Mais on a tellement dit aux gens que c’est compliqué à porter, contraignant, cher, etc. Alors que c’est tout le contraire.
Alors même que l’adoption du FFP2, c’est devenu massif par ici. Jusqu’à présent c’était très minoritaire, et quand tu te pointais avec ton FFP2 tu passais pour le paranoïaque local. Depuis la rentrée, vraiment, je trouve que c’est spectaculaire.
« BFM justifie ça car « aucune étude scientifique n’a jusqu’ici montré qu’une généralisation de ces masques avait un impact positif à l’échelle de la population face au Covid-19 »
Bref, on n’a pas assez de FFP2 et ce conseil n’a de scientifique que le nom… »
Par contre on préfère filer 25 millions d’euros pour payer McKinsey et d’autres cabinets de conseils sur la crise sanitaire.
En plus d’une gestion mensongère, c’est juste l’équivalent de :
1000 embauche d’infirmier.e.s
5500 purificateurs d’air
83 333 capteurs de CO2
Ou 50 millions de masques FFP2 gratuits !
Pourtant, l’utilisation des APR (FFP 1 - 2 3 ) est prévue dans la
Doctrine de protection des travailleurs face aux maladies hautement pathogènes a transmission respiratoire (2013) qui ne zappe pas les aérosols, mais évoque, en même temps, la moindre acceptabilité des FPP2 et insiste sur le fait que c’est plus cher, les stocks sont plus volumineux que ceux de chirurgicaux.
▻https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/hfds/Documents/doctrine_de_protection_des_travailleurs_face_aux_maladies_hautement_pa
il est juste pas question que les patrons, État et collectivités publiques compris, payent à tout employé ce type d’équipement de protection. et les syndicats sont à la ramasse, en général, et en particulier sur les mécanismes de la pandémie (nuages de fumée partout, lumière presque nulle part ; dernier exemple en date du 10 janvier, Castex au 20h : " alors même qu’on sait bien que quand on est cas contact, on ne risque rien " ...).
J’entends que la fourniture de masques chirurgicaux dans les écoles supposerait d’en fournir 55 millions par mois. si chaque établissement ne forme pas au réemploi et n’installe pas des désinfectes UV-C. C’est coton. mais comme il reste hors de question de contribuer à ce que les patients potentiels soient des « acteurs de santé » (comme on le lit dans les plaquettes promo) c’est trop compliqué, trop dur, et puis ça nous a un coté démocratique à un point tel que ça risquerait de dézinguer les oukases « sanitaires ».
Les FFP2, faut les acheter soi-même, comme cette rectrice d’académie de Normandie en visite, face à des profs qui ont du acheter des masques médicaux.
▻https://twitter.com/pperdereau/status/1480460834409271298
« Nous avons préparé un document pour les parents, pour expliquer pourquoi #JeSoutiensLaGreveDu13Janvier »
#COVID-19 : Les #masques #FFP2 retraitables et réutilisables ?
▻https://www.santelog.com/actualites/covid-19-les-masques-ffp2-retraitables-et-reutilisables
La recherche, menée au Beth Israel Deaconess Medical Center et au Massachusetts Institute of Technology (MIT) n’identifie aucune différence significative dans la fonction ou l’efficacité des masques après 25 cycles de décontamination. Les chercheurs ont précisément retraité des masques à l’aide de peroxyde d’hydrogène vaporisé (VHP), une approche de décontamination standard, et confirment que les dispositifs préservent leur fonction et leur efficacité. Ce procédé peut être répété jusqu’à 25 fois, sans nuire à l’efficacité du masque.
[...] L’étude vient confirmer de précédentes conclusions selon lesquelles le peroxyde d’hydrogène vaporisé est une méthode relativement sûre pour retraiter les masques, rappelle l’auteur principal, le Dr Christina F. Yen, médecin spécialiste des maladies infectieuses.
[...]
L’étude est menée sur 7 types de masques #N95. [...]
tous satisfont aux critères d’évaluation principaux de fonction et d’efficacité en maintenant une efficacité de filtration de 95 % ou plus tout au long de l’étude ;
par rapport aux efficacités de filtration de base de 99 % en cas d’exposition à des particules d’un diamètre compris entre 0,3 et 10 µm, les taux de filtration après 20 et 25 cycles de retraitement restent respectivement de 99,9 % et 99,6 % ;
Retraiter des masques n’est pas une mince affaire, et requiert, précisent les chercheurs, la mise en œuvre de tout un protocole, rigoureux, à grande échelle comportant la planification et la coordination de ces retraitements de manière à garantir la sécurité de l’utilisateur final, professionnel de santé.
Cependant ces résultats sont encourageants et précieux, en particulier en cas de pénurie, comme cela s’est produit, au cours de l’épidémie de COVID-19 et soutiennent un moyen de garantir un accès équitable aux équipements de protection individuelle à tous les pays, même les plus démunis, en cas de future pandémie.
Source:
Assessing changes to N95 respirator filtration efficiency, qualitative and quantitative fit, and seal check with repeated vaporized hydrogen peroxide (VHP) decontamination - American Journal of Infection Control
▻https://www.ajicjournal.org/article/S0196-6553(21)00741-0/abstract
Masques et pandémie : ce qui compte le plus, c’est ce qu’on protège le moins - AOC media - Analyse Opinion Critique
▻https://aoc.media/analyse/2022/01/02/masques-et-pandemie-ce-qui-compte-le-plus-cest-ce-quon-protege-le-moins/?loggedin=true
En mars 2020, le confinement a fait une entrée fracassante dans nos vies. Nous avons fait l’expérience rare d’un vécu commun, toutes et tous enfermé.es chez soi, dans le monde entier. Depuis, les mesures sanitaires s’enchaînent par cycle ou plutôt par vague. La crise est planétaire et nous fait vivre des expériences extraordinaires dans ce que nos vies ont de plus banal, de la manière de se saluer à distance à la réorganisation des pratiques culturelles et de loisirs.
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Progressivement le masque s’est aussi imposé dans notre quotidien, comme un instrument de lutte contre la pandémie. Et pourtant, il semble étrangement absent de nos mémoires. Dans le cadre de notre enquête menée d’avril à juin 2021 pour le projet de recherche QUALIMASK, piloté par le Dr Gabriel Birgand (Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins, CHU de Nantes) et financé par l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire[1], les réponses à la question « Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez porté un masque ? » ont été beaucoup plus variées que ce à quoi nous nous attendions. Mars 2020 ? Mai ? À l’été ? À la rentrée scolaire ? Un tiers des personnes interrogées n’est pas capable de situer la période à laquelle elles ont commencé à porter le masque et deux tiers ne se souviennent pas ce qu’elles ont fait la première fois qu’elles sont sorties masquées.
Alors que durant le premier confinement, on pensait que ces changements conduiraient à un grand bouleversement, le fameux « monde d’après », force est de constater que les personnes que nous avons interrogées ont surtout mis en place des formes de résistances implicites, dans l’espoir d’un retour au monde d’avant.
Certes, il y a bien eu de profonds changements. Ainsi, par exemple, dans l’ancien monde, on n’était habitué ni au vocabulaire médical, ni à ses techniques de prévention des infections. Désormais, les mots les plus techniques sont entrés dans le langage courant : « Au travail on a des poubelles pour les déchets biologiques : les masques et les lingettes. On a un protocole quand on prend une caisse ou qu’on la rend. » (Femme, 41 ans, hôtesse de caisse, commune de 50 000 habitant.es).
Au départ, le masque a fait irruption dans nos vies, sous la forme de tutoriels destinés à celles et ceux d’entre nous qui avaient des notions de couture. « Le masque c’est pas venu tout de suite. Au départ y’en avait pas. Ma fille nous a fait des masques en tissu à partir d’un modèle qu’elle avait pris sur Internet. Après elle en a fait pour la ville. Au total, elle en a fait 200. » (Femme, 64 ans, retraitée, commune de 7 000 habitant.es).
Puis les masques sont devenus un objet achetable non seulement en pharmacie mais aussi dans les supermarchés, ils ont basculé du champ de la santé au monde ordinaire et notre enquête montre que, ce faisant, ils ont progressivement perdu leurs propriétés sanitaires.
Un vêtement (presque) comme les autres
Aujourd’hui le masque est devenu un accessoire vestimentaire obligatoire. On en garde dans son entrée, dans son sac voire dans sa voiture, prêt.es à le porter dès que cela est obligatoire. Mais aussitôt sorti.es des transports en commun et des magasins, on le roule en boule dans la poche, on le passe à son poignet ou l’on se contente de le baisser sur le menton ou de le descendre dans le cou. Tant de gestes que l’on fait sans conséquence avec ses gants ou son écharpe mais qui ont pour résultat de priver le masque de sa capacité à protéger de la propagation aérosol et aéroportée d’un virus contagieux.
Ce n’est pas que l’on n’a jamais su « bien faire ». « Au début, je faisais hyper gaffe, je me lavais les mains avant, après, je le touchais jamais… et petit à petit, je me suis mis à l’enlever, je le remets dans ma poche, je fais un peu n’importe comment. J’essaye d’avoir les mains propres, pas à cause du masque, mais à cause de la pandémie… mais ouais, je ne fais pas trop attention. » (Homme, 29 ans, étudiant, commune de 300 000 habitant.es). Et ce notamment parce que la peur du virus était beaucoup plus prégnante. « Au début je trouve qu’on avait plus peur du virus. » (Homme, 22 ans, serveur, commune de 150 000 habitant.es).
On a su faire, donc. Mais si l’on creuse la question de ce savoir, on réalise très vite que la plupart des gens ne se rappellent pas avoir appris à porter un masque, voire sont convaincus que porter un masque ne s’apprend pas. « Honnêtement, j’ai juste enfilé le masque sur le visage, comme je le sentais, en couvrant bien le nez et la bouche. » (Femme, 24 ans, factrice, commune de 300 000 habitant.es).
Mais le masque est également une gêne. Il est « étouffant », « crée des allergies », il « gratte ». Le masque est passé d’un instrument sanitaire diffusé en population générale afin de limiter la propagation d’une épidémie à un objet vestimentaire dont on attend principalement qu’il ne perturbe pas le quotidien et n’entrave pas les interactions.
Pour éviter de se sentir limitées par le port du masque, les personnes interrogées durant notre enquête font appel à leur bon sens plutôt qu’aux consignes gouvernementales et aux discours experts. « Je suis pas chercheur, je suis pâtissier de base, mais j’ai étudié la prolifération bactériologique et je pense que ça représente plus un milieu de culture qu’une barrière. Il suffit d’un peu de logique pour savoir que c’est de la merde. » (Homme, 32 ans, pâtissier, commune de 50 000 habitant.es).
Quand le proche protège
Ce « bon sens » vise avant tout à justifier la levée des mesures sanitaires dans les cercles proches, famille et ami.es. Dans les discours, tout se passe comme si la contamination ne pouvait venir que de l’inconnu et de la foule, soit, en termes de lieux, des centres-villes et des supermarchés. Le connu est rassurant et on lui prête plus de vertus protectrices qu’aux gestes sanitaires. Entre soi, le risque semble maîtrisé et les masques tombent. « Au début, [dans] la famille, je le mettais, mais après j’ai arrêté… Mais bon, on n’est pas nombreux. Mes petits-enfants sont prudents. Eux ils portent un masque… mais quand on reste un peu longtemps ensemble on le tombe. » (Femme, 77 ans, retraitée, commune de 143 000 habitant.es).
L’attitude adoptée envers autrui est paradoxale : plus l’autrui est significatif, plus il compte, moins les mesures de protection sanitaires sont appliquées. Le « bons sens » consisterait alors à protéger le moins celles et ceux que l’on aime le plus.
Bien sûr, dans les discours, il est question d’une attention portée aux personnes rendues vulnérables par l’âge ou la maladie. Mais si la maxime sanitaire « porter le masque pour se protéger soi et protéger les autres » nous a été maintes fois répétées, elle ne se traduit pas par la mise en place de nouvelles habitudes.
La distanciation est évoquée comme une solution dispensant du port du masque, mais elle reste une vue de l’esprit. Quand l’occasion se présente, on n’hésite pas longtemps à se retrouver autour d’une table pour parler, boire et manger. Au long de l’année 2021, et plus encore après la levée de l’obligation du port du masque dans l’espace public extérieur, la distance s’est réduite. « On en a marre, on a envie de se faire des câlins, des bisous… donc on le fait, on est en bonne santé. » (Femme, 35 ans, vendeuse, commune de 20 000 habitant.es).
Le masque, régulièrement accusé d’être une barrière aux relations sociales parce qu’il empêche de voir les expressions du visage, est en réalité un rappel de la pandémie et de la nécessité de la distanciation sociale. Moins il est porté, et surtout, moins bien il est porté, plus, étonnamment, le sentiment de sécurité s’accroît et plus notre attention aux autres et à leur santé diminue.
Il existe cependant une exception dans ce monde de proximité rassurante et de liberté de respirer retrouvée : les jeunes. Parmi les personnes que nous avons interrogées, ce sont celles qui prêtent le plus d’attention aux mesures sanitaires et n’hésitent pas à se les approprier, quitte à détourner l’intention initiale des pouvoirs publics, notamment pour le recours aux tests. « Pour les 18 ans de Juliette, la dernière fois, c’était test obligatoire, PCR ou antigénique. On se fait tester deux jours avant la soirée et on fait attention à ne pas voir d’autres personnes entre-temps. Et puis après pendant la soirée, on n’a plus le masque. On essaye aussi de ne pas mélanger les verres et les plats, on marque les noms. » (Femme, 17 ans, lycéenne, commune de 300 000 habitant.es).
