• IVG : l’extrémisme religieux à l’Assemblée nationale – Révolution Féministe
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2016/11/27/ivg-lextremisme-religieux-a-lassemblee
    https://www.youtube.com/watch?v=qb_Ya2CQxiU

    IVG : Débat sous haute tension à l’Assemblée »

    « L’examen de la proposition de loi sur l’extension du délit d’entrave à l’IVG a été interrompu au bout de 10 minutes dans la cohue générale. Le texte – modifié – a finalement été adopté. Il sera discuté dans l’hémicycle le 1er décembre. Récit d’une matinée agitée. »

    « Le député est interrompu par le brouhaha de ses collègues de l’opposition. A 9h42, la présidente de la commission des affaires sociales Catherine Lemorton est obligée de suspendre la séance, dans la cohue. Elle n’a commencé que depuis dix minutes… »

    Source (séance complète) :

    http://www.lcp.fr/actualites/ivg-grosse-tension-en-commission-la-seance-suspendue-au-bout-de-10-minutes

    Elle est belle la #laïcité française
    #masculinisme #IVG #domination_masculine #misogynie #sexisme

    • Ce qui est chouette avec ces messieurs de France, c’est que même les pro-choix parlent des femmes un peu comme ils parleraient de leur chiennes.

      Simone Veil effectivement, cette femme politique qui s’est engagé dans le droit à l’IVG et qui a fortement changé la vie de NOS femmes.

    • Barrette repousse les manifestants pro-vie à 50 mètres des cliniques Le Devoir - 30 novembre 2016 - Marco Bélair-Cirino
      Québec a inclus des dispositions en ce sens dans le projet de loi 92

      Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, veut garder les manifestants pro-vie à distance des cliniques d’avortement. Avec le feu vert des partis d’opposition, il a inclus mardi soir dans le projet de loi 92 des dispositions interdisant à toute personne de « manifester, de quelque manière que ce soit, ou effectuer toute autre forme d’intervention afin de tenter de dissuader une femme d’obtenir [une interruption volontaire de grossesse (IVG)] ou de contester ou de condamner son choix de l’obtenir ou de l’avoir obtenu », et ce, à moins de 50 mètres d’une clinique d’avortement au Québec. « En aucune circonstance ne devrait-il être permis de mettre quelques barrières que ce soit, physiques ou non physiques, à l’accès à l’avortement » , a déclaré M. Barrette lors d’un impromptu de presse.

      En empêchant les militants pro-vie d’ « accuser » des patientes de « faire quelque chose d’immoral » en recourant à une IVG ainsi que des professionnels de la santé la pratiquant, le projet de loi 92 garantira l’ « accessibilité aux soins de santé » , a-t-il souligné, disant avoir compilé « beaucoup de plaintes de la part de femmes qui considèrent qu’il y a parfois de l’obstruction par des manifestants ».

      Si le projet de loi est adopté, les manifestants anti-avortement qui feront irruption à l’intérieur du « périmètre de sécurité » seront passibles d’une amende de 250 $ à 1250 $. Ceux qui, de surcroît, « menace[ront] ou intimide[ront] une personne qui se rend » dans une clinique où sont pratiquées des IVG encourront une amende deux fois plus salée, soit de 500 $ à 2500 $.

      . . . . .
      La suite : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/485939/barrette-repousse-les-manifestants-pro-vie-a-50-metres-des-cliniques
      #Québec #avortement #Femmes #Droit_des_Femmes #intégristes

    • Merci @aude_v de cité nos parlementaires (Longuet)
      Ce matin au détour d’un article du e-monde.fr j’ai retrouvé cette même impression que les femmes sont des objets ou des animaux domestiques apprenant à des hommes.
      « Le comédien Paul Guers et sa femme retrouvés morts à leur domicile »
      http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/11/30/le-comedien-paul-guers-et-sa-femme-retrouves-morts-a-leur-domicile_5041070_3

      Selon les premiers éléments de l’enquête, l’acteur serait mort il y a plus d’une semaine. La gendarmerie s’oriente vers un décès naturel, suivi du suicide de son épouse .

      L’ancien secrétaire de la Comédie-Française Paul Guers a été retrouvé mort, lundi 28 novembre, à son domicile de Montsoreau (Maine-et-Loire), près de Saumur, au côté de son épouse écrivaine , a indiqué la gendarmerie.

      Selon les premiers éléments de l’enquête, Paul Guers, 88 ans, serait mort entre le 16 et le 19 novembre, tandis que son épouse Marie-Josèphe, âgée de 66 ans, serait morte après lui . « Il souffrait d’un cancer et devait subir un traitement lourd », a précisé la gendarmerie, qui s’oriente vers l’hypothèse d’un décès naturel de l’acteur, suivi du suicide de sa compagne .

      Paul Guers, de son vrai nom Paul Dutron, est né à Tours en 1927. Pensionnaire de la Comédie-Française de 1953 à 1956, il débute sa carrière au théâtre, notamment dans des pièces mises en scène par Jean-Louis Barrault. C’est le film La Tour de Nesle, réalisé par Abel Gance, qui le fait connaître du grand public en 1955.
      Un homme de théâtre

      Il donnera notamment la réplique à Danielle Darrieux, Bernard Blier et Lino Ventura dans Marie-Octobre de Julien Duvivier, en 1959, puis à Marie Laforêt dans La Fille aux yeux d’or, en 1961. Lorsque sa carrière cinématographique décline au début des années 1970, il se consacre davantage au théâtre et à la télévision.

      Au théâtre, il a joué dans La Chatte sur un toit brûlant, une pièce mise en scène par Peter Brook en 1956, dans Requiem pour une nonne, mis en scène par Albert Camus en 1961, ainsi que dans de nombreuses tragédies classiques.

      Paul Guers a joué dans une trentaine de films, une trentaine de pièces de théâtre et tourné dans une quinzaine de feuilletons télévisés.

      Sur Marie-Josèphe, son épouse, sa compagne écrivaine on ne dira rien. Sa mémoire n’est pas digne d’interet. Elle n’est qu’une « femme de »

      Pour une fois même les commentaires sur l’e-monde.fr ont remarqué l’énormité de la chose.

      Créatrice du Grand Prix Littéraire de St Emilion Pomerol Fronsac, agrégée des Lettres et Docteur d’Etat ès-lettres, Marie-Josèphe Guers est un écrivain reconnu. Depuis la parution de « La Femme inachevée » (Actes Sud 1987) jusqu’à « Tu te souviens » (Editions du Rocher 2006), elle a publié sept romans et la première biographie de Claudel, tous couronnés de prix prestigieux (Académie française, prix du premier roman, Roland Dorgelès, fondation Charles Oulmont, Société des gens Lettres, prix des lectrices de Elle etc). Editrice, chez Robert Laffont elle a créé et dirigé diverses collections dont « elle était une fois » qui a publié Françoise Giroud, Françoise Sagan etc, chez Hachette elle a créé et dirigé une collection pour enfants « Bestioles ». Créatrice du « Festival des châteaux » pour le théâtre elle écrit elle-même des pièces dont « Alice et la maison des merveilles » créé en 2004. Peintre elle a exposé en France, à Paris et en province, et à l’étranger (Londres, Bruxelles, Namur, Mexico) et crée chaque année les cartes et affiches originales du Grand Prix littéraire. Avec son mari le comédien Paul Guers, elle s’est installée à Saint-Emilion, tout en continuant à vivre à temps partiel à Paris elle consacre plusieurs semaines par an à des voyages autour du monde, sources d’inspiration de certains de ses romans.

      http://www.babelio.com/auteur/Marie-Josephe-Guers/92918

      #invisibilisation_des_femmes

      Je vais en faire un poste à part ici https://seenthis.net/messages/547138

  • #Italie : une femme divorcée condamnée à 30 000 euros d’amende pour avoir dit à son fils du mal de son père
    http://www.francetvinfo.fr/monde/italie/italie-une-femme-divorcee-condamnee-a-30-000-euros-d-amende-pour-avoir-

    e tribunal civil de Rome a tranché. La cour italienne a condamné une femme à une amende de 30 000 euros, parce qu’elle disait à son enfant du mal de son père, dont elle est divorcée, raconte La Repubblica (en italien), mercredi 19 octobre.

