• Des masques et moi. Démasquez-moi. | À l’école du partage
    https://ecole-partage.fr/blogposts/des-masques-et-moi-demasquez-moi

    31 août 2020. Pré –rentrée. Depuis le 16 mars c’était la première fois que nous étions tous et toutes, enseignants et enseignantes, éducateurs et éducatrices, personnels, AESH, réunis au collège. Cette pré-rentrée habituellement joyeuse où les sourires des collègues colorent la journée, a été spéciale. Des visages joyeux mais masqués.

    Ce fut encore plus déroutant le jour de la rentrée des élèves parce que tout à coup, j’avais là devant moi une cohorte de visages d’élèves que je ne connaissais pas et à cet instant là j’ai eu l’impression de ne jamais pouvoir les connaître. Deuxième jour compliqué donc, et déjà deux jours de migraines.

    Il fallait donc me poser, mieux respirer, boire davantage. Et tout un tas d’autres astuces partagées dans la salle du personnel.

    Cette mesure sanitaire du port du masque m’est apparue alors injuste et discriminante. Plutôt que de me complaire dans le marmonnage et le ressentiment qui s’entraînaient dans un état émotionnel négatif, j’ai tenté de répondre à la question : comment apprendre à vivre - tout au moins travailler - avec ? Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup à dire sur l’objet masque. Cet objet m’a fascinée.

    #Hélène_Mulot #Ecole_partage #Masques #Crise_sanitaire

  • #Masques chirurgicaux - Vous pouvez les laver et les réutiliser ! - Actualité - UFC-Que Choisir
    https://www.quechoisir.org/actualite-masques-chirurgicaux-vous-pouvez-les-laver-et-les-reutiliser-n

    C’est l’enseignement du test que nous avons réalisé sur 3 modèles achetés en grandes surfaces et en parapharmacie.

  • Masque dès 6 ans : la rébellion de nombreux parents soulève des questions légitimes
    https://reporterre.net/Masque-des-6-ans-la-rebellion-de-nombreux-parents-souleve-des-questions-

    Vendredi 6 novembre, des collectifs de parents ont appelé dans toute la France à une « grève de l’école » et des rassemblements devant les établissements ont exigé le retrait de cette mesure, notamment dans plusieurs communes de la Drôme. « Nous ne nions pas le problème sanitaire, expliquent des parents d’élèves de Saillans dans un texte commun. Mais les risques de contagion ne doivent pas nous mener à tout accepter. Les jeunes générations ont déjà trop pâti de cette crise-là. Comment mener des apprentissages quand on ne voit ni la bouche ni les expressions du visage de ses camarades, de son enseignant ? »

    « C’est une mesure aberrante et tous mes collègues sont choqués », confirme Adrien, instituteur près d’Albi (Tarn), tout comme Sophie, qui enseigne elle aussi dans une petite commune du Tarn. « Les enfants supportent mal le masque toute la journée. Certains, qui ont des toux chroniques, s’étouffent à moitié. D’autres enlèvent leurs lunettes à cause de la buée, et donc ne voient plus le tableau. Je leur dis : “Ah non ! ce n’est pas les lunettes qu’il faut enlever, c’est le masque.” » Cinq jours après la journée nationale consacrée à la liberté d’expression à l’école, en hommage à Samuel Paty, cette institutrice a été menacée d’un blâme par sa hiérarchie pour avoir critiqué cette nouvelle mesure sanitaire dans la Dépêche du Midi.

    #Masque #covid #école #enfance

  • Covid-19 : cinquante-neuf personnes infectées en Irlande par le coronavirus après un vol intercontinental – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/11/06/covid-19-cinquante-neuf-personnes-infectees-en-irlande-par-le-coronavirus-ap

    L’histoire remonte à l’été dernier. Une flambée épidémique de Covid-19 est survenue dans les jours qui ont suivi l’arrivée en Irlande de passagers d’un vol international d’une durée de plus de sept heures. Douze passagers ont été contaminés par un passager infecté. Une fois contaminés, ces passagers ont transmis le virus à 46 personnes. Sur les 59 personnes infectées par le SARS-CoV-2, quatre personnes ont été hospitalisées dont une en réanimation. Les passagers de ce vol étaient en provenance de trois continents différents. Un premier groupe (groupe 1) de passagers avait passé douze heures dans un salon de transit durant une escale. Les passagers du deuxième groupe (groupe 2) s’étaient retrouvés dans une autre zone de transit. Enfin, deux autres groupes de passagers (groupes 3 et 4) avaient patienté moins de deux heures dans la zone de départ d’un aéroport*.
    Le vol aérien a duré 7 heures et demie. Le taux d’occupation de la cabine n’étant que de 17 %, certains passagers étaient distants les uns des autres. Sur les 283 sièges, seulement 49 étaient occupés. Il y avait douze membres d’équipage dans l’avion. L’article ne mentionne l’aéroport de départ de ce vol intercontinental. Au total, ce sont donc treize individus (8 + 4 + 1), passagers d’un même vol aérien intercontinental, qui ont été infectés. Ces treize personnes avaient un âge compris entre 1 et 65 ans. Douze d’entre eux étaient symptomatiques. Un patient infecté est resté asymptomatique. Neuf des treize passagers infectés portaient un masque durant le vol. Un enfant n’en portait pas. On ignore ce qu’il en était pour les trois autres passagers.Parmi les 46 personnes contaminées à partir de ces passagers, 34 ont présenté des symptômes. Le dernier cas de transmission associé à cette flambée épidémique est survenu dix-sept jours après le vol

    #Covid-19#migrant#migration#sante#volaerien#transmission#masque

    • Aucune information n’est fournie dans l’article des chercheurs irlandais sur le mode de ventilation de l’air dans la cabine de l’avion en question. Signalons que dans les avions récents, les cabines des passagers sont aérées avec 50 % d’air extérieur, le reste étant de l’air de cabine filtré et recyclé. Les avions, en particulier ceux de dernière génération, sont équipés de filtres « à haute efficacité pour les particules aériennes » (HEPA, high efficiency particulate-air), similaires à ceux utilisés dans les salles d’opération. Ces filtres HEPA, qui éliminent 99,97% des particules de l’air, sont destinés à purifier l’air recyclé.

      #filtres_HEPA

  • Port du masque à 6 ans : avons-nous perdu (l’âge de) raison ? - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2020/11/01/port-du-masque-a-6-ans-avons-nous-perdu-l-age-de-raison_1804083

    Un enfant de six ans auquel nous imposons des règles continues, contraignantes, qui n’ont pas de sens pour lui et qu’il n’est pas en capacité de respecter, au mieux, pose des questions auxquelles nous tentons de répondre, si tant est que l’on puisse l’entendre… Au pire, il s’inhibe, il s’agite, il somatise. Si nous n’y prenons garde, il entame son estime de lui-même, devient anxieux, voire déprime, comme nombre d’enfants, d’adultes et adolescents que nous entendons et accompagnons quotidiennement depuis sept mois dans nos cabinets et consultations, pétris d’angoisses de mort et de sensations de privations de lien social.

    Je me questionne sur cette tribune du 1er novembre. Des avis par ici ?

    On m’a transmis cette source en argument de demander à ne pas faire porter de masque à l’école aux (jeunes) enfants. Comme ça, ça me semble un peu maigre, et ça fait entrer des problématiques de bénéfices / risques. Cela étant dit, il est évident que l’épidémie Covid19, son traitement médiatiques, les contraintes que cela crée, amène des problématiques psychologiques, mais est-ce du au seul port du masque ?

    Par ailleurs, il n’y a pas que les enfants qui ressentent des privations de lien social là (pour ma part, je me sens bien frustré aussi !)

    –---

    Qui plus est, la tribune cite un texte du 14 septembre (récent donc) de la Société Française de Pédiatrie (encore) https://www.sfpediatrie.com/actualites/rentree-scolaire-covid19-propositions-actualisees-sfp qui indique entre autres (et sans source !) :

    Nos connaissances sur ce virus ont beaucoup progressé, même s’il persiste des incertitudes. Il y a aujourd’hui consensus sur le fait que les enfants, et en particulier ceux de moins de 10 ans, ne contribuent pas significativement à la transmission de COVID19. Les transmissions entre enfants, ou d’enfants à adultes, sont très peu fréquentes

    Ce n’est pas très fondé ça, on est d’accord ?

    #enfants #masques #covid19 #question #psychologie #écoles

    • Il y a une alternative au masque à l’école.

      L’ancien directeur de la Santé [William Dab] préconise aux élèves de garder le masque à la maison

      https://twitter.com/BFMTV/status/1322973950792634371
      et spécialement chez les fauchés à petits logements.
      Il est temps de se res-pon-sa-bi-li-ser.

      Mauvaise blague mise à part, je vois dans pas mal de réseaux ex Gilets jaunes, circuler du Perrone, Toussaint, Raoult, Wonner, etc pour dire (en date du 31/10...) « la deuxième vague n’existe pas », le masque est inefficace et nuisible".

      Un, deux, trois, mille ministères du mensonge.

    • Bon, juste à temps, à l’instant, au 1er novembre 2020 :

      https://ducotedelascience.org/le-masque-des-6-ans-en-france-une-mesure-indispensable-dans-un-pr

      Le masque dès 6 ans en France : une mesure indispensable dans un protocole sanitaire de lutte contre la propagation du coronavirus dans les écoles

      L’objectif du présent article est de discuter l’intérêt du port du masque dès 6 ans sur le risque de transmission du SARS-CoV-2 par les enfants, à la lumière des dernières connaissances scientifiques internationales et des spécificités françaises (classes de 25 à 35 élèves, séparation des écoles maternelle et élémentaire, des collèges et lycées, etc.).

      Article extrêmement complet (et sourcé)...

      Avec pour conclusion :

      [...] Il n’existe aucun risque identifié au port du masque par les enfants. La balance bénéfices-risques est donc largement en faveur du port généralisé du masque, dès que possible. Le port du masque obligatoire pour les enfants, quel que soit leur âge (à partir de 6 ans en milieu scolaire) sera toujours plus efficace qu’aucune mesure ; à défaut, en cas de port imparfait, un complément par double protection (masque et visière) pourrait être secondairement envisagé.

