• Les pompiers en urgence
    http://www.laviedesidees.fr/Les-pompiers-en-urgence.html

    Fort de son expérience de sapeur-pompier, le sociologue Romain Pudal peint un métier traversé par de fortes tensions. Tiraillés entre l’image virile du pompier sauveur des flammes et un quotidien fait aussi d’assistance aux populations défavorisées, les pompiers s’interrogent sur le sens de leur #travail.

    Livres & études

    / travail, masculinité

    #Livres_&_études #masculinité

  • LOL : tout savoir sur la conduite idéale des filles idéales (riches, blanches et hétérosexuelles)
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/lol-tout-savoir-sur-la-conduite-ideale-des-filles-ideales-riche

    Synopsis de Wikipédia L’histoire sert un portrait de la jeunesse parisienne. C’est un film inspiré d’une histoire vraie qui tente de donner une image plus ou moins réussie de la vie des adolescents du XXIe siècle des beaux quartiers de Paris (ici probablement du 16e arrondissement). Plusieurs thèmes de l’adolescence entrent en jeu comme le conflit […]

    #Cinéma #amitié #amour #antiféminisme #féminité #hétérosexisme #male_gaze #masculinisme #masculinité #misogynie #racisme #sexualité_s_

    • Il y a quelques années, j’avais été à la femis pour voir les films des étudiants et j’avais été frappé du regard de petit bourgeois friqué qui s’en dégageait, de l’attitude des corps, à la diction ou aux paroles, jusqu’aux décors, tout suintait le 16em. C’est bien de cette petite bulle névrosée dont se nourrit le #cinéma_français, et ne rêvez pas, les aides du CNC veille à ne rien laisser passer d’autre même si il y a eu un temps ou C+ avait œuvré pour les Courts Métrages et un autre type de réalisatrices et réalisateurs.

  • La sexualité des jeunes marquée par les inégalités entre les sexes
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/06/14/la-sexualite-des-jeunes-marquee-par-les-inegalites-entre-les-sexes_4949835_3

    Néanmoins, des #stéréotypes pèsent, selon les spécialistes et les enquêtes sur le sujet, passées en revue par le HCE. « Les jeunes filles subissent la double injonction de devoir se montrer désirable mais respectable, “être amoureuse” étant un prérequis pour ne pas devenir celle qui “couche” trop vite avec “n’importe qui”, écrit le HCE. Les jeunes hommes sont quant à eux valorisés selon une norme de #virilité, et notamment une appétence supposée naturelle pour la #sexualité, associée à un “#besoin_sexuel” ». Les individus qui n’entrent pas dans la norme, notamment quand ils sont identifiés comme #homosexuels, peuvent subir des #discriminations.

    « La question du #consentement est également fortement marquée par les normes hiérarchisées de #masculinité et de #féminité (…), relève le rapport. La #possessivité de certains garçons, qui peut se traduire en #violence physique, est perçue comme une marque d’amour. »

    #sexisme #culture_du_viol

  • Predator Tears, Les larmes des prédateurs : Zootopie, une allégorie nauséabonde
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/predator-tears-les-larmes-des-predateurs-zootopie-une-allegorie

    Zootopie est le dernier long-métrage des Grands Classiques #Disney et a été salué par certains comme une œuvre porteuse d’un regard satirique sur la société et d’un message d’acceptation et de tolérance. Néanmoins, ne rompons pas avec la tradition et observons plus en détail le message Ô combien progressiste de la dernière production du royaume […]

    #Films_d'animation #classisme #dessin_animé #masculinisme #racisme #sexisme

    • Merci pour la richesse de l’observation et de l’analyse qui a bien enrichi mon regard.
      En même temps certaines interprétations sont à mon sens trop subjectives pour ne pas être complétées d’un autre angle de vue. Je me permets donc de vous donner le mien.

      L’hypothèse selon laquelle la métaphore des prédateurs du film pourrait se lire comme une allusion aux prédateurs sexuels (ou comme pouvant servir les thèses masculinistes) me semble peu probable, et complètement bancale. Au moins pour les raisons suivantes :
      – dans le film, les animaux prédateurs sont une « minorité visible », ce qui n’est le cas ni des violeurs, ni des individus masculins.
      – il n’est pas dit dans le film (sauf erreur de ma part) que les animaux prédateurs l’étaient avant par « essence » (justement le film s’emploie à montrer que ce n’est pas génétique). Cela pouvait très bien être par culture, avant que zootopia unifie et pacifie ces cultures en fédérant toutes les espèces animales (très clairement, l’utopie du « communautarisme » est volontairement caricaturale dans le film).
      – la question du genre est déjà traitée de façon abondante dès le départ, sans métaphore, avec un vrai réalisme : la société de zootopia prône la discrimination positive, l’égalité est là en théorie, mais dans les têtes, tout montre qu’être un femme est un « handicap » (essentiellement à cause de la faiblesse physique perçue, mais aussi par la persistance de tous les clichés).
      La deuxième morale de l’histoire (j’aborderai la première plus loin), c’est quand même qu’une femme peut être une super flic plus performante que les gros boeufs masculins, que la question de la force physique n’est une nécessité que selon le filtre masculin.

      Ensuite oui c’est vrai, on peut trouver à redire : c’est un film américain, c’est un Disney, faut qu’y ait du suspense, une intrigue, un rebondissement, du manichéisme, et le méchant est en fait celle qu’on attend le moins (spoil). Dommage pour le symbole, le méchant est donc une femme herbivore opprimée. Dommage encore, les animaux prédateurs sont trop souvent masculins dans le film (d’où la confusion faite dans l’article sur le fait que la métaphore de la minorité visible ne marche pas, au motif que les animaux prédateurs du film ont bien plus d’avantages que les racisés en vrai : leurs avantages sont les avantages masculins).

      Deuxième bémol : dans ce film l’idée de lutte contre le sexisme semble en effet secondaire, voire inexistante. Dans Zootopia tout est utopique, sauf la place des femmes, encore bien « écrasées » par les mâles bien lourdingues voire brutaux. Le film parle d’émancipation féminine, mais avec un certain fatalisme, résignation (les mecs sont comme ça, ils ne changeront jamais), c’est aux femmes de faire leur place.

      Pour autant le terme « nauséabond » exprimé dans le titre de la critique est inaudible pour moi ici.
      Existe-t-il une autre oeuvre cinématographique qui a traité avec autant de richesse la mécanique de la « peur » sociale et du fantasme, et l’exploitation politique qui peut en être faite à notre époque ?
      Pour moi la métaphore s’applique parfaitement à la situation des noirs aux Etats Unis, et peut très bien s’adapter aux français « d’origine musulmane » comme disait Sarko et tant d’autres.
      Je ne vais peut être pas assez souvent au cinéma, mais honnêtement, (sur le plan du fond, parce que la forme, beurk..) pas vu de meilleurs film depuis bien longtemps..

  • Combien gagne un photographe ?
    http://kecebolaphotographie.blogspot.fr/2016/05/combien-gagne-un-photographe.html

    Cette carte il faut l’avoir pour pouvoir bosser dans la #presse et pour l’avoir, il faut bosser dans la presse (sinon, tu peux pas l’avoir). Ben oui ! On va quand même pas filer une carte tricolore officielle à n’importe qui quand même ! La carte de presse, moi je l’ai et toi pas. Je fais donc partie des derniers 760 mecs en France qui peuvent frimer au bistrot et passer les barrages de flics pour aller faire des photos place de la République. Bon mais ça, ça ne dit pas grand chose sur combien on gagne comme #photographe de presse. Surtout que les exigences de la commission d’attribution de la carte de presse ont été comme qui dirait revues à la baisse depuis un certain nombre d’années déjà. Alors pour que les photographes (pigistes) ne disparaissent pas tout à fait du paysage journalistique, disons que le ticket d’entrée tourne autour de 750 euros en #salaire brut mensuel en pige presse (ou même moins dans certains cas alambiqués). T’imagines ? Ça, ça te donne une idée de l’état de la #profession.