    Selon la cour italienne, la mère de famille n’a pas essayé d’entretenir des liens entre le père et son enfant, mais a, au contraire, « exprimé sa désapprobation avec des termes désobligeants à propos de son ancien mari ».

    Avec cette décision, le tribunal reconnaît le devoir pour les couples divorcés de faire le nécessaire pour « préserver la sérénité » des relations entre les parents et leurs enfants, note le journal. Le verdict du tribunal exhorte la mère de famille à changer de comportement vis-à-vis de son ex-mari. Dans le cas contraire, les conditions de la garde de l’enfant, qu’elle a obtenue, pourraient être modifiées.

    #divorce #intérêt_supérieur_de_l'enfant #famille

  • Le Syndrome d’Aliénation Parentale (#SAP) ou l’instrumentalisation du système judiciaire | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/10/15/le-syndrome-dalienation-parentale-sap-ou-linstrumentalisation-du-systeme-judiciaire

    Voilà bientôt deux ans que Julie ne voit Lili que 2 heures tous les 15 jours, de 10 h à midi, dans un centre de médiation familiale. Elle n’a fait l’objet d’aucune condamnation ni poursuite. Pourtant, elle est considérée par la justice comme une mère « hautement toxique » dont il faut protéger l’enfant. Son crime ? Avoir cru sa fille lorsque celle-ci lui a raconté le « secret de papa ». Une mécanique infernale s’est alors enclenchée malgré les signalements de professionnels de la santé alarmés par les jeux sexualisés de l’enfant aux autorités compétentes comme la loi les y oblige. La partie adverse a brandi le « Syndrome d’Aliénation Parentale » (SAP), et, par un incroyable retournement, c’est Julie qui a été immédiatement suspectée, car, de plus en plus, pour de nombreux intervenants judiciaires, les accusations de maltraitances sexuelles, mais aussi physiques, sont perçues comme des tactiques maternelles pour priver les pères de leurs enfants. Aussi, en décembre 2013, Lili a, dans un premier temps, été confiée à son « père », Julie obtenant des droits de visite classiques (deux week-ends par mois et la moitié des vacances). Mais les jeux sexualisés de Lili ont alerté Hélène Romano, Doctoresse en psychopathologie clinique, spécialisée dans le psychotraumatisme, qui a immédiatement fait un nouveau signalement à propos d’une « petite fille d’environ 2 ans présentant via un jeu traumatique, des manifestations très spécifiques d’enfant agressée sexuellement » (en italique). Une expertise, réalisée par un praticien aujourd’hui gravement remis en cause par ses pairs, concluant que « Julie trouvait sa satisfaction dans l’utilisation de l’enfant contre le père, ce qui entre dans le cadre des syndromes d’aliénation parentale » (en italique), a valu au signalement d’être classé sans suite. La pathologisation de la mère prenant soudain toute la place, les accusations de violences paternelles ont disparu du radar de la justice, et Julie est devenue en octobre 2014 la « visiteuse » de son enfant.

    #masculinisme

  • De colère et d’espoir : Les hommes sont-ils discriminés en matière de garde d’enfant ?
    http://decolereetdespoir.blogspot.fr/2016/09/les-hommes-sont-ils-discrimines-en.html

    Avez-vous déjà vu un film ou une série où un gentil papa ne demande qu’à voir son enfant, mais où une méchante maman n’arrête pas de lui mettre des bâtons dans les roues ? Le gentil papa se résigne alors à prendre les grands moyens et va consulter un avocat, qui le prévient, désolé, qu’il n’a aucune chance d’obtenir la garde parce que les tribunaux l’accordent presque systématiquement aux mères.

    J’ai vu un tel scénario de nombreuses fois, notamment dans la série Gilmore Gilrs, où le père en question est l’incarnation même du bon gars, et dans Nashville, où la mère en question est l’image même de l’irresponsabilité. Évidemment, la spectatrice ressent l’injustice de la situation. « Ben voyons ! », se dit-elle, « Comment les tribunaux peuvent-ils être aussi partiaux ? » Et la voilà convaincue que le système de justice est biaisé en faveur des femmes (la tentation est forte d’insérer ici un gros LOL), ce qui n’est pas si difficile à croire, puisque l’idée selon laquelle les femmes ont des privilèges au sein de la famille est assez répandue.

    Dans cet article, je vais vous expliquer en quoi cette idée reçue est fausse, et en quoi elle est dangereuse.

    #stereotype #divorce #famille #genre #discrimination #masculinisme #féminisme

  • Les Allemandes bientôt contraintes de révéler leurs aventures extra-conjuguales - Journal des Femmes
    http://www.journaldesfemmes.com/societe/actu/1614558-allemagne-relation-extra-conjugale-paternite

    L’Allemagne est en passe de voter une loi plutôt étonnante. Les femmes pourraient être contraintes de révéler à leurs conjoints hésitants la véritable identité du père de leur enfant. Si l’homme a des doutes sur le géniteur de l’enfant, il pourra donc faire appel à cette nouvelle législation pour obliger celle qui partage sa vie à avouer des relations extra-conjugales. Ce projet de loi a été proposé par le ministre de la Justice Heiko Maas et il sera présenté au conseil des ministres le 31 août 2016 en vue de sa soumission prochaine au Parlement. L’Homme politique a affirmé, selon l’AFP : « Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux faux pères [...] la mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique. » En cas d’infidélité avérée, le « faux père » pourrait alors prétendre à des « frais d’entretien » auprès du vrai géniteur et ce, jusqu’à 2 ans.
    Une originalité qui laisse cependant perplexe. Le ministre de la Justice n’a pas précisé les sanctions encourues ni le pourcentage de population susceptible d’être touché par cette loi. Qui plus est, dans quelle mesure peut-ont contraindre l’intéressée à parler ? Il faudrait par ailleurs faire passer de multiples tests ADN, un coût élevé pour l’État. Cela reviendrait aussi à punir par la loi l’infidélité...

    #paternité #adultère #patriarcat #filiation #droit_du_sang #pension_alimentaire #divorce #mariage

  • Un projet de loi prévoit de contraindre les mères allemandes à révéler l’identité du père de leur bébé si celui-ci est né d’une relation extraconjugale. 29 août 2016
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Les-mamans-infideles-devront-dire-la-verite-22385610

    L’Allemagne va introduire une loi pour contraindre les femmes à avouer à leur conjoint contestant leur paternité le nom du géniteur d’un enfant né d’une relation extraconjugale afin qu’il participe aux frais d’entretien de celui-ci, a annoncé lundi le ministre de la Justice. Un projet de loi dans ce sens doit être adopté mercredi en conseil des ministres, avant d’être soumis au Parlement, selon le ministre Heiko Mass.
    En vertu de ce texte, un homme contestant sa paternité pourra contraindre sa partenaire à dévoiler le nom du ou des amants fréquentés au moment de la conception d’un enfant et ainsi établir qui est le père biologique. « Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux ’faux pères’ », a expliqué le ministre, « la mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique ».
    Les époux trompés pourront, selon ce texte, exiger un remboursement des frais d’entretien de l’enfant auprès de son géniteur sur un période allant jusqu’à deux ans. Le ministre n’a pas dans l’immédiat précisé quelle sanction pourrait viser une femme refusant de révéler l’identité du père biologique de son enfant. Il n’a pas non plus communiqué de chiffres permettant d’évaluer le nombre des famille concernées.

    • C’est impressionnant de voire comme les petits problèmes financiers des dominants sont vite pris en considération par l’institution. C’est claire que les enfants adultères faussement attribué à des hommes, c’est un problème sociale gravissime et urgentissime.

