• « Mummyrexie », la grossesse poids plume - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/mummyrexie-la-grossesse-poids-plume_1304519.html

    En deçà, les risques pour la santé sont importants. Les mères sont les premières victimes de carences : s’il n’y a pas suffisamment de vitamines, fer ou calcium pour deux, le foetus est prioritaire. Mais cela n’empêche pas les retards de développement, les naissances prématurées. Et dans les cas extrêmes les fausses couches. Les carences pendant la grossesse entraînent également une modification génétique qui favorise le développement d’un diabète de type 2 et de l’obésité.

    Sans parler de la difficile construction du lien mère-enfant. « On a encore peu de recul sur cette question mais ce n’est pas une relation en totale harmonie. Le nouveau-né est perçu comme celui qui détruit le corps », explique le psychiatre. « A chaque fois que je prenais un kilo, je savais que c’était normal mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à tout ce que j’allais devoir faire après pour le perdre. Sans compter les heures perdues à traquer la peau d’orange et les vergétures », confie une internaute sur un forum.

    #poids #maternité

  • Faut-il changer la nature de la filiation ?
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=427

    La revue l’Ecologiste publie dans son numéro d’été 2013 un article d’Hervé Le Meur, consacré à la reproduction artificielle de l’humain (RAH), PMA en novlangue (Procréation médicalement assistée). Cet article réussit la prouesse d’exposer en trois pages claires et concises, les enjeux liés à la nature de la filiation, et les bouleversements que la social-technocratie « post-moderne », « libérale libertaire », entend lui infliger, notamment à la suite du « mariage pour tous » (c’est-à-dire homosexuel). Haine (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/LEcologiste_13_06-3.pdf

    • Article particulièrement #homophobe ; le fait qu’un enfant ait deux mères ne repose pas nécessairement sur un mensonge, comme il est dit. Il suffit d’expliquer simplement, quand la question vient (et elle vient forcément, quand à l’école le môme voit que les autres parents sont parfois des pères). Par ailleurs faut-il rappeler à cet auteur qui parle du mensonge sur la filiation comme d’un truc horrible, qu’il y a des quantités impressionnantes d’enfants qui ne sont pas du père qu’on leur fait croire (environ 15 %, si l’on en croit les statistiques médicales… le groupe sanguin comme mouchard).

    • Je recopie ce que j’ai indiqué dans mon message :

      PMO ne sais plus quoi faire... ils relaient des textes anti-avortement sous prétexte qu’ils émettent aussi une certaines critique du progrès, notamment ceux qui entendent permettre une reproduction artificielle, sous entendu contrôlé...
      Comme ils savent qu’il y a un problème, mais n’arrivent pas clairement à la définir, ils se contentent d’une introduction aux allures sarcastiques, mais qui ne voit pas le problème.
      L’enjeu tient en grande partie a une différence entre l’adoration pour la vie, pure en elle même, qui pousse la droite à être contre l’avortement, et l’appréciation des vivants, d’une vie qui s’affirme (et non coule indéfiniment) et s’épuise dans une forme....

      Pourtant dans l’Eugénisme libéral, habermas avait déjà vu le problème du contrôle parental des enfants a venir par une sélection qui éviterai telle ou t’elle maladie... mais ce dernier ne s’élevai pas contre l’avortement, ni contre la reproduction artificielle, mais bien contre l’unique vue d’un contrôle orienté de la reproduction...

      Pour l’article : Le texte est très réactionnaire. Il commence par une hiérarchisation autoritaire des luttes (critique de l’intérêt pour le mariage gay, qui passe devant la critique des ogm).
      Présuppose que les parents vont mentir a leur enfants car il déclarerai forcément qu’ils ont un papa (alors que c’est pas le cas)... on espère pour eux, qui ne crois pas en Dieu (alors qu’il n’existe pas) et qu’il ne fêterons jamais Noël...
      Ensuite il s’élève parce que le fait d’être mère, ne serait plus lié à l’accouchement ! Leur DIeu ! Que les mères qui ne peuvent pas enfanter et qui ont du adopté leur jettent des papiers d’adoption !

