les salles de repos, etc. La presse se fait parfois l’écho de formes plus politisées de mobilisations, de débrayages d’une heure et de journées de grève. En janvier 2016 le département du Nord a baissé de 3 % le budget des EHPAD. En réaction, l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA) a lancé un appel à la grève d’une heure le 1er avril 2016. La forte mobilisation a forcé la rencontre de directeurs d’EHPAD du Nord avec des représentant.es du département. Fin septembre 2016, une dizaine de soignantes de l’EHPAD de Coudekerque-Branche pousse la porte de Force Ouvrière et menace de faire grève si la direction ne répond pas à leurs revendications. À suivre.
     
    Partout en France, les salariées des EHPAD se syndiquent pour renverser les rapports de force. Les journaux locaux relaient plus régulièrement les revendications des soignantes et les directions se voient obligées d’ouvrir le dialogue, au moins pour la forme. Mais rien n’est gagné. Après des mois de lutte, les salariées de la maison de retraite intercommunale de Semblançay-La Membrolle (composée de deux EHPAD) située près de Tours obtiennent une réunion réunissant des agents de l’ARS, du conseil départemental d’Indre-et-Loire, la directrice de l’EHPAD, le président du conseil d’administration des deux établissements et des représentants syndicaux CGT et SUD. Les salariées doivent s’estimer heureuses, elles ont obtenu un audit censé mesurer la gestion, les effectifs et l’organisation de l’établissement4. Mais cette démarche, une nouvelle fois comptable, peut-elle déboucher sur quelque chose ?
     


     
    Des alternatives au règne de l’actionnariat  
    Malgré son coût prohibitif, l’EPHAD apparaît comme la solution incontournable alors même qu’il est en voie de ne devenir accessible qu’aux familles aisées. Quand bien même on a les moyens, trouver une place en EHPAD n’est pas chose facile : il faut souvent attendre des mois, voire des années, pour que la liste d’attente se tarisse et que s’ouvrent les portes de l’institution. L’insuffisance des aides accordées par les régions et les départements est criante en comparaison de l’épuisement d’aidantes esseulées face à l’aggravation d’une démence, la survenue d’une maladie ou une perte d’autonomie. Leur isolement social les oblige à faire la navette entre l’hôpital et le domicile. La vieille meurt souvent sur le chemin5.
     
    Dans ce contexte, la place réservée à d’autres modèles d’accompagnement s’avère réduite. Et pourtant, il existe des alternatives : dans le Nord, l’association de développement gérontologique du valenciennois a ouvert une maison de retraite communautaire composée de petites unités de vie de 17 à 35 studios. À Montreuil, c’est la « maison des Babayagas », une « anti-maison de retraite » autogérée, citoyenne, solidaire, écologique et féministe qui a ouvert ses portes en 20136. Ici, pas de loyers exorbitants : « Les Babayagas sont locataires de l’Office des HLM de Montreuil, qui réalise la construction pour des loyers modulables de 250 à 700 euros en fonction de leurs ressources »7. Quand on sait que neuf vieux.vieilles sur dix ne vivent pas en EHPAD, voilà une initiative qui mérite de se développer.
     
    Nouvelles solidarités
    Pour conclure ce papier, je voudrais dire à quel point j’aime mon métier. Comme la plupart de mes collègues, j’ai choisi de travailler auprès des personnes âgées. Après avoir travaillé une année à domicile, j’ai pensé que travailler dans un environnement adapté, tout en étant mieux formée, me permettrait d’être une meilleure soignante. Je n’ai pas trouvé, en EHPAD, le cadre sécurisant que j’y attendais. Entre le maintien à domicile – où le soin est reclus dans la sphère privée et domestique des familles – et l’EHPAD – où le soin est privatisé pour rendre productive la vieillesse improductive – il faut créer de nouveaux lieux de vie. En attendant, je salue le courage et la détermination de celles et ceux qui ont la force de rester et de se battre au quotidien sur le terrain pour défendre leurs conditions de travail. Celles-ci font la qualité de vie des résidentes en EHPAD.
     
