• CGT : comment Philippe Martinez a été désavoué au congrès

    Le tournant « modéré » de fin de mandat de P #Martinez a été désavoué au congrès. Le vote contre du bilan d’activité l’a emporté. ( +70% lors ancien mandat) Une douche froide pour camp de sa dauphine #Buisson. #CGT divisée.
    – Le Parisien

    Les délégués présents au #53eCongrès ont rejeté ce mardi le rapport d’activité de la direction sortante. Le bilan de Philippe Martinez et son tournant modéré de fin de mandat ont été critiqués. Un revers pour son camp et sa dauphine.

    "Camarade Martinez, qui t’a donné mandat, pour parler de médiation, alors que les camarades sont dans la rue " Murielle Morand.
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    • Le bilan de la direction sortante du syndicat a été rejeté à plus de 50% des votants lors du congrès de la CGT.

      Les délégués présents au 53e Congrès de la CGT ont rejeté mardi le rapport d’activité de la direction sortante, un revers majeur qui relance plus que jamais le suspense concernant le nom du ou de la secrétaire générale qui succédera à Philippe Martinez.

      Les représentants syndicaux se sont prononcés à 50,32% des suffrages exprimés contre le rapport. Lors des débats, la direction avait été la cible de multiples critiques sur ses orientations comme sur l’absence de démocratie interne à la CGT.

      Plusieurs orateurs ont notamment dénoncé l’approbation par Philippe Martinez de l’idée d’une « médiation » sur le dossier des retraites, avancée mardi matin par son homologue de la CFDT Laurent Berger.

      Selon Jean-Marie Pernot, politologue spécialiste des syndicats, il n’y a pas de précédent dans l’histoire moderne de la CGT.

      « C’est un désaveu de tout ce qui a été mené par la direction sortante », a réagi auprès de la presse Céline Verzeletti, co-secrétaire générale de l’UFSE (Union fédérale des syndicats de l’Etat).

      Ce scrutin est un « vote par mandats », ce qui signifie que le vote de chaque délégué a été « bien débattu » au sein des syndicats, « ce n’est pas un vote d’humeur (...) donc ce n’est pas un petit signal envoyé à la direction sortante », a-t-elle souligné.

      Céline Verzeletti s’est dite « disponible » pour prendre la tête de la CGT sur une ligne de rupture, face à la candidate désignée par la direction sortante, Marie Buisson.

      Frédéric Bianchi

    • « La Cgt vit un congrès historique et les travailleurs nous regardent. On doit ressortir unis pour aller à la victoire. J’ai proposé à Celine Verzeletti co-sec générale de UFSE CGT de mener ce combat chacun comme co-secrétaire générale. Avec une Cgt rassemblée, nous gagnerons. »
      Olivier Mateu
      #cgt

  • Que Macron daigne ou pas prendre rendez-vous avec Berger et Martinez ne changera rien, ni pour les travailleurs, ni sur l’issue de la lutte.

    Macron, les directions syndicales et la classe ouvrière
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/15/macron-les-directions-syndicales-et-la-classe-ouvriere_55239

    Par une lettre datée du 10 mars, Macron a fermé la porte à l’#intersyndicale qui lui avait demandé trois jours plus tôt à « être reçue en urgence ».

    Le président persiste donc à faire passer son attaque sur les retraites, sans chercher le consentement d’une partie des #confédérations_syndicales, comme le font habituellement les gouvernements afin que celles-ci pèsent ensuite de tout leur poids pour faire accepter les reculs aux travailleurs. Il veut montrer au grand patronat qu’il est capable de faire passer ses sales coups, sans faire la moindre concession aux dirigeants syndicaux.

    Que Macron daigne ou pas prendre rendez-vous avec #Berger et #Martinez ne changera rien, ni pour les travailleurs, ni sur l’issue de la lutte. Les confédérations syndicales ont rencontré le gouvernement un grand nombre de fois. Au bout du compte, cela n’a modifié en rien le contenu de ses attaques.