      Ensuite, le texte oppose une étude particulière, en la mettant au même niveau, que tout un ensemble de nombreuses études qui disent le contraire...

      Et tout ceci n’est que le début de l’article...

    • Un truc bien pourri de plus dans l’article : je n’ai lu que la moitié, mais tout du long ça critique à chaque fois dans le même sens : les femmes qui voudraient se passer des hommes.

      Je suppose que dans leur tête c’est aussi critiquable dans l’autre sens, pour des couples homos ou pour des hommes célibataires, mais le fait est que l’article ne fait allusion quasiment qu’à un seul sens ! Ça fait très #masculiniste en plus d’être homophobe...

      #enfant #parentalité #GPA #PMA #maternité #paternité

  • Le corps des femmes devenues mères mis en lumière dans un #livre
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/25/photos-livre-photographies-mettre-lumiere-veritable-corps-meres-photo
    J’ai déjà commencé à photographier des gens malades ou morts, mais c’est très compliqué, tellement notre société rejette même l’idée de maladie, de vieillesse ou de mort.

    Jade Beall -qui décrit ses photos comme étant « thérapeutiques »- veut que le livre serve aux mères mais aussi à la société qu’elle espère guérir. Et pour y arriver, la route risque d’être longue. C’est pourquoi elle ne compte pas s’arrêter là. Elle réfléchit déjà à capturer la vieillesse, le cancer ou les troubles alimentaires dans ses prochains livres où hommes et #femmes seront bienvenus.

    #photo #corps

    • C’est un peu bizarre la comparaison femmes enceinte et maladie-mort. J’ai pas cliquer sur le lien parceque je vais pas sur le huffington mais je suis pas sur de comprendre, c’est des photos de femmes mortes en couche ?

    • Merci pour ce lien. En rangeant chez moi il y a quelques semaines, je suis tombé sur les « malettes » de produit commerciaux que les mamans récupèrent quand elles sortent de l’hopital, que ma femme a eues lors de ses accouchements et qu’on avait jamais ouvert. J’avais pris quelques photos édifiantes du contenu pour le mettre sur mon blog, mais je l’ai pas fait... Il y avait en particulier un numéro spécial de « Elle » ou autre, « Retrouver la ligne »... Voilà qui me remotive à les publier si je les retrouve...

    • L’idée, c’est photographier tout ce qui sort du papier glacé. La photographe est partie du corps des mères (qui est forcément différent de celui des gamines de 14 ans fardées comme des voitures volées) et elle pense maintenant à photographier les autres invisibles : les vieux, les malades, les morts.
      J’ai beaucoup de problèmes dans cette démarche et j’ai été contente quand le grand-père m’a demandé de photographier sa femme grabataire. Je trouve ça important. Tout comme j’ai des photos de ma grand-mère juste avant et juste après sa mort. L’image de sa mort n’efface pas du tout celle de sa vie, elle la complète, même si je regrette de n’avoir aucune image de son enfance et très peu de son âge adulte, avant d’être juste une mémé.
      J’aime bien aussi photographier les gens qui ont du kilométrage au compteur : ils expriment tellement plus de choses. Le soucis, c’est que beaucoup d’entre eux, aliénés par l’idée de l’image lisse, se dérobent devant mon objectif, même si je les assure de la totale bienveillance de mon regard.

      Un jour, une femme dans une randonnée m’a prise à partie parce que je la photographiais. Elle refusait de montrer sa laideur. Je l’ai assurée que je ne la trouvais pas laide du tout et j’espérais bien être aussi belle qu’elle quand les années auront sculpté mon visage. Elle m’a répondu que c’était l’opinion d’une femme jeune et encore montrable, qu’elle ne supportait pas sa déchéance physique et que le temps avait déformé son visage au point qu’elle avait fini par ne plus se reconnaître dans le miroir.