  • Phallo logos version française | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/05/21/phallo-logos-version-francaise

    « Flamby », « Bâton de Berger »,… les métaphores publicitaires rappellent l’identité phallique des personnages politiques français. Le sexe masculin et la fonction politique ne font qu’un et doivent exprimer une force incarnée, démonstrative, auprès de tous ceux que les individus qui détiennent ce sexe/fonction représentent ou dirigent. Il s’agit de donner l’exemple – puissant, stable, « qui en a » –, de viser l’auto-identification du Français, victime de la crise, en perte de repères, etc. En opposition aux « histoires de bonnes femmes », sous-entendues futiles, insignifiantes, sans poids, cette force incarne le pouvoir politique et plus elle est sexuelle, plus elle est haut placée. Ou inversement. L’homme politique en position de prendre des responsabilités d’État doit avoir une sexualité « normale » et les deux – responsabilité et sexualité – font la paire. La normalité de cette sexualité se mesure à sa virilité. Cette virilité se doit de s’exprimer librement, sans obstacle et par tous les moyens, très majoritairement sur le terrain hétérosexuel. Plus l’appropriation du corps des femmes est aguerrie, plus la formule est aboutie. Violer, agresser sexuellement, harceler, faire des blagues salaces à longueur de journée et publiquement, font partie de l’arsenal quotidien, sans qu’aucune hiérarchie criminelle n’interfère. L’homme politique se sent dans son bon droit, tout simplement.

    Empêcher l’expression de cette sexualité masculine revient à nuire à la raison d’État. L’omerta est alors de mise, bon fonctionnement de la maison oblige. Si, à l’occasion, sans nul doute politique, les engrenages de la machine se rouillent, deux attitudes se révèlent : masculiniste et antisexiste. D’un côté, on ignore les faits – la majorité des parlementaires – ou plus grotesque, on s’effarouche de l’agression faite à l’homme politique dans la libre expression de sa sexualité, on le plaint, on souhaite qu’il soit rétabli dans son bon droit, victime qu’il peut être d’un système législatif oppressif – Boutin et ses acolytes. De l’autre, on manifeste soudainement un ras-le-bol – de la honte aussi –, au coude à coude, par media interposés, ouvrant la porte à des amalgames entre viol, harcèlement sexuel et blagues « un peu lourdes » – la tribune des dix-sept anciennes ministres, les témoignages des élues EELV.

    Dans les deux cas, on assiste publiquement à ce qui s’organise au quotidien et depuis longtemps dans les tribunaux, à savoir à un glissement des termes – viol/agression/harcèlement – et à une disqualification des crimes liés aux violences faites aux femmes. Heureusement l’AVFT est là pour nous rappeler cette aberration démocratique, mais qui lit les conclusions de ce travail exemplaire ? Par ailleurs, l’ex-vice-président de l’Assemblée nationale siège toujours, les élus EELV changent de parti mais ne demandent pas une application de la loi au sein-même de l’hémicycle ou en leur sein – les partis politiques n’ont pas l’obligation légale de sanctionner leurs élus ou leurs militants –, les hommes restent majoritaires au Parlement, etc., si bien que l’impunité des criminels, tant décriée ces derniers jours, risque de durer.

    Avec l’affaire Baupin, on aura gagné une bataille, celle de voir enfin remplacer les terminologies misogynie, machisme,… ou déviance sexuelle, par le mot sexisme, dans les colonnes des journaux, sur les tweets, dans les bouches des présentateurs TV. Ça fait du bien. Mais le soufflé peut vite retomber si on n’ajoute pas le mot masculiniste pour caractériser ce système politique sclérosé et si on n’oppose pas une vision féministe des faits : les identités de genre, les hiérarchies sexuelles, les rapports de domination, en n’étant pas remis en cause, demeurent et se renforcent. Le défi politique pour bousculer cette institution reste énorme.

    Joelle Palmieri, 20 mai 2016

    #féminisme #culture_du_viol #masculinisme

  • Les #femmes, ça crée aussi | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/05/20/les-femmes-ca-cree-aussi
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2016/05/frida-one.jpg?w=883

    Le déni des artistes de sexe féminin est tenace, même si l’histoire de l’#art propose de nombreux exemples qui rendent caduc cet #ostracisme.

    Venue de la #littérature, je découvre le monde de l’art, et j’y apprends beaucoup de choses. Par exemple, que les femmes ne peuvent pas vraiment bâtir d’œuvre. C’est écrit dans le catalogue consacré au peintre Jean-Marc Bustamante (collection « la Création contemporaine », éditions Flammarion, 2005).

    Christine Macel, qui l’interroge avec Xavier Veilhan, lui demande pourquoi les femmes « ne tiennent pas la distance », pourquoi si peu « dépassent les dix ans ». « Vous (Bustamante, Veilhan, ou Thomas Hirschhorn, ndlr), vous produisez beaucoup, vous expérimentez dans des dimensions différentes, il y a une sorte de flux. Je me demandais récemment pourquoi ce n’était pas le cas chez les femmes. » Et je pense à Louise Bourgeois, Annette Messager, Gina Pane (ce mot de « flux »), Rebecca Horn ou Jenny Holzer, qui ont encore en effet toutes leurs preuves à faire.

    On doit à Christine Macel la décisive exposition Dyonisiac, que j’ai vue début 2005 au Centre Pompidou. Exposition consacrée à des artistes prometteurs, et très instructive : face à la liste des noms, quatorze prénoms masculins, j’en avais conclu qu’il n’y avait aucune artiste prometteuse dans le monde aujourd’hui…

    #sexisme #domination

    • et Tania Mouraud, Yoko Ono, Gloria Friedmann, Marina Abramovic, Dorothea Tanning, Louise Nevelson etc. etc. tant d’autres qui me sautent à l’esprit à l’instant même ou je te lis et qui composent le socle de mes références artistiques (Rebecca Horn et Louise Bourgeois font partie également des artistes importantes dans ma propre histoire).
      Cette Christine Macel est une bien étrange créature... C’est quoi son foutu problème avec son sexe ?

    • Sinon, l’article est une tribune de #Marie_Darrieussecq, merci pour elle. Il est copié depuis celui-là, publié en septembre 2015 :
      http://www.agnesverfaillie.com/2015/09/04/les-femmes-ca-cree-aussi

      Lui-même étant déjà une copie d’une tribune apparemment venant de Libération (et sans phrase en gras partout !).

      C’est si compliqué que ça de mettre en haut de page, dès le début, qu’on copie un article de telle auteure, plutôt que faire croire que c’est un texte du blog, et seulement marquer en tout petit en bas que ça vient d’autre part (et encore, pas très explicitement, avec un lien sans commentaire) ?

      Désolé hein mais ça m’irrite vraiment à chaque fois, ce genre de pratique (très utilisé sur les-crises aussi, dans un autre genre), quelque soit le tenancier ou la tenancière du site.

    • D’accord avec la remarque de @rastapopoulos. Ce qui va suivre ne s’adresse pas à toi @rastapopoulos.

      Pour les autres, les #phallosophes, merci de répondre par l’exemple à la question « comment les hommes font ils pour dominer ? »
      Une technique est de profiter d’un sujet politique pour étaler sa science, faire comme si personne ici ne connaissait de femmes artistes et qu’il fallait nous infligiez la liste exhaustive des femmes artistes. Imagine t’on ces deux là te faire la liste exhaustive des artistes hommes qu’ils connaissent ? Et comme si l’article qu’ils commentent ne citais pas lui même des femmes artistes (y compris Louise Bourgeois) ni ne précisait qu’il y en a toujours eu et surtout faire comme si c’était Marie Darrieussecq et Christine Macel qui avaient un « foutu problème avec son sexe ».