    • Les enfants sont aussi contagieux que les autres, même s’ils sont moins souvent malades et développent rarement une forme grave.
      Par contre, on ne sait toujours pas vraiment s’ils sont concernés par les séquelles de merde et il semblerait bien que oui.
      Ensuite, les petits asiatiques portent le masque depuis un bail et ils vont très bien, merci  !

    • lu sur le site de l’OMS
      https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/question-and-answers-hub/q-a-detail/q-a-schools-and-covid-19

      Quel est le rôle des enfants dans la transmission ?

      On connaît mal le rôle joué par les enfants dans la transmission du virus. Jusqu’à présent, il y a eu peu de flambées signalées impliquant des enfants ou des écoles. Quoi qu’il en soit, le nombre réduit de flambées signalées parmi le corps enseignant ou le personnel associé suggère également que la propagation de la COVID-19 dans les structures éducatives peut être limitée.

      Comme les enfants sont généralement plus légèrement atteints et présentent moins de symptômes, les cas peuvent parfois passer inaperçus. Il est important de noter que selon les premières données des études, le taux d’infection peut être plus élevé chez les adolescents que chez les enfants plus jeunes.

      Nombre de pays commencent à lever progressivement les restrictions aux activités. Les répercussions à long terme de la poursuite de l’activité scolaire sur la transmission communautaire restent donc à évaluer. D’après certaines études de modélisation, la réouverture des écoles pourrait avoir un effet réduit sur une transmission plus large dans la communauté, mais ce point n’est pas encore parfaitement maîtrisé.
      D’autres études sont en cours sur le rôle des enfants dans la transmission dans et en dehors des structures éducatives. L’OMS collabore avec des scientifiques du monde entier pour élaborer des protocoles que les pays peuvent utiliser pour étudier la transmission de la COVID-19 dans les établissements d’enseignement ; ces protocoles seront bientôt disponibles en anglais ici.

  • Masks Work. Really. We’ll Show You How. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2020/10/30/science/wear-mask-covid-particles-ul.html

    The public health debate on masks is settled, said Joseph G. Allen, director of the Healthy Buildings program at Harvard. When you wear a mask, “You protect yourself, you protect others, you prevent yourself from touching your face,” he said. And you signal that wearing a mask is the right thing to do.

    With coronavirus cases still rising, wearing a mask is more important than ever. In this animation, you will see just how effective a swath of fabric can be at fighting the pandemic.

    #masques #masques_en_tissu #animation

  • #États-Unis | Pas de #masque, plus d’hospitalisations
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-10-29/etats-unis/pas-de-masque-plus-d-hospitalisations.php

    Si l’imposition très variable du port du couvre-visage au Tennessee est un casse-tête pour les autorités sanitaires de cet État, elle a au moins l’avantage de fournir des données frappantes sur ses effets sur la courbe d’hospitalisations. Dans une étude publiée le 27 octobre, des chercheurs de l’Université Vanderbilt démontrent que les hospitalisations dans les comtés où le port du masque n’est pas obligatoire ont augmenté de 200 % depuis juillet, soit une hausse beaucoup plus draconienne que dans les autres hôpitaux.

    #covid-19

  • Reconfinement : télétravail, école, événementiel… Les précisions de Jean Castex devant l’Assemblée
    https://www.sudouest.fr/2020/10/29/reconfinement-teletravail-ecole-evenementiel-les-precisions-de-jean-castex-

    Jean Castex, a par ailleurs indiqué que « le port du masque (à l’école) sera étendu aux enfants du primaire, dès l’âge de 6 ans ».

    « Dès la rentrée de lundi, le protocole sanitaire sera adapté et renforcé pour assurer la protection de tous les enfants, les enseignants, les parents d’élèves, conformément à l’avis que nous a transmis (mercredi) le Haut Conseil de santé publique », a ajouté le chef du gouvernement.

  • Effectiveness of Face Masks in Preventing Airborne Transmission of SARS-CoV-2 | mSphere
    https://msphere.asm.org/content/5/5/e00637-20

    https://msphere.asm.org/content/msph/5/5/e00637-20/F2/graphic-2.large.jpg?width=800&height=600&carousel=1

    https://msphere.asm.org/content/msph/5/5/e00637-20/F2/graphic-3.large.jpg?width=800&height=600&carousel=1

    Viral loads in the inhalation droplets/aerosols were inversely proportional to the distance between the virus spreader and the virus receiver; however, infectious virus was detected even 1 m away (Fig. 2A). The blue bars and the brown bars in the figures show the viral titers and viral RNA copy numbers, respectively. The numbers below each bar show the percentages relative to the leftmost control column values. When a mannequin exposed to the virus was equipped with various masks (cotton mask, surgical mask, or N95 mask), the uptake of the virus droplets/aerosols was reduced. A cotton mask led to an approximately 20% to 40% reduction in virus uptake compared to no mask (Fig. 2B). The N95 mask had the highest protective efficacy (approximately 80% to 90% reduction) of the various masks examined; however, infectious virus penetration was measurable even when the N95 mask was completely fitted to the face with adhesive tape (Fig. 2B). In contrast, when a mask was attached to the mannequin that released virus, cotton and surgical masks blocked more than 50% of the virus transmission, whereas the N95 mask showed considerable protective efficacy (Fig. 2C). There was a synergistic effect when both the virus receiver and virus spreader wore masks (cotton masks or surgical masks) to prevent the transmission of infective droplets/aerosols (Fig. 2D and E).

    We next tested the protective efficacy of masks when the amount of exhaled virus was increased. The viral load was augmented to 108 PFU and exhaled by the spreader; then the uptake of the virus droplets/aerosols was measured when various types of masks were attached to the receiver. As with the lower viral load (5 × 105 PFU) shown in Fig. 2B, the N95 mask sealed with adhesive tape showed approximately 90% protective efficacy (see Fig. 2F and G for a comparison of two N95 products). When the amount of exhaled virus was reduced to 105 PFU or 104 PFU, infectious viruses were not detected, even in the samples from the unmasked receiver (Fig. 2H and I). Viral RNA was detected in all samples; however, due to the quantitative decrease, there was no difference in protective efficacy among all of the masks, including the sealed N95 masks.

    Our airborne simulation experiments showed that cotton masks, surgical masks, and N95 masks had a protective effect with respect to the transmission of infective droplets/aerosols and that the protective efficiency was higher when masks were worn by the virus spreader. Considerable viral loads have been detected in the nasal and throat swabs of asymptomatic and minimally symptomatic patients, as well as those of symptomatic patients, which suggests transmission potential (4). Accordingly, it is desirable for individuals to wear masks in public spaces. Importantly, medical masks (surgical masks and even N95 masks) were not able to completely block the transmission of virus droplets/aerosols even when fully sealed under the conditions that we tested. In this study, infectious SARS-CoV-2 was exhaled as droplets/aerosols and mask efficacy was examined. To allow quantification, we conducted our studies by using a relatively high dose of virus, and under these conditions, it is possible that the protective capacity of the masks was exceeded. Although the efficiency of detecting infectious virus was reduced when the amount of exhaled virus was reduced, viral RNA was detected regardless of the type of mask used. These results indicate that it is difficult to completely block this virus even with a properly fitted N95 mask. However, it remains unknown whether the small amount of virus that was able to pass through the N95 masks would result in illness.

    It has been reported that the stability of the virus in the air changes depending on the droplet/aerosol components, such as inorganics, proteins, and surfactants, suggesting that the permeation efficiency of masks is also affected by the components of viral droplets/aerosols (5, 6). In our experiments, the virus was suspended in culture supernatant without fetal calf serum or was diluted with phosphate-buffered saline. Further detailed analysis will be required to reveal the precise relationship between the protective efficiency of masks and the components of viral droplets/aerosols.

    Our data will help medical workers understand the proper use and performance of masks (e.g., the importance of fitting masks and avoiding their reuse) and to determine whether they need additional protective equipment (e.g., a negative-pressure room or positive-pressure masks) to protect themselves from infected patients.

    #masques #aérosols

  • Modeling #COVID-19 scenarios for the United States | Nature Medicine
    https://www.nature.com/articles/s41591-020-1132-9

    Projections of current non-pharmaceutical intervention strategies by state—with social distancing mandates reinstated when a threshold of 8 deaths per million population is exceeded (reference scenario)—suggest that, cumulatively, 511,373 (469,578–578,347) lives could be lost to COVID-19 across the United States by 28 February 2021. We find that achieving universal mask use (95% mask use in public) could be sufficient to ameliorate the worst effects of epidemic resurgences in many states.

    Universal mask use could save an additional 129,574 (85,284–170,867) lives from September 22, 2020 through the end of February 2021, or an additional 95,814 (60,731–133,077) lives assuming a lesser adoption of mask wearing (85%), when compared to the reference scenario.

    #masques

  • L’ingénieur chasseur de Covid
    https://www.parismatch.com/Actu/Sante/L-ingenieur-chasseur-de-Covid-1707818

    Vanoli récupère des plans du vieux bâtiment, des points d’aération, effectue sa simulation en 3D. Effarement : « Je réalise que les particules contaminantes circulent de la zone #Covid vers la zone #Ehpad, séparées par une simple porte et un couloir. » C’est précisément l’endroit où les #soignants viennent souffler, autour de la fontaine à eau, en enlevant souvent leur #masque. Voilà sans doute pourquoi le #coronavirus a déjà infecté un quart du personnel et tué trois pensionnaires, alités dans les chambres les plus proches de ce sas. Il faut d’urgence le sécuriser et sensibiliser les soignants ; l’ingénieur préconise aussi l’ouverture des fenêtres. « Une mesure de bon sens, admet Sébastien Laurent, directeur adjoint de l’hôpital. Mais, il faut se souvenir qu’à l’époque les autorités sanitaires n’alertent pas sur la dimension aéroportée du virus. Cette modélisation nous ouvre les yeux. »

    #aération #aérosol #aérosols

  • Why the Swedish Model for Fighting COVID-19 Is a Disaster | Time
    https://time.com/5899432/sweden-coronovirus-disaster

    Le fameux modèle suédois de lutte contre le #covid est une immense #imposture basée sur le précepte ultra-libéral du #laisser-faire, voire plus franchement de l’#eugénisme social.
    Non seulement ils ont imposé l’#immunité_de_troupeau à la population en lui mentant assez éfrontément, mais ils ont carrément donné un coup de pouce à la #contamination_de_masse en ouvrant massivement les #écoles pour en faire des #accélérateurs d’#épidémie.

