• #Adam_Curtis: Another Manager of Perceptions
    http://original.antiwar.com/cook/2016/10/20/adam-curtis-another-manager-perceptions

    The complexity Curtis luxuriates in is really not so complex. The world is divided between those who have power and wealth, and those who do not. The battle for the powerful is to keep their power, as it always has been. And that requires keeping the rest of us docile, misinformed and filled with a sense of hopelessness. Curtis is simply playing his part in managing our perceptions – and doing so in great style.

    #manipulations #manipulateurs

  • Inside Silicon Valley’s Culture of Spin
    https://www.fastcompany.com/3059761/inside-silicon-valleys-culture-of-spin

    Exaggerating claims. Glossing over failures. Fudging numbers. Getting loose with knowable facts. These things are all commonplace in #Silicon_Valley and other tech hubs, where dozens of startups are selling a dream to investors and the press in the hopes of breaking through the pack. Health-tech entrepreneurs, who raked in more than $4 billion in 2015 alone, are among the worst offenders.

    #manipulateurs

  • Climat : la chimère du 1,5°C

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/08/22/la-chimere-du-1-5-c_4985913_3244.html

    Souvenez-vous : ce fut la surprise des négociations de l’accord de Paris, adopté le 12 décembre 2015. Alors que contenir le réchauffement en cours sous le seuil des 2°C au-dessus des niveaux préindustriels semble déjà presque impossible, la communauté internationale avait ajouté un objectif secondaire, plus ambitieux encore. Il faut, précise en effet le traité, contenir « l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels » mais aussi poursuivre l’action « pour limiter l’élévation des températures à 1,5°C » de réchauffement.

    Rappelons que les Etats-parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ne se sont jusqu’à présent engagés qu’à des réductions de leurs émissions de gaz à effet de serre mettant le climat terrestre sur la voie d’un réchauffement d’environ 2,5°C – nous propulsant dans un monde où un été comme celui de l’année 2003 deviendrait relativement banal en Europe. Sauf à imaginer l’émergence rapide et inattendue d’un gouvernement mondial totalitaire d’obédience écologiste, on comprend que cette fameuse cible de 1,5°C tient au mieux du rêve, au pire de l’aimable supercherie.
    Près de 200 chefs d’Etat et de gouvernement auraient-ils collectivement paraphé un fantasme ? Une telle idée est intolérable. Il fallait donc donner de la solidité à cet objectif, l’épaissir un peu, lui donner une consistance. Le ripoliner au sérieux de la science. L’accord de Paris a donc invité le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à plancher sur la question du 1,5°C.

    Déni de réalité

    Réuni du 15 au 18 août à Genève, le groupe d’experts, dont les volumineux rapports de synthèse font autorité sur la question climatique, a établi son agenda et ses modalités de travail. Le groupe a annoncé qu’environ 85 experts ont réfléchi aux contours et à la structure du nouveau rapport. Son titre – espérons-le provisoire – a été annoncé : ce sera le « Rapport spécial sur les impacts d’un réchauffement global de 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels et des trajectoires d’émissions mondiales de gaz à effet de serre associées, dans le contexte d’un renforcement de la réponse globale à la menace du changement climatique, du développement durable et des efforts pour éradiquer la pauvreté ».
    Tout cela sera présenté et discuté au cours de la prochaine réunion plénière de l’organisme onusien, fin octobre à Bangkok. Des chercheurs compétents seront ensuite appelés à participer à la rédaction du rapport et au travail préalable. Remise de la copie en 2018.

    C’est peu dire qu’on plaint les auteurs d’avoir à se colleter avec une expertise dont la commande constitue, en elle-même, un déni de réalité. Comment imaginer que nous pourrons arrêter le curseur à 1,5°C, alors que les six premiers mois de l’année en cours pointent déjà, selon la NASA, à 1,3°C au-dessus des niveaux préindustriels ? On frôle déjà, en 2016, le seuil fixé. Ainsi, sans même compter l’absence de volonté politique au niveau international pour traiter la question climatique, les seules inerties combinées des systèmes économique et climatique rendent clairement chimérique l’espoir de demeurer sous 1,5°C d’augmentation du mercure.
    Quant à en savoir plus sur les impacts attendus d’un tel niveau de réchauffement, est-ce vraiment nécessaire ? Ne suffit-il plus, désormais, de lire les journaux ?

