• En Europe, #uber a perdu des batailles, pas la guerre
    http://fr.myeurop.info/2016/02/02/en-europe-uber-a-perdu-des-batailles-pas-la-guerre-14476

    Daniel Vigneron

    Les #taxis ont encore bloqué les villes françaises la semaine dernière. Uber est toujours dans leur collimateur, cette fois pour leur service #VTC. Pour le numéro un du transport collaboratif, les interdictions se multiplient en Europe mais la firme californienne fait de la résistance.

    Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, Lille… les taxis ont de nouveau bloqué pendant trois jours les grandes villes françaises pour exprimer leur « raz le bol &raqu lire la (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Danemark #Espagne #Estonie #France #Italie #Royaume-Uni #Suède #evasion_fiscale #manifestations #RFI #ubérisation #uberpop #UberX

  • En Amérique du Nord, une « neutralisation stratégique » de la contestation
    https://www.mediapart.fr/journal/international/161215/en-amerique-du-nord-une-neutralisation-strategique-de-la-contestation

    Professeure de sociologie à Toronto, Lesley J. Wood observe en tant que chercheuse et militante altermondialiste l’évolution de la gestion policière des #manifestations au Canada et aux États-Unis. Dans Mater la meute, elle décrit l’avènement en Amérique du Nord d’un maintien de l’ordre de plus en plus fondé sur le renseignement et les arrestations préventives. Entretien.

    #International #Culture-Idées #Police

  • Grande manifestation contre le gouvernement à #Varsovie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/131215/grande-manifestation-contre-le-gouvernement-varsovie

    Des dizaines de milliers de manifestants, brandissant des drapeaux polonais et européens, ont défilé samedi à Varsovie pour "défendre la démocratie" et dénoncer le gouvernement conservateur au pouvoir depuis un mois.

    #International #Fil_d'actualités #europe #manifestations_sociales #Pologne

  • Dans #paris, des milliers de militants du #Climat pas d’accord avec l’accord
    https://www.mediapart.fr/portfolios/dans-paris-des-milliers-de-militants-du-climat-pas-daccord-avec-laccord

    Alors que les 195 pays réunis au Bourget mettaient la dernière main à l’accord de la #Cop_21, adopté samedi dans la soirée, entre 15 et 20 000 personnes se sont retrouvées à Paris dans deux rassemblements successifs. Le premier, avenue de la Grande Armée entre l’Arc de Trimphe et la porte Maillot, a consisté à faire valoir les « #Lignes_rouges » des citoyens sur le climat ; le second, sur le Champ de Mars, a offert concert et prises de parole.

    #manifestations

  • COP21
    L’INTERDICTION DE MANIFESTATIONS EST UN ABUS DE POUVOIR

    23 nov. 2015

    Naomi Klein, journaliste canadienne, auteure, cinéaste et militante altermondialiste considère l’interdiction de manifester pendant la conférence Climat comme un révélateur des injustices politiques actuelles. « Encore une fois, un pays occidental riche place la sécurité des élites devant les intérêts de ceux qui se battent pour leur survie. Encore une fois, le message est : notre sécurité n’est pas négociable, la vôtre ne compte pas. »

    Naomi Klein, journaliste canadienne, auteure, cinéaste et militante altermondialiste considère l’interdiction de manifester pendant la conférence Climat comme un révélateur des injustices politiques actuelles. « Encore une fois, un pays occidental riche place la sécurité des élites devant les intérêts de ceux qui se battent pour leur survie. Encore une fois, le message est : notre sécurité n’est pas négociable, la vôtre ne compte pas. »
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    Qui protège-t-on, quand on cherche à assurer la sécurité par tous les moyens nécessaires ? Et qui est sacrifié, alors que l’on pourrait faire beaucoup mieux ? Ces questions sont au coeur de la crise climatique. Les réponses sont la raison pour laquelle les sommets du Climat finissent si souvent dans l’acrimonie.

    La décision du gouvernement français d’interdire les manifestations, marches et autres « activités en extérieur » pendant le sommet du Climat est perturbante à plusieurs niveaux. Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’elle reflète l’injustice fondamentale de la crise climatique elle-même, et cette question centrale : qui sont les personnes dont la sécurité est considérée importante dans notre monde asymétrique ?

    La première chose à comprendre, c’est que les personnes exposées aux pires effets du dérèglement climatique ne peuvent quasiment pas se faire entendre dans le débat public occidental, quand on se demande s’il faut agir sérieusement pour empêcher un réchauffement catastrophique. Les gigantesques sommets du climat comme celui que Paris s’apprête à accueillir sont de rares exceptions. Pendant deux petites semaines, les voix de ceux qui sont touchés, en premier et le plus fort, ont un peu de place pour se faire entendre là où des décisions majeures sont prises. C’est pour cette raison que des habitants des îles du Pacifique, des chasseurs Inuits et des personnes de couleur pauvres vivant à la Nouvelle Orléans parcourent des milliers de kilomètres pour y participer. Participer à ce sommet est une précieuse occasion pour parler du dérèglement climatique du point de vue de la morale, et de mettre des visages humains sur la catastrophe en train de se produire.

    Le deuxième point important c’est que même lors de ces rares moments, les voix de ceux qui se trouvent en « première ligne » n’ont pas assez de place dans les réunions officielles, où dominent les gouvernements et les ONG les plus riches. Les voix des gens ordinaires s’expriment surtout dans les rassemblements de base qui se tiennent parallèlement au sommet, ainsi que dans les manifestations et les moments de protestation qui attirent de cette manière l’attention médiatique. Or le gouvernement français a décidé de confisquer le plus puissant de ces porte-voix, en affirmant qu’assurer la sécurité des manifestations mettrait en péril sa capacité à garantir la sécurité de la zone du sommet officiel où les dirigeants politiques vont se rencontrer.

