• Au détour de la garde de vue de Norman, on cause de « Webedia, qui a produit la plupart des youtubeurs les plus importants ».

    Wha bon, moi je croyais que tous ces youtubeurs-influenceurs-des-interwebz, c’était une génération spontanée de djeunes gens qui se sont faits tous seuls avec les moyens du bord, et que ça fait rêver les ados de devenir youtubeur-influenceur (ou youtubeuse-influenceuse) parce que c’est trop cool.

    Le youtubeur Michou quitte Webedia
    https://www.bfmtv.com/tech/le-youtubeur-michou-quitte-webedia_AN-202209080226.html

    Michou était jusqu’à présent affilié à Webedia, qui a produit la plupart des youtubeurs les plus importants comme Squeezie, McFly et Carlito, Norman, Cyprien, Hugo Travers ou encore Natoo. Sauf que la plupart sont partis et les départs se font en cascade depuis quelques années.

    Squeezie a quitté Webedia en août 2020. Il en expliquait les raisons dans une interview accordée à Clique TV : “les gens qui gèrent les côtés business de nos métiers, ce ne sont pas des créateurs de contenu. A la base, ils vendaient des pubs dans les magazines. Ils ont une vision de notre milieu qui est très très business, trop business. J’ai vu des créateurs commencer à créer leurs petites agences. Et je me suis dit : ‘ils ont tout compris, je vais faire ma propre agence’”.

    • (En 2015) Webedia s’offre Norman, Cyprien et Squeezie
      https://www.liberation.fr/futurs/2015/09/14/webedia-s-offre-norman-cyprien-et-squeezie_1382137

      Surtout, surtout, Mixicom garde sous son aile les stars de l’humour en vidéo, ces post-ados qui parlent trop vite à leur webcam et qui fédèrent autant la jeune génération qu’ils fatiguent leurs aînés : les « Youtubeurs ». Norman fait des vidéos (6,4 millions d’abonnés sur Youtube), c’est Mixicom. Squeezie (4,6 millions d’abonnés) et ses parties de jeux commentées, c’est Mixicom. Cyprien, ses vidéos lol (7,8 millions d’abonnés) et sa chaîne de jeux (3,2 millions d’abonnés), c’est Mixicom. Autant dire que Webedia joue un beau coup en mettant la main sur ce « réseau de chaînes web » (multi-channel network, ou MCN) made in France.

      Webedia a par ailleurs acquis 50% du capital de Paramaker, MCN brésilien comptant 5 000 chaînes dont les stars Felipe Neto, Kefera (tiens, une fille) ou Christian Figueiredo.

    • Dans l’article du Figaro signalé par @thibnton l’année dernière :
      https://seenthis.net/messages/921595
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/de-la-telerealite-a-la-sphere-politique-comment-les-influenceurs-imposent-l

      Depuis quelques années, des agences comme Webedia, We Events ou Shauna Events s’attachent à monétiser la popularité de leurs poulains. « Nous gérons la carrière de nos influenceurs comme les agents de la série Dix pour cent s’occupent de leurs talents », résume Hugues Dangy, patron de la chaîne Non Stop People, associé au groupe Banijay (en 2018, Banijay intégrait le capital de l’agence Shauna Events). Dans les prochains jours, la société de production va annoncer le lancement de l’entité Banijay Talent, qui regroupe l’ensemble de ses activités de #marketing d’influence. Pour constituer son catalogue, elle signe des contrats d’exclusivité avec des candidats d’émissions de télévision comme le concours de beauté Miss France, le jeu d’aventures « Koh-Lanta » ou la téléréalité « Les Marseillais ».

  • L’indécente rémunération versée à la ministre des sports par la Fédération française de tennis | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/051222/l-indecente-remuneration-versee-la-ministre-des-sports-par-la-federation-f

    Dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, #Amélie_Oudéa-Castéra révèle qu’elle percevait plus de 35 000 euros nets par mois du temps où elle était directrice générale de la FFT. Un salaire digne du CAC 40 qui est révélateur du basculement de cette fédération dans le tennis business.

    • Olympique. Parfaite inconnue du gouvernement jusqu’aux récents papiers sur leurs revenus et patrimoine, elle a su amorcer une carrière de première de cordée : Duruy, IEP Paris Essec, ENA, Cour des comptes, AXA, Carrefour, French American Foundation, Plastic Omnium
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Amélie_Oudéa-Castéra
      kairos. elle aura évité toute fonction publique et les maroquins 5 ans durant avant d’en être, just in time
      QUI EST AMÉLIE OUDÉA-CASTÉRA, LA NOUVELLE MINISTRE DES SPORTS ?
      https://rmcsport.bfmtv.com/societe/qui-est-amelie-oudea-castera-la-nouvelle-ministre-des-sports_AV-2022
      La famille-entreprise. Accepter une telle baisse de salaire : ça a été longuement discuté avec son mari, PDG de la Société Générale, et quelques amis, en 2017, pas question de faire ministre ! On prend la FFT. Mais là, c’était le moment. Gérer un budget international pharaonique, c’est bon pour le #CV.

      #Jeux_olympiques #marketing (de soi et de haut vol) #capital_humain #militants_de_l'économie

    • Le président de la Fédération française de tennis visé par une enquête préliminaire pour parjure, après des déclarations sur le salaire d’Amélie Oudéa-Castéra
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/17/le-president-de-la-fft-vise-par-une-enquete-preliminaire-pour-parjure-apres-

      Visé, comme six autres dirigeants sportifs, par des enquêtes pour faux témoignage au Parlement, Gilles Moretton avait, en octobre 2023, tordu les faits concernant les rétributions d’Amélie Oudéa-Castéra lorsqu’elle était directrice générale de la Fédération française de tennis.

      Le parquet de Paris a confirmé, mardi 16 janvier, à l’Agence France-Presse et au Monde avoir ouvert, six jours plus tôt, plusieurs enquêtes préliminaires sur la base des signalements pour parjure envoyés à la justice par la commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des fédérations sportives (malversations, violences sexistes et sexuelles).
      Alors que ladite commission doit rendre public son rapport le 23 janvier, sept dirigeants sportifs sont dans le viseur de la section presse et libertés publiques du parquet : ils sont soupçonnés par les députés d’avoir menti lors de leur audition sous serment.
      Parmi les personnalités ciblées, Gilles Moretton sort du lot. Président de la Fédération française de tennis (FFT) depuis 2021, il est ciblé par la commission d’enquête pour un parjure supposé concernant des éléments financiers.
      Le 27 octobre 2023, M. Moretton a notamment tordu les faits concernant la rémunération d’Amélie Oudéa-Castéra – soit 356 440 euros net perçus en 2021, et un salaire annuel brut de 500 000 euros, prime d’objectif comprise – lorsque la ministre de l’éducation et des sports – qui traverse actuellement une zone de turbulence en raison de ses justifications sur la scolarisation de ses enfants à l’école privée Stanislas, à Paris – était directrice générale de la FFT (de mars 2021 à mai 2022).

      Le patron de la fédération, visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier pour « corruption » et « détournement de biens publics », a faussement indiqué aux députés qu’Amélie Oudéa-Castéra a touché une rémunération « pas très éloignée » de celle de son prédécesseur à la FFT, Jean-François Vilotte. Or ce dernier était rétribué environ 23 000 euros net par mois, soit un montant très inférieur à celui touché (35 000 euros net par mois) par Mme Oudéa-Castéra. L’avocat de M. Moretton, Alain Jakubowicz, n’a pas souhaité faire de commentaire.

      « M. Moretton a répondu de manière transparente à toutes les questions de la commission, d’abord lors de l’audition puis en apportant des éléments complémentaires précis par courrier, réagit mercredi l’entourage du président de la FFT. Il se tient bien sûr à la disposition du parquet pour apporter des éclaircissements si cela était nécessaire. Nous sommes confiants sur l’issue de cette enquête. »

      Un courrier rectificatif d’Amélie Oudéa-Castéra

      Mme Oudéa-Castéra s’est également arrangée avec la vérité, le 16 novembre 2023, devant les députés, lorsqu’était évoquée sa rémunération. Dès le lendemain de son audition, elle avait envoyé un courrier rectificatif à la commission, dans lequel elle admettait une « erreur ».
      La ministre y reconnaissait que la FFT touchait bien des subventions publiques, contrairement à ce qu’elle affirmait la veille devant les députés. « Il n’y a pas d’argent du contribuable derrière [ma] rémunération », avait-elle déclaré.

