• Comment vivre en incertitude ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sous-les-radars/comment-vivre-en-incertitude-6289554

    #Marina_Garcés philosophe, professeure à l’université ouverte de Catalogne

    Dans nos sociétés occidentales vieillissantes, l’angoisse d’un avenir maussade et précaire conduit une part des jeunes adultes à ne pas souhaiter fonder une famille ; d’autres, à embrasser un activisme radical qui ne souffre aucune compromission ; quand certains se cherchent juste une place, dans un monde complexe qui nécessiterait un peu de sens.

    Peut-on dessiner des lendemains désirables dans ce brouillard ? Et sans réponses franches, sans lignes claires, comment apprendre à vivre cette part d’incertitude ? Quelles peuvent être les réponses individuelles, collectives et politiques à ces enjeux ?

    Cette émission a lieu dans le cadre du festival international des idées de demain, « Et maintenant ? »

    Les références de l’ouvrage de Marina Garcés, Nouvelles lumières radicales publié aux éditions La lenteur, 2020

    Prochain ouvrage de Marina Garcés : Occuper l’espoir, Barcelone 1996-2017, éditions Deux-Cent-Cinq (décembre 2023)

    • C’est plutot une bonne nouvelle que les jeunes occidentales se reproduisent moins. Nous sommes une espèce invasive et nuisible (surtout nos mâles mais pas seulement). Vu l’état des autres espèces qui ont eu le malheur de croisé notre chemin et notre temporalité le désastre est facile à observer. D’un point de vue féministe c’est aussi un des rare moyen de relacher la pression sur la reproduction qui detruit la liberté des femmes. Et si en occident nous déclinons c’est aussi une très bonne nouvelle pour les peuples non occidentaux. J’avoue ne pas comprendre cette angoisse. Les seuls qui vivent en certitude sont les croyants alors je m’interroge sur cette philosophe qui avait des certitudes et regrette de plus en avoir.

  • Lumières obscurantistes ou Lumières radicales ? - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Lumieres-obscurantistes-ou-Lumieres-radicales

    Il m’arrive parfois de fatiguer de la politique à hauteur de nombril de mes camarades féministes et racisé·es en lutte contre le racisme. Telle qui n’a pas de mots assez durs envers le racisme dont elle est victime fait preuve d’une indignation sélective et reste aveugle au sort réservé aux migrant·es, réfugié·es et apatrides qui n’ont pas les privilèges qu’accorde sa position sociale et sa nationalité. La colère, aussi justifiée soit-elle, n’est pas toujours bonne conseillère, n’entraîne pas forcément une vision globale et généreuse, encore moins un engagement au service de cette égalité de conditions entre les habitant·es de cette petite planète.

    S’il me faut choisir entre l’universalisme provincial et ignorant à la française ou une politique des identités post-traumatiques, je préfère partir en courant. Heureusement, il est d’autres voies, comme celles qu’explore la philosophe espagnole Marina Garcés dans Nouvelles Lumières radicales. L’autrice commence par appeler « projet de modernisation » l’industrialisme, le capitalisme, le colonialisme et le réductionnisme qui constituent des éléments majeurs de notre culture européenne :

    #obscurantisme #esprit_des_Lumières #critique #Aude_Vidal

  • « CE QU’ON S’EST DIT » : L’#ACTIVISME | École Urbaine de Lyon
    https://www.sondekla.com/user/event/9479

    #Marina_Garces (en Français <3) avec #Michel_Lussault

    MG : l’activisme ce qui considère la vie comme un problème commun. En ce sens, ce n’est pas tellement une action, mais plutôt une continuité, un engagement
    ML : l’activisme c’est une continuation de l’existence dans laquelle les individus sont des acteurs au service d’intérêts collectif. Cela devrait être une finalité de la politique

    [...]

    MG : Dans l’#anthropocène il n’y a plus de structure sociale qui ne soit pas environnementale. On ne peut plus séparer, parler dans le dualisme. Le #corps est l’exemple de cela. Il y a une politisation du corps qui n’est pas seulement le corps de l’action. C’est aussi le corps traversé par des phénomènes de toxicité, de santé. Cela nous fait être en commun. Le corps traversé par la vie. La vie digne est limité. Les #limites sont partout, il ne s’agit pas de les traduire par des lois, des murs, des protections aseptisées, comme s’y essayent les politiques. Il s’agit de partager ces blessures, l’expulsion d’un pays en guerre et la migration, l’expulsion d’un quartier gentrifié. Comment partager ces limites, les accueillir, les transformer ensemble. C’est la nouveauté de l’activisme.
    [...]
    ML : Pour cela l’Anthropocène, le corps et sa politisation remettent en évidence la #fragilité et par conséquent l’inter-dépendance. Nous sommes vulnérables, nous sommes dans le besoin d’autrui.

    (pas de guillemets, ce sont des extrait de mes notes/ce n’est pas une retranscription fidèle)

    #politisation_des_corps #art