      Je n’ai pas lâché le morceau malgré sa violence à peine contrôlée. J’ai expliqué que je n’ai jamais pu supporter ma propre image, indépendamment de mon âge et que je ne me reconnais qu’avec un décalage dans le temps, que je n’arrive pas à faire coïncider mon reflet avec mon image mentale et que s’accepter dans sa totalité, son imperfection, ses aspérités est un travail de fond, renouvelé chaque jour, une lutte perpétuelle contre un monde lisse et sans défauts visibles, artificiel, plastique et discriminant au plus haut point, et que toute vieille et moche qu’elle était, elle arrivait à me coller facilement 800m dans la vue en fin de parcours.

      J’ai d’elle un très beau #portrait que je me suis engagée à ne montrer à personne :-)

    • C’est quand même très différent la bienveillance d’un regard et les regards qui seront posés sur une photographie.
      J’ai arrêté de faire des portraits (visage, corps…) volés. Les personnes dont je veux prendre l’image doivent être prévenu avant et donner leur accord.
      Je ne crois pas que ce soit une question de narcissisme ou de s’aimer soi-même, je trouve que le problème est plutôt du côté du photographe qui dispose du corps des autres sans leur accord.

    • J’ai toujours cette démarche ethnographique qui fait que j’aime bien saisir l’instant, le mouvement, la continuité. À moment donné, les noms sur les photos se perdent, il ne reste plus que le témoignage d’une époque révolue. Il y a dans les archives photographiques des familles, des tas de gens dont plus personne ne sait rien, sauf un air de ressemblance avec une cousine, et surtout, un air d’époque où finalement, tout le monde se ressemble.

    • @touti :

      je trouve que le problème est plutôt du côté du photographe qui dispose du corps des autres sans leur accord.

      Pour moi le problème vient vraiment du photographié. Comment peut-on se considérer propriétaire de sa propre image ? Quand je me promène dans la rue, tout le monde peut disposer de mon image, elle est gratuite et n’appartient à personne. Vais-je empêcher des gens de me regarder, ou d’immortaliser cette image en me photographiant ???

      Cette vision me terrifie, elle donne raison à ceux qui veulent se promener en burka dans l’espace public, au motif que l’image de leur corps est leur intime propriété privée.. C’est une régression de l’existence sociale et collective au profit de la propriété privée, je trouve ça vraiment triste comme évolution..

    • @petit_ecran_de_fumee tu confusionnes là !
      Ce n’est pas la personne qui est photographiée qui est propriétaire de son image, c’est parce qu’on s’approprie son image sans son consentement que celle-ci devient un objet de propriété.

      Le droit à l’image est un droit inaliénable, cela fait partie des libertés, contrairement à ce que tu sembles croire.
      Et c’est également sur ce principe de viol des libertés que se battent les anti-vidéosurveillance.

      Quand le prof de gym se permet de photographier les collégiennes sous le prétexte d’améliorer leurs performances, les associations de défense des libertés peuvent également attaquer grâce à ce droit, sans consentement, pas de droit.

      Bien que la loi soit là censée défendre les plus faibles (celui qui n’a pas choisi) on peut également parler de sensibilité et de culture.
      Je citerais donc le livre de Tournier « La Goutte d’Or » sur un africain qui tente de retrouver sa photographie car elle fait partie de son âme.

      Et les gens qui veulent se promener masquer c’est également leur liberté, le reste est de l’ingérence.

    • @touti : on n’est pas tout à fait d’accord effectivement. Mais ça doit être une histoire de termes.

      Pour moi tu parles de l’exploitation de l’image, qui effectivement peut constituer une atteinte grave aux personnes.
      Le prof de gym, s’il garde les images pour lui seul pour fantasmer dans son coin, c’est sûr c’est répugnant, mais je ne vois pas comment on peut l’empêcher (il pourrait tout aussi fantasmer sur la base de son souvenir.. là simplement il dispose d’une version pixellisée, donc persistante de son souvenir)
      S’il exploite des images hors d’un usage privée, il fait une exploitation publique de ces images, il engage donc les personnes photographiées sans leur consentement, là oui, c’est un abus. C’est comme si le photographe avait le pouvoir de réécrire le vécu social des sujets par la manipulation subjective qu’il peut opérer sur les images.
      Pour moi on est propriétaire exclusif de son propre vécu, pas de son image. Personne n’a le droit de réécrire l’histoire, de modeler mon vécu vis à vis de la sphère publique, en manipulant des images de ma personne, sans mon consentement. Mais je fais partie du décor, de l’espace public, de l’humanité, de la planète, je ne veux pas m’en abstraire « visuellement » si quelqu’un veut photographier ce décor.

