• « Cela pourrait être la fin » : la #Biélorussie se met en #grève pour faire tomber #Loukachenko

    Cheminots, acteurs, ouvriers, employés des secteurs informatique, automobile ou chimique… Les salariés de plus d’une vingtaine d’entreprises se sont joints aux #blocages et aux manifestations.

    Par Claire Gatinois Publié aujourd’hui à 04h48, mis à jour à 11h17

    Ce ne furent d’abord que quelques signaux : une démission au sein des forces de l’ordre ; un blocage dans une usine ; des fleurs, que les femmes apportaient pour honorer les victimes de la répression policière ; et ces « V » de la victoire que certains soldats de l’armée osaient discrètement faire depuis les fenêtres de leur camion, en signe de solidarité avec les manifestants. Puis, au fil des heures, ces signaux sont devenus un phénomène. Une vague. Un espoir. Les images de policiers jetant leur uniforme se sont multipliées, les démissions de fonctionnaires se sont enchaînées, les #manifestations pacifiques ont grossi à #Minsk et en province, et la grève a pris. Soudain, la Biélorussie s’est mise à y croire.

    Jeudi 13 août, au lendemain d’une quatrième nuit de révolte violemment réprimée, les citoyens avides de démocratie, ces femmes, ces ouvriers, ces étudiants, qui se battent depuis dimanche et l’élection présidentielle qui a octroyé un sixième mandat à l’autocrate Alexandre Loukachenko, ont cru au départ possible du président honni.

    « Cela pourrait être la fin », estime l’analyste politique Artyom Shraibman. Chacun sait qu’annoncer le crépuscule du régime est encore prématuré. Alexandre Loukachenko a démontré que la brutalité et l’arbitraire étaient, plus que jamais, inhérents à sa façon de gouverner. Après plus de 6 700 arrestations menées ces trois derniers jours – parfois de simples passants coupables d’avoir croisé les OMON, la police antiémeute, au mauvais endroit, au mauvais moment –, les forces de l’ordre ont continué jeudi, en pleine journée, à matraquer les vitres des voitures, à molester les manifestants et à disperser les foules.

    Mais, alors qu’Internet avait été rétabli – sans doute pour éviter l’effondrement de l’économie –, les images diffusées sur les réseaux sociaux ont démontré aux Biélorusses la puissance de la rue, le courage et la force de gens ordinaires. Les protestations de la nuit précédente avaient faibli sous le coup de la terreur exercée par le régime, qui a admis l’utilisation de balles réelles. Celles du jour suivant ont montré d’immenses files de femmes et d’hommes qui se sont formées spontanément dans les rues de Minsk et des villes de province. La police, qui la nuit n’avait guère d’état d’âme à frapper des gens sans défense, a semblé parfois démunie. Les images symboliques d’un peuple uni contre son dictateur se sont alors enchaînées, comme cette prière de représentants des Eglises chrétienne orthodoxe, catholique, protestante contre les violences à Minsk.

    C’est à ce moment-là, aussi, que dans les villes industrielles, les ouvriers se sont rassemblés. Au sein du groupe Belaz, fabriquant d’engins miniers, de camions, il y eut une réunion de travailleurs d’un genre que l’on n’avait pas vu depuis l’époque soviétique. Une grève a été programmée si quatre revendications n’étaient pas respectées d’ici à lundi : la démission du président et de son gouvernement, l’arrêt des violences policières, la libération des prisonniers politiques et l’organisation de nouvelles élections. Le symbole est fort. Belaz est l’un des joyaux industriels du pays. L’un des endroits où l’on avait toujours voté pour Loukachenko.

    « Belaz est en grève. Un effet domino va suivre. On peut dire maintenant avec certitude que Loukachenko a perdu le contrôle de la situation », s’est emballé le journaliste et commentateur biélorusse Franak Viacorka, sur Twitter. L’effet domino a, de fait, opéré. Cheminots, acteurs, ouvriers, employés des secteurs informatique, automobile ou chimique… se sont joints aux blocages et aux manifestations. A maints endroits, les leaders posaient la question : « Qui a voté pour Svetlana Tsikanovskaïa [l’opposante de Loukachenko] ? » Toutes les mains se levaient. Pour ceux qui en doutaient encore, il devenait clair que le scrutin présidentiel avait été biaisé.

    Réveil démocratique

    Les télévisions nationales, considérées comme des organes de propagande, ont, elles aussi, été submergées par ce réveil démocratique. Jeudi, plusieurs présentateurs, jusqu’ici soumis ou acquis au régime, se sont fait les avocats de l’opposition ou les critiques des violences policières, avant d’annoncer leur licenciement des groupes publics. Parmi eux, Vladimir Burko qui, pendant cinq ans, a présenté un programme pour vanter l’arsenal militaire de la présidence. Mercredi, la vedette du petit écran avait appelé les militaires à « réfléchir » avant de suivre les ordres du chef d’Etat. Le pays a également recensé la première démission d’un membre de l’administration présidentielle, Artyom Proskalovich, qui, sur Instagram, explique sans détour : « Je ne considère plus possible d’être avocat dans la fonction publique. »

    « Les manifestations prennent de l’ampleur. La population n’a plus de doute sur le fait qu’on lui a volé son vote. Les entreprises publiques, qui sont le socle de Loukachenko, se dérobent sous ses pieds, note Andrei Yeliseyeu, directeur de recherche au sein du think tank EAST Center. Qu’adviendra-t-il ? Le système Loukachenko permet difficilement d’imaginer une négociation avec l’opposition. Et s’il opte pour une réponse brutale, comme il l’a fait jusqu’à présent, cela peut très mal se terminer pour tout le monde. »

    Pour l’heure, les autorités ont semblé vouloir, pour la première fois depuis l’élection, apaiser les esprits. Si Loukachenko reste pour l’heure invisible et inaudible, la présidente du Sénat, Natalia Kotchanova, a appelé à « cesser l’autodestruction ». « Nous n’avons pas besoin d’un combat, nous n’avons pas besoin d’une guerre », a-t-elle déclaré à la télévision publique, tandis que le ministre de l’intérieur, Youri Karaev, présentait ses excuses pour les violences policières commises contre « des passants » n’ayant pas pris part aux manifestations. Dans la soirée, plus d’un millier de personnes ont été relâchées « avec l’obligation de ne pas participer à des manifestations non autorisées ». Un geste de mansuétude bien mince au regard des atrocités commises par le régime, dont ces prisonniers font déjà le récit.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/14/cela-pourrait-etre-la-fin-la-bielorussie-se-met-en-greve-pour-faire-tomber-l

  • Portland, ville symbole de la résistance à Trump
    https://www.courrierinternational.com/article/manifestations-portland-ville-symbole-de-la-resistance-trump

    Voilà plus de cinquante jours que les manifestations contre le racisme et les violences policières se succèdent à Portland, la plus grosse ville de l’Oregon. Le récent déploiement de forces spéciales du gouvernement fédéral n’a fait qu’envenimer les choses.

    #paywall

    • Cinquante-deux jours consécutifs de #manifestations. Si la #mobilisation contre les #violences_policières à la suite de la mort de George Floyd a fléchi dans les rues des autres grandes villes et des petites villes américaines, à Portland, dans l’#Oregon, « la détermination des manifestants va croissant », rapporte le New York Times.

