• Le #Japon fait un pas vers la reconnaissance du #mariage_homosexuel
    https://www.franceinter.fr/monde/le-japon-fait-un-pas-vers-la-reconnaissance-du-mariage-homosexuel

    Un tribunal japonais a jugé anticonstitutionnelle la non-reconnaissance du mariage homosexuel. L’archipel est le dernier pays du G7 à n’avoir pas légalisé l’union entre personnes du même sexe.

    #homosexualité

  • Tunisie, Gafsa : Ces femmes ont été exclues d’un concours régional de recrutement à la fonction publique (Compagnie des phosphates de Gafsa – CPG) parce qu’elles sont mariées et que leurs maris travaillent. Après trois ans de lutte, elles décident de demander le divorce collectivement.

    https://archive.org/embed/20210126_20210126_1412

    D’ailleurs, avez-vous ici eu connaissance du #divorce_collectif comme moyen / action de lutte féministe ?

    #tunisie #gafsa #femmes #cpg #lutte #luttes_féministes #divorce #mariage #sexisme

  • Trafic de #stupéfiants : deux #policiers mis en examen pour « association de malfaiteurs », Luc Leroux (Marseille, correspondant)
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/28/trafic-de-stupefiants-deux-policiers-mis-en-examen-pour-association-de-malfa

    Les fonctionnaires de police ont fourni à un trafiquant de drogue des #données lui permettant de traquer une personne qu’il soupçonnait de lui avoir dérobé des dizaines de kilos de cannabis.

    Leurs petits arrangements avec un trafiquant de drogue valent à deux policiers, l’un exerçant à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), l’autre à Marseille, d’avoir été mis en examen, mi-octobre, a appris Le Monde, pour « détournement de finalité de données personnelles » mais surtout pour « association de malfaiteurs en vue de violences volontaires, d’enlèvement et de séquestration en bande organisée » . En fournissant à leur « ami » Sofiane (tous les prénoms ont été modifiés) des données issues de fichiers de police, les deux fonctionnaires ont permis à celui-ci de traquer et de retrouver, en juin 2018 à Marseille, une personne qu’il soupçonnait de lui avoir dérobé des dizaines de kilos de cannabis trois mois plus tôt en région parisienne.

    Enlevé, bâillonné, séquestré et frappé dans une cave d’une cité marseillaise, Mohamed, le « carotteur » de drogue, avait bien cru sa dernière heure arrivée. La victime s’était vu plaquer une arme chargée sur la tempe et avait dû respirer un bidon d’essence lui laissant croire que son corps serait brûlé. En contact avec le commanditaire, il avait finalement été libéré avec la promesse de restituer la marchandise volée. A la place, Mohamed s’était rendu dans un commissariat pour déposer plainte et se faire soigner.

    Le commanditaire, Sofiane, un Algérien de 40 ans, est aussi un #informateur de la police, enregistré dans le fichier des sources de l’ex-Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Octris). Son agent traitant était un capitaine de police, chef de groupe de l’Office. Sous le couvert d’une fausse commission rogatoire, il a accepté de géolocaliser le téléphone d’une des personnes que le trafiquant soupçonnait du vol. Cet enquêteur a été placé sous le statut de témoin assisté.

    Mariage blanc avec une policière

    Pour mener son enquête, le trafiquant s’est aussi tourné vers ses « amis » du commissariat de Saint-Denis. Le 16 mars 2018, lorsqu’il apprend le vol, commis dans son garage en région parisienne, Sofiane est à Lyon, pour le mariage de son frère. Du rang d’invité à la noce, Mohamed passe aussitôt à celui de suspect du vol. Le 11 mars, les deux hommes avaient convoyé ensemble 60 kg de cannabis depuis Besançon jusqu’à la planque en région parisienne.

    Furieux, Sofiane sollicite un autre invité du mariage, un brigadier de police de Saint-Denis, pour connaître « de toute urgence » la date de naissance de Mohamed, afin de déverrouiller son téléphone et voir ainsi avec qui ce dernier a récemment communiqué. Le policier demande à un collègue de consulter pour lui un fichier toutes affaires cessantes.
    20 000 euros pour le contrat de mariage à la mairie, réglé par le biais d’une Golf et de plusieurs versements de 2 000 euros.

    Sofiane et ce brigadier se sont connus en 2008 lors d’un contrôle routier. « Il a vu que je n’étais pas pointilleux, on a communiqué en arabe. De là, il m’a dit que si j’avais besoin d’informations, il pouvait m’en donner. On a sympathisé et on est rapidement devenus proches », a raconté le fonctionnaire à la juge d’instruction marseillaise Sandrine André, chargée d’enquêter sur l’enlèvement et la séquestration de Mohamed.

    Ce brigadier avait alors présenté à Sofiane une de ses collègues du commissariat, mutée depuis à Marseille. Le courant passe avec la policière, qui accepte, en 2009, un #mariage_blanc. « Sofiane m’avait parlé de sa situation de détresse par rapport à ses enfants, car il risquait d’être expulsé. » Elle reconnaît avoir agi « par appât du gain » : 20 000 euros pour le contrat à la mairie, réglé par le biais d’une Golf et de plusieurs versements de 2 000 euros. A Lyon, le mariage du frère de Sofiane était aussi un mariage blanc, avec la compagne de la policière.

    « J’ai sali ma profession »

    Le brigadier comme la policière ont fourni à Sofiane les fichiers demandés. La juge d’instruction a retrouvé les consultations faites par les deux fonctionnaires au printemps 2018 sur le fichier de Traitement d’antécédents judiciaires (#TAJ) et le Système d’immatriculation des véhicules (#SIV).

    « A partir du moment où il vous dit qu’il cherche quelqu’un soupçonné d’être l’auteur d’un vol chez lui pour “une explication”, comment pouvez vous accepter de lui fournir des informations issues des fichiers de police ? », a demandé la juge Sandrine André au brigadier. « C’est vrai, j’ai été con, c’est impardonnable. C’est une faute professionnelle. »

    Le commando recruté pour rechercher Mohamed à Marseille a reçu les photos des écrans d’ordinateur du policier de Saint-Denis. Un précieux atout pour retrouver sa Xsara Picasso et y placer une balise afin de ne plus le perdre jusqu’à son enlèvement.

    Mutée dans d’autres régions, la policière a reconnu avoir, elle aussi, fourni des fichiers, « comme je le faisais habituellement » . N’ignorant pas le sort réservé à ceux qui « carottent » de la drogue, elle a tenté d’expliquer que « Sofiane n’était pas quelqu’un de violent ».

    Au passage, les enquêteurs ont découvert, en les plaçant sur écoute, que la policière se livrait à un petit trafic de cocaïne tandis que son collègue avait, lui, escroqué son assurance en faisant croire au vol de son véhicule, en réalité incendié par Sofiane.

    Mis en examen également pour ces faits connexes, les deux fonctionnaires ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer leur profession. En concluant leurs aveux, l’une a déclaré : « J’ai sali ma profession, je n’en reviens pas de ce que j’ai fait. » L’autre a assuré : « Je sais que j’ai ruiné ma carrière. »

    Cadeau pour qui essaye de vendre un scénar à Netfix France.

  • Quand les Iraniennes font la loi

    Un collectif de militantes accumule des témoignages sur la violence conjugale, très répandue en Iran, pour pousser le Parlement à agir. Un combat obstiné capté par la réalisatrice Mina Keshavarz.
    « J’avais des bleus sur tout le visage et du sang coulait sur mon manteau. Nous sommes entrés dans le restaurant et les gens nous ont fixés du regard. Personne n’a appelé la police. » Les histoires comme celle de Bitta, battue par son mari sans possibilité de recours, sont légion en Iran. Selon la seule étude officielle menée à ce jour, 66 % des Iraniennes subiraient quotidiennement des violences conjugales. Mais dans ce pays régi par la charia, aucune loi ne punit ces abus et aucune structure d’accueil n’est proposée aux victimes. Aussi Bitta, désormais séparée de son bourreau, a-t-elle fondé avec d’autres femmes (victimes, avocates, militantes) une ONG, Soora, pour combattre ce fléau. Au travers d’une vaste campagne de sensibilisation, elles cherchent à briser le silence qui entoure la violence domestique, et à contraindre le Parlement à adopter une loi protectrice.
    « Nous construirons un monde plus juste avec l’entente et la solidarité féminines », chantent des militantes de Soora devant une prison où d’autres membres de l’ONG sont incarcérées pour leur activisme. Pendant un an, Mina Keshavarz a suivi leur combat pour recueillir la parole des victimes de violences conjugales ou de leurs proches. Des faubourgs de Téhéran aux villages isolés du nord et de l’ouest du pays, les récits, bouleversants, déroulent des destins souvent identiques, du mariage précoce aux coups parfois fatals. La réalisatrice capte aussi les réunions préparées en cachette, les débats houleux et la rencontre finale avec une députée. Une vibrante leçon de courage et de ténacité.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56988_1
    #film #film_documentaire

    #femmes #violences_conjugales #Iran #silence #résistance #campagne #mariage_forcé #violences_domestiques #violence #collecte_de_témoignages #emprisonnement #justice #impunité #Iran

  • Un #rapport de l’ONU s’inquiète de l’augmentation des #violences_sexuelles liées aux #conflits

    Malgré une décennie de lutte, l’#ONU constate que les violences sexuelles restent une #arme_de_guerre dans de nombreux conflits et qu’elles continuent d’augmenter sur toute la planète. L’ONU analyse dans son dernier rapport (https://news.un.org/fr/story/2020/07/1073341) les violations constatées dans 19 pays, principalement contre des jeunes #filles et des #femmes.