      Quand tu veux prendre des photos des autres, quel usage veux-tu en faire ? En renonçant à en faire, tu censures ta démarche artistique au motif que tu exploiterais l’image des gens à leur insu ?
      Tu as peut être raison, mais je n’arrive pas à voir la nuisance..

      Effectivement sur la vidéosurveillance, je la dénonce aussi, mais pas sur l’idée d’une violation de liberté. Je la dénonce sur son aspect infantile et déresponsabilisant, sur l’idée que la collectivité utilise des outils de « surveillance » qui pourrait de façon industrielle réécrire l’histoire et nuire aux individus en prétendant les protéger, et enfin parce que c’est une démarche débile qui fait que les flippés et adeptes du tout sécuritaire ne pourront être rassurés que quand la planète entière sera vidéosurveillée, c’est à dire quand nous serons au final tous dans la même prison, comme les délinquants dont on veut se protéger.

      Et les gens qui veulent se promener masquer c’est également leur liberté, le reste est de l’ingérence.

      Je n’ai jamais milité pour les interdictions vestimentaires dans les lieux publics car décréter une norme, même laïque, est une démarche arbitraire et oui, de l’ingérance. On s’habille comme on veut. Mais dans ma vision, penser une collectivité où des individus se cachent, n’assument pas leur identité visuelle, c’est super déroutant et malsain, car l’identité visuelle, ce qui permet de nous différencier, c’est la base de la confiance, du ciment social... Aussi je milite pour apprendre aux gens à s’accepter et se faire confiance tels qu’ils sont..

    • @petit_ecran_de_fumee oui, on est pas d’accord, mais je n’ai simplement pas le même point de vue que toi !
      Exploitation ou pas de l’image, à tout moment une image peut sortir de l’espace privé parce que c’est seulement un objet. Je parle de ce basculement photographique d’objetisation de l’image de l’autre, de respecter des espaces de libertés, dont celui de l’image de chacun.
      Je ne vois aucun ciment social dans le fait de montrer son visage ou de se laisser photographier.
      Tu m’inquiètes avec ta vision d’un monde sain ou il faut apprendre aux gens à aller bien.

    • Tu m’inquiètes avec ta vision d’un monde sain ou il faut apprendre aux gens à aller bien.

      Ma formulation était paternaliste en effet... je ne veux pas « apprendre » aux autres, mais plus précisément contribuer à l’émergence d’un système social dans lequel les gens s’acceptent et se font confiance, sans avoir à dissimuler leur visage.
      Je te rassure, mon pouvoir est insignifiant :-)

      #utopie

  • Video: Dignity in Pregnancy for Asylum Seeking Women

    short film about the risks facing pregnant women in the asylum system in the UK. Unlike other women who find pregnancy an exciting and hopeful time, pregnancy for many asylum seeking women is a time of upheaval and distress due to the UK Border Agency’s policies of moving them across the country to where accommodation is available. This leads to women uprooted from their friends, family and healthcare, leaving them isolated and vulnerable. The Refugee Council and Maternity Action are calling for all women to be allowed Dignity In Pregnancy www.refugeecouncil.org.uk/dignityinpregn­ancy

    http://www.youtube.com/watch?v=cjdCLFs_vBs&feature=youtu.be

    #migration #asile #maternité #UK #Angleterre #dignité #femme

  • #Google : les secrets de son département des ressources humaines - Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/67685/google-la-boite-bonheur

    Frahad Manjoo nous amène au coeur du fonctionnement du département de ressources humaines de Google, le People Operation (Pops) dont le fonctionnement s’appuie sur un logiciel sophistiqué destiné au traitement des statistiques recueillies auprès des salariés. L’ambition ici est de dégager des certitudes empiriques sur chaque aspect de la vie des employés de Google –pas uniquement le niveau de salaire ou de prestations approprié mais également des détails d’apparence triviale, comme la taille ou la (...)

