Donner le nom de la mère à son enfant, une pratique encore rare |
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En France, depuis 2002, la règle est claire : on peut donner à son enfant, le nom du père, le nom de la mère ou un nom composé dans l’ordre désiré. Aux États-Unis, il arrive que certains États soient moins équivoques. Un article du New York Times de 1987 avait soulevé la question à la suite d’une étude publiée sur le sujet. Dans tous les cas, légale ou non, aujourd’hui encore la pratique reste très rare.
« Les discussions que nous avons eues ensemble à ce sujet ces derniers mois, avant même d’en parler autour de nous, m’ont fait réaliser combien la norme patriarcale du nom de l’enfant était restée enracinée dans la pratique », raconte Brian.
Il est vrai qu’on peut se demander pourquoi, à une époque où la famille devient plus fluide que le modèle nucléaire hétérosexuel, une telle convention reste en vigueur. Stewart réprouve le refus pour certains pères d’aborder la discussion mais surtout l’absence totale de débat à cet égard.
Pourtant, conclue-t-il, c’est une belle manière de transmettre à ses enfants une conception de la famille en accord avec ses valeurs. « J’ai compris que cette décision représentait le genre de parent que j’espérais être : un parent qui montre à ses enfants qu’on peut faire des choix difficiles qui pourraient être mal perçus, critiqués ou juste mal compris. Qui croit en son instinct. Et qui aime sa femme et ses enfants quel que soit le nom qu’ils portent. »
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Comment est-ce possible que tous ces hommes qui se déclarent contre le sexisme ne se jettent pas sur ce petit geste anti-patriarcal si simple et si productif ? Les hommes hétéros en couple devraient se battre pour se faire appeler du nom de leurs conjointes. Pour le nom des enfants, c’est encor plus incompréhensible, car après avoir utiliser le corps d’une autre pour transmettre son ADN, au risque de sa santé physique (les femmes peuvent mourir, subir l’épisiotomie, chopper des fuites urinaires et une collection de problèmes de santé à vie sympas comme des fistules anales ou des descentes d’organes) , psychique (c’est souvent l’occasion de remontés traumatique et dépression pour les mères) , sociale (perte de statu sociale, de réseau... ) et économique (perte de salaire, mise au placard, mi-temps imposé...) et d’en tiré bénéfices sur tous les plans au détriment de la mère (augmentation de salaire, de statu, baisse d’impôts, ménagère gratuite et soumise économiquement...) , après tout ça les hommes osent encore y adjoindre leur nom en couronnement de leurs privilèges. Une cerise sur l’énorme gâteau au beurre, à l’argent du beurre et au culs de crémières dont ils se gavent depuis des milliers d’années.
A bas le patriarcat !
A bas le patronyme !
A bat le patronage !