• Le bitcoin ne partage pas l’allégresse des places boursières mondiales
    http://www.lesechos.fr/journal20141124/lec2_finance_et_marches/0203957200600-le-bitcoin-ne-partage-pas-lallegresse-des-places-boursieres-m

    Cette devise est peu corrélée aux autres actifs, car elle est au carrefour de plusieurs influences. Elle réagit à toutes les nouvelles et informations émanant de la sphère bitcoin (transactions pour acheter des biens ou services…), mais aussi à la conjoncture et à certaines statistiques, notamment américaines (inflation, masse monétaire).

    Cette devise est aussi particulièrement sensible aux réseaux sociaux et médias. Selon une étude (1), une augmentation de 1 % du nombre d’articles consacrés au bitcoin fait grimper son cours de 0,3 %. Une hausse de 1 % des recherches sur Google portant sur cette monnaie la fait grimper de 0,5 %. Bitcoin est aussi influencé par les « messages » de Twitter, et notamment ceux à connotation négative. Plus ces derniers augmentent, plus son cours a tendance à baisser et sa volatilité à remonter. Les volumes de transactions sur les plates-formes augmentent alors, car ce regain de volatilité attire les spéculateurs, très nombreux. Ce sont eux qui sont derrière les bulles à répétition qu’a connues le bitcoin.

    [...]

    Une annonce pourrait avoir une certaine influence dans les semaines à venir. Les autorités américaines vont céder aux enchères 50.000 bitcoins, en 20 blocs de 2.000 à 3.000 bitcoins. Cet argent appartenait au fondateur du site Silk Road, Ross Ulbricht.

    #Actif_financier #Bitcoin #Finance #Marché_boursier #Monnaie

  • L’#Iran, un marché qui monte en flèche
    http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201312/30/01-4724682-liran-un-marche-qui-monte-en-fleche.php

    Alors que ses opérations quotidiennes ne représentent qu’environ 22 secondes de transactions boursières aux États-Unis, le #marché_boursier de l’Iran roule à plein régime. L’indice de référence est monté en flèche de 133% cette année (jusqu’au 24 décembre), atteignant une valeur record et présentant des rendements plus élevés que les 93 principaux indicateurs boursiers mondiaux suivis par Bloomberg.

    La plus grande part d’augmentation a suivi l’élection, en juin, du président Hassan Rohani, 65 ans, qui a obtenu un accord initial avec les puissances mondiales à peine cinq mois après son élection.

    (...)

    Exit l’or

    Les Iraniens se retirent des actifs qui étaient devenus les valeurs sûres de la République islamiste - l’or, les dollars et l’immobilier - pour retrouver des liquidités à investir dans le marché boursier, selon Turquoise Partners, une firme de placements de Téhéran. (...)

    Le « Nuclear Enrichment Trading » de l’Iran est à la hausse, avec en moyenne 203 millions US d’actions changeant de mains chaque jour depuis le début de l’année, et jusqu’à la fin de novembre. Il y a deux ans, il n’était question que de 83 millions US d’actions, et d’à peine 20 millions US en 2006, selon les données de la Bourse. La moyenne des transactions quotidiennes sur le marché boursier américain a atteint 220 milliards cette année, selon les données compilées par Bloomberg.

    Les institutions financières et les sociétés pétrolières figurent parmi les plus grandes gagnantes sur le marché des actions de l’Iran. Saderat Bank Iran, assujettie à des sanctions de l’Union européenne depuis 2010, a réalisé un gain de 142% cette année, à partir de la plus basse valeur des 52 dernières semaines, alors que Parsian Oil&Gas Co. a progressé de 87% à partir de ce creux.