    Certains disent que cela se justifie dans la situation de riposte contre la terreur. Mais un sommet du climat des Nations-Unies n’est pas comme une réunion du G8 ou de l’Organisation Mondiale du Commerce, où les puissants se rencontrent et ceux qui n’ont pas de pouvoir tentent de gâcher leur fête. Les évènements concomitants de la « société civile » ne sont pas un ajout ou une distraction de l’évènement principal. Elles font intégralement partie du processus. C’est pourquoi le gouvernement français n’aurait jamais dû être autorisé à décider quelle partie du sommet il annule, et quelle partie il continue d’accueillir.

    Après les épouvantables attaques du 13 novembre, il aurait plutôt dû décider s’il avait la volonté et la capacité d’accueillir tout le sommet, avec la pleine participation de la société civile, y compris dans les rues. S’il ne le pouvait pas, il aurait dû y renoncer et demander à un autre pays de le remplacer. Pourtant, le gouvernement de François Hollande a pris une série de décisions qui reflètent une échelle de valeurs et de priorités très particulières quant à qui et quoi obtient la pleine protection de sa sécurité par l’Etat. Oui aux dirigeants du monde, aux matchs de foot et aux marchés de Noël. Non aux manifestations pour le climat et aux rassemblements qui reprochent aux négociations, compte-tenu du niveau des objectifs de réduction des gaz à effet de serre, de mettre en danger la vie et les conditions de vie de millions, si ce n’est de milliards de personnes.

    Et qui sait où cela finira ? Doit-on s’attendre à ce que l’ONU révoque arbitrairement les accréditions de la moitié des participants de la société civile ? Ceux qui semblent le plus susceptible de causer de l’agitation à l’intérieur du sommet bunkerisé ? Je n’en serais pas du tout étonnée.

    Il est important de réfléchir à ce que l’annulation des manifestations et protestations signifie en réalité et au plan symbolique. Le dérèglement climatique est une crise morale car à chaque fois que les gouvernements des pays riches échouent à agir comme il le faudrait, ils envoient le message que nous, au Nord, plaçons notre confort immédiat et notre sécurité économique devant la souffrance et la survie de certains des habitants les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète.

    La décision d’interdire les espaces les plus importants où les voix des personnes affectées par le climat auraient pu s’exprimer, est l’expression dramatique de cet abus de pouvoir profondément non éthique. Encore une fois, un pays occidental riche place la sécurité des élites devant les intérêts de ceux qui se battent pour leur survie. Encore une fois, le message est : notre sécurité n’est pas négociable, la vôtre ne compte pas.

    Un dernier point : j’écris ces lignes depuis Stockholm, où je participe à une série d’événements publics sur le climat. Quand je suis arrivée, la presse s’excitait autour d’un tweet envoyé par la ministre de l’environnement, Asa Romson. Peu après la nouvelle des attentats de Paris, elle a tweeté sa colère et sa tristesse face à ces morts. Puis, qu’elle pensait que c’était une mauvaise nouvelle pour le sommet du climat, une pensée qui a traversé l’esprit de tous ceux que je connais, et qui ont un rapport avec le sommet du climat. Pourtant, elle a été jetée au pilori à cause de son insensibilité supposée : comment pouvait-elle penser au dérèglement climatique alors que venait de se produire un tel carnage ?

    Cette réaction est révélatrice de l’idée que le changement climatique est une question mineure, une cause sans véritables victimes, un événement futile. En particulier quand les problèmes sérieux de la guerre et du terrorisme sont au centre de l’attention. Cela m’a fait penser à ce que l’auteure Rebecca Solnit a écrit récemment : « le dérèglement climatique est une violence ».

    C’est une violence. Une partie de cette violence est infiniment lente : la montée du niveau des mers qui efface peu à peu des nations, les sécheresses qui tuent des milliers de personnes. Cette violence est aussi terriblement rapide : les tempêtes qui portent les noms de Katrina et Haiyan emportent des milliers de vies en un seul instant ravageur. Quand les gouvernements et les grandes entreprises échouent en conscience à agir pour empêcher la catastrophe du réchauffement, c’est un acte de violence. C’est une violence si grande, si mondiale, et infligée à tant de périodes temporelles à la fois (cultures anciennes, vies présentes, futur potentiel) qu’il n’existe pas encore de mot capable de décrire toute cette monstruosité. Faire preuve de violence pour réduire au silence ceux qui sont le plus vulnérables à la violence climatique est une violence de plus.

    Pour expliquer pourquoi les matchs de foot se tiendraient comme prévu, le ministre français des Sports a déclaré : « la vie doit continuer ». Oui, c’est vrai. C’est la raison pour laquelle j’ai rejoint le mouvement pour la justice climatique. Parce que quand les gouvernements et les grandes entreprises échouent à prendre en compte toutes les vies sur Terre, ils doivent être contestés.

  • Et respirer, on a le droit ?
    http://quartiersxxi.org/et-respirer-on-a-le-droit

    Deux jours après une manifestation parisienne hors-la-loi en soutien aux migrants et contre l’état d’urgence, convocations et gardes à vue se mettaient à pleuvoir sur ses participants présumés. Le message est limpide : on ne se moque pas impunément des garde-chiourme de l’union nationale. Il y avait pourtant quelques bonnes raisons de s’y mettre. Et peut-être même quelques raisons encore meilleures de recommencer. Source : Quartiers XXI

  • Deux appels collectifs :

