• Marché transatlantique : entretiens avec les eurodéputés français
    http://www.contrelacour.fr/marche-transatlantique-entretiens-eurodeputes-francais

    Du 10 au 14 mars dernier, je suis allée à la rencontre des eurodéputés français afin de les interroger sur le déroulement de leur mandat, en particulier sur la gouvernance économique européenne et les questions institutionnelles, mais également sur les négociations commerciales que l’Union européenne mène avec le Canada et les Etats-Unis.

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=jPCE-kz90pA#t=5



    #TAFTA
    #Marché-transatlantique

  • Le marché transatlantique contre le climat et la transition énergétique ? - Attac France
    http://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/le-marche-transatlantique-contre

    Ce vendredi 14 mars s’achève à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation sur le commerce et les investissements entre l’Union européenne et les Etats-Unis, entamée à l’été 2013. Non-transparentes, ces négociations hypothèquent notre avenir en aggravant notre dépendance aux énergies fossiles.

    Que ce soit pour dénoncer le caractère « non-démocratique » des négociations UE – Etats-Unis, ou pour cibler les risques portant sur un secteur particulier (agriculture, services, marchés publics, environnement, droits de propriété intellectuelle, libertés etc.), les plateformes citoyennes regroupant associations, syndicats, ONG et organisations de consommateurs se multiplient en Europe, tant au niveau national qu’au niveau local. A l’occasion du quatrième round de négociations entre l’UE et les Etats-Unis cette semaine à Bruxelles, ils étaient nombreux à être présents pour « le lancement d’un cycle de mobilisations citoyennes ». Ainsi, ces 11 et 12 mars, une première réunion transatlantique des mouvements citoyens contre ce projet d’accord a été organisée afin d’adopter un agenda commun de mobilisation. Et ce jeudi 13 mars, c’est une manifestation qui s’est faite entendre sous les fenêtres de la direction générale du Commerce de l’Union européenne.

    Parmi les motifs d’inquiétudes, les menaces que font peser ces négociations sur la capacité des Etats et des collectivités à décider et mettre en oeuvre une véritable transition énergétique, figurent en bonne place. Il apparaît en effet extrêmement clairement que l’Union européenne utilise les négociations transatlantiques pour essayer d’éliminer toutes les restrictions aux importations d’énergies fossiles provenant des États-Unis et du Canada. Cet objectif était déjà mentionné dans un document qui a fuité en juillet 2013, au début des négociations. Il vient d’être confirmé par le commissaire européen au commerce en personne, Karel de Gucht qui a récemment affirmé que le futur accord devait « permettre aux entreprises européennes d’importer des ressources énergétiques et matières premières des États-Unis ». Plutôt que d’encourager des politiques de sobriété et d’efficacité énergétiques, la Commission européenne tente par tous les moyens de « sécuriser » les approvisionnements énergétiques de l’UE, quitte à importer les surplus américains provenant de l’exploitation sans limite et dévastatrice des hydrocarbures de schiste.

    Pour ce faire, les négociateurs européens ont trouvé des alliés de circonstance avec les lobbies du gaz et du pétrole américains qui rêvent de pouvoir exporter du gaz naturel liquéfié – vendu à un prix plus élevé en Europe – produit à l’aide de la fracturation hydraulique, mais aussi du pétrole raffiné issu des sables bitumineux d’Alberta au Canada, actuellement en manque de débouchés. En effet, grâce au très controversé projet de pipeline Keystone XL, une bonne part du pétrole issu des sables bitumineux canadien pourrait être raffiné dans les raffineries du Sud des États-Unis. En affirmant devant le Congrès vouloir faire valoir « les points de vue des raffineurs américains », le représentant au Commerce des États-Unis, Michael Froman, a clairement indiqué qu’il voulait lever toute restriction aux exportations de ces hydrocarbures extrêmement polluants en Europe.

