• RDC : deuil national après un nouveau #massacre de civils dans l’Est

    Trente-six civils, selon un bilan officiel, ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, provoquant la colère de la population contre une succession de massacres qui ont déjà fait plusieurs centaines de morts en moins de deux ans.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/rdc-deuil-national-apres-un-nouveau-massacre-de-civils-dans-l

    #conflit #Congo #guerre

  • Le Moine Bleu : Éloge du métissage en général, et psychanalytique en particulier
    http://lemoinebleu.blogspot.fr/2016/07/eloge-du-metissage-en-general-et.html

    Au regard de l’actualité sanglante récente, de cette dizaine de #massacres ou tentatives de massacre de masse survenus ces derniers jours en Europe occidentale, il devient sans doute difficile à tout observateur « gauchiste » un tant soit peu honnête – et lucide – d’esquiver la vérité politique fondamentale suivante : la #psychanalyse constitue désormais la dernière ligne de défense substantielle d’un certain principe épistémologique (apanage ancien du communisme dialectique d’origine hégélienne) imposant l’étude critique de la totalité individuelle humaine comme seul accès possible à la compréhension du monde.

    Le fait qu’en quelques semaines, une poignée de soi-disant « soldats du Califat » eussent d’abord massacré cinquante homosexuels à Orlando, quatre-vingt-quatre piétons à Nice, puis se soient vus, presque aussitôt, imités en Allemagne par d’autres massacreurs « psychotiques » (soucieux, à leur tour, d’égaler « l’authenticité », c’est-à-dire l’efficacité homicide des djihadistes « authentiques » opérant dans la zone irako-syrienne), ce fait, à lui seul, ruine précisément par avance toute possibilité de dichotomie grossière entre « djihadicité authentique » et simple « passage à l’acte psychotique ». Et quoique, ces temps-ci, pour des raisons conjoncturelles diverses, MM. Valls-Cazeneuve et Mme Merkel s’échinent systématiquement à favoriser a priori – boucherie après boucherie – l’un de ces types d’explications au détriment exclusif de l’autre, leur ineptie unilatérale commune, cependant, ne peut que sauter aux yeux de l’univers. « S’agit-il d’un attentat islamiste ? » se demandent, anxieux, les imbéciles internationaux ? « Ou plutôt d’un pétage de plombs purement individuel ? » se redressent-ils dans un réflexe salubre (et de dignité), cherchant alors dans la foule l’avis du premier psychologue disponible. 

    C’est là que ce bon vieux Freud (celui de L’Avenir d’une illusion) se rappelle opportunément à notre souvenir critique, lui qui assimile, sans plus d’égards (y’a plus de respect, aussi, faut dire, c’est ça, le problème !) la #religion elle-même – en son intégrité insoupçonnable, dans ses très respectables exigences morales et disciplinaires de base – à une vulgaire « #névrose_obsessionnelle »…Voilà aussi, de manière générale, que nous revient en mémoire la résistance théorique décisive d’une certaine « anthropologie psychanalytique » refusant, au début du vingtième siècle (déjà !), de céder sous les coups de boutoir de « l’anthropologie différentialiste » – sur la question, en particulier, d’un universel du tabou : ce lot irrésistiblement commun de structuration ontogénétique, que révèle l’étude approfondie des mythes et de la culture humaine. Nous pensons et rendons, ici, hommage, en premier lieu, à #Géza_Roheim, disciple de Freud et Ferenczi, accessoirement embarqué, avec ce dernier, dans l’aventure de la révolution prolétarienne hongroise de 1919.

    Que le meurtre du « Père » par « les fils de la horde » ait été – partout à la surface de cette planète – fantasmé ou réel, la violence humaine a priori d’un tel conflit primaire, son influence sur le développement de tout individu revêtent, aux yeux de Roheim (suivant là Freud de manière à la fois fidèle, prudente et critique) une effectivité cosmopolite, dont l’absolue nécessité ne saurait s’embarrasser de différences de forme, jugées inessentielles. L’ethnographe Malinovski ayant ainsi nié, dans son ouvrage La sexualité et sa répression dans les sociétés primitives, au nom de l’étude « concrète » des pratiques de telle tribu trobriandaise, que le célèbre complexe d’Œdipe pût s’appliquer à ses membres tout aussi fortement qu’aux rejetons de la bourgeoisie viennoise, étant donné la disposition matrilinéaire de cette société (l’abence formelle du « père » la caractérisant), on sait comment Géza Roheim, autre grand érudit et « spécialiste de terrain » des mœurs australiennes (et de cette zone trobriandaise, en particulier) rembarra cette initiative : « [Roheim] relève, dans de nombreux récits [trobriandais], la fréquence des thèmes ressortissant à l’analité, découvre l’importance du coït anal, et surtout démontre avec force l’existence du complexe d’Œdipe, dont l’universalité ne faisait à ses yeux aucun doute ; seulement, les relations oedipiennes ont subi dans une société matrilinéaire des déplacements dont la signification avait échappé à Malinovski ; on y trouve tout simplement, ironise Roheim, un homme qui aime sa sœur et qui entretient avec son oncle une relation d’antagonisme chargée d’ambivalence »… (Roger Dadoun, introduction à Psychanalyse et anthropologie, de Géza Roheim, p. 9).

  • Nach Münchner McDonalds-Massaker : | Telepolis
    http://m.heise.de/tp/artikel/48/48942/1.html
    Chez les êtres humains on ne s’amuse pas tellement. Résemment la Bavière a accumulé trois massacres et suicides.

    Nachdem sich am Freitag der 19-Jährige Deutsch-Iraner Ali S. in einem McDonalds-Schnellrestaurant in München-Moosach mit einem Amoklauf mutmaßlich für jahrelanges Mobbing rächte, diskutieren Politiker in Deutschland nicht über dieses an Schulen verbreitete Problem, sondern über „Killerspiele“. Anlass dafür ist, dass Ali S. das Spiel Counter Strike spielte - wie Millionen andere Jugendliche und Heranwachsende, aus denen keine Massenmörder werden, wie unter anderem die seit 16 Jahren rückläufige Mordrate in Deutschland belegt.

    Schwaben-Amok, oder auch : Ich bin Sodomit
    http://m.heise.de/tp/artikel/31/31343


    Ce phénomène est également connnu en Souabe

    Un Macdo n’est jamais un endroit sûr, ni pour le bétail ni pour l’Homme. C’est vrai aux États Unis comme en Bavière et partout ailleurs.