    BRAVONS L’ETAT D’URGENCE, RETROUVONS-NOUS LE 29 NOVEMBRE PLACE DE LA REPUBLIQUE
    Frédéric Lordon, Directeur de recherche au CNRS, Pierre Alféri, Romancier, poète et essayiste Hugues Jallon, éditeur, écrivain, Ludivine Bantigny, Historienne, Eric Hazan, Editeur, Julien Salingue, Docteur en Science politique, Joelle Marelli, Philosophe, écrivain, directrice de programme au Collège international de philosophie, Jacques Fradin, Mathématicien, chercheur en économie, Ivan Segré, Philosophe, Nathalie Quintane, Poétesse, Christophe Granger, Historien, Nacira Guénif, Sociologue, Serge Quadruppani, Ecrivain, Joss Dray, Auteure-photographe, La parisienne libérée, Chanteuse, François Cusset, Professeur de civilisation américaine, Jean-Jacques Rue, Programmateur de cinéma et journaliste, Libération, le 25 novembre 2015
    http://www.liberation.fr/debats/2015/11/24/bravons-l-etat-d-urgence-manifestons-le-29-novembre_1415769
    https://www.change.org/p/la-rue-bravons-l-etat-d-urgence-retrouvons-nous-le-29-novembre-place-de-la-r

    Et

    « Nous ne céderons pas ! »
    AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac, Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi, Ipam, La Cimade, La Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP - section française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU, Snuclias-FSU, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires, L’Humanité, le 25 Novembre, 2015
    http://www.humanite.fr/appel-unitaire-nous-ne-cederons-pas-590848

    #Attentats #Paris #VosGuerresNosMorts #Etat_d'Urgence #Manifestations #Appels
    #recension

  • En Loire-Atlantique, les manifestations interdites ce week-end
    http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/en-loire-atlantique-les-manifestations-interdites-ce-week-end-3866912

    Le préfet interdit toute manifestation sur la voie publique samedi 28 et dimanche 29 novembre .

    Henri-Michel Comet, préfet de la Région Pays de la Loire et préfet de Loire-Atlantique, a pris un arrêté interdisant "toute manifestation sur la voie publique dans le département de Loire-Atlantique, quel qu’en soit le motif, du samedi 28 novembre 2015 à 00 h 00, jusqu’au lundi 30 novembre 2015 à minuit" .

    Dans son communiqué, le préfet évoque un contexte marqué par la menace terroriste et les attentats du 13 novembre.

    "Tout attroupement ou rassemblement comporte, dans ces circonstances, de sérieux risques pour la sécurité des personnes au regard des menaces d’attentats ou de troubles à l’ordre public" , précise le préfet.

    Il ajoute que les forces de sécurité seront mobilisées pour l’ouverture de la conférence sur le climat (COP 21), à Paris. "Leur action sera concentrée sur ces missions. Il est donc nécessaire d’interdire tout événement sur la voie publique susceptible de les en détourner" .

    #état_d'urgence #dérive_sécuritaire

  • Observons l’état d’urgence | Vu de l’intérieur [sic], Laurent Borredon
    http://delinquance.blog.lemonde.fr/2015/11/23/observons-letat-durgence

    Dix jours, déjà, depuis les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Le Monde, comme tous ses confrères, a couvert, de son mieux, les avancées de l’enquête, la douleur des victimes et de leurs familles, le contexte national et international, et va continuer à la faire. Depuis le vote de la prorogation de l’#état_d'urgence pour trois mois, vendredi 20 novembre, la France s’installe pour une longue période dans un régime dérogatoire aux #libertés_publiques. Le #pouvoir_administratif prend le pas sur le judiciaire. Nous avons donc décidé d’expérimenter sur ce blog un « #Observatoire de l’état d’urgence » (nous aurions préféré un intitulé plus modeste, mais rien de mieux ne nous est venu à l’esprit).

    Il s’agit pas ici de s’interroger par avance [sic] sur l’opportunité de ces mesures - le journal et son site offrent d’autres espaces pour cela -, mais simplement de documenter leur application sur la vie des Français, tant que les députés socialistes nous y autorisent encore. De ne pas se tenir aux chiffres communiqués par le ministère de l’intérieur. Les derniers, datés du lundi 23 novembre :

    Qui sont les 933 perquisitionnés sans résultat (un chiffre minimal, puisqu’il est possible qu’une seule perquisition ait donné lieu à plusieurs interpellations) ? Qui sont ces 253 assignés à résidence ? Quelles sont les #manifestations interdites par les préfets, et pour quelles raisons ? Notre objectif est simplement de rassembler en un seul lieu sur LeMonde.fr ces histoires, sous la forme de récits rédigés spécifiquement pour ce blog, dans la mesure du possible, mais également de liens vers nos articles et ceux de nos confrères.

    Pour l’heure, beaucoup moins de références qu’ici. Pas un mot, par exemple, sur les menaces de #poursuites à l’encontre de manifestants d’hier à Paris.
    http://seenthis.net/messages/430889#message431718

    #perquisitions administratives #assignations_à_résidence

  • Il faut maintenir nos [les] manifestations - via @paris
    https://paris-luttes.info/il-faut-maintenir-nos-4193

    Que faire quand tes propres camarades, certains frères, certaines sœurs de luttes, se résignent à l’#état_d’urgence, considéré que c’est un moindre mal ? Que faire quand la peur paralyse certains et certaines d’entre nous, ceux qui étaient habitué à aller au Petit Cambodge, ceux qui connaissaient les barmans de la Belle équipe ?

    Que faire quand la plupart des gens se retrouvent du côté de l’Etat ?
    La période est violente. Daesh a montré ce qu’ils étaient : des bouchers fascistes. On avait beau le savoir ça nous touche plus quand on connait quelqu’un(e), ça nous touche plus quand on récupère des amis en larmes, quand on a des murs facebook remplis d’hommage à un tel ou une telle. C’est forcément autre chose qu’un attentat à Beyrouth ou Peshawar.

    Et pourtant il est nécessaire de se reprendre. Car le deuxième piège de la mâchoire est là, il cherche à se refermer sur nous. L’Etat et sa politique #sécuritaire. L’Etat qui nous divise au quotidien. L’état qui nous détruit, l’état qui fait qu’on étouffe depuis des années, l’état qui nous surveille. Et surtout l’Etat qui essaie de nous faire marcher au pas derrière lui en profitant de l’émotion qui nous balaie...
    Nous avons des comptes à lui demander. Pas seulement pour les interventions militaires hasardeuses qui ont servi de terreau à l’islamisme en Afghanistan ou en Libye. Socialement, l’Etat, prend un virage de plus en plus autoritaire. Cet autoritarisme, inhérent à tous les états, se renforce sur le plan légal. A travers l’état d’urgence, mais aussi à travers tout un paquet de lois antiterroristes, lois sur le renseignement...