    En rendant le droit commercial supérieur au droit de l’environnement et en étendant toujours plus les droits des investisseurs, les politiques de libéralisation du commerce et des investissements affaiblissent considérablement les normes écologiques et hypothèquent les politiques de transition énergétique. Ainsi, l’Ontario a du abandonner une politique ambitieuse en matière de développement d’énergies renouvelables bénéficiant à son économie locale après avoir été poursuivi par l’Union européenne et le Japon devant l’Organe des règlements des différends de l’OMC. Sur la base d’un mécanisme de règlement des différends investisseur – Etat se rapprochant de celui qui pourrait être intégré à l’accord UE – Etats-Unis, l’entreprise Lone Pine Resources poursuit le Canada suite au moratoire sur la fracturation hydraulique décidé par le Québec. Motif : le moratoire du Québec serait une « révocation arbitraire, capricieuse et illégale de [son] précieux droit d’extraire du pétrole et du gaz ».

    A travers ces deux exemples, ce sont l’ensemble des politiques de transition énergétique qui sont dans le viseur des investisseurs. L’inclusion de critères de localisation dans le cadre de la passation des marchés publics pourrait être rendue encore plus difficile qu’aujourd’hui. Alors que des politiques de transition énergétique et de relocalisation pourraient exiger de préférer des produits bas-carbone ou l’achat d’énergies renouvelables locales, de telles mesures pourraient être considérées comme des entraves au commerce et aux intérêts des investisseurs. Une telle logique s’oppose donc à toute politique de sobriété et de relocalisation des activités , pourtant absolument nécessaires. Elle fait de ces politiques des « fardeaux réglementaires » à supprimer. A travers les négociations UE - États-Unis, c’est un modèle énergétique non soutenable très fortement dépendant des énergies fossiles et des infrastructures d’extraction, de transformation et d’acheminement qui est promu et mis en œuvre.

    Si Barack Obama et François Hollande ont récemment publié une tribune commune annonçant fièrement leur « leadership en matière de lutte contre le changement climatique » et leurs « ambitions pour la conférence de Paris sur le climat », ce n’est rien au regard des efforts entrepris pour faire aboutir cet accord transatlantique, fondamentalement contraire à toute transition énergétique digne de ce nom. La preuve ? Le climat, la lutte contre les dérèglements climatiques ne sont mêmes pas mentionnés dans le mandat de négociations de la Commission européenne. Et les Etats-Unis refusent qu’il en soit fait mention dans un accord de même type en cours de négociations entre les pays du pourtour de l’océan pacifique.

    Alors, climat et transition ou marché transatlantique et dépendance aux énergies fossiles ?

    Maxime Combes, membre d’Attac France et de l’Aitec, engagé dans le projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org)

    #marché-transatlantique
    #climat
    #transition-énergétique
    #écologie
    #société
    #commerce-international

  • Sanctions antirusses : quelles retombées pour les pays de l’UE ? | Opinions | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/analysis/20140319/200762370.html

    (...) L’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont importé en 2012 233,6 milliards de mètres cubes de gaz (dont 195 milliards de mètres cubes par le gazoduc et 38,8 milliards de mètres cubes de GNL). Sur ces 195 milliards de mètres cubes, la part de Gazprom s’élève à 30% - soit 57,3 milliards de mètres cubes.

    Les pays de la zone euro consomment 9,5 millions de barils de pétrole et de produits pétroliers par jour, et leur déficit intérieur en hydrocarbures avoisine 98% : c’est-à-dire que presque tous les pays en importent de l’étranger. En 2012-2013 on estime que les importations ont représenté 370 à 380 milliards de dollars par an. Les pays de l’UE, la Norvège et la Suisse consomment près de 13 millions de barils par jour. Les dépenses totales pour la consommation de pétrole et de produits pétroliers s’élèvent à 510-520 milliards par an. Le déficit intérieur des hydrocarbures en UE atteint 75% en tenant compte de la Norvège, et jusqu’à 90-92% sans la Norvège. Les importations compte tenu de la Norvège atteignent 380 à 400 milliards de dollars.....