    Et cette #forfaiture #criminelle est à présent à l’œuvre chez nous

    The Swedish COVID-19 experiment of not implementing early and strong measures to safeguard the population has been hotly debated around the world, but at this point we can predict it is almost certain to result in a net failure in terms of death and suffering. As of Oct. 13, Sweden’s per capita death rate is 58.4 per 100,000 people, according to Johns Hopkins University data, 12th highest in the world (not including tiny Andorra and San Marino). But perhaps more striking are the findings of a study published Oct. 12 in the Journal of the American Medical Association, which pointed out that, of the countries the researchers investigated, Sweden and the U.S. essentially make up a category of two: they are the only countries with high overall mortality rates that have failed to rapidly reduce those numbers as the pandemic has progressed.

    Yet the architects of the Swedish plan are selling it as a success to the rest of the world. And officials in other countries, including at the top level of the U.S. government, are discussing the strategy as one to emulate—despite the reality that doing so will almost certainly increase the rates of death and misery.

    Countries that locked down early and/or used extensive test and tracing—including Denmark, Finland, Norway, South Korea, Japan, Taiwan, Vietnam and New Zealand—saved lives and limited damage to their economies. Countries that locked down late, came out of lock down too early, did not effectively test and quarantine, or only used a partial lockdown—including Brazil, Mexico, Netherlands, Peru, Spain, Sweden, the U.S. and the U.K.—have almost uniformly done worse in rates of infection and death.

    Despite this, Sweden’s Public Health Agency director Johan Carlson has claimed that “the Swedish situation remains favorable,” and that the country’s response has been “consistent and sustainable.” The data, however, show that the case rate in Sweden, as elsewhere in Europe, is currently increasing.

    Average daily cases rose 173% nationwide from Sept. 2-8 to Sept. 30-Oct. 6 and in Stockholm that number increased 405% for the same period. Though some have argued that rising case numbers can be attributed to increased testing, a recent study of Stockholm’s wastewater published Oct. 5 by the Swedish Royal Institute of Technology (KTH) argues otherwise. An increased concentration of the virus in wastewater, the KTH researchers write, shows a rise of the virus in the population of the greater Stockholm area (where a large proportion of the country’s population live) in a way that is entirely independent of testing. Yet even with this rise in cases, the government is easing the few restrictions it had in place.

    From early on, the Swedish government seemed to treat it as a foregone conclusion that many people would die. The country’s Prime Minister Stefan Löfven told the Swedish newspaper Dagens Nyheter on April 3, “We will have to count the dead in thousands. It is just as well that we prepare for it.” In July, as the death count reached 5,500, Löfven said that the “strategy is right, I am completely convinced of that.” In September, Dr. Anders Tegnell, the Public Health Agency epidemiologist in charge of the country’s COVID-19 response reiterated the party line that a growing death count did “not mean that the strategy itself has gone wrong.” There has been a lack of written communication between the Prime Minister and the Public Health Authority: when the authors requested all emails and documents between the Prime Minister’s office and the Public Health Authority for the period Jan. 1—Sept. 14, the Prime Minister’s Registrar replied on Sept. 17 that none existed.

    Despite the Public Health Agency’s insistence to the contrary, the core of this strategy is widely understood to have been about building natural “herd immunity”—essentially, letting enough members of a population (the herd) get infected, recover, and then develop an immune system response to the virus that it would ultimately stop spreading. Both the agency and Prime Minister Löfven have characterized the approach as “common sense“ trust-based recommendations rather than strict measures, such as lockdowns, which they say are unsustainable over an extended period of time—and that herd immunity was just a desirable side effect. However, internal government communications suggest otherwise.

    Emails obtained by one of the authors through Freedom of Information laws (called offentlighetsprincipen, or “Openness Principle,” in Swedish) between national and regional government agencies, including the Swedish Public Health Authority, as well as those obtained by other journalists, suggest that the goal was all along in fact to develop herd immunity. We have also received information through sources who made similar requests or who corresponded directly with government agencies that back up this conclusion. For the sake of transparency, we created a website where we’ve posted some of these documents.

    One example showing clearly that government officials had been thinking about herd immunity from early on is a March 15 email sent from a retired doctor to Tegnell, the epidemiologist and architect of the Swedish plan, which he forwarded to his Finnish counterpart, Mika Salminen. In it, the retired doctor recommended allowing healthy people to be infected in controlled settings as a way to fight the epidemic. “ One point would be to keep schools open to reach herd immunity faster ,” Tegnell noted at the top of the forwarded email.

    Salminen responded that the Finnish Health Agency had considered this but decided against it, because “over time, the children are still going to spread the infection to other age groups.” Furthermore, the Finnish model showed that closing schools would reduce “the attack rate of the disease on the elderly” by 10%. Tegnell responded: “10 percent might be worth it?”

    The majority of the rest of Sweden’s policymakers seemed to have agreed: the country never closed daycare or schools for children under the age of 16, and school attendance is mandatory under Swedish law, with no option for distance learning or home schooling, even for family members in high risk groups. Policymakers essentially decided to use children and schools as participants in an experiment to see if herd immunity to a deadly disease could be reached. Multiple outbreaks at schools occurred in both the spring and autumn.

    At this point, whether herd immunity was the “goal” or a “byproduct” of the Swedish plan is semantics, because it simply hasn’t worked. In April, the Public Health Agency predicted that 40% of the Stockholm population would have the disease and acquire protective antibodies by May. According to the agency’s own antibody studies published Sept. 3 for samples collected up until late June, the actual figure for random testing of antibodies is only 11.4% for Stockholm, 6.3% for Gothenburg and 7.1% across Sweden. As of mid-August, herd immunity was still “nowhere in sight,” according to a Journal of the Royal Society of Medicine study. That shouldn’t have been a surprise. After all, herd immunity to an infectious disease has never been achieved without a vaccine.

    Löfven, his government, and the Public Health Agency all say that the high COVID-19 death rate in Sweden can be attributed to the fact that a large portion of these deaths occurred in nursing homes, due to shortcomings in elderly care.

    However, the high infection rate across the country was the underlying factor that led to a high number of those becoming infected in care homes. Many sick elderly were not seen by a doctor because the country’s hospitals were implementing a triage system that, according to a study published July 1 in the journal Clinical Infectious Diseases, appeared to have factored in age and predicted prognosis. “This likely reduced [intensive care unit] load at the cost of more high-risk patients”—like elderly people with confirmed infection—dying outside the ICU.” Only 13% of the elderly residents who died with COVID-19 during the spring received hospital care, according to preliminary statistics from the National Board of Health and Welfare released Aug.

    In one case which seems representative of how seniors were treated, patient Reza Sedghi was not seen by a doctor the day he died from COVID-19 at a care home in Stockholm. A nurse told Sedghi’s daughter Lili Perspolisi that her father was given a shot of morphine before he passed away, that no oxygen was administered and staff did not call an ambulance. “No one was there and he died alone,” Perspolisi says.

    In order to be admitted for hospital care, patients needed to have breathing problems and even then, many were reportedly denied care. Regional healthcare managers in each of Sweden’s 21 regions, who are responsible for care at hospitals as well as implementing Public Health Agency guidelines, have claimed that no patients were denied care during the pandemic. But internal local government documents from April from some of Sweden’s regions—including those covering the biggest cities of Stockholm, Gothenburg and Malmö—also show directives for how some patients including those receiving home care, those living at nursing homes and assisted living facilities, and those with special needs could not receive oxygen or hospitalization in some situations. Dagens Nyheter published an investigation on Oct. 13 showing that patients in Stockholm were denied care as a result of these guidelines. Further, a September investigation by Sveriges Radio, Sweden’s national public broadcaster, found that more than 100 people reported to the Swedish Health and Care Inspectorate that their relatives with COVID-19 either did not receive oxygen or nutrient drops or that they were not allowed to come to hospital.

    These issues do not only affect the elderly or those who had COVID-19. The National Board of Health and Welfare’s guidelines for intensive care in extraordinary circumstances throughout Sweden state that priority should be given to patients based on biological, not chronological, age. Sörmlands Media, in an investigation published May 13, cited a number of sources saying that, in many parts of the country, the health care system was already operating in a way such that people were being denied the type of inpatient care they would have received in normal times. Regional health agencies were using a Clinical Frailty Scale, an assessment tool designed to predict the need for care in a nursing home or hospital, and the life expectancy of older people by estimating their fragility, to determine whether someone should receive hospital care and was applied to decisions regarding all sorts of treatment, not only for COVID-19. These guidelines led to many people with health care needs unrelated to COVID-19 not getting the care they need, with some even dying as a result—collateral damage of Sweden’s COVID-19 strategy.

    Dr. Michael Broomé, the chief physician at Stockholm’s Karolinska Hospital’s Intensive Care Unit, says his department’s patient load tripled during the spring. His staff, he says, “have often felt powerless and inadequate. We have lost several young, previously healthy, patients with particularly serious disease courses. We have also repeatedly been forced to say no to patients we would normally have accepted due to a lack of experienced staff, suitable facilities and equipment.”

    In June, Dagens Nyheter reported a story of one case showing how disastrous such a scenario can be. Yanina Lucero had been ill for several weeks in March with severe breathing problems, fever and diarrhea, yet COVID-19 tests were not available at the time except for those returning from high risk areas who displayed symptoms, those admitted to the hospital, and those working in health care. Yanina was only 39 years old and had no underlying illnesses. Her husband Cristian brought her to an unnamed hospital in Stockholm, but were told it was full and sent home, where Lucero’s health deteriorated. After several days when she could barely walk, an ambulance arrived and Lucero was taken to Huddinge hospital, where she was sedated and put on a ventilator. She died on April 15 without receiving a COVID-19 test in hospital.