    McDonald’s Massacre 1984
    https://www.youtube.com/watch?v=xQ3If73-VJo

    #Allemagne #USA #Bavière #suicide #massacre #terrorisme

  • Turquie
    De l’État à la horde ?

    Étienne Copeaux

    http://lavoiedujaguar.net/Turquie-De-l-Etat-a-la-horde

    Dans la nuit du 15 au 16, juste après l’appel du président à descendre dans les rues pour le soutenir, j’ai cru revoir, sur les vidéos publiées par les réseaux, les meutes qui avaient envahi les rues de Sivas le 3 juillet 1993. Les meutes de nationaux-islamistes qui criaient « À mort ! » à l’intention des Alévis venus dans la ville pour fêter le poète Pir Sultan Abdal, et particulièrement à l’intention de l’écrivain Aziz Nesin, qui, quelques heures plus tôt, n’avait pas craint de s’affirmer athée, en public et devant les caméras de la chaîne fasciste TGRT. Cette meute a mis le feu à l’hôtel où s’étaient réfugiés de nombreux participants au festival. Trente-sept personnes sont mortes.

    En évoquant ce drame, je veux dire que la meute qui a envahi les rues des villes de Turquie le 16 au petit matin est composée de gens qui n’ont pas peur, qui n’auront pas peur, de mettre le feu à un bâtiment habité ou occupé par des gavur (infidèles) (...)

    #Turquie #Erdogan #foules #histoire #massacres

  • « Les crânes de résistants algériens » n’ont rien à faire au Musée de l’homme
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/07/09/les-cranes-de-resistants-algeriens-n-ont-rien-a-faire-au-musee-de-l-homme_49

    Le 17 juillet 1849, les troupes françaises envoyées en hâte entament un siège, qui durera quatre mois. Après un premier assaut infructueux, l’état-major prend la mesure de la résistance et envoie une colonne de renfort de plus de 5 000 hommes, commandée par le général Émile Herbillon (1794-1866), commandant de la province de Constantine, suivie d’une autre, des zouaves dirigés par le colonel François Canrobert (1809-1895). Deux officiers supérieurs, plusieurs milliers d’hommes contre une localité du grand sud algérien, deux décennies après la prise d’Alger : la résistance algérienne était d’une ampleur et d’une efficacité exceptionnelles.

    Le 26 novembre, les assiégeants, exaspérés par la longueur du siège, voyant beaucoup de leurs camarades mourir (des combats et du choléra), informés du sort que les quelques Français prisonniers avaient subi (tortures, décapitations, émasculations…), s’élancent à l’assaut de la ville. Chaque maison devient un fortin, chaque terrasse un lieu d’embuscade contre les assaillants. Après d’âpres combats, au cours desquels les Français subissent de lourdes pertes, le drapeau tricolore flotte sur le point culminant de l’oasis.

    Deux ans plus tard, Charles Bourseul, un « ancien officier de l’armée d’Afrique » ayant participé à l’assaut, publiera son témoignage : « Les maisons, les terrasses sont partout envahies. Des feux de peloton couchent sur le sol tous les groupes d’Arabes que l’on rencontre. Tout ce qui reste debout dans ces groupes tombe immédiatement sous la baïonnette. Ce qui n’est pas atteint par le feu périt par le fer. Pas un seul des défenseurs de Zaâtcha ne cherche son salut dans la fuite, pas un seul n’implore la pitié du vainqueur, tous succombent les armes à la main, en vendant chèrement leur vie, et leurs bras ne cessent de combattre que lorsque la mort les a rendus immobiles. ». Il s’agissait là des combattants.
    Destruction méthodique

    Or, l’oasis abritait aussi des femmes, des vieillards, des enfants, des adolescents. La destruction de la ville fut totale, méthodique. Les maisons encore debout furent minées, toute la végétation arrachée. Les « indigènes » qui n’étaient pas ensevelis furent passés au fil de la baïonnette.

    Dans son livre La Guerre et le gouvernement de l’Algérie, le journaliste Louis de Baudicour racontera en 1853 avoir vu les zouaves « se précipiter avec fureur sur les malheureuses créatures qui n’avaient pu fuir », puis s’acharner : « Ici un soldat amputait, en plaisantant, le sein d’une pauvre femme qui demandait comme une grâce d’être achevée, et expirait quelques instants après dans les souffrances ; là, un autre soldat prenait par les jambes un petit enfant et lui brisait la cervelle contre une muraille ; ailleurs, c’étaient d’autres scènes qu’un être dégradé peut seul comprendre et qu’une bouche honnête ne peut raconter. Des procédés aussi barbares n’étaient pas nécessaires, et il est très fâcheux que nos officiers ne soient pas plus maîtres en expédition de leurs troupes d’élite, qu’un chasseur ne l’est d’une meute de chiens courants quand elle arrive avant lui sur sa proie. »

    D’après les estimations les plus basses, il y eut ce jour-là huit cents Algériens massacrés. Tous les habitants tués ? Non. Le général Herbillon se crut obligé de fournir cette précision : « Un aveugle et quelques femmes furent seuls épargnés ». Le pire est que la presse française d’alors reprit ce rapport cynique.

    Il y eut trois autres « épargnés »… provisoirement. Les Français voulurent capturer vivant – dans le but de faire un exemple – le chef de la résistance, le cheikh Bouziane. Au terme des combats, il fut fait prisonnier. Son fils, âgé de quinze ans, l’accompagna, ainsi que Si-Moussa, présenté comme un marabout. Que faire d’eux ? Ces « sauvages » n’eurent pas droit aux honneurs dus aux combattants.

    Le général Herbillon ordonna qu’ils soient fusillés sur place, puis décapités. Leurs têtes, au bout de piques, furent emmenées jusqu’à Biskra et exposées sur la place du marché, afin d’augmenter l’effroi de la population. Un observateur, le docteur Ferdinand Quesnoy, qui accompagnait la colonne, dessina cette macabre mise en scène qu’il publia en 1888 dans un livre, témoignage promis à un certain avenir…

    Que devinrent les têtes détachées des corps des combattants algériens ? Qui a eu l’idée de les conserver, pratique alors courante ? Où le furent-elles et dans quelles conditions ? Quand a eu lieu leur sordide transfert en « métropole » ? Cela reste à établir, même si certaines sources indiquent la date de 1874, d’autres la décennie 1880. Il semble certaines d’elles aient été d’abord exposées à la Société d’anthropologie de Paris, puis transférées au Musée de l’homme. Elles y sont encore aujourd’hui.