    L’intersyndicale implore aujourd’hui Macron de cesser son obstination car elle craint que cela conduise « à une situation qui pourrait devenir explosive ». Et d’ailleurs, certains responsables parlent de réclamer un référendum sur la question des retraites. Cette proposition serait un piège détournant les travailleurs du seul terrain où ils sont une force, le terrain de la lutte économique et sociale. Dans un référendum, le gouvernement garderait la main sur la formulation de la question et sur les conditions du vote. Les voix des travailleurs seraient mélangées avec celles de ceux qui vivent du travail des autres. Alors, la seule voie pour gagner serait justement que la colère qui s’est emmagasinée depuis des années chez les travailleurs explose à la figure du gouvernement et du #grand_patronat !

    Avec son arrogance et son intransigeance, #Macron a réussi à mobiliser plusieurs millions de travailleurs contre lui. Cela crée un climat qui fait évoluer les consciences et qui renforce les travailleurs dans leur conviction qu’il leur faut se battre pour défendre leurs intérêts, comme on le voit avec la multiplication des grèves sur les salaires.

    Bien plus que d’hypothétiques réunions entre dirigeants syndicaux et Macron, c’est ce réveil de la #combativité et de la conscience des travailleurs qui sera déterminant.

    #prédation #régression_sociale #syndicats #lutte_de_classe #conscience_de_classe #CFDT #CGT

  • La mobilisation contre la réforme des retraites : enjeux et perspectives
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/02/25/reforme-des-retraites-vers-un-reveil-de-la-combativite-ouvri

    En organisant et en encadrant la contestation, les chefs des confédérations syndicales, #Laurent_Berger en tête, sont dans leur rôle de «  lieutenants ouvriers de la classe capitaliste – pour reprendre la formule du militant socialiste américain Daniel de Leon reprise par Lénine dans La maladie infantile du communisme (le «  gauchisme  »)

    Laurent Berger ne s’est pas radicalisé, mais il a pris la mesure de l’opposition à cette réforme et se donne les moyens de l’encadrer, main dans la main avec les autres confédérations, et en premier lieu la #CGT

    Fort des antennes que lui donnent les 600 000 adhérents de la #CFDT et sa place de premier syndicat aux élections professionnelles, en particulier dans le privé et dans des entreprises moyennes, Berger a pu mesurer le rejet de cette loi qui va obliger des millions de travailleurs à se faire exploiter deux ans de plus, ou à rester plus longtemps au chômage et aux #minima_sociaux. Il sait qu’à la colère suscitée par cette attaque sur les #retraites s’ajoute la flambée des prix, qui plonge des millions de ménages dans l’angoisse de ne pouvoir se chauffer, ni mettre de l’essence dans sa voiture ni se loger ou se nourrir correctement.

    En répétant «  La mobilisation est à l’image de la CFDT  », il tire certes la couverture à lui et passe sous silence que l’immense majorité des manifestants ne sont ni syndiqués ni attirés par les cortèges de la CFDT. Mais il exprime une réalité  : un nombre important de manifestants et de grévistes viennent d’entreprises petites ou moyennes, des milieux employés, techniciens, agents de maîtrise ou cadres, qui participent rarement aux journées nationales de grève. Dans les grandes entreprises où des syndicats pro-patronaux sont majoritaires, et pour lesquels appeler à la grève est un quasi-sacrilège, comme chez #Airbus, #Stellantis ou #Toyota, ces syndicats se sont sentis obligés d’appeler aux manifestations et y ont amené de nombreux travailleurs. Même des travailleurs habituellement peu combatifs refusent l’idée de travailler deux ans de plus. Beaucoup sont révoltés par le fait qu’on va leur imposer, à eux qui créent toutes les richesses, de nouveaux sacrifices, alors que l’argent de l’État coule à flots pour arroser le #grand_capital.

    L’#intersyndicale peut d’autant plus garder le contrôle de la mobilisation que celle-ci n’est pas explosive.

    Si les chiffres des #manifestants et des salariés qui débrayent sont élevés, atteignant ceux des meilleures journées de 2010 ou de certaines manifestations de 1995, aucun secteur, pas plus les #cheminots que les #raffineurs, les travailleurs de l’énergie que ceux des services publics, n’est encore parti en grève à la suite des journées réussies. Les arguments sur le coût de la #grève pour les #grévistes, largement relayés par les chefs syndicaux pour justifier leur calendrier, indiquent surtout les hésitations de bien des travailleurs à engager un combat qu’ils savent difficile.