      « La ministre a échappé à un signalement à la justice pour parjure, car elle a fait un courrier rectificatif, assure la rapporteure Sabrina Sebaihi (Hauts-de-Seine, Ecologistes). Au moment de l’audition, elle n’a pas dit la vérité. Etait-ce un oubli ? Etait-ce volontaire ? »
      Dans son courrier correctif, le montant des deniers publics avancé par Mme Oudéa-Castéra ne tient toutefois pas compte des cadres techniques sportifs mis à la disposition de la FFT par l’Etat. Sollicité, l’entourage de Mme #Oudéa-Castéra n’a pas répondu.

      #argent_public

  • Bouffons - Nouvelles Écoutes
    https://nouvellesecoutes.fr/podcast/bouffons

    Depuis les années 70, nos foyers sont massivement équipés de congélateurs, qui nous permettent de stocker des produits surgelés. C’est la domestication du froid, un phénomène qui marque un avant/après dans nos manières de consommer. Essor du travail des femmes, gain de temps… les surgelés sont alors synonymes de modernité, de progrès, d’émancipation à une époque où faire à manger relevait plus de la tâche domestique que de l’activité créative.

    Quelle est la différence entre surgélation et congélation ? Qu’est-ce que la chaîne du froid, exactement ? Manger des produits surgelés est-il bon pour la santé ? En quoi la mise en marché du micro-ondes est-elle historiquement passée d’une cible masculine à une cible féminine ?

    Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro à l’experte en consommation Pascale Hébel, la docteure en physico-chimie des bioproduits Catherine Renard ainsi que l’ingénieure à l’INRAE Fatou Toutie Ndoye.Cet épisode inaugure notre nouvelle série Bouffons sur le thème de Picard, une enseigne qui se hisse régulièrement à la première place des enseignes préférées des Français et des Françaises.

    Un cas d’école pour comprendre le fonctionnement de l’industrie agroalimentaire, ses stratégies, ses innovations et ses techniques marketing pour nous faire passer toujours plus à la caisse.

    Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j’anime avec l’aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.

    Montage et mixage par Laurie Galligani

    Générique réalisé par Aurore Mahieu

    Directrice des productions : Marion Gourdon

    #alimentation #Surgelé #Picard #Consommation #Marketing #Histoire #Cuisine

  • Mercedes-Benz: Aus für das E-Klasse-Taxi
    https://www.taxi-times.com/mercedes-benz-aus-fuer-das-e-klasse-taxi

    27.2.2022 von Simon Günnewig - Es war ein Abschied auf Raten. Zunächst verschwand klammheimlich der E220 d aus der Taxi-Preisliste. Jetzt steht nach jahrzehntelanger Taxi-Treue ein endgültiger Abschied vom Taxi-Klassiker bevor.

    Es steht außer Frage: Kein anderes Auto ist so ein starkes Sinnbild für das Taxi wie die Mercedes-Benz-E-Klasse. Jetzt steht der Abschied vor der Tür. Eine Konzernentscheidung, die dank unklarer Kommunikation des Unternehmens einen säuerlichen Nachgeschmack hinterlässt.

    Bereits vorletzte Woche gaben vereinzelte Rückmeldungen von Taxiunternehmern über einen Bestellstopp der E-Taxi-Limousine mit Taxipaket der Taxi-Times-Redaktion Anlass für eine Nachfrage bei der zuständigen Stelle der Mercedes-Benz-Konzernkommunikation.

    Eine Rückmeldung nach sechs Tagen brachte dann keine Aufklärung, sondern eher Anlass für Kopfschütteln. In der Zwischenzeit hatten nämlich verschiedene Mercedes-Benz-Niederlassungen bereits Infos an ihre Taxikunden geschickt, die einen viel konkreteren Ausblick in die zukünftige Taxi-Strategie der Stuttgarter geben.

    Hinsichtlich der Frage, ob die Info bezüglich eines Bestellstopps der E-Klasse-Limousine den Tatsachen entspricht, antwortet der Konzern ziemlich vage: „Wir freuen uns sehr über die weiterhin starke Nachfrage nach der E-Klasse Limousine. Die weltweit stetig steigenden Bestellzahlen führen dazu, dass wir in manchen Ländern leider keine weiteren Kundenbestellungen annehmen können. Unseren Kunden stehen weiterhin vereinzelte Ausstellungs-, Vorführ- oder Händlerfahrzeuge zur Verfügung.“ Und weiter wird versprochen: „Das E-Klasse T-Modell kann unverändert weiter bestellt werden.“

    Diese Aussage steht im Gegensatz zu dem Inhalt einer Mitteilung, welche die Niederlassung München vor kurzem an seine treuen Taxikunden geschickt hat: „Wir werden die E-Klasse (Limousine und T-Modell) bis Ablauf dieses Modells nicht mehr als Taxi anbieten.“ Zudem wird eine klare Aussage zur Zukunft des E-Klasse-Taxis gemacht: „Das Nachfolger-Modell der W/S214 wird 2023 auf den Markt kommen, aber nicht mehr mit Taxiausstattung/Taxirabatt bestellbar sein.“

    Für viele Taxiunternehmer, die seit Jahren auf Mercedes gesetzt haben, dürfte diese Aussage möglicherweise wie ein Schlag ins Gesicht wirken. Für jene, die in Zukunft weiterhin auf den Stern setzten möchten – vielleicht sogar in Verbindung mit Elektromobilität – bedeutet das zunächst, dass der EQV oder der eVito die einzigen Alternativen darstellen.

    Auch die Redaktion hat sich über die Zukunft des E-Klasse-Taxis Gedanken gemacht und konkret danach gefragt, ob der vollelektrische EQE möglicherweise mit einem Taxipaket erhältlich sein wird. In der Antwort bleibt der Konzern sehr inkonkret: „Darüber hinaus befinden wir uns derzeit in der Sondierungsphase für ein neues Mercedes-Benz Pkw Taximodell. Bitte haben Sie aber Verständnis, dass wir uns dazu nicht äußern, solange keine Entscheidung gefallen ist.“

    In der Mercedes-Benz-Niederlassung Mainz ist man da aber schon schlauer. Dort weiß man auch, dass es beim Nachfolger der E-Klasse definitiv kein Taxipaket geben wird: „Die Mercedes-Benz AG hat beschlossen, ‚Das Taxi‘ bei der E-Klasse mit dem neuen Modell in 2023 einzustellen. Auch die Taxiversion der B-Klasse wird im Rahmen der Modellpflege (‚Facelift‘) im kommenden Jahr eingestellt.“

    Immerhin gibt die Mainzer Niederlassung dennochihren Kunden einen Ausblick auf die Taxi-Zukunft bei Mercedes-Benz, was der Redaktion leider vom Sprecher verwehrt geblieben ist. „Nach wie vor werden wir mit dem Citan, dem Vito, der V-Klasse, dem Sprinter und ab 2023 der T-Klasse im Taxi Segment vertreten sein“, heißt es in dem Anschreiben.

    Soviel Offenheit gegenüber den Taxi-Kunden sollte man honorieren. Wer noch nichts von der T-Klasse gehört hat: Der Hochdachkombi wurde unter anderem im vergangenen Jahr als Concept-Fahrzeug EQT auf der IAA in München ausgestellt.
    Die T-Klasse-Baureihe (im Bild ist das Concept EQT zu sehen) ist sicher ein interessantes Fahrzeug. Wegen der Hochdach-Bauweise ist sie aber kein Nachfolger der E-Klasse. Foto: Mercedes-Benz Ag

    Genau wie bereits der Citan wird die T-Klasse im Kooperationsverbund mit Renault-Nissan-Mitsubishi entstehen. Die Typenbezeichnung EQT ist übrigens ein ganz starker Hinweis darauf, dass es auch eine vollelektrische Variante der T-Klasse geben wird. In einer Pressemitteilung ist die Rede davon, dass eine Variante des Wagens bereits 2022 auf den Markt kommen soll.