      Voici encore un nouveau moyen légal pour les hommes de bloquer les procédures de divorce en réclamant des test ADN humiliants à leur ex-compagne et de leur faire vivre un enfer en toute légalité.

      #masculinisme #domination_masculine

    • C’est un acte très grave contre les femmes. Et contre les enfants dont elle peut déstabiliser les liens familiaux.
      Un des rares pouvoir que les femmes ont toujours eu, c’est de pouvoir « désigner le père » de son enfant.

      Et cette loi porte aussi au pinacle les liens du sang, la génétique. Comme si une filiation basée sur des tests ADN était plus légitime que la filiation basée sur la volonté de la femme (ou une part de hasard ;-) ) et l’histoire affective qui en découle.

      Vous imaginez si cette loi était rétroactive et que des pères inquiets soient nombreux à vouloir vérifier la filiation génétique de leurs enfants ... il va y avoir quelques situations dramatiques.

      C’est vraiment une loi d’extrême droite. L’état doit tout contrôler, jusqu’au secret des alcôves.

      Le fond de l’air est décidément brun.

    • @touti C’est un de ces multiples projets politiques qu’on sort au moment des vacances d’été pour se faire remarquer. Peu importe si c’est utile ou pas et dans l’intérêt de qui on a voté (ou envisage de voter) la loi en question.

      Je ne suis pas spécialiste de la question, mais d’après ce que j’ai compris on ne peut actuellement pas obliger une femme à révéler le nom du père biologique d’un enfant. Il faut savoir qu’en Allemagne tu es automatiquement considéré comme père d’un enfant si tu es mariée à la mère et si tu n’engages pas de procédure juridique contre.

      Ceci pose un problème pour des hommes qui découvrent (on ignore leur nombre et situations précises) qui ont dépensé de l’argent pour un enfant qui n’est pas le leur et qui voudraient récupérer cet argent.

      Ils ne peuvent pas réclamer à l’enfant les sommes injustement payées. La mère n’étant pas le/la bénéficiare ne leur remboursera rien non plus. Ils sont alors obligés à s’adresser au véritable père biologique de l’enfant, chose impossible si la mère n’accepte pas de l’identifier.

      Je me demande si cette loi tiendra debout une fois qu’une mère se défendra sérieusement contre l’obligation de révéler un père biologique. Peu importe de ce que dira la nouvelle loi, un juge sera toujours obligé d’évaluer le poids des intérêts de la mère, de l’enfant, du père biologique, de l’ex-père et des autres personnes touchées par la révélation (ou non) du nom du père biologique.

      Après il restera toujours la question de la pratiquabilité - si la mère dit quelle ne sait pas, si elle dit qu’elle a couché avec x hommes dont des étranger vivant on ne sait pas où etc. On pourrait passer une journée entière à imaginer des cas où cette loi montre à quel point elle est absurde.

      Je ne sais d’ailleurs pas si on a prévu des sanctions pour les méres qui restent muettes. Il se peut qu’on ait oublié ce paragraphe.

      Finalement on découvre que c’est un projet de lois de village qui n’a aucun sens dans une société urbaine moderne. Je crois qu’on l’a mis au monde pour épater la galerie et on ne sait toujours pas si on arrivera à faire payer pour ses handicaps les pères illégitimes de la pauvre loi .

      #wtf

    • @aude_v

      C’est un truc pour comptables masculinistes, ce truc : la paternité n’est pas un truc biologique mais social, c’est une relation.

      Effectivement. Mon sentiment est qu’on nous prépare un coup vache dans le cadre du grand rollback réactionnaire qui va encore fausser les rapports entre les sexes. Ce développement a fait face pour la première fois après la découverte du SIDA au début des années 1980 quand on en a fait une maladie de pédés, de pervers de tout genre et de femmes infidèles. A vomir.

    • Elle permet de dire au fils d’ouvrier que s’il en est réduit à faire le boulot de son père, ce n’est pas de la faute du système injuste mais de la sienne parce qu’il n’a pas assez travaillé. L’école n’a que des codes bourgeois. Seuls les fils de bourgeois peuvent s’en sortir, au besoin avec des heures de cours particuliers. Regardez la crispation en France autour de la suppression du cours de latin. A quoi le latin peut-il encore servir ? Si on veut l’étymologie d’un mot, il y a Wikipédia. Si on veut l’apprendre, on peut commencer à 18 ans et être très bon en l’espace de deux ans. Les maths ? Sinus et cosinus ne m’ont jamais servi dans la vie. On nous dit que cela sert à former le jugement. Que dalle ! C’est une école de papa pour faire de bons fils à papa. Cela ne marche pas en banlieue.

      Faudrais pensé à dire a ce prof phallosophe que les filles peuvent aussi suivre une scolarité...

      La soif de liberté, elle s’exprime à 40 ans quand on a une nana et des marmots, qu’on en a ras-le-bol et qu’on a envie de se casser.

      Pauves nanas qui se coltine ce mec. C’est hallucinant cette manière de parler de couille-à-couille comme si les femmes était de toute façon trop occupé à laver les traces de pisse sur les chiottes pour avoir le temps de lire ce papier.

      Il y a une seule et unique mention de femmes dans ce texte :

      On hérite de la faille du père ou de la mère.

      #masculinisme #phallosophe #androcentrisme

    • Aussi sur le latin il dit n’importe quoi ce phallosophe. Ma sœur qui bosse en zep. M’expliquait justement que la latin et le grec etait tres prisé et important dans le collège ou elle travail car c’est justement une matière utile pour les autres cours et que c’est une matiere qui etait encore proposer en Zep. Elle ne le sera plus alors que dans des collèges et lycées bourgeois elle le sera encore. La Suppretion du latin est d’abord un problème pour les Zep et non un probleme pour les Bourges contrairement à ce qu’il dit. Pour ce phallosophe des jeunes de cités (enfin les garçons jeunes vu qu’il parle uniquement aux mâles) ne peuvent pas suivre des cours de latin, ne peuvent pas y trouver un intérêt, n’en ont aucune utilité... Ca me semble assez condescendant sans parlé de son complex de sauveur blanc qui insiste lourdement pour qu’on sache a quel point lui se sacrifie pour aller enseigner des trucs mais pas le latin dans les Zep.

    • Oui en plus ce mec est utilitariste, il croi que les « jeunes » dont il parlent n’aurons jamais à se servir d’un Sinus et Cosinus car il ne les imagine pas autrement qu’au chomage ou dans un job sans qualification. Comme si les jeunes filles et garçons des Zep ne pouvaient pas avoir l’utilité du latin, des sinus et cosinus, ni acceder à des profession dans laquelle se savoir est utile.
      Il y a aussi un coté très clientéliste à prétendre que l’utilisation de fesse-bouc rendrait les jeunes plus intelligents que leurs ainé·e·s. Tout ca bien sur sans définir ce qu’il appel l’intelligence. Et comme si d’une génération à l’autre l’intelligence humaine fluctuait.

    • Les DRH en raffolent. Des banques comme HSBC, Barclays, la Société Générale le sollicitent d’ailleurs régulièrement. Cespedes a aussi animé le Salon du zen, l’université d’été du Medef, le congrès des kinés (« Vous êtes les artisans du bonheur »), celui des horticulteurs (« Jardins de sens, jardins de vie »), une conférence pour les experts-comptables, a traité de l’« empowerment au féminin » pour McDonald’s, de « l’optimisme » chez Caprice des Dieux… Il est même intervenu devant des agents de la DGSE sur « l’ambition patriote ». Chaque conférence rapporte environ 5 000 € bruts à sa société, et il en assure une cinquantaine par an. Il s’offre même le luxe de décliner l’offre de La Française des Jeux, qui voulait qu’il coache ses « grands gagnants » : « Je n’ai pas envie d’être un gourou », explique-t-il.

      http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/livres/articles/le-business-des-philosophes/25284

  • (Cesser de) militer en terrain virtuel glissant | Comment peut-on être féministe ?
    http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/08/15/feminisme-harcelement-conflits-internet-twitter-reseaux-

    En ce qui concerne la lutte féministe, internet est devenu un bourbier. Entre le harcèlement qui s’intensifie de façon affolante sur des plateformes dont le business model consiste à tenter d’encaisser un max de recettes publicitaires en essayant de générer le plus gros trafic possible et en monétisant nos données personnelles, ce qui implique d’offrir un espace d’expression sans limites aux nazis, aux fachos, aux harceleurs et aux violeurs de tous poils, et les milieux militants qui abritent eux-mêmes leurs quotas d’agresseurs et de violeurs, soutenus par leurs potes proféministes et par certaines femmes elles-mêmes, ça craint de plus en plus.