    Sweden did try some things to protect citizens from the pandemic. On March 12 the government restricted public gatherings to 500 people and the next day the Public Health Agency issued a press release telling people with possible COVID-19 symptoms to stay home. On March 17, the Public Health Agency asked employers in the Stockholm area to let employees work from home if they could. The government further limited public gatherings to 50 people on March 29. Yet there were no recommendations on private events and the 50-person limit doesn’t apply to schools, libraries, corporate events, swimming pools, shopping malls or many other situations. Starting April 1, the government restricted visits to retirement homes (which reopened to visitors on Oct. 1 without masks recommended for visitors or staff). But all these recommendations came later than in the other Nordic countries. In the interim, institutions were forced to make their own decisions; some high schools and universities changed to on-line teaching and restaurants and bars went to table seating with distance, and some companies instituted rules about wearing masks on site and encouraging employees to work from home.

    Meanwhile Sweden built neither the testing nor the contact-tracing capacity that other wealthy European countries did. Until the end of May (and again in August), Sweden tested 20% the number of people per capita compared with Denmark, and less than both Norway and Finland; Sweden has often had among the lowest test rates in Europe. Even with increased testing in the fall, Sweden still only tests only about one-fourth that of Denmark.

    Sweden never quarantined those arriving from high-risk areas abroad nor did it close most businesses, including restaurants and bars. Family members of those who test positive for COVID-19 must attend school in person, unlike in many other countries where if one person in a household tests positive the entire family quarantines, usually for 14 days. Employees must also report to work as usual unless they also have symptoms of COVID-19, an agreement with their employer for a leave of absence or a doctor recommends that they isolate at home.

    On Oct. 1, the Public Health Authority issued non-binding “rules of conduct” that open the possibility for doctors to be able to recommend that certain individuals stay home for seven days if a household member tests positive for COVID-19. But there are major holes in these rules: they do not apply to children (of all ages, from birth to age 16, the year one starts high school), people in the household who previously have a positive PCR or antibody test or, people with socially important professions, such as health care staff (under certain circumstances).

    There is also no date for when the rule would go into effect. “It may not happen right away, Stockholm will start quickly but some regions may need more time to get it all in place,” Tegnell said at a Oct. 1 press conference. Meanwhile, according to current Public Health Agency guidelines issued May 15 and still in place, those who test positive for COVID-19 are expected to attend work and school with mild symptoms so long as they are seven days post-onset of symptoms and fever free for 48 hours.

    Sweden actually recommends against masks everywhere except in places where health care workers are treating COVID-19 patients (some regions expand that to health care workers treating suspected patients as well). Autumn corona outbreaks in Dalarna, Jönköping, Luleå, Malmö, Stockholm and Uppsala hospitals are affecting both hospital staff and patients. In an email on April 5, Tegnell wrote to Mike Catchpole, the chief scientist at the European Center for Disease Control and Prevention (ECDC): “We are quite worried about the statement ECDC has been preparing about masks.” Tegnell attached a document in which he expresses concern that ECDC recommending facemasks would “imply that the spread is airborne which would seriously harm further communication and trust among the population and health care workers” and concludes “we would like to warn against the publication of this advice.” Despite this, on April 8 ECDC recommended masks and on June 8 the World Health Organization updated its stance to recommend masks.

    Sweden’s government officials stuck to their party line. Karin Tegmark Wisell of the Public Health Agency said at a press conference on July 14 that “we see around the world that masks are used in a way so that you rather increase the spread of infection.” Two weeks later, Lena Hallengren, the Minister of Health and Social Affairs, spoke about masks at a press conference on July 29 and said, “We don’t have that tradition or culture” and that the government “would not review the Public Health Agency’s decision not to recommend masks.”

    All of this creates a situation which leaves teachers, bus drivers, medical workers and care home staff more exposed, without face masks at a time when the rest of the world is clearly endorsing widespread mask wearing.

    On Aug. 13, Tegnell said that to recommend masks to the public “quite a lot of resources are required. There is quite a lot of money that would be spent if you are going to have masks.” Indeed, emails between Tegnell and colleagues at the Public Health Agency and Andreas Johansson of the Ministry of Health and Social Affairs show that the policy concerns of the health authority were influenced by financial interests, including the commercial concerns of Sweden’s airports.

    Swedavia, the owner of the country’s largest airport, Stockholm Arlanda, told employees during the spring and early summer they could not wear masks or gloves to work. One employee told Upsala Nya Tidning newspaper on Aug. 24 “Many of us were sick during the beginning of the pandemic and two colleagues have died due to the virus. I would estimate that 60%-80% of the staff at the security checks have had the infection.”

    “Our union representatives fought for us to have masks at work,” the employee said, “but the airport’s response was that we were an authority that would not spread fear, but we would show that the virus was not so dangerous.” Swedavia’s reply was that they had introduced the infection control measures recommended by the authorities. On July 1, the company changed its policy, recommending masks for everyone who comes to Arlanda—that, according to a Swedavia spokesperson, was not as a result of “an infection control measure advocated by Swedish authorities,” but rather, due to a joint European Union Aviation Safety Agency and ECDC recommendation for all of Europe.

    As early as January, the Public Health Agency was warning the government about costs. In a Jan. 31 communique, Public Health Agency Director Johan Carlsson (appointed by Löfven) and General Counsel Bitte Bråstad wrote to the Ministry of Health and Social Affairs, cautioning the government about costs associated with classifying COVID-19 as a socially dangerous disease: “After a decision on quarantine, costs for it [include] compensation which according to the Act, must be paid to those who, due to the quarantine decision, must refrain from gainful employment. The uncertainty factors are many even when calculating these costs. Society can also suffer a loss of production due to being quarantined [and] prevented from performing gainful employment which they would otherwise have performed.” Sweden never implemented quarantine in society, not even for those returning from travel abroad or family members of those who test positive for COVID-19.

    Not only did these lack of measures likely result in more infections and deaths, but it didn’t even help the economy: Sweden has fared worse economically than other Nordic countries throughout the pandemic.

    The Swedish way has yielded little but death and misery. And, this situation has not been honestly portrayed to the Swedish people or to the rest of the world.

    A Public Health Agency report published July 7 included data for teachers in primary schools working on-site as well as for secondary school teachers who switched to distance instruction online. In the report, they combined the two data sources and compared the result to the general population, stating that teachers were not at greater risk and implying that schools were safe. But in fact, the infection rate of those teaching in classrooms was 60% higher than those teaching online—completely undermining the conclusion of the report.

    The report also compares Sweden to Finland for March through the end of May and wrongly concludes that the ”closing of schools had no measurable effect on the number of cases of COVID-19 among children.” As testing among children in Sweden was almost non-existent at that time compared to Finland, these data were misrepresented; a better way to look at it would be to consider the fact that Sweden had seven times as many children per capita treated in the ICU during that time period.

    When pressed about discrepancies in the report, Public Health Agency epidemiologist Jerker Jonsson replied on Aug. 21 via email: “The title is a bit misleading. It is not a direct comparison of the situation in Finland to the situation in Sweden. This is just a report and not a peer-reviewed scientific study. This was just a quick situation report and nothing more.” However the Public Health Agency and Minister of Education continue to reference this report as justification to keep schools open, and other countries cite it as an example.

    This is not the only case where Swedish officials have misrepresented data in an effort to make the situation seem more under control than it really is. In April, a group of 22 scientists and physicians criticized Sweden’s government for the 105 deaths per day the country was seeing at the time, and Tegnell and the Public Health Agency responded by saying the true number was just 60 deaths per day. Revised government figures now show Tegnell was incorrect and the critics were right. The Public Health Agency says the discrepancy was due to a backlog in accounting for deaths, but they have backlogged deaths throughout the pandemic, making it difficult to track and gauge the actual death toll in real time.

    Sweden never went into an official lockdown but an estimated 1.5 million have self-isolated, largely the elderly and those in risk groups. This was probably the largest factor in slowing the spread of the virus in the country in the summer. However, recent data suggest that cases are yet again spiking in the country, and there’s no indication that government policies will adapt.

    Health care workers, scientists and private citizens have all voiced concerns about the Swedish approach. But Sweden is a small country, proud of its humanitarian image—so much so that we cannot seem to understand when we have violated it. There is simply no way to justify the magnitude of lost lives, poorer health and putting risk groups into long-term isolation, especially not in an effort to reach an unachievable herd immunity. Countries need to take care before adopting the “Swedish way.” It could have tragic consequences for this pandemic or the next.

    • Ça rappelle la formule « on n’additionne pas des choux et des carottes » (sauf pour confectionner un plat), toute distinctivité abolie en moins marrant :

      ... l’immunité collective contre une maladie infectieuse n’a jamais été obtenue sans vaccin.

      Sinon, on retrouve là bas ce que Epicov a mis en lumière, les plus âgés (plus de 50 ans), à la vie sociale moins foisonnante, en moyenne (?), et plus prudents, prennent des mesures de distanciation qui les préserve pour partie des contaminations.
      La non généralisation des #masques (découragée par le gvt) facilité le maintien et l’expansion de l’épidémie (à l’inverse de ce qui se passe ici, où la seconde vague se distingue pour l’instant nettement de la première avec cette modification du comportement).

      #Suède

  • Des tests menés par la RTS dévoilent de grosses failles dans les #masques de protection anti-#Covid - rts.ch - #Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/11675644-des-tests-menes-par-la-rts-devoilent-de-grosses-failles-dans-les-masque

    Huit masques en tissu et huit masques en polypropylène – dits de type médical – vendus en quantité sur le marché suisse ont été analysés par les laboratoires Testex, à Zurich et Vienne.

    Tous les masques en tissu de l’échantillon échouent au test, de même que la moitié des masques en polypropylène.

  • L’Éducation nationale a-t-elle distribué des #masques #toxiques aux #enseignants ?
    https://reporterre.net/L-Education-nationale-a-t-elle-distribue-des-masques-toxiques-aux-enseig

    L’Éducation nationale a fourni cinq masques en tissu de la marque #DIM à chaque enseignant au moment de la rentrée scolaire. Or, ces masques sont traités à la #zéolithe d’argent, un #biocide considéré comme toxique pour la #santé humaine et l’#environnement.