    Die vorangegangenen Zeilen sind ein ‚gutes‘ Beispiel dafür, wie die Kommunikation mit dem Kunden eben nicht sein sollte. Warum es keine E-Klasse als Taxi geben wird, bleibt offen und bietet viel Raum für Mutmaßungen. Der bekannte Gebrauchttaxi-Händler Michael Much aus Bad Tölz reagiert betroffen: „Schlimm und unfassbar. Die haben das bisher nicht publiziert. Ich kann es nicht fassen. 😔“

    Auch die Redaktion konnte im Laufe der vergangenen Jahre immer wieder feststellen, dass sich der Konzern Schritt für Schritt vom Taxi-Gewerbe abwendet. Das zeigt sich nicht nur in der Kommunikationspolitik, sondern auch darin, dass die aufs Taxi bezogenen Marketingmaßnahmen sich in der Vergangenheit schrittweise reduziert haben. Zudem ist seit Jahren das Agieren der Konzerntochter Free Now aus Taxisicht nur bedingt nachvollziehbar. Die Abwendung vom Taxi hin zum Mietwagen spricht Bände.

    Indem Autokonzerne kein Taxipaket anbieten und auch keine Konformitätsbescheinigung an die Umrüster herausgeben, können sie bewusst steuern, welche Fahrzeuge nicht als Taxi auf der Straße sein sollen.

    Auf lange Sicht wäre es sogar denkbar, dass einzelne Fahrzeugmodelle entwickelt werden, die ausschließlich konzerneigenen Unternehmen vorbehalten werden. Sollten diese auch noch autonom fahren, wäre spätestens dann klar, wohin der Hase läuft. Dieser Ausblick klingt zugegebenermaßen utopisch, spiegelt aber ein mögliches Szenario wider. Welchen Grund sollte Mercedes sonst haben, nicht mit offenen Karten zu spielen?

    #Taxi #Mercedes-Benz #Industrie #Marketing #Mietwagen

  • The opioid crisis isn’t just the Sacklers’ fault – and making Purdue Pharma pay isn’t enough on its own to fix the pharmaceutical industry’s deeper problems
    https://theconversation.com/the-opioid-crisis-isnt-just-the-sacklers-fault-and-making-purdue-ph

    Until the Food and Drug Administration approved #OxyContin in 1995, […] #marketing techniques were forbidden for opioids, which authorities considered to be too dangerous for them.

    […]

    In 1949, Endo Products claimed that Percodan, its new oxycodone product, shouldn’t face strict federal controls because it was chemically similar to codeine, a relatively weak opioid used in cough syrups. The company insisted it wasn’t addictive when used as prescribed.

    Expert pharmacologists working with federal regulators pushed back. Noting that oxycodone produced an “intense” addiction, they pointed out that people did not always follow doctors’ orders – especially with addictive drugs.

    Purdue’s real innovation with OxyContin was commercial, not scientific. The company was the first to market a powerful opioid using the most aggressive strategies other drug companies regularly used to get pharmaceutical innovations into bodies with great speed and efficiency – while maximizing profits.

    Once Purdue showed it could be done, competitors quickly followed suit. The industry replaced U.S. medicine’s century-old habits of opioid precautions with a reckless boosterism.

    Purdue, that is, didn’t act alone.

    Other drugmakers such as Endo and Janssen imitated and even surpassed Purdue’s example once the taboo had been broken.

    Generic manufacturers such as Allergan and Teva then profited by expanding and prolonging the boom, as did wholesale drug distributors and retail chain pharmacies. Even the prestigious #McKinsey consulting firm got into the game, advising others how to maximize sales.

    The complicity of so many industries makes opioid litigation complex and hard to follow. Cities, states and other plaintiffs didn’t just sue Purdue. They turned to the legal system to make sure that all the other companies pay to repair the harms they caused in building the historic opioid boom that has contributed to more than 500,000 overdose deaths since 1996.

    To date the largest national opioid settlement is with the three main opioid distributors and Johnson & Johnson, manufacturer of the Duragesic and Nucynta opioids. It totals $26 billion, significantly more than what Purdue and the Sacklers are paying.

    But financial settlements cannot solve every problem that made this crisis possible. Purdue and its competitors were able to put profits over consumer safety for so long, in part, because their marketing strategies closely approximated how other medicines are sold in the U.S.

    The opioid crisis, in other words, revealed in an exaggerated fashion problems prevalent in the pharmaceutical industry more generally. Until those broader problems are resolved, the unhappy history of addictive prescription drugs will keep repeating itself.

    Dommage que la responsabilité des « #autorités » ne soit qu’implicitement évoquée.

    #pharma #opioides #opiacés #mode #états-unis

  • Unity’s Riccitiello and Whitten speak on the ironSource merger | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/interview/79190/unity-ironsource-john-riccitiello-marc-whitten-merger

    Implementing monetisation earlier in the process and conversation is certainly an angle that has seen pushback from some developers.

    Riccitiello: Ferrari and some of the other high-end car manufacturers still use clay and carving knives. It’s a very small portion of the gaming industry that works that way, and some of these people are my favourite people in the world to fight with – they’re the most beautiful and pure, brilliant people. They’re also some of the biggest fucking idiots.

    I’ve been in the gaming industry longer than most anybody – getting to the grey hair and all that. It used to be the case that developers would throw their game over the wall to the publicist and sales force with literally no interaction beforehand. That model is baked into the philosophy of a lot of artforms and medium, and it’s one I am deeply respectful of; I know their dedication and care.

    But this industry divides people between those who still hold to that philosophy and those who massively embrace how to figure out what makes a successful product. And I don’t know a successful artist anywhere that doesn’t care about what their player thinks. This is where this cycle of feedback comes back, and they can choose to ignore it. But to choose to not know it at all is not a great call.

    I’ve seen great games fail because they tuned their compulsion loop to two minutes when it should have been an hour. Sometimes, you wouldn’t even notice the product difference between a massive success and tremendous fail, but for this tuning and what it does to the attrition rate. There isn’t a developer on the planet that wouldn’t want that knowledge.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #marketing #développement #Unity #ironsource #john_riccitiello #unity_create #marc_whitten #c_sharp #programmation #monétisation #licenciements #tomer_bar-zeev #pandémie #covid-19 #weta_digital

  • Unity and ironSource announce merger | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/news/79185/unity-and-ironsource-announce-merger

    Unity Software has announced a merger with ironSource, a leading app economy software firm. Unity aim of utilising IronSource’s tools, platform, technology, and talent to form an end-to-end platform that allows creators to more easily create, run, monetise, and scale live games and real-time 3D content.

    ironSource’s technology is used in many leading games, as well as non-gaming apps, for monetisation, marketing, analytics, and discovery, and Unity hopes that the ironSource enhancements for Unity Operate Solutions will yield immediate benefits for creators and build robust businesses, particularly in regards to monetisation.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #rachat #unity #ironsource #monétisation #développement #marketing

  • The Queen’s Platinum Jubilee 2022
    https://platinumjubilee.gov.uk

    In 2022, Her Majesty The Queen will become the first British Monarch to celebrate a Platinum Jubilee after 70 years of service.

    Get involved in celebrating Her Majesty’s historic reign in the run up to the Platinum Jubilee Central Weekend which takes place from 2nd to 5th June.

    https://www.youtube.com/watch?v=yqrAPOZxgzU


    un très beau gif posté par moi même pour les 68 ans de service de mémère
    https://seenthis.net/messages/856626
    https://www.youtube.com/watch?v=Qa1wdUkeuvE

  • Thibault Le Texier : « Les manuels de #marketing sont remplis d’aveux d’échecs » - JustPaste.it
    https://justpaste.it/3jp8o

    Branding, marketing politique, « marketing de l’authenticité », contre-marketing, marketing « vert », « interactif », « marketing de soi »… Comment cette science imparfaite, apparue dans les manuels destinés aux femmes au foyer anglaises de la fin du XIXe siècle, est-elle parvenue à mettre son nez dans tous les aspects de notre vie, ou presque ? Le sociologue Thibault Le Texier, chercheur associé au Centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne (CESSP), retrace son histoire dans un livre profus la Main visible des marchés. Une histoire critique du marketing publié en février aux éditions la Découverte. Auteur d’une précédente généalogie du management (le Maniement des hommes, 2016) et d’une contre-enquête passionnante sur « l’expérience de Stanford » (Histoire d’un mensonge, 2018), Le Texier a fait ce dont il raffole : plonger, décrypter et prendre au mot les discours des professionnels et des milliers de pages des manuels de marketing américains. Il en tire une description précise (et parfois cocasse) de la construction du marketing aux Etats-Unis et une hypothèse contre-intuitive : le marketing n’a rien du rouleau compresseur et manipulateur qu’on décrit souvent. Car ce que les marketeurs savent vendre le mieux, c’est encore le marketing. En réalité, son histoire est aussi celle d’un « savoir mou », contraint de s’adapter à des consommateurs pas si faciles à manipuler et de reconnaître ses échecs, nombreux.