    Où est le courage politique ?

    Au cours des trois derniers mois, l’hémisphère nord a vu s’accumuler des événements extrêmes dont les scientifiques savent, avec un haut niveau de confiance, qu’ils sont favorisés par le changement climatique en cours — feux de forêt ici, précipitations extrêmes là. Fin mai, près de 90 000 personnes étaient évacuées de Fort McMurray, au Canada, à la suite d’incendies inédits dans la région. Quant à ceux qui ravagent la Californie — frappée depuis plusieurs années par une sécheresse inédite depuis au moins quatre siècles —, ils ont conduit jusqu’à présent à des évacuations de même ampleur. Sur la côte est américaine, en Louisiane, près de 20 000 personnes ont dû quitter leur domicile à la suite, cette fois, d’inondations catastrophiques — provoquées par des pluies si intenses que la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) estime qu’il ne devrait s’en produire de semblables que tous les 500 ans.
    Souvenez-vous de l’ouragan Sandy, qui précipita l’Atlantique dans les rues de New York en 2012 : ce genre d’événement est, lui aussi, censé ne se produire que tous les 700 ans…

    Les records tombent donc comme à Gravelotte, et pas seulement de ce côté de l’Atlantique. En Russie, pendant que la Louisiane tentait de surnager et que la Californie affrontait les incendies, les précipitations les plus fortes jamais observées dans cette région submergeaient les rues de Moscou… Des pluies telles que le cumul des précipitations a été proche du double du dernier record, établi voilà… 130 ans. En Chine, en Macédoine, au Soudan, dans le sous-continent indien ou encore en France, des catastrophes alimentées par l’augmentation des températures ont touché cet été, en quelques semaines, plusieurs millions de personnes.

    La saisine du GIEC par la communauté internationale, sur l’objectif du 1,5°C, sous-entend essentiellement deux choses : d’abord, que nous avons encore suffisamment de temps devant nous pour échapper aux effets majeurs du réchauffement. Ensuite, que nous manquons de données scientifiques pour agir. Ces deux sous-entendus sont faux. La réalité est que les responsables politiques cherchent, à nouveau, à s’acheter du temps avec un énième rapport. Ils n’y trouveront ni la clairvoyance, ni le courage politique qui leur font défaut.

  • Why the Public Has Stopped Paying Attention to Economists | The Fiscal Times
    http://www.thefiscaltimes.com/Columns/2016/06/28/Why-Public-Has-Stopped-Paying-Attention-Economists

    One reason for the lack of faith is the failure to predict the Great Recession, but the public’s dismissal of macroeconomists is based upon more than the failure to foresee the dangers the housing bubble posed for the economy. It is also due to false promises about the benefits to the working class from globalization, tax cuts for the wealthy, and trade agreements – promises that were often used to support ideological and political goals or to serve special interests.

    [...]

    ... we need to take a strong stand against those inside and outside the profession who misuse economic theory and empirical results for political and ideological purposes.

    #économie #manipulation #manipulateurs #idéologie

  • Big Oil braced for global warming while it fought regulations
    http://graphics.latimes.com/oil-operations

    A few weeks before seminal climate change talks in Kyoto back in 1997, Mobil Oil took out a bluntly worded advertisement in the New York Times and Washington Post.

    “Let’s face it: The science of climate change is too uncertain to mandate a plan of action that could plunge economies into turmoil,” the ad said. “Scientists cannot predict with certainty if temperatures will increase, by how much and where changes will occur.”

    One year earlier, though, engineers at Mobil Oil were concerned enough about climate change to design and build a collection of exploration and production facilities along the Nova Scotia coast that made structural allowances for rising temperatures and sea levels.

    #climat #pollueurs #manipulateurs

  • Don’t Trade Away Our Health - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2015/01/31/opinion/dont-trade-away-our-health.html

    On ne le rappellera jamais assez,

    Of course, pharmaceutical companies claim they need to charge high prices to fund their research and development. This just isn’t so. For one thing, drug companies spend more on marketing and advertising than on new ideas. Overly restrictive intellectual property rights actually slow new discoveries, by making it more difficult for scientists to build on the research of others and by choking off the exchange of ideas that is critical to innovation. As it is, most of the important innovations come out of our universities and research centers, like the National Institutes of Health, funded by government and foundations.

    #pharma #menteurs #manipulateurs #génériques