    Mention spéciale pour le féminisme sur Twitter qui depuis un an (et plus particulièrement ces derniers mois) semble sur le point d’imploser : des menaces de viol et de mort sont quotidiennement adressées à un grand nombre de militantes, ce qui aiguise le besoin compréhensible de repli des microcosmes de féministes en groupes soudés. Ce nécessaire repli entraîne en toute logique des affrontements sur le terrain du débat d’idées face à d’autres groupes soudés, ces groupes devenant eux-mêmes des cocottes-minute sous pression et se mettant sur la gueule entre eux. Et ce n’est pas surprenant, dans cette atmosphère de huis clos virtuel, pas forcément intentionnel au départ et probablement utile à l’empowerment des groupes féministes, mais qui empêche actuellement toute respiration émotionnelle extérieure, toute prise d’air apaisante.

    Sans oublier le problème non négligeable soulevé par la dépolitisation des regroupements féministes au profit de rapprochements affinitaires et amicaux basés sur l’affection au détriment de toute réflexion de fond : c’est ainsi qu’on voit des féministes prendre la défense d’agresseurs ou de masculinistes parce que ce sont leurs potes et parce qu’ils « travaillent dessus », puis se déchirer entre elles. Pendant ce temps, les mecs se frottent les mains : tant que les meufs sont occupées à se mettre sur la gueule, le patriarcat est peinard.

    Tout cela se déroule bien souvent dans un contexte de jargonnage oublieux de sa propre spécificité, mêlant un maniement très fin de l’outil et l’utilisation de termes incompréhensibles à toute profane. On en arrive à des situations surréalistes. À ce contexte étouffant, ajoutons les conflits incessants entre courants féministes – le combat entre les vieilles matérialistes et l’avant-garde féministe fait notamment rage depuis des mois -, et les call out (dénonciation nominative) de plus en plus fréquents d’agresseurs, qui donnent lieu à des menaces faites aux victimes de viol par les supporters de ces mêmes agresseurs.

    #féminisme #cyberféminisme #masculinisme #harcèlement #domination_masculine #tweeter #facebook

  • Que dire à une #femme victime de #violences qui se confie à vous
    https://www.buzzfeed.com/jenniferpadjemi/que-dire-a-une-femme-victime-de-violences-qui-se-confie-a-vo

    « C’est grave, quelle que soit la forme de violence », et c’est puni par la loi. Clémence Pajot nous rappelle que le premier type de violence est psychologique, mais « qu’on a tendance à l’oublier ». Viennent ensuite les violences physiques, sexuelles, verbales et économiques et qu’elles peuvent se faire « au sein du couple, au travail ou dans la rue. »

    • Quand la fille veut rien faire, y retourne, complètement sous emprise, qu’elle le laisse faire tout et n’importe quoi, et plus en plus gros, qu’elle s’occupe des enfants de l’autre plus que des siens, qu’elle s’éloigne (en vérité qu’il la fait s’éloigner) de ses copines… putain tu sais plus quoi faire, et tu SENS qu’il va arriver un truc grave, vraiment grave. On a un problème comme ça là… et ça fait bien bien chier. :(

    • Aussi parler avec les victimes et essayer de leur faire comprendre que ce n’est pas de l’amour que leur partenaire ont pour elle, c’est souvent l’argument des personnes sous emprise pour continuer à subir les violences et qui pensent que leur partenaire agit « par amour ». Ce n’est pas de l’amour mais simplement l’occasion d’exercer son pouvoir de merde. #virilisme #masculinisme

  • Le mythe des hommes battus - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Le-mythe-des-hommes-battus

    Dans le Guide d’autodéfense intellectuel contre le masculinisme le mythe des « hommes battus » est largement démonté et critiqué, et la violence des femmes est replacée dans un cadre d’analyse féministe. Face à l’audience médiatique des campagnes [6] masculinistes et la popularité de leurs arguments, il nous semble nécessaire de renforcer nos stratégies d’argumentation face aux défenseurs des privilèges masculins. L’argument selon lequel il existerait des hommes battus, mais dans des proportions statistiques bien inférieures au nombre de femmes victimes de violences, nous paraît insuffisant, et laisserait entendre que l’on peut parler de violences conjugales exercées par des femmes sur des hommes.

    Nous voulons avancer l’idée que les hommes ne sont pas, en tant que groupe social, victimes de violences dans le couple hétérosexuel, de la part des femmes, en tant que groupe social. Autrement dit, les hommes ne sont pas victimes de violences conjugales, ne sont pas discriminés au sein des couples, il n’y a pas d’hommes battus. Nous ne nions pas l’existence d’actes de violences de femmes à l’encontre d’hommes, mais nous refusons l’instrumentalisation des analyses féministes, qui implique ici un renversement des rapports de domination. Si l’on parle en terme de phénomènes sociaux structurels et non de cas isolés, il n’y a pas de sexisme anti-hommes, ni d’hommes battus ; de même qu’il n’y a pas de racisme anti-blancs, de mépris de classe anti-patrons, ou d’hétérophobie.

    #masculinisme #sexisme #domination_masculine #violence_masculine #antiféminisme

    • Du point de vue institutionnel et matériel, les bénéfices attendus par les masculinistes du GES par exemple sont clairs. En jetant le discrédit sur la reconnaissance encore fragile de l’ampleur des violences masculines, ils souhaitent diminuer les ressources destinées aux femmes victimes de violences et les utiliser pour la mise en place de services spécialisés dans l’accueil des hommes, entre autres victimes de violences conjugales.

      A cette fin, ils dénoncent sans arrêt l’absence de reconnaissance institutionnelle des « violences faites aux hommes » et l’exclusion des hommes des dispositifs publics. Suivant le mouvement amorcé au Québec ou aux États-Unis, ils souhaitent s’approprier une partie des financements étatiques attribués aux institutions de lutte contre les violences masculines pour les consacrer plus directement aux besoins et aux intérêts des hommes. Aux États Unis par exemple, certains groupes masculinistes poursuivent des centres d’hébergements de femmes pour discrimination anti-hommes, et bénéficient déjà de financements d’état pour créer des lieux médiatisés [32].

      On trouve des échos de cette stratégie dans les accusations masculinistes à l’encontre de la justice aux affaires familiales comme étant une justice qui favorise les femmes [33], mais reprise dans le contexte des violences au sein du couple. Ainsi l’avocate de Maxime Gaget insiste sur le fait que les femmes victimes sont beaucoup mieux soutenues que les hommes, et que la justice est toujours plus « clémente » avec les femmes qu’avec les hommes, car selon elle, dans les audiences, « le moindre doute va profiter à la femme [34] ».

      En dressant le portrait des institutions et notamment de la justice comme des lieux qui favorisent les femmes, ces discours masculinistes mettent une fois de plus le monde social sans dessus dessous, et revendiquent toujours plus de place, d’argent et de considération pour les hommes.

      On peut aller un peu plus loin, en suivant le fil des propos de Maxime Gaget, qui va jusqu’à regretter une certaine « stigmatisation » des auteurs de violences conjugales :

      « Si une femme battue se défend, elle va susciter l’empathie. Si j’avais touché Nadia, je serais passé pour un monstre. Ça aurait été sa parole contre la mienne. [35] »

      Les masculinistes tirent un autre bénéfice de cette focalisation des débats sur le faux problème des « hommes battus ». L’enjeu ici, est de garantir l’impunité des auteurs de violences conjugales, et des violences exercées par les hommes en tant que groupe social contre les femmes en tant que groupe social. Les masculinistes défendent donc les multiples permis d’exercer des violences et de tuer que possèdent les hommes.