    Soutenir les appels de citoyens algériens à rapatrier ces dépouilles dans leur pays, pour leur donner une sépulture digne comme cela fut fait pour les rebelles maori ou les résistants kanak Ataï et ses compagnons (en 2014), ne revient aucunement pour nous à céder à un quelconque tropisme de « repentance » ou d’une supposée « guerre des mémoires », ce qui n’aurait strictement aucun sens. Il s’agit seulement de contribuer à sortir de l’oubli l’une des pages sombres de l’histoire de France, celles dont l’effacement participe aujourd’hui aux dérives xénophobes qui gangrènent la société française.

    #colonialisme #racisme #massacre #histoire #crane #trophée #restitution #déshumanisation

    • Sur les têtes maoris « toï moko » :
      La France restitue vingt têtes maoris à la Nouvelle-Zélande
      http://www.20minutes.fr/planete/865136-20120123-france-restitue-vingt-tetes-maoris-nouvelle-zelande

      500 autres têtes restent en Europe

      Les « toï moko » arriveront au musée Te Papa (« notre lieu » en maori) de Wellington le 26 janvier, où une grande cérémonie sera organisée en présence du roi Tuheitia Paki pour célébrer leur retour au pays. Grâce aux archives historiques, l’abondante tradition orale maorie et les experts en tatouages, qui ont chacun leur signification et retracent l’histoire personnelle unique de leur porteur, Te Papa tentera de retrouver la communauté d’origine des ancêtres rapatriés. Les têtes étant sacrées, aucun test ADN n’est prévu dans l’immédiat pour identifier leur famille. Selon Te Papa, quelque 200 « toï moko » ont été restituées par quatorze pays mais on estime que plus de 500 autres attendent encore leur retour dans diverses institutions européennes.

      #maoris

    • Quelques explications sur la pratique des têtes trophées
      http://www.archeo-gallay.ch/7a_Lectures9.html
      Le texte donne de nombreux exemples mais je colle seulement la partie sur les Maoris

      2.2. Polynésie (Maoris, Samoa, Mariannes, Marquises, Nouvelle Géorgie)

      Type d’engagement guerrier. Raids, sièges de courte durée, batailles rangées (Maoris).

      Partis engagés. Tribus dirigées par des chefs indépendants au sein de la même ère linguistique (Maoris).

      Idéologie. Décapiter les adversaires permettait d’empêcher les ennemis de devenir des ancêtres bienveillants et de générer des esprits malfaisants (Salomons). Le but avoué est l’acquisition d’une fertilité supérieure, pour celui qui s’est rendu maître d’une tête, et pour son clan (Mariannes, Marquises, Nouvelle Géorgie).

      Traitement. Traitement important (ennemis avec bouche close, amis avec dents apparentes) (Maoris).

      Valorisation. Valorisation importante des têtes ennemies et des têtes de ses propres guerriers morts au combat (Maoris). Les guerriers rivalisaient pour apporter le plus de têtes au roi (Samoa). Les crânes ornaient les poteaux d’accostage et recouvraient les toits des hangars à canoës (Salomons).

      Appropriation. Pas d’information.

    • Infos supplémentaires sur le Siège de Zaatcha - qu’on devrais plutot appeler « Le massacre de Zaatacha » vu que les français n’ont laisser aucun·e survivant·e.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Zaatcha

      Les Cheikh Bouziane, Moussa et Lahcène, capturés par les zouaves du commandant Lavarande, sont exécutés sur ordre du général Herbillon et leurs têtes exposées sur la place du marché à Biskra3, afin de faire taire la rumeur de leur invulnérabilité et faire cesser la rébellion dans la région.

      Ici un article qui donne plus d’information sur les révoltes en Algérie et Bû Ziyân :
      La Révolte de Bû Ziyân en Algérie, 1849
      Julia Clancy-Smith
      https://remmm.revues.org/255

      Dès le 26 novembre, la fin était imminente ; chaque camp savait à quoi s’attendre. Les tirs d’artillerie ininterrompus ouvraient des brèches béantes dans les murs de Za’atsha et des soldats envahirent bientôt les allées étroites, jonchées de débris, et les sentiers des jardins. Bû Ziyân rassembla ses partisans dans la mosquée de la ville. Après avoir mené la prière, il ordonna aux quelques survivants de se battre jusqu’à la mort. Plus tard dans la journée, les troupes françaises cernèrent la résidence abandonnée du qa’id à la solde des Européens, où le mahdi et sa famille - deux jeunes fils, une fille, sa femme et sa mère - se trouvaient piégés. Le mahdi sortit de la maison en brandissant une carabine. « Je suis Bû Ziyân », déclara-t-il calmement aux officiers tandis qu’il s’agenouillait pour prier. Après avoir forcé le prophète rebelle à assister au massacre de sa famille, on le plaça contre un mur et on le mit en joue. « Vous avez été les plus forts ; seul Dieu est grand, puisse sa volonté s’accomplir » dit-il encore23. Des coups de feu retentirent et le héros de Za’atsha s’effondra. La tête de Bû Ziyân fut offerte comme trophée au général Herbillon, qui l’exposa à la porte du village afin que tous puissent la voir. Pendant le reste de la journée, seul pouvait être entendu le bruit des détonations tandis que les soldats faisaient sauter les caches de poudre sous les maisons encore debout (Bocher, 1851 ; Julien, 1979).

      On en parle ici aussi : Cheikh Bouziane , Cherif Boubaghla Zaatcha et les Oubliés du 5 juillet
      http://dzactiviste.info/cheikh-bouziane-cherif-boubaghla-zaatcha-les-oublies-du-5-juillet

  • Un "anniversaire" célébré dans la discretion : 10 ans de blocus à Gaza...

    Solidarité avec nos frères et sœurs de Gaza
    BNC, le 7 juillet 2016
    https://www.bdsfrance.org/solidarite-avec-nos-freres-et-soeurs-de-gaza

    Dix ans de siège, deux ans depuis le massacre israélien de 2014 – il est grand temps de rendre des comptes et qu’un embargo militaire à double sens soit lancé sur Israël !

    Un message du Comité National Palestinien de BDS, la plus large coalition d’organisations de la société civile palestinienne qui dirige le mouvement de Boycott, de Désinvestissement et de Sanctions (BDS) pour les droits des Palestiniens.