Pourtant, le regard de leurs aîné.es est tourné vers eux comme la population de tous les dangers. Il en résulte de curieuses habitudes : avant une visite aux grands-parents, seuls les petits-enfants sont testés, comme si l’âge adulte était en soi une barrière contre l’épidémie. Les jeunes que nous avons rencontré.es intériorisent ce discours et se présentent comme des vecteur.rices en puissance du virus, très inquiet.es de devenir la source d’un cas grave voire mortel au sein de leur famille.
Depuis de longs mois, notre attention se porte sur des groupes sociaux particuliers, « antivax » ou « complotistes », que nous avons également rencontrés. Le discours est certes frappant : « On n’est pas sorti de l’auberge. La plupart des gens ne remettent pas en cause ces décisions, continuent de se soumettre aux décisions… On va vers une espèce de dictature sanitaire de plus en plus sévère, déraisonnable. Mais je ne fais plus confiance dans notre gouvernement, dans notre société comme elle est. Là je suis plus dans une optique de me regrouper avec des gens qui partagent un peu les mêmes valeurs et qu’on essaye de créer une société parallèle, de sortir de ce système fou. » (Femme, 41 ans, employée de bureau, commune de 7 000 habitant.es).
Mais ces groupes sont cependant l’arbre qui cache la forêt, et on aurait tort de croire qu’il y a plus de dissidence dans ce type de discours que dans le fait de porter son masque sous le nez. Alors que le choix semble fait de réduire notre liberté de circulation plutôt que de compter sur le respect des consignes sanitaires, il serait bon d’enfin débattre politiquement du bien commun. Sommes-nous prêt.es à accepter collectivement, en tant que société, que les normes de la santé supplantent pour une durée indéterminée les habitudes quotidiennes de nos vies ordinaires ? Parce que mal porter un masque n’a jamais protégé personne.
Elvire Bornand
Sociologue, Chercheuse au CENS de l’Université de Nantes
Frédérique Letourneux
Sociologue, Chercheuse au Centre Georg Simmel (EHESS)
Gabriel Birgand
Épidémiologiste, Pharmacien, coordinateur du CPias des Pays de la Loire, associé de recherche à la Health Protection Research Unit de l’Imperial College de Londres
Brice Leclère
Biologiste et médecin, Maître de conférence à l’université de Nantes, praticien hospitalier de santé publique, responsable de l’unité de recherche en santé publique interventionnelle du CHU de Nantes.
Practical Indicators for Risk of Airborne Transmission in Shared Indoor Environments and Their Application to COVID-19 Outbreaks
▻https://pubs.acs.org/doi/pdf/10.1021/acs.est.1c06531
ABSTRACT: Some infectious diseases, including COVID-19, can undergo airborne transmission. This may happen at close proximity, but as time indoors increases, infections can occur in shared room air despite distancing. We propose two indicators of infection risk for this situation, that is, relative risk parameter (Hr) and risk parameter (H). They combine the key factors that control airborne disease transmission indoors: virus-containing aerosol generation rate, breathing flow rate, masking and its quality, ventilation and aerosol-removal rates, number of occupants, and duration of exposure. COVID-19 outbreaks show a clear trend that is consistent with airborne infection and enable recommendations to minimize transmission risk. Transmission in typical prepandemic indoor spaces is highly sensitive to mitigation efforts. Previous outbreaks of measles, influenza, and tuberculosis were also assessed. Measles outbreaks occur at much lower risk parameter values than COVID-19, while tuberculosis outbreaks are observed at higher risk parameter values. Because both diseases are accepted as airborne, the fact that #COVID-19 is less contagious than measles does not rule out airborne transmission. It is important that future outbreak reports include information on masking, ventilation and aerosol-removal rates, number of occupants, and duration of exposure, to investigate airborne transmission.
Le choix de ne pas opter pour l’obligation vaccinale est perçu, par beaucoup de réfractaires à la vaccination, comme le signe que le gouvernement lui-même n’a pas confiance dans ces vaccins. C’est interprété comme : le gouvernement ne veut pas le rendre obligatoire, parce que s’il y a des effets secondaires graves, il pourrait être tenu pour responsable.
(Le pire, c’est que je ne pourrais pas jurer que ces abrutis qui nous gouvernent n’ont pas ce genre d’arrière-pensée – syndrome « sang contaminé ».)
Donc encore une fois, je pense que si on considère que la vaccination est indispensable, si en plus ce gouvernement en fait la seule réponse à l’épidémie, alors il faut une obligation vaccinale. C’est notamment le signal très clair qu’on a confiance et qu’on juge réellement indispensable de vacciner tout le monde. (De la même façon que la ceinture de sécurité en voiture n’est pas une option, et qu’on déciderait d’« emmerder » ceux qui ne font pas le choix de la mettre volontairement en leur interdisant les autres d’autoroute où les parkings des centres commerciaux : la ceinture est obligatoire, c’est tout. Vu le nombre de morts, il me semble encore plus légitime de considérer la vaccination contre le Covid comme obligatoire que d’obliger les gens à porter la ceinture à l’arrière des voitures… ouin ouin les enfants dans la voiture, la ceinture ça perturbe leur croissance et ça les empêche de respirer).
Je suis d’accord et je pense que le gouv instrumentalise aussi les antivax et antipass et cette confusion pour occupé l’opinion. Ca marche très bien manifestement, on discute de la citoyenneté des personnes dites « irresponsables » et pendant ce temps Macron dirige les débats et la vindicte ailleur que sur sa personne et sur son action. La reprise de l’épidémie c’est la faute aux anti-vax et pas les décisions prises en secret au conseil sécurité de Macron.
oui, si la question était réellement d’aller vers les non vaccinés, on activerait davantage diverses catégories pros en ce sens (toubibs, infirmières, pharmaciens) et les fichier CPAM et autres données de santé seraient utilisées pour des prises de contact, irl en cas de besoin, en s’attachant particulièrement aux non vaccinés les plus à risques (âge, commorbidités) et à qui n’a pas de médecin traitant, voire à qui n’a pas consulté de toubib depuis x ou x année, etc. mais on préfère Napoléon et doctolib à Pasteur et aux qualités de la relation de soin.
En Italie, obligation pour les + de 50 ans. Je ne serais pas étonné qu’on finisse par y arriver aussi en France, le pouvoir finit par prendre plus ou moins de bonnes décisions, contraint par la pandémie, mais avec beaucoup de retard (par exemple sur le télétravail plus ou moins obligatoire), à chaque fois après avoir perdu du temps en faisant des choix souvent stupides (coucou le masque en extérieur) censés « protéger l’économie » (non).
Oui.
Par contre, le masque en ville, vue la contagiosité d’Omicron, ce n’est plus totalement stupide.
« Si la clope de ton voisin t’indispose, c’est que tu peux te faire contaminer par aérosol par ton voisin ».
Je conçois « qu’en ville », ce soit une protection, enfin surtout dans des rues bondées. Par contre, la préfecture de mon bled (53) qui te remet l’obligation du port en extérieur en agglomération (d’une pancarte d’entrée à une pancarte de sortie), c’est ... comment dire ... Parce que dans un village de 600 habitants, même au centre du bourg, tu croises surtout des bagnoles. A moins que les pots d’échappement n’émettent du virus :-))
Après, faut pas s’étonner qu’il y ait des « réfractaires ».
▻https://www.mayenne.gouv.fr/content/download/45284/312407/file/2022%2001%2003%20-%20AP%20fixant%20les%20modalit%C3%A9s%20du%20port%20d
Et encore même en ville j’ai quelques doutes, même si je le porte volontiers dans les rues bondées, marchés etc., je ne sais pas si on a déjà identifié des contaminations massives en extérieur (j’ai peut-être loupé les études là dessus). Quand je parle d’extérieur je ne parle pas de terrasses de bar/resto (parce qu’il y a des contaminations qui peuvent avoir lieu quand on va à l’intérieur ponctuellement pour aller aux toilettes ou commander, sans compter sur le fait que ça parle beaucoup et de façon rapprochée dans ces endroits donc émissions d’aérosols++).
je ne sais si il y a des éléments factuels sont venus confirmer les dires d’épidémiologues/virologues (?) qui faisaient l’hypothèse de la nécessité de renforcer la #réduction_des_risques à l’extérieur lors de l’arrivée d’Omicron en Angleterre.
la mesure à pour effet de permettre le contrôle policier le plus arbitraire possible et d’inculquer l’habitude des #masques en bridant l’appropriation collective raisonnée de leur usage, as usual.
à la Bogdanoff, montrer l’exemple
Costaglia rappelle qu’un praticien hospitalier universitaire a longuement bougé la langue sur le #covid_19 à la tribune de l’assemblée nationale, le chirurgical sous le nez.
cétrétrétréduràporter on vous dit.
Le témoignage au Sénat masque sous le pif, c’est çui-ci :
▻https://seenthis.net/messages/942382
Seine-et-Marne. Un lycée en grève face à l’explosion de cas de Covid-19 | La République de Seine et Marne
▻https://actu.fr/ile-de-france/provins_77379/seine-et-marne-un-lycee-en-greve-face-a-l-explosion-de-cas-de-covid-19_47672041
(...) après seulement deux jours de cours, les cas positifs fleurissent, et avec eux leur lot de cas contact. A Provins, le lycée Thibaut-de-Champagne, ses 1 000 élèves et ses 80 membres de l’équipe pédagogique et du personnel n’échappent pas à la règle.
Ce mardi 4 janvier 2022, vingt-deux professeurs et six agents de l’établissement se sont mis en grève devant la multiplication du nombre de cas positifs.
Les chiffres ont doublé en 24h, avec 274 absents, dont 43 cas positifs et 41 cas contact avérés. Nous comptons également une dizaine de membres du personnel en arrêt pour Covid.
Personnels grévistes du lycée Thibaut-de-Champagne à Provins
Réunis en assemblée générale, professeurs et personnels du lycée ont estimé « ne plus être en mesure de pouvoir assurer un projet pédagogique cohérent en menant à bien nos enseignements dans des classes qui se vident. »
La vie scolaire ne peut plus assurer ses missions habituelles à cause de la gestion administrative qu’implique le Covid et la situation sanitaire est particulièrement préoccupante sur le temps de restauration.
Personnels grévistes du lycée Thibaut-de-Champagne à Provins
La veille, ils avaient écrit au recteur de l’Académie de Créteil constatant déjà « une moyenne de 10 élèves absents par classe, soit 23 % d’élèves en moins » et redoutant « une accélération de la contamination à la rentrée avec le brassage de la population scolaire. »
On a le sentiment d’être envoyé au casse-pipe. Il y a un écart entre le protocole éducation nationale en phase 2 et celui en phase 4 pour le reste du pays. L’Etat dit aux salariés de favoriser le télétravail, mais envoie les professeurs et le personnel scolaire en présentiel. Avec la pénurie des tests et la prise d’assaut des pharmacies, on a des collègues qui ne peuvent pas se faire tester (lire encadré ci-dessous, ndlr). Comment vont-ils revenir ? Comment peut-on contrôler tout ça ?
[...] Face à cette situation, les grévistes demandent au rectorat « une reprise en demi-jauge par classe, des masques #FFP2 et des autotests [mauvais pioche ! fiabilité faible sur omicron, ndc] fournis par l’employeur, une adaptation des épreuves de lettres et de philosophie en raison de la crise Covid », mais aussi « le report des épreuves de spécialités du baccalauréat en juin », ces dernières étant initialement programmées à la mi-mars.
J’espère le blocage de la première usine du pays, celle qui produit la main d’œuvre et l’évalue initialement. mais je déchante pour ce qui est de l’appropriation des techniques de prévention par qui est/serait en lutte à l’école. Sur la photo, 20 personnes mobilisées, un FPP2.
Pendant ce temps des textes des syndicats charentaises réclament des masques « chirurgicaux ou FFP2 », comme si tout était égal à tout et quelques détails décisifs de cette pandémie inconnus. (il y a pire, dans ce que me racontent des profs à propos de nombreux collègues, mettant un masque parce que ça se fait si on est pas irresponsable, quitte à ce qu’il soit en slip. comme si le méchant ministre pouvait là-dessus avoir pris une mesure acceptable).
#école #Lycée #covid-19 #grève #classes_dédoublées (et accessoirement, surtout si on ne considère pas que seule la parole des premiers concernés vaut : #autodéfensesanitaire)
Seize des vingt-deux enseignants ayant cours le mercredi ont participé au mouvement pour protester contre le « schéma dangereux » des conditions sanitaires en place dans l’établissement de Seine-Saint-Denis.
Un « danger grave et imminent » : c’est par cette formule que les personnels du collège Elsa-Triolet de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ont fait valoir leur droit de retrait, mercredi 5 janvier. Pas ou très peu de cours, trois jours après la rentrée, pour les élèves de cet établissement : 16 des 22 enseignants qui ont cours d’ordinaire, le mercredi, ont participé au mouvement. Le deuxième de ce type depuis le début de la crise sanitaire. « Nous nous voyons contraints de répéter inlassablement nos faibles moyens d’action, face à l’inlassable répétition d’un schéma dangereux pour notre communauté », ont-ils écrit dans leur communiqué.