      OUI, les femmes artistes ont un foutu problème avec leur sexe (et pas que les femmes artistes). Problème auquel vous apportez votre large contribution par le déni, la condescendance de dominants et la silenciation et l’invisibilisation des personnes concernées. Je rappel que le pré-carré est une revu quasiment non mixte (a peine deux ou trois femmes présente sur 6 numéros et le faire remarqué ne m’a vallu qu’injures pour finir par être bloqué et ne plus pouvoir répondre a ses attaques) et que LL participe donc activement a l’effacement des femmes du monde de l’art et aussi a l’effacement des femmes sur seenthis en allant jusqu’a confisqué le sujet aux femmes ici même.

      Attribué l’origine du sexisme aux féministes c’est aussi un gros classique des attaques anti-féministes les plus grossières.
      https://cafaitgenre.org/2015/09/24/guerre-des-sexes-ou-guerre-contre-les-femmes

      En plus de confisquer la parole aux femmes, vous dépolitisez le sujet en le réduisant à votre nombril. Le problème du sexisme ne vous intéresse aucunement, vous le déniez de toute façon comme a votre habitude, la seule chose qui vous intéresse c’est de faire savoir que vous n’êtes pas sexistes. Vous êtes encore une fois la parfaite illustration du #macho_de_gauche et de pourquoi le féminisme doit se passer des hommes pour pouvoir avancer. Vous ne faites pas progressé la visibilité des femmes artistes, au contraire avec votre participation ici le sujet de la discrimination des femmes dans le milieu artistique a reculé jusqu’à l’inexistence :

      C’est quoi son foutu problème avec son sexe ?

      #mansplaning #effacement_des_femmes #masculinisme en action #déni

  • Une journée devant Gulli
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/une-journee-devant-gulli

    Sur Internet – beaucoup sur ce site, on peut trouver des critiques de Disney ou de Pixar de points de vue féministes, anti-racistes, anti-spécistes ou anti-classistes. Les dessins animés du quotidien qui passent à la télé semblent échapper miraculeusement à ces critiques. Pourtant, selon Eurodata TV Worldwide, les enfants européens passent en moyenne deux heures […]

    #Films_d'animation #famille #féminité #hétérosexisme #masculinité #sexisme

  • Qu’est-ce que la #virilité en #politique ?

    « L’UDC, c’est la testostérone de la droite », affirme le conseiller national genevois Yves Nidegger. Pour lui, la vie politique suisse manque de virilité. « Les valeurs dominantes d’aujourd’hui sont féminines : empathie pour les faibles qui ont droit aux mêmes avantages que les forts et interdiction de discriminer. A l’inverse, les valeurs masculines invoquent la responsabilité individuelle, le mérite, le courage physique ». Qui l’incarne aujourd’hui ? Quelles #valeurs défend-on quand on se réclame de cette virilité ?

    http://avisdexperts.ch/videos/view/5210
    #masculinité #genre

  • Un nouveau recul pour les droits des femmes : le divorce sans juge | Patric Jean
    http://www.huffingtonpost.fr/patric-jean/recul-droit-femmes-divorce-juge_b_9855904.html

    C’est par un simple amendement auprès de la commission des lois de l’Assemblée nationale que le ministre de la Justice a provoqué les prémices d’un tremblement de terre dont personne ne semble mesurer les prochains dégâts. Le divorce sans juge aura des conséquences dramatiques pour les femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants. Il s’agit d’ailleurs d’une ancienne demande des mouvements masculinistes.

    Hommes violents, femmes sous emprise : exit le juge, place à la loi du plus fort

    En effet, lorsqu’un couple désire divorcer sans qu’aucune violence n’ait été commise, on peut accepter l’idée qu’une signature au bas d’un document suffise à rendre à chacun sa liberté. La difficulté vient du fait que la procédure de divorce doit régler de très nombreux aspects aux conséquences incalculables : la résidence des enfants, la pension alimentaire, la prestation compensatoire, le partage des biens, l’attribution du domicile, etc. Or, les études montrent que dans de très nombreux cas, l’une ou l’autre forme de violence conjugale (psychologique, physique, sexuelle, économique et souvent plusieurs à la fois) existe dans le couple sans être révélée à la justice. Autrement dit, les parties ne sont pas sur un pied d’égalité pour négocier.

    C’est pourquoi, la loi prévoit que « le juge homologue la convention et prononce le divorce s’il a acquis la conviction que la volonté de chacun des époux est réelle et que leur consentement est libre et éclairé. » La procédure prévoit d’ailleurs que le juge rencontre d’abord les époux séparément pour vérifier leur volonté de divorcer mais aussi cette volonté dans chacune des modalités du divorce. Le manque de formation des magistrats à ces questions a souvent été dénoncé. Un lent travail de formation continue se met en place en France. Mais ce problème sera définitivement réglé si, selon la volonté du ministre Urvoas, la présence d’un juge n’est plus obligatoire pour prononcer un divorce.

    Qui empêchera un homme violent de forcer sa future ex-compagne à consentir à signer une convention que lui-même aura rédigée ? Comment une femme sous emprise (le principe de base de la violence conjugale) pourra t-elle s’opposer à la formule de garde des enfants qu’un homme lui imposera ? La loi prévoyait que le juge « peut refuser l’homologation et ne pas prononcer le divorce s’il constate que la convention préserve insuffisamment les intérêts des enfants ou de l’un des époux. » Exit le juge. On réglera le problème entre soi sans aucun garde-fou.

    1 femme sur 10 déclare avoir été victime d’une forme de violence conjugale dans les 12 derniers mois

    #divorce #domination #discrimination #masculinisme #injustice #patriarcat

  • Enfance en danger, inceste : le pavé dans la mare d’une pédopsychiatre toulousaine « Article « Côté Toulouse
    http://actu.cotetoulouse.fr/enfance-danger-inceste-pave-mare-pedopsychiatre-toulousaine_34714

    « Dans les situations de maltraitance et/ou de séparation du couple en France, il est de plus en plus difficile de protéger un enfant. » L’avertissement est signé de la pédopsychiatre toulousaine Eugénie Izard, qui a co-dirigé, avec la psychologue clinicienne Hélène Romano, un livre choc sur l’état de la protection de l’enfance dans l’Hexagone intitulé Danger en protection de l’enfance : dénis et instrumentalisations perverses.
    Justice et parole de l’enfant « instrumentalisées »

    Présidente du réseau national Reppea (Réseau de professionnels pour la protection de l’enfance et l’adolescence), le docteur Izard, l’une des dix spécialistes à contribuer à l’ouvrage (en compagnie d’un autre Toulousain, le psychologue Illel Kieser ‘L Baz), est habituée à mettre les pieds dans le plat sur ce sujet tabou, ce qui lui vaut quelques inimitiés chez certains de ses confrères.

  • Joanne Belknap et Heather Melton : Les hommes hétérosexuels sont-ils aussi victimes de violence conjugale ?

    https://tradfem.wordpress.com/2016/04/15/les-hommes-heterosexuels-sont-ils-aussi-victimes-de-violence-conj

    La recension de la recherche dont rend compte cet essai conclut au caractère genré de la Violence Exercée contre les Partenaires Intimes (VEPI) : les hommes et les garçons sont plus susceptibles (que les femmes et les filles) d’en être les auteurs, et les femmes et les filles sont plus susceptibles (que les hommes et les garçons) d’être les victimes de la VEPI. En même temps, il est nécessaire de reconnaître qu’il existe certaines femmes et filles qui maltraitent et violentent leurs partenaires intimes masculins. Leur proportion est évaluée à cinq pour cent ou moins des cas de VEPI. La recherche indique que la VEPI exercée par les femmes et les filles doit être interprétée dans le contexte de l’apprentissage de la maltraitance et de la violence, des occasions de recourir à ces violences et du choix de le faire.