    • Ça va dans le sens de ce que j’essayais de formuler super-mal à propos du nudge :
      https://seenthis.net/messages/918942#message918966

      – On s’en fait un monde, genre la super-manipulation de ton cerveau à l’insu de ton plein gré.
      – Alors que la lecture des conseils de nudge ça fleure bon la branlette de pubard payée what-mille euros.
      – Et de toute façon, on insiste sur l’aspect « soft power », genre tout repose sur la communication, alors que derrière, l’État fait reposer sa force de conviction sur des amendes à 135 euros et des LBD dans ta face.

  • How to Spot Content Marketing in Search Results | WIRED
    https://www.wired.com/story/how-to-spot-content-marketing-search

    Google results are less useful than ever. It’s my fault.

    OK, not entirely. Until recently I was employed, full-time, by a software company where I wrote articles designed to rank highly in Google results, where they’d get millions of clicks.

    More and more of your search results are like this. It’s called content marketing, and it’s somewhere between the editorial content you read on sites like this one and straight-up advertising. At its best, content marketing blends a certain amount of useful information with something that serves specific marketing aims. At its worst, content marketing is a way for marketers to get blatant sales pitches to rank highly in search results while also ruining your day.

    You probably interact with search-based content marketing all the time, whether you realize it or not. Here’s how to identify it and think critically about it.

    Pay Attention to the Website You’re On

    This might sound simple, but the easiest way to identify content marketing in search results is to notice what website you’re looking at—or, if you’re on a social network, whose account you’re looking at.

    Content marketing, generally, lives on the website of the product that’s being sold. So if you Googled “the best lawn mowers” check to see whether you’re on the website or social media handle of a company that sells lawn mowers, or a lawn care service, or any closely related industry. It’s easy, while searching for a specific piece of information, to skim past the header of whatever website you’re looking at and just scroll to the actual article. You need to be mindful.

    Here are a few quick tips for spotting, and potentially avoiding, content marketing:

    Notice the name of the website you’re reading. Most of us have a few websites we trust. Try to click those links before clicking anything else. Failing that, notice what website you’re looking at when you click.
    Pay attention to the website’s top bar. Blogs and media outlets generally don’t have links to a Pricing or Features page. If you see those things above an article, you’re probably looking at content marketing.
    If an article recommends a product, check whether you’re on that product’s website. This sounds obvious, but it isn’t. I can’t tell you how many times I, while working in product marketing, failed to do this—to think I’m reading a neutral review of a product only to realize I’m on their website.
    Check out the homepage of the site you’re on. Is this an editorial outlet or blog dedicated to providing information? Or is it a company that’s trying to sell you something? Either way, it’s good to know what you’re looking at. If you can’t tell, do a web search for the name of the website you’re looking at.

    Again, this all sounds simple because it is. But on the modern internet, where we all click search results and Twitter links without thinking, it’s surprisingly easy to read a post on a company’s website without realizing that’s what you’re doing.

    #Evaluation_information #Publicité #Marketing #Content_marketing

  • Ces .marque qui lancent le mouvement. Retour avec Cédric Michel-Flandin sur l’étude annuelle des brand TLD de DOTZON GmbH https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/ces-marque-qui-lancent-le-mouvement

    The brand TLDs leading the way. A review of the Brand TLD study by DOTZON GmbH with Cédric Michel-Flandin https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/the-brand-tlds-leading-the-way

    #gTLDs #BrandTLDs #Branding #Marketing #Marques

  • Teva : 117 millions de dollars pour solder les litiges liés aux opioïdes en Floride Par Ricky Ben-David - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/teva-117-millions-de-dollars-pour-solder-les-litiges-lies-aux-opio

    Teva Pharmaceuticals, filiale américaine du géant israélien des médicaments génériques Teva Pharmaceutical Industries, versera à l’État de Floride 117 millions de dollars en règlement des litiges liés aux opioïdes et fournira des traitements pour la dépendance aux opiacés, d’une valeur de 84 millions de dollars.

    La Floride a conclu un accord similaire avec CVS Health Corp. et CVS Pharmacy Inc., qui verseront 484 millions de dollars à l’État ainsi qu’à un certain nombre d’autres défendeurs, pour un total de 860 millions de dollars, accord de Teva inclus.

    Selon l’accord conclu avec Teva, les 117 millions de dollars seront versés à la Floride sur une période de 15 ans et des doses de Narcan (sous forme de spray nasal au chlorhydrate de naloxone) seront mises à disposition pendant 10 ans, a détaillé la société dans un communiqué mercredi.


    Une semaine plus tôt, Teva avait conclu un accord pour régler des litiges du même ordre dans le Rhode Island, pour un montant de 21 millions de dollars. L’accord comprenait également la fourniture de médicaments génériques – des doses de Narcan et de buprénorphine naloxone, un opioïde en comprimés connu sous le nom de marque Suboxone – pour traiter la dépendance aux opioïdes et aider à la guérison, pour une valeur totale de 78,5 millions de dollars.

    Teva a également fait l’objet de procédures judiciaires en Louisiane, en Californie, au Texas et à New York, qu’elle a choisi de traiter séparément. Ces poursuites font suite aux accusations selon lesquelles Teva et d’autres fabricants de médicaments comme Johnson & Johnson, Endo International et Allergan d’AbbVie auraient employé des techniques de marketing trompeuses minimisant les risques de dépendance aux opioïdes.

    L’État de Louisiane a affirmé que Teva et d’autres sociétés pharmaceutiques « se sont livrées à un marketing frauduleux en ce qui concerne les risques et avantages des opioïdes sur ordonnance, ce qui a contribué à alimenter la crise des opioïdes en Louisiane ». Teva a conclu un règlement de 15 millions de dollars avec cet État en septembre.

    Fin décembre, dans l’un des rares verdicts rendus parmi les milliers de poursuites judiciaires enregistrées à l’échelle nationale en matière d’analgésiques, un jury de la banlieue de New York a statué que Teva Pharmaceuticals avait activement contribué à la crise des opioïdes. Le jury avait conclu que la société pharmaceutique avait joué un rôle dans ce que l’on appelle légalement une « nuisance publique », avec des conséquences mortelles. Teva avait déclaré à l’époque qu’elle « n’était pas du tout d’accord » avec le verdict et qu’elle prévoyait de faire appel.

    Le procès de New York de 2019 contre Teva, société réputée pour ses médicaments génériques, s’était concentré sur Actiq et Fentora, deux médicaments de marque à base de fentanyl approuvés pour des patients atteints de cancer. Teva les aurait recommandés à plusieurs reprises, plus largement, et pour d’autres types de douleurs, dans une « stratégie de marketing trompeuse et dangereuse », a indiqué la plainte.

    Teva s’est déclarée intéressée par la négociation d’un accord global, comme l’ont fait d’autres sociétés pharmaceutiques impliquées.


    La société a déclaré mercredi que les règlements ne constituaient « pas un aveu de responsabilité ou une preuve d’actes répréhensibles, et qu’elle continuerait à se défendre devant les tribunaux dans les États où nous n’avons pas conclu d’accord ».

    Plusieurs sociétés pharmaceutiques et distributeurs font face à des milliers d’accusations de la part des autorités étatiques et locales, qui les tiennent pour responsables de la crise de dépendance et surdose aux opioïdes qui a frappé les États-Unis. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la crise sanitaire aurait coûté la vie à près de 500 000 Américains depuis 1999.

    À travers tout le pays, autorités locales, États, tribus amérindiennes, syndicats, districts scolaires et autres groupes d’intérêts poursuivent l’industrie pharmaceutique sur la question des analgésiques.

    Le mois dernier, Johnson & Johnson et trois grands distributeurs (AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson) ont conclu un accord global d’une valeur de 26 milliards de dollars en règlement des procès ouverts les impliquant dans la crise des opioïdes.