      Et pour cause, la ville est devenue un #symbole du #bras_de_fer engagé par Donald Trump pour mettre un terme aux troubles et aux manifestations en déployant des #forces_spéciales de #police_fédérale.

      « Flagrant #abus_de_pouvoir »

      Le locataire de la Maison-Blanche a encore dénoncé sur Twitter ce dimanche 19 juillet les « anarchistes et agitateurs » qu’il considère comme « une #menace_nationale » et qu’il désigne comme responsables du « #chaos et de l’#anarchie » qui règne dans cette ville de la côte Ouest. Or « davantage de manifestants sont sortis dans les rues de Portland pour protester contre la #militarisation du #maintien_de_l'ordre », rendue palpable par le déploiement de forces spéciales de police fédérale dans la ville depuis le début du mois de juillet, souligne le quotidien new-yorkais.

      Dans un second article, le New York Times décrit plus précisément ces forces spéciales de police fédérale : « Des #agents_fédéraux vêtus de tenues camouflage et d’équipements tactiques, usant de #gaz_lacrymogène et de #brutalité, et embarquant à l’occasion des manifestants dans des véhicules banalisés », ce que la gouverneure démocrate de l’Oregon, Kate Brown, a qualifié de « flagrant abus de pouvoir ».

      La procureure générale de l’État a également indiqué que ses services avaient ouvert une #enquête à la suite de #violences sur un manifestant et avaient enregistré une #plainte devant un tribunal local contre les méthodes répressives illégales des agents fédéraux.

      Les agents présents à Portland font partie des « équipes à déploiement rapide mises en place par le ministère de la Sécurité intérieure ». Il s’agit d’une demande expresse du président américain auprès de différentes agences fédérales d’envoyer des renforts pour « protéger les #statues, #monuments et bâtiments fédéraux pendant les manifestations ».

      Tout un symbole

      Ces équipes incluent environ « 2 ?000 hommes issus de la #police_des_frontières, mais aussi du ministère des Transports et des #gardes-côtes qui viennent prêter main-forte au #Federal_Protective_Service », une agence fédérale peu connue chargée de la #protection_des_propriétés du gouvernement fédéral sur tout le territoire américain.

      Ces renforts fédéraux « ont été déployés à #Seattle, à #Washington et à Portland », souligne le New York Times. Depuis, les images chocs, les vidéos amateurs et les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux et dans les médias américains pour dénoncer la violence de la #répression à Portland.

      Parmi les images les plus frappantes qui ont fait le tour de la Toile figure cette vidéo d’un groupe de mères casquées venues protester contre la présence des agents fédéraux aux cris de « Feds stay clear. Moms are here ?! » ("Allez-vous-en les fédéraux, les mères sont là !").

      Ou encore les photos et vidéos de cette manifestante nue exécutant un drôle de ballet devant les forces de l’ordre. Une manifestante anonyme qualifiée par le Los Angeles Times d’"Athéna", en référence à la déesse grecque de la guerre, émergeant « telle une apparition au milieu des nuages de gaz lacrymogène lancé par les agents fédéraux et ne portant rien d’autre qu’un masque et un bonnet noir face à une dizaine d’agents lourdement armés et vêtus de treillis militaire ».

      Le symbole même de la « vulnérabilité humaine » face à une répression disproportionnée.

      #résistance #Trump #USA #Etats-Unis #plainte #Naked_Athena #Athena

      ping @davduf

    • A Portland, la « milice personnelle de Trump » à l’œuvre

      Ils jaillissent de voitures banalisées, vêtus d’uniformes kaki tout neufs dignes de la guerre d’Irak, pour interpeller des manifestants, ou, trop souvent, de simples passants soupçonnés d’être de « dangereux anarchistes ». Une vidéo montre un de leurs commandos maîtriser à dix, avec l’aide d’un chien policier, un tagueur devant la cour de justice fédérale de Portland, Oregon.

      Ces forces de l’ordre inconnues, dénuées du moindre insigne déclinant leur identité ou leur administration d’origine, côtoient depuis près de deux semaines la police de Portland pour disperser les rassemblements de militants Black Lives Matter, toujours actifs depuis la mort de George Floyd. S’ils coordonnent parfois officieusement leurs actions avec les policiers locaux, connus pour leur brutalité, ils ne prennent leurs ordres que de Washington. Essentiellement du Department of Homeland Security, l’administration de la sécurité intérieure fondée après le 11 Septembre, aujourd’hui étroitement contrôlée par Donald Trump en personne – au grand désarroi des autorités locales, qui assurent n’avoir jamais demandé un tel renfort. « Ces dizaines, voire ces centaines d’officiers fédéraux qui débarquent dans notre ville ne font qu’envenimer la situation, a déploré Ted Wheeler, le maire démocrate de Portland. Leur présence ne fait qu’accroître les violences et le vandalisme. »

      Pour toute réponse, Donald Trump a annoncé qu’il entendait poursuivre ces déploiements dans d’autres villes, telles Chicago, Detroit, Philadelphie, Baltimore et Oakland (en Californie), ainsi que…New York, qui ne connaît plus de manifestations d’envergure, pour rétablir l’ordre dans des municipalités « mal dirigées par des Démocrates de gauche ».

      Aucune compétence sur la voie publique

      L’offensive de la Maison Blanche, décrite comme une manifestation d’autoritarisme et une crise constitutionnelle par l’Aclu, importante association de défense des droits civils, provoque un choc dans l’opinion. Révulsée, Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, demande le retrait des « troupes d’assaut de Donald Trump ». Tom Ridge, premier directeur du Homeland Security Department entre 2003 et 2005, a pour sa part rappelé que cette agence de l’Etat fédéral n’a pas été conçue « pour servir de milice personnelle à Donald Trump ».

      Le maintien de l’ordre est traditionnellement la responsabilité des autorités locales : des Etats mais plus couramment des maires des villes, des shérifs élus et des dirigeants de comtés. Les forces fédérales, tels le FBI, la Drug Enforcement Administration et les agences de lutte contre l’immigration clandestine, ne sont compétentes que pour les crimes et délits impliquant des mouvements entre plusieurs Etats ou dûment inscrits en raison de leur gravité dans une liste approuvée par le Congrès. Hormis pour la protection des bâtiments fédéraux, un prétexte largement utilisé à Portland, ils n’ont aucune compétence sur la voie publique, alors qu’ils quadrillent la ville impunément sans autorisation des autorités locales.

      Donald Trump, brutalisé par les sondages et en mal de démonstration d’autorité, a fait son miel du slogan de Black Lives Matter « defund the police », soit retirer ses financements à la police. Le mot d’ordre appelait à la fin de la militarisation du maintien de l’ordre local et au rééquilibrage des fonds publics vers les services sociaux ou de prévention de la criminalité. La Maison Blanche y voit l’occasion de se présenter comme la championne de la loi et de l’ordre face au prétendu laxisme des élus démocrates, quitte à attiser les conflits locaux avant les élections de novembre.