    Traduction : #Tradfem
    Original : http://www.vawnet.org/Assoc_Files_VAWnet/AR_MaleVictims.pdf

    #Joanne_Belknap, Ph.D., Professeure, Départements de sociologie et d’études sur les femmes, Université du Colorado et #Heather_Melton, Ph.D., Professeure adjointe, Département de sociologie, Université de l’Utah.


    #violence_de_genre #violence_conjugale #masculinisme

    • Bien que la situation d’hommes qui agressent des femmes est le plus fréquent des cas de figure de la VEPI en termes de genre, il est important d’étudier les femmes qui violentent des hommes (ainsi que les cas de VEPI entre partenaires de même sexe). D’abord, on constate que, sans égard à qui est l’agresseur principal, de plus en plus de femmes sont appréhendées pour VEPI (voir Dasgupta, 2001 ; Jones & Belknap, 1999 ; Malloy, McCloskey, Grigsby, & Gardner, 2003 ; Martin, 1997 ; McMahon & Pence, 2003 ; Miller, 2001). La mise en œuvre de politiques proarrestation à partir des années 1980 a produit des nombres record de femmes arrêtées pour violence conjugale. Avant l’adoption de ces politiques préconisant les arrestations pour violence conjugale, il était presque inouï que des femmes soient arrêtées pour violence conjugale. Depuis la mise en œuvre de ces politiques, la police est beaucoup plus susceptible d’arrêter les deux membres du couple (si l’homme signale que la femme l’a agressé d’une façon ou d’une autre), ou même d’arrêter uniquement la femme. Ainsi, les praticiens et le personnel de traitement des causes criminelles ont été confrontés à répondre au problème de taux sans précédent de femmes accusées de violence conjugale.

      La recherche et la critique de la recherche dont fait état le présent document ont des implications très importantes. Bien que certaines des délinquantes identifiées peuvent être l’agresseur principal, beaucoup d’entre elles peuvent être qualifiées de délinquantes alors qu’elles tentaient simplement de se protéger d’une agression ou qu’elles étaient en situation d’autodéfense. Il peut être très traumatisant pour ces prétendues « délinquantes » de se voir obligées de passer par l’arrestation, la prison, des programmes de gestion de la colère ou des programmes d’intervention conçus pour des agresseurs, alors qu’en réalité, ce sont les victimes. Les façons dont les praticiens et le système de justice pénale s’adapteront à des victimes transformées en délinquantes et traitées comme telles auront des implications majeures dans leur décision de recourir ou non à ces services à l’avenir. Par conséquent, il est très important d’améliorer la collecte de données pour identifier correctement les taux de VEPI perpétrée par des femmes, mais aussi, pour apporter des changements au système de traitement des affaires pénales, afin que les victimes de VEPI ne soient pas transformées en délinquantes et traitées comme telles. En même temps, dans le cas des femmes individuelles qui sont effectivement violentes et dont la mise en accusation reflète la transgression de lois sur la violence conjugale, il est important d’adapter les programmes d’intervention pour reconnaître qu’il existe des différences de genre dans les façons dont des hommes et des femmes en viennent à utiliser la violence dans leurs relations intimes.

      #ACAB #fraternité

  • Des joueurs pètent un câble parce qu’un jeu les force à incarner une femme | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/04/11/des-joueurs-petent-un-cable-parce-quun-jeu-les-force-a-incarner-une-femme

    Nous comprenons que c’est un sujet délicat pour beaucoup de gens. Nous comprenons que vous avez peut-être hérité d’un genre qui n’est pas le vôtre IRL. Nous comprenons que cela puisse vous ennuyer et que vous n’ayez plus envie de jouer à notre jeu, écrivaient-ils. Mais techniquement, rien n’a changé, puisque la moitié de la population connaissait déjà ce sentiment. La seule différence, c’est que désormais, le fait de connaître ce sentiment dépend de votre Steam ID, et non de votre genre IRL.

    #Video_game #masculinisme #machisme #sexisme #femmes

    • Dans les jeux de rôles aussi, ce n’était effectivement pas évident de voir des hommes jouer des personnages de femmes... Quand j’étais jeune (il y a bien trop longtemps à mon goût), ça n’était pas naturel ce genre de chose... Et visiblement, ça reste toujours aussi peu naturel.

      De mon point de vue, jouer des personnages féminins a toujours été un plaisir... Je le prenais, j’imagine, comme une façon de jouer avec mon alter-ego féminin...
      (mon plus ancien souvenir marquant de ce sujet, c’est Dungeon Master, avec Chani, qui était parmi les 4 mon personnage préféré dans l’équipe, personnage que j’entrainais mieux que les autres... ; ensuite, on a eu JRTM (Jeu de rôle des terres du milieu, basé sur le monde de Tolkien), et mon personnage Tilia, une guerrière-magicienne redoutable... et puis... Tilia a repris du galon dans « Fondation le Jeu », le jeu en ligne, où j’y ai fondé le « Nouvel Empire »... Bref.

      Tout ça pour dire que ces explications alambiquées sur les impossibilités de mettre des personnages féminins dans les dessins me dépassent... tout comme ces réactions violentes quand on impose un avatar féminin à un môme visiblement incapable de discerner la réalité et la fiction...

    • @biggrizzly pour les jeux de rôle j’ai un très mauvais souvenir de mes potes lorsqu’ils jouaient un personnage féminin. C’etait pire que tout, une débauche de clichés misogynes et c’était insupportable. Je me suis d’ailleurs fâché très fort avec toute ma bande de potes rôlistes.

    • Tout ça est vrai, et en même temps, il y a dans les jeux vidéos, le cosplay, les jeux de rôles des espaces non aussi stéréotypés, des féministes hommes et femmes, des personnes LGBT+ proposent leurs propres narrations ou subvertissent les jeux en les utilisant à contre courant. Et ce sont ces gens qui viennent de me redonner envie de jouer.

  • Des masculinistes prennent à partie des groupes féministes lors de Nuit Debout Lyon : appel à soutien - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Nuit-Debout-Lyon-16155

    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/local/cache-vignettes/L285xH200/arton16155-89454.jpg?1460320340

    Hier soir, lors de la première #NuitDebout place Guichard, un groupe de féministes a décidé d’y créer un espace féministe safe.

    Ce fut chose faite, et installé.e.s sous l’arbre à lampions, deux espaces furent mis en place côte à côte. L’un féministe et l’autre féministe intersectionnel (contre les oppressions de race, classe, genre).

    Pourtant, quelques heures après leur installation, elles sont prises à partie par quelques hommes blanc aux revendications sexistes. Ceux-ci vont alors agresser verbalement les groupes féministes de manière très violente et les sommer à se justifier sur les pancartes ou étaient affichées des slogan prônant la non-mixité.

    Ces masculinistes ont ensuite vociféré dans le micro à quel point ils assumaient leurs « couilles et leur bites » et que ces regroupements féministes n’était qu’une division communautariste qu’il fallait combattre !

    Sous les applaudissements de l’assemblée, ils ont aussi menacé ces groupes féministes de création de groupes masculins non-mixte.

    Les militantes féministes se sont alors retrouvées isolées, prises à partie et non soutenues par l’assemblée de NuitDebout invalidant de fait et de manière violente leurs revendications.

    Nous appelons donc toutes les militantes anti-sexistes, anti-racistes et qui luttent contre toutes dominations à venir soutenir ces espaces féministes qui désirent que leurs revendications puissent exister au sein du mouvement NuitDebout.