    Il y a deux ans, Israël a engagé une attaque militaire brutale sur les Palestiniens de Gaza, au cours de laquelle plus de 2 300 Palestiniens ont trouvé la mort et où 100 000 personnes ont été déplacées.

    Israël a délibérément attaqué des zones entières occupées par des civils à Gaza et a infligé autant de souffrances humaines qu’il a pu. L’ONU et les organisations de défense des droits humains ont documenté les crimes de guerre commis par Israël pendant le massacre.

    Gaza vient d’entrer dans sa dixième année de siège, une politique décrite par l’historien israélien Ilan Pappe comme un « génocide progressif ». Le siège a presque complètement empêché une reconstruction significative depuis l’attaque de 2014.

    Comme Abdulrahman Abunahel, notre coordinateur à Gaza le dit, « un de mes soucis est que plus Israël maintient le siège de la plus grande prison à ciel ouvert du monde , plus la communauté internationale officielle s’adapte et accepte la réduction graduelle et délibérée de Gaza en une prison inhabitable où près de 2 millions de Palestiniens sont confrontés à une mort lente ».

    « Mais en tant que réfugié vivant à Gaza, il ne suffit pas d’appeler à la fin du siège israélien. Il nous faut développer notre campagne BDS jusqu’à ce que le peuple palestinien puisse exercer son droit à l’autodétermination, y compris le droit des réfugiés au retour dans leur maison ».

    Israël est capable de mener ses attaques militaires violentes et de réprimer la résistance populaire palestinienne en toute impunité. Comme l’établit notre fiche Links that Kill fact sheet (Fiche sur les Liens qui tuent), Israël ne peut faire cela que grâce à l’énorme commerce des armes et à la coopération militaire, dont la recherche, qu’il maintient avec divers pays dans le monde.

    Au cours de la période 2009-2018, les États Unis ont fourni une aide militaire à Israël d’une valeur de 30 milliards de dollars. Pour la seule année 2014, l’UE a exporté pour plus d’un milliard de dollars d’armes vers Israël (essentiellement d’Allemagne) et les importations en Europe d’armes israéliennes ont atteint le montant gigantesque de 1,6 milliards de dollars en 2015.

    Tandis que l’Inde, la Colombie et le Brésil demeurent les premiers importateurs d’armes israéliennes, il a été récemment révélé que des livraisons d’armes israéliennes ont servi à des crimes contre l’humanité au Rwanda et au Sud Soudan, entre autres.

    Israël se sert de ses attaques criminelles contre les Palestiniens pour tester sa technologie militaire et ensuite exporter ses armes « testées sur le terrain ». Jusqu’à 85% de la production de l’industrie israélienne d’armement sont exportés et 60% de la production mondiale de drones sont israéliens.

    Israël ne se contente pas d’opprimer les Palestiniens – il exporte son modèle implacable de sécurisation et de répression militarisée dans le monde. Depuis les rues de Ferguson jusqu’aux favelas de Rio et aux frontières de la forteresse Europe, les armes israéliennes et des techniques cruelles maintiennent l’oppression.

    Notre campagne pour un embargo à double sens contre Israël se développe. Plus d’une douzaine de banques ont désinvesti de Elbit Systems à cause de son rôle dans la violence militaire d’Israël, par exemple.

    Partagez s’il vous plaît notre présentation sur Facebook et consultez notre fiche explicative pour plus d’idées sur la manière de s’engager.

    Nous venons de publier un tour d’horizon de l’impact et du développement du mouvement BDS jusqu’en 2016. Nous sommes stimulés par la façon dont le mouvement continue à grossir et à défier le soutien international aux crimes d’Israël, bien qu’Israël fasse tout ce qu’il peut pour attaquer et saper notre mouvement. Regardez ce bilan et pensez à le partager avec votre famille, vos amis, et vos collègues.

    Merci pour votre soutien continu à notre lutte non violente pour la liberté, la justice et l’égalité.

    Le Comité National Palestinien BDS (BNC)

    #Gaza #Palestine #blocus #guerre #massacre #BDS #embargo #embargo_militaire #armes #armement

  • Les #dauphins des #îles_Féroé seront-ils encore #massacrés cette année avec l’aide du #Danemark ?

    http://voyagerloin.com/pendant-ce-temps-la-150-dauphins-tues-aux-iles-feroe-lors-du-2nd-grind-

    Comment ça marche ? Eh bien les féringiens se lèvent tôt, à 4 heures du matin. Un navire de repérage prévient alors de l’arrivée des mammifères et donne l’alerte, sourire aux lèvres. Des dizaines d’embarcations sont alors mises à l’eau pour dérouter les animaux et les forcer à s’échouer sur la plage. Pendant près de 4 longues heures, des dauphins seront abattus, petits et grands, un véritable bain de sang.

    #protection_animale #tarés

  • Never Forget: America’s Forgotten Mass Lynching: When 237 Black Sharecroppers Were Murdered In Arkansas - Black Main Street

    http://blackmainstreet.net/never-forget-americas-forgotten-mass-lynching-237-black-sharecroppe

    Towards the end of 1918, attorney Ulysses S. Bratton of Little Rock, Arkansas listened to Black sharecroppers tell stories of theft, exploitation, and never ending debt. One man by the name of Carter, explained how he cultivated 90 acres of cotton and then had his landlord confiscate the crop and all of his possessions. Another Black farmer, from Ratio, Arkansas said a plantation manager would not give sharecroppers an itemized record of their crop. No one realized that within a year of meeting with Mr. Bratton, one of the worst incidents of racial violence in U.S. would take place. In a report released by the Equal Justice Initiative, white people in the Delta region of the South, started a massacre that left 237 Black people dead. Even though the one-time death toll was unusually high, it was not uncommon for whites to use racial violence to intimidate Blacks.

    #Etats_unis #racisme #massacre

  • 8 mai 1945 en Algérie

    Le 8 mai 1945, à l’appel conjoint du Parti du Peuple algérien et des Amis du Manifeste et de la liberté* une manifestation pacifique a lieu à Sétif pour fêter la chute du nazisme contre lequel de nombreux Algériens ont combattu.

    Dans la manifestation se succèdent les slogans « Libérez Messali ! », « Vive l’Algérie libre et indépendante ! », « A bas le fascisme et le colonialisme ! » jusqu’au moment où Bouzid Saal, un jeune homme de 22 ans, refusant de baisser le drapeau algérien qu’il porte, est abattu par un policier .