En guise d’exemple de ce « schéma dangereux », Iñaki Echaniz, conseiller principal d’éducation (CPE), avance un « symbole » : en pleine déferlante d’Omicron, ce collège de 530 élèves – ramenés à 480 du fait de la soixantaine de jeunes comptabilisés absents, ce mardi – repose sur un « pôle médical fragile ». « Notre infirmière, en poste à mi-temps, n’est présente que le mardi et le vendredi », relève ce syndiqué au SNES-FSU. Le #contact-tracing sur lequel est censé s’adosser le #protocole_sanitaire de rentrée peut « très difficilement » être pris en charge.
Et ce n’est pas le seul problème : la principale était également absente, mercredi, rapporte le CPE, ainsi qu’une majorité des assistants d’éducation et qu’une dizaine d’enseignants. « Pour tenir la comptabilité Covid, j’ai ouvert un tableur, et on bricole. J’espère seulement ne pas basculer positif à mon tour dans les prochains jours. »
« Les conditions d’encadrement sont devenues dangereuses en l’état, pour nos élèves et pour nous-mêmes », souligne une enseignante de lettres, non syndiquée, sous le couvert de l’anonymat. Et de rappeler que « son » département, l’un des plus jeunes de France, est aussi l’un de ceux où la couverture vaccinale est « en retrait » et les laboratoires « débordés ».
L’académie temporise
Des embauches de contractuels, comme vient de s’y engager l’institution, apporteront-ils la solution ? « On trouverait en une semaine un vivier de remplaçants là où on les attend depuis des mois ? On aimerait y croire », soupire le CPE, rapportant que le collège a « dû tenir » sans professeur de musique ou de physique-chimie. « Il faudrait une réévaluation du protocole sanitaire, une réponse adaptée à chaque territoire », renchérit l’enseignante de lettres. Elle défend aussi le « retour aux #demi-jauges » : « De toute façon, par la force des choses, les effectifs fondent... » Ailleurs, des établissements semblent se préparer, d’eux-mêmes, à faire la « bascule ». Autres revendications de l’équipe : des #masques, des #capteurs_de_CO2 (le département s’est engagé à en fournir), des personnels de vie scolaire… De « vrais » recrutements.
L’académie de Créteil temporise : « Les difficultés sont structurelles, ce collège n’est pas pour nous dans une situation plus préoccupante qu’un autre » (sic) , y défend-on. En trois jours, cinq cas d’élèves « covidés » lui ont été signalés. Une comptabilité qui ne tient pas compte des contaminations avant le 3 janvier. Quid du mi-temps à l’infirmerie ? « Depuis le début de la crise, une cellule départementale Covid peut prendre le relais. » Jeudi matin, les personnels mobilisés ont fait savoir que leur droit de retrait ne leur avait pas été reconnu. Ils n’excluaient pas, pourtant, de l’invoquer de nouveau ces prochains jours.
Elsa-Triolet n’est pas seul établissement à commencer à donner de la voix : dans l’académie de Créteil, trois jours après la rentrée, près d’une dizaine de collèges ou de lycées ont exercé soit un droit de grève soit un droit de retrait , confirme-t-on au rectorat. Le SNES-FSU a, lui, déposé un préavis de grève courant sur tout le mois de janvier.
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/06/covid-19-a-saint-denis-les-personnels-du-college-elsa-triolet-exercent-leur-
on peut bien accélérer les "allégements" de protocole ▻https://seenthis.net/messages/942579, ne pas avoir de test, etc, pas sûr que la lutte contre "l"absentéisme" soit efficace, et si arrêt maladies de convenance (ne pas aller dans ces clusters ni subir cette situation d’arbitraire et de laisser aller), droit de retrait et grève s’y ajoutaient...
SUD éducation Paris appelle à la grève à partir de mardi 11 janvier
▻https://twitter.com/sudeducparis/status/1479157643247763459
mobiles, réactifs, pourvus d’une bonne capacité d’adaptation, voire d’une licence, vous cherchez du taff ? passez à la boulangerie
protester contre les mesures sanitaires (sic)
Villepinte, Créteil, Provins, Saint-Denis, Mantes-la Jolie, Orléans…
▻https://94.citoyens.com/2022/les-professeurs-du-lycee-gutenberg-de-creteil-votent-leur-droit-de-retr
▻https://actu.fr/ile-de-france/villepinte_93078/covid-en-seine-saint-denis-les-professeurs-d-un-lycee-de-villepinte-exercent-le
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/06/covid-19-a-saint-denis-les-personnels-du-college-elsa-triolet-exercent-leur-
▻https://www.francebleu.fr/infos/education/au-lycee-voltaire-d-orleans-les-enseignants-arretent-de-faire-cours-pour-
▻https://www.leparisien.fr/yvelines-78/mantes-la-jolie-conditions-sanitaires-cours-suspendus-droits-de-retrait-l
Grève des enseignants le 13 janvier : « On n’a jamais vu ce niveau d’exaspération et d’épuisement », alerte le syndicat SE-Unsa
▻https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/greve-des-enseignants-le-13-janvier-on-n-a-jamais-vu-ce-niveau-d-exaspe
La grande majorité des syndicats d’enseignants appellent à une #grève dans toute la France jeudi 13 janvier. Ils dénoncent les mesures prises par le gouvernement dans les établissements scolaires pour lutter contre le #Covid-19
[mais c’est] pour avoir « les conditions d’une école sécure sous Omicron ».
[la grève exige du] gouvernement à « fournir des matériels de protection alors qu’il est question de masques chirurgicaux pour la fin du mois de janvier » et réclame « un protocole sanitaire qui soit tenable et applicable ».
terme absent FFP2...
Edit : Face au danger OMICRON, personnels et élèves doivent être protégé·e·s ! Sud Education 69
▻https://rebellyon.info/Face-au-danger-OMICRON-personnels-et-23621
[description de la situation depuis les établissements puis]
Nous dénonçons ce protocole inepte, qui met en danger élèves, familles et personnels. Aux collectivités territoriales et au ministère, nous demandons de toute urgence :
la mise en place d’un protocole sanitaire, simple et applicable, qui garantisse la sécurité de toutes et tous ;
des masques en nombre suffisant à la norme de protection FFP2 ;
un financement complet des produits d’entretien et virucides ;
l’équipement de chaque salle de travail en capteurs de CO2 ou en purificateurs d’air.
Lecture feelgood : Un enseignant retraité répond à son Dasen qui le sollicite pour revenir faire des remplacements Omicron
edit @aurelienb93, Prof en LP. #Syndicaliste
@sud_education sur l’oiseau bleu
Le syndicat majoritaire des personnels de direction (SNDPEN-UNSA) appelle à la grève le 13 janvier dans le cadre d’un mouvement général des personnel de l’éducation. C’est suffisamment rare pour être signalé et ça en dit long sur la situation actuelle.
[scoop : Jean-Michel Cluster arrive à rien et botte en touche. sauve qui peut ! à chacun son paddle !]
le McDo du coin de la rue il peut filer des masques chirurgicaux à ses employés et l’Éducation nationale peut pas passer commande depuis deux ans ? On nous prend vraiment pour des cons avec le sourire en plus. #Greve13Janvier
La confrérie qui force démocratiquement au travail prend position :
@CFDT
▻https://twitter.com/CFDT/status/1479782789650296832
« Les 2 syndicats #CFDT de l’enseignement n’appellent pas à la grève, mais préparent des mobilisations. Ils sont très colère car il n’y a aucune concertation. Il y a une forme d’autoritarisme du Ministère de l’Education Nationale. »
@CfdtBerger #FranceCulture #Politique
#enseignant_retraité #remplacements #parodie #syndicat_jaune
comète. la sixième vague tombe sur l’école
en Seine-Saint-Denis, des établissements du second degré sont en grève, droit de retrait, occupation des locaux avec le soutien des parents d’élèves depuis la rentrée de janvier.
Une coordination inter-établissements s’est constituée et des AG se sont tenus à Bobigny [mel reçu].
L’Ecole craque : 7 syndicats appellent à la grève pour le 13 janvier, Café pédagogique
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/01/07012022Article637771372378510812.aspx?actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkN
Un mouvement qui va se renforcer
JM Blanquer est peut-être allé trop loin. Alors que depuis des mois il fait passer ses décisions sans résistance réelle sur le terrain, la façon dont il gère la crise sanitaire touche directement un grand nombre d’enseignants. Dans le second degré, où le taux d’incidence est au maximum, ils assistent à la multiplication des contaminations. Le nombre total d’enseignants contaminés début janvier en 4 jours, selon le ministère, est trois fois plus élevé que la dernière semaine de classe de décembre. Les enseignants voient bien que le protocole ne les protège pas. Plusieurs lycées se sont déjà mobilisés parce qu’il n’y avait plus de nettoyage par exemple. L’annonce par le premier ministre de la distribution de masques chirurgicaux, alors qu’ils sont dépassés compte tenu de l’entassement des élèves en classe, apparait à certains comme une marque supplémentaire de mépris. D’autant qu’elle n’est même pas portée par le ministre. Mais c’est dans le premier degré que la situation est devenue la pire. Le protocole crée les conditions d’une désorganisation complète de l’enseignement. Et là les enseignants sont seuls à la gérer. Son dernier allègement ne règle pas les problèmes de fonds mais augmente les risques de contamination et par suite la crise.
Faute d’avoir rien fait depuis deux ans pour apporter des réponses durables à l’épidémie, en refusant tout dialogue au nom de l’ouverture des écoles, faute d’un minimum de considération pour les personnels, par exemple en continuant ses réformes malgré l’opposition générale, JM Blanquer exaspère la profession. Il a créé les conditions d’une mobilisation. La profession arrive au moment de vérité. La mobilisation sera t-elle suffisante ? Réponse le 13...
Edit
Vraie pagaille au SGEN-CFDT. Alors que la direction nationale refuse de s’associer à la grève du 13 janvier, les appels locaux, départementaux, régionaux se multiplient pour y participer. C’est ce qu’on appelle être débordé par sa base…
Hidalgo s’est fait virer du cortège des grévistes de l’éducation nationale à #Paris :-)
Quand les #lycéens sortent, agissent pour leur compte, l’insondable imbécillité étatique en prend plein la tronche, y a comme un parfum de sapin pour le régime. On fait donner les cognes.
▻https://twitter.com/tulyppe/status/1481538065097187334
L’« école ouverte » menacée par la défiance
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/13/l-ecole-ouverte-menacee-par-la-defiance_6109279_3232.html
En refusant d’admettre l’irréalisme de son protocole, Jean-Michel Blanquer a mis à mal, au grand dam du président de la République, le capital politique que constitue l’indéniable réussite de son « école ouverte » pendant le Covid. La vague Omicron, sa contagiosité explosive et sa dangerosité moindre ne devraient pourtant pas remettre en cause ce mot d’ordre qui a permis à la France d’éviter la catastrophe générationnelle constatée dans certains pays. La déferlante du nouveau variant, qui suppose rapidité d’adaptation et gestion au plus près du terrain, souligne, une fois de plus, la lourdeur et l’inefficacité d’un système scolaire dont chaque acteur attend, ne serait-ce que pour les dénoncer, des consignes censées répondre à chaque situation.
Aujourd’hui, les syndicats d’enseignants qui revendiquent des fermetures de classes dès le signalement du premier cas de Covid devraient reconnaître que cela entraînerait un lock-out généralisé de l’école dont personne ne veut. Quant à l’exécutif, il devrait admettre que son nouveau système d’autotests revient à laisser circuler le virus , faute d’un autre choix possible.
Mais parvenir, de part et d’autre, à pareil réalisme, n’est guère possible dans un climat de tension où les acteurs de l’école ont le sentiment que personne ne comprend leur épuisement. Et où un ministre tente de jouer les parents contre les enseignants en laissant entendre que ce sont ces derniers, et non le virus [et sa gestion !!!], qui mettent l’éducation nationale sens dessus dessous
Suffira-t-il de lâcher du lest pour que le bateau école ne sombre pas ? Selon un représentant de Sud Éducation, la délégation qui sort de chez le général Cluster (l’entretien avec les syndicats de l’Educ. était dirigé par Castex...) annonce :
– embauche des candidats profs sur listes complémentaires dans le 1er degré et de 1500 AED
– fourniture de FFP2 aux profs de maternelle et de primaire qui le veulent (selon BFM Cluster annonce la distribution de 5 millions de FFP2 à l’école, alors qu’il annonçait 50 millions de chirurgicaux sur un mois)
– une rallonge sur les 75 millions pour les capteurs que les collectivités ne commandent pas
– une promesse de plus communiquer la veille pour le lendemain.
diverses choses qui ne correspondent pas aux revendications immédiates (embauche de précaires, contractuels, conformément à la loi de modernisation de la fonction publique), dont un « comité de suivi » sur les question sanitaire
un autre résume en disant que seuls 10% des recrutements seraient titulaires.
(les syndicats ont pas encore pigés que tendanciellement les profs, c’est comme les chômeurs, des carrières qui ne durent pas nécessairement longtemps au même poste/statut, y compris parmi les titulaires)
c’est parti pour une grève saute-mouton (un sur par semaine) au niveau national, jusqu’à la mobilisation du 27 janvier ; agrémenté de grèves et débrayages locaux. des consignes d’utilisation du droit de retrait circulent, ce qui est pas mal car tant que les rectorats n’ont pas répondu non (et dommage, ils manquent aussi de personnel), l’utilisateur du droit de retrait est payé. voilà de quoi ajouter à la thrombose.