    #géopolitique
    #marché-énergétique
    #gaz
    #pétrole
    #Allemagne
    #Union-Européenne
    #sanctions
    #Angela-Merkel
    #intégration-économique-eurasiatique

  • La crise en Ukraine provoque une flambée des prix de maïs, blé et soja US - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/03/la-crise-en-ukraine-provoque-une-flambee-des-prix-de-mais-ble-et-soja

    Décidément le destin ne s’y est pas trompé en marquant plus particulièrement l’Ukraine ces jours derniers. Si le pays constitue un élément stratégique crucial sur le plan du transit gazier de la Russie vers l’Union européenne, il n’en demeure pas moins le grenier de l’Europe.
    Les violentes tensions qui frappent aujourd’hui le pays pourront donc faire flamber les cours des matières premières agricoles et des denrées alimentaires, en suivant. A la plus grande joie des spéculateurs et de ceux sachant tirer partie d’éventuelles émeutes de la faim ? voire même susceptibles de les provoquer ? Qui sait …

    En tout état de cause, les cours du maïs, du blé et du soja se sont envolés cette semaine à Chicago à des niveaux plus enregistrés depuis plusieurs mois. Rappelons en effet que l’Ukraine est le troisième exportateur mondial de maïs, le sixième de blé et le premier exportateur mondial de graines de tournesol (alternatif au soja pour la production d’huile).
    Compte-tenu des tensions très vives entre Moscou et Kiev, sur fond notamment de rivalités territoriales en Crimée, les investisseurs redoutent qu’un conflit armé sur le terrain ne perturbe les exportations ukrainiennes et russes, ces dernières transitant via la mer Noire.

    Si l’Ukraine assure certes que les cargaisons demeurent acheminées à l’heure actuelle, et qu’aucune information contraire ne circule, les acheteurs de denrées agricoles préfèrent se tourner vers des sources d’approvisionnements plus sûres … telles que celles en provenance des Etats-Unis. Contexte de nature à faire flamber les prix à Chicago
    .Le rapport hebdomadaire sur les exportations américains publié jeudi a d’ores et déjà fait état de ventes à destination de l’étranger bien plus élevées que prévu la semaine dernière, tant pour le maïs, que pour le blé ou le soja.
    Autre élément jouant en faveur d’une hausse des prix : des inquiétudes concernant la récolte du blé d’hiver outre-Atlantique. Après un hiver d’une rigueur exceptionnelle et des conditions trop sèches, les autorités ont ainsi annoncé lundi que la qualité du blé s’était détériorée en février dans le Kansas, le Nebraska, le Texas, l’Oklahoma et l’Illinois, des Etats au coeur de la zone de production de blé américain.

    En ce qui concerne plus particulièrement les marchés du maïs et du soja, les investisseurs demeurent partagés. Si plusieurs cabinets ont abaissé leurs estimations de production pour le Brésil, les pluies tombées en Argentine en février dernier semblent avoir eu un effet positif sur le niveau de récolte d’oléagineux.
    Mais au final, les marchés pourraient considérer que les pertes concernant le Brésil soient supérieurs aux gains à venir en Argentine.

    Le rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (USDA) sur l’offre et la demande mondiales de produits agricoles – qui sera publié lundi – pourrait faire état d’une révision de ses estimations pour soja et maïs d’Amérique du Sud, ses prévisions d’exportations américaines pouvant parallèlement être revues à la hausse, compte-tenu de la situation en Ukraine.

    Au final, vendredi, le boisseau de maïs pour livraison en mai, évoluait à la mi-séance à 4,9025 dollars contre 4,6350 dollars en fin de semaine dernière. Un niveau s’approchant des plus hauts de début septembre 2013.
    Parallèlement, le boisseau de blé pour la même échéance s’échangeait à 6,5300 dollars contre 6,0225 dollars sept jours plus tôt, au plus haut depuis début décembre.

    Le boisseau de soja pour livraison en mai s’échangeant quant à lui à 14,4676 dollars contre 14,1400 dollars, un tel niveau n’ayant plus été vu depuis le début de juillet 2013.