      Rempart contre le prétendu chaos

      Le Président n’a eu de cesse, depuis trois ans, de stigmatiser les « villes sanctuaires » qui limitent leur appui à ses campagnes d’arrestation d’immigrants clandestins. Il trouve maintenant une nouvelle occasion de monter sa base électorale, largement rurale, contre les zones urbaines, majoritairement démocrates, et de s’imposer comme un rempart contre le prétendu chaos. Donald Trump avait évoqué Chicago et son taux de criminalité terrible dès son discours inaugural apocalyptique de janvier 2017 pour promettre la fin de ce « massacre américain ». Mais on ignore l’impact qu’aura sa centaine d’enquêteurs fédéraux dans une ville qui a connu 62 attaques armées entre gangs le week-end dernier. Le maire de Detroit, comme celui de Philadelphie, demandent quant à eux poliment d’où le Président tire ses informations sur le désordre et la criminalité locale.

      Plus perfidement, Trump profite de la colère des polices locales, notamment à New York, ou le maire, Bill de Blasio, à réduit le budget du NYPD sous la pression de Black Lives Matter, pour tenter de déstabiliser les élus démocrates au moment où, certes, la criminalité augmente depuis le déconfinement sans pour autant renverser vingt ans de progrès spectaculaires dans la sécurité de la ville.

      Le Président a, de plus, accru son emprise sur les forces fédérales usant non du FBI, qu’il déteste en raison des enquêtes sur sa possible collusion avec Moscou, mais des agences qui lui sont dévouées, comme la police des frontières et l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), responsable des arrestations de clandestins. Ces officiers, dénués de toute expérience en matière de contrôle des désordres sur la voie publique, constituent la majorité des troupes en uniforme kaki qui traquent les tagueurs de Portland et pourraient bientôt imposer la marque Trump dans les ghettos du South Side, à Chicago.

      https://www.liberation.fr/planete/2020/07/22/a-portland-la-milice-personnelle-de-trump-a-l-oeuvre_1794940?xtor=rss-450

  • Israël : des manifestations de mécontentement "jamais vues depuis 25 ans"
    Publié le : 19/07/2020 - France 24
    https://www.france24.com/fr/video/20200719-covid-19-en-isra%C3%ABl-des-manifestations-de-m%C3%A9contentement

    La gestion de la crise du Covid, le déconfinement puis la ré-instauration de dispositions sanitaires strictes, font l’objet d’une forte grogne en Israël. Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi soir à Tel Aviv et Jérusalem. Leur cible : le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Il est accusé d’être déconnecté de la réalité.

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    Guillaume Gendron
    @g_gendron
    https://twitter.com/g_gendron/status/1284760964685070336

    L’audition des témoins dans le procès pour corruption de Nétanyahou renvoyé à janvier 2021. La stratégie dilatoire de « Bibi » porte ses fruits.

    Détail intéressant : les auditions se feront au rythme de trois par semaines. Et il y a 333 témoins dans l’acte d’accusation... On est loin d’en voir le bout.

    #Israël #Manifestations
    #Procès_Netanyahu
    #Israelmanif

  • D’étranges amendes « sans contact » ont été envoyées à des manifestants en Aveyron
    https://www.numerama.com/tech/636868-en-aveyron-detranges-amendes-sans-contact-ont-ete-envoyees-a-des-ma

    Première piste privilégiée : les caméras de #vidéosurveillance de la ville, présentes dans les deux lieux de #manifestations. Sauf que côté préfecture et #police, silence radio. « On ne communiquera pas plus sur cette affaire. C’est une histoire qui n‘en est pas une, où nous estimons avoir fait notre travail » répond à Numerama Lilian Kinach, chef d’Etat-Major à la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) : « Libre à ces personnes de contester ces amendes devant un tribunal de police, nous sommes dans un État de droit » assure-t-il. Pourtant, mi-juin, les autorités étaient plus bavardes, lors d’une rencontre de conciliation organisée avec le sous-préfet et le commandant de police local. Il assurait alors que les manifestants ont bien été verbalisés parce que rassemblés plus de 10 sur la voie publique. Il réfute également tout ciblage politique. Selon lui, « la vidéoprotection n’a été qu’un outil d’identification, 99 % des reconnaissances avaient déjà été réalisées sur place », rapporte le Midi Libre, présent à cette réunion.

    #répression

  • « Même si Macron ne le veut pas, nous, on est là ! »
    Clyde Marlo-Plumauzille, Libération, le 18 décembre 2019
    https://www.liberation.fr/debats/2019/12/18/meme-si-macron-ne-le-veut-pas-nous-on-est-la_1769981

    Parce qu’elles peuvent émouvoir et faire se mouvoir, les chansons populaires donnent le « la » au mouvement de contestation qui les entonne, des supporteurs de foot, aux cheminots en passant par les gilets jaunes.

    Sur le lien entre #chants_sportifs et #chants_militants, en France :
    https://seenthis.net/messages/787193
    https://seenthis.net/messages/798701

    En Algérie et au Maroc :
    https://seenthis.net/messages/787328
    https://seenthis.net/messages/790734
    https://seenthis.net/messages/826164

    #Foot #Football #Sport #hymne #chant #chanson #Musique #Musique_et_politique #Gilets_Jaunes #manifestations

  • Covid-19: flambée de cas à Tulsa après le meeting de Donald Trump
    Le Figaro, le 9 juillet 2020
    https://www.lefigaro.fr/international/covid-19-flambee-de-cas-a-tulsa-apres-le-meeting-de-donald-trump-20200709

    Plusieurs membres de l’équipe de campagne du milliardaire républicain ont été testés positifs au Covid-19 avant et après le meeting de Tulsa, de même que des agents du Secret Service, le service de protection des personnalités.

    A contraster avec:

    Black Lives Matter protests are having a counterintuitive effect on Covid-19 spread
    Emma Betuel, Inverse, le 1er juillet 2020
    https://seenthis.net/messages/864792

    #manifestations #coronavirus #contamination #USA #Donald_Trump #Tulsa

  • BLM protests are having a counterintuitive effect on Covid-19 spread
    https://www.inverse.com/mind-body/covid-blm-protests-link

    #Covid-19 cases have not spiked in response to the Black Lives Matter protests, according to a working paper posted Monday by the National Bureau of Economic Research.

    [...]

    By using anonymized cell phone data to estimate how social distancing behaviors might have changed as protests emerged, this research offers an explanation for why protests may not be linked to increasing cases.

    When it came to non-protestors, social distancing actually increased as protests broke out, the analysis suggests.

    “If the protests are perceived to be dangerous through violence or clashes with the police you may have individuals choose not to leave their home or go outside. Or if the non-attendees perceive that because of these protests there’s a higher risk of contracting Covid-19, these individuals may choose to stay home,” Dave says.

  • #Hong_Kong : la #loi controversée sur la #sécurité_nationale a été adoptée, selon des médias locaux

    Le parlement chinois a adopté mardi la loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, ont annoncé des médias du territoire semi-autonome, faisant craindre une #répression de toute #opposition_politique dans l’ex-colonie britannique.

    Le parlement national à Pékin a voté ce texte à l’unanimité, ont affirmé mardi matin Now TV, RTHK et le South China Morning Post.