ça se promet de bollosser Blanquer au maximum tant qu’il est là
il y a eu quelques boites privés (Amazon Nord) où des mots d’ordre de gréve avaient été lancés pour aujourd’hui
le sort fait à des lycéennes de plusieurs villes par les polices va pas contribuer à calmer les esprits dans leurs rangs :-)
bref, là, on est à pas à l’abri d’une bonne surprise
Ecole : Jean-Michel Blanquer promet le recrutement de 3 300 #contractuels et 5 millions de masques FFP2 pour les enseignants
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/13/ecole-jean-michel-blanquer-promet-le-recrutement-de-3-300-contractuels-et-5-
Le ministre de l’éducation, qui souhaite également étudier la possibilité d’un report des épreuves d’enseignement de spécialité du bac [le Bac Blanquer end prend un ] , a aussi annoncé le report à une date ultérieure des #évaluations de milieu d’année pour les CP, qui devaient débuter la semaine prochaine.
Alors, on te voit plus aux soirées ? Pour une santé communautaire. - Paris-luttes.info
►https://paris-luttes.info/alors-on-te-voit-plus-aux-soirees-15592
Parce que la forme pandémie n’est pas simplement naturelle, mais fortement impactée par l’organisation sociale, je m’oppose à toute méthode qui consisterait à « laisser faire la nature », à « faire confiance à son corps » et « booster son immunité naturelle ». Pire encore, l’idée qu’« il faut bien mourir de quelque chose ». L’immunité naturelle et collective, pour autant qu’elle soit atteignable (ce qui n’est pas certain), a un coût humain. Et, ce coût humain est d’abord payé par les plus fragiles (que ce soit une fragilité naturelle ou créée par le monde dans lequel on vit), ce qui n’est rien d’autre qu’un nouvel eugénisme dégueulasse.
Je dois t’avouer que j’ai été effaré de la porosité de nos milieux aux discours niant la dangerosité du virus et aux scientifiques "alternatifs" (pour ne pas dire escrocs). Pourtant, tu sais à quel point je suis sensible à un certain nombre d’arguments techno-critiques ou anti-industriels… Mais, dans le champ étroit du médical et de la lutte contre le virus (traitements, vaccins, moyens de prévention), qui d’autre que les experts ? Questionner ces experts, c’est par exemple les interpeller sur les mystérieux « covid longs », construire des groupes patient-e-s/médecins, plutôt que leur opposer des chiffres manipulés ou des scientifiques alternatifs (eux aussi en blouse blanche et poursuivant également un business personnel très lucratif…). Quant à nous, quelques séances d’éducation populaire sur la thématique de l’immunité nous seraient sans doute fortement bénéfiques !!
enfin des textes comme ça bordel.
(aaaaaah une #piqûre)
oui, enfin un texte politique clair et ambitieux :)
pas vu aussi net depuis le texte de Maria Desmers (dénégation et « radicaux »)
#économie #autodéfensesanitaire et donc qui commande la #médecine_sociale ? qui l’empêche ?) #santé_communautaire #brigades_de_solidarité #parole_errante
La stratégie vaccinale de l’État crée naturellement un bouc-émissaire idéal, le non-vacciné. On suppose que s’ille meurt, c’est bien fait pour lui. Une petite musique commence d’ailleurs à se faire entendre (chez les soignant-e-s, mais pas que) : pourquoi continuer à soigner les non-vacciné-e-s ? Voilà encore un discours bien dégueulasse, mettant au centre la responsabilité individuelle devant la maladie. À quand l’arrêt des soins de cancers des fumeurs... ? Il est donc essentiel de tenir bon par les deux bouts : promotion de la vaccination et soins pour tou-te-s.
lecture audio par icite : ▻https://seenthis.net/messages/942377
« La magie-han de la ligne de production-han fermée-han . C’est pour ton pays-han. Hi-han #AgnesRunacher »
#Masques-FFP2 : l’avenir incertain d’une filière française dont la production s’est effondrée
Entre avril et octobre, la production tricolore de masques FFP2 a chuté de 90%. Pour faire face à la vague Omicron, la filière se dit prête à augmenter ses capacités de production, à condition que l’ensemble des acteurs jouent le jeu du « #made-in-France ».
Obligatoire dans les restaurants, cinémas ou transports chez certains de nos voisins, le masque FFP2, plus efficace que le chirurgical, n’est pas exigé en France. Une filière s’est pourtant mise en place depuis le début de la pandémie, passant de quatre fabricants tricolores à une trentaine en deux ans, avec une capacité de production de l’ordre d’une vingtaine de millions de masques par semaine.
Mais entre la faible demande de la population et la concurrence asiatique, les temps sont durs pour ces industriels. S’ils ont enregistré en début d’année de nombreuses commandes d’établissements de soins et de santé (hôpitaux, Ehpad…) qui accordent plus d’importance aujourd’hui à l’origine des produits qu’ils achètent, les producteurs de masques FFP2 ont connu une traversée du désert.
Après avoir été fournis, « les hôpitaux se sont retrouvés avec des stocks donc il n’y avait plus de commandes. La filière a été quasiment à l’arrêt entre avril et octobre » avec une chute de la production d’environ 90%, souligne Christian Curel, président du syndicat des fabricants de masques F2M. Le nombre d’emplois de la filière estimé à 10.000 aurait quant à lui été « divisé par deux ».
Depuis, la demande est légèrement repartie sous l’effet de la vague de contaminations au variant Delta débutée en novembre, puis de l’émergence de la nouvelle souche du Covid-19 Omicron. Mais « l’activité demeure extrêmement faible », déplore Christian Curel. De nouvelles commandes des hôpitaux sont néanmoins attendues à partir de janvier.
« Pas de problème pour augmenter les capacités de production »
Dans l’hypothèse où le masque FFP2 deviendrait obligatoire en France, la filière assure qu’il n’y a « pas de problème pour augmenter les capacités de productions » et qu’elle sera en mesure de répondre aux besoins de l’Hexagone. A condition que tout le monde joue le jeu :
« On veut bien augmenter nos capacités de production mais que fait-on si dans deux mois tout s’arrête ? », questionne Christian Curel.
Au-delà du seul secteur de la santé, il faudrait selon lui inciter l’ensemble des acteurs de la société à acheter les masques FFP2 français, plus efficaces que les masques chinois et dont l’empreinte environnementale est « vingt fois » moins élevée. « Aujourd’hui certaines entreprises n’ont pas le choix. Leurs vendeurs de produits d’hygiène ne proposent que des masques chinois », regrette encore le président du syndicat des fabricants.
Il estime par ailleurs que le masque FFP2 devrait être recommandé pour toutes les personnes fragiles et les non vaccinées. Mais reste la question du prix, les FFP2 étant plus chers que les masques chirurgicaux : environ 50 à 60 centimes, selon Christian Curel et entre 30 à 40 centimes pour les commandes en gros des professionnels de santé.
▻https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/masques-ffp2-l-avenir-incertain-d-une-filiere-francaise-dont-la-production-s-
Take a seat…
comment ils justifient ce truc ? ils le justifient au moins ? Il y dois y avoir une raison, c’est pas possible.
d’autres ont souligné que c’est parce que les enfants font moins de 1 mètre 20 qu’il n’y a pas à s’inquiéter. faut demander à la société française de pédiatrie.
un épidémio ou infectiologue d’hosto convoqué à la radio ce midi pour donner sens aux annonces : pas boire debout diminue les passage de groupe en groupe, le nombre de croisements rapprochés
c’est pas dénué de... fondement, mais c’est évidemment du quart de mesure, il veulent juste pas imposer que tout ce qui se fait sans masque (boire fumer manger) soit fait à l’extérieur (si la qualité de l’air ne peut être assurée), quitte à réouvrir leurs terrasses « exceptionnelles » à installer des abris plein air, etc.
je signale au passage qu’il y a des lieux peu confiants dans les « protocoles gouvernementaux » où malgré tous les problèmes que cela pose (...) il a été décidé que tout ce se fait sans masque se fait dehors
dans un rade populaire du quartier aujourd’hui, des tabourets de bar jamais vu jusqu’alors.
pas boire debout diminue les passage de groupe en groupe, le nombre de croisements rapprochés
et si toustes sont assis·es, ça marine à hauteur de nez ?
Normalement, ça diminue aussi la densité de population à l’intérieur, manière de réintroduire une notion de jauge sans dire que c’est une jauge.
Dominique Costagliola : « Avec le variant Omicron, on joue à la roulette russe en espérant le meilleur »
Pour l’épidémiologiste, certaines mesures annoncées par le gouvernement, lundi, vont dans le bon sens, mais le dispositif comporte de grosses lacunes, en particulier concernant l’école, l’aération des locaux, ou le port du masque FFP2.
L’épidémiologiste et biostatisticienne Dominique Costagliola, directrice de recherches émérite à l’Inserm et membre de l’Académie des sciences, commente les mesures annoncées le 27 décembre par le gouvernement pour endiguer la nouvelle flambée épidémique de Covid.
Retour des jauges pour les grands rassemblements, télétravail obligatoire au moins trois jours par semaine, intensification de la vaccination… Les nouvelles dispositions, qui s’appliqueront à partir du 3 janvier 2022, vous semblent-elles adaptées ?
Certaines mesures vont dans le bon sens, mais pas assez loin. Concernant le télétravail, trois ou quatre jours par semaine c’est mieux que rien, mais cela ne suffira pas. Le Medef est réticent au travail à distance, mais beaucoup d’employeurs oublient que protéger leurs employés fait partie de leurs obligations.
Le retour des jauges est aussi une bonne décision, mais mettre la limite à 2 000 personnes pour des événements en intérieur expose tout de même à de gros clusters de contamination. Cela aurait été acceptable en préconisant parallèlement le port de masques FFP2, beaucoup plus efficaces que les masques chirurgicaux, mais rien n’a été dit à ce propos. L’effet risque donc d’être limité. Quant aux mesures pour favoriser la vaccination, elles sont justifiées mais n’auront pas d’effet immédiat pour contrôler cette vague. Surtout, une fois de plus, rien n’est annoncé pour sécuriser les écoles.
Au fond, j’ai la sensation que ce qui a déterminé les choix annoncés, c’est qu’on espère encore qu’Omicron va être « cool », qu’il s’agira d’une vague éphémère avec des cas peu sévères. Mais ce ne sont pas les signaux qui nous parviennent. A Londres, qui est très touchée par ce nouveau variant, les hospitalisations repartent à la hausse. Et dans la capitale britannique comme à New York, il y a une forte augmentation du nombre d’hospitalisations chez les enfants.
Le report de la rentrée scolaire de janvier, réclamé par certains professionnels de santé, n’a pas été retenu. Le regrettez-vous ?
La politique de gestion du Covid au niveau des écoles est nulle, il n’y a aucune annonce concrète. Ce que demandaient ces professionnels de santé, c’était de laisser les établissements fermés début janvier pour se donner le temps de mettre en place les équipements nécessaires (aération des locaux, masques FFP2 pour les enseignants…), et aussi pour définir clairement les critères des quatre niveaux du protocole sanitaire. Jusqu’ici, ce travail n’a jamais été fait et les règles changent en permanence.
Aujourd’hui, compte tenu du taux d’incidence faramineux dans les régions les plus touchées, comme Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Ile-de-France, on devrait être au niveau 4, avec un enseignement en distanciel dans les collèges et les lycées. Il faut noter que le protocole actuel ne prévoit en aucun cas le distanciel en primaire, alors même que c’est la population la moins protégée par la vaccination.
La situation serait bien meilleure si on sécurisait les écoles et je ne comprends pas pourquoi on ne le fait pas. Bien sûr, on est tous d’accord pour dire que cette crise impacte le moral des jeunes, comme celui des adultes d’ailleurs, mais la solution n’est pas juste de maintenir les écoles ouvertes. Il y a vraiment de quoi réfléchir sur le bâti scolaire quand on voit que dans certains endroits, il n’est même pas possible d’ouvrir les fenêtres des salles de classe.
L’investissement pour l’aération des locaux et le contrôle du niveau de CO2 serait rentable pour lutter contre le Covid, mais aussi contre les autres maladies à transmission respiratoire.
Que préconisez-vous ?
Ce qui me paraît indispensable, c’est d’abord de généraliser le port du FFP2, en particulier pour tous les soignants, mais aussi les enseignants et les personnes fragiles, immunodéprimées. Pour les populations qui en ont le plus besoin, le coût devrait être pris en charge.
Je préconise aussi des mesures de couvre-feu, qui ont montré leur efficacité et, bien sûr, une sécurisation en milieu scolaire. Au-delà des écoles, le sujet de la qualité de la ventilation et du contrôle du niveau de CO2 devrait aussi s’imposer dans les entreprises, les trains… Il y a eu une prise de conscience par le gouvernement de l’importance de la transmission aérienne du virus, mais pas au point de se dire que cela nécessite des mesures qu’on va favoriser voire imposer dans les écoles, les entreprises et les lieux accueillant du public.
Je pense qu’il aurait fallu intervenir quand Omicron a commencé à apparaître en Europe. Le 15 décembre, Olivier Véran déclarait que la circulation de ce variant était maîtrisée en France, mais il était évident qu’il allait se répandre. On aurait pu freiner sa propagation en commençant à agir à ce moment par précaution. Au contraire, on a joué à la roulette russe en espérant le meilleur, mais ce n’est pas comme cela qu’on fait une politique de santé publique.
Alors qu’Omicron est beaucoup plus transmissible que Delta, les durées d’isolement pour les personnes infectées et les cas contacts vont être revues à la baisse, pourquoi ?