    #management

    • Il serait toutefois erroné de penser que Google distribue les bienfaits dans le seul but d’être sympa. POPS surveille attentivement des quantités de statistiques relatives à la façon dont les employés réagissent aux avantages octroyés : apparemment, l’entreprise ne jette pas l’argent par les fenêtres.

      Le congé maternité de cinq mois, par exemple, a permis à l’entreprise d’en gagner. Une fois mis en place, le taux de départs de Google chez les jeunes mères a rejoint la moyenne de l’entreprise. « Une baisse de 50 % –c’était énorme ! »

      #femmes #maternité #travail

    • Bien sûr, Google n’est pas sympa. Mais en matière de management, il a visiblement compris depuis longtemps qu’il faut donner une relative liberté à ses employés - une liberté bien contrôlé, nous sommes d’accord - ce qui est encore loin d’être le cas dans le management. Bien sûr, Google ne met pas en place toutes ces métriques pour rien. Le but c’est que cela lui rapporte, et le papier de Manjoo, le montre très bien.

    • Le fait que les femmes désertent l’entreprise n’était pas uniquement un problème de parité, mais surtout un souci pour le bénéfice net de l’entreprise. Contrairement à beaucoup de secteurs de l’économie, dans les hautes technologies, le marché du travail est extrêmement tendu, et encore plus sur le segment des employés de qualité.

      #femmes-du-web (un jour existeront des rencontres web avec un maximum de 7% d’hommes, triés sur le volet, cela va sans dire, et personne n’aura intérêt à demander pourquoi il y a autant de femmes !)

    • POPS s’appuie sur un #logiciel sophistiqué destiné au traitement des statistiques recueillies auprès des salariés. L’ambition ici est de dégager des certitudes empiriques sur chaque aspect de la #vie des employés de Google –pas uniquement le niveau de salaire ou de prestations approprié mais également des détails d’apparence triviale, comme la taille ou la forme optimale des tables de la cafétéria, ou la longueur de la queue à l’heure du déjeuner.

  • Obsession : quand la grossesse ne pèse pas lourd - Grazia
    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/obsession-quand-la-grossesse-ne-pese-pas-lourd-501021

    http://www.grazia.fr/var/grazia/storage/images/societe/phenomenes/articles/obsession-quand-la-grossesse-ne-pese-pas-lourd-501021/9352293-1-fre-FR/Obsession-quand-la-grossesse-ne-pese-pas-lourd_exact780x1040_p.jpg

    « J’étais enceinte de six mois quand j’ai compris que quelque chose clochait : je ne sentais plus mon bébé bouger. Quand les médecins ont posé les patchs de l’électrocardiogramme, son cœur ne battait déjà plus. Mon fils est mort de faim dans mon ventre. Et c’est ma faute : même enceinte, je voulais garder ma ligne à tout prix. » C’était en mai dernier. Sassou, 29 ans, a passé des heures en salle de travail. Il a fallu déclencher l’accouchement, et « expulser le fœtus mort », selon les termes médicaux. Ce bébé était désiré. Un berceau l’attendait dans une chambre fraîchement retapissée. Aujourd’hui encore, Sassou a la conviction « d’avoir tué [son] enfant, dit-elle. Même si je n’avais jamais imaginé que faire un régime, enceinte, pouvait avoir de telles conséquences. Les magazines sont pleins de photos de mannequins ou d’actrices hyper-minces alors qu’elles attendent un bébé ». Se mettre à la diète en attendant l’accouchement : une sorte de déni de maternité qui n’a rien à voir avec le déni de grossesse. Apparu aux États-Unis, le phénomène de la pregorexia (contraction de « pregnant » – enceinte – et « anorexia » – anorexie) gagne la France. Au désespoir des spécialistes de la santé.