    Cette loi, qui entend réprimer le « #séparatisme », le « #terrorisme », la « #subversion » et la « collusion avec des forces extérieures et étrangères », vise à ramener la #stabilité dans l’ex-colonie britannique secouée l’an passé par des #manifestations monstres contre le pouvoir central.

    Les opposants redoutent qu’elle serve à museler toute dissidence et à enterrer la semi-autonomie et les libertés dont jouissent les habitants de Hong Kong.

    Ce texte, élaboré en seulement six semaines et dont le contenu n’est pas connu des près de 7,5 millions de Hongkongais, contourne le conseil législatif local.

    Lors de sa conférence de presse hebdomadaire du mardi matin, la cheffe de l’exécutif local, Carrie Lam, a refusé de dire si ce texte a été effectivement adopté.

    « Je pense qu’en ce moment, il ne me revient pas de commenter les questions relatives à la loi sur la sécurité nationale », a déclaré Mme Lam.

    Pour l’opposition pro-démocratie de Hong Kong et pour plusieurs pays occidentaux dont les Etats-Unis, le G7 ou encore l’Union européenne (UE), cette loi est au contraire une attaque contre l’#autonomie et les #libertés du territoire.

    https://www.courrierinternational.com/depeche/hong-kong-la-loi-controversee-sur-la-securite-nationale-ete-a

  • Rubber Bullets and Beanbag Rounds Can Cause Devastating Injuries - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/06/12/health/protests-rubber-bullets-beanbag.html

    ... research increasingly shows they can seriously injure and disable people — and sometimes even kill.

    A 2017 analysis# published in the British Medical Journal of several decades of the use of rubber bullets, beanbag rounds and other projectiles during arrests and protests found that 15 percent of people who were injured were left with permanent disabilities and 3 percent of those who were injured died. Of those who survived, 71 percent had severe injuries, with their extremities most frequently impacted.

    [...]

    The main effect of clouds of tear gas, mace or pepper spray — chemicals known as lacrimating agents that were also used to clear the park in Washington — is to cause watering of the eyes and irritate sensitive tissues in the nose, mouth and lungs. But if deployed in an enclosed space, tear gas and pepper spray have a more severe impact. Injuries can include chemical burns, blurred vision, corneal erosions, ulcers, nerve damage, abnormal growth of tissue on the eyes (which may need to be removed surgically) and permanent vision loss.

    The chemical frequently used in pepper spray — oleoresin capsicum (OC) — is a natural oily resin found in hot peppers, including cayenne and other chili peppers. Because OC is often used in the foods we eat, it is considered by many to have minimal toxicity when used as a lacrimating agent.

    That’s simply not accurate, said Dr. Mary K. Daly, chief of ophthalmology at the V.A. Boston Healthcare System. “There have been a number of reports of serious eye complications from OC,” Dr. Daly said. “It can cause permanent vision loss and chronic symptoms. The risks are not only to the eyes. There has also been a death reported in the literature, which was attributed to OC exposure in a person with asthma.”

    [...]

    Doctors worry that lacrimating agents and gases may also increase the risk of spreading the coronavirus as protests occur during the pandemic. Yet the police in Seattle have reportedly sprayed a child in the face and New York City officers have yanked a young man’s protective face mask and pepper-sprayed him while he held his arms in the air.

    A 2011## study of the use of tear gas in regular military trainings noted that exposure to the chemical could have long-term effects and recommended reducing personnel exposure to tear gas. Several health and human rights experts say the substance should also be removed from domestic law enforcement use.

    #létalité #armes #santé #manifestations #décès #meurtres #handicaps

    # Death, injury and disability from kinetic impact projectiles in crowd-control settings: a systematic review | BMJ Open
    https://bmjopen.bmj.com/content/7/12/e018154

    ## Evaluation of CS (O-Chlorobenzylidene Malononitrile) Concentrations During U.S. Army Mask Confidence Training - PubMed
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22010329

  • How Black Lives Matter Reached Every Corner of America - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2020/06/13/us/george-floyd-protests-cities-photos.html

    Un article empli de très nombreuses photographies des manifestations, dans toute sorte de villes, petites et grandes, rurales ou dans les mégalopoles, riches et pauvres.

    Il faut absolument regarder les photos pour comprendre que ce mouvement est devenu une déferlante. Pourvu que l’éteignoir ne soit pas mis dessus.

    Ce résultat est également le succès de Black Lives Matter, un mouvement qui s’est patiemment construit depuis cinq ans.

    It continued that way, with every sunrise and sunset bringing more anguish and cries for reform, until hundreds of thousands of people took to the streets across more than 2,000 cities and towns, their chants echoing the rhythms of movements past.

    The protests trampled traditional fault lines, crushed stereotypes and unfurled in rural, conservative and majority white communities. Protests crossed the economic divide, too, taking place where the median income was as low as $20,000 and as high as $220,000.

    #Black_lives_matter #Etats-Unis #Racisme #Manifestations

  • Signal Is the Messaging App of the Protests - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/06/11/style/signal-messaging-app-encryption-protests.html

    Over the last two weeks, the number of Americans who have downloaded Signal, an encrypted messaging application, has skyrocketed. Many are using the app to organize and participate in protests against police brutality (without being spied on by law enforcement).

    The week before George Floyd died on May 25, about 51,000 first-time users downloaded Signal, according to data from the analytics firm Sensor Tower. The following week, as protests grew nationwide, there were 78,000 new downloads. In the first week of June, there were 183,000. (Rani Molla at Recode noted that downloads of Citizen, the community safety app, are also way up.)

    Organizers have relied on Signal to devise action plans and develop strategies for handling possible arrests for several years. But as awareness of police monitoring continues to grow, protest attendees are using Signal to communicate with friends while out on the streets. The app uses end-to-end encryption, which means each message is scrambled so that it can only be deciphered by the sender and the intended recipient.

    SMS texts are not encrypted, so those messages can be read easily off the servers and cell towers that transmit the data. WhatsApp is encrypted but owned by Facebook. Many activists believe the application is only as secure as Mark Zuckerberg’s convictions.

    Signal has also already been tested. In 2016, the chat service withstood a subpoena request for its data. The only information it could provide was the date the accounts in question were created and when they had last used Signal. Signal does not store messages or contacts on its servers, so it cannot be forced to give copies of that information to the government.

    Signal also allows users to set their messages to delete after a period of time. And last week, the app introduced a “blur” tool for photographs, which can be liabilities for protesters. Many organizers suggest attendees wear nondescript clothing and face coverings, because police have identified people from protest footage.
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    “I stood in front of a crowd of a few thousand people the other day and told them to wear as nondescript clothing as possible,” said Lilith Sinclair, 25, an Afro-Indigenous organizer who lives in Portland, Ore.

    #Signal #Cryptographie #Messagerie #Manifestations

  • La peur est réelle. La menace sur les libertés aussi !

