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RSS: #marché_public

#marché_public

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 16/02/2021
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    #Université : une entreprise adepte de l’#optimisation_fiscale décroche le #marché des #tests_d’anglais

    Le gouvernement vient de confier l’organisation de #tests d’#anglais à l’université à une entreprise à la légitimité contestée, immatriculée à #Chypre et adepte de l’optimisation fiscale, pour plus de 8 millions d’euros par an. Au grand dam du corps enseignant.

    Dans les #facs vidées par le Covid-19 et qui se sentent abandonnées par l’État, l’attribution d’un #marché_public, fin décembre, a fait l’effet d’une petite bombe chez les enseignants en langue. L’objet de ce marché estimé à plus de 8 millions d’euros par an : l’organisation de tests et #certifications en anglais pour des centaines de milliers d’étudiants en licence, BTS ou DUT.

    Si quatre entreprises s’affrontaient au départ, le duel final a opposé #ETS_Global, une société qui fait référence (à l’origine du célèbre test #Toefl), à #PeopleCert, une entreprise fondée par un homme d’affaires grec et inconnue de la quasi-totalité des linguistes en France.

    Si ETS Global était devant, PeopleCert a cassé ses tarifs de 34,72 % pendant la phase de négociation avec le ministère de l’#enseignement_supérieur, d’après nos informations, pour emporter finalement le contrat.

    « La première chose que j’ai faite quand j’ai entendu ce nom, c’est d’aller voir leur site, qui comporte des fautes d’orthographe que je reprocherais à mes étudiants ! », raille Alexandra Sippel, maîtresse de conférences en cultures anglo-saxonnes à l’université Toulouse-Jean-Jaurès.

    Le choix de l’État est d’autant plus étonnant que PeopleCert pratique l’optimisation fiscale agressive, selon des documents consultés par Mediapart.

    #PeopleCert_International_Limited, l’entité qui a signé avec le ministère, est la société de tête d’un groupe qui en compte une dizaine (à Athènes, Londres, Istanbul ou Dubaï). Elle est immatriculée à Chypre, #paradis_fiscal européen très prisé, notamment des oligarques russes.

    C’était, lors de sa création, une société « boîte aux lettres » basée à l’adresse d’un cabinet de domiciliation chypriote. Elle contrôle deux sociétés britanniques, mais qui ne salarient que 8 personnes.

    En réalité, l’essentiel du travail est effectué par les sociétés grecques du groupe, dont la principale, #PeopleCert_Global_Services, employait 210 personnes en 2017 – en Grèce, le salaire minimum est presque deux fois moindre qu’en France.

    Étonnamment, PeopleCert Global Services réalisait seulement 412’000 euros de résultat pour 9,2 millions de chiffre d’affaires en 2018, tandis que la coquille chypriote #PeopleCert_International engrangeait 3,4 millions d’euros de profits.

    Il faut dire que les statuts de l’entité grecque autorisent deux des directeurs (dont le fils du fondateur) à effectuer « le transfert de n’importe quelle somme d’argent illimitée » vers les autres sociétés du groupe. En clair, le montage semble conçu pour transférer artificiellement les profits vers ce paradis fiscal.

    Entre 2015 et 2019, PeopleCert International a accumulé plus de 15 millions d’euros de bénéfices à Chypre, où le taux habituel de l’impôt sur les sociétés n’est que de 12,5 %, soit trois fois moins qu’en France.

    PeopleCert répond qu’aujourd’hui « plus de dix personnes sont employées dans les bureaux à Chypre, un État membre de l’UE ». « PeopleCert respecte la législation de chaque pays où il est implanté, en particulier la législation comptable, et y paie les impôts et taxes correspondants », indique #Frédéric_Borne, responsable du développement commercial de l’entreprise pour l’ouest de l’Europe.

    De son côté, le ministère de l’enseignement supérieur déclare à Mediapart que, Chypre étant membre de l’Union européenne, « l’implantation géographique du titulaire [du marché – ndlr] et de ses salariés n’a pas été prise en compte dans l’analyse des offres », car cela aurait été contraire au droit. Sur l’optimisation fiscale ? Aucun commentaire.