    L’interdiction des #manifestations est là symptomatique d’un durcissement de la part de l’état. Qu’on ne nous fasse pas rire avec des questions de sécurité. A l’heure où Fabius annonçait l’interdiction des manifestations contre la COP, le marché de Noël et sa foule rouvrait sur sur les Champs-Elysées. A l’heure ou les manifestations pour les migrants se trouvaient muselées, les galeries Lafayette ne désemplissaient pas dans les beaux quartiers. Ne nous y trompons pas : il s’agit bien là d’une tentative de museler le mouvement social, de le rendre aphone. Il s’agit là d’une dérive autoritaire...

  • COP21 : déclarons l’état d’urgence climatique !

    « Le gouvernement interdit les mobilisations citoyennes prévues les 29 novembre et 12 décembre, restreignant les libertés d’expression et de manifestation. Face au chaos climatique que prépare la COP21, impossible pourtant de se résigner. Il est temps de déclarer l’état d’urgence climatique ! »

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/191115/cop21-declarons-letat-durgence-climatique

    #12décembre #29novembre #chaos_climatique #Climat #Cop21 #désobéissance_civile #Etat_d'urgence_climatique #état_de_nécessité #François_Hollande #manifestations

  • Students across U.S. to march over debt, free public college - Yahoo News
    http://news.yahoo.com/students-across-u-march-over-debt-free-public-110404606.html

    Students were set to walk out of classrooms across the United States on Thursday to protest ballooning student loan debt for higher education and rally for tuition-free public colleges and a minimum wage hike for campus workers.

    The demonstrations are planned just two days after thousands of fast-food workers took to the streets in a nationwide day of action pushing for a $15-an-hour minimum wage and union rights for the industry.

    Events for Thursday’s protests, dubbed the Million Student March, have been planned at colleges and universities from Los Angeles to New York. Thousands of people signed up to attend on Facebook groups, though it remained to be seen how many would ultimately participate.

  • Survie soutient la Marche de la Dignité
    http://survie.org/activites/campagnes-et-mobilisation/article/survie-soutient-la-marche-de-la-5036

    Survie soutient la Marche de la Dignité. La Marche de la Dignité aura lieu le 31 octobre 2015. Elle partira de Barbès à 14h pour rejoindre la place de la Bastille. Rejoignez le mouvement ! Pour en savoir plus ou contacter les personnes qui sont à l’initiative de cette marche, rendez-vous sur la page Facebook de la Marche de la Dignité. L’Appel de la Marche de la Dignité En octobre 2005, étaient fauchées en Seine-Saint-Denis, les jeunes vies de deux clichois, une tragédie mettant en cause des (...)

    #Campagnes_et_mobilisation

    / #Répression, #Racisme, #Manifestations, Une

  • Survie soutient la Marche de la Dignité
    http://survie.org/activites/campagnes-et-mobilisation/article/survie-soutien-la-marche-de-la-5036

    Survie soutient la Marche de la Dignité. La Marche de la Dignité aura lieu le 31 octobre 2015. Elle partira de Barbès à 14h pour rejoindre la place de la Bastille. Rejoignez le mouvement ! Pour en savoir plus ou contacter les personnes qui sont à l’initiative de cette marche, rendez-vous sur la page Facebook de la Marche de la Dignité. L’Appel de la Marche de la Dignité En octobre 2005, étaient fauchées en Seine-Saint-Denis, les jeunes vies de deux clichois, une tragédie mettant en cause des (...)

    #Campagnes_et_mobilisation

    / #Manifestations, Une

    • 23-24-25 octobre 2015, Week-end contre l’armement de la police
      http://desarmonslapolice.noblogs.org

      L’histoire aura voulu que ce début d’année 2015 marque un tournant majeur dans l’image dégradée des forces de l’ordre après 10 ans de mutilations et d’assassinats répétés.

      Dans la rue d’abord, les soubresauts estudiantins des années 2000 sont venus s’ajouter à la colère des banlieues. Tous deux ont mis à jour l’un des aspects principal du #maintien_de_l’ordre : une force essentiellement dissuasive qui le cas échéant contient l’affrontement dans un dispositif qu’elle a préméditée.

      Dans les bocages plus récemment, la résistance aux projets d’infrastructures a eu raison un temps du savoir faire français en matière de contrôle d’un territoire. Les #gendarmes se sont littéralement embourbés à Notre-Dame-des-Landes et leur naufrage a eu pour conséquence prévisible un usage frénétique de leurs armes entraînant de nombreuses blessures, et le 25 octobre 2014, la mort de #Rémi_Fraisse sur la Zad du Testet.

      Dans la presse enfin, les experts de la sécurité intérieure ont subit l’un des plus gros échec de leur courte histoire en 2008 avec l’affaire de Tarnac. La figure construite de toutes pièces de l’ennemi intérieur devenait en quelques semaines le tombeau de ceux qui l’avaient brandie comme un épouvantail. Exit MAM, Fragnoli, exit les barbouzes de la #DCRI chacun d’eux est sorti par la petite porte.

      Et si on a perdu l’habitude des petites guerres sales menées aux confins des services de la sécurité intérieure, l’affaire Tarnac relève le niveau. Comme cette histoire en 2009 de disparition d’un militant basque, Jon Anza, dans un train pour Toulouse, qui réapparrait un an plus tard, anonyme, dans une morgue.