Précédemment, les cas contacts vaccinés n’étaient pas invités à s’isoler. Avec l’arrivée d’Omicron, il a été décidé qu’une personne contact vivant sous le même toit qu’un cas devrait s’isoler dix-sept jours (sept jours si ce n’est pas le cas), même lorsque cette personne était vaccinée. Je ne sais pas d’où est sorti le délai de dix-sept jours, mais c’était de toute façon inapplicable. La proportion des cas diagnostiqués qui sont séquencés ou pour lesquels une PCR de criblage est réalisée est telle que la plupart des gens ne savent pas à quel variant ils sont positifs. Si vous êtes cas contact à Paris, il est raisonnable de penser qu’il s’agit d’Omicron, vu l’explosion des cas en quelques jours, mais ce n’est qu’un argument indirect, et ce n’est pas le cas dans d’autres régions. Le Haut Comité de santé publique va définir de nouvelles règles j’espère plus applicables et susceptibles de contribuer à la limitation de la circulation du virus, sans abandonner cet objectif au motif de l’ampleur du nombre de personnes contacts.
Laisser des soignants infectés par Omicron continuer à travailler, n’est-ce pas prendre des risques d’augmenter les cas nosocomiaux de Covid ?
C’est l’une des raisons pour laquelle les masques FFP2 devraient être généralisés, à l’hôpital comme dans les autres lieux de soins, médicaux, infirmiers… Aujourd’hui, si on écarte les professionnels de santé qui sont en état de travailler, on va devoir fermer encore davantage de lits. Ces situations et celles des contacts illustrent bien les limites de la politique qui consiste à prendre des mesures seulement en fonction de la saturation des hôpitaux sans se préoccuper du niveau de circulation du virus.
Sur le plan épidémiologique, cette vague vous inquiète-t-elle particulièrement ?
La situation est très hétérogène sur le territoire, ce qui pourrait d’ailleurs justifier des mesures différenciées. Aujourd’hui, il y a en particulier deux régions qui vont droit dans le mur : l’Ile-de-France et notamment Paris, et PACA, où les capacités de réanimation sont déjà dépassées, alors que la vague Omicron n’est pas encore arrivée… Dans le sud, la situation s’explique en partie par une moindre vaccination, liée à une désinformation massive.
Jusqu’où la vague va-t-elle monter, et quelle sera sa sévérité ? Nous serons bientôt fixés. A Paris et dans une moindre mesure en Ile-de-France, l’incidence augmente dans toutes les tranches d’âge et elle atteint déjà des niveaux astronomiques, au moins jusqu’à 69 ans. S’il doit y avoir des conséquences à l’hôpital, on les verra d’ici sept à dix jours.
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/28/dominique-costagliola-avec-le-variant-omicron-on-joue-a-la-roulette-russe-en
#covid-19 #école #aération #masque_FFP2 #télétravail #désinformation
Des annonces à effet immédiat : CAC40 : nouveau record absolu, avec 100% de titres en hausse
▻https://www.easybourse.com/marches/point-tendance/50150/cac40-nouveau-record-absolu-avec-100-titres-en-hausse.html
Dans la roulette russe, il n’y a qu’une balle dans le barillet…
@colporteur bah, ils ont noté que ce sont les #surnuméraires qui paient le + lourd tribu. Et ensuite, cette politique de laisser-faire accélère comme jamais ils n’auraient pu l’espérer la destruction de pans entiers de services publiques, à commencer par la santé et l’éducation.
Rendre la santé et l’éducation uniquement accessibles par le fric, c’est leur putain de rêve éveillé.
Oui, on la voit bien, là, la guerre des classes.
cette histoire de surnuméraires tombe bien abstraitement sur la situation qui est tout autre. le nombre de vieux et de futurs vieux dont il n’y aura pas à payer les retraites valent moins que la préservation à tout prix des formes de vie capitaliste, réglées sur la centralité du travail. si la bourse du jour est le signe de quelque chose c’est bien du triomphe des militants de l’économie. la panique des patrons c’est « l’absentéisme » (ou plutôt la quantité d’arrêts de travail) dû au virus et ici spécialement à la forte contagiosité d’Omicron qui impose de bidouiller les « protocoles » sur les durées d’isolement faute de quoi les entreprises et les services seront vidées de leurs salariés.
il faut que la machine économique, produire pour le profit, continue à tourner malgré les 250 000 cas jours qui arrivent (si on prend le chiffre cité au pif par Véran, qui doit à la fois ne rien faire, justifier ça, et pas se montrer trop aveugle : il est pas de moins en moins possible, cette fois de dire, « on a eu affaire à un imprévu »)
Avec 6 millions de chômeurs, on a du mou sous la pédale, même si le système scolaire n’est d’ores et déjà plus capable de fournir assez des travailleurs qualifiés nécessaires pour faire tourner la machine.
la moitié des chômeurs taffent déjà. trouver du jour au lendemain des remplaçants pour une boite, intérim ou pas, ça a rien d’évident, non pas simplement faute de gens formés (jamais la main d’oeuvre n’a été aussi qualifié, cet « avantage » pose bien des problèmes : on se fait chier au taff, pas seulement à cause du management etc mais parce qu’on fait des machins sans intérêt alors que l’on s’est préparé à mois pire), mais sur bien des postes, faute d’être ajustables immédiatement, intégrables dans des équipes, aptes à utiliser telle ou telle bécane.
et aussi parce que, oui, on calcule ce que ça va coûter d’aller taffer pour des salaires minables avant de postuler (sauf si on fait semblant pour faire son quota pour Pôle)
A propos du vaccin qui ne protège pas, et plus précisément, de la déception pour le vaccin qui ne protège pas contre la contamination, et du vaccin qui ne protège pas sur la durée.
On insiste sur la déception, et sur le fait que bon, un vaccin, ça devrait ceci et cela et que voilà, la preuve ultime qu’il ne fallait en fait ne rien faire. Ne pas se vacciner, ne pas se confiner, ne pas porter de masque.
Il y aurait pourtant une façon constructive de traiter cette « déception ». Si le vaccin a tant de mal à être efficace dans la durée, n’est-ce pas plutôt du fait que ce virus est autrement plus redoutable que ce que les plus grands médecins de la galaxie l’analysaient en mars 2020 (ceux qui aiment les analogies à base de trottinettes en particulier) ?
Alors, oui, ce vaccin n’est pas aussi efficace qu’on le souhaiterait. Mais l’immunité naturelle l’est encore moins ! C’est un point qui n’est pas encore assez asséné. Et avec les variants, c’est encore pire ! La réinfection est possible, et il n’est pas assuré qu’elle soit moins grave que la fois précédente.
Cette accumulation de mauvaises nouvelles concernant Delta - et surtout Omikron - va-t-il provoquer le tête à queue nécessaire dans les politiques de santé suivies dans (presque) tout l’occident ? Rien n’est moins sûr, tellement le déni est fort à tous les niveaux.
Anecdote pour illustrer ce déni : je file des FFP2 à mes proches. Je constate qu’ils ne sont pas utilisés. Alors que je ne cesse de dire qu’ils sont plus confortables et autrement plus efficaces.
Le déni est fort, et le massacre à venir ne sera visiblement jamais assez cataclysmique pour inciter à une politique Zéro-Covid. C’est d’une certaine façon le désespoir.
Il y aurait pourtant une façon constructive de traiter cette « déception ». Si le vaccin a tant de mal à être efficace dans la durée, n’est-ce pas plutôt du fait que ce virus est autrement plus redoutable que ce que les plus grands médecins de la galaxie l’analysaient en mars 2020 (ceux qui aiment les analogies à base de trottinettes en particulier) ?
Ceci dit, quand tu te souviens que l’exécutif se gobergeait des alarmistes en parlant d’une « grippette » et qu’on pouvait continuer à aller au théâtre, on partait quand même de loin ! ...
Oui, au théâtre le mercredi à faire des déclarations bravaches, et décrétant le confinement le vendredi. Ça avait été déjà parfaitement misérable.
… et les masques, ça sert à rien !
Sinon, depuis ce printemps, dans ma petite famille, on porte ça : ►https://pure-factory.eu/?ref=wKdV5kaBcotCh.
C’est efficace comme un FFP2, avec moins de fuites encore sur les côtés et des filtres amovibles que l’on peut désinfecter dans une boite à UV-C.
Par contre, je déconseille aux gens qui transpirent vraiment beaucoup et facilement.
Ah tiens, j’essayerai bien ce masque, merci @monolecte
J’espère qu’ils vous conviendront. À noter que les petits visages ont intérêt à prendre du M et pas du L. Malgré ma grande gueule, j’ai du M, comme ma fille.
Je ne porte que ça depuis ce printemps. Camille nettoie son masque tous les soirs en rentrant de l’école (elle le porte en gros 12h/jour, entre le bus et les cours, elle le retire juste pour bouffer toute seule dehors), eau + savon, le met à sécher pendant la nuit. Le filtre passe aux UV-C quand elle rentre.
Moi, c’est dès que je sors de l’appart (sachant que les cages d’escalier sont de foutus covidromes³), donc nettement moins souvent et longtemps qu’elle. Avec la désinfection aux UV-C du filtre, ça m’en fait un par mois, à peu près, donc vraiment pas coûteux à l’usage, mais nettement plus rassurant dans les brasseries à miasmes.
Cela dit, vu la gueule d’omicron, on repasse en évitement max…
Monsieur Monolecte est revenu aux FFP2, c’était l’étuve pour lui.
Tu me diras.
@monolecte je teste depuis cette semaine. mini-me adore, moi je transpire un peu beaucoup pour la journée de travail en continu, mais pour les courses ou des trucs du genre trajet de métro, c’est parfait, bien étanche et rassurant.
ps : j’ai pas de machine à uv-c du coup je laisse reposer les filtres plusieurs jours... mais je viens de voir que la box mini vient de baisser de prix.
Ah oui très bien. Je nettoie le masque en rentrant mais je jette le filtre après plusieurs heures d’utilisation, je n’ai pas compris qu’on pouvait le réutiliser (c’est quoi le procédé par UV-C ?)
J’utilise ce boitier pour désinfection des masques standards et filtres depuis le 19 juin 2020 (on s’est jeté dessus dès qu’il est sorti, juste 2x plus cher que maintenant) ▻https://www.pearl.fr/article/TG1336/boitier-de-sterilisation-uvc-steribox-sb1
Sinon, ça, c’est le level au-dessus : désinfection à l’ozone (0₃) + UV-C, mais je ne recommande pas en usage domestique, surtout s’il y a des gosses, des animaux domestiques ou des gens pas très carrés, négligents : les erreurs de manipulations ne sont pas anodines et il faut être très vigilants avec les yeux et bien ventiler la pièce pour ne pas respirer l’O₃.
Perso, j’ai le boitier au-dessus, un capteur CO₂ et un purificateur d’air avec filtre HEPA13 et je pense qu’à moi toute seule, j’ai plus investi que Blanquer pour le reste de la France…
▻https://www.pearl.fr/article/TG1337/lampe-germicide-uvc-et-ozone-38-w-professionnelle
Merci de vos retours. J’ai toujours un peu l’inquiétude d’avoir recommandé quelque chose qui me convient à moi, mais pas aux autres.
Agnès Maillard, je suis très satisfaite de ce masque. Ça change la vie ! En plus, fini la buée sur les lunettes ! Merci pour tes très bons conseils.
Bonjour, @christelle_debord et #bienvenue ici.
Il y a plein de gens très bien ici qui échangent [presque toujours] civilement des informations [quasiment toujours] de bonne qualité.
Quand tu cliques sur l’icône des gens bien, tu peux t’abonner à eux et lire sur ton seenthis les nouvelles qu’ils partagent.
Tu as aussi un petit mode d’emploi en haut à droite.
Ici, tu peux aussi écrire et partager, un peu comme dans un blog, mais en moins chiant.
Contente que ça vous convienne.
Hier, la pharmacienne qui m’a fait le test a tout de suite voulu mon masque…
Exemples de gens biens : tous ceux qui participent à cette discussion.
Merci @monolecte pour ces infos :)
Petite question : comment ça se passe si besoin de justifier du niveau de protection des masques, par ex dans un endroit qui exige des FFP2, il y a un certificat avec ?
Parce que celui-là qui est livré avec, il est un peu cryptique
J’ai enfin appelé pour souhaiter la bonne année à la génitrice. Je me disais que si elle ne voulait pas se faire vacciner, c’était peut-être parce qu’elle manquait d’une personne pour l’accompagner. Je lui ai proposé. Mais en fait, elle ne veut pas se faire vacciner parce qu’elle n’a pas peur du virus, qu’elle trouve dingue qu’on en soit déjà à 3 injections, et que ça va être 4, puis 5, puis 6, que c’est complètement absurde, et que je ne devrais pas vivre dans la peur comme je le fais.
J’ai commencé à expliquer ce qu’était ce virus. Mais j’ai arrêté. Advienne que pourra. Pour le moment, ils passent encore au travers. Tant mieux. Tant mieux. Tant mieux. Pourvu que ça dure.
Tu veux que je les parraine pour des masques ? 😇
Au début, mon père partait dans le déni complotoprout… mais en fait tout s’est joué autour des municipales : j’ai fait une grosse colère sur le thème « ne vas voter sous aucun prétexte ! », il a chouiné, promis, tenu… puis il a eu des potes élus et/ ou assesseurs qui ont chargé dont une poignée qui a clamsé : converti, le pater.