    Le fondateur grec du groupe, #Anastasios_Byron_Nikolaides, soigne aussi sa fiscalité personnelle. Entre 2011 et 2017, il contrôlait 100 % de PeopleCert International via des sociétés basées au #Liberia, remplacées en 2017 par une coquille offshore à Chypre, #PeopleCert_Holdings_Europe. Sollicité par Mediapart, il a refusé de répondre.

    Sa stratégie étonne d’autant plus qu’il répète à longueur d’interviews son attachement à la Grèce : ses parents, professeur d’anglais et institutrice, lui auraient inculqué le « philotimo », terme désignant le sens de l’honneur, du devoir, de la communauté.

    En 2018, il se félicitait de ne pas avoir abandonné son pays durement touché par la crise. « PeopleCert a fait ses preuves en maintenant non seulement son siège social en Grèce, mais aussi en y conservant des emplois ; aujourd’hui, plus de 90 % des employés de l’entreprise sont grecs », déclarait-il à Ritsa Masoura, présentée comme journaliste contributrice au Huffington Post Grèce, mais qui confie à Mediapart avoir travaillé deux ans pour PeopleCert.

    Les universitaires français apprécieront cette interprétation personnelle du « philotimo ». Ils sont nombreux, de toute façon, à s’élever contre le principe même de cette « #privatisation » des tests d’anglais. De quoi s’agit-il, exactement ?

    Jusqu’en 2018, chaque étudiant était libre de passer ou non une évaluation pour attester son niveau en langue (en plus de son diplôme) et de l’inscrire sur son CV. Il pouvait opter pour un dispositif public et gratuit (#le_Cles), ou bien pour le fameux #Toeic (organisé sur les campus, mais aux frais des candidats), ultra-populaire dans les écoles d’ingénieurs et les formations professionnalisantes.

    Puis Édouard Philippe, premier ministre, a décidé qu’une certification en langue serait obligatoire pour toute une série de diplômes (licence, BTS, DUT…) et a jugé indispensable de contracter avec un prestataire privé, au motif que le Cles manquerait de reconnaissance internationale.

    Depuis, la communauté universitaire est vent debout, dénonçant ici « une gabegie annoncée », là « une démonétisation des enseignements et diplômes accrédités par l’État », ou encore une « atteinte au plurilinguisme ». En septembre dernier, quinze associations de professeurs de langue ont lancé un #recours devant le #Conseil_d’État contre les textes rendant ces certifications obligatoires.

    Fin janvier, les mêmes ont attaqué l’attribution du marché à PeopleCert. « La question de la légitimité de cette entreprise se pose, de même que la question de la pertinence des critères d’attribution du marché et des modalités de sélection de l’entreprise retenue », écrivent-elles dans un communiqué.

    « Conclu sans montant maximum », le marché est reconductible tacitement chaque année jusqu’en 2024. Or, s’il s’agit de tester 22 000 étudiants en 2021, le volume doit gonfler à 281 000 étudiants « minimum » sur l’année universitaire 2023-2024. D’après les estimations de deux maîtresses de conférences, le coût pour l’État pourrait alors dépasser 32 millions d’euros par an. « [C’est] la moitié de l’enveloppe supplémentaire dévolue en 2020 à l’amélioration des conditions de vie étudiante », pointent-elles.

    Compte tenu de l’arrivée récente de PeopleCert dans l’univers des langues, sa victoire n’a fait qu’alimenter la controverse.

    Si la firme affirme avoir fait passer 7 millions d’examens dans 189 pays, elle ne précise pas la part de tests de langue dans ce total. Or, PeopleCert s’est construit en donnant des formations aux entreprises, aux particuliers ou aux ministères en cybersécurité, marketing digital ou management. Et s’il s’est ensuite fait un nom dans les certifications, c’est surtout en informatique et management.

    Plutôt que de développer son offre, PeopleCert a fondé son #business sur le rachat de certifications développées par d’autres. Depuis 2018, il distribue #Itil, une certification en gestion des services informatiques développée par un ancien organisme public anglais. En septembre, PeopleCert a acquis l’association américaine #IASSC et sa certification #Lean_Six_Sigma, populaire pour améliorer les performances des entreprises, récupérant ainsi de prestigieux clients comme Amazon, BMW, Cisco ou l’armée américaine.