      Cela n’a rien d’étonnant puisque le masculinisme est un mouvement de défense des privilèges des dominants. En outre, les masculinistes protègent évidemment leurs propres arrières, étant bien souvent eux-mêmes, des auteurs de violences.

      –-----

      Ici un exemples le procès masculiniste qui vise à maintenir les privilèges et la domination masculine en détournant le discours féministe à leur bénéfice.
      http://www.lemonde.fr/argent/article/2016/07/05/retraite-les-avantages-reserves-aux-meres-une-nouvelle-fois-devant-la-justic
      Retraite : les avantages réservés aux mères une nouvelle fois devant la justice

      En 2006, M. X, chirurgien-dentiste, 55 ans, informe sa caisse de retraite qu’il souhaite bénéficier dès 61 ans d’une pension complémentaire non minorée. Or, dans son régime, la Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes et sages-femmes (CARCDSF), la complémentaire ne peut être touchée sans abattement qu’à 65 ans pour les personnes de sa génération.

      En fait, ce père de quatre enfants entend profiter d’une disposition réservée aux mères chirurgiens-dentistes : elles peuvent toucher leur complémentaire sans minoration avant l’âge normal (prévue à l’article 20 des statuts de la Caisse alors en vigueur), avec un an d’anticipation possible par enfant.

      Persévérant, il réitérera sa demande début 2010 et fin 2011, sans obtenir gain de cause. Il saisira une juridiction de sécurité sociale, qui le déboutera aussi.
      Discrimination à l’égard des hommes

      Mais en 2015, la cour d’appel de Nîmes juge que notre assuré pouvait effectivement faire valoir ses droits à la retraite à 61 ans sans minoration, retenant que l’article 20 en cause établissait une discrimination non justifiée à l’égard des hommes.

  • Existe-t-il des sociétés sans pères ni maris ?
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/existe-t-il-des-societes-sans-peres-ni-maris

    http://rf.proxycast.org/1140065437485113344/13957-12.03.2016-ITEMA_20934747-0.mp3

    #na #mosos
    –-------

    Matriarcat Moso (Chine) : sans père ni mari, mais pas sans oncles, le paradis de la déesse-mère Gemu | Le Mouvement Matricien
    https://matricien.org/geo-hist-matriarcat/asie/moso

    Les principes de vie Moso

    « C’est le seul peuple au monde, à croire que le mariage détruit les familles. » – Christine Mathieu, Adieu au Lac Mère

    Le clan est constitué exclusivement par la matrilignée dont sont exclus pères et maris. Traditionnellement, le mariage et la vie conjugale n’existent pas. L’homme ne se sent aucun devoir vis-à-vis de la famille de son amante, et l’amante ne jouit d’aucun droits sur son amant.

    – pas de mariage : les enfants restent vivre chez leur mère toute leur vie.
    – pas de paternité : les enfants sont élevés par les oncles, pas de complexe d’Oedipe.
    – tout est transmis par la mère : nom, propriété…
    – la sexualité est libre : chacun est libre d’avoir (en secret) autant d’amants qu’il le désire, et de changer à volonté.
    – ils vivent en communisme familial : la propriété appartient à tout le clan familial, il n’y a pas d’héritage*.

    * Depuis l’instauration d’un système féodal au 17e siècle, la propriété collective a disparu, les moso ont du alors instaurer l’héritage par primogéniture féminine.

    • les enfants sont élevés par les oncles, pas de complexe d’Oedipe.

      Euh, c’est pas un peu simpliste, les oncles des fois sont pas toujours bienveillant...il me semble.

    • Autres extraits intéressants (à mon avis) :

      Jusqu’à récemment, les enfants ignoraient l’identité de leur père. Leur découverte récente au milieu du siècle dernier remet en cause toutes les théories sociologiques académiques qui stipulent qu’il ne pourrait y avoir de société viable sans mariage, et que le complexe d’œdipe serait universel.

      (...)

      Lors de son 50ème anniversaire, l’UNESCO a donné aux Moso le titre de communauté modèle. Parce qu’ici, selon des anthropologues, il n’y aurait pas de rapports de domination entre hommes et femmes, ni de ces querelles courantes dans les sociétés modernes concernant la propriété. Les Moso n’ont pas ressenti le besoin d’inventer des mots pour parler de guerre, de meurtre ou de prison.

      (...)

      Le matriarcat Moso n’a rien à voir avec la gynarchie féministe (théorie du genre). Il s’agit bien ici d’une société sexiste, où hommes et femmes ont chacun des droits et des devoirs coutumiers différents. Les femmes sont plutôt responsables de toute l’économie domestique (foncier, immobilier, agriculture…). Les hommes gardent en général les représentations politiques, et gèrent les affaires extérieures au clan : travaux d’artisanat, commerce et transport par caravanes de chevaux, chasse, pêche, abattage des animaux, labour, charpentes… Ils s’occupent également des rituels religieux lamaïstes dans la pièce qui leur est réservée dans une aile de la maison. On parlera plutôt de système matricentré ou matristique, car la mère n’est pas au-dessus mais au centre de la société.

      (...)

      Au lac Lugu, les femmes organisent l’ensemble de la société, les hommes organisent surtout le travail agricole, où plusieurs familles coopèrent, et réalisent les travaux de force comme le labour.

      (...)

      L’homme s’introduit dans la chambre de la femme à la tombée de la nuit et repart à l’aube afin que personne ne l’aperçoive. Hommes et femmes jouissent d’une égalité totale, chacun(e) ayant le droit d’accepter ou de refuser la relation qui peut durer une ou plusieurs nuits, des semaines, des mois, ou des années… Mais une asymétrie existe tout de même entre les partenaires : c’est toujours l’homme qui rend visite à la femme et non l’inverse, par mesure de sécurité pour la femme. On dit aussi que c’est pour refréner ses désirs qui seraient supérieurs à celui de l’homme.

      (...)

      Le mariage est désormais un phénomène de mode chez les Moso, contaminant 40% de leur population.

    • En écoutant l’émission, Pascale-Marie Milan l’ethnologue intervenante insiste sur la complexité de cette société et sur l’idéal parfois caricatural qui en fait en occident.

    • J’ai pas encore écouté l’émission de radio que tu as mise en lien @touti mais par rapport au lien vers le site matricien.org je tenais à te signalé que ce site est très douteux d’un point de vue féministe. Ce site est proches de mouvances soraliennes. Par exemple la page de bibilographie comporte Onfray et Proudhon ! et d’autres personnes pas connu pour leur féminisme. https://matricien.org/essais
      Ici par exemple le nazisme est donné comme exemple de matriarcat : https://matricien.org/nsdap
      Les liens vers se site sont très souvent posté par des féministes qui croient y trouvé des théories et des ressources qui valorisent les femmes avec cette idée de matriarcat, mais c’est une imposture.

      Je te propose quelques « morceaux choisis » pour que tu voie un peu les propose de ces matriciens ;

      https://matricien.org/2014/03/23/mere-au-foyer-un-noble-metier-utile-a-lhumanite-a-revaloriser-face-a-la-h

      https://matricien.org/2013/06/18/mariage-gay-un-business-juteux-les-homosexuels-souvent-plus-riches

      https://matricien.org/2013/12/12/patriarcat-feministe-un-eleve-de-6-ans-accuse-de-harcelement-sexuel-pour-

      https://matricien.org/2013/11/19/crime-passionnel-lesbien-elle-poignarde-la-nouvelle-copine-de-son-ex-par-

      En plus d’être misogynes et homophobes ces matriciens sont bien sur aussi très islamophobes.