    C’est ce qui déclenchera l’émeute suivie de la terrible répression.


    >>> Sétif - 8 mai 1945
    http://zec.hautetfort.com/archive/2015/05/07/setif-8-mai-1945.html

    >>> Les massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945 https://quartierslibres.wordpress.com/2016/05/08/la-seance-du-dimanche-les-massacres-de-setif-un-certain-8

    http://seenthis.net/messages/486919
    http://zinc.mondediplo.net/messages/25698

    #Sétif #Algérie #8_mai_1945 #Colonialisme
    #Massacre_de_Sétif #Guelma #Kherrata

  • SS-Panzer-Division « Hitlerjugend » : Razzia bei ehemaligen Mitgliedern - SPIEGEL ONLINE
    http://www.spiegel.de/panorama/justiz/razzia-bei-ehemaligen-ss-maennern-der-panzer-division-hitlerjugend-a-1074636


    Il est tard, très tard. Il a fallu attendre que le dernier des nombreux juges et procureurs nazis actifs après 1945 soit mort afin que la troisième génération de juristes allemands s’en prenne aux SS encore en vie. Les derniers juristes nazis n’ont pris leur retraite que dans les années 1980. La génération suivante est encore passé par une formation sous contrôle des vieux, alors la dénazification de la justice allemande ne s’achève qu’à travers les procédures dont nous informe Der Spiegel.

    29.01.2016 - Fahnder haben in mehreren Bundesländern Wohnungen von früheren Mitgliedern der SS-Panzer-Division „Hitlerjugend“ durchsucht. Drei Beschuldigte sollen 1944 im Zweiten Weltkrieg unter anderem an einem Massaker an 86 Einwohnern der französischen Stadt Ascq beteiligt gewesen sein. Das teilte die nordrhein-westfälische Schwerpunktstaatsanwaltschaft für NS-Verbrechen in Dortmund mit.

    Zwei Beschuldigte wohnen in Sachsen, einer in Niedersachsen. Alle drei hätten eingeräumt, der „tathandelnden Einheit“ angehört zu haben. Sie stritten aber ab, an Tötungen beteiligt gewesen zu sein. Zeitgleich gab es Durchsuchungen bei weiteren ehemaligen SS-Männern, die nicht als Beschuldigte gelten.

    Après la guerre les organisations des anciens SS exercaient une influence importante sur la politique et les institutions en Allemagne de l’Ouest. On se rappelle de la rencontre du chancelier allemand Kohl et du président des ètats Unis Reagan sur les tombes SS à Bitburg. Encore de nos jours on constate que les néonazis ont d’excellentes relations avec les services secrets à plusieurs niveaux.

    Vu ce contexte on peut s’estimer heureux que les procédures contre les anciens SS aient lieu du tout.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Bitburg-Kontroverse
    https://de.wikipedia.org/wiki/Bitburg-Kontroverse

    Massacre d’Ascq
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d'Ascq

    12e Panzerdivision SS Hitlerjugend
    https://fr.wikipedia.org/wiki/12e_Panzerdivision_SS_Hitlerjugend

    #guerre #massacre #histoire #nazis #justice #droit

  • #Nigeria. Les efforts déployés par l’armée pour dissimuler le #massacre de #Zaria ont été révélés

    Le massacre de centaines d’hommes, de femmes et d’enfants par des soldats à Zaria, et les tentatives visant à dissimuler ce crime illustrent un mépris total pour la vie humaine et pour l’obligation de rendre des comptes, a déclaré Amnesty International à l’heure où elle rend publics des éléments recueillis sur le terrain révélant que l’armée nigériane a brûlé des personnes encore vivantes, rasé des bâtiments et s’est débarrassée des corps des victimes dans des charniers.

    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/04/nigeria-military-cover-up-of-mass-slaughter-at-zaria-exposed

  • Mass shootings are already far ahead of last year’s pace

    Mass shootings are happening at a faster pace in 2016 than last year, data show.

    So far in 2016, 49 mass shootings in the United States have left 73 people dead and 178 wounded, according to data collected from a Reddit thread that chronicles gun violence through crowdsourcing news reports. The subreddit’s criteria counts a shooting if a minimum of four people are wounded by gunfire. The combined total is up by one-third compared to the same time last year.


    http://www.pbs.org/newshour/rundown/mass-shootings-are-already-far-ahead-of-last-years-pace

    #tueries #USA #Etats-Unis #cartographie #visualisation #états-unis #armement #armes #armes_légères #massacres

  • More mass shootings in the US - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2016/02/27/kill-f27.html

    Since Jason Dalton, a 45-year-old insurance adjuster and Uber cab driver, randomly opened fire on eight people, killing six, in multiple locations in Kalamazoo, Michigan last weekend, at least three additional mass killings have occurred in the US. Shootings in Kansas, Washington state and Arizona have resulted in the deaths of 14 people.

    #états-unis #armement #armes #armes_légères #massacres

  • Avariances | Premières démarques révolutionnaires
    https://avariances.wordpress.com

    Aux amis des amis qui lui restent,

    à propos de sa Guerre véritable

    Remarques au sujet d’un texte trouvé sur le site de propagande #lundi_matin.
     

    Je vous en conjure, mes frères, restez fidèles à la terre et ne croyez pas ceux qui vous parlent d’espoirs supraterrestres ! Ce sont des empoisonneurs, qu’ils le sachent ou non. Ce sont des contempteurs de la vie, des moribonds et des empoisonnés eux-mêmes, de ceux dont la terre est fatiguée : qu’ils s’en aillent donc !
    Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

    En un mot le #moi a deux qualités. Il est injuste en soi en ce qu’il se fait centre de tout. Il est incommode aux autres en ce qu’il les veut asservir, car chaque moi est l’ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres. Vous en ôtez l’incommodité, mais non pas l’injustice. Et ainsi vous ne le rendez pas aimable à ceux qui en haïssent l’injustice.Vous ne le rendez aimable qu’aux injustes qui n’y trouvent plus leur ennemi. Et ainsi vous demeurez injuste, et ne pouvez plaire qu’aux injustes.
    Pascal, Les Pensées