    L’entreprise a adopté la même stratégie pour se diversifier dans les langues, avec sa marque #LanguageCert. Alors qu’il peinait jusqu’en 2015 à être reconnu dans le milieu universitaire, PeopleCert a ainsi acquis « toute la #propriété_intellectuelle et le matériel d’évaluation connexe pour les qualifications d’anglais de #City_&_Guilds, l’un des organismes de récompense les plus anciens et les plus prestigieux du Royaume-Uni », comme il le précise dans un dossier de présentation envoyé au corps enseignant français, le 1er février.

    Pour asseoir sa légitimité, PeopleCert s’est aussi payé un grand nom du secteur : #Michael_Milanovic, ancien PDG de #Cambridge_Assessment, qui baigne dans le milieu depuis plus de quarante ans.

    « Ils veulent se crédibiliser, mais leurs certifications en anglais sont des coquilles vides, confie Brice*, sous le couvert de l’anonymat, figure du secteur qui a côtoyé de près PeopleCert. On y voit bien leur philosophie : une plateforme qui délivre des examens créés par d’autres, mais pas un organisme de recherche et développement. Où sont les employés qui développent les items des tests de langues, où sont les psychomotriciens et statisticiens qui valident que la notation évalue bien ce qu’elle est censée évaluer ? »

    Cambridge Assessment et le leader du marché, #ETS_Global, emploient des dizaines de chercheurs pour développer et améliorer en permanence leurs systèmes de certification. Un coût que s’épargne PeopleCert avec sa stratégie de rachat.

    Malgré tout, le bilan de LanguageCert reste maigre, avec seulement une poignée de contrats signés ces dernières années : un au Royaume-Uni avec l’agence des visas et de l’immigration, et trois en Espagne, avec la région de Madrid, l’Andalousie et l’#université_Carlos-III.

    Et en #France ? L’entreprise a fait passer « 15’000 certifications pour l’année 2020, majoritairement par l’intermédiaire de ses 90 organismes de formation agréés sur 170 lieux d’examen », expose PeopleCert. Sans préciser s’il s’agit de tests d’anglais.

    Pour tenir le rythme, la société va devoir changer de braquet, puisque le marché signé avec le ministère prévoit la délivrance de 636’000 tests minimum sur quatre ans, soit un rythme annuel dix fois plus élevé que le total des tests réalisés en 2020 par la société en France.

    Le vice-président de la Société des anglicistes de l’enseignement supérieur, Cédric Sarré, s’interroge : « Ont-ils des examinateurs accrédités en France ? Des centres d’accréditation ? Leurs certifications sont-elles déjà utilisées par d’autres universités ? À ce stade, nous n’avons pas d’informations. »

    Responsable commercial de l’entreprise pour l’Europe de l’Ouest, Frédéric Borne répond que les étudiants auront le choix entre un test papier ou par ordinateur et que la surveillance des examens se fera au sein des universités, avec un chef surveillant dans chaque établissement pour vérifier le bon déroulé des tests.

    « Tous les services réalisés en France seront payés en France à des Français déployés sur le terrain », ajoute-t-il. Sans préciser si les corrections se feront en Grèce, pays où se trouve la grande majorité des salariés de PeopleCert.

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/150221/universite-une-entreprise-adepte-de-l-optimisation-fiscale-decroche-le-mar

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/01/2021
    3
    @simplicissimus
    @colporteur
    @marielle
    3
    @simplicissimus

    https://i.imgur.com/ogue3nl.png

    Pour la mise en œuvre, désastreuse, de sa politique vaccinale, l’exécutif a fait appel à quatre cabinets de #consultance : #McKinsey, #Accenture, #Citwell et #JLL ; une pratique devenue commune par indifférenciation graduelle des sphères privées et publiques.

    ▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/07/vaccination-anti-covid-le-gouvernement-a-fait-appel-a-quatre-cabinets-de-con

    Ces cabinets n’ont pas la moindre compétence scientifique et leurs compétences gestionnaires sont sensiblement celles de la #haute_fonction_publique : devenue très faibles avec le développement du #management.
    ▻https://www.politico.eu/article/french-government-defends-mckinsey-coronavirus-vaccine-rollout

    Le nom du #marché_public de 20 millions € avec McKinsey porte un nom explicite, la "transformation de l’action publique" étant le nom de l’importation des méthodes désastreuses du nouveau management dans le champ de l’Etat.
    ▻https://www.boamp.fr/avis/detail/18-85473/1
    voir aussi :
    ▻https://ted.europa.eu/udl?uri=TED:NOTICE:268753-2018:TEXT:FR:HTML

