• Edgardo Aragón au Jeu de Paume

    http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=2526

    Edgardo Aragón - Mésoamérique : l’effet ouragan

    du 09 février au 22 mai 2016
    Concorde, Paris

    L’artiste mexicain #Edgardo_Aragón s’intéresse aux systèmes économiques et politiques mexicains et internationaux et met en lumière leurs effets sur certains groupes sociaux de son pays.
    Dans sa nouvelle œuvre Mesoamerica : The Hurricane Effect [Mésoamérique : l’effet ouragan], il propose une cartographie critique où l’on découvre les leviers de pouvoir qui régissent le Mexique ainsi que le projet d’aménagement international «  Mésoamérique  » et ses répercussions sur Cachimbo, village situé sur une péninsule aux confins des États d’Oaxaca et du Chiapas.

    #art #cartographie #esquisse #amérique #mesoamerica #amérique_centrale #états-unis #maquiladoras #mexique

  • ARTE Reportage - videos.arte.tv
    http://videos.arte.tv/fr/videos/arte-reportage--7141002.html

    Se battre pour Ciudad Juarez
    Ville frontière tristement célèbre, au nord du #Mexique, Ciudad Juarez est une des villes les plus dangereuses du monde. Les habitants se retrouvent coincés entre deux cartels qui se livrent une guerre sans merci. La ville s’est vidée de ses habitants : près de 110.000 habitants ont préféré partir ces dernières années.
    Il y a cependant une note d’espoir à Ciudad Juarez où des centaines de femmes ont été violées et assassinées. Certaines ne veulent pas céder à la peur. Elles luttent pour que leur ville redevienne ce qu’elle était avant : un lieu prospère, calme où il faisait bon vivre... Elles livrent un combat contre un ennemi invisible : la terreur qui s’est installée parmi la population.
    Luz est journaliste : depuis 23 ans elle écrit l’histoire de sa ville, scène de crime après scène de crime. Lorenia a monté un groupe de femmes au nom éloquent : « las guerreras », les guerrières. Chaque dimanche, sur de grosses motos roses, les vont distribuer nourriture et réconfort dans les quartiers les plus pauvres. Quant à Alma, après la mort de son fils, elle a monté une association d’aide psychologique pour soutenir les victimes et leur famille. De son côté, Sonia, 25 ans, est à la tête du groupe de rap, les « bataillons féminins » qui, à travers des textes contestataires, entend être la voix des femmes disparues.

    et aussi très intéressant :

    Ouganda : la fabrique des #mercenaires
    66.000 enfants soldats auraient été enrôlés de force par le criminel de guerre Joseph Kony, aujourd’hui sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Que sont-ils devenus ?
    Ces Ougandais et d’autres mercenaires étrangers constituent l’armée invisible qui soutient l’effort de guerre américain aux quatre coins du monde.
    Les premiers d’entre eux revenaient en héros, flambant l’argent gagné. Alors, décrocher un emploi à l’étranger est devenu le rêve de nombreux Ougandais. Un rêve pour lequel ils sont prêts à tout… Les sociétés de recrutement se sont multipliées. Les salaires qu’on leur promet dépassent ce qu’un Ougandais moyen peut espérer gagner en six mois. En Ouganda, la plupart des gens ont déjà connu la guerre, ils n’ont pas peur. La perspective d’un emploi dans une base américaine en Irak ou en Afghanistan pour gagner assez d’argent, nourrir sa famille et envoyer les enfants à l’école reste une aubaine.
    Mais la réalité est toute autre. Les soldats sont de plus en plus mal payés quand ils ne sont pas privés de leur solde… Et les cotisations versées par le gouvernement américain en guise de protection sociale sont détournées par les compagnies d’assurance. Les soldats blessés sont renvoyés dans leur pays sans dédommagement. Marcel Kolvenbach a recueilli les témoignages de ces enrôlés revenus de tout.