      #masculinisme #matriciens

  • LOL : tout savoir sur la conduite idéale des filles idéales (riches, blanches et hétérosexuelles)
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/lol-tout-savoir-sur-la-conduite-ideale-des-filles-ideales-riche

    Synopsis de Wikipédia L’histoire sert un portrait de la jeunesse parisienne. C’est un film inspiré d’une histoire vraie qui tente de donner une image plus ou moins réussie de la vie des adolescents du XXIe siècle des beaux quartiers de Paris (ici probablement du 16e arrondissement). Plusieurs thèmes de l’adolescence entrent en jeu comme le conflit […]

    #Cinéma #amitié #amour #antiféminisme #féminité #hétérosexisme #male_gaze #masculinisme #masculinité #misogynie #racisme #sexualité_s_

    • Il y a quelques années, j’avais été à la femis pour voir les films des étudiants et j’avais été frappé du regard de petit bourgeois friqué qui s’en dégageait, de l’attitude des corps, à la diction ou aux paroles, jusqu’aux décors, tout suintait le 16em. C’est bien de cette petite bulle névrosée dont se nourrit le #cinéma_français, et ne rêvez pas, les aides du CNC veille à ne rien laisser passer d’autre même si il y a eu un temps ou C+ avait œuvré pour les Courts Métrages et un autre type de réalisatrices et réalisateurs.

  • Predator Tears, Les larmes des prédateurs : Zootopie, une allégorie nauséabonde
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/predator-tears-les-larmes-des-predateurs-zootopie-une-allegorie

    Zootopie est le dernier long-métrage des Grands Classiques #Disney et a été salué par certains comme une œuvre porteuse d’un regard satirique sur la société et d’un message d’acceptation et de tolérance. Néanmoins, ne rompons pas avec la tradition et observons plus en détail le message Ô combien progressiste de la dernière production du royaume […]

    #Films_d'animation #classisme #dessin_animé #masculinisme #racisme #sexisme

    • Merci pour la richesse de l’observation et de l’analyse qui a bien enrichi mon regard.
      En même temps certaines interprétations sont à mon sens trop subjectives pour ne pas être complétées d’un autre angle de vue. Je me permets donc de vous donner le mien.

      L’hypothèse selon laquelle la métaphore des prédateurs du film pourrait se lire comme une allusion aux prédateurs sexuels (ou comme pouvant servir les thèses masculinistes) me semble peu probable, et complètement bancale. Au moins pour les raisons suivantes :
      – dans le film, les animaux prédateurs sont une « minorité visible », ce qui n’est le cas ni des violeurs, ni des individus masculins.
      – il n’est pas dit dans le film (sauf erreur de ma part) que les animaux prédateurs l’étaient avant par « essence » (justement le film s’emploie à montrer que ce n’est pas génétique). Cela pouvait très bien être par culture, avant que zootopia unifie et pacifie ces cultures en fédérant toutes les espèces animales (très clairement, l’utopie du « communautarisme » est volontairement caricaturale dans le film).
      – la question du genre est déjà traitée de façon abondante dès le départ, sans métaphore, avec un vrai réalisme : la société de zootopia prône la discrimination positive, l’égalité est là en théorie, mais dans les têtes, tout montre qu’être un femme est un « handicap » (essentiellement à cause de la faiblesse physique perçue, mais aussi par la persistance de tous les clichés).
      La deuxième morale de l’histoire (j’aborderai la première plus loin), c’est quand même qu’une femme peut être une super flic plus performante que les gros boeufs masculins, que la question de la force physique n’est une nécessité que selon le filtre masculin.

      Ensuite oui c’est vrai, on peut trouver à redire : c’est un film américain, c’est un Disney, faut qu’y ait du suspense, une intrigue, un rebondissement, du manichéisme, et le méchant est en fait celle qu’on attend le moins (spoil). Dommage pour le symbole, le méchant est donc une femme herbivore opprimée. Dommage encore, les animaux prédateurs sont trop souvent masculins dans le film (d’où la confusion faite dans l’article sur le fait que la métaphore de la minorité visible ne marche pas, au motif que les animaux prédateurs du film ont bien plus d’avantages que les racisés en vrai : leurs avantages sont les avantages masculins).

      Deuxième bémol : dans ce film l’idée de lutte contre le sexisme semble en effet secondaire, voire inexistante. Dans Zootopia tout est utopique, sauf la place des femmes, encore bien « écrasées » par les mâles bien lourdingues voire brutaux. Le film parle d’émancipation féminine, mais avec un certain fatalisme, résignation (les mecs sont comme ça, ils ne changeront jamais), c’est aux femmes de faire leur place.

      Pour autant le terme « nauséabond » exprimé dans le titre de la critique est inaudible pour moi ici.
      Existe-t-il une autre oeuvre cinématographique qui a traité avec autant de richesse la mécanique de la « peur » sociale et du fantasme, et l’exploitation politique qui peut en être faite à notre époque ?
      Pour moi la métaphore s’applique parfaitement à la situation des noirs aux Etats Unis, et peut très bien s’adapter aux français « d’origine musulmane » comme disait Sarko et tant d’autres.
      Je ne vais peut être pas assez souvent au cinéma, mais honnêtement, (sur le plan du fond, parce que la forme, beurk..) pas vu de meilleurs film depuis bien longtemps..

  • Combien gagne un photographe ?
    http://kecebolaphotographie.blogspot.fr/2016/05/combien-gagne-un-photographe.html

    Cette carte il faut l’avoir pour pouvoir bosser dans la #presse et pour l’avoir, il faut bosser dans la presse (sinon, tu peux pas l’avoir). Ben oui ! On va quand même pas filer une carte tricolore officielle à n’importe qui quand même ! La carte de presse, moi je l’ai et toi pas. Je fais donc partie des derniers 760 mecs en France qui peuvent frimer au bistrot et passer les barrages de flics pour aller faire des photos place de la République. Bon mais ça, ça ne dit pas grand chose sur combien on gagne comme #photographe de presse. Surtout que les exigences de la commission d’attribution de la carte de presse ont été comme qui dirait revues à la baisse depuis un certain nombre d’années déjà. Alors pour que les photographes (pigistes) ne disparaissent pas tout à fait du paysage journalistique, disons que le ticket d’entrée tourne autour de 750 euros en #salaire brut mensuel en pige presse (ou même moins dans certains cas alambiqués). T’imagines ? Ça, ça te donne une idée de l’état de la #profession.

  • Phallo logos version française | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/05/21/phallo-logos-version-francaise

    « Flamby », « Bâton de Berger »,… les métaphores publicitaires rappellent l’identité phallique des personnages politiques français. Le sexe masculin et la fonction politique ne font qu’un et doivent exprimer une force incarnée, démonstrative, auprès de tous ceux que les individus qui détiennent ce sexe/fonction représentent ou dirigent. Il s’agit de donner l’exemple – puissant, stable, « qui en a » –, de viser l’auto-identification du Français, victime de la crise, en perte de repères, etc. En opposition aux « histoires de bonnes femmes », sous-entendues futiles, insignifiantes, sans poids, cette force incarne le pouvoir politique et plus elle est sexuelle, plus elle est haut placée. Ou inversement. L’homme politique en position de prendre des responsabilités d’État doit avoir une sexualité « normale » et les deux – responsabilité et sexualité – font la paire. La normalité de cette sexualité se mesure à sa virilité. Cette virilité se doit de s’exprimer librement, sans obstacle et par tous les moyens, très majoritairement sur le terrain hétérosexuel. Plus l’appropriation du corps des femmes est aguerrie, plus la formule est aboutie. Violer, agresser sexuellement, harceler, faire des blagues salaces à longueur de journée et publiquement, font partie de l’arsenal quotidien, sans qu’aucune hiérarchie criminelle n’interfère. L’homme politique se sent dans son bon droit, tout simplement.