    Des meufs vénères

    #non_mixité #domination #contrôle #nuit_debout #féminisme #masculinisme

  • Looper (2012) : ferme ta boucle
    https://www.lecinemaestpolitique.fr/looper-2012-ferme-ta-boucle

    Film de science-fiction dystopique, Looper raconte l’histoire de Joe (Joseph Gordon-Levitt), un tueur à gages qui se retrouve confronté à une version plus âgée de lui-même (Bruce Willis). L’action se déroule en effet à une époque où le voyage dans le temps a été inventé et où une organisation criminelle s’en sert pour faire disparaître […]

    #Brèves #Cinéma #masculinité #racisme #sexisme #violence_contre_les_femmes #violences

  • Looper (2012) : ferme ta boucle
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/looper-2012-ferme-ta-boucle

    Film de science-fiction dystopique, Looper raconte l’histoire de Joe (Joseph Gordon-Levitt), un tueur à gages qui se retrouve confronté à une version plus âgée de lui-même (Bruce Willis). L’action se déroule en effet à une époque où le voyage dans le temps a été inventé et où une organisation criminelle s’en sert pour faire disparaître […]

    #Brèves #Cinéma #masculinité #racisme #sexisme #violence_contre_les_femmes #violences

  • Ces pauvres hommes injustement accusés, ou la résurgence d’une vieille rengaine masculiniste
    https://www.lecinemaestpolitique.fr/ces-pauvres-hommes-injustement-accuses-ou-la-resurgence-dune-vi

    La sortie de Taken 3 au début de l’année a confirmé une tendance masculiniste à l’œuvre au moins depuis le début de la décennie, à savoir la multiplication des figures d’hommes injustement accusés d’avoir commis des crimes sur des femmes et/ou des enfants. On trouve notamment un certain nombre de maris accusés d’avoir tué leur […]

    #Cinéma #Séries #antiféminisme #masculinisme #misogynie #racisme #violences_contre_les_femmes #virilisme

  • The Danish Girl : un mélo transphobe
    https://www.lecinemaestpolitique.fr/the-danish-girl-un-melo-transphobe

    Remarques préliminaires : le film met en scène un personnage pour lequel les genres masculin et féminin sont en concurrence, et qui oscille entre les deux. Aussi l’usage fait du prénom et du pronom pour désigner ce personnage dans cet article tâche-t-il de correspondre à cette ambivalence telle qu’elle se manifeste à l’écran. En revanche, […]

    #Cinéma #féminité #hétérosexisme #masculinité #misogynie #sexualité_s_ #trans

  • The Danish Girl : un mélo transphobe
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/the-danish-girl-un-melo-transphobe

    Remarques préliminaires : le film met en scène un personnage pour lequel les genres masculin et féminin sont en concurrence, et qui oscille entre les deux. Aussi l’usage fait du prénom et du pronom pour désigner ce personnage dans cet article tâche-t-il de correspondre à cette ambivalence telle qu’elle se manifeste à l’écran. En revanche, […]

    #Cinéma #féminité #hétérosexisme #masculinité #misogynie #sexualité_s_ #trans

  • De sexe masculin - Sur les docks
    http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/de-sexe-masculin#

    Aujourd’hui, ils ont 25, 35, 45, ou 55 ans : hétéro, bi, ou homo, en couple ou célibataire, romantique ou sceptique.

    En commun, ils ont un « M » sur leurs cartes d’identité, quatre hommes pour qui à partir de ce sexe masculin tout reste à inventer… Ils disent leurs rêves, leurs doutes, leurs désirs autant que leurs regrets. Leurs voix se croisent, parfois leurs mots se rejoignent.

    A travers leurs premiers émois, leurs premiers amours, leurs premiers chagrins, comme à travers les derniers, se composent avec leurs propres notes quatre mélodies singulières.

    https://www.franceculture.fr/cruiser-production/2016/02/44ba91d3-d64a-4e74-bf8f-65f091a1c093/x510_louvre-lens_-_leurope_de_rubens_-_111_-_etude_dhomme_nu_renverse.

    Ben, 4:40

    Être un homme c’est une question compliquée ; Il y a ce que la société nous impose, c’est à dire le mâle Alpha, le matchiste, celui qui ne pleure pas, celui qui dirige, celui qui gagne plus que sa femme et ça, quand on n’est pas d’accord avec ça, il faut être “un autre homme”, un homme plus égale, par rapport à la femme, c’est un combat. Donc en fait, Je pense que pour moi, être un homme c’est se battre contre l’image de l’homme qu’on nous impose depuis des années. Ça m’a conduit à me mettre en retrait dans les moments de séduction par reffut de la compétition ; Je refuse dans un milieu social, une fête, un bar, d’être en compétition pour le coeur d’une demoiselle, comme se serait le mâle alpha dans un troupeau de lion et qui remporterai la lionne. Je ne concidère pas l’autre comme un trophée. C’est pas évident quand on ne veut pas rentrer dans ce jeu là.

  • ONGs, spectacle et dépolitisation de l’écologie
    (relevé sur twitter https://twitter.com/clemence_h_/status/696800818440359936 )

    Je viens d’enfin terminer le documentaire sur la création de #Greenpeace. La #dépolitisation de l’#écologie est un drame.
    Pour vous résumer. Greenpeace est créé à Vancouver dans un contexte de #guerre froide & guerre du #Vietnam. Quelques militants (mecs privilégiés) font le lien entre les tests de bombes atomiques / le capitalisme / la question écolo. On est dans un contexte où les jeunes hésitent pas à brûler des drapeaux américains lors de manifs, d’autant que bcp d’Américains vivent à Vancouver pour échapper à l’armée US.
    Leur 1re action a pour but d’arrêter les tests nucléaires en Alaska - ils sont très médiatisés et ils obtiennent 1 victoire éventuellement.
    ET LÀ. Je sais pas comment ou prq les mecs décident de complètement revoir leur stratégie et message politique pour « sauver les baleines ».
    Donc exit toute pensée politique sur le #capitalisme, sur QUI pêche la baleine et comment, sur l’impérialisme américain. EXIT
    Leur 1re action cible un bateau russe. Résultat : les médias américains boivent ça comme du petit lait -> baleiniers = méchants Russes.
    Les mecs connaissent un succès inouï.
    ET LA #CIA VA ENSUITE LEUR FOURNIR DE L’ESSENCE POUR LEURS BATEAUX.
    Des mecs qui ont fui les US pour échapper à l’armée deviennent des mecs qui acceptent de la tune de la CIA pour nuire à l’image de l’URSS.
    Parenthèse : absolument aucune mention dans le docu de pourquoi les US font leurs tests nucléaires là où ils les font, c’est à dire les îles aléoutiennes, où vivaient des Amérindien-ne-s qui ont été réduit-e-s en esclavage, ne pouvaient plus pratiquer leurs modes de vie ancestraux, et subissent des vagues d’épidémies contre lesquelles ils ne sont pas immunisé-e-s.
    De 25 000 personnes aléoutes avant la #colonisation, on passe à environ 2 000 début XXe. La population est décimée.
    Les US pratiquent ces tests nucléaires sur des terres qui ne sont plus habitées du fait de ce génocide. Rien n’est dit à ce sujet.
    Après une campagne sur les baleines, ils vont dans un petit village au Canada pour s’opposer à la chasse des phoques.
    La population de pêcheurs réagit très mal...& les mecs de Greenpeace reconnaissent d’eux mêmes que c’est pas les petits pêcheurs le problème.
    Les mecs après avoir bloqué des routes....................... reconnaissent qu’ils s’attaquent pas aux réels coupables.
    Et c’est pas fini. Ils obtiennent finalement avec joie (car attention médiatique+++) le soutien de Brigitte. Bardot.
    Brigitte. Bardot.
    (Brigitte Bardot la raciste / nationaliste / islamophobe / personne ignoble pour ceux qui ignorent.)
    Ensuite l’orga va voler en éclats - parce que conflits d’égo - comme ils le disent eux mêmes. Sur toutes leurs expéditions jamais +d’1 meuf.
    A un moment une ex-militante en parle comme d’une « male dominated organisation ».
    Que. des. keums. Que des keums, + toujours dans la performance, dans la virilité, ouhlala c’est tellement dangereux ce qu’on fait ouhlala.
    + le « On va sauver le monde », constant.
    De fait les mecs capitalisent constamment sr leur position sociale d’hommes blancs uber-privilégiés mais aucune réflexivité là dessus, zéro.
    Cerise sur le gâteau : t’apprends à la fin qu’un des mecs s’est reconverti en fidèle serviteur des + grandes multinationales.
    Le mec est climato-sceptique, pro-#OGM, se présente comme « pro-business, pro-#mondialisation, pro-capitalisme. »
    J’étais ACHEVÉE.
    Voilà où ça a mené ces gens de dépolitiser l’écologie. De faire de l’écologie un truc de conservationnistes blanc-he-s privilégié-e-s.
    Les mecs ont renoncé à s’attaquer aux puissants. Renoncé à faire le lien entre écologie / colonialisme / capitalisme.
    Mais le documentaire s’appelle « Comment changer le monde ».
    –> NO <-