    Les violences sexuelles augmentent dans la plupart des #conflits_armés. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’ONU sur les violences sexuelles liées aux conflits publié en juillet dernier.

    Le rapport insiste sur le fait que ce type de violence a un impact direct sur les déplacements en masse de populations, la montée de l’extrémisme, des inégalités et des discriminations entre les hommes et les femmes. Par ailleurs, selon l’ONU, les violences sexuelles sont particulièrement répandues dans des contextes de détention, de captivité et de migration.

    Fin 2019, plus de 79 millions de personnes se trouvaient déplacées dans le monde. Cela signifie que près d’un pourcent de la population mondiale a dû abandonner son domicile à cause d’un conflit ou de persécutiosn. L’an denier, le nombre de déplacés a augmenté, tout comme le niveau de violences sexuelles se produisant sur des sites accueillant des déplacés.

    Ces violences ont notamment lieu quand des femmes et des filles mineures fuient des attaques. Ce 11ème rapport du Secrétaire général de l’ONU (en anglais) sur ce sujet se penche particulièrement sur les violences sexuelles utilisées comme tactiques de guerre ou comme une arme utilisée par les réseaux terroristes.

    Il dresse la situation dans 19 pays, entre janvier et décembre 2019, et se base sur des cas documentés par les Nations unies.

    En tout, 2 838 cas de violences sexuelles ont été rapportés dans ces 19 pays. Dans 110 cas, soit environ 4 % des cas, les victimes sont des hommes ou des garçons.

    #Afghanistan

    En 2019, la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) a documenté 102 cas de violences sexuelles : 27 étaient liées au conflit qui oppose le pouvoir aux rebelles Talibans, touchant 7 femmes, 7 filles et 13 garçons.

    Alors que la plupart des agressions sont attribuées aux Talibans, les forces de sécurité et des milices pro-gouvernementales ont également été impliquées.

    #Centrafrique

    La Mission des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA) a confirmé 322 incidents de violences sexuelles liées aux conflits, affectant 187 femmes, 124 filles, 3 hommes, 2 garçons, et 6 femmes d’âge inconnu. Parmi ces cas, 174 sont des viols ou tentatives de viol et 15 cas sont des mariages forcés.

    Le gouvernement de Bangui a signé avec les groupes armés, en février 2019, un accord de paix qui appelle à la fin de toutes formes de violences liées au sexe. Mais les signataires continuent d’utiliser la violence sexuelle comme moyen de terroriser les civils, conclut le rapport de l’ONU.

    #Colombie

    En 2019, un organisme de l’État venant en aide aux victimes a recensé 356 victimes de violences sexuelles liées aux conflits dans un pays où sévissent de nombreux groupes criminels et armés. Dans quasiment 90 % des cas, il s’agissait de femmes et de filles. Près de la moitié des victimes avaient des origines africaines.

    51 cas d’abus ont été commis sur des enfants (31 filles et 20 garçons). Dans au moins une dizaine de cas, les agresseurs présumés appartenaient au groupe rebelle de l’Armée de libération nationale ou à d’autres groupes armés et organisations criminelles.

    #RDC

    En 2019, la mission de l’ONU en #République_démocratique_du_Congo (MONUSCO), a documenté 1 409 cas de violences sexuelles liées aux conflits, ce qui représente une hausse de 34 % depuis 2018.

    Parmi ces cas, 955 sont attribués à des groupes armés. Mais des membres de l’armée congolaise sont eux aussi impliqués dans 383 agressions. Enfin, la police nationale est responsable dans 62 cas.

    #Irak

    Au cours de l’année 2019, des civils qui étaient détenus par l’organisation de l’État islamique (OEI) en Syrie ont continué à retourner en Irak. Certains sont des survivants de violences sexuelles.

    En novembre dernier, le gouvernement régional du Kurdistan irakien a publié des statistiques sur les cas de disparition dans la communauté des Yazidis depuis 2014. Plus de 6 400 Yazidis ont ainsi été enlevés. Parmi eux près de 3 500 ont été libérés, en grande partie des femmes et des filles.

    Une commission crée en 2014 par les autorités régionales kurdes pour faire la lumière sur les crimes commis par l’OEI a enregistré plus de 1 000 cas de violences sexuelles liées aux conflits. Ces abus ont en grande partie touché les femmes et filles yazidies.

    #Libye

    La mission de l’ONU en Libye (MANUL) n’a pu vérifier que 7 cas de violences sexuelles qui ont touché 4 femmes, deux filles et un homme activiste pour les droits des LGBTQ.

    D’après le rapport, les femmes retenues dans le centre de détention très controversé de #Mitiga n’ont aucune possibilité de contester la légalité de leur détention. Ce centre est contrôlé par la « Force de dissuasion » qui est placée sous la responsabilité du ministère libyen de l’Intérieur.

    Quatre prisonnières ont été violées et forcées de se montrer nues. L’activiste pour les droits des LGBTQ a été victime d’un viol en groupe perpétré par des gardiens de la Force de dissuasion.

    La MANUL a aussi rapporté des schémas de violences et d’exploitation sexuelles, d’extorsion et de trafic de migrants dans des centres de détention de #Zaouïa, #Tadjourah, #Garian, #Tariq_al_Sikka à #Tripoli et #Khoms qui sont liés aux autorités chargées de la lutte contre la migration illégale.

    Certaines femmes et filles migrants sont exposées au risque d’être vendues pour des travaux forcés ou être exploitées sexuellement dans des réseaux criminels internationaux, dont certains sont liés aux groupes armées présents en Libye. A Tariq al-Sikka, deux filles, frappées en public, ont été victimes d’abus sexuels.

    #Mali

    En 2019, la force onusienne au Mali (MINUSMA) a enquêté sur 27 cas de violences sexuelles liées aux conflits, commis contre 15 femmes, 11 filles et un homme. Des accusations d’esclavage sexuel, de mariages forcés, de castration et de grossesses forcées ont également été rapportées.

    #Birmanie (#Myanmar)

    L’absence de responsabilité pour des violences sexuelles perpétrées contre la minorité musulmane #Rohingyas reste de mise.

    Une mission d’enquête sur les violences sexuelles en Birmanie a montré que ce genre d’agressions étaient une marque de fabrique de l’armée birmane lors des opérations qu’elle a menées en 2016 et 2017.

    De plus, comme le rappelle le rapport de l’ONU, les abus sexuels commis contre les femmes et filles Rohingyas étaient une #tactique_de_guerre qui avait pour objectif d’intimider, de terroriser et de punir les populations civiles.

    #Somalie

    La mission de l’ONU en Somalie (ONUSOM) a confirmé près de 240 cas de violences sexuelles liées aux conflits, dont l’immense majorité contre des mineures. Elles sont en majorité attribuées à des hommes armés non identifiés, au groupe des #Shebabs somaliens, mais aussi à des forces de #police locales et à l’armée somalienne. Près de la moitié de ces abus ont été commis dans l’État de #Jubaland, dans le sud-ouest du pays.

    #Soudan_du_Sud

    La mission onusienne de maintien de la paix au Soudan du Sud (MINUSS) a documenté 224 cas de violences sexuelles liées aux conflits, touchant 133 femmes, 66 filles, 19 hommes et 6 garçons.
    Soudan

    En 2019, l’opération de l’ONU au #Darfour (MINUAD) a constaté 191 cas de violences sexuelles contre des femmes et des filles. Les viols et tentatives de viol ont constitué près de 80 % des cas.

    Les agressions ont été attribuées à des nomades armés, des membres de l’#Armée_de_libération_du_Soudan et à des miliciens. Les forces de sécurité du gouvernement, dont les forces armés soudanaises et la police ont également été impliquées.