    AL

    Et comme plus d’info ne tue pas forcément l’info, vous pouvez continuez à vous documenter en allant voir l’article paru dans Bastamag le 7 octobre 2016 : Dans les maisons de retraite, manque de moyens et conditions de travail dégradées rendent la situation « explosive » http://www.bastamag.net/Dans-les-maisons-de-retraite-manque-de-moyens-et-conditions-de-travail
     
    1. Avec plus de trois quarts des résidents qui sont des résidentes et plus de 90 % des soignants qui sont des soignantes, je choisis de féminiser ces termes.
    2. Les prénoms ont été changés.
    3. Pour ne citer que les trois plus gros EHPAD français côtés en bourse, le groupe Korian occupe la tête du classement avec 23900 lits et 288 établissements. Suivent Orpéa (19275 lits, 222 établissements) et DomusVi (15043 lits, 187 établissements).
    4. « La Membrolle et Semblançay : pas de réponses concrètes pour les salariés des EPHAD », La Rotative, 02 septembre 2016.
    5. « La fin de vie des personnes âgées », Observatoire National de la Fin de Vie, 2013.
    6. « La maison des Babayagas, l’antimaison de retraite à Montreuil », Juliette Harau, Le Monde, 22 février 2016.
    7. « La maison des Babayagas, un projet pour vieilles qui décoiffe… », Danielle Michel-Chich, Mediapart, 27 novembre 2012.

    #Lille #presse #La_Brique #luttes_sociales #EPHAD #maltraitance #Babayagas #maison_de_retraite #ARS #vieux

  • L’appétit de #Quino
    http://bandedessinee.blog.lemonde.fr/2016/08/07/lappetit-de-quino/#xtor=RSS-32280322

    On n’a jamais vraiment classé Quino à sa vraie place dans l’humour. Le succès mondial de son hilarante série Mafalda a occulté tout le reste, et surtout ses dessins humoristiques, ce qui est bien dommage car il peut rivaliser avec … Continuer la lecture →

    #Bande_dessinée #Dessin_d'humour #Manger_quelle_aventure_ !

  • La nature nous a pourvus d’un mécanisme de reproduction formidablement efficace, la reproduction sexuée
    http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=4135

    La #Chine annonce la construction d’un centre visant à produire à la chaîne 1 million de vaches clonées par an afin de sécuriser ses approvisionnements alimentaires... Vraiment ?
    Après l’analyse de Jean-Paul Renard, père du clonage en France, et la réaction du philosophe Vincent Grégoire-Delory sur les aspects éthiques, la Mission Agrobiosciences a sollicité le point de vue de Dominique Desjeux, anthropologue, fin connaisseur de la Chine, et publie, aujourd’hui, celui de Philippe Baralon, conseiller en stratégie des filières agroalimentaires (Cabinet Phylum).
    Pour ce dernier, il est clair que le clonage n’est pas une technique innovante au service de la sécurité alimentaire, car insuffisamment efficiente, au contraire de la reproduction sexuée qui, elle, s’avère formidablement efficace. Sans oublier que les consommateurs n’en veulent pas...
    A visionner ci-dessous (ainsi que les vidéos de Jean-Paul Renard, Vincent Grégoire-Delory et Dominique Desjeux).

    #clonage #alimentation #folie

  • VIDEO. Peut-on encore #manger des #pommes ?
    http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-peut-on-encore-manger-des-pommes_841549.html

    Nos journalistes ont enquêté sur la star de nos marchés, et découvert que ce fruit est l’un des plus gourmands en pesticides : 30 pulvérisations de produits chimiques par récolte, en moyenne. Parmi ces substances, un conservateur, appliqué après la récolte, permet de garder les pommes intactes pendant douze mois. Dans le Limousin, berceau de la golden, des agriculteurs mais aussi des riverains s’inquiètent pour leur santé.

    http://www.youtube.com/watch?app=desktop&persist_app=1&v=PStbaVSOksA