Ils s’en foutent des masques. Ils n’y croient pas. Ils sont passés au travers depuis deux ans. Donc ils passeront au travers tout le temps. Et ça t’explique que vraiment, le gvt, ils font n’importe quoi, alors on va rien faire pour se faire vacciner. C’est là que j’ai répondu « ah, mais les deux choses sont distinctes. Il y a ce que fait le gvt, et il y a ce que fait le virus, et le second en a rien à foutre du premier ». Et c’est là qu’on m’a expliqué que je vivais dans la peur. Tiens, rien que pour rire, il faudrait que je la fasse monter dans ma voiture 30 secondes. Mais même ça, pas certain que ça permette de relativiser. C’est juste une idée absurde.
Pourquoi ? Tu conduis mal ? 🤔
Il m’arrive d’utiliser le mode sport de ma petite électrique.
Retour d’expérience sur les masques Pure Factory (+ boîte désinfection UVC) :
Pas mal. Au début, le bourrelet silicone chauffe un peu la peau mais ça passe vite.
Moins cool : j’en avais commandé un pour Madame. Mais elle n’a pas envie de le porter. C’est « made in China » et pour elle, c’est rédhibitoire. En outre, elle dit que je psychote :-(
aha, pareil, ici. Ma compagne me l’a jeté à la tronche, « on dirait une muselière ». Je crois que le côté #bdsm ne branche pas tout le monde. Moi j’ai l’air d’hanibal lecter et ça me va. Juste il m’écrase le pif, au bout d’une heure. Je n’arrive pas à choisir entre avoir le nez écrasé et les oreilles arrachées par un #FFP2. Dans une perspective BDSM, il faudrait combiner les deux, mais en vrai, je veux dire qu’il faudrait qu’il pointe un peu plus comme un FFP2, pour dégager le nez. J’aime bien la petite boîte à UV, très pratique et rapide et ça donne au filtre une vie presqu’infinie (ou pas ?). La Micri, au début elle a adoré, surtout la boîte à désinfecter par la lumière, mais, ça tient vite chaud... on teste le FFP2 là...
les FFP2, KN95 etc avec des élastiques qui se mettent derrière la tête et non derrière les oreilles sont plus sûrs (ajustés) et plus confortables.
si on en trouve pas, diverses petites attaches permettent de mettre les élastiques prévus pour les oreilles derrière la tête. à l’usage, c’est moins ajusté que des élastiques prévus pour aller à deux hauteurs différentes sur l’arrière de la tête.
les KF94 sont confortables (conclusion de divers essais collectifs dans mon entourage) et présentent l’avantage, si il sont fabriqués dans leur pays d’origine, la Corée, de modérer la crainte des malfaçons et contrefaçons.
perso, je préfère porter un masque discret (qui ressemble à ceux que pas mal de monde porte)
Les pure mask sont livrés avec un bidule qui permet de les attacher sur la nuque. Ma fille fait comme ça, sinon, elle n’aurait plus d’oreilles.
Sinon, après une journée dans un nid à covidés avec son masque, ben, c’est tombé ce matin : toujours négative. 🏆
oui c’est vrai pour les oreilles et le visage, c’est nickel, je trouve.
ni les asso de parents ni celles de consomateurs ne font le taff, semble-t-il, alors si vous avez des indications sur des masques KF94, FFP2 ou KN95 corrects et pas chers pour enfants < 5 ans <10 ans préados, ados, et puisque les (les pharmas parisiennes font souvent une marge énorme avec des masques à 1,5€ pièce, par exemple, je suis preneur, pour le faire savoir à de nombreux parents aux alentours
j’en ai chopé dans un magos chinois du centre lille, le type est très sympa, mais franchement aucun idée si les masques sont aux normes. J’ai juste sauté sur l’occaz, comme la petite commençait à lâcher la muselière bdsm (que j’aime beaucoup moi (je nous voyait bien débarquer à la médiathèque pour faire flipper tout le monde en mode famille adams (mais non))). pour l’instant c’est un peu toi le fournisseur bon plan...
les masques pour les gosses c’est quand même pas viable. J’ai envoyé une lettre à ma mairie pour qu’ils claquent enfin un détecteur de CO2, pas de réponse pour l’instant.
Là on va tester le puremask sur l’ado ce week-end (je les reçois demain), et si ça va, on testera quand même sur la petite (5-6 ans) en rose bonbon. :p
Les pure mask sont livrés avec un bidule qui permet de les attacher sur la nuque.
Ah oui ! La bride pour maintenir le masque bien plaqué sur le visage, c’est vraiment LE truc qui va bien. Même avec ma barbe, ça le fait.
En fait, on les porte depuis avril et en général, on ne déclenche aucune réaction… sauf chez les soignants : « houlà, jamais vu, ceux-là, ça protège bien… Ah, pas de fuites sur les côtés, niveau FFP2… je passe mon mail et vous m’envoyez le lien. »
Pour les enfants, il faut la taille enfants. Sinon, les soignants et les instits disent (à peu près) tous la même chose : les gosses n’ont aucun problème à porter le masque, surtout quand ils ont l’exemple autour d’eux et que les parents ne sont pas en mode drama queen. Comme toujours, ils adaptent leur comportements à celui de leurs parents. Donc, si les parents sont anti-masques, les gosses ne vont pas les désavouer et vont renâcler. Si les parents sont détendus avec ça, les gosses s’adaptent très vite et très bien. Même mieux que les adultes.
Les préverbaux devraient fonctionner par mimétisme : porter un masque n’est pas différent pour eux comme bizarrerie que de porter une culotte ou un chapeau ou une écharpe. Si les parents en portent, ils devraient vouloir en porter aussi.
J’ai eu quelques remarques sur les nez. J’ai un nez droit et pas de souci, parfois le bout du nez touche l’armature, mais ce n’est pas dérangeant pour moi. Minilecte a un nez droit plus petit, rien. Peut-être les grands nez… je ne sais pas.
Merci @monolecte ! Vu l’exigence seenthisienne de qualité de l’info : pourrais-tu indiquer si l’objet a un impact sur les vibrations issues des respirations nocturnes ?
Nan, sérieux, je voulais surtout vous souhaiter une belle année « Tout haut toutou » (to pronounce with a zenglish accent). A chacun.e !
Par contre, dommage : les réductions c’est fini. Les masques repassent à 25 euros (ils étaient à 10 euros), la grosse boîte à UV à 90 euros (elle était à 50 euros). Donc si tu n’as pas équipé ta famille en décembre, maintenant c’est (nettement) plus cher.
Ici, notre aînée (13 ans, masque M) a l’air de le supporter sans aucun problème. En plus ses copines le trouvent classe, alors c’est tout bon.
Les petits (10 ans, masques enfants) trouvent qu’il leur fait mal au niveau du nez. Ils ont tendance à un peu trop le manipuler, et ils étaient un peu trop serrés. On est en période de réglages. Mecton a un masque jaune-qui-pète, remarques assez enthousiastes des gens.
De mon côté aucun souci. Hier je l’avais oublié en allant à la pâtisserie, je me suis rabattu sur un chirurgical (il y a des réserves dans mon sac). L’impression de me retrouver à poil pendant les 10 minutes à commander mon royaume (la galette des rois d’ici).
Seule gêne : hier j’avais une barbe de 10 jours, et j’ai trouvé ça extrêmement désagréable. Depuis je me suis passé mon coup de tondeuse, c’est redevenu confortable à porter.
Dans le sac, j’ai des #FFP2 d’urgence. Il y avait un chir ou deux, au cas où je croiserais quelqu’un de particulièrement dépourvu.
Mais en fait, on file aussi des FFP2, genre, au livreur…
J’ai bien fait d’acheter des puremasks de secours + les boites UV-C en décembre, dis-donc.
J’ai bien fait de commander ya 3 jours haha. Mais du coup pour ma copine ça sera mort, on s’était dit on teste et après elle en prend en suivant…
@monolecte quand je disais « pour les gosses », je pensais à ma petite qui a cinq ans. Sur une journée entière, qu’ils ne fassent pas les cons avec, en maternelle ou en cp, ça me paraît illusoire...
sans amazonzon ou alibarbarie, des #KF94 small 5-12 ans faits en Corée, par lot de 200 (il faut se grouper) reviennent à 30cts pièce frais de port compris (ils devraient arriver pas trop doucement car f€d€x) et il y en d’autres pour les 3-5 ans,
▻http://item.gmarket.co.kr/Item?goodscode=1922048125
avec une adresse à laquelle les étrangers peuvent poser des questions in english
J’me suis fait traiter ce jour de prosélyte parce que j’ai proposé des FFP2 à ceux qui voulaient tester. J’en propose, parce que je sais que la plupart des gens n’osent pas en acheter. Mais en fait, la seconde difficulté, c’est qu’ils ne veulent porter un masque qui ne ressemble pas aux autres. D’où, quand tu proposes un masque bariolé, la déception « ah je préfère le blanc/noir/bleu ».
Quand j’ai entendu le mot « prosélytisme », j’ai tout remballé et changé le sujet de discussion.
Non, il parle aussi anglais ▻http://global.gmarket.co.kr/item?goodscode=1922048125
ce qui rend les FFP2 plus difficiles à porter que les chirurgicaux, c’est pas ce que nous disent les officiels, mais qu’ils ne sont pas faciles à descendre sous le nez (des gens font ça pour téléphoner ou parler... et à l’extérieur, c’est de bonne guerre), ou de les porter sous le menton (ce que pas mal de gens font pour pouvoir plus rapidement changer leur masque de position en fonction de la situation, dehors/dedans par exemple, et pas simplement pour faire semblant)
merci @monolecte d’avoir signalé cette page bien plus pratique pour commander du masque coréen
Content hier, d’avoir montré mes FFP2 bariolés en début de réunion à mon interlocuteur avec masque en slip. Il a pris le FFP2 noir, et l’a porté tout du long. Il m’a appelé ce matin, en me disant que sa compagne était covid+ omicron, et qu’il faisait son test dans la journée. J’attends.
Le mois de janvier va être long, mais long...
arg ils étaient à 10€ y a deux semaines ? ;_ ;
J’ai oublié mon retour, pas aussi positif, après maintenant deux semaines d’utilisation régulières (pas très poussée car je ne sors pas souvent).
– J’ai un grand nez ET une barbe ET des lunettes. Je cumule les problèmes.
– Une fois mis le mieux possible càd avec le pourtour silicone le plus collé sans trou, je ne vois plus rien à 90° vers le bas, je ne vois plus que tout droit tout droit. C’est pas super en marchant, je peux trébucher sur n’importe quoi car je n’ai plus aucune vision périphérique du bas. Et pour fixer un truc plus petit que moi, par exemple pour taper mon code de carte bleue, je dois baisser la tête au max. En effet, contrairement aux masques tissés (chir, ffp2), qui ont l’épaisseur du filtre qu’on utilise ici, bé là ya plusieurs centimètres d’écart entre le visage et l’extérieur du masque.
– D’autant plus qu’en bougeant, marchant, parlant : le masque remonte toujours petit à petit sur l’arrête de mon nez vers mes yeux. Donc à chaque fois plus le temps passe, plus je vois que dalle. Faut que je le rebaisse régulièrement.
– Mon nez touche presque toujours la coque plastique. Pour ne pas, faut vraiment baisser le masque au plus bas (= l’arrête du nez collé au haut du masque) mais dans ce cas c’est moins plaqué il me semble. Mais faut que j’essaye l’attache derrière la tête plutôt que sur les oreilles, ça plaque mieux.
– J’ai l’impression que les filtres toujours toujours légèrement plus grands que la place sous les « cales » en silicone sur les bords, qui servent à caler filtre + coque. Et du coup ça finit toujours un peu plié alors que ça devrait être bien plaqué au fond.
Mais sinon ça marche bien, je n’utilise que ça vu que je ne vais en lieu fermé en gros qu’en magasin ou amap pour les courses, donc peu longtemps à chaque fois (grand max 1h, plutôt moyenne de 15min). Ça serait peut-être plus compliqué si je devais travailler avec pendant 2 × 4h d’affilé chaque jour.
De mon côté, c’est le même défaut : quand on a besoin de regarder vers le bas (par exemple dans un magasin de bouquins), c’est assez chiant comme tu décris, on a la vue bloquée, faut baisser la tête, du coup le menton rentre dans l’écharpe, ça fait remonter le masque, qui repousse les lunettes vers le haut, et on a l’air con.
Sinon, comme j’ai tendance à laisser pousser les poils pendant une semaine avant de tondre, à ce moment précis ça devient désagréable à porter, ça gratte. Suffit que je tonde, et c’est nickel.
Mais à part ça, nickel, je ne porte plus que ça. (Suffit de ne plus aller acheter de livres.)
Sinon, @nicolasm : oui, ils étaient à 10 euros en décembre, mais l’offre est terminée depuis début janvier.
En fait, je me sens à poil avec un FFP2 standard.
Sinon, monsieur Monolecte est passé en FFP3… vu le niveau de merdier ET les conneries rassuristes, les gens font pornawak et spreadent partout comme des sulfateuses.
▻https://alsaceprotection.com/produits/lot-de-10-masques-ffp3-nr-fabrique-en-france
On rappelle que comme les FFP2, les FFP3 sont recyclables ad nauseam en les faisant sécher et en les collant dans la boite à UV-C.
Un client a décidé de faire pareil, et il les trouve très confortable.
Les FFP3 d’Alsace protection ?
Encore merci pour ce thread. Je comprends totalement la montée en gamme, d’autant plus que la cohabitation de plusieurs variants facilite les contaminations à répétition.
Petit retour aussi, vu que j’avais également profité des soldes Puremask : je ne les ai pas trouvé si pratiques sur moi.