  • La France en « position intermédiaire » face à la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/13/la-france-en-position-intermediaire-face-a-la-pandemie-de-covid-19_6055842_3

    La mission indépendante présidée par le Suisse Didier Pittet et chargée d’évaluer l’exécutif sur la gestion de la #crise_sanitaire en France rend ce mardi son rapport d’étape avant le rendu final de décembre. Par Delphine Roucaute et Béatrice Madeline

    Tirer des enseignements de la première vague pour pouvoir rectifier le tir à l’automne. C’est l’objectif que se donne le rapport d’étape présenté mardi 13 octobre par la mission sur l’évaluation de la gestion de la crise sanitaire due au Covid-19. Confiée il y a plus de trois mois par Emmanuel Macron à l’infectiologue et épidémiologiste suisse Didier Pittet, cette mission est chargée de fournir une analyse indépendante sur la manière dont l’exécutif français a fait face à l’épidémie. Ces premières préconisations arrivent au moment où la France commence à affronter la deuxième vague de l’épidémie, alors que les mesures de restriction se multiplient sur le territoire national pour tenter d’enrayer la propagation du virus. « On n’imaginait pas que les choses seraient si compliquées au moment du rapport d’étape , confie au Monde l’un des cinq membres de la mission, Raoul Briet, président de la première chambre de la Cour des comptes. C’est une matière inflammable. »

    Alors que la France fait figure de mauvaise élève européenne depuis la rentrée en étant l’un des premiers pays où le virus a recommencé à circuler intensivement, « en matière d’excès de mortalité, la France occuperait une position intermédiaire par rapport à ses voisins européens » , note le rapport. Cette comparaison des #excès_de_mortalité prend en compte les variations saisonnières au cours des années précédentes (comme les morts causées par la grippe), ainsi que la structure démographique des différents pays.

    Satisfecit global

    Autre indicateur intéressant, créé par le groupe de recherche de la mission : le nombre de jours passés au-dessus du seuil de un décès de patient atteint de Covid-19 par million d’habitants. Cet indice « permet d’approcher à la fois la sévérité de la crise dans le pays donné et l’efficacité des politiques mises en place pour diminuer son impact » , soulignent les auteurs. Quand les Etats-Unis s’enfoncent dans la crise et témoignent de leur manque de réactivité et d’efficacité dans la gestion de la vague épidémique, la France se place, là encore, en position intermédiaire, avec soixante-huit jours enregistrant plus de 66 morts causées par le Covid-19, contre trente-quatre jours avec plus de 8 morts pour l’Autriche ou quarante-quatre jours à plus de 83 morts pour l’Allemagne.

    Infographie Le Monde

    Au chapitre économique et social, les travaux conduits par Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE, décernent un satisfecit global à la gestion de la crise en France : ni le soutien budgétaire apporté aux entreprises, ni les dispositifs d’activité partielle, qui ont permis de préserver l’emploi, n’ont à souffrir de la comparaison internationale. Certes, l’activité économique en France a chuté de manière plus importante au premier semestre (– 13,8 %) qu’en Allemagne, par exemple, alors que la surmortalité a été plus élevée. Mais cette moindre performance n’est pas liée, selon les experts, à la qualité de la réponse en matière de politique économique, mais bien à « l’intensité » – durée, périmètre et ampleur – du #confinement. Avec huit semaines de confinement total, étendu à tout le territoire, la France a donc donné un coup de frein plus puissant à son économie que certains de ses voisins, tels que la Belgique ou l’Allemagne.

    Assurer les conditions d’une reprise durable et dynamique suppose aujourd’hui de « rassurer » les salariés

    Quelques facteurs supplémentaires sont toutefois venus aggraver l’impact du confinement sur l’activité : l’inquiétude des ménages, qui a pesé sur la consommation, l’arrêt de certaines activités même « sans injonction juridique » … Ce phénomène n’est pas propre à la France : l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni sont également concernés. Autre point négatif : la chute de l’activité dans les administrations publiques et dans certaines activités de service aurait pu être moindre si le #télétravail avait pu « pallier l’absence de travail en présentiel », soulignent les auteurs du rapport, dans une critique à mots couverts.

    De même, l’insuffisance des équipements sanitaires, suivie d’une « mise au point laborieuse des protocoles » , a entravé au début de la crise l’activité dans les secteurs de la construction et des travaux publics. La tenue du premier tour des élections municipales a également pu jouer un rôle perturbateur.

    Assurer les conditions d’une reprise durable et dynamique suppose aujourd’hui de « rassurer » les salariés et de permettre ainsi leur retour sur leur lieu de travail. Pour cela, la mission formule quelques recommandations à destination des ministres, en particulier ceux chargés du travail et des transports : donner plus de flexibilité aux salariés pour « répondre aux craintes engendrées par l’utilisation des transports en commun aux heures de pointe » . Elle suggère également que les entreprises puissent proposer – et non imposer – des tests de dépistage du SARS-CoV-2 à leurs salariés. « Les données macroéconomiques ne reflètent pas toute la réalité. Dans une seconde étape, d’ici au mois de décembre, il faudra éclaircir les conséquences de la crise pour les populations les plus fragiles » , estime Anne-Marie Moulin, médecin et philosophe, membre de la mission. Pour y parvenir, elle compte conduire une enquête de terrain, et s’appuyer sur les récents travaux d’une équipe de l’Inserm sur les inégalités sociales face au virus.

    Pistes d’amélioration

    Les auteurs du rapport notent dans la gestion globale de l’épidémie certains ratés, notamment des « défauts manifestes d’anticipation, de préparation et de gestion » . « Le discours sur les #masques_ [jugés d’abord inutiles pour les non-soignants puis imposés de manière généralisée en septembre] _a été un mauvais départ, qui a créé une perte de confiance. Le citoyen français a beaucoup moins confiance dans son gouvernement que les Italiens ou les Allemands » , admet le président de la mission, Didier Pittet, ajoutant que « la manière dont a été appliqué le confinement a créé une déresponsabilisation de la population qui n’a pas été opportune » , notamment par les attestations à remplir avant de sortir de chez soi. La communication mise en place par le gouvernement, elle, est jugée « perfectible » , ayant provoqué « un sentiment d’infantilisation et de défiance » dans la population française.

    Par ailleurs, l’effort de #dépistage n’a pas tenu ses promesses, selon le rapport, notamment en raison d’une sorte de retard à l’allumage. Aujourd’hui, la stratégie « tester, tracer, isoler » portée par le gouvernement doit amener à s’interroger sur la gestion « de la priorisation, les délais de restitution des résultats et surtout leur utilisation opérationnelle en vue du contrôle de l’épidémie (traçage, isolement) » . « Ce qui manque le plus, ce sont des analyses plus fines des clusters » , souligne Pierre Parneix, médecin de santé publique au CHU de Bordeaux et membre de la mission. « Il faut faire des #enquêtes_de_terrain_ , renchérit Didier Pittet. _De l’épidémiologie d’intervention pour casser les #chaînes_de_transmission. » Et comprendre au plus près comment les contaminations se multiplient dans certaines situations.

    Face à la deuxième vague, quelles sont les options du gouvernement ?

    Plusieurs préconisations sont ainsi données pour la gestion de la crise actuelle, comme accroître la couverture vaccinale contre la grippe et préparer la mise en œuvre d’un éventuel vaccin contre le Covid-19, ce qui impliquerait de réfléchir dès aujourd’hui à l’éventuelle mise en place d’un « #passeport_immunitaire » pour attester l’immunité des personnes. Ou engager dès maintenant une étude approfondie sur la question des reports de soins (opérations reportées ou diagnostics différés), qui risquent de compliquer la crise sanitaire dans les mois qui viennent. Enfin, travailler sur la concertation pour permettre une adhésion de la population sur le long terme. « On était dans une phase d’urgence et il faut entrer dans une phase associant davantage les parties prenantes. Il faut faire monter à bord tous les Français car on ne peut pas gérer une telle crise par le haut » , conclut Raoul Briet. La mission rendra son rapport définitif en décembre.

    #covid-19 #rapport #économie #gouvernement

    • Rapport public - Mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 et sur l’anticipation des risques pandémiques - Rapport d’étape, 13 octobre 2020. Auteur(s) : Didier Pittet - Laurence Boone - Anne-Marie Moulin - Raoul Briet - Pierre Parneix
      https://www.vie-publique.fr/rapport/276679-gestion-de-crise-la-covid-19-et-anticipation-des-risques-pandemi

      La Mission remettra son rapport final au mois de décembre 2020. Le présent rapport d’étape présente la méthodologie de travail, expose les premiers constats et analyses quantitatives, qui seront approfondis par la suite, et appelle l’attention des pouvoirs publics sur plusieurs points :

      Faire partager une claire conscience du contexte (vivre durablement avec le virus) et transformer la communication ;
      Mieux asseoir la légitimité des décisions en matière sanitaire ;
      Assumer clairement que les #tests ont vocation à casser les chaînes de transmission ;
      Mener une politique volontariste pour accroître la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière et préparer la mise en oeuvre d’un éventuel #vaccin anti-Covid ;
      Organiser le partage d’information entre ARS et établissements de santé de manière à garantir la prise en charge de l’ensemble des patients ;
      Rassurer sur la sécurité au #travail ;
      Engager sans tarder une étude approfondie sur la question des #reports_de_soins.

      Le travail de cette mission officielle (voir le résumé posté ci-dessus par l’imMonde) s’ajoute aux résultats des enquêtes #EpiCov et #CoviPrev. Le couvre-feu ne s’est pas décidé sans une lecture de ces résultats (critiques).
      Sauf que tout ce que touche le gouvernement (masques, test, santé publique) se transforme en déchet et ce de façon renouvelée, répétée, constante. L’exemple des masques restant parmi les plus clairs (avant celui des tests). Il n’y en avait pas besoin, et pas assez pour les soignants ; il y en a, et on doit les porter y compris là où c’est inutile, mais c’est de la drouille souvent bien moins efficace que ce qui serait possible (pas de réelles normes de fabrication, pas de chaines de production de ces « équipements personnels » là où chaque individu est suspect de mal faire). Et ils ne sont de nouveau pas nécessaires là où c’est un enjeu public qui nécessiterait une dépense collective (école). Et il manque de nouveau des FFP2 dans les services de santé. Alors qu’il aurait fallu en fabriquer, de même que des chirurgicaux corrects, y compris pour certaines circonstances auxquelles la population générale peut être confrontée (visites aux vieux vieux par exemple).
      Les cost killers , c’est la gabegie, criminelle.