    Nouvelle loi liberticide : « Le gouvernement aura la possibilité de « limiter ou d’interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature », pour une durée de quatre mois à l’issue de l’état d’urgence sanitaire »

    Coronavirus : fin prochaine de l’état d’urgence sanitaire en France, sauf pour certaines mesures #paywall
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/10/covid-19-l-executif-met-fin-a-l-etat-d-urgence-sanitaire-mais-prolonge-plusi

    Selon nos informations, le gouvernement a décidé de ne pas prolonger au-delà du 10 juillet l’état d’urgence sanitaire. Mais il prépare un projet de loi reprenant certaines de ses dispositions, qui lui permettra de restreindre les libertés au-delà de cette date.

    Les macronistes y verront une nouvelle démonstration du « en même temps » de leur champion. L’opposition une nouvelle atteinte aux libertés d’un exécutif aux abois. Selon nos informations, le gouvernement a décidé de ne pas prolonger au-delà du 10 juillet l’état d’urgence sanitaire, mis en place le 23 mars pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 et prolongé le 11 mai pour une durée de deux mois. Mais un nouveau projet de loi reprenant un certain nombre de ses dispositions sera présenté en conseil des ministres, mercredi 10 juin, avant d’être examiné à partir du 17 juin à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.

    « Compte tenu de l’évolution, à ce stade, positive de la situation sanitaire, le gouvernement souhaite mettre un terme à l’état d’urgence sanitaire, qui doit demeurer un régime d’exception. Pour autant, cette sortie (…) doit être organisée rigoureusement et progressivement, afin de continuer à protéger les Français face à un virus qui circule encore en France, et peut justifier dans les semaines ou mois prochains la poursuite voire, si nécessaire, le renforcement de certaines mesures actuellement en vigueur », explique-t-on à Matignon.
    Restreindre les libertés jusqu’au 10 novembre

    Concrètement, ce nouveau projet de loi, qui était encore examiné au Conseil d’Etat mardi, permettra au premier ministre, Edouard Philippe, de restreindre les libertés au-delà du 10 juillet, et ce durant une période de quatre mois. Selon les éléments transmis par Matignon, l’exécutif pourra notamment, s’il l’estime nécessaire, « réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules », ainsi que « l’accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage ». L’obligation de port du masque dans les transports publics, actuellement en vigueur, pourrait notamment être prolongée.

    De la même façon, ce texte donnera au premier ministre « la possibilité d’ordonner la fermeture provisoire et de réglementer l’ouverture, y compris les conditions d’accès et de présence, d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion avec une jauge maximale », indique-t-on à Matignon. Cette mesure pourrait notamment s’appliquer aux salles de spectacle, aux restaurants, aux cinémas, aux centres de congrès, aux centres commerciaux, etc. « L’accès des personnes aux biens et services de première nécessité » devra néanmoins être garanti, indique le texte.

  • A Short History of U.S. Law Enforcement Infiltrating Protests
    https://theintercept.com/2020/06/02/history-united-states-government-infiltration-protests

    When Harry, George, Tom, and Joe showed up at a warehouse outside Philadelphia rented by protesters, organizers were immediately suspicious. The men claimed to be “union carpenters” from the Scranton, Pennsylvania, area who built stages — just the kind of help the protesters needed. They were preparing for the Republican National Convention in 2000, where the party would be nominating George W. Bush. Across the country, allied organizers were planning similar protests for the Democratic (...)

    #FBI #KKK #activisme #manipulation #lutte #surveillance

  • Malgré les interdictions, de nouvelles actions contre les violences policières attendues samedi en France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/06/malgre-les-interdictions-de-nouvelles-actions-contre-les-violences-policiere


    Manifestation contre les violences policières à Strasbourg, le 5 juin. FREDERICK FLORIN / AFP

    A Strasbourg, Rouen, Clermont-Ferrand… ils étaient déjà plusieurs milliers à manifester, vendredi soir, pour rendre hommage à George Floyd et dire non au racisme.

    Laissez-nous respirer ! Manifestons-nous partout en France !
    https://paris-luttes.info/laissez-nous-respirer-manifestons-14076

    https://paris-luttes.info/local/cache-vignettes/L825xH1071/arton14076-c8614.jpg?1591284533

    Des rv dans plusieurs villes

    #police #violences_policières #manifestations #interdiction_de_manifester

  • Grèce : des manifestants empêchent les migrants évacués des îles de rejoindre leurs nouveaux logements

    Plusieurs manifestations ont eu lieu mardi en Grèce continentale afin de protester contre l’arrivée de migrants évacués des camps surpeuplés des îles de la mer Égée. Une centaine de personnes ont ainsi empêché 57 migrants de rejoindre l’hôtel, où ils étaient censés être hébergés.

    Ils ne veulent pas de migrants chez eux et le font savoir. Environ 150 manifestants ont empêché, mardi 5 mai, quelque 50 migrants évacués des îles grecques de la mer Égée d’atteindre un hôtel, où ils étaient censés être logés.

    Les manifestants ont également incendié une chambre du rez-de-chaussée de cet hôtel, situé dans un village de la région de Pella, dans le nord de la Grèce.

    Aucun blessé ni arrestation n’a été signalé. Le confinement lié au coronavirus en Grèce n’autorise pourtant que les rassemblements publics de 10 personnes maximum.

    >> À (re)lire : Lesbos : dans le camp de Moria, « le coronavirus a entraîné le chaos, le stress est énorme »

    Face aux protestataires, le bus transportant les 57 migrants a fait demi-tour et a tenté de rejoindre une autre village de la région. Mais des manifestants ont érigé des barrages sur la route afin d’interdire l’accès à un hôtel local.

    Le groupe a finalement été conduit dans la ville de Thessalonique, où il a été hébergé dans un hôtel local.

    Une cinquantaine de migrants débarquent à Lesbos
    De plus petites manifestations ont également eu lieu dans un hôtel de la région de Kilkis, dans le nord du pays, où 250 demandeurs d’asile de Lesbos ont été emmenés. Les protestations des habitants ont toutefois été de courte durée et les migrants ont pu regagner l’établissement, qui héberge déjà d’autres demandeurs d’asile.

    Le gouvernement grec a promis de réduire la surpopulation dans les camps de migrants des îles de la mer Égée, où s’entassent plus de 36 000 personnes. Il a déjà commencé à en évacuer quelques centaines vers le continent.

    Si les mesures de restrictions de déplacements imposées par les gouvernements grec et turc pour lutter contre la pandémie de coronavirus, ont considérablement réduit le nombre d’arrivées sur les îles, les débarquements semblent reprendre ces derniers jours.

    Mercredi, une embarcation composée de 50 personnes est en effet arrivée sur l’île de Lesbos, une première depuis le 1er avril. Le canot est arrivé dans la partie nord-ouest de l’île, loin des zones de débarquements traditionnelles pour les arrivées de migrants.