    #nucléaire #masculinisme #paresse_intellectuelle #narcissisme #bourgeoisie #spectacle #médias
    Voir aussi http://partage-le.com/2015/12/long-isation-de-la-resistance-par-arundhati-roy

    • Return of Kings is basically an MRA site(In all but name) run by racist,sexist,Islamaphobic,anti-semetic fucks who can never be trusted. Roosh Valizadeh has actively harassed people,doxxed people,basically admitted to raping someone,and lead a hate fat people movement,and that’s not close to what he has done. Roosh was a part of the harassment movement gamergate and part of this harmful pick up artist circle know as “the red pill”.

      http://www.wehuntedthemammoth.com/category/rhymes-with-roosh

      He was in a documentary about the “manosphere,” by BBC’s Reggie Yates.

      http://www.wehuntedthemammoth.com/2015/12/23/roosh-v-is-angry-that-the-bbc-has-portrayed-him-as-the-monster-he-is/#more-21504

      http://www.wehuntedthemammoth.com/2015/04/28/roosh-v-seduced-and-abandoned-by-the-dr-oz-show

      Here is a link to him admitting on Dr.Oz he has no regrets on shaming and bullying fat people.

      He has been banned from countries and was run out of one city. If you feel safe enough to try and stop this then Call the police(if you feel comfortable talking to them of course), call the stores and companies they are planing to decoy meet in front of,call the newspapers and warn them. Do everything to warn people of these harassers. If you don’t want to do that then down vote his books he has written online and warn your friends and family. Do not let him do this kind of thing.

      Roosh has been denounced by mayors and leaders alike. He is dangerous and it must be known how dangerous he is.

      http://mamie-caro.tumblr.com/post/138599341824/regarding-that-rape-rally-list

    • This coming Saturday, February 6, at 8pm local time, followers of “Roosh V”- noted sexist, racist, homophobic, and overall horrible monster (not a human being)- will be holding secret meetings to rally for rape to be legalized. You didn’t read this wrong THEY WANT RAPE TO BE LEGALIZED.

      This shit is dangerous af, and as they have barred anyone who isn’t male or straight, so we need all our white male allies to gather and shut this shit down. If you are a straight man of colour, please be careful. Even though the website says the meeting is for straight men of all races, the Roosh V following has also been known to be very racist and xenophobic.

      Here is how the meeting will take place, as according to their website (I’m not going to link it because it does not deserve any hits, but all the info here is authentic- you may google and see for yourself):

      We will have 165 meetings in 43 countries for our international meetup day on February 6, 2016 at 8PM local time. Hosts have been instructed to wait at the meeting point from 8:00-8:20pm before moving on to the final location. If you arrive at the meeting point at 8:21pm, you will miss the meetup. Arriving on time within the window is absolutely paramount.

      To identify your fellow tribesmen, ask the following question to a man you suspect is there for the meetup: “Do you know where I can find a pet shop?” If you are asked this question, answer in the affirmative: “Yes, it’s right here.” You can then introduce yourself and get details about where to proceed at 8:20. If you ask someone for the pet shop and they appear confused or actually try to direct you to a real pet shop, they’re not there for the meetup.

      If you are a woman, DO NOT GO, your safety is at risk. Roosh V has made it very apparent that your presence might be met with violence.

      I won’t be able to attend a shut down (obvs- brown gay turban guy), but we need to shut this down ASAP. So to all my white brothers who identify as allies, now is your time to stand up and act.

      I will be calling the RCMP and reporting this, make sure you report this to your local police as well.

      http://mirrorontheworld.tumblr.com/post/138600015376/urgent-straight-male-allies-needed-to-shut-down

    • Le truc qui m’inquiète c’est de me dire qu’il est possible que personne n’en parle et que ça ne concerne qu’une poignée de mecs dans le monde et de leur faire de la pub en balançant ça... Je suis vraiment pas à l’aise avec ce truc.
      En cherchant je suis tombée sur une campagne de ce groupe #ROK à qui ont doit déjà la #FatShamingWeek et le #BodyShaming : http://www.terrafemina.com/societe/international/articles/32569-fat-shaming-week-et-body-shaming-le-probleme-de-la-grossophobie.h

    • Je confirme : après un tour sur les réseaux sociaux, ce sont surtout ses opposant-e-s qui en parlent le plus. A moins d’un monde secret auquel je n’aurai pas accès (tout à fait possible) je penche sur l’égo sur-développé d’un mec qui fait tout pour faire parler de lui.
      Par exemple avec le dernier Mad Max : http://www.ecranlarge.com/films/news/939952-cannes-2015-mad-max-boycotte-pour-cause-de-feminisme

      Y’a aussi une pétition qui tourne contre lui : https://www.change.org/p/the-nsw-police-force-stop-supporters-of-legal-rape-roosh-v-advocates-meeting

    • Je retrouve tes publications passées sur le sujet @mad_meg : merci à toi. Je reposte celui-ci ici :
      "Roosh V n’est pas une sensation YouTube ordinaire qui explique aux hommes comment avoir des relations sexuelles avec des partenaires féminines aléatoires.

      Le blogueur, auteur et conférencier, attendu demain à Montréal dans le cadre de sa tournée mondiale, est l’instigateur de Return of Kings, un blogue hétérosexuel et masculin qui prône en quelque sorte la domination de l’homme blanc. Il est de plus l’auteur de 14 ouvrages. Le grand mal du XXIe siècle à ses yeux ? Le backlash des hommes menacés par la gent féminine.

      Il ne se limite pas à faire quelques blagues de mauvais goût sur la culture du viol. Son argumentaire, à la lecture de ses nombreux billets, relève de ce qu’il qualifie de « néomasculinité », une idéologie masculiniste, antiféministe et misogyne. Elle combine les valeurs traditionnelles, la masculinité et la biologie animale comme système idéologique. À ses yeux, le socialisme, le féminisme et le marxisme culturel auraient contribué à la destruction de la famille et à l’appauvrissement de l’État-providence. Montréal, ville qui a donné lieu à des mobilisations féministes importantes, s’impose comme un laboratoire fort intéressant pour le néomasculiniste. C’est du moins ce qu’il affirme sur son blogue.

      RENFORCER LA DOMINATION MASCULINE

      Roosh V, à travers cette théorie élaborée, fait l’apologie de la culture du viol. Il propose, entre autres, de légaliser l’agression sexuelle si elle se déroule dans un lieu privé. Après tout, les femmes, à l’affût des derniers avancements juridiques, seraient prêtes à faire des fausses dénonciations de viol, pour le plaisir. Dans l’article « 6 qualities of a good rape scene », on peut lire ces mots : « La clé pour une bonne scène de viol, c’est de voir la fille passer du fait qu’elle déteste ça au fait qu’elle adore ça ».

