• Critique du #dépistage organisé du #cancer du #sein par #mammographie : vidéo et texte du collectif Cancer-Rose et d’autres liens : Pharmacritique
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2017/05/12/critique-du-depistage-organise-du-cancer-du-sein-par-

    Le Pr Carole MATHELIN du Collège de gynécologues et obstétriciens français appelle « polémique » les travaux scientifiques publiés depuis de nombreuses années dans les plus grandes revues biomédicales (Annals of Oncology, British Medical Journal, JAMA Intern.Med., New England Journal of Medicine), travaux dont nous nous faisons le relai ici à Cancer Rose (ici) .

    Elle évoque des femmes arrivant avec de plus grosses tumeurs nécessitant des traitements plus lourds.

    Le collège des gynécologues a-t-il un problème avec l’#épidémiologie ?

    Nous lui suggérons de lire attentivement l’étude de Harding et collaborateurs, parue en 2015, et portant sur 16 millions de #femmes aux USA : cette étude n’a montré aucun bénéfice en terme de réduction de la #mortalité, ni sur le nombre de cancers avancés ou le nombre d’ablations de seins. Une navrante « polémique » qui se répand sur les réseaux sociaux…

    Le Collège des gynécologues peut aussi se pencher sur l’étude de Bernard Junod, publiée dans le BMJ en 2011 et portant sur trois cohortes de femmes en France, sur la méta-analyse Cochrane et sur celle de Prescrire qui montrent toutes que les #mastectomies ont explosé. De malheureuses « fake news » venues d’on ne sait où…

    Même la Caisse Nationale d’Assurance maladie, partant du principe qu’un dépistage précoce réduit les interventions lourdes, s’est étonnée que les ablations du sein ne baissent pas (ici). Et que dire de l’avis de l’Académie de Médecine qui reconnaissait déjà en 2007 que le dépistage était à l’origine de #surdiagnostics ? (nous en parlons ici). Un sombre « complot » organisé contre le Collège des Gynécologues. (...)

    Nous assistons à une trumpisation de l’information médicale « autorisée » en France.