    #Nigeria

    En 2019, l’ONU a recensé 826 allégations de violences sexuelles liées aux conflits, dont des viols et des #mariages_forcés.

    La quasi-totalité de ces cas sont attribués à des #groupes_armés, dont #Boko_Haram et la #Civilian_Joint_Task_Force, une #milice d’autodéfense. Les forces de sécurité de l’État sont impliquées dans 12% des cas.

    Les efforts de l’ONU restent vains

    En avril 2019, une résolution (https://www.un.org/press/fr/2019/cs13790.doc.htm) adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies reconnait le besoin d’une approche centrée sur les survivants pour informer et mettre en place des mesures pour lutter contre les violences sexuelles liées aux conflits.

    La #résolution ne peut que constater que « malgré le condamnation répétées des violences, dont les violences sexuelles contre des femmes et des enfants dans des situations de conflit, et malgré l’appel à toutes les parties prenantes dans les conflits armés pour qu’elles cessent ce genre d’actes, ces derniers continuent de se produire. »

    Le rapport conclut en rappelant que l’#impunité accompagne souvent les #abus et que les efforts des parties impliquées dans un conflit à suivre les résolutions de l’ONU restent très faibles.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/26635/un-rapport-de-l-onu-s-inquiete-de-l-augmentation-des-violences-sexuell
    #guerres #guerre #viols

    ping @odilon

    • Violence sexuelle liée aux conflits : l’ONU plaide pour une nouvelle décennie d’action

      Il faut continuer à garder les crimes de violence sexuelle dans les conflits et leurs auteurs sous les projecteurs de la communauté internationale, a plaidé vendredi Pramilla Patten, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur la violence sexuelle dans les conflits.

      « Comme le dit la célèbre maxime juridique : justice doit être rendue et être vue comme étant rendue. Les survivantes doivent être considérées par leur société comme les détentrices de droits qui seront, en fin de compte, respectés et appliqués », a déclaré Mme Patten lors d’un débat du Conseil de sécurité sur ce thème.

      Outre Mme Patten, l’Envoyée spéciale du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Angelina Jolie et deux responsables d’ONG, Khin Omar, fondatrice et présidente de Progressive Voice s’exprimant au nom du groupe de travail des ONG sur les femmes, la paix et la sécurité, et Nadia Carine Thérèse Fornel-Poutou, présidente de l’Association des femmes juristes de la République centrafricaine, ont pris la parole devant le Conseil.

      Selon la Représentante spéciale, le débat au Conseil de sécurité ouvre la voie à une nouvelle décennie d’action décisive, selon trois axes :

      Premièrement, l’autonomisation des survivantes et des personnes à risque grâce à des ressources accrues et à une prestation de services de qualité, afin de favoriser et de créer un environnement propice dans lequel elles peuvent signaler les violations en toute sécurité et demander réparation.

      Deuxièmement, agir sur la base des rapports et des informations reçus pour faire en sorte que les parties prenantes respectent les normes internationales.

      Troisièmement, le renforcement de la responsabilité en tant que pilier essentiel de la prévention et de la dissuasion, garantissant que lorsque les parties prenantes ne respectent pas leurs engagements, elles sont dûment tenues de rendre des comptes.

      « La prévention est la meilleure réponse. Pourtant, nous avons du mal à mesurer - ou même à définir - les progrès du pilier prévention de ce programme. Le respect est un exemple concret : la violence sexuelle persiste non pas parce que les cadres et obligations existants sont inadéquats, mais parce qu’ils sont mal appliqués », a souligné Mme Patten.

      « La résolution 1820 de 2008 ne demandait rien de moins que ‘la cessation immédiate et complète par toutes les parties aux conflits armés de tous les actes de violence sexuelle contre les civils’. Cette résolution a écrit une nouvelle norme et a tracé une ligne rouge. Maintenant, nous devons démontrer clairement quelles sont les conséquences quand elle est franchie », a-t-elle ajouté.
      Aller au-delà de la rhétorique

      De son côté, Angelina Jolie a rappelé la résolution 2467 adoptée par le Conseil de sécurité l’an dernier.

      « C’était la première à placer les survivantes, leurs besoins et leurs droits au centre de toutes les mesures. Mais les résolutions, les mots sur papier, ne sont que des promesses. Ce qui compte, c’est de savoir si les promesses sont tenues », a dit l’actrice américaine devant les membres du Conseil de sécurité.

      Celle qui est également réalisatrice de films a noté que la résolution 2467 a promis des sanctions, la justice et des réparations pour les victimes et la reconnaissance des enfants nés de viol.

      « Ce sont toutes des promesses qui doivent être tenues. Je vous exhorte donc tous à vous réengager aujourd’hui à tenir ces promesses : aller au-delà de la rhétorique et mettre en œuvre vos décisions », a dit Angelina Jolie.

      « Je vous prie de demander des comptes aux auteurs, d’aborder les causes profondes et structurelles de la violence et de la discrimination sexistes dans vos pays. Et s’il vous plaît, augmentez d’urgence le financement des programmes qui répondent aux besoins de tous les survivants, et en particulier des victimes invisibles - les enfants », a ajouté la star du cinéma qui a fait preuve ces 20 dernière années d’un engagement pour les causes humanitaires, notamment en faveur des réfugiés et des droits des femmes et enfants.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26635/un-rapport-de-l-onu-s-inquiete-de-l-augmentation-des-violences-sexuell

  • #Vox_Bigerri, « #la_nòvia »

    Le 30 mars 2013, Vox Bigerri était au Boulou pour le festival « Vallespir en cants ». Avant le concert du soir, Vox Bigerri animait en fin de matinée le marché de Ceret. Amic Bedel et son équipe étaient là pour la journée, les chanteurs ont profité des ruelles étroites de la ville pour tourner une petite vidéo...

    https://www.youtube.com/watch?v=HrV4rvLgdp8


    #occitant #chant_populaire #chanson #mariage #musique

    • La nòvia

      La nòvia qu’a nau brilhants suu cap
      La nòvia qu’a nau brilhants suu cap
      Nau brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a ueit brilhants suu cap
      La nòvia qu’a ueit brilhants suu cap
      Ueit brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a sèt brilhants suu cap
      La nòvia qu’a sèt brilhants suu cap
      Sèt brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a sheis brilhants suu cap
      La nòvia qu’a sheis brilhants suu cap
      Sheis brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a cinc brilhants suu cap
      La nòvia qu’a cinc brilhants suu cap
      Cinc brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a tres brilhants suu cap
      La nòvia qu’a tres brilhants suu cap
      Tres brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a dus brilhants suu cap
      La nòvia qu’a dus brilhants suu cap
      Dus brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a un brilhant suu cap
      La nòvia qu’a un brilhant suu cap
      Un brilhant suu cap,
      L’anèth au dit.

      –---

      La nouvelle mariée

      La nouvelle mariée* a neuf brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a neuf brillants sur la tête,
      Neuf brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a huit brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a huit brillants sur la tête,
      Huit brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a sept brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a sept brillants sur la tête,
      Sept brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a six brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a six brillants sur la tête,
      Six brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a cinq brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a cinq brillants sur la tête,
      Cinq brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a trois brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a trois brillants sur la tête,
      Trois brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a deux brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a deux brillants sur la tête,
      Deux brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a un brillant sur la tête,
      La nouvelle mariée a un brillant sur la tête,
      Un brillant sur la tête,
      L’anneau au doigt.

  • #Nawal_el_Saadawi : « La maternité est une prison ; le père est libre mais la mère ne l’est pas. »
    https://tradfem.wordpress.com/2020/06/13/nawal-el-saadawi-la-maternite-est-une-prison-le-pere-est-libre-ma

    Dans une interview accordée à Clarín, l’écrivaine et militante arabe a déclaré que « sans égalité, il n’y aura pas de véritable amour entre hommes et femmes, il n’y aura que le mariage ; c’est pourquoi j’ai divorcé de trois maris » et a ajouté qu’ »il n’y a pas de véritable amour dans un monde construit sur le patriarcat, la règle de l’argent et la religion ».