    Teva faisait initialement partie de ce collectif qui, en 2019, avait proposé un règlement de l’ordre de 48 milliards de dollars, composé pour Teva de 250 millions de dollars en espèces et 23 milliards de dollars en fourniture de médicaments.

    L’accord global de 26 milliards de dollars a finalement été conclu sans Teva, qui a traité les poursuites au fil de l’eau, incapable de proposer davantage de liquidités, du fait d’une dette de plus de 20 milliards de dollars, comme l’avait expliqué le PDG de Teva, Kåre Schultz, en juillet dernier.

    À la mi-décembre, un juge fédéral avait rejeté l’accord de grande envergure du fabricant d’OxyContin, Purdue Pharma, visant à régler des milliers de poursuites en matière d’opioïdes.

    #téva #pharma #fraude #santé #big_pharma #médicaments #opioides #OxyContin #analgésiques #industrie_pharmaceutique #sackler #corruption #covid-19 #santé_publique #médecine #big-pharma #opioïdes #opiacés #Purdue_Pharma #Johnson&Johnson #Endo_International #Allergan #AbbVie #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #marketing

  • Larmes de crocodiles et oubli, suite au décès de madeleine albright, qui avait provoqué la mort de 500 000 enfants irakiens, c’est à dire plus qu’à Hiroshima en Nagasaki !

    Nos médias officiels font le silence sur le passé de cette ancienne secrétaire d’Etat américaine.

    Rappel : madeleine albright, secrétaire d’Etat de Clinton, avait ainsi répondu à une question sur le blocus US qui avait provoqué la mort de 500 000 enfants irakiens : « Je pense que c’était un choix difficile, mais oui, ça en valait la peine » . (Emission « Sixty Minutes » (CBS) du 12 mai 1996). L’interview a remporté un Emmy Award.

    En bonus, guerre en Serbie et au Kosovo.
    Fin octobre 2012, lors de la signature d’un livre dans la librairie de Prague Palác Knih Luxor, #madeleine_albright, recevant la visite d’un groupe de militants de l’organisation tchèque « Přátelé Srbů na Kosovu », qui avaient apporté des photos de guerre, dont certaines montraient des victimes serbes de la guerre du Kosovo de 1999, est filmée leur disant : « Sortez, Serbes dégoûtants ! 

    • Les étudiants de l’essec confrontés aux conséquences de ce qui est enseigné dans leur école. À Cergy, les étudiants de l’essec face à l’insécurité Nicolas Daguin - Le figaro

      Tout commence par un mail anonyme adressé au Figaro en novembre 2021. Un certain « Tyler », qui se présente comme un étudiant de l’Essec - l’une des premières écoles de commerce en France -, souhaite nous faire part du climat d’insécurité qui se serait installé autour du campus, situé à Cergy (Val-d’Oise). La situation aurait « énormément empiré » ces derniers temps et serait « devenue invivable », selon ses mots. Il est question d’agressions, de vols avec violence et même de tentatives d’enlèvements. Le jeune homme affirme aussi que « nombre d’étudiants [seraient] traumatisés et ne [voudraient] plus prendre de cours terminant après le coucher du soleil par peur de rentrer seuls la nuit ».

      S’il n’a personnellement jamais été victime d’aucune agression, Tyler assure que plusieurs de ses camarades n’ont pas eu sa chance. Ce dernier en veut pour preuve le groupe Facebook « ESSAFE », créé en 2017. « Nous l’avons ouvert après avoir constaté une recrudescence des agressions autour du campus, dans l’idée… ..

      La suite payante, mais on en a pas besoin : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ce-n-est-pas-normal-de-mettre-sa-vie-en-danger-pour-etudier-a-cergy-les-etu

      #essec #winner #écoles_de_commerce #management #valeurs #libéralisme #marketing #capitalisme

    • #belgique : Quatre nouveaux centres fermés pour personnes en séjour irrégulier forcées au retour
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/03/23/quatre-nouveaux-centres-fermes-pour-personnes-en-sejour-irreguli

      Le gouvernement fédéral a approuvé la construction de trois nouveaux centres fermés et un centre de départ, créant ainsi plus de 500 places supplémentaires affectées au retour forcé de personnes en séjour irrégulier. Les autorités libèrent 100 millions d’euros pour un plan stratégique. Les nouveaux centres - prévus à Jabbeke, Zandvliet, Jumet et Steenokkerzeel - devraient permettre de presque doubler le nombre de places pour les personnes en séjour illégal d’ici 2030.


      Cette décision historique marque un véritable tournant. Nous créons plus de capacité de retour que jamais et pouvons faire un pas de géant dans la politique de retour de notre pays", soulignait le Secrétaire d’Etat à la Migration sammy mahdi. Les trois nouveaux centres pour migrants illégaux se situent à Jumet (près de Charleroi), à Zandvliet (près d’Anvers) et à Jabbeke (près de Bruges).Ce dernier remplacera d’ailleurs l’actuel centre fermé de Bruges.

      Un centre de départ sera par ailleurs établi à Steenokkerzeel (Zaventem) : les personnes n’y resteront idéalement qu’un jour ou deux pour permettre un retour rapide vers le pays d’origine. Le gouvernement fédéral a approuvé rapidement le marché public pour le développement de ce projet.

      La Belgique compte six centres fermés d’une capacité maximale de 635 places. Avec la construction de trois nouveaux centres et de ce centre de départ, la capacité totale passera à 1.145 places, soit plus de 500 supplémentaires par rapport à aujourd’hui. Les appels d’offre pour le bâtiment de Steenokkerzeel seront publiés cette semaine, la construction pouvant commencer en 2024. Pour les centres de Jabbeke, Jumet et Zandvliet, la construction est prévue entre 2027 et 2029.
      . . . . . .

      #centres_fermés pseudo #prisons #réfugiés #asile #migrations #racisme #police #frontières #migrants #migration

    • Le Royaume-Uni finance 4 caméras de vidéoprotection à Brighton, un hameau de Cayeux-sur-Mer
      https://actu.fr/hauts-de-france/cayeux-sur-mer_80182/le-royaume-uni-finance-4-cameras-de-videoprotection-a-brighton-un-hameau-de-cay

      Quatre caméras de vidéoprotection vont apparaître à Brighton-les-Pins, hameau de Cayeux-sur-Mer (2445 habitants), dans la Somme. Le projet est principalement financé par un fonds britannique.

      « Une opération blanche pour la commune. » C’est avec ces mots que Jean-Paul Lecomte qualifie le projet d’installation de 4 caméras de vidéoprotection dans le hameau de Brighton-les-Pins. En effet, le maire de Cayeux-sur-Mer (Somme) ne mettra pas la main au portefeuille.

      « C’est de l’argent qui tombe du ciel »
      « La situation est idéale pour la commune », commente-t-il. Pour cause, le Royaume-Uni finance une grosse partie de l’installation via un fonds de lutte contre l’immigration clandestine. Sur les 67 000 € du coût total du projet, 11 185 € seront financés par la Fédération Départementale d’Énergie (FDE).

      Les Britanniques apporteront leur pierre à l’édifice à hauteur de 55 923 €. « C’est de l’argent qui tombe du ciel », ironise l’élu.

      Les études de protection réalisées par la gendarmerie nationale ont reconnu deux zones à Cayeux-sur-Mer. La première s’étend du Hourdel à l’entrée de la ville. La seconde se situe plus au sud. À terme, une trentaine de caméras devraient être installées dans ces deux secteurs. Mais pour l’instant, la première tranche ne concerne que quatre caméras à Brighton-les-Pins.

      « Quatre départs de migrants ont été constatés dans la commune », se souvient l’édile. « Deux au sud et deux autres au niveau de la carrière de galets Silmer, à Brighton. »

      Une caméra sera donc placée à cet endroit. Les trois autres seront installées au niveau du foyer de vie, au phare et à l’entrée de la ville. Cette dernière permettra la lecture de plaques d’immatriculation notamment.


      Qui s’occupera de l’entretien des caméras ?
      Une petite interrogation avait tout de même été émise par Philippe Prouvost, conseiller municipal : « Qui s’occupera de l’entretien de ces caméras ? » Jean-Paul Lecomte a assuré que « l’installation et l’entretien seront gérés par la FDE qui passera par l’entreprise Citéos ».