      Puis, contre toute attente, un attentat frappe le siège de Charlie Hebdo aux premiers jours de l’année 2015. Plusieurs #policiers meurent à cette occasion. Branle bas de combat international, tout est mis en œuvre pour orchestrer une des plus spectaculaires mobilisations des dernières années. Le peuple se dresse derrière sa #police, et la lourde ardoise accumulée depuis plus de dix ans s’efface presque aussitôt. Des centaines de milliers de personnes défilent auprès de plusieurs chefs d’état et acclament les snipers qui sécurisent la manifestation. Belle démonstration de force de l’#antiterrorisme qui trouve enfin sa traduction populaire. Et dans les deux mois qui suivent cet événement morbide, l’état répond méthodiquement à chacune des erreurs qu’il a accumulé.

      Le 6 mars 2015 la Zad du testet est expulsée par 200 Paysans de la FNSEA accompagnés par un lourd contingent de gendarmes venu avec une douteuse position de neutralité afin d’ éviter l’escalade de la violence.

      En mai 2015, le tribunal de grande instance de Paris rejette le recours civil de la famille de Jon Anza, tout en reconnaissant « un dysfonctionnement au niveau de l’enquête tant de la part de la police que du parquet », mais « pas de faute lourde ».

      Le 18 mai, les deux policier responsables de la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois en 2005 sont relaxés après 10 ans de procédures.

      Le 7 du même mois, la presse annonce la tenue d’un procès en antiterrorisme dans le cadre de l’affaire de Tarnac pour trois des inculpés.

      Au même moment la commission parlementaire créée par Noël Mamère suite à la mort de Rémi Fraisse, louvoie sur les moyens accordés à la police et entérine leur nouvel armement. Conséquence directe, au #flashball se substitue le #LBD (Lanceur de balles de défense), plus précis et plus puissant que son prédécesseur.

      Et pour couronner le tout, une proposition de loi sur le #renseignement légalise toutes les techniques de surveillance que la police pratiquait dans l’ombre. Le message a le mérite d’être clair, plus rien ne viendra entraver l’exercice du maintien de l’ordre, dont l’imaginaire rénové concède à chacun de ses agents la plus respectable des fonctions : celle de protéger la population contre le chaos organisé. Ce que le message oublie de préciser c’est que pour le pouvoir, le chaos organisé qu’il faut conjurer n’a pas grand-chose à voir avec le spectre réinventé de Ben Laden, mais repose dans toutes les manières de vivre, d’habiter, de se rencontrer, de s’organiser qui échappent aux grilles d’analyses du présent.

      Aujourd’hui pourtant, il n’est de secret pour personne que la police tue, elle tue tous les ans, à plusieurs reprises, avec les mêmes armes et sous la même autorité, et quand elle ne tue pas elle mutile. Si cette vérité est depuis longtemps d’une banalité affligeante dans les banlieues françaises, elle restait inexistante dans les #manifestations.

      Depuis la mort de Malik Oussekine en 86, le maintien de l’ordre à la française faisait office d’exemple pour toute l’Europe. Un savoir-faire irréprochable, disait-on, conjugué à un #armement fiable bien que de plus en plus létal. En 10 ans et sur différents terrains de lutte, cette maîtrise si fièrement publicisée a fait l’épreuve d’une détermination nouvelle, et surtout d’une extension du champ de l’affrontement. Incendies et saccages dans les banlieues, confrontations dans les bocages, généralisation des techniques de blocage jusqu’à certains cadres de la CGT, sabotages d’outils de travail, de lignes haute tension, les occasions ne manquent pas pour les autorités de se mesurer à des formes de contestation plus hétéroclites. Depuis dix ans maintenant la police ne cesse de réajuster ses méthodes d’intervention et chaque nouveau conflit, chaque revers encaissé est une occasion pour elle d’améliorer sa capacité d’intervention, d’affiner sa doctrine.

  • Un garçon de 14 ans blessé par un tir de flash-ball à Argenteuil - Libération - 15 juillet 2015
    http://www.liberation.fr/societe/2015/07/15/un-garcon-de-14-ans-blesse-par-un-tir-de-flash-ball-a-argenteuil_1348451

    (...) Après avoir quitté la mosquée vers 2 heures du matin, après la prière de la nuit du destin, l’une des plus importantes du jeûne du ramadan, Amine a été pris pour cible alors qu’il lançait des pétards avec des amis, à l’occasion du 14-Juillet, raconte Islam&Info, qui a révélé l’information. Les policiers étaient alors en intervention contre un groupe de jeunes un peu plus loin, auquel l’adolescent dit ne pas être mêlé.

    « Il a vu un policier le mettre en joue avant de recevoir un tir de flash-ball au niveau du bas-ventre. Il a un testicule éclaté », témoigne son père, interrogé par Buzzfeed France. Un rapport médical que le site s’est procuré fait état de plusieurs blessures au niveau du testicule droit. Le jeune garçon a subi une opération chirurgicale en urgence, et a pu éviter l’ablation.

    Islam&Info y voit « un acte islamophobe et à une non-assistance à personne mineure en danger », le jeune garçon portant une djellaba blanche bien visible. Le site d’actualité musulman affirme que le jeune garçon « a été laissé à terre, agonisant, par la police ». Son père se montre plus prudent, et indique simplement qu’il a été transporté blessé chez lui par ses amis, et non par le Samu ou la police.

    Selon lui, Amine « n’a jamais eu de problème avec la police, c’est un garçon sans histoire qui vient d’avoir le brevet des collèges avec mention ». « Une confiscation [des pétards] ou un rappel à l’ordre aurait été plus justifié que de tirer un coup de flash-ball », s’est-il ému mercredi sur Beur FM, évoquant « un abus de pouvoir inacceptable ». Les parents de la victime comptent porter plainte.