      #vivre_avec_le_virus

  • Coronavirus : Au CHU de Nantes, des soignants positifs continuent de travailler | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-au-chu-de-nantes-les-soignants-positifs-continuent-de-tra

    Cette situation est autorisée pour "assurer la continuité des soins" dans les hôpitaux où les médecins contaminés ne peuvent pas être remplacés.

    HÔPITAUX - Des cas signalés à Nice, à Bourgoin-Jallieu, au Puy-en-Velay et désormais au CHU de Nantes. Faute de remplaçants, “plus de 11 soignants” asymptomatiques de l’hôpital de Loire-Atlantique continuent de travailler et d’assurer leur mission de soins, alors qu’ils sont actuellement positifs et contagieux au coronavirus, annoncent nos confrères de Ouest-France et d’Europe 1 ce samedi 10 octobre.

    Cette situation est légale et validée par le Haut conseil de la santé publique depuis la fin mai, si le médecin positif est asymptomatique et ne peut être remplacé pour “raison de tensions particulières en ressources humaines” au sein de l’établissement.

    “Les soignants se contaminent entre eux”

    Cette décision inquiète cependant le personnel du CHU, selon les syndicats qui tirent la sonnette d’alarme. “Onze, c’était avant-hier, et on nous a informé hier qu’il y en avait encore plus”, a précisé au micro d’Europe 1, Olivier Terrien, le secrétaire général CGT du CHU, précisant que plusieurs services étaient concernés. “Cela provoque un climat complètement délétère, car les agents ont peur”, relaie le représentant du syndicat majoritaire dans l’établissement. 

    “Aujourd’hui, on sait qu’au CHU de Nantes, on a un taux d’incidence supérieur à celui de la population. Les soignants se contaminent entre eux”, ajoute Olivier Terrien. La CGT dénonce “une mise en danger du personnel et des usagers de l’hôpital”.

    #hôpital #crise_sanitaire #santé_publique #soignants

  • Le Conseil d’Etat annule l’obligation de fournir des masques aux détenus toulousains
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/09/covid-19-un-reconfinement-local-n-est-pas-exclu-par-le-conseil-scientifique-

    Le Conseil d’Etat a annulé une décision du tribunal administratif de Toulouse ordonnant à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, de fournir des masques aux détenus et de leur proposer un dépistage du Covid-19, a révélé l’Agence France-Presse (AFP) vendredi.
    Fin août, quatre avocats toulousains avaient saisi le tribunal administratif après avoir constaté que leurs clients détenus ne portaient pas de masque lors de vidéo-conférences, malgré le fait qu’ils partageaient la même pièce et qu’il y avait moins d’un mètre de distance entre eux. Dans son ordonnance du 4 septembre, le tribunal toulousain soutenait que « l’absence de dépistage généralisé doublée de la non-mise à disposition de masques » caractérisait « une atteinte manifeste et illégale aux libertés fondamentales ».
    Mais pour le ministère de la justice, qui avait fait appel de cette ordonnance, « le recours à une campagne de dépistage massive constitue une obligation disproportionnée compte tenu du nombre de personnes détenues diagnostiquées positives à la Covid-19 ». Selon lui, seuls deux cas de contamination ont été diagnostiqués dans l’établissement depuis le début de l’épidémie.
    « Le dépistage général de l’ensemble des détenus et des personnels d’un établissement pénitentiaire n’est estimé pertinent que dans la seule hypothèse où au moins trois personnes se révèlent contaminées, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle », a finalement tranché le Conseil d’Etat, mettant en avant la notion d’« anneau sanitaire » dans les prisons. Toutefois, ajoute-t-il, les nouveaux détenus font l’objet d’un dépistage systématique deux jours après leur arrivée, puis au neuvième jour de leur détention, et sont placés à l’isolement dans une zone spécifique.
    Selon les derniers chiffres de l’administration pénitentiaire, datant de lundi, 482 détenus ont été testés positifs au Covid-19 depuis le début de l’épidémie, dont 47 qui sont actuellement contaminés dans les 188 prisons françaises. Un seul détenu, un homme de 74 ans qui était incarcéré à Fresnes (Val-de-Marne), est décédé mi-mars.

    #crise_sanitaire #masques #prison #justice

    • mettant en avant la notion d’« anneau sanitaire » dans les prisons.

      Comme pour les Ehpad ? Des fois que le personnel qui travaille au contact des détenus ne sorte jamais à l’extérieur de la prison ?

    • Coronavirus : comment la prison de Toulouse-Seysses gère son cluster
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/coronavirus-comment-prison-toulouse-seysses-gere-son-cl

      Dépistage massif, généralisation du port du masque, y compris pour les détenus, limitation des mouvements et des activités : après la découverte d’un cluster de 5 cas positifs de Covid-19, la maison d’arrêt met en place des mesures qu’elle venait de contester devant le Conseil d’Etat

      Après la découverte d’un cluster de cinq cas (trois gardiens et deux détenus) positifs au Covid-19 ce week-end à la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne), une première campagne de dépistage a débuté ce mardi matin dans l’établissement où l’Agence Régionale de Santé (ARS) a installé un centre de dépistage près du "mess" , la cantine des personnels, fermée pour un minimum de 15 jours.

      Environ 150 gardiens dépistés en deux jours

      48 membres du personnel pénitentiaire devaient être testés ce lundi et une centaine devrait l’être mercredi. A la suite de cette première phase, si un seul nouveau cas positif était décelé, l’administration pénitentiaire et l’ARS projettent de tester l’ensemble du personnel, soit plus de 500 personnes, en additionnant les 350 gardiens, le personnel médical et les autres intervenants permanents.

      Mais quid des détenus ? L’un des deux prisonniers testé positif avait beau être affecté à la distribution des repas aux autres détenus. Etage par étage, muni d’un charriot, il avait beau apporter, certes muni d’un masque et de gants, accompagné d’un surveillant, la nourriture dans chaque cellule, l’administration pénitentiaire ne fait pas du dépistage de la population pénale une priorité. Au motif que les détenus sont systématiquement testés à leur arrivée et que la priorité du dépistage doit être accordée au personnel qui effectue de nombreux allers retours avec l’extérieur de l’établissement.

      Un revirement complet de politique sanitaire à l’intérieur de l’établissement

      L’administration pénitentiaire a par ailleurs décidé de généraliser le port du masque dans l’établissement, y compris aux détenus. Il s’agit d’un revirement complet de politique sanitaire. Cette même administration pénitentiaire n’avait en effet pas pas fait exécuter le port généralisé du masque pour les détenus, mesure pourtant immédiatemment exécutoire, avec celle du dépistage des détenus, que lui avait ordonné le tribunal administratif de Toulouse le 4 septembre dernier, mais elle avait fait appel de cette décision devant le Conseil d’Etat, lequel avait finalement annulé le 8 octobre la décision de la juridiction toulousaine. "Si la chancellerie avait exécuté la décision dès le 4 septembre, on n’en serait peut être pas là !" , estime Me Sébastien Delorge, l’un des avocats qui avaient saisi le juge administratif des référés pour que des masques soient fournis à leurs clients détenus. "Pour l’heure, et c’est regrettable, les activités pour les détenus sont suspendues. La Chancellerie joue avec le feu mais ce sont les agents et les détenus qui se brûlent. C’est consternant !"

      Parmi les autres mesures sanitaires décidées en ce début de semaine, les activités collectives telles que les ateliers, l’enseignement, la musculation en salle ont effectivement été supprimées. Des jauges maximales de 15 détenus en extérieur sont mises en place. Quant aux parloirs, leur sécurité sanitaire a été renforcée par l’installation de plexiglass dans chaque box.

      Les mouvements de détenus suspendus

      Par ailleurs, les mouvements de détenus tant vers l’intérieur que vers l’extérieur de l’établissement étaient ce mardi suspendus. Les détenus entrants sont en effet actuellement déviés soit vers la maison d’arrêt de Montauban pour les comparutions immédiates, soit vers la maison d’arrêt de Béziers pour les détenus mis sous mandat de dépôt dans le cadre d’informations correctionnelles ou criminelles.

      Quant aux extractions de la maison d’arrêt de Seysses pour une audience chez le juge, il est question de les remplacer par des visio-conférences.

      Contactée, l’ARS ne nous a pas répondu. La Direction interrégionale des services pénitentiaires de Toulouse indique pour sa part que l’ampleur de la campagne de dépistage "dépendra des premiers résultats des tests" .

      #Conseil_d'État #administration_pénitentiaire

  • Quelle efficacité des #masques_en_tissu et des #masques_chirurgicaux ?
    Low-cost measurement of face mask efficacy for filtering expelled droplets during speech
    https://advances.sciencemag.org/content/advances/6/36/eabd3083.full.pdf

    Mandates for mask use in public during the recent coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic, worsened by global shortage of commercial supplies, have led to widespread use of homemade masks and mask alternatives. It is assumed that wearing such masks reduces the likelihood for an infected person to spread the disease, but many of these mask designs have not been tested in practice. We have demonstrated a simple optical measurement method to evaluate the efficacy of masks to reduce the transmission of respiratory droplets during regular speech. In proof-of-principle studies, we compared a variety of commonly available mask types and observed that some mask types approach the performance of standard surgical masks, while some mask alternatives, such as neck gaiters or bandanas, offer very little protection. Our measurement setup is inexpensive and can be built and operated by nonexperts, allowing for rapid evaluation of mask performance during speech, sneezing, or coughing.