      Le centre de visionnage des images captées par les caméras sera installé dans les locaux des agents de surveillance de la voie publique (ASVP). « Lorsqu’il y aura un problème dans ce coin, une seule personne sera habilitée à visionner ces images », explique le maire.

      Si la zone nord doit faire l’objet des attentions du conseil municipal en 2023, les dossiers pour ces quatre premières caméras viennent d’être envoyés à la préfecture. La date d’installation est encore floue.

      #foutage_de_gueule #surveillance #vidéo-surveillance #réfugiés #algorithme #migrations #police #france

  • Comment #Julius_Maggi a conquis les cuisines

    Arôme liquide, cubes de #bouillon ou soupes en poudre : la marque Maggi est une success story qui a débuté il y a plus de 150 ans dans le canton de Zurich. L’aromate a révolutionné les habitudes culinaires dans le monde entier.

    Quand, en 1869, Julius Maggi, alors âgé de 23 ans, reprend la minoterie de son père à Kemptthal, dans le canton de Zurich, la branche de la meunerie est en crise. Avec l’#industrialisation, les bateaux à vapeur et les chemins de fer, de plus en plus de céréales étrangères bon marché arrivent en Suisse. Julius Maggi doit imaginer quelque chose de neuf.


    Il invente d’abord la « #Leguminose » : une #farine_de_soupe à base de légumineuses riches en protéines, censée améliorer l’#alimentation du peuple et offrir des repas nourrissants aux ouvriers. Ces nouvelles « #soupes_artificielles » trouvent cependant peu d’écho auprès du public cible. Pour l’heure, les classes inférieures en restent aux patates et à la chicorée. La bourgeoisie, quant à elle, boude ce fade repas de pauvres au drôle de nom.

    La percée a lieu en 1886, avec l’invention d’un #extrait_de_bouillon qui deviendra célèbre dans le monde entier sous le nom d’#Arôme_Maggi. Grâce à cet #arôme au goût de viande mais à base végétale, les soupes se vendent aussi nettement mieux. Julius Maggi n’est pas seulement un inventeur passionné : « Il comprend en outre l’importance du #marketing », souligne l’historienne Annatina Tam-Seifert, qui a étudié les débuts de l’industrie alimentaire suisse. « Comme on ne peut ni toucher, ni sentir les produits finis, l’emballage joue un rôle essentiel dans leur diffusion. » Julius Maggi est un pionnier à cet égard. Il conçoit lui-même la bouteille de l’arôme liquide avec son étiquette jaune et rouge. Un design qui n’a pas beaucoup changé depuis.

    Un poète chargé de la #publicité

    Julius Maggi est l’un des premiers à créer un service de publicité et à utiliser de nouveaux formats – affiches, pancartes, systèmes de cumul de points avec primes à la clé, images à collectionner ou dégustations. Au début, le chef d’entreprise rédige lui-même les textes des réclames. À la fin de l’année 1886, il engage pour ce faire le poète #Frank_Wedekind, alors encore inconnu. Celui-ci crée les rimes qu’on lui demande, par exemple : Das wissen selbst die Kinderlein : Mit Würze wird die Suppe fein. Darum holt das Gretchen munter, die Maggi-Flasche runter [Même les enfants le savent : grâce à l’Arôme, la soupe est bonne. Gretchen, ainsi, n’hésite pas, à tenir la bouteille Maggi la tête en bas.] Mais le jeune poète salarié démissionne après huit mois, car il a l’impression « de s’être vendu corps et âme », comme il l’écrit dans une lettre à sa mère. Les manuscrits originaux des textes publicitaires Maggi rédigés par Frank Wedekind sont aujourd’hui conservés à la bibliothèque cantonale d’Argovie.

    À l’époque déjà, des « influenceurs » participent à la publicité : bientôt, des recettes de cuisine recommandent l’Arôme Maggi pour épicer les plats, notamment celles de l’icône allemande des livres de cuisine, Henriette Davidis. La recette de l’Arôme, elle, reste un secret bien gardé jusqu’à ce jour. Ses ingrédients de base sont des protéines végétales, de l’eau, du sel et du sucre, plus des arômes et de l’extrait de levure. Il ne contient pas de livèche, que beaucoup associent pourtant à son goût. Au point que cette herbe aromatique est communément appelée « #herbe_à_Maggi ».

    Maggi inspire aussi les artistes : ainsi, Joseph Beuys utilise la bouteille d’arôme liquide en 1972 dans son œuvre « Ich kenne kein Weekend » [Je ne connais pas de week-end]. Pablo Picasso immortalise quant à lui le cube de bouillon iconique en 1912 dans son tableau « Paysage aux affiches ». Maggi commercialise ce cube en 1908, qui devient lui aussi un best-seller mondial.

    Le plus grand propriétaire foncier

    Julius Maggi doit convaincre non seulement les consommatrices des atouts de ses produits finis, mais aussi les paysans, fournisseurs des matières premières. « Il a de la peine à trouver assez de légumes pour ses produits dans la région », raconte l’historienne. Les paysans doivent d’abord se faire aux nouvelles méthodes mécanisées de culture, et ils sont sceptiques vis-à-vis de l’industrie alimentaire. Finalement, Julius Maggi prend lui-même en main la culture des matières premières.

    Il achète du terrain à de petits agriculteurs, en leur offrant souvent un emploi au sein de la ville-usine de #Kemptthal, qui s’agrandit rapidement. Riche de plus de 400 hectares de surface agricole, Julius Maggi est même, au début du XXe siècle, le plus grand propriétaire foncier privé de Suisse. En même temps, il ouvre des usines et des réseaux de distribution en Allemagne, en Autriche, en Italie et en France.

    Julius Maggi meurt en 1912, à 66 ans. Après sa mort, l’entreprise devient une holding, avec des filiales dans différents pays. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa filiale allemande est le plus grand producteur de produits alimentaires du Reich et un fournisseur majeur de l’armée d’Hitler. L’usine de Singen, « entreprise modèle national-socialiste », emploie également des travailleurs forcés.

    Depuis 1947, Maggi appartient au groupe alimentaire #Nestlé. L’Arôme Maggi s’exporte dans 21 pays du monde. Des sites de production ont même été créés en Chine, en Pologne, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Mexique.

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/comment-julius-maggi-a-conquis-les-cuisines

    #Maggi #cuisine (well...) #mondialisation #globalisation

  • Voitures et cigarettes
    http://carfree.fr/index.php/2022/02/02/voitures-et-cigarettes

    Une boîte métallique coûteuse et hautement sophistiquée et quelques feuilles séchées enveloppées dans du papier blanc. À première vue, elles n’ont pas grand-chose en commun. Mais quand on réfléchit à Lire la suite...

    #Uncategorized #critique #dépendance #drogue #industrie #marketing #psychologie #publicité #société

  • Derrière le succès d’une pétition contre le passe vaccinal, l’ombre d’un groupe de marketing suisse

    La pétition a été apportée, le 5 janvier, par un petit cortège à l’Assemblée nationale. Le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, opposé au passe vaccinal, n’a pas manqué de se la faire remettre devant les caméras. « Je ne suis pas antivaccin, même si je critique évidemment la stratégie du tout-vaccinal du gouvernement. Moi, je pense que le vaccin a son utilité, mais que c’est une utilité qui doit être mise en perspective et qui doit être accompagnée d’autres moyens de lutte contre l’épidémie », explique M. Bacquet au Monde, en disant regretter que les critiques contre le passe vaccinal aient été « portées par les extrêmes, par les mélenchonistes, par Florian Philippot, ce qui contribue à la caricature », alors que les signataires de sa pétition sont, selon lui, principalement « des citoyens qui sont inquiets pour leur liberté ».
     
    Nébuleuse de sociétés

    Derrière ce succès spectaculaire, Leslignesbougent.org n’est pas une plate-forme de pétitions tout à fait classique. Elle est liée à une même nébuleuse de sociétés suisses, propriétés du groupe Vivara, spécialisées dans la captation de données personnelles et le marketing, au travers d’une galaxie de sites et de newsletters portant autant sur la « santé naturelle » que sur le survivalisme, les cryptomonnaies ou les « nouvelles masculinités ».