    Pour Nawal El Saadawi, les façons de restreindre la liberté sont multiples : « Les femmes finissent par s’opprimer : beaucoup croient au mariage pour la vie et le subissent ; d’autres pratiquent des mutilations génitales sur leurs filles ou, dans l’obéissance, se couvrent la tête. Nous devons bien comprendre l’oppression de la culture, de la politique, de la religion et de la maternité.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.eldinamo.cl/mundo/2017/03/31/mujer-activista-arabe-maternidad
    #maternité #mariage #domination_masculine

  • À Gaza, le coronavirus a un effet accélérateur sur les mariages - L’Orient le jour
    Dans l’enclave palestinienne, les jeunes couples doivent souvent emprunter de l’argent pour pouvoir organiser le mariage de leurs rêves, au risque de ne pas pouvoir rembourser leurs dettes. Les restrictions imposées pour endiguer toute propagation du coronavirus ont paradoxalement poussé de nombreux couples à précipiter la tenue de leurs noces pour organiser de petites cérémonies à domicile et ainsi économiser des milliers de dollars.

    #Covid-19#Moyen-Orient#Gaza#Mariage#Société_civile#Culture#migrant#migration

    https://www.lorientlejour.com/article/1219858/a-gaza-le-coronavirus-a-un-effet-accelerateur-sur-les-mariages.html

  • Juste Avant

    Dans « Juste Avant », un documentaire en 7 épisodes, sortie le 1er décembre 2019, Ovidie questionne la façon dont on éduque une adolescente quand on est mère et féministe, à travers une série de conversations avec sa fille de 14 ans. Les échanges mère-fille s’entrecroisent avec les témoignages des proches et les réflexions sur sa propre construction.

    Juste Avant (7/7) - Epilogue

    Juste Avant (6/7) - Sois belle et bats-toi !

    Juste Avant (5/7) - Toi, moi, et notre petit matriarcat

    Juste Avant (4/7) - Le temps de la capote à 1 franc

    Juste Avant (3/7) - « Tu sais ce que c’est le consentement ? »

    Juste Avant (2/7) - La maman ou la putain

    Juste Avant (1/7) - Moi à ton âge

    http://www.nouvellesecoutes.fr/podcasts/intime-politique

    #maculinity #paternalistic #nightmare #digital_penetration #consent #college #high_school #social_network #Instagram #Snapchat #pressure #toxic_relationship #rape #post_MeToo #safe_place #sexuality #equality #contraception #STI #AIDS #HIV #school #abortion #condom #morning-after_pill #practical_knowledge #theoretical_knowledge #political_reflexion #distance #third_party #vaccination #pregnant #youth #traumatism #mariage #couple #tradition #divorce #matriarchy #co_parent #food #internet #beauty #weight_watchers #epilation #awareness #body

  • Le marché aux femmes | Invitation au voyage (!) | Arte
    https://www.youtube.com/watch?v=YqwX57E6Ivc

    À Londres, au XVIIIe siècle, divorcer est presque impossible. De nombreux ménages se retrouvent coincés dans leur couple et malheureux. Même s’ils souhaitent mutuellement se séparer, ils n’en ont pas les moyens. C’est pour cette raison qu’apparaît cette coutume à peine croyable : la vente de femmes !

    Parfois les enfants étaient vendus aussi dit la vidéo.

    #femmes #divorce #Londres #sexisme #misogynie #patriarcat #mariage #historicisation

  • How Dating Became a ’Market’ - The Atlantic
    https://www.theatlantic.com/family/archive/2020/02/modern-dating-odds-economy-apps-tinder-math/606982

    February 25, 2020 by Ashley Fetters and Kaitlyn Tiffany - The ‘Dating Market’ Is Getting Worse

    The old but newly popular notion that one’s love life can be analyzed like an economy is flawed—and it’s ruining romance.

    Ever since her last relationship ended this past August, Liz has been consciously trying not to treatThe ‘Dating Market’ Is Getting Worse

    The old but newly popular notion that one’s love life can be analyzed like an economy is flawed—and it’s ruining romance.
    Ashley FettersKaitlyn Tiffany
    February 25, 2020 dating as a “numbers game.” By the 30-year-old Alaskan’s own admission, however, it hasn’t been going great.

    Liz has been going on Tinder dates frequently, sometimes multiple times a week—one of her New Year’s resolutions was to go on every date she was invited on. But Liz, who asked to be identified only by her first name in order to avoid harassment, can’t escape a feeling of impersonal, businesslike detachment from the whole pursuit.

    “It’s like, ‘If this doesn’t go well, there are 20 other guys who look like you in my inbox.’ And I’m sure they feel the same way—that there are 20 other girls who are willing to hang out, or whatever,” she said. “People are seen as commodities, as opposed to individuals.”

    It’s understandable that someone like Liz might internalize the idea that dating is a game of probabilities or ratios, or a marketplace in which single people just have to keep shopping until they find “the one.” The idea that a dating pool can be analyzed as a marketplace or an economy is both recently popular and very old: For generations, people have been describing newly single people as “back on the market” and analyzing dating in terms of supply and demand. In 1960, the Motown act the Miracles recorded “Shop Around,” a jaunty ode to the idea of checking out and trying on a bunch of new partners before making a “deal.” The economist Gary Becker, who would later go on to win the Nobel Prize, began applying economic principles to marriage and divorce rates in the early 1970s. More recently, a plethora of market-minded dating books are coaching singles on how to seal a romantic deal, and dating apps, which have rapidly become the mode du jour for single people to meet each other, make sex and romance even more like shopping.

    The unfortunate coincidence is that the fine-tuned analysis of dating’s numbers game and the streamlining of its trial-and-error process of shopping around have taken place as dating’s definition has expanded from “the search for a suitable marriage partner” into something decidedly more ambiguous. Meanwhile, technologies have emerged that make the market more visible than ever to the average person, encouraging a ruthless mind-set of assigning “objective” values to potential partners and to ourselves—with little regard for the ways that framework might be weaponized. The idea that a population of single people can be analyzed like a market might be useful to some extent to sociologists or economists, but the widespread adoption of it by single people themselves can result in a warped outlook on love.

    Moira Weigel, the author of Labor of Love: The Invention of Dating, argues that dating as we know it—single people going out together to restaurants, bars, movies, and other commercial or semicommercial spaces—came about in the late 19th century. “Almost everywhere, for most of human history, courtship was supervised. And it was taking place in noncommercial spaces: in homes, at the synagogue,” she said in an interview. “Somewhere where other people were watching. What dating does is it takes that process out of the home, out of supervised and mostly noncommercial spaces, to movie theaters and dance halls.” Modern dating, she noted, has always situated the process of finding love within the realm of commerce—making it possible for economic concepts to seep in.

    The application of the supply-and-demand concept, Weigel said, may have come into the picture in the late 19th century, when American cities were exploding in population. “There were probably, like, five people your age in [your hometown],” she told me. “Then you move to the city because you need to make more money and help support your family, and you’d see hundreds of people every day.” When there are bigger numbers of potential partners in play, she said, it’s much more likely that people will begin to think about dating in terms of probabilities and odds.

    Eva Illouz, directrice d’etudes (director of studies) at the École des Hautes Études en Sciences Sociales in Paris, who has written about the the application of economic principles to romance, agrees that dating started to be understood as a marketplace as courtship rituals left private spheres, but she thinks the analogy fully crystallized when the sexual revolution of the mid-20th century helped dissolve many lingering traditions and taboos around who could or should date whom. People began assessing for themselves what the costs or benefits of certain partnerships might be—a decision that used to be a family’s rather than an individual’s. “What you have is people meeting each other directly, which is exactly the situation of a market,” she said. “Everybody’s looking at everybody, in a way.”

    In the modern era, it seems probable that the way people now shop online for goods—in virtual marketplaces, where they can easily filter out features they do and don’t want—has influenced the way people “shop” for partners, especially on dating apps, which often allow that same kind of filtering. The behavioral economics researcher and dating coach Logan Ury said in an interview that many single people she works with engage in what she calls “relationshopping.”

    Read: The rise of dating-app fatigue

    “People, especially as they get older, really know their preferences. So they think that they know what they want,” Ury said—and retroactively added quotation marks around the words “know what they want.” “Those are things like ‘I want a redhead who’s over 5’7”,’ or ‘I want a Jewish man who at least has a graduate degree.’” So they log in to a digital marketplace and start narrowing down their options. “They shop for a partner the way that they would shop for a camera or Bluetooth headphones,” she said.

    But, Ury went on, there’s a fatal flaw in this logic: No one knows what they want so much as they believe they know what they want. Actual romantic chemistry is volatile and hard to predict; it can crackle between two people with nothing in common and fail to materialize in what looks on paper like a perfect match. Ury often finds herself coaching her clients to broaden their searches and detach themselves from their meticulously crafted “checklists.”