    La mobilisation n’est pas explosive, mais cela peut changer :

    Un mouvement de masse a sa propre dynamique. Après des années de reculs, de précarisation, de perte de confiance dans leur force collective et même de la conscience d’appartenir à une même classe sociale, les travailleurs partent de loin. La réussite des cinq journées de mobilisation a déjà permis à ceux qui y ont participé de prendre conscience qu’ils n’étaient pas tout seuls. Se retrouver à des milliers dans des petites villes, à des dizaines de milliers dans les plus grandes, à un ou deux millions dans tout le pays, permet de sentir qu’on appartient à une force collective qui se voit, qui agit, qui proteste. L’appel de l’inter­syndicale à faire du 7 mars une journée de grève générale massive, «  une France à l’arrêt  », les appels de plusieurs #syndicats, dans plusieurs secteurs, comme la #RATP, l’#énergie, la #chimie, à partir en grève reconductible à partir du 7 mars, donneront peut-être l’impulsion et la confiance en eux à un nombre significatif de travailleurs pour entrer réellement dans la lutte.

    Il faudra que la mobilisation s’étende et s’approfondisse dans les entreprises du privé, et notamment dans les bastions que sont
    les grandes entreprises.

    Instaurer un rapport de force favorable aux travailleurs, ce n’est certainement pas organiser «  le #blocage du pays  », selon le vocabulaire sciemment trompeur des journalistes, des dirigeants politiques ou syndicaux, qu’ils en soient partisans ou adversaires.

    La force des travailleurs, c’est qu’ils font tout fonctionner. S’ils se mettent massivement en grève, tout s’arrête, car ils sont irremplaçables. Mieux encore, ils ont la capacité de tout faire fonctionner selon leurs propres priorités, s’ils prennent le contrôle des moyens de production et de transport. Ils peuvent par exemple couper le courant aux propriétés de #Bernard_Arnault ou à une usine d’armement, et le rétablir à des familles qui ne peuvent plus payer leurs factures. Dans la lutte en cours, ce qui pourrait faire reculer Macron, c’est la crainte que la mobilisation affecte la pompe à profits, et que le grand patronat craigne que les travailleurs ne s’arrêtent pas à la seule question des retraites mais présentent la liste de toutes leurs doléances. Face à une telle menace, face au risque de développement d’une grève générale, c’est le Medef qui ordonnera à Macron de remballer sa réforme sans délai.

    Si le mouvement prenait cette orientation et cette ampleur, on verrait les confédérations syndicales, et pas seulement celles dites réformistes comme la CFDT, mettre tout leur poids pour l’arrêter et le canaliser vers des voies de garage, comme elles l’ont fait moult fois dans le passé.

    C’est pourquoi la tâche actuelle des militants révolutionnaires est de politiser le maximum de travailleurs, d’élever leur niveau de conscience, en profitant du climat engendré par la mobilisation contre les retraites, pour préparer l’avenir.

    Il faut multiplier les discussions, sous toutes les formes, sur tous les sujets qui concernent le sort et l’avenir de notre classe.

    Cela commence par comprendre que Macron n’est qu’un serviteur politique de la bourgeoisie, un exécutant remplaçable de ses intérêts généraux immédiats ou plus lointains . Dans cette période de crise économique générale, où la rivalité entre les grands groupes internationaux pour se partager la plus-value, accéder aux marchés, à l’énergie, aux matières premières, fait rage, la feuille de route de tous les gouvernements bourgeois, dans tous les pays, est simple  : réduire au maximum la part de richesses qui revient aux classes populaires, sous toutes les formes, pour augmenter la part versée directement aux capitalistes.

    Le grand patronat se moque de savoir comment les politiciens s’y prennent pour exécuter ce programme, s’ils choisissent de tailler davantage dans les retraites que dans le budget des écoles ou des hôpitaux.