    Le site se présente comme une plate-forme participative, sur laquelle tout le monde peut créer gratuitement une pétition – il ne collecte pas d’argent. Le modèle économique du site est ailleurs : à bien y regarder, les personnes à l’origine des pétitions les plus signées et les plus mises en avant sur le site sont toutes liées à d’autres sociétés gravitant autour des thématiques de la « santé naturelle ». Ainsi cette pétition contre la 5G (180 000 signatures), signée du nom d’un auteur du site Santé Nature Innovation ; ou ce texte appelant à systématiser les analyses virologiques avant un rappel de vaccination (88 000 signatures), écrit par « Laurent des éditions Nouvelle Page » ; ou encore cet appel à défendre les huiles essentielles (130 000 signatures) signé d’Augustin de Livois, fondateur du site Nature rebelle.

    https://justpaste.it/4jawl

    tout ça rappelle furieusement la pêche à la dynamite. l’aubaine supplémentaire c’est que la dynamite est pré-fournie pour une infinité d’explosions, tsunami pandémique, charge creuse du mal à et de vivre et autres douceurs de notre brutale société d’abandon. yapuka ramasser, on a jamais disposé de filets aussi vastes

    #marketing #santé #santé_naturelle #data

    Nature’s Way, Spirit
    https://www.youtube.com/watch?v=YsTK2LHZKPQ

  • Cantines scolaires : « La loi ouvre en grand la porte aux industriels »
    https://reporterre.net/Cantines-scolaires-La-loi-ouvre-en-grand-la-porte-aux-industriels

    Reporterre — La loi Égalim, présentée comme un progrès pour la restauration collective, est selon vous « ambivalente ».

    Marc Perrenoud et Pierre-Yves Rommelaere — Les récentes lois Égalim et Climat et Résilience vont dans le bon sens, mais sont insuffisantes pour une vraie évolution de la #restauration_collective. Imposer un passage en deux ou trois ans à 50 % de produits « de qualité et durables » dans les cantines sans, dans le même temps, former les cuisiniers et les économes à se fournir et à travailler avec les produits locaux, c’est ouvrir en grand la porte aux industriels du secteur. Ceux-ci ont de très bons services #marketing et savent parfaitement coller aux tendances qui dominent le marché. Ils s’inscrivent dans cette prétendue transition en développant des filières et des labels « sur mesure » qui répondent aux nouvelles règlementations, sans pour autant remettre en cause l’agriculture productiviste et la cuisine industrielle. Ils développent depuis des années des gammes bio et végétarienne. Mais les produits qu’ils proposent à la restauration collective restent ultratransformés et avec un mauvais bilan carbone.

    #alimentation #cantine #agroalimentaire

  • Start-up : RTFKT est racheté par NIKE - Newpubmarketing
    http://newpubmarketing.over-blog.fr/2021/12/start-up-rtfkt-est-rachete-par-nike.html
    Nike va pouvoir vendre des godasses virtuelles !

    Avec ce rachat, Nike avance ses pions dans un secteur dont la montée en puissance ne cesse de se confirmer ces derniers mois. En novembre, le géant américain a ainsi ouvert « Nikeland » sur la plateforme de jeux vidéo Roblox, un monde virtuel où les joueurs peuvent habiller leurs personnages avec des vêtements de la marque à la virgule.

    Nous y voilà, le bon peuple va pouvoir dépenser sa thune dans le monde vituel. Quelle aubaine pour les industriels.
    Je ne peux m’empêcher de rapprocher ça de « l’engouement » pour les NFT, sorte de cheval de Troie du virtuel pour accréditer (c’est le cas de le dire) la valeur du virtuel. (Si les milliardaires en veulent alors c’est ça que je veux. Vieux principe du marketing pour rendre désirable un nouveau produit).
    #metavers #marketing #NFT

  • #Nike, la victoire à tout prix

    L’équipementier américain Nike a lancé en 2001 aux États-Unis un groupe d’athlètes de haut niveau, l’Oregon Project, financé par la marque à des fins promotionnelles. Mais en 2019, son entraîneur Alberto Salazar est suspendu par l’Agence américaine antidopage lors des championnats du monde d’athlétisme. Il est accusé d’"incitation à une conduite dopante". La direction de Nike dissout aussitôt le projet.

    Plus disponible sur arte, mais voici la bande-annonce :
    https://ne-np.facebook.com/infobyarte/videos/nike-la-victoire-%C3%A0-tout-prix-thema-arte/324506792744931/?__so__=permalink&__rv__=related_videos

    #sport #Alberto_Salazar #dopage #doping #Nike_Oregon_Project #Oregon_Project #Projet_Oregon #marathon #médecine_du_sport #athlétisme #techniques_d'entraînement #entraînement #violences_psychologiques #Mary_Cain #violences_physiques #poids #performance #optimisation #médicaments #EPO #vaporFly #vapor_fly #technologie #chaussures #AlphaFly #Alpha_Fly #marketing #Peter_Julien #dopage_technologique

  • Connaissez vous tous les acteurs d’un projet d’extension personnalisée sur Internet ? Aujourd’hui sur notre blog, Emilie TURBAT décrypte le métier de registre https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/decryptage-metier-les-acteurs-dun-projet-dextension-personnalisee-le-registre

    Do you know all the actors involved in the setting up of a custom TLD ? Today on our blog Emilie Turbat explains the role of the Registry https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/tricks-of-the-trade-the-actors-involved-in-setting-up-a-custom-tld-the-registr

    #NewgTLDs #TLDs #ICANN #Internet #Web #Marketing #Branding #Afnic

  • #COP26 Member Consultation Group : 450+ members from 250+ organisations
    https://www.facebook.com/groups/batiamourtsou/posts/10159557344101125

    J’ai eu l’agréable surprise d’être sélectionné par Linkedin France dans la liste des personnes à suivre pour la COP26 ! #LinkedInTopVoices

    J’en profite donc pour raconter ce qu’il se passe à Greenwashing land, plus communément appelé ’COP26’.

    Désolé (encore une fois) de casser l’ambiance, mais c’est notre avenir à tous qui est en jeu.

    Voir des entreprises (ou des personnes) faire du greenwashing et du lobbying en zone verte, c’est non seulement dangereux, mais criminel, puisque cela pousse à l’inaction climatique.

    Vous serez alors ravis d’apprendre que :
    – Le Qatar vante ses stades écolos pour le mondial 2022 (6500 morts pour les construire)
    – Plusieurs écuries de F1 nous expliquent expliquer comment ils sont la solution pour le changement climatique (c’est bien connu, le bolide est propre, et les gens vont au Grand Prix à pieds).
    – Jeff Bezos est arrivé la larme à l’œil (en jet privé) pour donner 2 milliards et expliquer comment la technologie allait nous sauver.
    – HSBC parle de finance verte (la banque qui a financé 110 milliards les énergies fossiles entre 2016 et 2020, et qui cumule les scandales).
    – Les Etats continuent les promesses de neutralité carbone en 2050, 2060, 2070, sans plan d’action concret.
    – La presse s’enflamme parce que « bonne nouvelle », les Etats ont prévu d’arrêter la déforestation en 2030... On imagine Bolsonaro se rouler par terre de joie, il va pouvoir continuer sa petite entreprise encore 9 ans. (un article sur l’Amazonie arrive avec Bon Pote, c’est un massacre).

    PERSONNE ne doit être étonné(e) des lobbies et forces en présence. Les négociations internationales sont des négociations de pouvoir, et il n’est pas étonnant que des multinationales, parfois plus puissantes que des Etats, viennent y mettre le grain de sel.

    Je passe plusieurs heures par jour à analyser les discours et lire les documents après les « superbes » annonces, et le seul conseil que je puisse donner, c’est d’aller lire la source primaire : le diable se cache toujours dans les détails.

    PS : regardez ci-dessous la liste des entreprises présentent à la COP26, vous leur feriez confiance pour gérer notre avenir ?

    Image facebook (donc non affichable) :

    #greenwashing #écologie #climat #changement_climatique #marketing #multinationales #énergies_fossiles #environnement #énergie #pollution #décrypter #le_défi_du_réchauffement_climatique #Quatar #F1 #jeff_bezos #HSBC #bolsonaro #hypocrisie #capitalisme #lobbies

  • Selon une étude, les laits infantiles ne seraient pas bien testés
    https://www.letemps.ch/sciences/selon-une-etude-laits-infantiles-ne-seraient-bien-testes

    . . . . .
    Les laits infantiles, vendus aux jeunes parents pour remplacer l’allaitement maternel, sont dans l’ensemble mal testés et risquent donc d’être accompagnés d’affirmations trompeuses en matière de nutrition, prévient jeudi une étude publiée dans le British Medical Journal.