    Les nouveaux arrivants ne pourront pas rejoindre le camp de Moria, ils doivent rester 14 jours en quarantaine pour empêcher la possible propagation du Covid-19.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/24584/grece-des-manifestants-empechent-les-migrants-evacues-des-iles-de-rejo

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Grèce #Camp #Lesbos #Moria #Evacuation #Transfert #Grècecontinentale #Hotel #Manifestations

  • 1er Mai Confiné | Union Syndicale Solidaires 13
    https://www.solidaires13.org/1er-mai-confine

    Depuis plus de 130 ans nous défilons coudes à coudes pour célébrer la lutte et l’unité des travailleuses et des travailleurs du Monde entier. Aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin d’exprimer cette solidarité. — <a href="https://my.framasoft.org/u/rouge-glace/?NYr5Xg&quot ; title="Permalink">Permalink</a>

    #confinement #corona #coronavirus #lejourdaprès #luttes #manifestations #partage_collegues #politique #quarantaine #syndicalisme #syndicats #travail

  • Place Guérin à #Brest, le #1erMai sera au balcon, musical & manifestant !

    Le programme de la journée :
    – Manif de balcon pour répondre à l’appel national
    – Radio balcon avec bon son et duplex tel pour faire entendre « celles & ceux qui ne sont rien » et autres « 1er.es de corvée »

    https://twitter.com/jmoupah/status/1255103864459722752/photo/1

    #onoubliepas #confinement #lejourdaprès #luttes #manifestations #politique #quarantaine #syndicalisme #Premier_mai_2020

  • La #police par les armes
    http://www.laviedesidees.fr/La-police-par-les-armes.html

    L’exception française dans le maintien de l’ordre n’est pas d’origine récente. Cet article en fait la genèse en revenant sur les interventions policières des années 1968

    #Société #France #Histoire #Allemagne #violence #Etat #manifestations
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200225_policearmes.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200225_policearmes.pdf

  • Les Rajaouis, supporters de l’équipe du Raja de Casablanca (Maroc), chantent une chanson pour la Palestine :
    https://www.youtube.com/watch?v=vJJSjfHFYi4

    « Mon cœur est triste pour toi/ Mes yeux pleurent/ Palestine ma bien- aimée/ Les arabes sont endormis/ Toi la plus belle résiste/ Dieu te protège/ De l’injustice des frères ennemis et des sionistes/ Gaza si loin/ Je ne t’abandonne pas/ Notre Oumma est malade/ De la prédation des gouvernants/ L’arabe vit dans la tourmente/ Le Rajaoui voix des peuples opprimés/ Nous savons ce que vous manigancez/ Tels des aigles nous n’inclinerons pas/ Sauf à Dieu le maître de l’Univers/ Liberté pour la Palestine/ A Jérusalem la joie sera entière/ Je veux y aller/ qui m’y emmènera ? Palestine Palestine... »

    Au delà d’un bel hymne à la Palestine, c’est une façon détournée de pouvoir critiquer le pouvoir corrompu, et c’est malin ! Les stades sont l’un des derniers lieu de liberté d’expression, dans les mois précédents, des dizaines de jeunes ont pris plusieurs années de prison pour avoir publié ou partagé des critiques du gouvernement ou du roi sur les réseaux sociaux...

    #Palestine #Maroc mais aussi #Foot #Football #Sport #Stade #hymne #chant #révolution #Musique_et_politique #chanson #Musique #manifestations

    En lien avec :
    https://seenthis.net/messages/787328
    https://seenthis.net/messages/790734

  • Violences policières : une autre police est-elle possible ?
    https://usbeketrica.com/article/violences-policieres-une-autre-police-est-elle-possible

    Par rapport à ses voisins européens, l’Hexagone met d’ailleurs à disposition de ses policiers un stock d’armes extrêmement important. Enclenchant ainsi, d’après Aline Daillère, une forme d’escalade de la violence lors des manifestations (...) C’est une refonte complète des techniques d’interpellation et de maintien de l’ordre qui apparaît nécessaire au regard de l’ampleur des violences commises. Le journaliste David Dufresne, qui recense les violences policières depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », avait répertorié plus de 800 signalements entre novembre 2018 et décembre 2019 dont deux personnes décédées et cinq ayant perdu leur main (...) D’après un décompte publié par le collectif Désarmons-les, entre 1999 et 2019, 65 personnes ont perdu un œil du fait de l’usage d’un LBD ou d’une grenade de désencerclement par la police, dont 16 pour la seule année 2019 (...) Aline Daillère : « Si on décidait de retirer ne serait-ce que le LBD, la police se soulèverait. » Difficile de ne pas reconnaître, en effet, que la logique d’un armement de plus en plus important s’étend, en ce moment, jusque dans les commissariats locaux. Sans revenir dans le détail sur les cas de certaines villes suréquipées, notons que, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, jamais les policiers municipaux n’ont autant été armés : depuis 2018, près de la moitié des 21 000 agents sont équipés d’une arme à feu.

    le candidat du NPA à la dernière élection présidentielle Philippe Poutou proposait de… désarmer complètement la police. Une idée beaucoup moins inédite qu’elle n’y paraît puisqu’elle est appliquée outre-Manche depuis de nombreuses années (à quelques exceptions près, comme le relevait Libération à l’époque, en 2017). Ce choix semble même y faire consensus, que ce soit au sein de la population ou au sein de la profession. Dans un sondage datant de 2006 cité par la BBC, 82% des policiers du Royaume-Uni déclaraient qu’ils ne souhaitaient pas être systématiquement armés en service. En 2016, le Washington Post montrait que les armes sont en réalité loin de protéger systématiquement les policiers qui les portent. L’enquête du média américain revenait notamment sur les cas de l’Irlande, de la Norvège et de la Nouvelle-Zélande, où les forces de l’ordre sont également très peu armées. Résultat : en Nouvelle-Zélande, par exemple, de 1886 à 2009, 29 policiers seulement ont trouvé la mort dans l’exercice de leur fonction. D’un point de vue purement statistique, John Buttle, l’auteur de l’étude, en concluait ironiquement qu’« en Nouvelle–Zélande il est plus dangereux d’être fermier que policier ».

    #violences-policières #manifestations #démocratie #luttes #désarmement

  • « On nous appelait les #prisonniers politiques » : des #gilets_jaunes #incarcérés racontent - Basta !
    https://www.bastamag.net/gilets-jaunes-prisonniers-politique-colere-sociale-detention-justice

    Plus de 400 gilets jaunes, condamnés à de la #prison_ferme, purgent ou ont purgé leurs peines. Certains ont accepté de raconter à Basta ! leur découverte de l’#univers_carcéral, une expérience qui marque les personnes et souvent déstabilise les familles. Tout en laissant une trace profonde sur le mouvement.

    En plus d’un an près de 440 gilets jaunes ont été incarcérés pour des peines de un mois à trois ans. Cette répression, menée sur le plan judiciaire et carcéral, a bouleversé leurs vies et celles de leurs proches, et affecté l’ensemble du mouvement. À #Montpellier, Perpignan, #Narbonne, #Le_Mans et d’autres villes, Bastamag a rencontré plusieurs prisonniers et leurs soutiens, qui nous ont raconté leur expérience.

    [...]