    • Punk against police, tournée du collectif 8 juillet et du groupe Enfance sauvage : Montreuil ; Vendredi 17/07 – Saint Denis (93), à l’Attiéké ; Samedi 18/07 – Lille (59), Dimanche 19/07 – Nantes (44) ; Lundi 20/07 – ZAD de Notre Dame des Landes (44) ; Jeudi 23/07 – Venarey-les-Laumes (21)

      https://collectif8juillet.wordpress.com/2015/07/11/punk-against-police-tournee-du-collectif-8-juillet-et-d

      ...Depuis des années des comités et des familles de personnes tuées par la #police rompent l’isolement et se rassemblent pour s’entraider dans cette lutte acharnée, pied à pied, contre l’impunité de la police et ses mensonges. Suite à la mort de Rémi Fraisse, des milliers de personnes ont bravé l’interdiction des manifestations et des dizaines d’assemblées se sont créées. En novembre dernier, des mutilés et blessés par des tirs de Flashball ont fondé l’Assemblée des blessés, des familles et des collectifs contre les violences policières. Récemment, après des années de campagne contre le contrôle au faciès, la justice a été contrainte de reconnaître l’illégalité de cette pratique. Le jour de la relaxe des policiers responsables de la mort de Zyed et Bouna, des centaines de personnes se sont rassemblées devant les tribunaux de Marseille, Toulouse, le Havre, Lille, Tours, Lyon, Rennes et Bobigny.

      Ceux qui ne seraient pas censés se rencontrer, se rassemblent et s’organisent. Cette lutte contre les crimes et les violences policières prend un visage multiple et se nourrit de solidarités concrètes : se redonner du courage devant les non-lieux et classements sans suite, se réjouir de petites victoires, lors des procès faire nombre et corps dans les salles d’audience...

    • Le Défenseur des droits préconise l’interdiction du Flash-Ball, jugé dangereux, lors des manifestations
      http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/21/le-defenseur-des-droits-preconise-l-interdiction-du-flash-ball-juge-dangereu

      Le Défenseur des droits a émis mardi 21 juillet une recommandation demandant l’interdiction du Flash-Ball lors des #manifestations. Il réclame également un moratoire général sur son usage, quel qu’en soit le contexte, au vu de la « gravité des lésions » qu’il peut causer.
      Le Défenseur des droits s’était saisi d’office et avait ouvert une enquête, vendredi dernier, après qu’un adolescent de 14 ans a été blessé par un tir de Flash-Ball à Argenteuil, dans le Val-d’Oise.
      Le Défenseur recommandait jusqu’à présent de ne pas utiliser le Flash-Ball lors de manifestations publiques « hors cas très exceptionnels » définis « strictement ». Ses réserves n’ayant pas été prises en compte dans le nouveau cadre d’emploi de cette arme, il demande désormais qu’elle ne soit plus utilisée « dans un contexte de manifestation publique ».

    • La justice administrative juge le Flashball comme une arme dangereuse – Mediapart
      https://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2015/07/21/la-justice-administrative-juge-le-flashball-comme-

      Le 28 octobre 2014, dans une première décision, passée jusqu’ici inaperçue, le tribunal administratif de Nice a condamné l’État, considéré comme « responsable des graves dommages qu’ils subis résultant de l’usage d’un lanceur de balles de défense de type flash-ball [sic] ». Il s’agit d’une décision inédite, car en principe, l’État ne peut être condamné qu’en cas de faute lourde commise par un de ses agents dans l’exercice de ses fonctions.

      Dans ce cas, le tribunal a considéré que l’usage d’un Flashball, « eu égard au caractère imprécis de cette arme à feu et à sa puissance », comportait des « risques exceptionnels pour les personnes et les biens » et engageait donc la responsabilité de l’État, malgré l’absence de faute lourde commise par le policier tireur. « Les dommages subis […] excèdent, par leur gravité, les charges qui doivent être normalement supportées par les particuliers en contrepartie des avantages résultant de l’exercice de ce service public », écrivent les juges niçois, reprenant une jurisprudence de 1949. Celle-ci était jusqu’alors réservée à l’usage d’armes létales, comme la mitraillette et le pistolet. Malgré le fait, que le supporter était membre de la Brigade sud de Nice, club d’ultras dissous et qu’il ait été contrôlé à deux reprises par la police lors d’incidents en marge de matchs de l’OGC Nice, aucun élément « n’établit qu’il faisait partie des supporters ayant affronté les forces de l’ordre le 5 décembre 2010 », précise la décision du tribunal. Précisons de notre côté que Guillaume Laurent n’a aucun casier judiciaire.

      Sauf appel du préfet des Alpes-Maritimes, le Flashball superpro, arme à feu classée en catégorie B (armes soumises à autorisation), fait donc désormais partie aux yeux de la justice administrative des armes dangereuses susceptibles d’engager la responsabilité de la puissance publique. Cette décision concerne a fortiori sa version plus moderne, le lanceur de balle de défense 44 mm (dit LBD 40), puisqu’il s’agit d’une arme encore plus puissante, classée en catégorie A (avec les armes de guerre interdites à l’acquisition).

  • Sur l’« esprit du 11 janvier » : le débat Emmanuel Todd - Alain Badiou
    http://www.dailymotion.com/video/x2qadz7_sur-l-esprit-du-11-janvier-le-debat-emmanuel-todd-alain-badiou_

    C’est le démographe par qui le scandale arrive : Emmanuel Todd. Avant même la parution de son dernier livre Qui est Charlie ? : Sociologie d’une crise religieuse (Éditions du Seuil) on a assisté à un véritable tir de barrage. Contre le livre lui-même, mais aussi contre son auteur, qualifié carrément d’« intellectuel zombie », pris à partie par le premier ministre, etc. Emmanuel Todd est l’invité d’Aude Lancelin et Alain Badiou pour ce nouveau numéro de Contre-courant.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/160515/sur-l-esprit-du-11-janvier-le-debat-todd-badiou

    #Alain_Badiou #Attentats_de_janvier_2015_en_France #Charlie_Hebdo #Démographie #Emmanuel_Todd #France #Islam #Laïcité #Manifestations_des_10_et_11_janvier_2015 #République