    D’après le Canard, c’est @MaeldeCalan qui représentait @McKinsey_France à la réunion du 23 décembre dernier pour présenter le plan de #vaccination dont la médiocrité est apparue rapidement : 7000, hier, soit 45 fois moins qu’en Allemagne.

    https://pbs.twimg.com/media/ErJsNZWW4AMyZPI?format=jpg&name=small#.jpg

    #Maël_de_La_Lande (HEC, Science Po’) n’a rigoureusement aucune compétence scientifique. Il s’agit d’une figure de la droite conservatrice proche de l’#Institut_Montaigne, qui a apporté une large part des cadres macroniste — son directeur abritait "EM".
    ▻https://www.consultor.fr/devenir-consultant/actualite-du-conseil/6307-elu-et-consultant-mckinsey-pour-le-vaccin-covid-un-stratege-ministeri

    https://pbs.twimg.com/media/ErJtlJ8XYAQkLQ8?format=jpg&name=small#.jpg

    Comment "#Baby-Juppé" (sic) a-t-il pu raté à ce point le « cadrage logistique », le « benchmarking » des « best practices » à l’étranger et la « coordination opérationnelle de la #task_force » ?

    Les étapes du #fiasco en quatre unes de la Pravda macroniste.

    https://pbs.twimg.com/media/ErJ3lDjW4AAa0pL?format=jpg&name=small#.jpg

    Quel est le rôle de McKinsey dans le #lobbying en faveur de #Sanofi opéré dans les négociations européennes : contrat de 300 millions de doses de #vaccin en septembre, puis véto contre l’achat de 200+100 millions de doses de vaccins #Pfizer/#BioNTech ?

    ►https://www.spiegel.de/international/europe/the-planning-disaster-germany-and-europe-could-fall-short-on-vaccine-supplie

    Quelle est la part du #retard dans la #campagne_de_vaccination due à une politique de recherche globalement désastreuse, qui a conduit à miser envers et contre tout sur #Sanofi ? Et quelle part vient de l’incapacité de l’exécutif à mettre en œuvre et gérer ?

    https://i.imgur.com/E4mdlPT.png

    ▻https://twitter.com/VidalFrederique/status/1345344588588969984

    McKinsey avait récemment été mandaté obtenir la création d’une agence de désinformation scientifique (un "#Science_Media_Center") au service du lobbying agro-industriel.

    ▻https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/09/22/l-information-scientifique-sous-tutelle-d-une-agence-de-communication_605309

    Les aller-retours entre McKinsey et l’Etat, caractéristiques de la mutation en cours de la haute fonction publique, ont été dans les deux sens. Ainsi, #Labaye, passé du comité de direction mondial du groupe à la présidence de Polytechnique.
    ▻https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/un-associe-de-mckinsey-a-la-tete-de-polytechnique-136118

    Ainsi, dans l’autre sens, #Mathieu_Maucort (Science Po’, HEC) — les "yeux et les oreilles de Macron à Marseille" — passé de McKinsey au poste de responsable du marketing politique d’En Marche.

    https://pbs.twimg.com/media/ErJ941_W8AYvmYG?format=jpg&name=900x900#.jpg

    ▻https://twitter.com/Pr_Logos/status/1347255977297506304

    #consulting #privatisation #Maël_de_Calan #macronisme #LREM

    ping @simplicissimus

    CDB_77 @cdb_77
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/01/2021

      c’était déjà le cas pour la diffusion des consignes sanitaires lors du déconfinement où l’ensemble des documents avaient été produits par l’Apave, si je me souviens bien

      apparemment, soit les services de l’État ont été suffisamment déshabillés pour qu’ils soient hors d’état de fournir de telles consignes par eux-mêmes, soit de toutes façons nos décideurs ignorent ou méprisent les compétences de leurs administrations et postulent a priori une super efficacité des boîtes privées de conseil

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 23/02/2021

      Ce que le règne de McKinsey et des cabinets de conseil nous dit du #capitalisme et de l’Etat | Nicolas Framont
      ▻https://seenthis.net/messages/903263

      CDB_77 @cdb_77
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  • @antonin1
    Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 25/05/2020

    Jared Kushner Had One Job: Solve America’s Supply Crisis. He Helped Private Companies Instead. – Mother Jones
    ▻https://www.motherjones.com/politics/2020/05/jared-kushner-had-one-job-solve-americas-supply-crisis-he-helped-privat

    https://www.motherjones.com/wp-content/uploads/2020/05/20200513_AIRBRIDGE_2000.jpg?w=1200&h=630&crop=1

    The short-lived Project Airbridge is an example of how the Trump administration has taken advantage of the pandemic to boost some of the country’s biggest companies while doing little more than offer hard-hit states photo ops and the chance to compete against each other to pay exorbitant prices for PPE. And while the project did little to ameliorate national shortages of PPE, it may have a lasting impact on everything from health care costs to the consolidation of corporate power.