    Mais, direz-vous, quel objet a-t-il en tout cela ? Celui de se vanter demain entre ses amis de ce qu’il a mieux joué qu’un autre. Ainsi les autres suent dans leur cabinet pour montrer aux savants qu’ils ont résolu une question d’algèbre qu’on n’aurait pu trouver jusqu’ici. Et tant d’autres s’exposent aux derniers périls pour se vanter ensuite d’une place qu’ils auront prise, aussi sottement à mon gré. Et enfin les autres se tuent pour remarquer toutes ces choses, non pas pour en devenir plus sages, mais seulement pour montrer qu’ils les savent, et ceux-là sont les plus sots de la bande, puisqu’ils le sont avec connaissance, au lieu qu’on peut penser des autres qu’ils ne le seraient plus s’ils avaient cette connaissance.
    Pascal, Les Pensées

     

    Nous avons voulu lire La guerre véritable, et dix fois au moins nous avons verdi. Il aura fallu du temps, plusieurs mois, pour que la nausée passe un peu, que les mots trouvent leur chemin et que se formule quelque chose qui puisse saisir cette abjection, et donne corps au refus nécessaire de cette prose avariée. Puissent les relents qu’elle exhale écarter de ce mauvais chemin ceux qui s’y seraient perdus, depuis longtemps même. Il est grand temps. L’ignominie de ce texte, qui ne fait qu’exacerber une manière détestable de penser, de voir le monde, de le comprendre, de s’adresser aux autres qu’ON déploie depuis plusieurs années maintenant, aura, nous l’espérons, le mérite d’ouvrir les yeux à la progéniture des entichés du dévoilement. Avariance donc, un concept qui consonne avec un de ceux de l’ultra-gauche officielle vieille version, et se trouve mis ici à disposition de ceux qui fréquentent encore les marchands de communauté humaine, — avant l’heure d’ailleurs, puisqu’en bonne secte alternative, quel bonheur, on pratique déjà le communisme comme d’autres la philatélie —, pour qu’ils puissent nommer ce qu’ils quittent.

    Après des événements comme les #massacres du 13 novembre dernier, ON ne peut quand même pas dire n’importe quoi, et ce qu’en d’autres circonstances ON a pu faire passer pour une tournure d’esprit subtile et nouvelle, aux accents provocateurs, promettant d’ouvrir des possibles subversifs, fait l’effet d’un mauvais spot publicitaire exhibant avec cynisme des postures aussi obscènes qu’attendues. Pascal, utilisé comme une cerise pourrie sur ce gâteau faisandé, vient ici servir de caution snobinarde, un glaçage dissocié sur un appareil raté, à ce raisonnement aussi profondément philosophique qu’un clip de #Daesh. Pour ce mauvais coup-là, ON a dû puiser dans les méandres des raisonnements les plus jésuitiques conservés certainement, malgré le chemin parcouru depuis, de ce qu’on appelle une bonne éducation. Tout le monde le savait, mais là, c’en est trop.

    • Pascal se retrouve promu général en chef de Daesh, [or] les Pensées pourraient se lire comme un manifeste anachroniquement anti-appelliste.

      " si on doit déglinguer tous ceux qui se divertissent, c’est plus qu’un génocide qu’il faut programmer. "

      "ON nous propose d’ailleurs l’éloge de ces terroristes qui n’ont pas peur de la mort. Viva la Muerte, encore."

      "est-ON donc si impuissant à commettre le moindre crime qu’il faille ainsi justifier ceux des autres ? "

      " Ce qui est formidable avec le Parti Imaginaire, c’est qu’il peut être dégueulasse sans avoir rien fait. "

      « Et maintenant il faut des armes » .... pour fusiller « hipsters, athées,chrétiens, libertins, alcooliques, baiseurs et baisés ».

      ON va même jusqu’à dénoncer ce « vice chrétien » qui consisterait à « défendre quelqu’un parce qu’il est attaqué »

      http://seenthis.net/messages/428725

      #destitution_de_la-sensibilité

    • Foin des esprits forts ! Cette avariance qui s’enorgueillit de ne point croire a tout du spectre faible...

      Que de moyens déployés, et quelle sépulcrale grandiloquence pour parvenir à réduire à un véritable autisme ce qui relève tout de même, la phraséologie en moins, d’un exercice de #Soliloque_blanc des plus communs et des plus accessibles à ce qu’il reste aujourd’hui en France d’indécrottables nostalgiques de la Vraie Révolution Occidentale, qu’il s’agisse du modèle 71 modifié 68 , du modèle Makhno modifié Durutti, - ou de leurs concurrentes autoritaires. Depuis le caveau sourd et aveugle d’où nous est parvenu ce codicille, à qui donc ces derniers sous-sous-pro-situs s’imaginent-ils parler - et dans quel monde s’imaginent-ils le faire ?

      Leurs invocations à jouir sans entraves en toute innocence, soigneusement rédigées dans les formes - lardées des italiques de rigueur et illustrées d’une gravure so XVIIème sentent tout de même leur formol à plein nez - et l’adhésion rassurante à plus d’un fétiche moderne désormais mal en point. Quelle misère de s’enivrer aux exhalaisons de semblables amours nécrophiles !
      L’histoire, elle, n’est pourtant pas morte, mais ces gens sont plus que vieux, qui peuvent bien continuer de dormir un rêve d’émancipation passé, dans sa glorieuse poussière, et trouver à s’en étourdir à leur guise. Voire, sans risquer autre chose que de susciter un vague ennui ou une franche hilarité devant une telle pétrification de la pensée, se laisser aller lorsque l’envie leur en prend, au cynique baroque, joignant le burlesque à l’incongru, d’une telle masturbation publique...

      De tels cadavres n’ont assurément plus rien à craindre de personne. J’aurai pour ma part passé quinze minutes plaisamment morbides en leur compagnie. Je leur réserve volontiers une pensée dans mes cimetières !

    • Pour la typo, ils ont plutôt pastiché Tiqqun (ON, les itals ), et pas causé de jouir sans entraves, plus personne peut faire ça depuis que la jouissance est devenue impérative...

      2016, depuis les faubourgs de la capitale de la perversion
      Blaise, Arnold, Nico, la crémière et les autres
      PS : C’est pénible, non, toutes ces petites manières typographiques, italiques et majuscules intempestives ? Raison de plus pour prendre la tangente…


      c’est un détail de
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Melencolia_de_Dürer

      mais peut-être n’avez vous pas lu « La guerre véritable », @martin5 ? là l’hilarité n’est ni franche ni légère.