Assez encombrants (et j’avais 1 fuite sur l’un des 3 masques dont la structure est légèrement différente), et pas forcément agréables avec la transpiration.
Ceci étant dit, il y a effectivement moins de fuite (ou pas de fuite de tout) que sur les FFP2 que j’utilise. Et également, ma copine, elle, en est extrêmement contente (en tant que porteuse de lunette, c’est la révolution de plus avoir de buée)
Les FFP3 d’Alsace protection donnent grave envie aussi.
Puis maintenant j’ai du coup la boîte à UV-C pour les prolonger en plus.
–---
Après j’ai aussi des activités (musique, soufflant) où je dois enlever le masque… donc c’est quand même un équilibre précaire tout ça, si tu veux pas te couper entièrement du monde.
Attention, hein, selon la Société Française des Enculeurs de Mouches en Milieu Hospitalier, « le port du masque FFP3 donne un faux sentiment de sécurité encore pire que le FFP2 » (le FFP3 est donc encore plus dangereux que le FFP2). Il y a une tribune en preprint à paraître bientôt dans le Monde.
Red Flag : Corona Corruption Is Legal in Germany
▻https://www.exberliner.com/features/opinion/corona-corruption-legal-germany-georg-nuesslein-alfred-sauter
Malheureusement il est toujours vrai que la définition de la corruption pour les membres du Bundestag et des autres parlements allemands empêche l’action juridique contre les abus de leur position. On part du principe que l’acceptation de paiements fait partie de leur liberté garantie par la constitution. Cet article explique comment quelques membres particuliers du Bundestag en ont profité.
November 24, 2021 by Nathaniel Flakin - Half a year ago, we learned that members of Germany’s conservative party had taken in millions of euros from companies selling overpriced masks to the state. These politicians got “provisions” for recommending dubious merchants to their colleagues.
As Spiegel International reported in English at the time, Georg Nüßlein and Alfred Sauter of the Christian Social Union (CSU) in Bavaria were among the worst offenders. Sauter, a former justice minister and now a parliamentarian in the state, drew up contracts to get masks to the Bavaria’s health ministry. Each politician got about €1.2 million in kickbacks.
Now, an appellate court in Munich has essentially thrown out the charges, arguing that such high-priced influence-peddling is not actually illegal. Paragraph 108e of the German Criminal code does not prohibit politicians from taking bribes per se — as long as it is for services unrelated to the “exercise of their mandate.” In this case, the politicians were using their contacts for deals outside parliament.
The court, for its part, called for the law to be changed, as cases like this undermine faith in democracy. When healthcare workers in Germany were desperate for masks, numerous politicians were looking for ways to enrich themselves.
Now, Nüßlein and Sauter stand to get their money in full. The prosecutor is planning to appeal to the decision, but chances of a conviction are small. It would be up to the Bundestag to change the law. That seems even less likely. As I’ve written before, German politicians are so corrupt they would put Central Asian autocrats to shame.
This is not just about direct payments like this. Corruption is built into the system. MdBs (members of the Bundestag) are supposed to represent the people. Yet as soon as they are elected, they get a base salary of €10,083 per month, and become wealthier than the vast majority of people in Germany. This is in addition to a monthly expense account of €4,418 and numerous other privileges, like a round-the-clock car service. Even if a politician comes from a working-class background to begin with, they immediately join a wealthy caste.
What is the justification for such obscene salaries? We’re told that politicians who are fabulously well-to-do will be less susceptible to corruption. It’s also supposed to be a difficult job. Except: MdBs are still allowed to earn unlimited amounts of money on the side — apparently the job is not full-time after all. The only requirement is they make vague declarations about their side hustles.
Jens Spahn, our hapless health minister, has long been “representing” us in questions of healthcare while simultaneously taking money from the industry he is supposed to regulate — all completely legally. Would he have been slightly less incompetent if he was focussing on his ministerial tasks, instead of accumulating millions?
What can we call this besides completely legal corruption?
Voting for the Bundestag is supposed to be an expression of democracy or the rule of the people. But as Marx wrote, it means nothing more than “deciding once in three or six years which member of the ruling class was to misrepresent the people.” The original German is a play on words: they vertreten (represent) and zertreten (crush) the people.
We are watching this play out in Berlin right now. In September, 59.1% voted to expropriate big landlords. Yet this big majority in the city is barely represented in parliament. Instead, the new government has announced the creation of an expert commission that is supposed to “study” the problem. How is this democratic?
One can’t help but wonder: would this happen if our “representatives” earned anything like normal wages, and they were in the same housing market as the rest of us? The corruption of Nüßlein and Sauter is shocking. But it is also business as usual in a corrupt system.
#Allemagne #politique #Bundestag #corruption #civud-19 #masques
Porter un masque est capital ; porter un masque est bien plus important que le fait de garder une distance de 3 mètres avec son interlocuteur
An upper bound on one-to-one exposure to infectious human respiratory particles | PNAS
▻https://www.pnas.org/content/118/49/e2110117118
Significance
Wearing face masks and maintaining social distance are familiar to many people around the world during the ongoing #SARS-CoV-2 pandemic. Evidence suggests that these are effective ways to reduce the risk of SARS-CoV-2 infection. However, it is not clear how exactly the risk of infection is affected by wearing a mask during close personal encounters or by social distancing without a mask. Our results show that face masks significantly reduce the risk of SARS-CoV-2 infection compared to social distancing. We find a very low risk of infection when everyone wears a face mask, even if it doesn’t fit perfectly on the face .
We find, for a typical SARS-CoV-2 viral load and infectious dose, that social distancing alone, even at 3.0 m between two speaking individuals, leads to an upper bound of 90% for risk of infection after a few minutes. If only the susceptible wears a face mask with infectious speaking at a distance of 1.5 m, the upper bound drops very significantly; that is, with a surgical mask, the upper bound reaches 90% after 30 min, and, with an FFP2 mask, it remains at about 20% even after 1 h. When both wear a surgical mask, while the infectious is speaking, the very conservative upper bound remains below 30% after 1 h, but, when both wear a well-fitting FFP2 mask, it is 0.4%. We conclude that wearing appropriate masks in the community provides excellent protection for others and oneself, and makes social distancing less important.
Pandemic Puts ’Outdated’ Infection Control Practices Under Scrutiny | Health News | US News
▻https://www.usnews.com/news/health-news/articles/2021-11-10/pandemic-puts-outdated-infection-control-practices-under-scrutiny
Dr. David Henderson, of the U.S. National Institutes of Health Clinical Center in Bethesda, Md., cowrote an editorial published with the review.
He called it a “great paper” that highlights the point that there is no strict dichotomy between droplet and aerosol.
As for the practical implications, that’s more complicated, according to Henderson. He said that surgical masks, along with eye protection, have worked “extraordinarily well” in preventing #COVID-19 outbreaks among U.S. health care workers.
What’s more, Henderson noted, other respiratory infections that can spread in hospitals have basically disappeared.
It’s not clear that N95 masks would have significant added value, according to Henderson. And they would be challenging to wear. “Over an eight-hour shift, you could feel like you’re suffocating,” he noted.
That’s not to say there’s no room for improvement. New masking options that offer better filtration, along with wearability, would be welcome, according to Henderson.
At this point, he said a key lesson he’s learned from the pandemic is that “source-control masking” — masking the infected person — “really works.”
The editorial suggests a “reasonable” approach going forward, once seasonal respiratory infections return to their normal patterns: Have “universal” masking in hospitals each fall through spring, when viruses like the flu are highly active.
Antoine FLAHAULT sur Twitter :
« 1/4 - Soyons clairs, la communication sur le mode de transmission du coronavirus est un échec cuisant, une faillite collective. Le #SARSCoV2 se transmet quasi-exclusivement par #aérosols en lieux clos et mal ventilés dans lesquels nous passons plusieurs heures, souvent sans #masque » / Twitter
▻https://twitter.com/FLAHAULT/status/1458886688198037516
Ou alors, comme sur mon lieu de travail, on achète les capteurs de #CO2 (à nos frais, car l’#université_grenoble_alpes n’a pas promu cette mesure), mais... on ne met en place aucun protocole en cas de dépassement du seuil.
Ainsi, on se retrouve dans des salles où le machin devient rouge, mais tout le monde reste dans la salle comme si de rien n’était.
Et quand on interroge le directeur il répond « l’UGA n’a pas voulu mettre en place des normes et des procédures, donc je ne sais pas quoi faire, donc ’rien à voir circulez’ ». Il paraît qu’il ait même proposé de les enlever.
Evidemment, on coupe la forêt pour éviter les incendies...
Oh eh bien dans mon entreprise tout le monde a enlevé le masque, c’est plus simple hein (quant à parler de capteurs de CO2... ah ah). A part dans mon service où je continue de l’imposer (comment passer pour le vilain personnage évidemment...). Précision : je travaille pour un organisme qui forme des professionnels de santé (qui, quand je les rencontre, ne portent pas plus de masques que mes collègues). Bon au moins on sait d’où vient la 5ème vague.
Cela m’amène à penser incidemment que concernant l’autre sujet brûlant, à savoir le réchauffement climatique, on est largement cuit avec cet être humain incapable d’agir tant qu’il n’a pas à la fois la merde juste devant lui et les injonctions fermes à bouger son derche.
Eli Perencevich, MD MS🧼 😷 sur Twitter : “Remarkable. Mask mandate has kept cases 7x lower in public schools compared to a private catholic school without a mask mandate. This is in the same community.” / Twitter
▻https://twitter.com/eliowa/status/1457544257854746626
En Mayenne : les écoliers plutôt contents de ne pas porter le masque ce lundi 8 novembre | Le Courrier de la Mayenne
▻https://actu.fr/pays-de-la-loire/laval_53130/en-mayenne-les-ecoliers-plutot-contents-de-ne-pas-porter-le-masque-ce-lundi-8-n
Ce genre de littérature qui fait la part belle aux affects sans un seul instant aborder les mesures de prophylaxie : le masque protège des aérosols, bordel de dieu !
Sinon, pour l’apprentissage de la lecture, c’est sur le nez, le masque. Pas sur les yeux ...
Citizen4Science sur Twitter :
“⏭️WEAR & REUSE A MASK 😷
Lavez, réutilisez les #masques chirurgicaux, c’est efficace et écologique, jusqu’à 10 passages machine
Bravo CHU_Grenoble pour cette étude !
Des économies pour les #citoyens, et sur les 400 000 tonnes de déchets/an
cc @AFNOR” / Twitter
▻https://twitter.com/Citizen4Sci/status/1450053062400303106
Reuse of medical face masks in domestic and community settings without sacrificing safety: Ecological and economical lessons from the Covid-19 pandemic - PubMed
▻https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34600007
The type IIR polypropylene medical masks can be washed up to 10 times, washed 5 times and autoclaved 5 times, or washed then sterilized with radiations or ethylene oxide, without any degradation of their filtration or breathability properties.
Cool… plus d’un an après :
▻https://seenthis.net/messages/879404
C’est quand même dommage de confirmer cela un an et demi plus tard, après des milliards de jetage et, j’en ai bien peur, après une éducation, une habitude désormais tenace de considérer comme devant absolument être à jeter ensuite les masques chirurgicaux (à peu près personne au monde ne jette les masques « en tissu » qui ne protègent de rien et ne suivent aucune vraie norme de filtrage, alors que des masques chirurgicaux yen a partout dans les poubelles + directement par terre en ville comme les mégots). Mais le temps de la science, des études, etc, ok (mais quand même).
Le seul moyen désormais serait d’avoir une campagne massive, télé + radio + affichage public, disant qu’il faut laver les masques et ne pas les jeter direct. Mais ça m’étonnerait qu’il y aura ça. Et donc ça continuera comme actuellement maintenant que l’habitude est prise.
y aura pas plus d’info publique sur la possibilité de flinguer le virus en quelques jours à l’air libre en procédant à un roulement de masques par période de 7 jours
les masques « en tissu » qui ne protègent de rien et ne suivent aucune vraie norme de filtrage
Des références ?
Vive la normalisation industrielle pour créer un monopole radical !!!
J’exagère un peu : l’afnor a normalisé par le bas et promu ces masques pour les raisons que l’on sait : 1) il n’y avait plus assez de masques chirurgicaux au départ pour la population entière et donc ça a été priorisé pour les personnels de santé (ce qui prouve donc que c’est bien plus protecteur) et 2) ils n’avaient jamais testé le pouvoir filtrant des masques chirurgicaux après lavage. Et donc promouvoir des masques moins bien a été leur méthode pour que les gens trouvent et portent plus souvent des masques.
Les masques grand public (et attention seulement ceux clairement marqué de « catégorie 1 ») filtrent maximum à 90% les petites particules < 10µ, alors que les masques chirurgicaux c’est 98% et en plus sont majoritairement bien mieux collés au visage (et 100% avec pince nez), ce qui fait une très grosse différence. Ces masques ont été promu, non pas parce qu’ils protégeaient bien, mais parce que pénurie de masques chirurgicaux qui suivaient vraiment une norme plus drastique (ce pourquoi ils sont utilisés par les soignants). Mais maintenant qu’on peut aussi les laver…
En revanche quand on reste vraiment longtemps dans un lieu fermé (donc forte accumulation d’aérosols dans l’air), ou qu’il s’agit d’un lieu mal aéré, alors seuls les FFP2/N95 filtrent vraiment les encore plus petites particules < 1µ.