    Empêcher l’expression de cette sexualité masculine revient à nuire à la raison d’État. L’omerta est alors de mise, bon fonctionnement de la maison oblige. Si, à l’occasion, sans nul doute politique, les engrenages de la machine se rouillent, deux attitudes se révèlent : masculiniste et antisexiste. D’un côté, on ignore les faits – la majorité des parlementaires – ou plus grotesque, on s’effarouche de l’agression faite à l’homme politique dans la libre expression de sa sexualité, on le plaint, on souhaite qu’il soit rétabli dans son bon droit, victime qu’il peut être d’un système législatif oppressif – Boutin et ses acolytes. De l’autre, on manifeste soudainement un ras-le-bol – de la honte aussi –, au coude à coude, par media interposés, ouvrant la porte à des amalgames entre viol, harcèlement sexuel et blagues « un peu lourdes » – la tribune des dix-sept anciennes ministres, les témoignages des élues EELV.

    Dans les deux cas, on assiste publiquement à ce qui s’organise au quotidien et depuis longtemps dans les tribunaux, à savoir à un glissement des termes – viol/agression/harcèlement – et à une disqualification des crimes liés aux violences faites aux femmes. Heureusement l’AVFT est là pour nous rappeler cette aberration démocratique, mais qui lit les conclusions de ce travail exemplaire ? Par ailleurs, l’ex-vice-président de l’Assemblée nationale siège toujours, les élus EELV changent de parti mais ne demandent pas une application de la loi au sein-même de l’hémicycle ou en leur sein – les partis politiques n’ont pas l’obligation légale de sanctionner leurs élus ou leurs militants –, les hommes restent majoritaires au Parlement, etc., si bien que l’impunité des criminels, tant décriée ces derniers jours, risque de durer.

    Avec l’affaire Baupin, on aura gagné une bataille, celle de voir enfin remplacer les terminologies misogynie, machisme,… ou déviance sexuelle, par le mot sexisme, dans les colonnes des journaux, sur les tweets, dans les bouches des présentateurs TV. Ça fait du bien. Mais le soufflé peut vite retomber si on n’ajoute pas le mot masculiniste pour caractériser ce système politique sclérosé et si on n’oppose pas une vision féministe des faits : les identités de genre, les hiérarchies sexuelles, les rapports de domination, en n’étant pas remis en cause, demeurent et se renforcent. Le défi politique pour bousculer cette institution reste énorme.

    Joelle Palmieri, 20 mai 2016

    #féminisme #culture_du_viol #masculinisme

  • Les #femmes, ça crée aussi | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/05/20/les-femmes-ca-cree-aussi
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2016/05/frida-one.jpg?w=883

    Le déni des artistes de sexe féminin est tenace, même si l’histoire de l’#art propose de nombreux exemples qui rendent caduc cet #ostracisme.

    Venue de la #littérature, je découvre le monde de l’art, et j’y apprends beaucoup de choses. Par exemple, que les femmes ne peuvent pas vraiment bâtir d’œuvre. C’est écrit dans le catalogue consacré au peintre Jean-Marc Bustamante (collection « la Création contemporaine », éditions Flammarion, 2005).

    Christine Macel, qui l’interroge avec Xavier Veilhan, lui demande pourquoi les femmes « ne tiennent pas la distance », pourquoi si peu « dépassent les dix ans ». « Vous (Bustamante, Veilhan, ou Thomas Hirschhorn, ndlr), vous produisez beaucoup, vous expérimentez dans des dimensions différentes, il y a une sorte de flux. Je me demandais récemment pourquoi ce n’était pas le cas chez les femmes. » Et je pense à Louise Bourgeois, Annette Messager, Gina Pane (ce mot de « flux »), Rebecca Horn ou Jenny Holzer, qui ont encore en effet toutes leurs preuves à faire.

    On doit à Christine Macel la décisive exposition Dyonisiac, que j’ai vue début 2005 au Centre Pompidou. Exposition consacrée à des artistes prometteurs, et très instructive : face à la liste des noms, quatorze prénoms masculins, j’en avais conclu qu’il n’y avait aucune artiste prometteuse dans le monde aujourd’hui…

    #sexisme #domination

    • et Tania Mouraud, Yoko Ono, Gloria Friedmann, Marina Abramovic, Dorothea Tanning, Louise Nevelson etc. etc. tant d’autres qui me sautent à l’esprit à l’instant même ou je te lis et qui composent le socle de mes références artistiques (Rebecca Horn et Louise Bourgeois font partie également des artistes importantes dans ma propre histoire).
      Cette Christine Macel est une bien étrange créature... C’est quoi son foutu problème avec son sexe ?

    • Sinon, l’article est une tribune de #Marie_Darrieussecq, merci pour elle. Il est copié depuis celui-là, publié en septembre 2015 :
      http://www.agnesverfaillie.com/2015/09/04/les-femmes-ca-cree-aussi

      Lui-même étant déjà une copie d’une tribune apparemment venant de Libération (et sans phrase en gras partout !).

      C’est si compliqué que ça de mettre en haut de page, dès le début, qu’on copie un article de telle auteure, plutôt que faire croire que c’est un texte du blog, et seulement marquer en tout petit en bas que ça vient d’autre part (et encore, pas très explicitement, avec un lien sans commentaire) ?

      Désolé hein mais ça m’irrite vraiment à chaque fois, ce genre de pratique (très utilisé sur les-crises aussi, dans un autre genre), quelque soit le tenancier ou la tenancière du site.

    • D’accord avec la remarque de @rastapopoulos. Ce qui va suivre ne s’adresse pas à toi @rastapopoulos.

      Pour les autres, les #phallosophes, merci de répondre par l’exemple à la question « comment les hommes font ils pour dominer ? »
      Une technique est de profiter d’un sujet politique pour étaler sa science, faire comme si personne ici ne connaissait de femmes artistes et qu’il fallait nous infligiez la liste exhaustive des femmes artistes. Imagine t’on ces deux là te faire la liste exhaustive des artistes hommes qu’ils connaissent ? Et comme si l’article qu’ils commentent ne citais pas lui même des femmes artistes (y compris Louise Bourgeois) ni ne précisait qu’il y en a toujours eu et surtout faire comme si c’était Marie Darrieussecq et Christine Macel qui avaient un « foutu problème avec son sexe ».

      OUI, les femmes artistes ont un foutu problème avec leur sexe (et pas que les femmes artistes). Problème auquel vous apportez votre large contribution par le déni, la condescendance de dominants et la silenciation et l’invisibilisation des personnes concernées. Je rappel que le pré-carré est une revu quasiment non mixte (a peine deux ou trois femmes présente sur 6 numéros et le faire remarqué ne m’a vallu qu’injures pour finir par être bloqué et ne plus pouvoir répondre a ses attaques) et que LL participe donc activement a l’effacement des femmes du monde de l’art et aussi a l’effacement des femmes sur seenthis en allant jusqu’a confisqué le sujet aux femmes ici même.

      Attribué l’origine du sexisme aux féministes c’est aussi un gros classique des attaques anti-féministes les plus grossières.
      https://cafaitgenre.org/2015/09/24/guerre-des-sexes-ou-guerre-contre-les-femmes

      En plus de confisquer la parole aux femmes, vous dépolitisez le sujet en le réduisant à votre nombril. Le problème du sexisme ne vous intéresse aucunement, vous le déniez de toute façon comme a votre habitude, la seule chose qui vous intéresse c’est de faire savoir que vous n’êtes pas sexistes. Vous êtes encore une fois la parfaite illustration du #macho_de_gauche et de pourquoi le féminisme doit se passer des hommes pour pouvoir avancer. Vous ne faites pas progressé la visibilité des femmes artistes, au contraire avec votre participation ici le sujet de la discrimination des femmes dans le milieu artistique a reculé jusqu’à l’inexistence :

      C’est quoi son foutu problème avec son sexe ?