    • J’ai parcouru rapidement « la guerre véritable » tout à l’heure, avant de revenir aux avariants... Je ne doute pas que ce texte (qui ne m’a pas intéressé plus que ça, plusieurs mois après les faits) puisse mériter une critique - mais certainement pas celle proposée par ces « avariant ». Mon propos vise bien les présupposés, clichés et autres fétiches embaumés qui encombrent leur prose comme leur pose.
      Pour le « pastiche », on a tout de même ici une esthétique convenue depuis au moins les premiers fascicules de l’EdN, il y a plus de trente ans, détournée contre l’EdN, reprise par des anti-industriels, reprise par Tiqqun, par d’autres pro situ sur le net... tout ça relève tout de même d’un exercice de style des plus nombriliste. (Et je reconnais volontiers être d’autant plus sensible à ce genre de complaisance que j’ai moi-même un goût immodéré pour la pointe de Dürer et de ses confrères. De là à figer mon propos dans une telle caricature formelle il y a tout de même un gouffre)

      ON nous assène ici que les attentats de novembre sont de bonne guerre. C’est parce que la France fait la guerre que des passants se sont fait tirer dessus, normal, rien à redire, fair play, puisqu’ON assimile ici tout un chacun à l’état qui nous gouverne

      Ce passage est tout de même gênant de nombrilisme et transpire le #déni. A qui nos avariants espèrent-ils faire croire ici que les occidentaux seraient les seuls à avoir des civils tués lors d’opérations militaires ou armées visant prétendument des gouvernants ? Le niveau de connivence dans le mépris raciste et de nez dans sa crasse attendu ici du lecteur, est tout de même assez insupportable.

      En effet, on n’écrit plus « jouir sans entraves » aujourd’hui.

      On exprimera plutôt son adhésion à ce cliché platement hédoniste par une périphrase (qui permettra de donner plus longuement à lire l’étendue tout aussi convenue et résolument blanche de l’idée qu’on parvient à se faire du beau rôle qu’on se réserve) :

      on s’enivrera, on baisera et on lira Nietzsche, Pascal et Apollinaire bien autant qu’on voudra, en dégustant un porc royal et en rêvant d’autres perspectives communistes et révolutionnaires, dans lesquelles la sensiblerie ne cohabiterait pas avec la justification de tels massacres, et tout ça sans doute même sans croire en Dieu.

      Onfray n’aurait pas dit mieux !

      Et on aura pris garde de déformer beyond recognition la défiance que mérite cette défunte prétention à une forme résolument idéaliste d’ #innocence_sociale , de spontanéisme 2.0 mêlé de volontarisme crassement libéral, auquel s’accrochent nos momies révolutionnaires bien qu’il soit démasquée depuis quelques temps déjà : on chausse donc doctement ses #lunettes_blanches pour être certain de ne rien écrire d’inconfortable :

      ON construit au fil du texte une figure de la détestation dont les traits sont les suivants : ceux qui ne croient en rien (les athées dit-ON aussi, si ON avait voulu être un peu plus léger on aurait pu se contenter de lever bannière contre les laïcards pour mieux épouser les moqueries d’un Médine qui raille Nietzsche et ses descendants dans sa vidéo-propagande Don’t Laïk, quand, sur les mêmes ressorts et pour arriver au même endroit, ON se l’accapare), ceux qui baisent (les libertins, dont ON sait aussi qu’en plus d’aimer baiser, ils ont cru en rien avant même la mort de dieu puisqu’ON a des lettres et qu’ON joue sur les mots), ceux qui boivent, ceux qui chantent

      quand on professe que personne n’est innocent, on entend alors, en somme, que tout le monde doit payer et surtout être puni, en l’occurrence pour les méfaits de l’État.

      On reconnaît ici l’air bien connu d’un lamento sur la culpabilisation de l’homme blanc, qui prétend situer sur le terrain clérical du reproche et de la punition ce qui ressort d’ une approche matérialiste des rapports sociaux qui, reconnue pour telle, serait alors autrement moins aisée à balayer d’un revers de manche.

      Bref, le texte initial (la guerre véritable) est peut-être très mauvais.
      Mais je tiens que le propos « avariant » n’a rien de « révolutionnaire ». Qu’il ne l’est qu’au sens où il s’agit d’une révolution pétrifiée, confite dans une nostalgie blanche assurément malheureuse - et cela en soit ne serait pas grand chose, si cela ne conduisait ses auteurs à venir prétendre asseoir leur radicalité en faisant platement chorus avec l’offensive de négation sociale que l’on peut lire et entendre partout ou presque, de l’extrême droite à l’extrême gauche, contre les tentatives de formulation de critiques et d’auto-organisations en termes actuels .

      @Koldobika

      Merci pour le lien !

    • https://lundi.am/La-guerre-veritable
      http://www.non-fides.fr/?Remarques-au-sujet-d-un-texte-trouve-sur-le-site-de-propagande-lundi-mati
      http://www.non-fides.fr/local/cache-vignettes/L250xH202/arton4886-f30e2.jpg?1475820173

      Alors, pourquoi en arrive-t-ON là ? Le chemin pris est risqué, — mais sans doute imagine-t-ON n’avoir peur de rien (trop croire au discours c’est aussi ça) —, et dans une époque attentive et intelligente, ce texte suffirait à discréditer l’ensemble d’une entreprise dans laquelle ON a beaucoup investi. Peut-être qu’il est insupportable de ne plus être l’ennemi dont on parle dans les conférences de rédaction et les ministères, insupportable que les fiches S ne soient pas pour soi seul, insupportable de voir ce qu’ON s’échinait à bâtir comme le monopole de la radicalité disputé par beaucoup plus gros que soi, par ceux qui ont encore beaucoup moins peur et se donnent beaucoup plus de moyen pour enrôler. ON constate que les attentats ont suscité « des crises d’hypocrisie », peut-être une manière de confesser une autre crise qui serait à l’origine de ce texte, une crise de jalousie sinistre, qui conduit, ON a du savoir faire et de la réthorique, à ce devenir flagorneur et courtisan. A vouloir toujours être le méchant, ON se voit déjà calife à la place du calife, mais is it a so good idea ? Certes, les désertions ne sont pas aussi nombreuses pour le plateau des Mille Vaches que pour la Syrie, les communes sont moins populeuses que les faubourgs de Raqqa, et c’est peut-être rageant. Alors qu’ON s’est mis en situation de faire commerce auprès de quelques générations d’étudiants en mal de sensations, d’un millénarisme en quête de radicalité comme placebo d’expériences de luttes réelles et pour combler les besoins de premiers émois, ON ne tient sans doute plus trop en place quand ressurgit un autre fanatisme plus conséquemment nihiliste. Peut-être aussi qu’en bon épicier, on a besoin de temps en temps, pour redonner de l’attrait à la marchandise et de la hauteur à la courbe des ventes, de dynamiser radicalement la com’, comme tous les dealers de came surcoupée qui, alors que le produit ne fait plus tellement recette, le coupent encore, en guise de dernières cartouches, avec des composants de substitutions plus forts. Espérant mieux satisfaire une clientèle en passe de se lasser.