Association Between K–12 School Mask Policies and School-Associated COVID-19 Outbreaks — Maricopa and Pima Counties, Arizona, July–August 2021 | MMWR
▻https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/mm7039e1.htm
A school was considered to have a mask requirement if all persons, regardless of vaccination status, were required to wear a mask indoors in school. An early mask requirement was one that was in place when the school year began, and a late mask requirement was one that was implemented any time after school began.
[…]
[…] the odds of a school-associated #COVID-19 outbreak were 3.5 times higher in schools with no mask requirement than in those with a mask requirement implemented at the time school started.
« On l’a en travers de la gorge » : la grande désillusion des fabricants de masques français | LCI
▻https://www.lci.fr/societe/video-masques-un-fabricant-francais-appelle-a-l-aide-2196902.html
Lancée au plus fort de la pandémie, cette production 100% française voit ses clients lui tourner le dos. Hôpitaux ou collectivités optent pour la concurrence chinoise. Selon le syndicat du secteur, plus de 95 % des masques achetés viennent aujourd’hui d’Asie. « S’il n’y a pas de changement dans les appels d’offre publics, nous allons devoir arrêter les lignes de production par manque de débouchés », affirme le syndicat des Fabricants français de masques (F2M), qui regroupe la moitié de la trentaine de sociétés qui se sont mises à fabriquer dans l’urgence des masques chirurgicaux ou FFP2 au début de la crise sanitaire. « Si la production française n’est pas soutenue, que se passera-t-il en cas de nouvelle maladie infectieuse à risque épidémique ? », s’interroge-t-il encore auprès de l’AFP.
Alors tu vois coco, pour économiser quelques centaines d’euros par an, on va te détruire tout un outil industriel essentiel en cas de pandémie. Parce que tu comprends, le truc qui coûte déjà pas bien cher mais qui est très utile, c’est 5 fois moins cher de l’acheter puis de le faire venir de l’autre bout de la planète... Et c’est là que tu te poses des questions sur les mécanismes de formation des prix, et en particulier de celui du transport.
Après, face à la Chine et au business mondialisé, il faudra peut-être un jour penser à supprimer <del>français</del>, <del>belge</del> ou autres <del>allemand</del> de notre vocabulaire consacré à ce genre de sujets... Si l’enjeu c’est d’être capables de produire « localement » de tout, de faire marche arrière sur 35 ans néo capitalistes anti droits humains (je parle des « investissements en Chine »), il faut être européen.ne.s ou c’est mort.
Bah si on considère qu’on doit tout produire pareil, peut-être… (voitures, téléphones mobiles, etc, etc). Sauf que c’est justement pas ce qu’il faudrait faire. Et donc non, la nourriture, l’habitat, toutes ces choses de base devrait être à une échelle bien plus serrée que l’Europe, et même plus petit que le pays (surtout la nourriture).
Haylard Health, une entreprise mandatée par l’administration Obama pour améliorer la technologie de fabrication des masques N-95, était parvenue à l’automne 2018 à construire le prototype d’une machine capable de produire 1,5 million de masques par jours, l’équivalent de 10 fois la capacité de production actuelle. Cette machine aurait pu répondre à la hausse de la demande en cas de pandémie, hausse prévue et calculée correctement par le Département de la santé sous Obama.
Le monstre est parmi nous - Pandémies et autres fléaux du capitalisme , Mike Davis, éditions divergences, publication 2006, traduction 2021, avec une intro de Mike Davis rédigée en avril 2021
▻https://www.editionsdivergences.com/livre/le-monstre-viral-grippes-industrialisees-et-autres-fleaux-du-ca
dont on trouve quelques pages là ▻https://lundi.am/Le-Monstre-frappe-a-la-porte
Cette machine est restée à l’état de prototype avec l’arrivée de l’administration Trump.
En matière de santé publique, la meilleure économie d’échelle c’est souvent de ne pas produire.
Des masques efficaces, ça coûte quasi rien. Mais ça rapporte bien que cas de pénurie avec hausse des prix. On est pas prêts de voir les fabricants contraints de fournir dans chaque boite des indications claires sur les circonstances et les modalités d’emploi, et de réemploi.
Réemploi des FFP2. On les passe à la machine. Ils ressortent comme neufs. J’ignore s’ils perdent fortement en capacité de filtration. Mais je me dis que c’est toujours mieux que les chirurgicaux.
Attention @biggrizzly, le lavage déglingue la filtration et n’est pas du tout conseillé !!. Soit une boite ultraviolet (UVC, désinfection immédiate) soit un stockage au sec 7 jours (le virus canne avec 5 jours à l’air libre), avec une rotation appropriée. Des études disent réemploi jusqu’à 15 fois, si le masque est resté en bon état (pas trop de pliages, de bactéries) sinon poubelle !
Par ailleurs, les #KF94 coréens sont bien plus adaptables à la diversité des visages, ont beaucoup moins tendance à fuir au niveau du nez (fini la buée sur les lunettes, et meilleure protection) et paraissent plus respirants à l’usage que les FFP2, N95 et KN95.
@biggrizzly, je m’étais mélangé les pinceaux sur le nom des masques coréens, c’est #KF94
#COVID-19 : Le virus évolue pour mieux se déplacer dans les airs | santé log
▻https://www.santelog.com/actualites/covid-19-le-virus-evolue-pour-mieux-se-deplacer-dans-les-airs
L’étude confirme que les personnes infectées par #SARS-CoV-2 (voir visuel ci-dessous) exhalent le virus infectieux dans leur haleine mais révèle surtout que les personnes infectées par la variante Alpha, la souche dominante au moment de l’étude, expirent 43 à 100 fois plus de virus dans l’air que les personnes infectées par la souche originelle du virus. Selon les virologues, le virus aurait donc évolué de manière à être toujours plus efficacement aéroporté-afin de mieux se propager dans les airs et mieux survivre. La bonne nouvelle, une autre conclusion de l’étude, est la confirmation de l’efficacité des masques à réduire la quantité de virus expirée dans l’air autour des personnes infectées.
L’auteur principal, le Dr. Don Milton, professeur de santé environnementale à l’Université du Maryland commente : « nous savons que la variante Delta qui circule actuellement est encore plus contagieuse que la variante Alpha. Nos recherches indiquent que les variantes ne cessent d’évoluer afin d’améliorer leur capacité à voyager dans l’air, nous devons donc prévoir une #ventilation plus efficace et continuer à porter le #masque, en plus de la #vaccination, pour arrêter la propagation du virus ».
Source : Infectious SARS-CoV-2 in Exhaled Aerosols and Efficacy of Masks During Early Mild Infection
▻https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab797/6370149
The types of face masks brought by participants varied and progressed from single-layer homemade cloth masks to more substantial double-layer cloth masks, surgical masks, double masks, and a KN95 over the course of the year (Table S4).
aurait donc évolué de manière à être
les variantes ne cessent d’évoluer afin d’améliorer leur capacité
Perso ça me met toujours mal à l’aise toutes ces formulations, où les journalistes, et donc même des scientifiques, prêtent des intentions aux virus, comme s’ils réfléchissaient et élaboraient des stratégies pour mieux nous niquer.
Alors que ce sont des mutations hasardeuses, dont celles qui ont les meilleures caractéristiques pour se propager, sortent alors du lot et se diffusent le plus. L’évolution quoi…
#distanciation, #masques #covid-19
Covid-19 : Emmanuel Macron évoque « un allègement des contraintes » dans certains départements
À voir la photo, on se rend compte que la distanciation sociale, les gestes barrières, toussa, c’est pas trop son truc, hein, au roitelet… Déjà qu’il a foutu le covid à toute la Polynésie, faudrait pas récidiver, quand même…
Gloire à notre suprême leader et grand timonier ! C’est la Providence qui nous l’envoie
Photographie La Dépêche : ▻https://www.ladepeche.fr/2021/09/15/emmanuel-macron-chante-lecole-est-finie-de-sheila-avec-des-badauds-9792424
#décès #mortalité #doliprane #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #EnMarche
« La pire vague en Israël depuis le début du Covid »
▻http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/la-pire-vague-en-israel-depuis-le-debut-du-covid-18763320
Cité en exemple pour sa campagne de vaccination rapide, l’État hébreu fait aujourd’hui face à une nouvelle vague d’infections. Décryptage.
Israël fait face à une recrudescence particulièrement préoccupante du Covid-19. Cité en exemple pour sa vaccination rapide au début de l’année dernière, l’État hébreu connaît désormais sa pire vague depuis le début de la pandémie », d’après l’épidémiologiste Antoine Flahault, avec des chiffres qui grimpent jusqu’à 11 000 contaminations par jour. Un triste record.
Le vaccin a fait ses preuves
Premier pays à vacciner massivement, Israël pourrait-il être paradoxalement victime d’un effet moins protecteur du vaccin après plusieurs mois ? D’après une étude britannique, l’efficacité de Pfizer décline plus rapidement que celle des autres vaccins. C’est aussi pour cette raison que les autorités israéliennes ont accéléré sur la généralisation de la troisième dose pour les plus de 12 ans.
Malgré la hausse incontestable des contaminations, force est de constater que la vaccin a néanmoins fait ses preuves, même dans ce contexte sanitaire difficile. Ainsi, le nombre de patients gravement atteints est moins important qu’au début de l’année. Si les vaccinés sont également concernés par la nouvelle vague, ces personnes sont moins représentées parmi les malades qui souffrent de formes sévères.
Face à la hausse du nombre de cas en Israël, l’Union européenne a décidé lundi de réimposer des restrictions aux voyages non essentiels depuis ce pays.
#coronavirus #en_vedette #covid-19 #santé #santé_publique #science #masques #covid19 #confinement #pandémie #Israel
Port du masque dès la 5e primaire à Bruxelles, dans la même école, obligatoire pour les Flamands, pas pour les francophones
▻https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/09/01/port-du-masque-a-partir-de-la-5e-primaire-a-bruxelles-obligato
À Bruxelles, tous les élèves doivent obligatoirement porter un masque à partir de la cinquième primaire. Du moins dans les écoles néerlandophones, car les établissements francophones ont quelque peu assoupli leurs mesures. Cette différence peut parfois mener à des situations absurdes. C’est le cas dans l’école Sint-Juliaan De Vlindertuin à Auderghem, où une école francophone et une école néerlandophone se partagent la même entrée.
Une même porte, deux règles différentes
Dans cet établissement d’Auderghem, les élèves des écoles francophone et néerlandophone entrent par la même porte. Mais une fois à l’intérieur, des règles différentes s’appliquent. « C’est pourquoi de bons accords entre les deux écoles étaient importants. Nous nous rendons donc dans le gymnase, où les enseignants doivent eux aussi porter le masque. Les francophones accueillent pour leur part les enfants dans la cour de récréation par petits groupes. Mais heureusement, nous nous entendons bien. »
A l’extérieur, les élèves néerlandophones doivent également porter le masque s’ils ne peuvent pas garder leurs distances. Les choses seront légèrement différentes pour les élèves francophones. « Il est dommage que de telles mesures accentuent la diversité. Nous devons voir comment nous pouvons résoudre ce problème ensemble à Bruxelles. Car si on crée une diversité en ayant des mesures aussi différentes dans une même école, nous devons essayer de prendre des décisions ensemble. »
Tapis rouge
Ce mercredi 1er septembre, les enfants de l’école Sint-Juliaan De Vlindertuin ont été chaleureusement accueillis. « Nous avons installé un tapis rouge pour offrir un bel accueil aux élèves, ainsi qu’un tremplin pour bien démarrer la nouvelle année scolaire. Avec ou sans masque, nous allons en tirer tout le meilleur », conclut la directrice.
On notera qu’en Flandre, le port du masque n’est plus obligatoire dans les écoles, mis à part pour les élèves de secondaire uniquement lors de leurs déplacements.
#masques #coronavirus #en_vedette #covid-19 #santé #santé_publique #covid19 #confinement #pandémie #guignolade #Bruxelles #Fédéralisme
#Bruxelles est la capitale de l’ #union_européenne, et en même temps son laboratoire de la #bêtise.
Le Danemark jette le pass sanitaire aux oubliettes
▻http://www.lessentiel.lu/fr/corona/story/le-danemark-jette-le-pass-sanitaire-aux-oubliettes-13782575
Pionnier dans l’introduction du pass sanitaire, le Danemark a levé mercredi l’obligation de ce laisser-passer dans presque tous ses lieux publics, à quelques jours de la levée de toutes les restrictions, malgré la menace d’une quatrième vague en Europe.
Lancé en catimini début mars pour la réouverture des zoos, le pass sanitaire danois avait été progressivement étendu, devenant le corollaire de chaque étape de la réouverture du pays. Disponible via une application ou sur papier, sa mise en œuvre avait toujours été prévue pour être provisoire, avec une date de péremption initialement fixée au 1er octobre.
Avec 71,6% de la population entièrement vaccinée, le pays scandinave de 5,8 millions d’habitants devrait retrouver bientôt un quotidien similaire à celui d’avant la pandémie. Le « coronapass », qui certifie d’un test négatif ou d’une immunisation contre le virus, soit par vaccination complète soit parce qu’on a déjà contracté le Covid-19, ne doit plus être présenté à partir de mercredi que dans les boîtes de nuit, qui rouvrent ce jour. Il disparaît des salles de sport ou les salons de coiffures mercredi et n’était plus obligatoire depuis le 1er août, dans les musées et salles de spectacles avec moins de 500 personnes.
#coronavirus #en_vedette #covid-19 #santé #santé_publique #science #masques #covid19 #confinement #pandémie #Danemark #pass_sanitaire