      Ce n’est pas tout. Roosh V donne dans une sorte de darwinisme social. La valeur des femmes, contrairement aux hommes, repose sur leur fertilité et leur beauté. Le succès des hommes repose sur leurs ressources matérielles et leur intellect. Dans cette logique, les femmes, dès le début de la trentaine, devraient abaisser leurs critères pour se trouver un partenaire, car leur « valeur » dans le « marché » est en baisse.

      L’antiféministe fait en outre des appels à la tradition et à l’ordre naturel tout en usant d’analogies douteuses avec la faune, un trope répandu dans la pornographie qui consiste à comparer les femmes, surtout les femmes de couleur, à des animaux. Pour donner un vernis intellectuel à son argumentation, il n’hésite pas à citer Arthur Schopenhauer, philosophe misogyne du XIXe siècle s’inquiétant lui aussi de la montée du féminisme.

      Outre sa glorification de la supériorité masculine et sa banalisation du viol, Roosh V incite également ses lecteurs à faire du fat shaming. « Une des raisons pour lesquelles il faut sortir avec une femme qui a un trouble alimentaire, c’est que l’obsession qu’elle porte à son corps va lui permettre d’améliorer son look », affirme-t-il. À ses yeux, les femmes deviennent une pâte à modeler d’hommes qui peuvent ainsi se prendre pour Pygmalion.

      Parmi les commentaires de ses nombreux admirateurs, on retrouve des compliments élogieux : « Tu devrais faire partie du programme scolaire. » Sa popularité est presque plus dérangeante que son propos, une idéologie populiste faisant l’apologie de la supériorité de l’homme blanc.

      Les lois canadiennes interdisent la publication de messages incitant à la haine. C’est à travers ce motif que la remise en question de la venue de Roosh V devient pertinente.

      Car l’ensemble de son propos exhale une haine viscérale des femmes qui ne sont pas considérées comme des êtres humains, mais objectivées comme choses qui ne prennent sens qu’au contact d’un homme.

      Tempête dans un verre d’eau ? Antiféministe isolé ? Misogyne solitaire ? À partir du moment où il est suivi sur le web, il n’est malheureusement pas solitaire."
      http://seenthis.net/messages/397118

    • Je pense qu’il ne faut pas sous estimé le pouvoir de nuisance dont sont capable les hommes misogynes. Les masculinistes les plus violents trouvent beaucoup de soutiens (CF : « Sos papa » reçu à l’Élysée). Et si on leur fiche la paix, eux n’en font pas autant, ils torturent, ils assassinent. A mon avis c’est pas possible de se taire face à un tel discours et sachant qu’une femme sur trois subira au moins une agression sexuelle dans sa vie, les agresseurs sexuels parmi les hommes sont infiniment plus nombreux qu’on veut le dire. Il est important que tous ces mecs comprennent bien qu’on va leur casser les couilles.

    • Son idée pour combattre le viol ? « Le légaliser dans le cadre privé », comme il l’expliquait dans un article publié en février 2014. S’il clame aujourd’hui que c’était « satirique » (vous n’avez pas d’humour ?), un coup d’œil à son site « néo-masculiniste » ou à ses 15 livres de conseil pour « ramasser des filles » nous éclaire sur ses intentions : oui, Daryush Valizadeh, alias Roosh V, un Américain de 36 ans, pense bien que le non-consentement d’une femme est un obstacle dérisoire à qui veut profiter d’elle.

      Un gros malade qui a le syndrome Zemmour.

    • Rassemblements annulés, promo réussie...
      http://geopolis.francetvinfo.fr/bureau-washington/2016/02/04/le-blogueur-americain-anti-femmes-annule-son-grand-rassembleme

      Daryush Valizadeh (son vrai nom) avait prévu de réunir ses partisans dans des rassemblements « interdits aux femmes, aux homosexuels et aux transsexuels » qui auraient dû avoir lieu dans 160 villes et 43 pays différents. Mais Roosh finalement annulé la petite fête, regrettant qu’il ne "pouvai[t] plus garantir la sécurité ou la protection de la vie privée des hommes qui souhaitaient participer le 6 février ". (...) "depuis les 50 dernières années, on n’apprend plus aux femmes à se soumettre aux hommes". (...) Dans la chambre de Roosh, au-dessus de son lit, un écriteau prévient « ton visage sera flouté dans toute production vidéo qui pourrait être réalisée ».

      #encore_plus_con_qu'une_bite.

    • ‘Hijack his campaign’: Waleed Aly slams ‘legal rape’ leader Daryush ‘Roosh V’ Valizadeh

      http://www.news.com.au/entertainment/tv/hijack-his-campaign-waleed-aly-slams-legal-rape-leader-daryush-roosh-v-valizadeh/news-story/5efd2b7be85b97b4d1256e69cf1a3eb6

      J’aime bien la réaction de Waleed Aly

      “Instead of linking to articles about Roosh V or responding to his calculated, vile tweets which just keep him trending, I challenge you to click something else,” he said.
      “Specifically, click on your social media and share a link to Lou’s Place. This is a women’s refuge in Sydney. You have never heard of them because they don’t troll people with deliberately outrageous sexist comments and they are not pumped up, self-important media hacks who give trolls like that attention.
      “They actually do amazing work and receive no ongoing government funding. They rely on donations from people like you,” he said, before suggesting viewers donate to the refuge.
      “Let’s hijack everything this guy stands for. Click something else.”

    • C’est un avatar de la communauté de la séduction.
      http://www.slate.fr/story/32839/drague-seduction-communaute-fight-club-the-game
      On a plusieurs versions françaises, dont Soral avec sa sociologie du dragueur...

      La Communauté de la séduction en France. Des apprentissages masculins
      http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=ETHN_133_0425
      http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120813.OBS9518/communaute-de-la-seduction-devenir-un-entrepreneur-de-sa-propre

      Ça n’a rien de neuf, c’est le personnage de Tom Cruise dans Magnolia, par exemple. Et ces types se nourrissent des cris d’orfraies qui les renforcent dans leur position victimaire. Ils s’appellent entre eux des Pick up Artist (PUA), les rois de la drague en somme, qu’on pourrait traduire par les Artistes choppeurs ou un truc comme ça. Bon, ça vend du coaching, et c’est un sujet vendeur pour les journaux, ça occupe de l’espace et c’est un ennemi facile à démonter qui met tout le monde d’accord (d’où les interdictions de rassemblement). Mais est-ce représentatif du sexisme aujourd’hui ? I don’t think so. C’est un peu comme Orelsan pendant la polémique, ça sert surtout à déforcer le discours féministe en le focalisant sur des cibles tellement caricaturales, qu’il n’y a rien à en dire, elles contiennent leur propre contre discours comme Roosh V. et son discours pro-rape. Bref, une scorie libérale-patriarcale parmi d’autres.

    • Tu as le syndrome Finky aussi dans le même genre, c’est tout pareil. Le dominant qui surjoue le rôle de la victime, juste parce qu’on lui rappelle que ses opinions sont des délits ou des crimes.

      Dans mon entourage, il a fallu que je rappelle que le racisme est puni par la loi (que ce n’est pas une opinion), pour qu’on arrête de trouver des excuses au voisin raciste, parce que je me prenais des remarques du genre « mais faut respecter les opinions des autres BigGrizzly, t’es intolérant et violent quand tu t’exprimes... » (en gros, c’était moi le méchant, juste parce que je faisais remarquer que l’autre avait des opinions bien rances... dire la vérité est une violence que beaucoup de gens ont du mal à encaisser...)

      Je continue sur le « mais c’est la loi » qu’on se prend dans les dents quand on tâche d’éclairer sur le fait que la loi sur le voile est utilisée pour discriminer les femmes qui portent le voile, et qu’elle est donc contre-productive. « Mais c’est la loi, elles ne doivent pas porter le voile ». La prochaine fois qu’on me le sort, je me suis promis de retourner l’argument, en expliquant que la loi n’est pas « bonne » par nature, qu’il y a des pays où la Loi elle dit que le voile est obligatoire et qu’avec leur argument massue ils se promettent des lendemains pas vraiment rigolos...