    • http://www.lesinrocks.com/2016/10/04/actualite/medias-actualite/net-linsurrection-cest-site-lundi-matin-11869020

      Depuis le printemps, le site Lundi matin est le fer de lance de la contestation contre la loi Travail “et son monde”. Avec une rhétorique proche de celle du Comité invisible, il annonce tambour battant que “la présidentielle n’aura pas lieu”. Enquête sur un objet médiatique non identifié.

      https://seenthis.net/messages/428725 via lundimatin

  • Je trouve très curieuse la juxtaposition entre cet article ( http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2016/02/16/les-oublies-du-13-novembre_4866532_4809495.html ) à propos de la cinquantaine de blessés au Stade de France le 13 novembre et cet autre article ( http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2016/02/18/maya-victime-du-13-novembre-mes-blessures-m-ont-obligee-a-me-battre_4868007_ ) publié le même jour je crois, à propros d’une seule blessée (qui certes a perdu son mari) à la terrasse du Carillon

    D’un côté l’article porte sur la totalité des cinquante blessés (mais c’est sûrement déjà très bien qu’on s’en préoccupe), de l’autre c’est une personne isolée (dont par ailleurs la ténacité force l’admiration et la douleur la compassion).

    D’un côté la victime parisienne témoigne à visage découvert, de l’autre les victimes ne veulent surtout pas qu’on les identifie. Elles se sentent nettement moins protégées.

    D’un côté l’attentat du stade de France est qualifié de manqué, il a fait un mort et 54 blessés (étonnament c’est le même nombre de blessés que l’attentat de la Défense le 12 septembre 1986), de l’autre on se situe au coeur des attentats.

    D’un côté c’est la banlieue et de l’autre c’est Paris.

    Et j’imagine qu’on attendra encore longtemps l’article à propos des personnes dont les nerfs ont été salement égratignés par la fusillade du 18 novembre à Saint-Denis, parmi lesquelles je suis sûr que l’on doit compter quelques insomniaques et déprimés désormais.

  • Indigenous land and forest rights in the spotlight during pope’s visit to Mexico
    http://news.mongabay.com/2016/02/indigenous-land-and-forest-rights-in-the-spotlight-during-popes-visit

    The December 22, 1997 massacre took place in the context of the Mexican government’s counterinsurgency campaign in Chiapas following the Zapatista uprising of 1994, when a guerrilla army of thousands of Mayans descended on cities and towns in the state, demanding land, autonomy, and democracy. Las Abejas supports the Zapatistas’ vision and demands, but does not support armed struggle. However, that did not stop the pacifist group from becoming a target in the ongoing low-intensity conflict.

    Justice for the massacre of unarmed villagers continues to be a central focus for Las Abejas, but the group also defends land rights and speaks out against government reforms, natural resource exploitation, and other threats to indigenous territories, forests, and organizations. Indigenous communities in Chiapas face the imposition of hydro-electric dams, mining, infrastructure, and other projects in their lands, and community leaders organizing against such projects in the state have been threatened, jailed, and killed.

    As an organization rooted in religion and faith, Pope Francis’ support for peace, marginalized people, and the environment strongly resonates with Las Abejas members, most of whom are Catholic.

    “The pope brings an important message,” said Pérez Vásquez, adding that the pontiff defends Mother Earth. During the pope’s recent five-day visit to Mexico, Las Abejas participated in a gathering with indigenous and community groups from throughout Latin America to discuss that message. “It’s not just here that we’re struggling to defend territory, but in other countries too,” said Pérez Vásquez.

    #mexique #massacre #terres #foncier #peuples_autochtones #pape_francis

  • ’Barbarism by an educated and cultured people’ — #Dawayima #massacre was worse than #Deir_Yassin
    http://mondoweiss.net/2016/02/barbarism-by-an-educated-and-cultured-people-dawayima-massacre-was-worse

    “There was no battle and no resistance (and no Egyptians). The first conquerors killed from eighty to a hundred Arabs [including] women and children. The children were killed by smashing of their skulls with sticks. Is it possible to shout about Deir Yassin and be silent about something much worse?” For the first time ever, a letter quoting one of the Israeli soldiers who were part of the Al-Dawayima massacre in October 1948 is published in full.

    On Friday, February 5th 2016, Haaretz published an article in Hebrew by Israeli historian Yair Auron, which covers one of the biggest massacres of 1948. The massacre is of Al Dawayima, west of Al-Khalil (which is often referred to as Hebron). In a 2004 interview with Haaretz, Israeli historian Benny Morris refers to this as a massacre of “hundreds”.

    After the massacre, a letter was sent to the editor of the leftist affiliated newspaper Al-Hamishmar, but never published. As Auron notes, there are still many archives of the time which are classified. Auron also states that there was an investigation that was never concluded and “died out” as a massive amnesty was provided to military personnel in February 1949.

    This is a very exhaustive article, but I found it useful enough to translate this letter in full on its own. The letter, which first “disappeared,’ was provided to Auron by historian Benny Morris. Although these matters have been referred to in passing in historical summaries, the letter has never been published before in full.

  • Nouveau massacre commis par l’État turc à Cizre

    CDKF

    http://lavoiedujaguar.net/Nouveau-massacre-commis-par-l-Etat

    Les forces turques se sont livrées hier à une autre exécution de masse à Cizre, ville assiégée depuis deux mois. Des tirs d’obus sur un immeuble dans le sous-sol duquel quarante civils étaient réfugiés ont fait au moins vingt morts.

    Derya Koç, ancienne coprésidente de la section locale du HDP, dans le district de Milas, qui fait partie des personnes réfugiées dans l’immeuble visé, a réussi à établir un contact téléphonique au cours duquel elle a tenu ces propos : « La situation est extrêmement critique. Près de vingt personnes réfugiées dans le sous-sol ont été brûlées vives. Il ne reste à présent plus que vingt personnes vivantes dans l’immeuble. (...)

    #Turquie #Kurdistan #massacre #répression