    #femmes #maternité #poids

  • #Maternité : une discrimination fondamentale subsiste encore en Europe
    http://europe-liberte-securite-justice.org/2012/11/28/maternite-une-discrimination-fondamentale-subsiste-

    De plus, la question de rémunération durant le congé de maternité ne peut être dissociée du problème plus vaste de l’écart salarial entre hommes et femmes car les réductions de salaire durant le congé de maternité contribuent dans une large mesure à des inégalités salariales substantielles durant toute la vie des femmes.

  • Le dernier Populations et sociétés de l’#INED étudie l’activité des #femmes de #France et d’#Allemagne. Et pour une fois, c’est la France qui devrait servir de modèle.
    La conclusion de l’article de 4 pages :

    L’Allemagne affiche un taux d’emploi féminin en hausse sensible et désormais supérieur à celui de la France. Il faut cependant nuancer ce constat. La hausse du taux d’emploi allemand est avant tout due à l’essor du travail à temps partiel et ne s’est pas répercutée sur le taux d’emploi en
    équivalent temps plein. En d’autres termes, on assiste moins à un essor de l’emploi féminin qu’à un redéploiement. Le volume travaillé reste donc proportionnellement plus élevé en France où les femmes privilégient les emplois à temps plein, mais il y est réparti sur une proportion de femmes moins importante. Ce constat montre les limites des indicateurs utilisés par l’Union européenne dans ses recommandations. L’Allemagne a en effet atteint et dépassé l’objectif d’un taux d’emploi féminin de 60 % tandis que la France se situe juste en dessous. Les Françaises ne sont pas moins actives que les Allemandes, elles le sont autrement : elles entrent plus tard sur le marché du travail et en sortent plus tôt, elles sont proportionnellement moins nombreuses à travailler, mais ont des journées plus longues, elles sont plus touchées par le chômage, mais sont aussi plus réparties dans l’emploi. C’est en effet précisément parce que le travail des mères est depuis longtemps accepté en France et revêt une dimension de norme que les écarts dans la participation à l’emploi en fonction du niveau d’instruction ou de la situation familiale sont plus faibles qu’outre-Rhin. En Allemagne en revanche, l’acceptation du travail des mères est récente et encore fragile, ce qui explique les écarts importants dans les taux d’emploi en fonction du diplôme et de la situation familiale. Il faudra certainement du temps pour que le travail des mères trouve sa place dans la société allemande, permettant une répartition plus homogène des femmes dans l’emploi et un temps de travail plus long, pour que les mères ne soient pas réduites à un statut de « 
    salaire de complément », mais trouvent une place à part entière dans l’emploi.

    #Travail #Temps_partiel #Maternité #Enfants

  • Qui veut des enfants ? (Les mots sont importants (lmsi.net))
    http://lmsi.net/Qui-veut-des-enfants%E2%80%89

    Dans cet article, extrait du recueil de textes parus dans la revue Questions féministes, Sally Macintyre restitue les résultats de son enquête consacrée aux discours médicaux sur la #maternité. Elle montre que, en décalage avec les discours dominants sur un instinct maternel prétendument « naturel » et donc universel, la maternité est en réalité envisagée différemment en fonction de la catégorie de femmes considérée. Hautement encouragé quand la #femme est mariée, le désir d’enfant est par contre découragé, et pathologisé, quand la femme apparaît en décalage par rapport au couple hétérosexuel légitime. Paru en 1978, cet article reste malheureusement d’actualité.

  • http://owni.fr/2012/08/29/dans-le-berceau-du-hacking-hackermoms

    A l’attention des papa ayant des idées tant soit peu avancées.

    Cette idée est très intéressante pour plusieurs raisons : elle est à la conjonction de plusieurs courants d’avenir.

    L’économie solidaire, la condition de la femme (car tout ne doit PAS tourner autour du bébé), exaltation de la créativité individuelle au bénéfice du collectif.

    Bref, j’adore.

    #maternité #crèche #hacking #économie_solidaire #altermondialisme

  • Dans le berceau du hacking | Sabine Blanc
    http://owni.fr/2012/08/29/dans-le-berceau-du-hacking-hackermoms

    Mothership HackerMoms est un hackerspace d’un genre nouveau : ils accueillent les mamans et enfants, y compris des bébés. De quoi redonner du baume au cœur à celles qui se désespèrent à l’idée de mettre une croix sur leur vie créative les premières années de la vie de leur enfant.