    Mais ils veulent que la saignée se fasse sans crise sociale. Si un mouvement de grève contagieuse éclate, le patronat demandera à son fondé de pouvoir à l’Élysée de remballer sa loi. Mais ce sera pour repartir à l’attaque, plus tard, dès qu’ils le pourra. Pour en finir aussi bien avec la #pauvreté, le #chômage, les bas #salaires qu’avec les menaces guerrières et les guerres réelles, il faudra tôt ou tard engager le combat à un niveau supérieur, pour contester la direction de la société à la classe capitaliste, et il faut s’y préparer dès maintenant.

    Ce n’est évidemment pas la perspective proposée par les partis représentés au #Parlement. Ces partis aspirent à remplacer au pouvoir Macron et sa bande et présentent la #réforme_des_retraites comme un simple choix idéologique de #Macron.

    Le spectacle puéril donné pendant quinze jours par les députés lors de l’examen du projet de loi a été une leçon de choses sur l’impuissance et la #fatuité des parlementaires et, pour reprendre l’expression de #Marx et de #Lénine, leur crétinisme. Du côté des partisans de la réforme, ceux de LR ont marchandé ligne par ligne leur soutien aux #macronistes qui, pour leur part, n’ont cessé de mentir et d’afficher leur mépris social. Du côté des opposants déclarés, ceux du #RN, qui se prétendent opposés à la #réforme, se sont contentés de déposer une motion de censure symbolique, tout en se démarquant des manifestations et plus encore des grèves. Ils font le grand écart entre la fraction ouvrière de leur électorat, hostile à cette réforme, et leurs électeurs proches des milieux patronaux, qui haïssent la grève. Ceux de la #Nupes, et particulièrement de #LFI, ont déposé près de 20 000 amendements, pour organiser un jeu d’obstruction dans lequel chaque député a tenté de capter la lumière. Ils ont affiché leur rivalité avec les confédérations syndicales pour prendre la direction de la contestation, déclenchant tour à tour l’agacement de Berger («  spectacle honteux et désolant à l’Assemblée  ») puis de #Martinez («  LFI veut s’approprier le #mouvement_social et faire passer les syndicats au second plan  »).

    Les #chefs_syndicaux et les #députés de gauche jouent chacun sa partition mais ils sont tous, chacun dans son registre, des défenseurs de l’ordre social.

    Les travailleurs doivent se méfier des uns et des autres. Si un mouvement de grève sérieux démarre après le 7 mars, il faudra que les grévistes contrôlent collectivement le mouvement, par l’intermédiaire des assemblées générales de grévistes et par des comités de grève élus démocratiquement. C’est aux travailleurs mobilisés et à eux seuls de décider comment la lutte peut aller jusqu’au bout de ses possibilités. Et si le mouvement de grève, celui-là ou un prochain, se transformait en une contestation politique plus profonde, comme en 1936, il faudrait que les comités de grève se transforment en conseils ouvriers, organes du pouvoir des travailleurs. Si une telle perspective n’est pas aujourd’hui à l’ordre du jour, préparer l’avenir, c’est en discuter le plus largement possible avec le maximum de #travailleurs. Cela peut contribuer à approfondir la conscience de classe d’un nombre plus grand de travailleurs, afin que le réveil de la #combativité s’accompagne d’une prise de conscience politique et renforce le courant révolutionnaire au sein de la #classe_ouvrière.

    #capitalisme #réformisme #communisme_révolutionnaire #inflation

  • Sérieusement, vous attendez quoi sur la loi travaille et Martinez à la tête de la #CGT
    Cette loi est une obligation de l’Union européenne.
    Elle sera en application quelque soit les manifestations, sauf si l’on sort de ce piège.
    Si la proposition de la sortie de l’Union Européenne n’est pas à l’ordre du jour, alors, #Martinez sera à la tête d’une immense mascarade.

    http://yc99.r.ca.d.sendibm2.com/c4o5i740bfrf.html

    Petit rappel (voter contre Le pen)
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/05/05/martinez-souhaite-que-macron-fasse-le-score-le-plus-haut-possible_5123118_48
    #UPR #PRCF