    The fact that human-to-human matches are less predictable than consumer-to-good matches is just one problem with the market metaphor; another is that dating is not a one-time transaction. Let’s say you’re on the market for a vacuum cleaner—another endeavor in which you might invest considerable time learning about and weighing your options, in search of the best fit for your needs. You shop around a bit, then you choose one, buy it, and, unless it breaks, that’s your vacuum cleaner for the foreseeable future. You likely will not continue trying out new vacuums, or acquire a second and third as your “non-primary” vacuums. In dating, especially in recent years, the point isn’t always exclusivity, permanence, or even the sort of long-term relationship one might have with a vacuum. With the rise of “hookup culture” and the normalization of polyamory and open relationships, it’s perfectly common for people to seek partnerships that won’t necessarily preclude them from seeking other partnerships, later on or in addition. This makes supply and demand a bit harder to parse. Given that marriage is much more commonly understood to mean a relationship involving one-to-one exclusivity and permanence, the idea of a marketplace or economy maps much more cleanly onto matrimony than dating.

    The marketplace metaphor also fails to account for what many daters know intuitively: that being on the market for a long time—or being off the market, and then back on, and then off again—can change how a person interacts with the marketplace. Obviously, this wouldn’t affect a material good in the same way. Families repeatedly moving out of houses, for example, wouldn’t affect the houses’ feelings, but being dumped over and over by a series of girlfriends might change a person’s attitude toward finding a new partner. Basically, ideas about markets that are repurposed from the economy of material goods don’t work so well when applied to sentient beings who have emotions. Or, as Moira Weigel put it, “It’s almost like humans aren’t actually commodities.”

    When market logic is applied to the pursuit of a partner and fails, people can start to feel cheated. This can cause bitterness and disillusionment, or worse. “They have a phrase here where they say the odds are good but the goods are odd,” Liz said, because in Alaska on the whole there are already more men than women, and on the apps the disparity is even sharper. She estimates that she gets 10 times as many messages as the average man in her town. “It sort of skews the odds in my favor,” she said. “But, oh my gosh, I’ve also received a lot of abuse.”

    Recently, Liz matched with a man on Tinder who invited her over to his house at 11 p.m. When she declined, she said, he called her 83 times later that night, between 1 a.m. and 5 a.m. And when she finally answered and asked him to stop, he called her a “bitch” and said he was “teaching her a lesson.” It was scary, but Liz said she wasn’t shocked, as she has had plenty of interactions with men who have “bubbling, latent anger” about the way things are going for them on the dating market. Despite having received 83 phone calls in four hours, Liz was sympathetic toward the man. “At a certain point,” she said, “it becomes exhausting to cast your net over and over and receive so little.”

    Read: Tinder’s most notorious men

    This violent reaction to failure is also present in conversations about “sexual market value”—a term so popular on Reddit that it is sometimes abbreviated as “SMV”—which usually involve complaints that women are objectively overvaluing themselves in the marketplace and belittling the men they should be trying to date.

    The logic is upsetting but clear: The (shaky) foundational idea of capitalism is that the market is unfailingly impartial and correct, and that its mechanisms of supply and demand and value exchange guarantee that everything is fair. It’s a dangerous metaphor to apply to human relationships, because introducing the idea that dating should be “fair” subsequently introduces the idea that there is someone who is responsible when it is unfair. When the market’s logic breaks down, it must mean someone is overriding the laws. And in online spaces populated by heterosexual men, heterosexual women have been charged with the bulk of these crimes.

    “The typical clean-cut, well-spoken, hard-working, respectful, male” who makes six figures should be a “magnet for women,” someone asserted recently in a thread posted in the tech-centric forum Hacker News. But instead, the poster claimed, this hypothetical man is actually cursed because the Bay Area has one of the worst “male-female ratios among the single.” The responses are similarly disaffected and analytical, some arguing that the gender ratio doesn’t matter, because women only date tall men who are “high earners,” and they are “much more selective” than men. “This can be verified on practically any dating app with a few hours of data,” one commenter wrote.

    Economic metaphors provide the language for conversations on Reddit with titles like “thoughts on what could be done to regulate the dating market,” and for a subreddit named sarcastically “Where Are All The Good Men?” with the stated purpose of “exposing” all the women who have “unreasonable standards” and offer “little to no value themselves.” (On the really extremist end, some suggest that the government should assign girlfriends to any man who wants one.) Which is not at all to say that heterosexual men are the only ones thinking this way: In the 54,000-member subreddit r/FemaleDatingStrategy, the first “principle” listed in its official ideology is “be a high value woman.” The group’s handbook is thousands of words long, and also emphasizes that “as women, we have the responsibility to be ruthless in our evaluation of men.”

    The design and marketing of dating apps further encourage a cold, odds-based approach to love. While they have surely created, at this point, thousands if not millions of successful relationships, they have also aggravated, for some men, their feeling that they are unjustly invisible to women.

    Men outnumber women dramatically on dating apps; this is a fact. A 2016 literature review also found that men are more active users of these apps—both in the amount of time they spend on them and the number of interactions they attempt. Their experience of not getting as many matches or messages, the numbers say, is real.

    But data sets made available by the apps can themselves be wielded in unsettling ways by people who believe the numbers are working against them. A since-deleted 2017 blog post on the dating app Hinge’s official website explained an experiment conducted by a Hinge engineer, Aviv Goldgeier. Using the Gini coefficient, a common measure of income inequality within a country, and counting “likes” as income, Goldgeier determined that men had a much higher (that is, worse) Gini coefficient than women. With these results, Goldgeier compared the “female dating economy” to Western Europe and the “male dating economy” to South Africa. This is, obviously, an absurd thing to publish on a company blog, but not just because its analysis is so plainly accusatory and weakly reasoned. It’s also a bald-faced admission that the author—and possibly the company he speaks for—is thinking about people as sets of numbers.

    In a since-deleted 2009 official blog post, an OkCupid employee’s data analysis showed women rating men as “worse-looking than medium” 80 percent of the time, and concluded, “Females of OkCupid, we site founders say to you: ouch! Paradoxically, it seems it’s women, not men, who have unrealistic standards for the opposite sex.” This post, more than a decade later, is referenced in men’s-rights or men’s-interest subreddits as “infamous” and “we all know it.”

    Even without these creepy blog posts, dating apps can amplify a feeling of frustration with dating by making it seem as if it should be much easier. The Stanford economist Alvin Roth has argued that Tinder is, like the New York Stock Exchange, a “thick” market where lots of people are trying to complete transactions, and that the main problem with dating apps is simply congestion. To him, the idea of a dating market is not new at all. “Have you ever read any of the novels of Jane Austen?” he asked. “Pride and Prejudice is a very market-oriented novel. Balls were the internet of the day. You went and showed yourself off.”

    Read: The five years that changed dating

    Daters have—or appear to have—a lot more choices on a dating app in 2020 than they would have at a provincial dance party in rural England in the 1790s, which is good, until it’s bad. The human brain is not equipped to process and respond individually to thousands of profiles, but it takes only a few hours on a dating app to develop a mental heuristic for sorting people into broad categories. In this way, people can easily become seen as commodities—interchangeable products available for acquisition or trade. “What the internet apps do is that they enable you to see, for the first time ever in history, the market of possible partners,” Illouz, the Hebrew University sociology professor, said. Or, it makes a dater think they can see the market, when really all they can see is what an algorithm shows them.

    The idea of the dating market is appealing because a market is something a person can understand and try to manipulate. But fiddling with the inputs—by sending more messages, going on more dates, toggling and re-toggling search parameters, or even moving to a city with a better ratio—isn’t necessarily going to help anybody succeed on that market in a way that’s meaningful to them.

    Last year, researchers at Ohio State University examined the link between loneliness and compulsive use of dating apps—interviewing college students who spent above-average time swiping—and found a terrible feedback loop: The lonelier you are, the more doggedly you will seek out a partner, and the more negative outcomes you’re likely to be faced with, and the more alienated from other people you will feel. This happens to men and women in the same way.

    “We found no statistically significant differences for gender at all,” the lead author, Katy Coduto, said in an email. “Like, not even marginally significant.”

    There may always have been a dating market, but today people’s belief that they can see it and describe it and control their place in it is much stronger. And the way we speak becomes the way we think, as well as a glaze to disguise the way we feel. Someone who refers to looking for a partner as a numbers game will sound coolly aware and pragmatic, and guide themselves to a more odds-based approach to dating. But they may also suppress any honest expression of the unbearably human loneliness or desire that makes them keep doing the math.

    #startups #société #mariage #etremmeteurs

  • L’amour, toujours l’amour !!!! Qu’est-ce qu’un mariage arrangé (ne pas confondre avec un mariage forcé) ? Peut-on lui opposer le mariage d’amour, désormais la norme dans les sociétés occidentales ?
    #amour #mariage #norme

    http://sms.hypotheses.org/9853

    Lorsqu’on pense à l’histoire du couple et du mariage, on a coutume d’opposer « mariage arrangé » et « mariage d’amour » : notre société aurait progressivement adopté l’idée que le mariage devrait être fondé sur le sentiment amoureux. En France, les historien·nes situent l’émergence du mariage d’amour au XIXe siècle.