      #mansplaning #effacement_des_femmes #masculinisme en action #déni

  • Un nouveau recul pour les droits des femmes : le divorce sans juge | Patric Jean
    http://www.huffingtonpost.fr/patric-jean/recul-droit-femmes-divorce-juge_b_9855904.html

    C’est par un simple amendement auprès de la commission des lois de l’Assemblée nationale que le ministre de la Justice a provoqué les prémices d’un tremblement de terre dont personne ne semble mesurer les prochains dégâts. Le divorce sans juge aura des conséquences dramatiques pour les femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants. Il s’agit d’ailleurs d’une ancienne demande des mouvements masculinistes.

    Hommes violents, femmes sous emprise : exit le juge, place à la loi du plus fort

    En effet, lorsqu’un couple désire divorcer sans qu’aucune violence n’ait été commise, on peut accepter l’idée qu’une signature au bas d’un document suffise à rendre à chacun sa liberté. La difficulté vient du fait que la procédure de divorce doit régler de très nombreux aspects aux conséquences incalculables : la résidence des enfants, la pension alimentaire, la prestation compensatoire, le partage des biens, l’attribution du domicile, etc. Or, les études montrent que dans de très nombreux cas, l’une ou l’autre forme de violence conjugale (psychologique, physique, sexuelle, économique et souvent plusieurs à la fois) existe dans le couple sans être révélée à la justice. Autrement dit, les parties ne sont pas sur un pied d’égalité pour négocier.

    C’est pourquoi, la loi prévoit que « le juge homologue la convention et prononce le divorce s’il a acquis la conviction que la volonté de chacun des époux est réelle et que leur consentement est libre et éclairé. » La procédure prévoit d’ailleurs que le juge rencontre d’abord les époux séparément pour vérifier leur volonté de divorcer mais aussi cette volonté dans chacune des modalités du divorce. Le manque de formation des magistrats à ces questions a souvent été dénoncé. Un lent travail de formation continue se met en place en France. Mais ce problème sera définitivement réglé si, selon la volonté du ministre Urvoas, la présence d’un juge n’est plus obligatoire pour prononcer un divorce.

    Qui empêchera un homme violent de forcer sa future ex-compagne à consentir à signer une convention que lui-même aura rédigée ? Comment une femme sous emprise (le principe de base de la violence conjugale) pourra t-elle s’opposer à la formule de garde des enfants qu’un homme lui imposera ? La loi prévoyait que le juge « peut refuser l’homologation et ne pas prononcer le divorce s’il constate que la convention préserve insuffisamment les intérêts des enfants ou de l’un des époux. » Exit le juge. On réglera le problème entre soi sans aucun garde-fou.

    1 femme sur 10 déclare avoir été victime d’une forme de violence conjugale dans les 12 derniers mois

    #divorce #domination #discrimination #masculinisme #injustice #patriarcat

  • Enfance en danger, inceste : le pavé dans la mare d’une pédopsychiatre toulousaine « Article « Côté Toulouse
    http://actu.cotetoulouse.fr/enfance-danger-inceste-pave-mare-pedopsychiatre-toulousaine_34714

    « Dans les situations de maltraitance et/ou de séparation du couple en France, il est de plus en plus difficile de protéger un enfant. » L’avertissement est signé de la pédopsychiatre toulousaine Eugénie Izard, qui a co-dirigé, avec la psychologue clinicienne Hélène Romano, un livre choc sur l’état de la protection de l’enfance dans l’Hexagone intitulé Danger en protection de l’enfance : dénis et instrumentalisations perverses.
    Justice et parole de l’enfant « instrumentalisées »

    Présidente du réseau national Reppea (Réseau de professionnels pour la protection de l’enfance et l’adolescence), le docteur Izard, l’une des dix spécialistes à contribuer à l’ouvrage (en compagnie d’un autre Toulousain, le psychologue Illel Kieser ‘L Baz), est habituée à mettre les pieds dans le plat sur ce sujet tabou, ce qui lui vaut quelques inimitiés chez certains de ses confrères.

  • Joanne Belknap et Heather Melton : Les hommes hétérosexuels sont-ils aussi victimes de violence conjugale ?

    https://tradfem.wordpress.com/2016/04/15/les-hommes-heterosexuels-sont-ils-aussi-victimes-de-violence-conj

    La recension de la recherche dont rend compte cet essai conclut au caractère genré de la Violence Exercée contre les Partenaires Intimes (VEPI) : les hommes et les garçons sont plus susceptibles (que les femmes et les filles) d’en être les auteurs, et les femmes et les filles sont plus susceptibles (que les hommes et les garçons) d’être les victimes de la VEPI. En même temps, il est nécessaire de reconnaître qu’il existe certaines femmes et filles qui maltraitent et violentent leurs partenaires intimes masculins. Leur proportion est évaluée à cinq pour cent ou moins des cas de VEPI. La recherche indique que la VEPI exercée par les femmes et les filles doit être interprétée dans le contexte de l’apprentissage de la maltraitance et de la violence, des occasions de recourir à ces violences et du choix de le faire.

    Traduction : #Tradfem
    Original : http://www.vawnet.org/Assoc_Files_VAWnet/AR_MaleVictims.pdf

    #Joanne_Belknap, Ph.D., Professeure, Départements de sociologie et d’études sur les femmes, Université du Colorado et #Heather_Melton, Ph.D., Professeure adjointe, Département de sociologie, Université de l’Utah.


    #violence_de_genre #violence_conjugale #masculinisme

    • Bien que la situation d’hommes qui agressent des femmes est le plus fréquent des cas de figure de la VEPI en termes de genre, il est important d’étudier les femmes qui violentent des hommes (ainsi que les cas de VEPI entre partenaires de même sexe). D’abord, on constate que, sans égard à qui est l’agresseur principal, de plus en plus de femmes sont appréhendées pour VEPI (voir Dasgupta, 2001 ; Jones & Belknap, 1999 ; Malloy, McCloskey, Grigsby, & Gardner, 2003 ; Martin, 1997 ; McMahon & Pence, 2003 ; Miller, 2001). La mise en œuvre de politiques proarrestation à partir des années 1980 a produit des nombres record de femmes arrêtées pour violence conjugale. Avant l’adoption de ces politiques préconisant les arrestations pour violence conjugale, il était presque inouï que des femmes soient arrêtées pour violence conjugale. Depuis la mise en œuvre de ces politiques, la police est beaucoup plus susceptible d’arrêter les deux membres du couple (si l’homme signale que la femme l’a agressé d’une façon ou d’une autre), ou même d’arrêter uniquement la femme. Ainsi, les praticiens et le personnel de traitement des causes criminelles ont été confrontés à répondre au problème de taux sans précédent de femmes accusées de violence conjugale.

      La recherche et la critique de la recherche dont fait état le présent document ont des implications très importantes. Bien que certaines des délinquantes identifiées peuvent être l’agresseur principal, beaucoup d’entre elles peuvent être qualifiées de délinquantes alors qu’elles tentaient simplement de se protéger d’une agression ou qu’elles étaient en situation d’autodéfense. Il peut être très traumatisant pour ces prétendues « délinquantes » de se voir obligées de passer par l’arrestation, la prison, des programmes de gestion de la colère ou des programmes d’intervention conçus pour des agresseurs, alors qu’en réalité, ce sont les victimes. Les façons dont les praticiens et le système de justice pénale s’adapteront à des victimes transformées en délinquantes et traitées comme telles auront des implications majeures dans leur décision de recourir ou non à ces services à l’avenir. Par conséquent, il est très important d’améliorer la collecte de données pour identifier correctement les taux de VEPI perpétrée par des femmes, mais aussi, pour apporter des changements au système de traitement des affaires pénales, afin que les victimes de VEPI ne soient pas transformées en délinquantes et traitées comme telles. En même temps, dans le cas des femmes individuelles qui sont effectivement violentes et dont la mise en accusation reflète la transgression de lois sur la violence conjugale, il est important d’adapter les programmes d’intervention pour reconnaître qu’il existe des différences de genre dans les façons dont des hommes et des femmes en viennent à utiliser la violence dans leurs relations intimes.

      #ACAB #fraternité