    #Education #Reportage #éducation #hackers #maternité #Mothership_HackerMoms

  • à la marge (3) Chargées de famille - RESTRUCTURATION SANS FIN
    http://restructuration-sans-fin.eklablog.com/a-la-marge-3-chargees-de-famille-a4613601

    Dans la longue liste des « mauvais #pauvres » sont venues s’ajouter au travers de récentes mesures d’austérité, les mères de #famille célibataires. Ainsi, en Grande-Bretagne sont-elles désormais obligées de chercher un travail pour garder leurs allocations tandis qu’en Allemagne le #salaire parental a été supprimé pour les bénéficiaires de Hartz IV. Mesures surprenantes dans des pays où la démographie fortement déclinante n’est justement soutenue que par les pauvres, autochtones ou immigrés… Certes, on peut le constater dans n’importe quel quartier populaire de Berlin, il y a effectivement un évitement du travail par la maternité, une « prolétarisation » au sens premier du terme

    (« Proletarius : qui ne compte dans l’état que par ses enfants ») ce qui alimente depuis longtemps aux Etats-Unis divers délires racistes ou sociaux-darwinistes. Il peut sembler légitimement douteux d’associer #maternité et anti-travail, mais si nous recourrons à ce raccourci, c’est qu’il met en lumière un des aspects central de la contre-révolution, c’est à dire, pour faire vite, l’échec du #féminisme, la révolte contre le patriarcat s’étant retournée en promotion de l’émancipation sous l’égide de l’aliénation marchande et du salariat.

    On profite de ce très bon papier pour saluer un tout nouveau site qui promet et pour recommander de vite l’ajouter dans son agrégateur !

  • Mauvaise mère. « Le blog avec des vrais trous de balles dedans.
    http://vieuxfelin.com/2011/03/21/mauvaise-mere

    Donc je mens et je n’en ressens aucune espèce de culpabilité. Je ne laisse pas le choix simplement parce que je refuse de vivre sous le couperet du « Mauvaise mère ». Je refuse de m’y soumettre. Voyez ces femmes au regard triste qui aimaient faire TOUTES CES CHOSES avant. En dehors des femmes que la maternité comble complètement, ces espèces de licornes dont tu sais intimement qu’elles n’existent pas, si ce n’est pour faire rager les poneys et les petites filles, c’est comme si la maternité devenait une sorte de résignation dégueulasse. Il y a celles qui se soumettent. Il y a celles qui ont les moyens financiers de passer pour ce qu’elles ne sont pas. Il y a celles qui mentent pour sauver leur peau le temps d’un jour et d’une nuit.

    #femmes #féminisme #société #domination #maternité #liberté #for:rezo.net #for:bassines #for:myriam.lapartgmail.com #for:twitter

  • Inégalité homme-femme : pourquoi ils ne passent toujours pas l’aspirateur ? - Observatoire des inégalités
    http://www.inegalites.fr/spip.php?article1381

    Mais les enjeux de ce combat de tous les jours dépassent la sphère du couple. Les sociologues de la vie quotidienne estiment que la redistribution des rôles à la maison est une affaire publique, et même un enjeu politique, les inégalités ménagères étant à l’origine de toutes les autres. «  Les inégalités hommes-femmes dans le monde du travail trouvent en partie leur origine dans la répartition très déséquilibrée des tâches ménagères, dénonce Brigitte Grésy, auteure du rapport 2009 sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, pour le ministère du Travail. C’est en permettant aux hommes d’avoir une vie familiale reconnue par le monde du travail et aux femmes de lâcher prise qu’on arrivera à un nouveau contrat social entre les hommes et les femmes, et grâce au temps gagné, à une meilleure égalité professionnelle.  »

    #inégalités #famille #maternité #travail #femmes #for:rezo.net #for:bassines #for:igermainlesnouvellesnews.fr #for:twitter