    • Mais est-ce représentatif du sexisme aujourd’hui ? I don’t think so. C’est un peu comme Orelsan pendant la polémique, ça sert surtout à déforcer le discours féministe en le focalisant sur des cibles tellement caricaturales, qu’il n’y a rien à en dire, elles contiennent leur propre contre discours comme Roosh V. et son discours pro-rape. Bref, une scorie libérale-patriarcale parmi d’autres.

      Ca fait plusieurs fois que je voie ici ce reproche de faire de la pub a ce type. Ca me dérange pas mal car finalement c’est encore aux féministes qu’on fait des reproches. Il faudrait quoi ? qu’on se taise et laisse ces mecs faire leurs petite fiesta de violeurs tranquillement dans l’indifférence général pour pas leur faire de pub. C’est ce qu’on fait depuis pas mal de millénaires et le résultat est pas génial. Et si on leur fout la paix, ils finissent par être reçu a l’Elysée comme ca a été le cas pour les trouducul de SOSPapa. Est-ce qu’il faut laisser les pires racistes/homophobes/transphobes... parlé pour pas leur faire de pub ?
      Aujourd’hui le viol n’est pas réprimé, il l’est uniquement si l’agresseur est racisé, comme c’est le cas avec les agressions et viols de Colognes, le reste du temps c’est plus grave de s’en prendre à un chat qu’a une femme.

      A mon avis ces mecs sont représentatifs du sexisme d’aujourd’hui. Tout comme Orselan est représentatif lui aussi de cette misogynie contemporaine qui fait qu’on est sensé accepter les lamentation d’un type qui nous raconte qu’il va avorter son ex au cutter. Comme si y avait pas des mecs par paquet pour venir buter leur ex, y en a plein les journaux sous la rubrique « amour passionnel ». Si un tiers des femmes aujourd’hui subit au moins une agression sexuelle au cours de sa vie il faut bien qu’un tiers des mecs sur cette terre les agressent. Les femmes ne s’agressent pas entre elles, ce sont les hommes qui commettent ces crimes contre elles.

      Comme dit @monolecte c’est pas un discours différent de celui d’un Zemmour ou d’une Iacube. C’est le discours majoritaire puisque de fait le viol n’est pas réprimé dans nos sociétés, ce qui est réprimé c’est la parole des victimes et leurs actes de résistances.
      Ce mec participe aussi au Gamegate, et là aussi c’est pas un petit groupe marginal venu d’une autre époque.
      Perso je trouve bien normal que ce rassemblement de criminels rencontre des obstacles et soit annulé. Des types comme lui j’en connait, j’en ai croisé un bon paquet dans ma vie et je m’en suis même coltiné un à la soirée seenthis alors franchement ils ne sont ni rares ni d’une autre époque et ni caricaturaux.

    • Ils veulent qu’on applique les lois sur le voile, sur la criminalisation d’Internet, sur l’état d’urgence ?
      Qu’on applique avec le même zèle les lois sur le viol, sur les violences faites aux femmes, sur le harcèlement au travail, sur le racisme, et j’en passe...
      C’est sans fin, en fait, cet appel à la loi, mais la pose victimaire de ces privilégiés est consternante sinon révoltante.

    • @mad_meg je n’ai pas dit que ces rassemblements ne devaient pas être interdits. J’ai juste dit que je suis étonnée de la publicité subite que rencontre cette communauté de la séduction alors qu’ils sévissent depuis longtemps. Et que focaliser sur ce type est contre productif, alors que les mesures nécessaires ont été prises par les autorités contre eux, ce qui est quand même la moindre des choses, vu la teneur du discours. Ils sont sanctionnés, passons notre chemin et avançons sur ce qui ne l’est pas.

    • @supergeante j’ai pas pensé que tu était contre l’interdiction de ce rassemblement.
      Je croi que ce qui nous oppose ici est un problème de méthode ou priorité des luttes et encore je suis même pas sur qu’on soit en désaccord. Cette question de la « publicité » est un peu insoluble. De mon point de vue c’est grâce à cette publicité que le rdv a été annulé, c’est pas par l’action policière, police qui n’était probablement pas au courant vu qu’il n’y avait pas de demande d’autorisation de manifesté et que les flics n’ont pas de malignité contre les fafs. La manif était déjà interdite en France, de fait. J’ai pas eu l’impression que ca soit une interdiction des autorités qui ait pesé dans l’annulation, mais plutot la menace de se faire péter la gueule par des antifa et alliés rameuté par les millitant·e·s féministe, antiracistes, queer, trans... du web.

      Aussi pour moi ce mec est pas marginal, son discours n’est pas isolé (le sexisme, le racisme, l’homophobie, la transphobie, la xenophobie...sont tout de même l’ordinaire de ce qu’on entend). Du coup j’ai pas l’impression de ne pas avancé en rapprochant ce discours de celui de Iacube, Zemmour, Soral ou d’autres moins affichés qui font la culture du viol et qui permet au patriarcat de fonctionné.

      Bon la manif semble annulée, c’est vrai que ces mecs n’ont aucun intérêt et qu’on leur a assez consacré d’attention. C’est juste un peu réconfortant de savoir qu’ils vont resté cachés. Et c’est pas comme si les occasions de parler de la culture du viol manquaient. Alors je vais suivre ton conseil et avancé ailleurs.
      Bonne journée

    • Pour illustrer la PUA (les agresseurs de rue qui disent « draguer »), je n’utiliserais pas Soral, c’est un peu comme de s’arrêter à Patrick Bruel quand on parle de Poker.
      Les PUAs ont encore de beaux jours devant eux, car ils répondent pile poil à des névroses renforcées par notre société. Mais donc si on veut s’opposer à ces lavages de cerveau, il est mieux, je crois, de ne pas renforcer PUA=Soral, la PUA a plus à voir avec le libertarianisme, la marchandisation des personnes et le développement personnel mal intentionné.
      Ce que me sidère c’est ce rapprochement PUA + masculinistes chez Return of Kings. Les 2 s’appuient et renforcent les stéréotypes de genre (comme les jouets pour enfants, les pubs…), mais c’est un peu la grenade ET le lance missile réunis sur une même personne, c’est too much.

  • Meghan Murphy : Les hommes ne tuent pas les femmes par « amour »

    https://tradfem.wordpress.com/2016/01/31/meghan-murphy-les-hommes-ne-tuent-pas-les-femmes-par-amour

    Ce que l’on cherche à nous faire croire, au cas où ce n’est pas clair, c’est que c’est « l’amour » qui a conduit cet homme à tuer une femme. C’est un message que nous entendons si souvent qu’il semble probablement raisonnable à bien du monde. Mais ce cliché n’a rien de raisonnable. Les hommes ne tuent pas par « amour », ils tuent par désir de contrôle. « Si je ne peux pas t’avoir, personne d’autre ne le pourra », disent couramment les conjoints violents. Et ils le pensent souvent. [...]

    Les médias et la police veulent nous faire croire que c’était un « crime passionnel », mais se présenter avec un poignard au domicile de votre ex, après une sortie où vous avez menacé de vous suicider (un comportement qu’ont souvent les hommes violents quand ils tentent de manipuler leur partenaire pour qu’elle reste ou revienne), ne ressemble pas selon moi à un « crime passionnel ». Cela ressemble à un homme possessif et convaincu de son droit qui est venu chercher son ex-partenaire pour la punir pour le crime d’être libre, libre de lui.

    Traduction : Tradfem
    Article original : http://www.feministcurrent.com/2016/01/20/men-dont-kill-women-out-of-love

    #Meghan_Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Vous pouvez la suivre sur Twitter : https://twitter.com/MeghanEMurphy

    #fémicide #masculinisme #violences #médias #Feminist_Current #tradfem