    Malgré ces conditions très difficiles, de nombreux gilets jaunes interrogés témoignent du respect exprimé par les autres détenus. « Mon nom c’était le "gilet jaune du B2 rez-de-chaussée", se souvient Victor. Pendant les promenades, certains prisonniers me posaient des questions sur le mouvement. Certains disaient "Quand on sort, si ça continue on sera avec vous !" »

    L’ambiance est similaire à #Perpignan. « On nous appelait les "#prisonniers_politiques". La majorité des détenus soutenaient les gilets jaunes. Ils savaient qu’on avait manifesté pour la justice et la dignité, témoigne Abdelaziz. Les prisonniers, majoritairement issus des quartiers populaires, y aspirent aussi. Ils sont souvent incarcérés parce qu’ils ont fait des actions illicites pour obtenir de l’argent et améliorer leur quotidien. »

    Parfois, les #manifestations de #soutien sont allées jusqu’au personnel de la #prison. « Une des surveillantes m’appelait "#camarade" », se souvient Victor. Abdelaziz est encore plus affirmatif : « Les trois-quarts des gardiens nous soutenaient, et le reste ce sont des fachos. L’un d’entre eux participait même au mouvement au début. » Sourire aux lèvres, Victor évoque même des encouragements, à mots couverts, de la psychologue chargée de son suivi. « Elle a fini par me dire que j’avais raison d’aller aux manifestations. »

  • How India is resisting #Citizenship_Amendment_Bill (#CAB) : A story in powerful pictures

    One of the pictures that have come to define the protests is of three girls standing on a wall and addressing a sea of protesters at Jamia Millia Islamia.

    India is currently witnessing two kinds of protests against CAA or the Citizenship (Amendment) Act, 2019. In the northeast states of India, the protest is against the Act’s implementation in their areas, as many fear it will cause a rush of immigrants that may alter their demographic and linguistic uniqueness. In the rest of India, like in Kerala, West Bengal and New Delhi, people are protesting against the exclusion of Muslims, alleging it to be against the values of the Constitution.

    The protests erupted across the country after the Citizenship (Amendment) Bill was passed by both houses of Parliament and received Presidential assent soon after. The Act, which gives citizenship to non-Muslim refugees who escaped religious persecution in Pakistan, Bangladesh and Afghanistan and entered the country before December 31, 2014, has been widely criticised. The amended Act has put the entire Northeast region and West Bengal on the boil as people fear that it might exacerbate the problem of illegal immigration.

    Violent protests were seen in New Delhi’s Jamia Millia Islamia; parts of Assam are on lockdown; several peaceful demonstrations against the Act were held in various parts of the country; and more have been planned in the coming days across the country.

    While registering their protests, the protesters have been shouting slogans, singing songs and reading the Constitution as well.

    One of the pictures that have come to define the protests is of three girls standing on a wall and addressing a sea of protesters at Jamia Millia Islamia. But there are several other powerful pictures of the protests across the country that underscore why people from all sections of society consider the Act unconstitutional.

    https://www.thenewsminute.com/article/how-india-resisting-cab-story-powerful-pictures-114137
    #protestation #manifestations #résistance #Inde #xénophobie #islamophobie #citoyenneté #nationalité #apatridie

    –-------

    La source des protestations : le « Citizenship (Amendment) Act » :
    https://seenthis.net/messages/799546

    ping @odilon

    • Inde : cinq morts dans des manifestations contre la loi sur les réfugiés

      Cinq personnes ont péri depuis le début des manifestations dans le nord-est de l’Inde contre une loi facilitant l’obtention de la nationalité indienne par des réfugiés à condition qu’ils ne soient pas musulmans, ont annoncé dimanche les autorités.

      Dans certaines zones, internet a été coupé et un couvre-feu a été imposé pour tenter d’endiguer la contestation.

      La tension demeurait forte dans la plus grande ville de l’Etat d’Assam, où une nouvelle manifestation était attendue dimanche.

      La nouvelle loi facilite l’attribution de la citoyenneté indienne aux réfugiés d’Afghanistan, du Bangladesh et du Pakistan, à condition qu’ils ne soient pas musulmans. Elle concerne des minorités religieuses dont les hindous et les sikhs.

      En Assam, trois personnes sont décédées à l’hôpital après avoir été touchées par des balles tirées par la police. Une quatrième a péri dans l’échoppe où il dormait qui a été incendiée. Une cinquième personne a été battue à mort, selon les autorités.

      La circulation des trains a été suspendue dans certaines parties de l’est du pays à la suite de violences dans l’Etat du Bengale occidental où des manifestants ont incendié des trains et des cars.

      Le ministre de l’Intérieur Amit Shah a de nouveau lancé dimanche un appel au calme en affirmant que les cultures locales des Etats du Nord-Est n’étaient pas menacés, alors que certains redoutent un afflux d’immigrants du Bangladesh.

      « La culture, la langue, l’identité sociale et les droits politiques de nos frères et soeurs du Nord-Est demeureront », a déclaré M. Shah lors d’un rassemblement dans l’Etat de Jharkhand, selon la chaîne de télévision News18.

      L’opposition et des organisations de défense des droits de l’homme estiment que cette loi fait partie du programme nationaliste de M. Modi visant selon elles à marginaliser les 200 millions d’Indiens musulmans.

      Le vote de la loi a donné lieu cette semaine à des flambées de colère dans les deux chambres du parlement, un député allant jusqu’à la comparer aux lois anti-juives promulguées par le régime nazi en Allemagne dans les années 1930.

      https://www.courrierinternational.com/depeche/inde-cinq-morts-dans-des-manifestations-contre-la-loi-sur-les

  • Arthur, 23 ans : « Des #CRS m’ont cassé_la_gueule, littéralement »
    https://www.rue89lyon.fr/2019/12/10/arthur-23-ans-je-me-suis-fait-casser-la-gueule-dans-le-vrai-sens-du-terme-

    « Aujourd’hui, je comprends vraiment ce qu’on appelle ‘#violences_policières' »
    Plusieurs personnes sont témoins de la scène, avant qu’Arthur ne soit pris en charge et transporté par des #pompiers. Et notamment Bastien Doudaine, médecin de profession mais aussi « photographe bénévole ». Il suit depuis quelques temps les #manifestations et mouvements pour lesquelles il se sent « en soutien », muni d’un très bon appareil. C’est lui qui a contacté la rédaction de #Rue89Lyon.

    • Comportement de voyous.
      Une « vieillerie » à lire ou à relire si vous mettez le nez dessus un jour chez un libraire d’occasion : « Dossier B comme Barbouzes ». Ce livre explique comment, dans la région de Marseille, dans les années post 68, les truands de la Mafia, les barbouzes des CDR (comités de Défense de la République - milice d’extrême droite) et les flics de « l’anti-gang » s’entrainaient dans les mêmes stands de tir. Il faut dire qu’après 68, le gouvernement paniqué a ouvert grand les vannes du recrutement de la gendarmerie.... Ceux-là sont à la retraite (ou bientôt) mais les p’tits jeunes qui les ont remplacés dans les unités d’intervention n’ont guère plus de morale.
      Plein d’autres joyeusetés du même acabit au fil des pages...

  • En Italie, les « sardines » défient Salvini et les populistes - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041219/en-italie-les-sardines-defient-salvini-et-les-populistes

    Parti d’un appel à manifester contre la Ligue à Bologne, dans le nord-est de l’Italie, le mouvement des « #sardines » essaime du nord au sud du pays. Depuis le 14 novembre dernier, il a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes autour de slogans antipopulistes. [...] Des Italiens de tous âges, serrés, « comme des sardines », pour protester contre le lancement de la campagne de Lucia Borgonzoni, la candidate de la Ligue, le parti xénophobe de Matteo Salvini, en vue des élections régionales de janvier 2020.