    Cette place du sentiment dans la vie conjugale est pourtant loin d’être une évidence dans d’autres sociétés. De nombreux travaux parlent même de « stratégies matrimoniales » pour désigner la façon dont le mariage peut être un moyen pour obtenir des ressources, une position sociale, ou conforter la sienne. La société vénitienne du XVIIe siècle, la société normande du XVIIIe, l’Empire Ottoman nous offrent de multiples exemples de ces stratégies matrimoniales qui varient considérablement dans le temps et l’espace. Tout un imaginaire s’est forgé autour de ces unions qui paraissent si éloignées de la vision contemporaine du mariage d’amour, parce que fondées sur la tradition, la négociation et/ou la force. Au delà de cet imaginaire collectif, qu’est-ce qu’un mariage arrangé ? Peut-on lui opposer le « mariage d’amour » qui est aujourd’hui considéré comme la norme dans la société française ? (...)

  • Ces femmes qui ont épousé des homosexuels sans le savoir
    https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20160512.OBS0360/ces-femmes-qui-ont-epouse-des-homosexuels-sans-le-savoir.html

    La punition la plus spectaculaire est sans conteste celle d’Isabelle de France, qui lève une armée contre Edouard II, le fait exécuter par insertion « dans l’anus [d’] une barre de fer rougie au feu », et fait émasculer, éventrer puis décapiter (lentement, au couteau) son amant.

    Femmes d’homosexuels célèbres
    par Michel Larivière
    La Musardine, 142 p., 18 euros.

    1er juin 2016

    #Goethe #Aragon #Gide #Jules_Verne #Pierre_Loti #Byron #Wilde

    #1979

    • L’homosexualité telle qu’on la connaît aujourd’hui dans le monde occidental a longtemps été réduite à des pratiques sexuelles se rajoutant à une vie conjugale normale, véritable devoir social qui avant les prétentions à l’amour romantique étaient largement accepté.

    • Je crois que découvrir son mari homosexuel (ou plutôt ayant des pratiques homosexuelles), c’était comme découvrir qu’il était coureur. Pas très agréable pour l’ego mais à une période d’acceptation du viol conjugal, ça avait des avantages. Je me demande comment les Roosevelt se sont mariés, s’il savait qu’elle était lesbienne et si elle savait qu’il était coureur. C’est un bon marché !

      Les mariages arrangés ne sont pas des mariages forcés, Strömquist en parle bien dans les Sentiments du prince Charles : on déconnectait de l’amour romantique de la vie quotidienne et de la filiation alors qu’aujourd’hui comme dit @monolecte on en attend tout de manière irréaliste. Je réserve l’expression de mariage forcés aux mariages arrangés qui sont refusés par les filles, quand elles ont d’autres aspirations (comme vivre au quotidien l’amour romantique) et valeurs (individualistes) que celles de leurs parents.

      Jules Verne était aussi anorexique ou boulimique (j’ai oublié mes cours de littérature et mon séjour amiénois) et pas très hétéro.

    • Verlaine devient de plus en plus irritable. Il insulte Mathilde, la bat, l’étrangle et jette un soir son bébé de trois mois contre le mur.

      Larivière rappelle que, dans l’antiquité, l’amour, le sexe et le mariage étaient trois idées distinctes. Les hommes fréquentaient les bordels pour assouvir leur désir, aimaient parfois platoniquement, et ne voyaient bien souvent le foyer que comme une structure de procréation. Les mariages chrétiens, puis bourgeois, puis d’amour auront progressivement amalgamé cette trinité. Mais la présence du désir homosexuel ramène cette désunion antique dans l’union moderne.

      L’auteur ne fait aucune différence entre le XIXe et aujourd’hui alors que l’individualisme et l’épanouissement personnel, la place de l’amour ont beaucoup changé en cent ou cent cinquante ans.

    • mon prof de cinéma au bx arts était très critique de #Varda, qu’elle aurait phagocité le #Demy toussa toussa... Bon, j’adore Demy, varda moins, et je n’ai aucune idée de leur deal et de comment ils l’ont vécu... Je suis quand même sûr que d’être au placard, pour l’un comme pour l’autre (quoique je ne sais même pas si varda était lesbienne), bin, pas glop j’imagine.

    • euh je crois que j’ai pas été clair : pour moi, les commentaires sur Varda fagocitant demy, ça sent quand même la misogynie mais j’ai pas plus d’infos et ce n’est peut-être pas le sujet...

    • Je répondais sur

      quoique je ne sais même pas si varda était lesbienne

      Sur Varda qui phagocyté Demy, je n’ai pas trop entendu ça mais Varda a fait un gros gros gros travail de mise en valeur du travail de Jacques Demy, je ne sais pas si son œuvre serait reconnue comme ça sans la diffusion/distribution de ses films qu’elle a assurée avec Ciné Tamaris, sans Les Demoiselles ont eu 20 ans ni Jacquot de Nantes ! (Un jour j’ai visité le cimetière du Montparnasse quelques jours après les 80 ans qu’il aurait eu et sa tombe était décorée, c’était un genre de culte modeste assez émouvant.)

      Je pense que beaucoup d’hommes gagneraient à être « phagocytés » comme ça et que cette attaque est en effet super misogyne. D’autant que Varda n’a pas « surfé » sur sa mémoire comme si elle n’avait rien à dire, elle l’a prouvé en ayant une œuvre très autonome, très différente de celle de Demy (documentaire pour elle, comédie musicale pour lui) sans jamais utiliser son registre à lui... C’est un peu hallucinant, comme attaque.

    • oui, c’est ce que je pressentais... je ne sais plus pourquoi il disait ça, c’était un très bon cours de cinoch quand tu as vingt ans, mais un des prof c’était bernard marcadé et lui laisse tomber le boulet... Bref, Demy et Varda, la classe quoi.

  • #Droit_au_séjour et #violences_conjugales et familiales

    Les #violences subies dans le cadre conjugale ou familial peuvent être prises en compte pour décider de l’octroi d’un #titre_de_séjour, de son renouvellement et, éventuellement, du droit au retour en #France en cas de #menace de #mariage_forcé.

    Face à l’ampleur du phénomène des violences faites aux femmes, les mesure législatives successives ne sont pas à la hauteur des besoins.

    Malgré la prise en compte de cette problématique dans les différentes réformes sur l’immigration, notamment la #loi_Collomb de 2018, de nombreuses femmes restent exclues de toute possibilité d’accès à un titre de séjour ou du renouvellement.

    L’#ordonnance_de_protection, qui permet l’octroi d’un titre de séjour à toutes les femmes victimes de violences conjugales et familiales, quelle que soit leur situation administrative, n’est malheureusement pas beaucoup utilisée.

    Cette note pratique s’attache à présenter les différents cas envisagés par la loi pour tenir compte des violences conjugales et familiales dans le cadre du droit au séjour des étrangers et des étrangères.

    https://www.gisti.org/spip.php?article6292
    #violence_domestique #femmes #droit_de_séjour #migrations #étrangers #étrangères

    • Et un #rapport de l’#ODAE_romand (association en #Suisse) sur la même thématique (2016) :

      Femmes étrangères victimes de violences conjugales

      A l’occasion de la journée internationale des droits femmes, l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers (ODAE romand) publie un nouveau rapport, en collaboration avec le groupe de travail « Femmes migrantes et violences conjugales ». Malgré l’importante avancée que constitue la modification de la Loi fédérale sur les étrangers, les femmes concernées ne sont toujours pas certaines d’obtenir le renouvellement de leur permis de séjour si elles quittent leur mari violent. Un grand nombre d’entre elles préfèrent donc taire les violences subies plutôt que de risquer un renvoi, parfois au péril de leur vie. Pour cette troisième édition, de nouveaux cas concrets ont été signalés à l’ODAE romand illustrant les différents aspects de cette problématique peu connue.

      https://odae-romand.ch/rapport/rapport-thematique-femmes-etrangeres-victimes-de-violences-conjugales-ob

  • Évolutions et déterminants de la primo-nuptialité en République populaire de Chine : une perspective historique | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-population-2019-3-page-219.htm?WT.tsrc=cairnEmailAlert&WT.mc_id=POPU_1

    Des évolutions importantes du mariage ont été observées au cours des dernières décennies aux États-Unis, dans une grande partie de l’Europe et dans certaines parties de l’Asie, notamment en matière de report du mariage et de diminution de sa prévalence (Raley, 2000 ; Kalmijn, 2007 ; Frejka et al., 2010). Dans ce contexte, la trajectoire d’évolution du mariage en Chine semble diverger des tendances internationales qui consistent à se marier moins et plus tard (Jones et al., 2011). L’âge au premier mariage en Chine a augmenté au cours des années 1970, puis des années 1990, sans que le report du mariage ne coïncide avec un déclin notable de sa prévalence (Cai et Wang, 2014). Malgré plus de trois décennies de développement socioéconomique rapide, le mariage en Chine contemporaine est encore considéré comme précoce et quasi universel (Ji et Yeung, 2014).