    #blé
    #maïs
    #marché-agricole
    #Russie
    #slider
    #soja
    #Ukraine
    #USDA

    #RussieslidersojaUkraineUSDA

  • Projet » Cameroun, à qui profite l’huile de palme ?
    http://www.revue-projet.com/articles/2014-01-cameroun-a-qui-profite-l-huile-de-palme

    Par sa situation dans « la ceinture africaine du palmier à huile », une bande de terres allant du Liberia à l’Éthiopie, le Cameroun est devenu depuis 2009 une destination privilégiée pour les investisseurs du secteur. Depuis la privatisation de la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm) en 2000, le groupe français Bolloré en est le premier actionnaire. Acteurs classiques de la filière (le malaisien Sime Darby, l’indien Siva Group, l’américain Cargill) et nouveaux planteurs (l’américain Herakles Farms) sont nombreux à manifester leur intérêt. Le phénomène n’est pas totalement nouveau : de grandes plantations avaient été créées lors de la période coloniale, puis dans les premières années après l’indépendance. Aujourd’hui, les multinationales, en particulier les géants asiatiques du palmier à huile, cherchent à saisir l’aubaine qu’offre la combinaison d’une hausse durable de la demande globale en huile de palme et un faible niveau des prix de la terre en Afrique. La difficulté croissante à créer de nouvelles plantations dans certains pays asiatiques et le désir d’investissements pionniers sur le continent africain sont aussi à la base de cette stratégie d’implantation. Au total, les demandes en terres dépassent le million d’hectares, localisés dans les zones forestières. C’est presque dix fois plus que la superficie actuellement occupée par les agro-industries spécialisées dans le palmier à huile (autour de 150 000 hectares).....

    #Cameroun
    #Liberia
    #Éthiopie
    #huile-de-palme
    #marché-de-dupes

  • Une députée veut que les logiciels commandés par l’État soient libres

    Et si les logiciels ou toute autre œuvre ou donnée immatérielle (travaux de recherche, etc.) produite grâce aux deniers publics étaient publiés sous licence libre par l’État ? Telle est la proposition d’une députée à l’attention du gouvernement.

    http://www.pcinpact.com/news/84695-une-deputee-veut-que-logiciels-commandes-par-l-etat-soient-libres.ht

    J’y pense car j’ai une de fois de plus le plaisir de lire cette mention dans le cahier de charges d’une commande de site web :

    Les développements spécifiques seront placés sous une licence libre GNU/GPL et pourront être proposés sur spip-contrib.net.

    #libre #biens_communs

  • Le Grand marché transatlantique ne se fera pas ! | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1015

    La commission européenne vient d’obtenir mandat pour négocier avec les États-Unis un accord visant à instaurer un vaste marché de libre-échange allant bien au-delà des accords déjà conclus dans le cadre de l’OMC.

    Ce projet, s’il devait être adopté, aurait des conséquences désastreuses sur les droits des peuples en matière sociale, sanitaire, culturelle et environnementale et amplifierait la concurrence débridée entre secteurs agricoles industriels, et achèverait d’ouvrir à la concurrence les biens immatériels. Cet accord serait un moyen pour les multinationales de rendre impossible toute décision publique qui pourrait s’opposer à l’expansion des marchés. Les investisseurs privés pourraient ainsi sans contrainte contourner les lois existantes - ce qui permettrait, par exemple, d’imposer en France l’exploitation des gaz de schistes.

    C’est pour s’opposer à ce projet que des dizaines d’associations se sont déjà regroupées pour contraindre le gouvernement français et l’Union européenne à stopper ces négociations.

    #économie
    #marché-transatlantique
    #Europe
    #Etats-Unis

  • Carbon trading: Below junk status | The Economist

    http://www.economist.com/blogs/schumpeter/2013/04/carbon-trading?fsrc=scn/fb/wl/bl/belowjunkstatus

    Below junk status

    Apr 16th 2013

    EUROPE’S flagship environmental policy has just been holed below the water line. On April 16th the European Parliament voted by 334 to 315 to reject proposals which (its supporters claimed) were needed to save the emissions-trading system (ETS) from collapse. Carbon prices promptly fell 40% (see chart). Some environmentalists fear that the whole edifice of European climate policy could start to crumble.

    #climat #marché-carbone