    #anti-fascisme #Italie

    • Des dizaines de milliers de « Sardines » réunies à Rome contre le fascisme

      Les « Sardines », militants anti-fascistes italiens, ont manifesté samedi à Rome tout en s’interrogeant sur le devenir d’un mouvement qui veut « réveiller » la politique italienne, sans se transformer en un parti ni une organisation défendant une cause unique.

      Le phénomène des Sardines est né il y a un mois à Bologne quand une manifestation organisée par quatre inconnus a rassemblé par surprise 15’000 personnes, pressées comme des sardines, pour dénoncer le discours « de haine et de division » de Matteo Salvini, ex-numéro deux du gouvernement et chef de la Ligue (extrême-droite).

      Depuis lors, des dizaines de #manifestations, rythmée par le chant des résistants #Bella_Ciao, ont rassemblé au total 300’000 personnes, à Milan, Florence, Naples ou Palerme.

      « La première était contre Salvini puis c’est devenu une réaffirmation de la #démocratie : nous sommes anti-fascistes, pour l’#égalité, contre l’#intolérance, contre l’#homophobie », a expliqué Mattia Santori, l’un des co-fondateurs du mouvement.

      Vague d’adhésions

      Depuis lors, le mouvement n’a cessé de prendre de l’ampleur. Pour la manifestation de samedi à Rome, les organisateurs ont reçu plus de 100’000 adhésions sur Facebook, à tel point que la préfecture leur a proposé l’immense Place San Giovanni.

      Le référent du mouvement à Rome est #Stephen_Ogongo, 45 ans, un journaliste originaire du Kenya. Il a créé la page Facebook des « Sardines » romaines, juste avant d’aller se coucher il y a 15 jours. « Le lendemain, il y avait 10’000 personnes qui voulaient en faire partie. Le surlendemain 20’000 », a-t-il expliqué.

      « Parler à la tête et pas à l’estomac »

      Mais que vont devenir les Sardines, à part former des bancs dans toute l’Italie ? « Nous sommes au début, il y a un mois elles n’existaient pas », souligne Stephen Ogongo. "L’essentiel, c’est de « parler à la tête et pas à l’estomac des gens », « de réveiller les consciences », d’amener la population à « faire des choix responsables » et les politiciens à « changer de langage ».

      Mattia Santori et la cohorte bolognaise veulent aller plus loin mais « en prenant leur temps ». Ils organisent une journée de réflexion avec 160 référents des Sardines dimanche.

      Ni parti ni association ciblée

      S’ils se reconnaissent de gauche, ces militants se définissent comme « un #corps_intermédiaire » et ne veulent ni créer un parti ni se substituer aux associations existantes. De nombreuses « Sardines » militent pour le climat, contre la mafia, la précarité, le droit du sol pour les immigrés ou pour la diversité des genres.

      L’idée est de « faire émerger une nouvelle énergie à travers une forme bien plus libre et spontanée » qu’un parti, en se dotant d’une organisation « qui ne sera pas hiérarchique » mais fixera de « grandes orientations », souligne Mattia.

      Prochaine destination des « Sardines » : les petites villes et « territoires fragiles », susceptible de céder aux sirènes « des idées simplistes et du #populisme ».


      https://www.rts.ch/info/monde/10944770-des-dizaines-de-milliers-de-sardines-reunies-a-rome-contre-le-fascisme.
      #anti-fa #résistance

    • ’Sardines’ against Salvini: Italy’s fight against the far right

      Grassroots protests have brought tens of thousands of people on to the streets of Rome.

      Tens of thousands of people have crammed together in Rome on Saturday as part of the growing “sardines” movement against the leader of the far-right League and Italy’s former deputy prime minister, Matteo Salvini, and his allies.

      Protesters converged in Piazza San Giovanni early in the afternoon in a bid “to further shake up the country’s politics and battle xenophobia”, in what was billed as their biggest rally.
      ’Sardines against Salvini’: Italians pack squares in protest against far right
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      “We are very happy and reached our goal,” said one of the movement’s founders, Mattia Sartori, 32, as more than 100,000 people were expected to march in the capital.

      “We are anti-fascist, pro-equality, against intolerance, against homophobia,” Santori told AFP, as protesters sang the anti-fascist anthem Bella Ciao.

      “We are weary of this culture of hatred,” the movement’s representative in the Italian capital, Stephen Ogongo, a 45-year-old journalist of Kenyan origin, told AFP. ‘‘We will no longer tolerate language that is racist, fascist, discriminatory or sexist.”

      The Sardines movement began in November after Santori, from Bologna, sent an urgent message to three friends late at night telling them to meet the next day. It was a couple of days before Salvini and his coalition partners, the smaller far-right party Brothers of Italy, and Silvio Berlusconi’s Forza Italia, were due to launch their campaign for the Emilia-Romagna regional election at an indoor sports arena in Bologna.

      The four friends hatched a riposte to Salvini’s boasts about filling Italy’s squares with supporters. The sports arena had a capacity for 5,700 people, and via an announcement on Santori’s private Facebook page, the group invited people to a counter-rally at Bologna’s Piazza Maggiore, with the aim of attracting 6,000 people.

      What happened next confounded their expectations: 15,000 people filled the Bologna square. As Salvini’s far-right electoral alliance pursued its campaign, the Sardines converged in other Emilia-Romagna cities before spreading across Italy and beyond.

      Hundreds of migrants also joined the Sardines on Saturday in Rome to protest against Salvini’s hardline immigration policies.

      Before being ejected from government in August after his failed gambit to collapse a coalition with the Five Star Movement (M5S) and bring about snap elections, Salvini’s main achievement when in office was to introduce draconian anti-immigration measures, including closing seaports to migrants.

      “They told us that immigration is a problem in order to hide real problems,” said Pietro Bartolo, a member of the European parliament who is known as the “doctors of migrants” and who has dedicated years of his life to addressing the refugee crisis in the Mediterranean.

      “We have to resist,” added Bartolo, who joined the protest. “Laws that criminalise those who save people are laws against our constitution. These laws are a shame.”

      Salvini has mocked the movement, writing on Twitter that he prefers kittens as “they eat sardines when hungry”.

      However, in a poll in November, 40% of Italians said that the movement now represents Salvini’s “most dangerous enemy”.

      https://www.theguardian.com/world/2019/dec/14/sardines-pack-piazza-in-rome-for-protest-against-matteo-salvini

  • La France suit avec attention les manifestations qui se déroulent actuellement dans plusieurs villes en #Iran. Elle rappelle son attachement au respect de la liberté d’expression et du droit à manifester pacifiquement.

    Je n’arrive pas à trouver les bons tags...
    Peut-être celui de Mickaël Correia sur twitter est le meilleur : #rire_jaune
    Et j’ajoute #hypocrisie
    Et ce petit air de #colonialisme
    #France #manifester_pacifiquement #liberté_d'expression #manifestations #résistance

    ping @karine4 @cede