  • Le droit à manifester est un droit non négociable, tribune dans Libération, Balibar, Butler, Loach, Rancière et alii
    http://www.liberation.fr/debats/2015/04/17/manifester-en-france-c-est-risquer-de-finir-en-prison_1246031

    Mais ce qui se dessine localement, c’est une société construite sur la #criminalisation des #luttes sociales et politiques.
    Il plane dans ce pays une atmosphère bien étrange. Quoi que l’on puisse penser du douteux cortège de tête de la mobilisation fleuve ayant défilé dans les rues de Paris, le 11 janvier, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, ce sont bien quatre millions de personnes qui ont choisi de manifester pour dire leur rejet des attentats et leur attachement à un certain nombre de valeurs démocratiques. Comme le notaient alors les correspondants de la presse internationale, c’est au travers de la « manif », sorte de paradigme hexagonal de l’expression collective, que les Français avaient décidé d’exprimer leur émoi. Hollande et son gouvernement, eux, jouaient la carte de l’émotion et de la responsabilité, n’hésitant pas à se présenter comme les hérauts de la liberté d’expression. Mais celle-ci, en France, avant comme après ce défilé historique, n’est pas un étalon universel, loin de là. Il existe des territoires et des villes où manifester peut conduire derrière les barreaux.
    Que ce soit à Notre-Dame-des-Landes, à Sivens, à Nantes, à Lyon ou à Toulouse, ce n’est pas tous les jours le 11 janvier. Manifester oui, mais pas pour saluer la mémoire du jeune militant écologiste tué par un tir de grenade de la gendarmerie, Rémi Fraisse, dans la nuit du 25 au 26 octobre. Manifester oui, mais pas contre la série de #violences_policières commises par la suite à l’occasion de plusieurs #manifestations_interdites en préfecture. Manifester oui, mais pas contre l’#interdiction_de_manifester elle-même. Ces interdictions qui se sont répétées sur l’ensemble du territoire sont une atteinte grave et révoltante à un droit démocratique fondamental. Nombreux sont celles et ceux qui, en novembre, n’ont pas accepté les diktats vigipiratesques et les arrêtés préfectoraux. Des dizaines ont alors été arrêtés, gardés à vue, déférés devant la justice et souvent condamnés. Qui à une peine de sursis et une amende, qui à une peine de #prison ferme. C’est le cas de Gaëtan, étudiant toulousain en histoire de l’art au Mirail, militant politique et syndical, arrêté en marge de la manifestation interdite du 8 novembre. En première instance, il a écopé d’une peine de prison avec sursis et d’une amende. En appel, le juge a choisi d’aggraver la sentence, en le condamnant à six mois de prison, dont deux fermes.

    Bien sûr la justice officielle sait toujours trouver des motifs pour transformer une résistance politique en un crime de droit commun, en inventant des chefs d’inculpation et en faisant témoigner ses propres policiers. La justice officielle, d’ailleurs, leur en sait gré puisqu’elle sait être reconnaissante avec eux, lorsqu’ils sont les auteurs de « bavures ». Clémente avec les meurtriers de Malik, de Zyed ou de Bouna (le verdict sera rendu en mai), jamais condamnés à de la prison ferme, elle est impitoyable avec celles et ceux qui revendiquent le droit élémentaire de dire leur opposition à la société telle qu’elle est organisée, ou aux politiques telles qu’elles sont menées.

    #droit_fondamental

  • Bonne nouvelle d’Alain Pojolat, relaxé pour avoir participé à l’organisation de manifestations en solidarité avec Gaza interdites par les chantres de la liberté d’expression :

    L’organisateur de manifestations pro-Gaza non autorisées à Paris définitivement relaxé
    Le Monde.fr avec AFP, le 10 avril 2014
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/04/10/mobilisation-pour-gaza-le-cofondateur-du-npa-definitivement-relaxe_4613769_8

    #Palestine #Gaza #Manifestations #Liberte_d_expression #Censure

  • Manifestation à Bakou:l’opposition azerbaïdjanaise essaye de profiter de la crise économique
    http://contact.az/docs/2015/Politics/031300109668en.htm

    En résumé, l’entourage de Hasanli, « leader » de l’opposition, espère que la dévaluation de 33% du manat azerbaïdjanais, consécutive de la chute du cours du pétrole, va mobiliser les mécontents plus efficacement que la dénonciation des arrestations politiques de la fin 2014.

    The main slogans of speakers will address the crisis caused by the decision of the state of the 33% devaluation of the manat on February 21 this year, which by a third depreciated deposits and savings in manats, jeopardized the banking system, triggered a rise in prices and created a threat of hyperinflation.

    Les problèmes économiques du gouvernement conjugués à l’obligation de boucler l’organisation des Jeux européens font que ce sont les autres gros projets (extension du métro , nouveaux bâtiments non liés aux JE2915) qui sont neutralisés ou abandonnés. Mais aussi les hypothétiques retombées à destination de la population (qui n’a jamais vu grand’chose des pétrodollars).

    http://en.trend.az/business/energy/2374218.html

    The State Oil Company of Azerbaijan (SOCAR) is not going to reduce the spending on the strategic projects in connection with the decrease in oil prices, SOCAR’s first vice-president Khoshbakht Yusifzadeh told reporters on Mar.11.

    (comprendre, tout ce qui n’est pas vital, ciao ciao)

    Mais même les cigarettes ont augmenté ! (faut dire que le paquet était à un euro). Les opposants vont compter leurs troupes, mais sans Müsavat, le parti le mieux organisé de l’opposition et qui a vu le leader historique Isa Gambar prendre sa retraite il y a quelques semaines.