    Discuté dans Nature
    https://seenthis.net/messages/880168#message880173

    #masques

  • Face masks: what the data say
    https://www.nature.com/articles/d41586-020-02801-8

    What does this imply for the ability of masks to impede COVID-19 transmission? The virus itself is only about 0.1 µm in diameter. But because viruses don’t leave the body on their own, a mask doesn’t need to block particles that small to be effective. More relevant are the pathogen-transporting droplets and aerosols, which range from about 0.2 µm to hundreds of micrometres across. (An average human hair has a diameter of about 80 µm.) The majority are 1–10 µm in diameter and can linger in the air a long time, says Jose-Luis Jimenez, an environmental chemist at the University of Colorado Boulder. “That is where the action is.”

    Scientists are still unsure which size of particle is most important in COVID-19 transmission. Some can’t even agree on the cut-off that should define aerosols. For the same reasons, scientists still don’t know the major form of transmission for influenza, which has been studied for much longer.

    Many believe that asymptomatic transmission is driving much of the COVID-19 pandemic, which would suggest that viruses aren’t typically riding out on coughs or sneezes. By this reasoning, aerosols could prove to be the most important transmission vehicle. So, it is worth looking at which masks can stop aerosols.

    #masque #covid #aérosolisation

    • All in the fabric

      Even well-fitting N95 respirators fall slightly short of their 95% rating in real-world use, actually filtering out around 90% of incoming aerosols down to 0.3 µm. And, according to unpublished research, N95 masks that don’t have exhalation valves — which expel unfiltered exhaled air — block a similar proportion of outgoing aerosols. Much less is known about surgical and cloth masks, says Kevin Fennelly, a pulmonologist at the US National Heart, Lung, and Blood Institute in Bethesda, Maryland.

      In a review9 of observational studies, an international research team estimates that surgical and comparable cloth masks are 67% effective in protecting the wearer.

      In unpublished work, Linsey Marr, an environmental engineer at Virginia Tech in Blacksburg, and her colleagues found that even a cotton T-shirt can block half of inhaled aerosols and almost 80% of exhaled aerosols measuring 2 µm across. Once you get to aerosols of 4–5 µm, almost any fabric can block more than 80% in both directions, she says.

      Multiple layers of fabric, she adds, are more effective, and the tighter the weave, the better. Another study10 found that masks with layers of different materials — such as cotton and silk — could catch aerosols more efficiently than those made from a single material.

      Benn worked with Danish engineers at her university to test their two-layered cloth mask design using the same criteria as for medical-grade ventilators. They found that their mask blocked only 11–19% of aerosols down to the 0.3 µm mark, according to Benn. But because most transmission is probably occurring through particles of at least 1 µm, according to Marr and Jimenez, the actual difference in effectiveness between N95 and other masks might not be huge.

      Eric Westman, a clinical researcher at Duke University School of Medicine in Durham, North Carolina, co-authored an August study11 that demonstrated a method for testing mask effectiveness. His team used lasers and smartphone cameras to compare how well 14 different cloth and surgical face coverings stopped droplets while a person spoke. “I was reassured that a lot of the masks we use did work,” he says, referring to the performance of cloth and surgical masks. But thin polyester-and-spandex neck gaiters — stretchable scarves that can be pulled up over the mouth and nose — seemed to actually reduce the size of droplets being released. “That could be worse than wearing nothing at all,” Westman says.

      Some scientists advise not making too much of the finding, which was based on just one person talking. Marr and her team were among the scientists who responded with experiments of their own, finding that neck gaiters blocked most large droplets. Marr says she is writing up her results for publication.

      “There’s a lot of information out there, but it’s confusing to put all the lines of evidence together,” says Angela Rasmussen, a virologist at Columbia University’s Mailman School of Public Health in New York City. “When it comes down to it, we still don’t know a lot.”

      Minding human minds

      Questions about masks go beyond biology, epidemiology and physics. Human behaviour is core to how well masks work in the real world. “I don’t want someone who is infected in a crowded area being confident while wearing one of these cloth coverings,” says Michael Osterholm, director of the Center for Infectious Disease Research and Policy at the University of Minnesota in Minneapolis.

      Perhaps fortunately, some evidence12 suggests that donning a face mask might drive the wearer and those around them to adhere better to other measures, such as social distancing. The masks remind them of shared responsibility, perhaps. But that requires that people wear them.

  • Ventiler, quantifier le taux de CO2, filtrer
    En résumé

    La #ventilation des locaux est un facteur clé de réduction de la #transmission_épidémique, améliorable par des mesures simples et peu coûteuses.
    - L’#équipement du milieu scolaire et universitaire en capteurs de taux de CO2 est nécessaire pour recenser les salles dont la ventilation pose problème, avec un objectif quantitatif (650 ppm) et un niveau au-delà duquel une révision du protocole de ventilation s’impose (850 ppm).
    – Des #purificateurs d’air doivent être installés dans les lieux de restauration collective, puis dans les pièces dont la ventilation ne peut être améliorée.
    – Les #tests salivaires rapides de groupe, les #masques FFP2 non-médicaux et l’installation graduelle de #VMC à double-flux constituent des moyens complémentaires pour diminuer la #contagion.

    Ils ne manquent pas d’air…

    “On doit s’attaquer très fermement aux foyers d’infections [clusters] locaux, sinon à Noël on aura [en Allemagne] des chiffres comme ceux de la France.” [1]

    A. Merkel, le 28 septembre 2020

    “Les aérosols sont déterminants, les endroits fermés sont un problème. Nous devons donc faire attention à la ventilation.“) [2]

    A.Merkel, le 29 septembre 2020

    “Les établissements sont prêts à recevoir les étudiants”

    F.Vidal 3 septembre 2020

    “Ce ne sont pas des clusters par promotion mais des clusters par groupe d’amis (...) Rien ne nous dit que les contaminations se fassent au sein des établissements de l’enseignement supérieur.”

    F.Vidal, le 28 septembre 2020

    “Les récentes évolutions de la #COVID19 conduisent à restreindre les capacités d’accueil des établissements d’enseignement supérieur situés en zones d’alerte renforcée ou d’alerte maximale à 50% de leur capacité nominale dès le 6 octobre.”

    F.Vidal, le 5 octobre 2020

    “N’oublions pas que les étudiants comme les néo-bacheliers ne se sont pas rendus en cours pendant près de six mois et pour s’adapter aux méthodes de l’enseignement supérieur, il faut une part de cours à distance.”

    C.Kerrero, recteur de la région Ile-de-France, le 5 octobre 2020

    En dernière instance, la rentrée en “démerdentiel” procède de ce qu’on appelle en algorithmique un interblocage (deadlock en anglais), qu’il faudrait baptiser ici « L’étreinte mortelle de la bureaucratie". Les universitaires attendent les instructions des directeurs de composantes et laboratoires, lesquels sont à l’affût des normes et des procédures qui ne manqueront pas d’être édictées par les Doyens de Faculté qui, eux-mêmes, guettent les spéculations éclairées — n’en doutons pas — des présidences, lesquelles temporisent pour ne pas contrevenir aux directives à venir du ministère, cependant que le cabinet dudit ministère sursoit à toute décision avant les arbitrages de l’Elysée et de Matignon, dont les conseillers, faute de renseignement objectivé sur la situation, poireautent en prenant connaissance sur Twitter des plaintes des universitaires.

    Reboot.

    Nous proposons ci-dessous une #fiche_pratique à l’usage des collègues comme de la technostructure pour mettre en œuvre des moyens simples de réduction de la propagation épidémique en milieu confiné.

    Etat épidémique

    L’épidémie a cru, pendant les trois derniers mois, d’un facteur 2 toutes les trois semaines, environ. Le taux de reproduction épidémique (nombre de personnes contaminées en moyenne par une personne atteinte) est légèrement supérieur à 1. Pour l’abaisser le plus bas possible en dessous de 1, et juguler l’épidémie, il est nécessaire de cumuler des politiques publiques normatives et incitatives pour atteindre par chacune un facteur d’abaissement de la transmission.

    Facteurs de transmission épidémique

    Les personnes contaminées asymptomatiques génèrent un #aérosol de #micro-gouttelettes, dont une fraction n’est filtrée ni par les masques de tissu, ni par les masques chirurgicaux, et induisent une concentration de virus qui dépend :

    - du nombre de personnes secrétant du virus dans la pièce,
    - du flux de ventilation de la pièce
    - du volume de la pièce

    La probabilité qu’une personne saine soit contaminée croit avec

    - la concentration en particules virales, possiblement avec un effet de dose (non-linéarité), voire un effet de seuil
    - le temps de présence dans l’atmosphère contaminée

    Chaque personne a un système immunitaire spécifique qui implique que cette probabilité de contamination — pour grossir le trait, le seuil de concentration virale — varie entre individus. De plus, les données actuelles suggèrent que l’infection par le SARS-CoV-2 accroitrait la production du récepteur du virus ACE2 par les cellules pulmonaires, favorisant la fixation ultérieure d’autres virus sur ces cellules, ce qui augmenterait la probabilité de contamination. Toutefois cette probabilité n’est pas connue, même en moyenne.

    En résumé, on peut agir sur la ventilation, qui permet de maintenir la concentration virale la plus basse possible, sur la dénaturation ou le piégeage des particules virales, sur la qualité des masques et sur la détection préventive de personnes atteintes.

    Ventilation (quantification, contrôle et mesures effectives)

    Les gouttelettes exhalées de taille inférieure à 5 µm (aérosols) se maintiennent en suspension dans l’air pendant plusieurs heures. Le renouvellement de l’air est donc requis pour éviter une transmission aéroportée par ces aérosols potentiellement chargés en virus. Pour quantifier le renouvellement de l’air dans une salle, on peut mesurer la concentration de CO2 dans l’air à l’aide de capteurs infra-rouge. Dans l’hypothèse basse de linéarité entre probabilité d’infection et concentration virale, la concentration de CO2 dans l’air, une fois soustraite celle du milieu extérieur, détermine directement la probabilité de contamination, indépendamment du nombre de personnes dans la pièce et de son volume, quand une personne sécrétant du virus s’y trouve. Des modèles hydrodynamiques plus fins peuvent être produits si besoin.