    Des études plus récentes ont cependant remis en question cette particularité et montrent au contraire un déclin progressif du mariage traditionnel en Chine (Yu et Xie, 2015 ; Piotrowski et al., 2016). Ces études se concentrent sur le retard au mariage engendré par les évolutions sociostructurelles, notamment l’élévation du niveau d’instruction et la participation accrue au marché du travail salarié depuis l’introduction des réformes économiques en 1978. Elles ont expliqué le recul du mariage universel en Chine par les préférences de genre en termes de choix du conjoint et noté la progression du célibat définitif chez les hommes peu éduqués des zones rurales et les femmes très instruites. De plus, la politique de l’enfant unique introduite en 1979 a pénalisé les hommes sur le marché matrimonial en créant une surpopulation masculine.

    La comparaison des études pose un certain nombre de questions clés de la littérature sur la formation du mariage en Chine. Comment le calendrier et la prévalence du mariage ont-ils évolué en Chine ? Les reculs de l’âge au mariage par le passé étaient-ils associés à un déclin de la prévalence du mariage ? Et, plus important encore, la hausse de l’âge au mariage au cours des dernières décennies doit-elle laisser présager une progression du non-mariage parmi les générations plus jeunes ? Quels sont les facteurs qui influent sur le calendrier et la probabilité du mariage en Chine ? Enfin, comment ces facteurs ont-ils évolué dans le temps ?

    #démographie #chine #mariage

  • En 2018, 266 000 personnes vivent en #couple avec un conjoint de même #sexe - Insee Première - 1774
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4215399?pk_campaign=avis-parution

    En 2018, 0,9 % des couples cohabitants sont des couples de même sexe. Ainsi, 266 000 personnes vivent avec un partenaire de même sexe. La part de ces couples a augmenté : elle était de 0,6 % en 2011.

    C’est entre les âges de 25 et 29 ans qu’il est le plus fréquent de vivre avec un partenaire de même sexe pour les femmes (0,9 %), et entre 30 et 34 ans pour les hommes (1,1 %).

    Les couples de même sexe sont plus présents dans les territoires les plus peuplés. La proportion de couples de même sexe est plus élevée en Île-de-France (1,4 %), particulièrement à Paris intra-muros (3,7 %). Ainsi, 15 % des couples d’hommes en France vivent à Paris intra-muros, 7 % des couples de femmes, contre 3 % de l’ensemble des couples.

    Les personnes vivant en couple avec un partenaire de même sexe sont plus diplômées que celles vivant avec un partenaire de sexe différent. Elles appartiennent également à des catégories sociales plus favorisées.

    60 % des couples de même sexe cohabitants ont contractualisé leur union et 14 % vivent avec des enfants, pour l’essentiel des couples de femmes.

    #démographie #homosexualité #pacs #mariage

  • Fées et gestes : #femmes_pyrénéennes, un statut social exceptionnel en Europe
    de #Isaure_GRATACOS

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33455636.texteImage
    #Pyrénées #livre #statut #femmes #montagne

    ping @mad_meg

    Référence trouvée dans le numéro zéro de la revue Nunatak :
    https://seenthis.net/messages/795974

    Dans l’#histoire oubliée, celle des femmes l’est à un degré supplémentaire. Il fallut attendre l’ouvrage de la béarnaise Isaure Gratacos en 1987, "Femmes pyrénéennes, un statut social exceptionnel en Europe", pour révéler le rôle fondamental des femmes dans l’ouest pyrénéen, pays de ‘‘l’aînesse absolue’’ où dans la #propriété, la #transmission se faisait par les femmes ‘‘les #aïreteras’’ si une femme était l’aînée. Ce qui en faisait le chef de la maisonnée, et quand elle se mariait, le mari prenait son #nom à elle. Elle siégeait aux assemblées de vallées, avec le même #droit_de_vote que tous les membres. Ainsi ces femmes pyrénéennes votaient depuis des siècles, alors que la France ne connaîtra que le suffrage universel masculin jusqu’à 1945. Ce statut, comme tous les #droits_coutumiers, dégénéra au fil du temps. Cet air de #liberté était sensible dans tous les aspects de la #vie_féminine, et dès la jeunesse. Il faudra l’action combinée à la fin du XIXè siècle de l’#Église et de l’#État, venus tard ici pour venir à bout de pratiques comme les #veillées_amoureuses, les #rites_sexuels dans des lieux déterminés près des villages, les #mariages à l’essai, etc. Isaure Gratacos raconte qu’elle a recueilli des témoignages sur une ‘‘coutume encore pratiquée en #Ariège dans les années 1920’’ : « C’était une #coutume que les jeunes filles se promènent en groupe de 8 ou 10. Elles espéraient rencontrer un jeune homme seul. Les hommes mariés étaient laissé en paix. Même les jeunes hommes du village étaient épargnés. Mais si un étranger se rencontrait dans un endroit solitaire, les jeunes filles se précipitaient sur lui et se conduisaient comme les filles du Pacifique, sauf qu’on ne le tuait jamais. » Cette pratique, qu’I. Gratacos compare à celles des ‘‘#filles_du_Pacifique’’, plonge dans les profondeurs de la #ritualité_païenne. Et il faudrait parler de cet univers spirituel des montagnards, de leurs chants, leurs contes, leurs danses, leurs rites, intimement liés à leur vie quotidienne elle-même imprégnée des travaux et des jours, mais aussi de la fréquentation des mystères de leur haut pays, tout près des étoiles et des profondeurs de la terre.

    #invisibilisation #in/visibilité

  • Les #femmes de #pouvoir

    En ce début de XXIe siècle, les voix féminines se font de mieux en mieux entendre. Démonstration avec les parcours de femmes de conviction : Hillary Clinton, Michelle Bachelet, Inna Shevchenko. Une révolution tranquille est en marche. Petit à petit, le combat pour l’égalité des sexes progresse, dans les coulisses du pouvoir comme dans certains villages du tiers-monde. Aux quatre coins de la planète, à travers leurs trajectoires mêmes, des femmes contribuent à inspirer cette volonté de changement. Ce documentaire passe en revue leurs réussites et leurs combats : les militantes indiennes et nigériennes luttant pour leurs droits, mais aussi des personnalités telles que Christine Lagarde, Michelle Bachelet ou la Femen Inna Shevchenko. D’autres femmes engagées, comme Hillary Clinton, la théologienne Margot Käßmann (ex-évêque de Hanovre) et Melinda Gates, s’expriment dans ce film et donnent leur point de vue sur la condition féminine. Un documentaire qui montre comment, peu à peu, leurs comparses font tomber les barrières qui les empêchaient d’avancer.

    https://www.senscritique.com/film/Les_femmes_de_pouvoir/19821282
    #film #documentaire
    #politique_étrangère_féministe #égalité #leadership_féminin #maternité #Christine_Lagarde #Minouche_Shafik #revenu #quota_féminin #Angela_Merkel #droits_des_femmes #féminisme #Michelle_Bachelet #préjugés #politique #Inde #Daphne_Jayasinghe #toilettes #corruption #Suède #Chili

    #Margot_Wallström, qui déclare :

    «Sexual violence against women is not cultural, is criminal»

    #violences_sexuelles #viol

    #viol_comme_arme_de_guerre #sens_de_culpabilité #armes #commerce_d'armes #Haifaa_al-Mansour #invisibilité #invisibilisation #Arabie_Saoudite #sous-représentation_féminine #religion

    #femmes_du_mur (#mur_des_lamentations)

    #Elana_Sztokman —> #mouvement_féministe_juif_orthodoxe
    (#judaïsme #judaïsme_orthodoxe)

    ligne de bus « #meandrine » (= de stricte observance)

    #ségrégation #patriarcat #radicalisme_religieux #Femen #auto-détermination #mariage_forcé #Niger #mortalité_maternelle #droit_à_l'avortement #avortement #droits_sexuels_et_reproductifs #IVG #Morena_Herera

    #El_Salvador #Las_17 (https://las17.org)

    #machisme
    contrôle de la #fertilité

    Incroyable maire d’un village en #Inde :
    #Chhavi_Rajawat


    https://en.wikipedia.org/wiki/Chhavi_Rajawat

  • Chinese men lure Pakistani girls with marriage to traffic them
    https://gulfnews.com/world/asia/pakistan/chinese-men-lure-pakistani-girls-with-marriage-to-traffic-them-1.63412896

    #mariage #femmes #chine #traffic_humain #prostitution #mafia #exploitation_sexuelle

    Banners for weddings

    Roadside banners and posters can also been seen in Youhanabad—the largest Christian locality – in Lahore, inviting families to marry their girls with Chinese.