    The companies involved in Project Airbridge are some of the biggest in the world, including McKesson, Cardinal Health, Medline, and Henry Schein. They are the huge intermediaries of the health care system, distributors of prescription drugs and medical supplies, which they buy from wholesalers and then sell to hospitals, clinics, and government agencies. Yet through Project Airbridge, the Trump administration gave these enormous firms a sweetheart deal free of much if any oversight.

    #Trump #USA #collusion #marché_public #hôpital

    Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
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  • @rezo
    Rezo @rezo 29/05/2018
    1
    @af_sobocinski
    1

    La start-up nation abandonne l’application d’alerte attentat SAIP
    ▻http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/05/29/32001-20180529ARTFIG00200-le-gouvernement-abandonne-l-application-d-alerte-

    Rezo @rezo
    • @af_sobocinski
      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 29/05/2018

      #gestion_de_crise #marché_public #application

      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @monolecte
    Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 25/02/2018
    9
    @vanderling
    @whilelm
    @mad_meg
    @colporteur
    @biggrizzly
    @odilon
    @7h36
    @rastapopoulos
    @sombre
    9

    Alors ça, c’est ce que j’ai trouvé dans une benne à #ordures recyclables à la #déchetterie Trigone à Auch, Gers.
    En fait, c’est ce que j’ai trouvé dans 4 bennes à ordures pleines donc… de livres de la #bibliothèque de prêt du Gers.
    Je suis allée chez #Emmaüs, qui a un centre de collecte juste en face, pour leur demander si ça les intéresse : « en fait, on n’a pas le droit d’y toucher, même si c’est sur la voie publique, on doit nous appeler ».
    Je découvre le #gâchis et la #propriété privée des ordures.

    https://framapiaf.org/system/media_attachments/files/000/605/541/original/ce2620aa89af4a09.jpg

    Des bibliothécaires connectés m’ont appris à la suite de ce message qu’il s’agit là d’une opération de #désherbage tout à fait normale et banale dans les centres de prêts : ils vident les rayons des #livres qui sont abîmés ou plus du tout empruntés. Même sous forme d’ordures, ces livres ne peuvent pas être libérés sans délibération de la #collectivité locale responsable. Il y aurait aussi un souci de #marché_public.

    Donc tout le monde trouve beaucoup plus simple de benner ni vu ni connu que de #libérer.

    Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 25/02/2018
      @bce_106_6

      Signalé par @bce_106_6 hier, 150000 disques à la poubelle
      incompréhensible !
      ▻https://seenthis.net/messages/671637
      et un retour par @intempestive
      ▻https://seenthis.net/messages/671955

      Vanderling @vanderling
    • @philippe_de_jonckheere
      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY 26/02/2018
      @monolecte

      @monolecte En revanche je me demande si toi, et quelques personnes amies pour venir te filer un coup de main, trouvaient le moyen de mettre tout cela à l’arrière d’une camionnette et les apportaient aux Emmaus, ce ne serait pas suffisant pour court-circuiter légalement le gâchis.

      Et sinon, il y a aussi se foutre de la règle et le faire quand même. Surtout si la règle est idiote. Ce qui est clairement le cas ici.

      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY
    • @monolecte
      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 26/02/2018

      D’après les bibliothécaires connectés, en dehors des problèmes légaux, il y a le fait que les associations croulent elles-mêmes sous des vieux livres dont personne ne veut.

      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @monolecte
      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 26/02/2018

      Du coup, j’ai creusé et j’ai écrit un billet : ▻https://seenthis.net/messages/672164

      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 26/02/2018

      Désherbage (bibliothèque)
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sherbage_(biblioth%C3%A8que)

      La notion de désherbage est un décalque de l’américain weeding. Les bibliothécaires américains ont en effet mis en pratique le désherbage de leurs collections et théorisé l’opération bien avant leurs collègues français. Le premier manuel de désherbage a été publié en 1940 aux États-Unis1.