    Il convient d’aérer le plus possible, en conservant une température permettant de travailler confortablement. La mesure la plus simple consiste à exiger que les portes des salles soient ouvertes et d’aérer 5 minutes en grand toutes les 30 ou 45 ou 60 minutes, et plus longtemps en début de matinée, à la pause déjeuner et en fin d’après-midi. Il est nécessaire d’aérer très fortement les lieux de restauration, où la transmission est extrêmement rapide et efficace. Il convient aussi de demander aux élèves et aux étudiants de se vêtir chaudement (pulls, polaires, etc) pour pouvoir aérer. Le chauffage doit être réglé pour prendre en compte l’aération. Ces consignes doivent faire l’objet d’une circulaire envoyée à tous les personnels et l’information communiquée à tous les usagers, lesquels seront invités à s’en saisir et à les adapter localement. Il convient d’inverser la logique d’intervention de l’Etat, appelé à fournir une aide effective, y compris matérielle, et une boîte à outils d’aide à la décision aux composantes des établissements universitaires.

    La seconde mesure consiste à équiper tous les établissements de capteurs de CO2 de sorte à optimiser la ventilation de chaque pièce :

    - fenêtre entrebâillée en permanence ou ouverte périodiquement en grand
    - révision des systèmes de ventilation forcée, quand ils existent, et réglage des vitesses de ventilation

    La mesure de CO2 s’effectue à 1 m 50 ou 2 m du sol, avec un relevé au cours du temps. Le taux de CO2 doit être amené, en permanence, au niveau le plus bas possible. Un objectif quantitatif consiste à essayer d’atteindre 200 ppm de plus qu’à l’extérieur (soit 650 ppm à Paris). Les mesures préliminaires effectuées en milieu universitaire et scolaire montrent des taux anormalement élevés, y compris là où les VMC sont aux normes. Passer de 1500 ppm à 650 ppm permet de gagner au moins un facteur 5 en probabilité d’infection, et probablement beaucoup plus, par effet de seuil/de dose. Il conviendrait de fixer un maximum raisonnable (850 ppm est une valeur type recommandée par différents scientifiques) au delà duquel il faille :

    - diminuer la jauge d’occupation
    – ajouter un système de filtration (voir ci-dessous)
    - faire réviser la ventilation forcée pour augmenter le débit

    Il convient d’avoir un recensement exhaustif des salles à risques, avec une attention particulière pour les lieux de restauration.

    Budget pour améliorer la ventilation — L’essentiel passe par des circulaires ministérielles et par une campagne de sensibilisation par des scientifiques, évitant le ton des campagnes du printemps.
    Budget pour les capteurs CO2 — Equiper chaque établissement scolaire, et chaque UFR d’un capteur CO2, produit à 50 €, coûte 3 millions €. Il faut pour cela une commande d’Etat de 60 000 capteurs-enregistreurs, et le recrutement et la formation de techniciens aidant à la mise-en-œuvre.
    Intégration à des projets pédagogiques — L’utilisation de capteurs infra-rouge peu onéreux, à monter sur des cartes de type Arduino, leur test dans une enceinte fermée dans lequel une bougie se consume, et la caractérisation de la ventilation peut faire partie de séances pédagogiques, à partir de fiches détaillées, adaptées aux différents niveaux.

    Purificateurs d’air

    Les salles de restauration (en priorité), les amphis et les salles de classe peuvent être équipées de système de purificateurs d’air, créant une circulation intérieure au travers de filtres HEPA (technique robuste, appareils commerciaux ou en kit existants) ou au voisinage d’un néon UV-C, entouré d’un tuyau opaque. L’investissement n’est pas spécifique au Covid, mais sera rentabilisé par la prévention de toutes les maladies respiratoires. La seconde technique est prometteuse, mais demanderait une PME nationalisée pour la production — il existe cependant quelques systèmes commerciaux pour les halls de grande surface.

    Tests salivaires rapides

    Détecter la présence d’une personne sécrétant une charge virale importante, en utilisant des tests salivaires, même peu sensibles, réduirait significativement la transmission du virus. Il convient de mettre à disposition des tests salivaires produits pour un usage collectif (pour 20 personnes par exemple) avec résultat rapide. Le consortium formé par la société de biotechnologie SKILLCELL, filiale du groupe ALCEN, le laboratoire du CNRS SYS2DIAG (CNRS/ALCEN) et la société VOGO a mis au point ces tests. Commander pour l’institution scolaire des tests collectifs quotidiens assurerait une baisse importante de la transmission.

    Masques

    Les masques de norme UNS comme les masques en tissu ne sont pas efficaces pour filtrer des aérosols qui sont de taille < 5 µm. Les masques souples intissés ont un effet important mais sont souvent mal portés, produisant des fuites d’air par les bords. Les masques FFP2 filtrent efficacement les aérosols (à l’exhalation comme à l’inspiration), et de plus s’adaptent de façon étanche au visage et évitent les fuites d’air. Les masques FFP2, N95 ou KN 95 non médicaux, testés sur une journée (taille de l’élastique, confort, étouffement de la voix, humidité accumulée), assurent une filtration efficace et une étanchéité sur la peau. Le port généralisé de ce type de masques par les élèves, les étudiants et les enseignants limiterait considérablement les contaminations aéroportées. Il est indispensable à court terme, d’équiper de masques FFP2 non médicaux les personnes à risque, les personnels d’accueil et de restauration.

    Budget — 20 centimes par masque à la production en France, 9 centimes en Asie. Option maximale : 1 million € par jour. Par comparaison, les tests PCR coûtent entre 10 et 100 millions € par jour à la sécurité sociale.

    Ventilation à double flux

    La plupart des bâtiments scolaires ont été construits avant la mise en place des normes sur la qualité de l’air et la mise en place de système de ventilation. La plupart n’ont qu’un système de ventilation manuelle — des fenêtres — limité par les normes de sécurité. Un programme d’installation de ventilation à double flux doit être mis en place, pour améliorer graduellement la situation, à moyen terme. Le dimensionnement doit être fait avec précision, pour éviter les nuisances sonores inutiles.

    Bibliographie

    - Airborne transmission of SARS-CoV-2 (Science)
    - Note d’alerte du conseil scientifique COVID-19 (22 septembre 2020)
    – Effects of ventilation on the indoor spread of COVID-19 (Journal of fluid mechanics)
    - Risk Reduction Strategies for Reopening Schools (Harvard)
    - Healthy Buildings (Harvard)
    - The risk of infection is in the air (Technische Universität Berlin)
    - How to use ventilation and air filtration to prevent the spread of coronavirus indoors. (The conversation)
    - Effect of ventilation improvement during a tuberculosis outbreak in underventilated university buildings. (Indoor air)
    - Transmission of SARS-CoV-2 by inhalation of respiratory aerosol in the Skagit Valley Chorale superspreading event. (Indoor air)
    - Coronavirus : 90 % des contaminations se produiraient de façon aéroportée dans les lieux clos et mal ventilés (Caducée)
    - It Is Time to Address Airborne Transmission of Coronavirus Disease 2019 (Clinical Infectious Diseases)
    – Préconisations pour améliorer la ventilation de bâtiments existants (air.h)
    – Aerosol and surface contamination of SARS-CoV-2 observed in quarantine and isolation care (Scientific reports)
    – How can airborne transmission of COVID-19 indoors be minimised ? (Environment International)
    - Far-UVC light (222 nm) efficiently and safely inactivates airborne human coronaviruses. (Scientific report)
    - UV air cleaners and upper-room air ultraviolet germicidal irradiation for controlling airborne bacteria and fungal spores (J. Occup. Environ. Hyg.)
    - Back to Normal : An Old Physics Route to Reduce SARS-CoV-2 Transmission in Indoor Spaces (ACS Nano)
    - COVID-19 Prävention : CO2-Messung und bedarfsorientierte Lüftung
    - Aerosolforscher : “Wir müssen ein ganz anderes Lüftungsverhalten entwickeln”

    http://www.groupejeanpierrevernant.info/#Ventilation

    #covid-19 #coronavirus #espaces_fermées #salles #cours #école #université #air #contamination

    siginalé par @colporteur ici parmi d’autres liens:
    https://seenthis.net/messages/879663

  • #Masques chirurgicaux - Sont-ils lavables en machine ? - Actualité - UFC-Que Choisir
    https://www.quechoisir.org/actualite-masques-chirurgicaux-sont-ils-lavables-en-machine-n83451

    Des expériences ont été réalisées et ont montré que leurs performances n’étaient que très peu affectées par un lavage en machine. Ainsi, dès avril, des équipes du Centre national de la recherche scientifique (#CNRS) ont exploré la piste du recyclage des masques à usage unique, et ont pu les laver jusqu’à 10 fois en machine à 60 °C, avec de la lessive, sans qu’ils perdent leurs capacités de filtration. « Ils conservent dans ces conditions leur compatibilité avec la norme », assure Philippe Cinquin, enseignant-chercheur à l’université de Grenoble-Alpes (Isère). Plus récemment, Philippe Vroman, enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure des Arts et Industries textiles (ENSAIT) de Roubaix (Nord) a fait état sur les ondes de France Bleu d’un test de 5 lavages, à l’issue duquel les masques avaient certes, et logiquement, perdu leur charge électrostatique, mais gardé un niveau de filtration supérieur aux masques en tissu portant la garantie « filtration » officielle.

    Étant donné ces résultats convergents, il semble possible de conserver les masques portés plus de 4 heures, et de les laver au moins une ou deux fois en vue de les réutiliser, sauf s’ils présentent des signes évidents de détérioration après usage. Il faut bien entendu prendre garde à les collecter dans un sac à part, et à ne pas les laisser traîner n’importe où en attendant de lancer une lessive.

    Mais si la filtration se maintient à un niveau satisfaisant, a-t-on la certitude qu’un nettoyage en machine débarrasse les masques d’une éventuelle charge virale ? Les essais n’ont pas pu aller jusque-là : les autorités sanitaires ont refusé le protocole du CNRS visant à tester un usage en vie réelle, où les masques auraient été portés entre chaque lavage. La raison : ces masques sont à usage unique, tester leur utilisation en dehors de leur destination initiale n’est pas envisageable.