• Et si les médias de masse étaient les fossoyeurs d’un monde meilleur ? _ Cours à l’Académie royale de Belgique par Patrick WILLEMARCK *

    Patrick Willemarck, directeur des Presses Universitaires de Bruxelles (PUB), à l’ULB, donne une leçon au Collège Belgique, à Namur sur la thématique : "Et si les médias de masse étaient les fossoyeurs d’un monde meilleur ?

    https://soundcloud.com/beacademy/et-si-les-medias-de-masse-etaient-les-fossoyeurs-dun-monde-meilleur


    Disponible aussi en vidéo sur le site de l’Académie TV _

    Que reste-t-il du 4e pouvoir qui était le leur, après 200 ans ?
    Mon cours évoquera l’histoire de la transmission de l’information et des savoirs.
    Cette transmission a changé de nature quand l’information est devenue un produit industriel et son récepteur, un consommateur.
    Les médias sociaux ne sont-ils pas en train de restaurer le mode de transmission du temps des lumières, quand les cafés populaires d’Oxford étaient les « penny-universities ? » où Newton et ses collègues travaillaient alors que les universitaires d’Oxford les fustigeaient ?
    En industrialisant l’information, les mass-medias ont propagé massivement le mythe néo-libéral de l’homme autosuffisant.
    Un mythe qui structure notre imaginaire social.
    Les écoles, les entreprises et les gouvernements, les tenants de la gauche autant que de la droite, les altermondialistes autant que les capitalistes néo-libéraux, tous sont atteints.
    Si Internet promet un monde plus social et moins dictatorial, aujourd’hui, il fait la police du monde, sclérose les politiques et élimine les classes moyennes.
    Un nouvel imaginaire nécessiterait la dénonciation des falsifications nées de ce passage du média de masse au média interactif.
    Du média à l’im-média.Et que font les parties prenantes, le citoyen, le politique et l’entrepreneur…les trois maximiseurs de nos démocraties.
    Le premier vise à maximiser son bien-être, le second c’est le nombre de voix aux élections et le troisième veut le maximum de performance. Le tout résulte dans l’état du monde que nous connaissons.
    Que nous réserve demain ?
    Le cours décrira des pistes réalistes pour évoluer vers plus de solidarité sans y sacrifier nos libertés, vers plus de confiance, de libre examen et d’audace. Une invitation à « oser penser » et demander les possibles.

    Source : http://lacademie.tv/conferences/et-si-les-medias-de-masse-etaient-les-fossoyeurs-d-un-monde-meilleur

    #audio #radio #Radios_libres #medias #information #vidéo #mass-medias #médias_sociaux

    • Je n’ai écouté qu’environ un tiers. Mais je trouve que c’est un discours sans rigueur, des erreurs ("la bourse c’est de la communication") et une succession d’affirmations basées sur une vision superficielle des choses.
      Ce qu’on trouve sur internet est infiniment riche. Il faut du temps pour travailler les informations disponibles mais les gens ne sont pas idiots.

  • Zones subversives - Chroniques critiques
    http://www.zones-subversives.com
    En France, la vie intellectuelle se concentre à Paris. La capitale abrite tous les journaux, les revues, les maisons d’édition et la création culturelle. Les intellectuels vivent alors dans une bulle, se plaisent à écrire sur eux-mêmes et défendent leur identité. Les intellectuels ne cessent de jouer un rôle politique central. Une approche historique permet d’interroger la place des intellectuels dans le débat public.

    Au cours de ses études à Paris, puis tout au long de sa vie, Shlomo Sand s’est frotté aux « grands penseurs français ». Il connaît intimement le monde intellectuel parisien et ses petits secrets. Fort de cette expérience, il bouscule certains des mythes attachés à la figure de l’« intellectuel », que la France s’enorgueillit d’avoir inventée.
    #intelligentsia #morale #pouvoir #mass-médias