    The banners read: “Long live Pak-China friendship! Attention honorable Christians. Proposals of deserving, poor and good families are urgently required for China. Chinese family will bear all expenses. Education is not a problem.”
    Chinese Embassy response

    However, Chinese Embassy in Islamabad refutes reports of human trafficking of Pakistani girls and the sale of organs. But the statement did warn against #illegal_marriages.

  • Une Déclaration pas si universelle

    La lutte pour les droits humains ne conduit pas toujours à l’#émancipation et à #la liberté. C’est même souvent le contraire qui est vrai, estime la chercheuse indienne #Ratna_Kapur.


    Les droits humains sont-il universels ? La question était au centre d’un débat organisé en mars dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) de Genève. Parmi les intervenants, l’universitaire indienne Ratna Kapur a développé un point de vue résolument critique et féministe qui souligne les limites de luttes basées sur les droits humains.

    Professeure de droit international et chercheuse à l’université Mary Queen de Londres, elle vit entre la capitale anglaise et l’Inde, et s’intéresse en particulier aux questions de genre et d’altérité1. Ratna Kapur soutient que les droits humains ont, dès le départ, davantage servi des objectifs politiques et culturels que la condition des groupes opprimés, et ce partout dans le monde. Interview.

    Les droits humains sont-ils universels ?

    Ratna Kapur : Clairement pas. Relisez la #Déclaration_universelle_des_droits_de_l’homme et vous serez frappé par l’utilisation du pronom masculin, par une certaine conception de la #famille (nucléaire et dépendante) et du #mariage qui exclut d’emblée d’autres modèles, par exemple.

    Rappelons par ailleurs que le comité de rédacteurs de la Déclaration [adoptée en 1948] n’incluait pas de représentants des gros deux tiers de la planète qui étaient encore sous le règne colonial ou sous le joug de la ségrégation ou de son héritage. Dans certaines parties du monde, les #femmes n’avaient pas accès à la propriété ni au droit de vote. Ces auteurs portaient une perspective paternaliste, en affirmant savoir ce qui est bon pour les autres, qui remonte au #colonialisme : « Nous, les pays civilisés, savons ce qui est bon pour vous. »

    Pourtant, la plupart des droits contenus dans la Déclaration paraissent couler de source. Le droit à la vie, le droit à la santé ou à la liberté d’expression ne seraient pas universels ?

    Le droit à la vie, pour ne prendre que celui-ci, est très contesté : il y a différents points de vue sur l’avortement et la peine de mort. Plus fondamentalement, si nous pensions vraiment que les droits humains étaient universels, les migrants qui traversent la Méditerranée pour se rendre en Europe auraient le droit à la vie, n’est-ce pas ? En réalité, on conditionne les droits, on bricole des justifications pour ne pas les octroyer à certains groupes – les réfugiés et les homosexuels, par exemple. Les droits sont toujours négociés selon certains critères. Tant que nous nous conformons à ces critères, tout va bien, mais s’ils apparaissent remis en cause ou menacés, les droits ne s’appliquent plus. Il y aura toujours une justification pour dénier des droits. Pour en bénéficier, les « non-Blancs », par exemple, doivent prouver leur capacité à s’assimiler.

    Vous faites référence à cet égard à l’exemple de l’interdiction du voile intégral en France…

    Oui, certaines féministes ont décrété que c’était un signe de soumission. Pourtant, selon des musulmanes qui désiraient porter ce voile, le fait de ne pas montrer son visage est un moyen de tourner son attention vers l’intérieur de soi-même. C’est une toute autre philosophie et une éthique de vie. Pourquoi ne pas les écouter ?

    Après l’interdiction en 2011, des femmes sont allées voilées dans l’espace public, dans le but ensuite de pouvoir saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour faire valoir leur droit. En 2014, la Cour a statué que le port du voile intégral contrevenait aux politiques démocratiques de cohésion sociale et au vivre-ensemble. Pourtant, il n’existe rien de tel dans la Convention européenne des droits humains. Il s’agit donc bien là d’une décision politique. De même, quand des policiers armés et vêtus de gilets pare-balles ont envahi les plages pour ordonner à des femmes en burkini de se dévêtir, ce ne sont pas les droits humains qui sont en jeu.

    Est-ce les droits humains eux-mêmes que vous mettez en cause ? Ou leur instrumentalisation ?

    Aucune loi, aucun droit, ne peut être appréhendé hors de son contexte historique. Invariablement, les droits humains, façonnés par l’homme blanc, ont fonctionné en dénigrant certaines communautés, en les faisant passer pour « non civilisées ». Cet aspect est constitutif des droits humains, la raison pour laquelle ils ont été façonnés.

    Prenons un autre exemple : l’égalité entre femmes et hommes. Il s’agit de définir ce qu’est l’égalité. Surgit alors la question conflictuelle : sont-ils différents ? Et ensuite, s’ils le sont : différents par rapport à qui ? Aux hommes hétérosexuels ? Aux hommes blancs ? Aux hommes mariés ? Qui représente le standard de la similitude ?

    Longtemps, on a justifié le refus d’accorder le droit de vote aux femmes avec l’argument qu’elles étaient différentes des hommes. Idem pour les personnes homosexuelles qui réclament le droit à l’égalité. Si vous ne pouvez prouver que vous appartenez à la catégorie de référence, vous êtes traités différemment. Je constate que l’universalité cache en réalité cette conception sous le couvert de la neutralité.

    A vos yeux, les droits humains ne sont-ils pas un instrument utile ?

    Si, nous en avons besoin, et ils peuvent être des outils radicaux. Je dis simplement que nous devons leur porter un autre regard : comprendre que les droits sont une construction politique et un lieu de pouvoir. Tout le monde peut les manier. Ils peuvent donner plus de pouvoir à l’Etat, à la police ou aux ONG, et pas forcément aux personnes qui en ont besoin – ils peuvent même être exploités pour les affaiblir. Ce ne sont pas toujours les « gentils » qui gagnent.

    Par conséquent, nous devons nous ôter de la tête que les droits humains sont nécessairement progressistes en eux-mêmes et nous engager politiquement avec eux. C’est parce que les droits humains sont trop souvent utilisés dans une perspective quelque peu naïve que nous perdons sans cesse.

    #droits_humains #universalité #universalisme #paternalisme #néo-colonialisme #droit_à_la_vie #avortement #peine_de_mort #droits #voile #burkini #civilisation #égalité #neutralité #pouvoir

  • « Les opposants à la “théorie du genre” disposent de relais politiques puissants » (David Paternotte, Le Monde, 29.03.2019)
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/29/david-paternotte-les-opposants-a-la-theorie-du-genre-disposent-de-relais-pol

    Depuis le début des années 1990, le Saint-Siège, la droite populiste et l’extrême droite affirment que le concept de #genre déconstruit l’ordre des sexes. Entretien avec un sociologue de l’Université libre de Belgique qui a dirigé un ouvrage collectif sur les campagnes #antigenre en Europe.

    Ils s’attaquent principalement aux #droits à la #reproduction, au #mariage et à la #parentalité des #homosexuels, #lesbiennes et #bisexuels, ainsi qu’aux droits sexuels et reproductifs des #femmes. En de nombreux endroits, ils ont aussi remis en cause l’#éducation_sexuelle ainsi que l’éducation contre les #stéréotypes de genre. S’est ensuite greffée à ces combats la remise en cause de la légitimité des études de genre à l’université.
    Les militants des campagnes antigenre se présentent souvent comme des sauveurs de la démocratie : ils disent lutter contre le totalitarisme moderne de la #pensée_unique et du #politiquement_correct. Ils affirment se battre pour la #liberté_religieuse, mais aussi la #liberté_d’expression, limitée selon eux par la jurisprudence en matière de discours de #haine. En Europe, il serait, à les croire, de plus en plus difficile d’être chrétien et d’invoquer sa conscience pour refuser de marier des homosexuels ou de pratiquer des #avortements.

    #PayWall