      En France, le thème a émergé officiellement en 1975, lorsque la Direction des bibliothèques de lecture publique a commandé à Noë Richter une recherche sur l’élimination des documents, thème repris par l’ABF lors de son colloque annuel en 1978. Les bibliothécaires de la Bibliothèque publique d’information, ouverte en 1977, ont joué un rôle clef dans la réflexion sur le désherbage. Pionnière du libre accès et ne possédant pas de réserve, la BPI devait nécessairement éliminer certains documents pour pouvoir faire de la place pour les nouvelles acquisitions2.

      Dans les années 1980 et 1990, la pratique du désherbage s’est généralisée dans toutes les bibliothèques n’ayant pas de mission de conservation. La réflexion sur le sujet a également progressé, avec la publication de plusieurs ouvrages et d’articles dans les revues professionnelles (voir bibliographie).

      Tous les ans la médiathèque du Mans organise une braderie pour se débarrasser à prix modestes des désherbés.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 26/02/2018

      Du coup #industrie_du_livre

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @philippe_de_jonckheere
      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY 26/02/2018
      @julien1

      cc @julien1

      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY
    • @julien1
      Julien Pauthe @julien1 CC BY-NC-SA 26/02/2018

      Il y a quand même pas mal de moyens de minimiser la part de désherbage mise à la benne :
      – il faut d’abord une délibération de la collectivité de tutelle autorisant la sortie des collections et prévoyant la suite (on peut demander des modèles aux copains, c’est vraiment pas compliqué)
      – ensuite on peut contacter les associations locales qui seraient intéressées (bon souvent ils viennent une fois ou deux, puis ça périclite, mais on peut toujours tenter)
      – il y a des sociétés d’économie solidaire qui se proposent de récupérer les bouquins, de les revendre et de reverser une partie du chiffre d’affaire à des associations choisies par la bibliothèque (ça marche plutôt bien)
      – on peut faire une braderie si on pense qu’il y a des chances de succès (ça marche bien et depuis longtemps dans certaines villes)
      – en plus des associations locales, il y a de plus en plus de collectifs qui animent des arbres à livres, des boîtes à livres, et qui peuvent être intéressées pour récupérer certains fonds.
      Penser à un tampon « N’appartient plus aux collections de XXXXX » si on ne veut pas se faire ramener régulièrement les bouquins à la bibliothèque (parce qu’en fait les gens sont assez serviables).

      Julien Pauthe @julien1 CC BY-NC-SA
    • @biggrizzly
      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA 26/02/2018

      La médiatèque du coin brade régulièrement son désherbage, ce qui m’a permit de récupérer quelques BD en première édition en mauvaise état... mais introuvables désormais ! Et tout à fait sympathique quand on aime Jodorowski...
      J’ai quelques BD dont je souhaite me débarrasser, en excellent état. Pas de preneurs sur LeBonCoin... Je mets à la poubelle ? Ou dans une boite à livre... Que ce soit pour les livres ou le reste, la seconde vie des objets est parfois difficile.
      A priori, au XIXème siècle, le livre était déjà une industrie. Avant d’être la « Comédie Humaine », l’œuvre de Balzac était publiée sous forme de feuilletons dans les journaux. Idem pour George Sand et quelques autres, payés à leur capacité à remplir des feuillets industriellement.

      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA
    • @philippe_de_jonckheere
      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY 26/02/2018

      (parce qu’en fait les gens sont assez serviables)

      Rire ! D’une force !

      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 26/02/2018

      Deux désherbés

      https://dl.dropbox.com/s/m1z2dyhfu129mu1/d%C3%A9sherb%C3%A9s.jpg?dl=0

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @philippe_de_jonckheere
      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY 26/02/2018

      Onésime Reclus désherbé !