    Le rayon des laits infantiles dans un supermarché d’Orléans, en France, le 11 janvier 2018. — © AFP / Guillaume SOUVANT

    Ces substituts, par exemple fabriqués à partir de protéines de lait de vache, représentent un marché de plus en plus porteur dans le monde. Ils promettent d’offrir au nourrisson un aliment équivalent au lait de sa mère.

    Les producteurs de lait infantile doivent donc systématiquement mener des essais cliniques qui visent à prouver que leur produit nourrit suffisamment bien le bébé. Mais « (ces) essais ne sont pas fiables », concluent les auteurs d’une étude publiée dans le BMJ. Celle-ci a examiné le déroulement de 125 essais menés depuis 2015.

    Les producteurs impliqués de trop près dans les études
    Pour quatre cinquièmes d’entre eux, il y a assez de lacunes pour douter de leurs conclusions. Par exemple, de multiples essais ne précisent pas avant leur déroulement ce qui doit être évalué. Pour être crédible, un bon essai clinique doit, au contraire, être clair dès le départ quant à son objectif, sans quoi le chercheur peut être tenté de ne retenir que ce qui l’arrange.

    Autre problème, certains essais excluent arbitrairement des nourrissons du groupe testé. Cela laisse craindre une comparaison faussée.

    En fin de compte, « les conclusions sont presque toujours favorables », soulignent les auteurs, qui jugent que les producteurs sont impliqués de trop près dans les études, au risque d’un manque d’indépendance.

    Ils estiment aussi que les essais manquent de gardes-fous pour s’assurer que les nourrissons testés ne courent pas de risque, notamment de dénutrition. Il faut « changer de manière conséquente la façon dont les essais (...) sont menés et font ensuite l’objet de publications, afin (...) que les consommateurs ne subissent pas d’informations trompeuses », conclut l’étude.

    #allaitement #bébés #nourrissons #multinationales #Lait #essais_cliniques #tests #essais

    • Du rififi dans les biberons Le BabyNes de nestlé
      https://www.letemps.ch/lifestyle/rififi-biberons

      BabyNes, la machine à faire des biberons de Nestlé, fait polémique sur le Web. Pas écolo, inutile, trop chère, mais surtout indigne d’une bonne mère, disent les uns. Merci, répondent les autres

      Dans la publicité, l’appartement est vide et lumineux, la mère et l’enfant sereins, la machine à biberons disposée sur une table vierge. Dans la vraie vie, il peut faire nuit, la mère trébuche sur un jouet et son bébé hurle de faim. La machine à biberons est installée entre celle à café, le Babycook pour faire les pots, le stérilisateur et une corbeille pleine de hochets à faire patienter les jeunes voraces. Evidemment, la publicité n’est pas la vie mais celle-ci vend l’idée qu’elle vous la facilitera. Depuis une dizaine de jours, Nestlé propose son lait infantile en capsules sur le marché français, après seize mois de phase pilote en Suisse (LT du 12.09.2012). BabyNes, la bien nommée, est donc une machine à emplir les biberons à partir de dosettes de lait adaptées aux différents âges des bambins. Une simplification de la tâche que l’on pardonne davantage aux buveurs de café qu’aux parents – qu’aux mères en réalité, à lire les commentaires qui inondent la toile.

      Le lancement de BabyNes en Suisse avait déjà provoqué des réactions passionnées sur Internet en 2011. Elles redoublent depuis une semaine. Certains fustigent le prix de l’ustensile, d’autres son coût pour l’environnement. Beaucoup questionnent l’utilité de la chose, puisqu’il ne leur semble pas sorcier de faire un biberon. A fortiori lorsque l’on possède des seins, rajoutent quelques-uns. Et c’est là que le débat s’enflamme, parce que l’on touche à l’identité de la mère. Et surtout à son « mérite ».

      « L’arrivée d’un enfant, attendu ou pas, doit pousser les parents à faire passer son bien-être avant tout. On ne naît pas parent, on le devient et cela passe par le changement des couches, la préparation des repas et les moments d’amusement », écrivait Aurore sur consolglobe.net après l’annonce de la mise en vente de l’appareil. « Moi je connais une machine qui réunit tous les avantages ; elle ne se nettoie pas, ne nécessite pas d’électricité, ne produit aucun déchet, s’adapte au bébé et à ses besoins, ne prend pas de place… », énumérait Audrey sur le même site avant de livrer la clé que tout le monde redoutait : « La machine de rêve, ce sont vos seins ». La blogueuse « mamafunky », récente utilisatrice de BabyNes, évoque de son côté une « solution miracle », rappelant les nuits brumeuses à compter et recompter les cuillerées destinées au breuvage de son nouveau-né. Les « Pascalettes », autres mères blogueuses, saluent carrément « une révolution ». Comme Moulinex en son temps, Nestlé libérerait donc la femme et cela déplaît à certains, à l’heure où le naturel revient en force. Une polémique comparable fut soulevée dans les années 1970 par l’introduction des couches jetables.

      « Il n’y a évidemment pas eu les mêmes débats autour du café ou du thé en capsules, fabriqués par la même entreprise. Le problème ici est que l’on touche au mythe de la « vraie mère », forcément nourricière, analyse Stéphanie Pahud, auteure du Petit Traité de désobéissance féministe (Ed. Arttesia). Les autres considérations me paraissent relever du faux procès à une société qui est là pour gagner de l’argent et use du marketing en ce sens, même s’il est très hypocrite de vouloir faire croire à l’existence d’un bébé clé en main. »

      Nestlé s’attendait à ce déluge et ne manque pas de prôner l’allaitement sur le site Internet de ­BabyNes, comme le veut une convention signée avec l’Organisation mondiale de la santé. « Nous ne sommes pas surpris par toutes ces réactions ; elles étaient prévisibles, confie Valérie Bignon, directrice de la communication de Nestlé France. Tout ce qui tourne autour de l’allaitement relève de l’intime et peut, dans certains cas, s’avérer idéologique. Cela dit, la contestation est plutôt dans le présupposé là où les avis favorables émanent d’utilisateurs. »

      Misant sur l’adage « l’essayer, c’est l’adopter », la compagnie a contacté de potentiel(le)s aficionados, leaders d’influence de surcroît. Emma Defaud, « mauvaise mère » revendiquée sur le blog éponyme, très lu par les mamans internautes, a refusé le gadget : « Le problème est que l’on essaie de nous refourguer des machines à 100 euros. Après le Babycook, dont la capacité ne permet de remplir qu’un demi-pot, le BabyNes (199 euros puis 1,50 euro par capsule. 249 francs en Suisse, ndlr). On est dans l’inutile complet, en essayant de faire croire que ce truc est branché et vous simplifiera la vie. Le seul accessoire nécessaire est le doseur de lait en poudre et il coûte quelques euros ! » Là encore, la marque veveysanne se défend, via Valérie Bignon : « Toutes les technologies commencent par être chères avant de se démocratiser. Les huit ans de recherche menée pour ce produit se retrouvent aujourd’hui dans son prix ».

      Derrière la mère hyperactive, indigne ou sacrificielle qui émeut les internautes, se cache aussi le bébé victime encore innocente de capitalistes sans scrupule. Elodie, qui écrit sur le blog « conseils éducatifs », désapprouve la captivité du consommateur, happé dès la naissance par le système Nestlé. « Lorsqu’on est habitué à une marque, on en change rarement », estime la mère de famille.

      « Dire que la BabyNes induira la Nespresso revient à penser que faire du roller enfant pousse à la moto adulte, tempère Patrice Duchemin, sociologue de la consommation. C’est une conception soixante-huitarde des choses. Aujourd’hui, les clients zappent et gagnent en indépendance. » La méfiance, sur ce terrain-là, est sans doute accrue par le fait que Nestlé est un poids lourd de l’alimentation, détenteur de multiples marques et déclencheur de quelques scandales.

      Certains redoutent déjà que quelqu’un n’invente une machine à changer les couches. Une douce utopie !

      « Le problème ici est que l’on touche au mythe de la « vraie mère », forcément nourricière »

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