    #azerbaïdjan #c'est_la_crise #pétrole #manifestations

  • Manifestations en Algérie contre le #gaz_de_schiste
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/02/24/manifestations-en-algerie-contre-le-gaz-de-schiste_4582031_3212.html

    Plusieurs formations de l’opposition ont appelé à ces #manifestations en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes où des forages expérimentaux sont réalisés par la compagnie publique Sonatrach avec des partenaires étrangers. A In Salah, la ville la plus proche des lieux de #forage, des manifestations se poursuivent sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l’arrêt des explorations.

    Le choix du 24 février pour manifester n’est pas anodin : il s’agit de la date anniversaire de la nationalisation des #hydrocarbures en #Algérie, en 1971.

  • À mort Charlot !

    https://www.youtube.com/watch?x-yt-cl=85114404&feature=player_detailpage&x-yt-ts=1422579428&v=VLZ0O

    Appel à la manifestation du 21 février à Nantes et à Toulouse
    Nous sommes tes voisin-e-s, tes collègues, tes ami-e-s.

    Un blog a été mis en place pour l’organisation des manifs et de la semaine de résistances autour du 21 février à Toulouse et Nantes : http://21fevrier2015.noblogs.org

    #détournement (malheureusement, textes pas toujours bien vus) #vidéo #manifestations

  • Maladie : l’accès aux indemnités assoupli
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/01/31/97002-20150131FILWWW00105-maladie-l-acces-aux-indemnites-assoupli-demain.ph

    Un décret du ministère des Affaires sociales et de la Santé, publié samedi au Journal officiel (JO), assouplit les conditions ouvrant droit aux indemnités journalières en cas de maladie, de congé maternité ou invalidité. Ce décret, qui entre en vigueur au 1er février, abaisse à 150 heures par trimestre, et 600 heures par an, le nombre d’heures travaillées nécessaires pour avoir droit aux prestations en espèces des assurances maladie, maternité et invalidité, et au congé de paternité.

    Dans un communiqué, le ministère des Affaires sociales a expliqué que « jusque-là, les salariés n’avaient droit à ces prestations qu’à condition d’avoir travaillé 200 heures au cours des trois mois précédant l’arrêt de travail ». « Cette condition pouvait priver de prestations des salariés précaires, travaillant à temps très partiel ou connaissant des contrats de travail courts avec des périodes de chômage », a-t-il ajouté, rappelant que le gouvernement s’était engagé à abaisser ce seuil à 150 heures il y a un an, lors du premier anniversaire du plan de lutte contre la pauvreté.

    Les #matermittentes ne sont pas pour rien dans cette avancée
    http://www.matermittentes.com

    #Allocation #droit_social #seuil #sécurité_sociale #IJ-sécu #maladie #invalidité #maternité #paternité #précaires #chômeurs

    • Deux avis et précisions exprimés par mel :

      Oui on le doit notamment aux matermittentes mandatées par la CIP pour participer aux tables de concertation.
      L’avancée est petite et ce n’est pas ce que nous réclamons : la diminution du seuil n’empêche pas les #inégalités de traitement entre les femmes enceintes au chômage. Suivant le moment où elles sont enceintes, les femmes peuvent ouvrir des droits ou pas puisqu’elles doivent justifier de 150 h (au lieu de 200h) dans LES 3 DERNIERS MOIS. Oui c’est une avancée mais nous devons obtenir des droits pour toutes.
      On retiendra tout de même que cette avancée profitera à toutes les chômeuses à activité réduite (pas seulement les intermittentes) et qu’on le doit à la participation de la CIP aux tables de concertation. On a bataillé jusqu’au bout pour que cette mesure soit actée immédiatement.

      c’est une avancée certes mais qui comportent tellement de restrictions qu’elle fait penser à celles « considérables » que le ministre de la culture Aillagon voyait dans le protocole de juin 2003 dont la signature fit l’annulation du festival d’Avignon et un joyeux bordel dans tout l’été cultureux de France.
      Retenons que nos actions, #blocages, #manifestations, sont la base de ce qui nous permet d’être à ces tables.

      #Cip-Idf

    • même si ce n’est pas assez, c’est dans la pratique une excellente nouvelle pour un nombre important de #femmes, précaires.

      Rappelons en effet que la question de l’accès aux droits sociaux ne concerne pas que l’intermittence du spectacle, loin de là.
      http://www.liberation.fr/economie/2013/01/23/salariees-a-temps-partiel-une-nette-avancee_876195

      Ce décret était très attendu depuis plus d’un an par nombre de syndicalistes du secteur du #nettoyage : de nombreuses femmes qui travaillent dans le nettoyage se ruinant la santé parce qu’elles n’ont aucun revenu quand elles sont malades ou en congé maternité, ce qui les pousse à travailler malades, invalides, enceintes ou en venant juste d’accoucher, alors que nombre d’entre elles travaillent avec des #amplitudes_horaires énormes pour des salaires en-dessous du seuil de pauvreté.

      Ce #travail à_tout_prix, totalement dégradé, génère des invalidités précoces, qui elles-même provoquent des situations de précarité abominables. Drames personnels, qui ont par ailleurs un coût social, qui pose problème aux branches et à la CRAMIF, en particulier : c’est très coûteux, des gens cassés à 55 ans. C’est difficile à concilier avec les injonctions de baisse des dépenses publiques.

      L’idéal évidemment, serait que tout le monde cotise selon ses moyens et reçoive selon ses besoins, qu’il ou elle soit en emploi ou #hors_emploi et donc qu’on puisse être protégé à tout moment, à tout âge de la vie et non en fonction d’un nombre d’heures travaillées.

      ça laisse de belles heures de militantisme en perspective :)

      Dit un autre commentaire par mel. Enocre faut-il préciser que les femmes ne sont pas les seules concernés par les temps partiels réduits (ou/et le #devenir_femme du travail), mais aussi les jeunes, les vieux, les hommes. C’est ce type de contrat que le #RSA vise à encourager, quitte à occuper deux emplois de 5 à 10h par semaine (donc à ne pas atteindre les seuils d’accès à lIJ sécu en cas de besoin).

      #précarité #reproduction #travail