      Ce fil prête à rire, décidément

      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY
    • @monolecte
      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 26/02/2018

      https://i.pinimg.com/736x/b8/9e/5d/b89e5d457cb8bfb30612e88172a3e909.jpg

      Il y a aussi derrière cette histoire l’idée de le nouveau est forcément préférable…

      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 26/02/2018
      @biggrizzly

      https://static.fnac-static.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/0/0/6/9782070751600/tsp20130830015431/Miracle-de-la-rose.jpg http://www.sceneario.com/images/couverture-bande-dessinee/2869674752-big-les-incontournables-de-la-bande-dessinee-tome-1-le-spirit.jpg https://static.livre-rare-book.com/pictures/PVY/8469_1.jpg

      mes mauvaises herbes dans trois désherbage différend pour un total de 4.50 €.
      @biggrizzly plutôt que le bon coin je te conseille bdfugue.com
      ▻https://www.bdfugue.com
      achat/vente les frais de port sont remboursé et le site ne prend qu’une faible participation sur les transactions.

      Vanderling @vanderling
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/02/2018
      @monolecte

      @monolecte : est-ce que eux ne seraient pas intéressés ?

      Chez Ammareal nous vendons des livres d’occasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothèques et associations. Nous reversons une part du prix de chaque livre à nos partenaires et à des organisations caritatives. Ce que nous ne vendons pas nous le donnons, ce que nous ne donnons pas nous le recyclons.

      ▻http://www.ammareal.fr

      CDB_77 @cdb_77
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  • @reflets
    Reflets [RSS] @reflets 5/11/2017

    Privatisation des #voitures-radar : un contrat à haut risque sur le point d’être signé
    ▻https://reflets.info/privatisation-des-voitures-radar-un-contrat-a-haut-risque-sur-le-point-det

    Des documents internes au ministère de l’Intérieur révèlent le casse-tête juridique que représente « l’externalisation » des #Radars mobiles, ceux logés dans des véhicules banalisés et capables de flasher en roulant, car cette privatisation pourrait être considérée […]

    #France #Beauvau #Bernard_Cazeneuve #délégué_interministériel_à_la_Sécurité_routière #Emmanuel_Barbe #marché_public #Ministère_de_l'Intérieur #mobiles-mobiles #prêt_illicite_de_main_d'œuvre #sécurité_routière #Yves_Goasdoué
    ▻https://reflets.info/wp-content/uploads/radar-barbe-evreux-20170224.webm
    ▻https://reflets.info/wp-content/uploads/radar-barbe-evreux-20170224.mkv
    ▻https://reflets.info/wp-content/uploads/radars-rtlmidi-20170224.mp3


    ▻https://reflets.info/wp-content/uploads/radars-rtlmidi-20170224.ogg

    ▻https://reflets.info/wp-content/uploads/radar-barbe-europe1-20170220.webm
    ▻https://reflets.info/wp-content/uploads/radar-barbe-europe1-20170220.mkv
    ▻https://reflets.info/wp-content/uploads/radar-goasdoue-france3-20171015.mkv
    ▻https://reflets.info/wp-content/uploads/radar-goasdoue-france3-20171015.webm

    Reflets [RSS] @reflets
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  • @sabineblanc
    Sabine Blanc @sabineblanc CC BY-NC 1/05/2015
    1
    @kent1
    1

    « Patrimoine, marchés publics : ces maires qui jouent cartes sur table » Bé y en a pas beaucoup : sur les 10 scrutés, deux ont tenu complètement leurs engagements pris lors des municipales, Paris et Strasbourg, selon le bilan de l’ONG Transparency International

    ▻http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/02142196140-patrimoine-marches-publics-ces-maires-qui-jouent-cartes-sur-tab

    #transparence #collectivité_locale #marché_public

    • #Paris
    • #Strasbourg
    Sabine Blanc @sabineblanc CC BY-NC
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  • @maieul
    Maïeul @maieul 20/01/2015
    2
    @monolecte
    @spip
    2

    Le « Cambronne » de l’accessibilité numérique decerné au site de (...) - Web-pour-tous.org
    ▻http://www.web-pour-tous.org/spip.php?article135#comments

    Aujourd’hui je suis un peu désabusé, mais surtout énervé et fâché car c’est à ma commune que je décerne ce prix. Ma commune qui a dit « Merde » à l’accessibilité numérique, parce qu’elle a fait la sourde oreille à mes mails de sensibilisation, ma proposition d’aide, pensant qu’elle avait les compétences nécessaires en accessibilité pour jauger le travail du prestataire, suivre le projet et le mener à bien.

    #accessibilité #web #marché_public

    Maïeul @maieul
    • @monolecte
      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 20/01/2015

      #spip #design

      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
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